Il y a 300 millions d’années, une espèce de lézard protégeait déjà sa progéniture


    Comme l’humain, les mammifères s’occupent de leurs bébés pendant un certain temps. Il y a plus de 300 millions d’années, les scientifiques ont trouvé des preuves en Nouvelle-Écosse, une province canadienne, que des lézards pratiquaient aussi les soins postnataux à leur progéniture.
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    Il y a 300 millions d’années, une espèce de lézard protégeait déjà sa progéniture

    Nathalie Mayer

    Journaliste

    Les animaux qui peuplaient notre Planète au Carbonifère sont parfois considérés comme primitifs. Mais des fossiles trouvés récemment au Canada montrent que les ancêtres des mammifères, qui vivaient sur terre à cette époque lointaine, faisaient déjà preuve d’une attention particulière envers leur progéniture. 

    « Il s’agit de la plus ancienne preuve de soins postnataux prolongés chez un vertébré », assure Hillary Maddin, chercheur à l’université de Carleton (Canada).

    La preuve en question, c’est un fossile vieux de près de 310 millions d’années. Des fossiles de lézard, plus exactement. Des animaux ressemblant aux varans de nos jours. Ils ont été trouvés sur une île de Nouvelle-Ecosse (Canada).

    « L’animal adulte semble cacher et protéger l’un de ses petits dans une tanière », précise Hillary Maddin.

    Le petit est disposé sous la patte arrière de l’adulte et encerclé par sa queue. Et les deux animaux ont été trouvé à l’intérieur d’une souche d’arbre lithifiée. 

    « Ce type de comportement est commun chez les mammifères d’aujourd’hui. Il est intéressant d’observer que cet animal le présentait aussi tôt », poursuit Hillary Maddin.

    Une vue d’artiste de ce à quoi devait ressembler le vertébré terrestre dont les fossiles ont été retrouvé par les chercheurs de l’université de Carleton (Canada), un vertébré ressemblant à un lézard et ancêtre de nos mammifères. © Henry Sharpe, Université de Carleton

    Une vue d’artiste de ce à quoi devait ressembler le vertébré terrestre dont les fossiles ont été retrouvé par les chercheurs de l’université de Carleton (Canada), un vertébré ressemblant à un lézard et ancêtre de nos mammifères. © Henry Sharpe, Université de Carleton

    Une histoire évolutive à préciser

    Car même si le Varanopidae retrouvé a l’aspect d’un lézard, il s’inscrit bien dans la branche évolutive qui a conduit aux mammifères. Laissant les reptiles, les oiseaux et les dinosaures à leur propre destin.

    Rappelons que les soins parentaux constituent une stratégie comportementale coûteuse pour le parent. Il détourne en effet des ressources dont il pourrait user à son propre bénéfice pour augmenter les chances de survie de sa progéniture. En la matière, les soins postnataux prolongés sont probablement même les plus coûteux. C’est une pratique courante chez les mammifères dont les petits dépendent de leur mère pour se nourrir. Mais l’histoire évolutive de ce comportement reste encore peu connue.

    https://www.futura-sciences.com/

Ces scien­ti­fiques ont créé les premiers lézards mutants géné­tique­ment modi­fiés


Toute acte scientifique comportent des risques. Jouer avec l’ADN avant la naissance pour corriger des gènes défectueux serait une bonne chose, mais quelles seront les conséquences à long termes. Pour le moment, ils peuvent modifiés les gènes sur des animaux, poissons et amphibiens. Maintenant, ils ont réussit chez des reptiles. Ils ont pu non pas corriger mais changer un défaut dans un gène sur des oeufs non fertilisés pour rendre les futurs lézards albinos.

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Ces scien­ti­fiques ont créé les premiers lézards mutants géné­tique­ment modi­fiés

Crédits : Doug Menke

par  Mathilda Caron

Aux États-Unis, des cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Géor­gie ont créé les premiers reptiles géné­tique­ment modi­fiés : des lézards albi­nos.

Ils les ont présen­tés dans une étude publiée le 27 août par la revue scien­ti­fique améri­caine Cell Reports. Le quoti­dien britan­nique The Inde­pendent s’en est fait l’écho le même jour.

Ces petits animaux, grands comme un doigt, ont vu le jour grâce à l’ou­til de modi­fi­ca­tion du génome Crispr. Jusqu’à présent, on pensait que cette paire de ciseaux micro­sco­piques ne pouvait pas être utili­sée sur les reptiles, étant donné qu’ils ferti­lisent leurs œufs de façon impré­vi­sible.

Mais ici, les scien­ti­fiques ont modi­fié les gènes d’œufs encore non ferti­li­sés situés dans les ovaires d’une femelle. Et ça a marché : la moitié des lézards présen­taient l’ADN trans­formé.

« Nous avons dû attendre trois mois pour que les lézards naissent », raconte Doug Menke, un des auteurs de l’étude.

Cette méthode est de plus en plus utili­sée pour modi­fier l’ADN de mammi­fères, de pois­sons ou d’am­phi­biens, mais c’est la première fois qu’elle est employée sur des reptiles. Menke et son équipe assurent qu’elle est effi­cace à 80 %.

Sources : The Inde­pendent/Cell Reports

https://www.ulyces.co/

Une nouvelle espèce de lézard découverte dans l’estomac d’un dinosaure !


Un microraptor zhaoianus est de la même famille que le vélociraptor a été découvert en Chine avec le contenu de son estomac presqu’intact. Il s’agit d’un lézard qui était inconnu des scientifiques. Avec d’autres découvertes du même genre, ils ont pu découvrir le régime alimentaire de ces dinosaures.
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Une nouvelle espèce de lézard découverte dans l’estomac d’un dinosaure !

Fossile de microraptor avec un lézard

Un fossile de microraptor découvert avec un fossile ingéré de lézard.

JINGMAI O’CONNOR

Par Joël Ignasse

La découverte de ce lézard permet de mieux comprendre le régime alimentaire de ces petits dinosaures.

Microraptor zhaoianus est un petit dinosaure à plumes qui appartient à la famille des Dromaeosauridae qui compte dans ces membres le célèbre vélociraptor et d’autres microraptors connus pour leur capacité au vol. Un de ces fossiles a été retrouvé dans la province du Liaoning au nord-est de la Chine avec une proie presque entière dans son estomac.

Un représentant de la faune de Jehol

La proie en question est un lézard qui a été baptisé Indrasaurus wangi et il est le représentant d’une espèce inconnue jusqu’alors. Il possède un type de dents encore jamais observé chez les fossiles de reptiles découverts dans la même zone et qui, avec de nombreux autres animaux, forment la faune de Jehol. Depuis deux décennies, les paléontologues extraient en effet des roches du Liaoning des dizaines de fossiles de reptiles donc mais aussi de mammifères, d’oiseaux et de dinosaures à plumes. La plupart de ces spécimens appartiennent au Crétacé inférieur, il y a plus de 100 à 130 millions d’années. Toutefois dans ces mêmes sites, les paléontologues ont aussi retrouvé des fossiles datés d’environ 160 millions d’années, une période correspondant au Jurassique. 

Des dinosaures au régime alimentaire varié

Il s’agit du quatrième cas documenté d’un microraptor retrouvé avec le contenu de son estomac. On sait maintenant que ce dinosaure se nourrissait de mammifères, de poissons, d’oiseaux et de lézards. Ce qui conforte l’idée que c’était un prédateur opportuniste, estiment ses découvreurs dans la revue Current Biology. Le lézard a été retrouvé presque complet avec son squelette bien conservé, ce qui indique qu’il a été avalé entier, la tête la première. Une technique qu’utilisent de nos jours les oiseaux carnivores et certains reptiles. Dans la faune de Jehol, d’autres animaux ont été retrouvés avec le contenu de leur bol alimentaire. En tout, les scientifiques dénombrent une vingtaine de fossiles qui permettent de dresser un premier aperçu des interactions trophiques de l’époque. Dans la majorité des cas, ce sont les poissons qui semblent constituer la proie préférentielle.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► 5 animaux dont le sang n’est pas rouge


Les humains et les animaux ont du sang rouge, sinon, il y aurait lieu de s’inquiété pour sa santé. Mais certains invertébrés, ils ont du sang d’une autre couleur. Il en a qui ont du sang de la même couleur que M. Spock, mais ils ne viennent pas de Vulcan, ils habitent bien sur terre. D’autre par contre, ont du sang rose, violet, bleu, et même incolore
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5 animaux dont le sang n’est pas rouge

 

limule crabe

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Chez la plupart des vertébrés, y compris l’Homme, le sang est de couleur rouge. La raison ? L’hémoglobine, une protéine qui permet au sang de transporter l’oxygène et qui contient un atome de fer. Or, ce fer absorbe toutes les longueurs d’onde de la lumière, excepté le rouge

Chez les invertébrés, c’est un atome de cuivre qui transporte l’oxygène, colorant ainsi leur sang en bleu ou en vert. Voici quelques-unes de ces étranges créatures.

1. La pieuvre

La pieuvre, aussi appelée poulpe, est un invertébré au sang bleu puisqu’elle utilise l’hémocyanine au lieu de l’hémoglobine pour transporter l’oxygène dans ses veines. Étant donné que la pieuvre peut évoluer dans des eaux profondes pauvres en oxygène, cette protéine chargée en cuivre est plus adaptée à sa survie. Même si le moindre changement d’acidité de l’eau la rend plus vulnérable.

Cet animal particulièrement étrange possède également trois cœurs qui lui permettent de pomper son sang. Et il a la formidable capacité à régénérer l’un de ses tentacules s’il est sectionné !

pieuvre

Crédits : iStock

2. Le brachiopode

Les brachiopodes sont des animaux marins qui ressemblent aux coquillages tels que les palourdes. Mais en réalité, ce ne sont pas des mollusques. D’autant plus que leur sang possède une teinte pour le moins originale : rose.

En effet, les brachiopodes transportent l’oxygène dans leur sang grâce à l’hémérythrine, une autre protéine pigmentée qui contient aussi des atomes de fer. Cependant, elle donne au sang une couleur rose ou violette lorsque ce dernier commence à absorber de l’oxygène. Le reste du temps, il est incolore.

brachiopode

 

Crédits : Didier Descouens/Wikipédia

3. Le scinque de Prasinohaema

C’est en Nouvelle-Guinée que l’on retrouve six espèces de lézards au sang vert. Fait étonnant, puisque les lézards sont des vertébrés et qu’ils ont normalement le sang rouge. Cette couleur verte est due à une forte concentration de biliverdine, un pigment contenu dans la bile résultant de la dégradation de l’hémoglobine. Ce pigment est également présent dans le sang humain, mais en toute petite quantité. Il est responsable de la teinte verdâtre autour des contusions.

Une accumulation de biliverdine provoque la jaunisse chez l’Homme, voire la mort. Cette substance est donc toxique pour l’Homme mais ne semble avoir aucun impact sur les lézards à sang vert. En effet, la quantité de biliverdine dans leur sang représente jusqu’à quarante fois la dose létale pour un humain ! Les scientifiques doivent donc encore découvrir pourquoi le sang de ces lézards est vert et en quoi il est bénéfique pour eux…

lézard vert

Crédits : AsenaS/Pixabay

4. Le crabe fer à cheval

Aussi appelé limule, ce crabe a une forme qui fait penser à celle d’un fer à cheval, d’où son nom. Mais ce crabe porte encore un autre nom : crabe au sang bleu. En effet, cet animal qui peut mesurer jusqu’à 50 centimètres et vivre jusqu’à 30 ans a la particularité d’avoir le sang bleu.

Ses cellules sont si incroyables qu’elles produisent une protéine particulière permettant de transformer son sang en gel capable de bloquer les infections bactériennes. Ainsi, lorsque ses cellules rencontrent une bactérie, elles sécrètent ce gel qui enveloppe rapidement cette dernière, l’empêchant de se propager.

limule crabe

 

Crédits : Didier Descouens/Wikipédia

5. Le poisson-antarctique

Le poisson-antarctique, de son nom scientifique Notothenioidei, a l’étrange particularité de ne pas avoir de globules rouges, ni d’hémoglobine. Ainsi, il absorbe directement l’oxygène, naturellement plus présent dans les eaux froides. Ce poisson vit dans les eaux glacées de l’Antarctique, dans des conditions extrêmes que peu d’êtres vivants sont capables d’endurer. En effet, il peut s’adapter à des températures qui peuvent descendre jusqu’à — 30 °C !

Étant donné qu’il évolue dans des eaux gelées, le poisson-antarctique a développé une étonnante capacité : il possède de l’antigel dans son sang. Ce dernier se présente d’ailleurs sous la forme d’un liquide incolore, ce qui est plutôt surprenant.

poisson antarctique

Crédits : Marrabbio2/Wikimedia Commins

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Ces scientifiques ont découvert un lézard capable de respirer sous l’eau


Les scientifiques croyaient qu’une espèce de lézard vivant au Costa Rica est un as de l’apnée, mais en réalité, c’est plus que cela. C’est une petite bulle d’air qui gonfle et dégonfle suivant la respiration.
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Ces scien­ti­fiques ont décou­vert un lézard capable de respi­rer sous l’eau

 

Crédits : Smith­so­nian Chan­nel

par  Ulyces

 

L’an­née touche à sa fin, mais pas les décou­vertes scien­ti­fiques incroyables.

La dernière en date, du côté du règne animal, est expo­sée dans un nouveau docu­men­taire inti­tulé Laws of the Lizard, diffusé par le Smith­so­nian Chan­nel. Elle concerne la décou­verte d’un lézard capable de respi­rer sous l’eau, Anolis oxylo­phus. Pas une sala­mandre ou un triton, un vrai petit reptile taillé pour vivre sur la terre ferme.

Obser­vés au Costa Rica par les biolo­gistes et docu­men­ta­ristes Neil Losin et Nate Dappen, ces petits lézards ne sont pas simple­ment bons en apnée comme le pensaient jusqu’ici les scien­ti­fiques – on savait déjà qu’ils pouvaient dispa­raître jusqu’à 15 minutes sous l’eau sans repa­raître. La vérité est beau­coup plus incroyable.

Sur leurs images, on peut voir la créa­ture rester posé­ment au fond de l’eau, avec sur le front une bulle d’air qui se gonfle et se dégonfle au rythme de ses respi­ra­tions… Vous vous rappe­lez du sort de Têten­bulle utilisé par Cedric Diggory et Fleur Dela­cour pour respi­rer sous l’eau dans Harry Potter et la Coupe de feu ? Bah ça fait le même effet.

Le truc, c’est que c’était la toute première fois que les scien­ti­fiques étaient témoins d’un tel compor­te­ment de la part du reptile. À l’heure qu’il est, ils sont donc parfai­te­ment inca­pables de l’ex­pliquer et il leur faudra étudier plus avant la petite créa­ture pour comprendre comment elle réus­sit cet incroyable tour de magie biolo­gique.

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15 Animaux tellement rares qu’ils paraissent irréels


Parmi les animaux terrestres et marins, certains ont un physiques vraiment impressionnant et vraiment différent de ce que nous sommes habitués de voir
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15 Animaux tellement rares qu’ils paraissent irréels

D’après les scientifiques, notre planète abrite environ 8,7 millions d’espèces de plantes et d’animaux. Si 86% des espèces connues sont terrestres, 91% des espèces non encore découvertes sont marines. Il est difficile de croire qu’après des centaines d’années d’études biologiques, on n’ait pas encore répertorié tous les animaux, oiseaux, insectes et poissons qui peuplent notre planète. Certaines de ces créatures sont si uniques qu’il est difficile de croire qu’elles viennent du même monde que nous, et il semble que la nature ne cessera jamais de stimuler notre imagination et de nous surprendre par sa créativité !

1. Le poisson à tête transparente vit dans les profondeurs de l’océan et a des yeux en forme de tonneaux — n’a-t-il pas l’air fantastique ?!

© sallyzseashore / Instagram

2. Le Bec-en-sabot du Nil est un oiseau reconnaissable entre tous grâce à son grand bec.

© birokasago / Instagram

3. Cette race de cheval bicolore appelée Appaloosa est très populaire aux États-Unis. Il est très apprécié pour ses motifs fascinants qui défient l’imagination.

© avalonappaloosas.com

4. As-tu déjà vu un lémurien volant ? On dirait un croisement entre une chauve-souris et un koala.

© wildernesstravel / Instagram

5. Les attrape-mouches royaux peuvent se vanter d’avoir une crête colorée qui leur donne cet aspect si particulier.

© ravin.mclean / Instagram

6. S’agit-il de boutons de fleurs ou de champignons ? Non, il s’agit de Umbonia spinosa, une espèce d’insectes qui ressemblent à des extraterrestres !

© animalsofthisplanet / Instagram

7. La fourmi à crochet est une créature plutôt dangereuse. Son crochet arrière peut piéger n’importe quel prédateur.

© loo3111 / Instagram

8. Quelle est cette créature à l’allure étrange et aux yeux globuleux ? C’est la crevette mante, l’un des animaux les plus colorés de l’océan.

© malapascuaexotic / Instagram

9. La couleur de ce poisson perroquet bleu est tout simplement incroyable !

© IntotheBlueTv / Twitter

10. Le visage rouge est le trait distinctif de l’uakari chauve, un singe à l’apparence unique.

© the.ethogram / Instagram

11. Le charançon-girafe doit son nom à son long cou.

© animals_forever_care / Instagram

12. Le poulpe-mante est un véritable chef-d’œuvre de la nature, à en juger par la forme de son corps !

© octopusobsessed / Instagram

13. N’aie pas peur ! C’est juste un tatou de type “fée rose”. Aussi mignon qu’inoffensif !

© wildlife_sensation / Instagram

14. Ce lézard semble venir d’une autre planète !

© ScarLizard / Imgur

15. Le poisson chauve-souris à lèvres rouges pourrait être la star d’une publicité pour le rouge à lèvres ! Il est tout simplement magnifique !

© calmoudulina / Instagram

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Une mante religieuse surprise en train de manger… des poissons


Les mantes religieuses sont des prédateurs redoutables pour les autres insectes, et pour les petits oiseaux comme les oiseaux-mouches. Les mantes asiatiques vont même à la pêche aux petits poissons durant la nuit. Et d’après les observations ces mantes sont de très bonnes pêcheuses
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Une mante religieuse surprise en train de manger… des poissons

 

 

Une mante religieuse surprise en train de manger du poisson. Crédits : RAJESH PUTTASWAMAIAH

par Brice Louvet

Le régime alimentaire des mantes religieuses est plutôt varié : insectes, lézards, amphibiens, oiseaux, etc. Ce que les biologistes ignoraient, c’est que les mantes sont également capables d’attraper et de manger du poisson. Du moins jusqu’à présent.

La scène se passe en Inde : des chercheurs expliquent en effet avoir observé il y a quelques jours une mante religieuse en train d’attraper et de manger des petits poissons (guppy). Une première dans la littérature scientifique.

«Les mantes religieuses peuvent être considérées comme des prédatrices généralistes, mais elles sont connues pour se nourrir principalement d’autres insectes, en particulier des insectes semblables à des mouches», expliquent les chercheurs dans leur étude, publiée dans le Journal of Orthoptera Research.

 Les rencontres avec des vertébrés sont généralement induites en laboratoire, mais elles sont rarement observées dans la Nature. Ici en revanche, il est question de poisson.

Hierodula tenuidentata, une mante asiatique de 5,6 centimètres de long, semble en effet très à l’aise avec la pêche. L’un des chercheurs ici concernés – le conservateur Rajesh Puttaswamaiah – a en effet observé l’insecte en pleine action dans le petit étang artificiel de son jardin, rempli de 40 poissons guppy. Positionnée sur les nénuphars, la mante se servait alors de ses mandibules pour attraper les petits poissons qu’elle menait directement à sa gueule

«Au cours des cinq jours d’étude, on a observé que la mante avait capturé et dévoré un total de neuf poissons», expliquent les chercheurs. «Un poisson a même été attrapé et mangé dans les 10 à 30 minutes après qu’un précédent avait été dévoré».

Une observation surprenante compte tenu des capacités physiques des mantes religieuses :

«Bien que les yeux composés de la plupart des mantes soient apposés, sensibles au mouvement et adaptés à la vision surtout en plein jour, celle-ci a pu voir et attraper les poissons la nuit et surmonter les problèmes de réfraction, notent les chercheurs. Les poissons ont été capturés près de la surface de l’eau, toujours après le coucher du soleil, parfois tard dans la nuit, et en général, dans des conditions de faible luminosité».

«Il y a une croyance populaire selon laquelle les insectes sont des organismes simples et câblés. En réalité, ils sont capables de comportements incroyablement complexes», conclut de son côté Gavin Svenson, entomologiste au Cleveland Museum of Natural History (États-Unis), interrogé par le National Geographic. «Je crois que nous ne faisons qu’effleurer ce que nous savons d’eux.»

Source

https://sciencepost.fr/

Les ouragans jouent un rôle dans la sélection naturelle de lézards


Les catastrophes naturelles peuvent être une cause des sélections naturelles. Vous vous souvenez des ouragans Maria, Irma et Harvey qui ont ravagé les îles des Caraïbes et aussi la Floride, Louisiane, et le Texas ? Les lézards qui avaient 3 choses en communs ont pu survivre malgré la force du vent destructeur.
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Les ouragans jouent un rôle dans la sélection naturelle de lézards

Un lézard Anolis carolinensis.

Cette espèce de lézard est physiquement mieux adaptée à survivre à une catastrophe naturelle comme un ouragan, ont observé des chercheurs. Photo : iStock

Une espèce peut-elle évoluer afin de mieux survivre aux vents destructeurs des ouragans? C’est ce que croient des chercheurs après avoir constaté que certains membres d’une espèce de petits lézards des Caraïbes, dotés de caractéristiques précises, sont sortis indemnes du passage d’ouragans.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Jusqu’à maintenant, on croyait les ouragans trop destructeurs pour jouer un rôle dans la sélection naturelle. On estimait que la survie des animaux au passage de catastrophes naturelles était due non pas à l’adaptation, mais surtout à la chance. Un petit lézard des Caraïbes pourrait toutefois changer cette perception.

Et c’est par hasard qu’une équipe de chercheurs français et américains a fait cette découverte. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans la revue Nature.

À l’été 2017, l’équipe se trouvait aux îles Turks et Caicos, dans les Caraïbes, afin d’étudier des populations de lézards anolis, de petits lézards qui vivent dans les arbres.

Leur passage dans les îles Turks et Caicos coïncidait avec une saison des ouragans particulièrement active. D’août à octobre, plusieurs tempêtes, dont le trio Maria, Irma et Harvey, ont ravagé les îles des Caraïbes en plus de frapper la Louisiane, le Texas et la Floride.

Ces ouragans ont forcé les chercheurs à suspendre leurs travaux, mais après quelques mois, ils ont pu retourner sur place pour constater l’impact des tempêtes sur leurs lézards.

Bien que les vents de 200 km/h aient complètement changé le paysage, certains de leurs lézards étaient toujours là, bien vivants. Les chercheurs ont capturé une centaine de survivants pour les étudier.

Les lézards qui ont survécu avaient trois points en commun : de très longs doigts et des pattes arrière plus courtes, et les adultes étaient plus petits que la moyenne enregistrée avant l’ouragan.

Pour les chercheurs, il était possible que ces caractéristiques aient aidé les lézards à s’accrocher et à ne pas être emportés par les vents pendant l’ouragan, contrairement à de plus gros animaux.

Évolution extrême

Une sélection aussi rapide serait une surprise. L’évolution est un procédé extrêmement lent. Pour que la sélection naturelle entraîne une différence chez une espèce, il faut des centaines de milliers d’années, et même là, les différences peuvent être assez subtiles.

Des changements rapides dans l’environnement, tels que ceux provoqués par les changements climatiques, ne laissent pas à ce mécanisme le temps d’agir. Beaucoup d’animaux n’ont pas le temps de s’adapter et disparaissent.

Mais plusieurs animaux ont déjà certaines des qualités nécessaires pour survivre à un brusque changement d’environnement. Ultimement, l’espèce entière évoluera en fonction de ces caractéristiques.

Des lézards dans le vent

Les chercheurs ont par la suite voulu confirmer leur hypothèse en laboratoire.

Un à la fois, ils ont placé les lézards sur un bâton et ont simulé des vents d’ouragan avec une souffleuse à feuilles. En filmant leurs cobayes au ralenti, les chercheurs ont pu observer comment les animaux réagissaient et ont pu déterminer si leurs attributs favorisaient leur survie lors de grands vents.

Par précaution, un filet avait aussi été installé pour empêcher les lézards de se blesser.

Les chercheurs ont pu constater que, soumis à de forts vents, les animaux se plaçaient face aux rafales et s’accrochaient solidement au bâton. Mais, chez certains lézards, les pattes arrière perdaient ensuite leur emprise et ils étaient alors emportés par le vent.

Les scientifiques ont remarqué que les lézards qui avaient de plus longs doigts et de plus petites pattes arrière parvenaient à s’accrocher de manière beaucoup plus efficace que les autres et pouvaient ainsi résister aux vents.

Si ces traits passent à la génération suivante, on aura alors une preuve de la sélection naturelle par ouragans.

Autre exemple

Ce ne serait toutefois pas la première fois que des événements soudains entraînent des changements chez les animaux. Un cas classique, observé à Londres au 18e siècle, a été causé par de la suie provenant de la combustion du charbon.

Les cendres qui recouvraient les arbres ont favorisé la survie de papillons gris qui s’y camouflaient mieux que des papillons blancs, lesquels étaient plus facilement repérables par les oiseaux.

Les chercheurs franco-américains estiment que leurs travaux pourront aider les spécialistes à prévoir comment des écosystèmes pourraient s’adapter aux conditions extrêmes qui semblent de plus en plus fréquentes.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1115917/ouragans-selection-naturelle-lezards-caraibes

Des chercheurs ont trouvé un vieil ancêtre aux lézards et aux serpents


Les archéologues on trouver un ancêtre des lézard qui change encore la date de leur apparition sur terre. Il aurait existé au moins 240 millions d’années et qui serait probablement des ancêtres encore plus vieux qui aurait connue l’extinction massive ce qui aurait ouvrir la voie de la diversification
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Des chercheurs ont trouvé un vieil ancêtre aux lézards et aux serpents

 

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Photo AFP

AFP

Quatre pattes, un corps recouvert d’écailles et un long museau: des chercheurs annoncent mercredi avoir identifié un ancêtre des lézards et des serpents, vieux de 240 millions d’années.

«Notre étude montre que les lézards habitent la planète depuis au moins 240 millions d’années et que leur origine est bien plus ancienne que nous le pensions», explique à l’AFP Tiago Simoes de l’Université de l’Alberta au Canada, coauteur de l’étude.

Au commencement de ces travaux publiés dans la revue Nature, un fossile découvert il y a déjà une vingtaine d’années dans les Dolomites en Italie et un zeste de nouvelles technologies.

«Quand j’ai vu le fossile pour la première fois, j’ai réalisé que certaines de ses caractéristiques pouvaient le rapprocher des premiers lézards», explique le chercheur.

Avec ses collègues, ils ont donc passé le fossile, appelé Megachirella wachtleri, au CAT-scan, un scanner très haute définition capable de fournir une image à 360 degrés.

Les chercheurs ont alors débusqué un petit os de la mâchoire inférieure de l’animal que les squamates (un groupe qui comprend les lézards et les serpents) sont les seuls à avoir.

«De l’iguane au gecko en passant par le scinque, ils descendent tous d’un animal qui ressemble à Megachirella wachtleri, le plus vieux lézard fossilisé que nous connaissons aujourd’hui», explique Tiago Simoes.

Pour les chercheurs, si un lézard était déjà sur Terre il y a 240 millions d’années, cela implique que son origine est encore plus ancienne et qu’elle pourrait donc dater d’avant l’extinction du Permien-Trias, il y a quelque 252 millions d’années.

Cette extinction massive avait emporté 90 à 95% des espèces dans les océans et 75% sur le continent.

«Cette extinction aurait pu ouvrir la voie à la diversification des lignées préexistantes de reptiles qui avaient survécu à l’extinction», avance le chercheur.

http://fr.canoe.ca/

Ces mystérieux lézards ont le sang vert et toxique


Les chercheurs ont trouvé 4 sur 51 espèces de lézards à sang vert en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Serait-ce des lézards venu directement de Vulcain, partageant cette curiosité sanguine avec M. Spock ? Si nous avons aussi une haute concentration de biliverdine, comme bien des bébés naissants une jaunisse. Les scientifiques espères trouver une utilité en médecine
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Ces mystérieux lézards ont le sang vert et toxique

 

Crédits : Christopher Austin

par  Nicolas Prouillac

Dans les profondeurs de la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée, tapis à l’abri des rayons du Soleil, différentes variétés de lézards Prasinohaemaont un fascinant trait commun : l’évolution les a dotés d’un sang vert et toxique.

Une caractéristique qu’on rencontre plus souvent dans les récits de science-fiction que dans la nature. Mais aujourd’hui, des scientifiques de l’université d’État de Louisiane espèrent utiliser leur sang pour faire avancer la médecine.

Zachary Rodriguez, Susan Perkins et Christopher Austin ont publié le 16 mai dans Science Advances une étude poussée de ces étonnantes créatures, dont le sang, les muscles, les os et les tissus muqueux sont parés d’un vert vif qui éclipse la couleur écarlate de leurs globules rouge. Une couleur due à la haute concentration en biliverdine, un pigment biliaire de couleur verte, de leur système circulatoire.

Notre organisme contient lui aussi de la biliverdine, c’est elle qui donne une teinte jaunâtre ou bleu-vert aux ecchymoses. Mais présente en trop grande quantité dans le sang, elle est responsable d’une manifestation bien connue : la jaunisse. Les lézards Prasinohaema, eux, doivent nous prendre pour des petits joueurs. Leur sang contient en effet plus de 40 fois la dose mortelle pour l’homme de biliverdine. Leur sang de Predator est à ce prix. Et pourtant, ils se portent comme des charmes.

« En plus d’avoir la plus haute concentration de biliverdine jamais enregistrée chez un animal, ces lézards ont développé au cours de leur évolution une résistance à sa toxicité », a déclaré Zachary Rodriguez, l’auteur principal de l’étude, dans un communiqué. « Comprendre les changements physiologiques sous-jacents qui ont permis à ces lézards de ne pas contracter de jaunisse pourrait donner lieu à des approches non-traditionnelles de problèmes de santé spécifiques. »

L’équipe de chercheurs a ainsi passé au crible 51 espèces de lézards issus de ces forêts, dont quatre présentaient cet inquiétant sang vert vif. À leur surprise, les quatre lézards étaient issus de lignages distincts, ce qui signifie qu’ils sont le produit de quatre « accidents » de l’évolution, provoqués par le même environnement. Cela veut dire que son apparition doit avoir une fonction précise, mais elle reste mystérieuse pour les scientifiques. On sait toutefois qu’il est possible que la biliverdine, hautement concentrée, repousse certaines maladies comme le paludisme. Peut-être s’agit-il donc d’un moyen pour eux de se protéger des maladies. Faudra-t-il qu’on ait le sang vert pour devenir immortels ?

Source : Science Advances

http://www.ulyces.co/