Les incroyables dessins très réalistes de Ivan Hoo vont vous surprendre


C’est étonnant de voir le talent de cet homme qui n’a pas suivi de cours en art. Il a un vrai don qui donne à ses dessins une réalité époustouflante
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Les incroyables dessins très réalistes de Ivan Hoo vont vous surprendre

 

pug

 

Un verre de vin, un adorable chien, un pot de Nutella, non seulement Ivan Hoo a la capacité inhumaine de transformer des objets matériels en dessin, il a visiblement également beaucoup de goût. Très détaillées et pointilleuses, ses œuvres sont si réalistes que vous voudriez les manger ou même les caresser.

L’artiste de 31 ans, né à Singapour, commence par trouver un objet et, à l’aide d’un crayon pastel, transpose l’image en deux dimensions. Il commence par une esquisse au crayon et comble ensuite les lacunes avec précision. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’il puisse consacrer jusqu’à trois jours pour compléter une seule œuvre.

Les grandes écoles d’art, Ivan Hoo ne les a jamais fréquentées. Autodidacte, il a perfectionné seul son talent.

«J’ai toujours aimé dessiner, depuis que je suis un enfant. Puis il y a environ quatre ou cinq ans, j’ai décidé de poursuivre mes connaissances en techniques de dessin », confie-t-il au Daily Mail.

Il dessine aujourd’hui à temps plein et partage couramment ses œuvres sur son compte Instagram.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Traduction Loufoque


Il y a matière à réflexion sur les traductions de l’anglais au français. Il y a des traductions qui sont vraiment laissées a désiré. Un mot, cela peut passer quoique … Mais quand c’est incompréhensible, ils devraient prendre la peine d’engager un vrai traducteur qui maitrise les langues à traduire
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Traduction Loufoque

Aurez-vous un sac d’épicerie assez grand pour transporter UN LAITIER?

Envoi de Benoit, Vancouver

Hi! I would like to buy the French model.

Envoi d’Alain Teasdale, Montréal

Voilà un cadeau promotionnel auquel nous n’aurions pas pensé!

Envoi de Benoit, Vancouver

Est-ce que, tout comme nous, le destin de ces concombres nés sans graines vous a ému?

Euh… on va prendre la version française svp. Merci.

Envoi de Richard Lévesque, Laval

Compris? Lavez les taches AVANT de les mettre dans la laveuse.

Envoi de Pierre Lafontaine, Mont-Saint-Grégoire

Cela intéressera sûrement les sportifs ayant pris un coup de ballon sur une certaine partie de leur anatomie…

Envoi de Marie-Chantal Côté, Saint-Nicolas

Des verres parfaits pour enjoyer [sic] votre soirée!

Envoi de Yves Beaupré, Laval

Le traducteur n’a sans doute pas décroché son diplôme…

Envoi de Henriette Fortin, Gatineau

Prenez-ça «relaxe», faites à peu près n’importe quoi, et mettez-vous dans tous vos états au moment de faire bouillir!

Envoi de Jean-Charles Moreau (Otterburn Park) et d’André Moreau (Rock Forest)

Pour avoir une écurie bien propre!

Envoi de Jonathan Delisle

Signe que le Québec est souvent très divisé.

Envoi de Caroline Robert, Québec

http://www.protegez-vous.ca

Pédophilie: ces femmes qui pardonnent


Donner son pardon à son conjoint pour avoir été infidèle est une chose, mais de pédophilie me paraît plutôt difficile voir quasi-impossible. Que ces actes soient faits auprès d’enfants étrangers où sur ses propres enfants, laissent de grandes cicatrices. Que ce soit tabou où non, c’est un acte horrible qui semble souvent lié à l’alcool et ou à des drogues. J’ai comme l’impression que celles qui pardonnent à leur conjoint, ce sont les enfants qui en sorte perdant et que les agresseurs ont plus d’aide que leurs victimes. Pour ma part, je pense que j’aurais cessé tout lien avec un conjoint pédophile, car les vraies victimes sont les enfants
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Pédophilie: ces femmes qui pardonnent

 

Trois histoires, trois femmes qui ont un point en commun : elles ont pardonné à... (Photomontage La Presse)

Photomontage La Presse

Michèle Ouimet
La Presse

Trois histoires, trois femmes qui ont un point en commun : elles ont pardonné à leur mari, reconnu coupable d’agressions sexuelles. Dans la foulée de l’affaire Jian Ghomeshi, alors que la tendance est à la dénonciation, elles ont choisi l’absolution. Pourquoi ? Et à quel prix ? La Presse les a rencontrées. Histoires d’agressions, de pleurs et de pardon.

Louise, le pardon envers et contre tous

 

Quand le chum de Louise* lui a avoué qu’il avait agressé sa fille, c’est comme si le ciel venait de lui tomber sur la tête. Non seulement elle n’avait rien vu, mais elle avait jugé sa fille. Elle trouvait qu’elle était du «genre à se promener nue devant [son] chum».

Elle n’a pas cru sa fille quand la DPJ a frappé à sa porte pour lui dire qu’elle avait reçu une plainte pour agression sexuelle. Et elle l’a ignorée quand elle a fui la maison pour se réfugier chez ses grands-parents parce qu’elle avait peur de son beau-père.

«J’avais deux versions, explique Louise, celle de ma fille et celle de mon chum.»

Elle a cru son chum.

***

Marc buvait et fumait du pot. Il commençait à boire du vin à 11h le matin. Il «calait» une bouteille et il fumait du pot à la chaîne, un joint après l’autre.

Quand il a tout avoué, Louise s’est effondrée. Il n’avait pas le choix, il venait d’échouer au test du polygraphe.

«Ça m’a fait tellement mal. C’est venu me chercher là. Quand on dit un coeur brisé…»

Louise se tait, le temps de refouler ses larmes.

«Tu fais quoi avec ça? Comment tu veux que je pardonne? Ma fille d’un bord, mon chum de l’autre. Ça fait 14 ans qu’on est ensemble. On a eu trois enfants. Tu te dis, c’est 14 ans de ma vie qui viennent de partir.»

J’ai rencontré Louise chez elle. L’appartement est petit, encombré. Outre ses trois enfants, deux garçons et une fille âgés de 9 à 11 ans, Louise a six gerboises, un chien et un lézard. Des poches de hockey sont empilées dans un coin, un paquet de cigarettes traîne sur la table. Sur le mur, un grand tableau avec des photos, des instantanés de vie de famille, témoins silencieux des temps heureux, avant les accusations, avant que le ciel ne tombe sur la tête de Louise.

Quand Marc s’est fait arrêter, les voisins l’ont su. Ils ont placardé d’affiches l’immeuble résidentiel où ils vivaient, les autos et les abribus. Sur l’affiche, une photo de Marc avec son adresse et le mot pédophile en grosses lettres. Les voisins ont aussi crevé les pneus de leur voiture, un 24 décembre, la veille de Noël.

Dans l’autobus scolaire, les enfants ont subi les sarcasmes de leurs camarades. Catherine, l’aînée, s’en souvient.

«Ils me disaient que mon père était un pédophile. Je leur criais: « C’est pas vrai! « »

Un de ses fils s’est automutilé. Il voulait mourir.

Marc a été condamné à trois ans de prison. Sa demande de libération a été refusée. La Commission des libérations conditionnelles a noté que

les nombreux délits avaient «perduré pendant plusieurs années et causé des dommages graves» à la victime. La Commission ajoute que Marc ne reconnaît pas ses problèmes sexuels, qu’il n’a fait «aucun travail en profondeur» pour régler son problème de toxicomanie et que ses «remords et regrets ne sont pas sentis».

Louise ne voit plus ses parents ni sa fille qui, aujourd’hui, a 17 ans.

«Ils ont coupé les liens. Mes parents m’ont dit que j’étais une dépendante affective, une pourriture, que Marc m’avait ensorcelée et qu’il me manipulait même en prison.»

Louise et Marc ont été chassés du camping où ils avaient leurs habitudes.

«On s’est fait intimider. Une quinzaine de personnes nous ont entourés. Ils étaient très agressifs, ils voulaient battre Marc. Ils nous criaient: « On n’a pas besoin d’un gars de même sur le terrain!  » On n’est jamais revenus.»

Pourquoi a-t-elle pardonné?

«Marc n’a jamais blâmé ma fille. Il a assumé ses fautes. Il consommait et il était dépressif. C’est le père de mes enfants, un bon père. Je l’aime. Il a dérapé, c’est tout. Je ne voulais pas jeter en l’air 14 ans de ma vie.»

Louise a payé les pots cassés. Et elle continue de les payer. Elle a perdu ses amis, sa mère, sa fille.

«On a tout perdu parce que j’ai pris pour lui. On me disait: « Tu ne devrais pas être avec lui, mais avec ta fille. » On m’a jugée. On m’a traitée de niaiseuse et de sans-dessein.»

Louise persiste et signe, envers et contre tous. Et elle n’a aucun regret.

«C’est ma décision. Acceptez-la ou acceptez-la pas, mais mêlez-vous-en pas!»

* Les noms et certains détails ont été modifiés pour préserver l’anonymat des personnes concernées.

Lucie, le pardon avant les enfants

 

Il est 8h du matin, la sonnette retentit dans la maison. Sur le palier, deux policiers. Pierre ouvre la porte. Il ne comprend pas. Il entend le mot mandat. Les policiers le menottent.

Sa femme Lucie* est abasourdie. Elle leur dit:

«Mais voyons! C’est une erreur!»

«Je suis tombée des nues. J’ai appelé au bureau pour leur dire que je ne rentrais pas. D’autres policiers sont entrés dans la maison. Ils ont fouillé partout. Ils sont partis avec l’ordinateur.»

Lucie se retrouve seule dans le silence de sa maison. Elle n’a aucune nouvelle de son mari, elle ignore où il se trouve. Pour tuer le temps et chasser l’angoisse, elle fait du ménage.

«J’ai passé la balayeuse partout.»

Pierre l’appelle en fin de journée. Elle ne se souvient pas de l’heure, mais il faisait noir. Elle va le chercher au poste de police.

Le retour à la maison se fait en silence.

«On a parlé ici, dans la cuisine. J’étais sur les nerfs, lui aussi, j’étais fâchée, ébranlée. Qu’est-ce qui va arriver à notre couple?»

***

Lucie et Pierre se sont rencontrés à l’âge de 20 ans. Mariés depuis plus de 30 ans, deux enfants, deux filles, un bonheur tranquille tricoté jour après jour. Puis, le coup de tonnerre qui a tout fait chavirer. Pierre est accusé d’agressions sexuelles sur deux mineures. Il travaille pour une équipe sportive de haut niveau. Sa fille, athlète, fait partie de la même équipe que les victimes.

Pierre buvait. Beaucoup.

«Je prenais deux bouteilles de vin par jour. J’essayais de dealer avec ce qui se passait. J’étais mal, mais c’est elle [la victime] qui poussait l’affaire.»

L’histoire sort dans les médias. La famille est bouleversée.

«Quand ça passe dans les journaux, c’est terrible, dit Lucie. Tout le monde le sait, les voisins, les collègues, la famille.»

Pierre plaide coupable. Il est condamné à un an de prison.

Assise dans sa cuisine, Lucie raconte les détails de cette histoire qui a chamboulé sa vie. Elle a souvent les yeux dans l’eau, même si les événements se sont déroulés à la fin des années 2000. Elle s’accroche à sa tasse de café comme à une bouée de sauvetage. Son mari l’interrompt souvent en lui disant: «Juste un instant, Lucie!»

Elle se tait et laisse son mari rectifier ce qu’elle vient de dire.

Cette affaire a déchiré la famille.

«Mes deux filles m’ont dit: « Tu demandes le divorce, sinon on coupe les liens. »

J’ai refusé. J’étais mariée pour le meilleur et pour le pire. Je leur ai dit:

« Je vais me retrouver seule, pis c’est pas avec vous que je vais vivre! »

Je n’étais pas prête à balancer 30 ans de mariage. Mes filles venaient gérer ma vie. Je leur ai dit

« Non! » Elles sont tombées des nues, elles étaient insultées. Elles ne s’attendaient pas à cette réponse. Je leur ai lancé: « Prenez la porte! » Une de mes filles m’a crié: « T’es une ostie de folle! » »

«Je n’avais plus de mari, plus d’enfants. Ça n’avait pas d’allure. Tes enfants qui te revirent de bord! C’est ça que j’ai trouvé le plus dur. Ça ne se pouvait pas.»

Ses filles sont entrées dans la maison pendant son absence pour prendre des albums de photos. Lucie a fait changer les serrures.

Son mari était en prison et ses filles l’avaient rejetée. Lucie était perdue.

«J’ai appelé Relais famille [organisme communautaire qui aide les familles des détenus]. J’ai pleuré pendant 10 minutes. Au bout du fil, on m’a dit: « Vous avez de la peine. » Je me suis remise à pleurer pendant 10 autres minutes!»

Pendant que Pierre était en prison, ils s’envoyaient des lettres d’amour.

«On se parlait profondément, explique Lucie. Tout ça nous a rapprochés. Je l’aime.»

«Je ne pensais pas que tu étais aussi forte», ajoute Pierre.

Lucie recevait parfois des lettres d’une de ses filles, des lettres «très dures, très crues».

«Elle avait une telle rage au coeur», dit Lucie.

Cinq ans après le tsunami qui a broyé leur vie, l’une des filles leur a tendu la main. Pierre était sorti de prison, la poussière était retombée. Lucie et Pierre étaient grands-parents depuis peu. Les liens se sont retissés, mais la trame reste fragile.

* Les noms et certains détails ont été modifiés pour préserver l’anonymat des personnes concernées.

Nicole, le cheminement vers le pardon

 

Ce sont les aveux de sa fille qui ont tout déclenché.

«Elle m’a dit: « Je me sens comme la maîtresse de ton mari. Je commence à être tannée! » J’étais sous le choc. Ça m’a gelée en dedans. Mon monde a chaviré.»

Nicole* a confronté son mari.

«Louis a tout avoué sur-le-champ. Il a craqué et il a pleuré. Je lui ai demandé de quitter la maison. J’en ai parlé à ma famille et j’ai alerté la police.»

Les attouchements ont commencé quand Amélie avait 10 ans. Nicole et Louis n’ont pas eu d’enfants ensemble. Louis en avait déjà deux, Nicole, aussi. Deux filles.

Louis broyait du noir. Il travaillait trop, il ne voyait presque pas ses enfants et il consommait de la coke. Il vivait dans un brouillard qui l’anesthésiait.

À l’heure du coucher, il bordait sa belle-fille. De caresses en bisous, les mains de Louis s’égaraient.

«Quand je sortais de la chambre, je me disais: « Tabarnac! Ostie! C’est la dernière fois ».

Mais si je faisais une ligne de coke, je résistais pas. J’ai tellement essayé d’arrêter!»

Nicole, elle, ne se doutait de rien.

«Quand j’ai rencontré Nicole, elle savait pas que j’étais défait en dedans. Moi aussi, je le savais pas. La déprime, la détresse. J’étais down, je filais pas, je me cherchais.»

Amélie a retiré sa plainte lorsqu’elle a su que Louis risquait la prison.

J’ai rencontré Nicole et Louis dans un café. Ils sont venus ensemble raconter leur histoire. Quand Nicole parle, il l’écoute sans l’interrompre, les yeux fixés sur son déjeuner. Quand il prend la parole, c’est pour faire son mea-culpa et étaler sa faute.

***

Louis a consulté, Nicole aussi. Ils se voyaient de temps en temps, puis les rencontres se sont multipliées.

«J’étais encore amoureuse de lui. L’homme que j’aimais existait toujours. Je le voyais cheminer.»

Quatre ans après les attouchements, Louis et Nicole ont recommencé à vivre ensemble, même si la petite soeur d’Amélie était dans le décor.

«On a établi des règles. Les portes des chambres ne devaient jamais être fermées. Je lui faisais confiance», précise Nicole.

Amélie a quitté la maison à 17 ans. Elle a déposé une plainte à la police cinq ans après les agressions, car elle croyait que sa soeur de 10 ans était en danger. La DPJ a débarqué, la police aussi. Louis a été arrêté. Il a plaidé coupable. Il a été condamné à deux ans moins un jour de prison.

Le choc, un deuxième choc.

Son expérience en prison a été traumatisante.

«Quand les détenus voient une tête grise en protection, ils comprennent que ce n’est pas pour un délit économique. Les délinquants sexuels sont isolés.»

Il s’est fait tabasser.

 «Ils se sont ramassés 25 ou 30 autour de moi. J’ai mangé une méchante volée. Des coups de poing, des coups de pied. Ils hurlaient: « On va le passer, le vieux câlisse de pédo! » J’ai entendu un gardien crier dans son micro: «Rentrez dans vos cellules!» J’étais à moitié mort. J’ai eu un choc post-traumatique.»

Nicole et Louis se regardent, complices.

Pendant que son mari était en prison, Nicole devait affronter la tempête.

Sa fille l’a reniée, sa famille aussi. Seuls ses parents l’ont soutenue.

«Ma fille ne veut plus rien savoir de moi. Mais c’est ma fille, je vais toujours l’aimer.»

«J’ai choisi Louis parce qu’il s’est rebâti. Il a reconnu ses erreurs et il a refait sa vie. Ça vaut son pesant d’or.»

«Je suis plus ostracisée que Louis. J’ai perdu mes amis, ils m’ont jugée. Le vide s’est fait autour de moi. Lui, on le traite comme un malade. Il est étiqueté, il a purgé sa peine. Moi, je suis celle qui a été incapable de protéger ses enfants et qui est revenue avec l’agresseur de sa fille. C’est l’ultime tabou. Je suis une victime collatérale, une victime dont on ne parle jamais.»

«Moi aussi, je suis en prison, mais pas entre quatre murs.»

Et contrairement à Louis, sa condamnation n’a pas de fin.

* Les noms et certains détails ont été modifiés pour préserver l’anonymat des personnes concernées.

Un tabou puissant

 

Ce sont surtout des femmes qui accompagnent un proche qui a commis un acte criminel.

«Les hommes ont plutôt tendance à rejeter le délinquant, explique la coordonnatrice de Relais famille, Claudie Bourget*. Ils sont moins ouverts à l’accompagnement.»

Relais famille est le seul organisme du Québec qui s’occupe des proches qui sont seuls, isolés, sans personne pour les soutenir ou les conseiller. La plupart du temps, les crimes sont d’ordre sexuel: viol, séquestration, agressions, attouchements, voyeurisme.

«Dans les journaux, on traite ces hommes comme des monstres. Les proches vivent beaucoup de culpabilité et d’isolement», précise Claudie Bourget.

Les femmes qui décident de rester avec leur mari accusé d’agressions sexuelles sont jugées, ostracisées. Le tabou est puissant. Elles paient pour la faute de leur mari. Elles deviennent des victimes collatérales.

«Elles sont prisonnières du tabou social», précise Claudie Bourget.

Relais famille est un organisme communautaire qui se démène avec un budget minimaliste de 40 000$ par année. La coordonnatrice est la seule salariée. Les autres sont bénévoles.

* Claudie Bourget vient de quitter Relais Famille. Patricia Moniz l’a remplacée.

Les agressions en chiffres

 

1 femme sur 3 a été victime d’agression sexuelle.

1 homme sur 6 sera victime d’agression sexuelle au cours de sa vie.

Les deux tiers des victimes ont moins de 18 ans.

1 femme sur 7 est agressée sexuellement par son conjoint.

90% des agressions ne sont pas déclarées à la police.

8 victimes sur 10 connaissent leur agresseur.

82% des victimes sont des femmes.

Source: ministère de la Santé et des Services sociaux

http://www.lapresse.ca/

Novembre, le mois des extrêmes


La météo est un des sujets les plus discutés, c’est d’ailleurs une entrée pour amorcer une discussion entre amis ou étrangers. Je pense qu’en hiver, c’est encore plus vrai pour mieux se préparer à toutes éventualités. Cependant, cette année encore, cette fin d’automne est assez singulière
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Novembre, le mois des extrêmes

 

Coureur Plaines Abraham, Photo meteo bilan du mois de novembre,

Photo Pascal Huot

Les habitants de Québec se sont acclimatés à l’habituel retour de l’hiver durant le mois de novembre.

Valérie Bidégaré

 

La première semaine de décembre connaîtra une météo en dents de scie

 

Tempête de neige, froid, vents violents et record de température: le mois de novembre n’aura pas été de tout repos avec ses «extrêmes».

Les flocons de neige ont montré le bout du nez hâtivement au Québec, mais avec une ferveur plus intense en Gaspésie, en Estrie et à Buffalo, laissant des accumulations de 10, 50 et même près de 200 cm selon les endroits.

«Une intense bourrasque de neige d’effet de lac est demeurée stationnaire pendant plus de 24 heures au-dessus de la ville de Buffalo le 18 novem­bre. Des bourrasques se sont aussi développées en Estrie, mais moins importantes. […] Au Québec, on le sait, il fait froid et il neige, mais on l’oublie chaque année!», a lancé le météorologue d’Environnement Canada, Denis Thibodeau.

Record de « chaleur »

Un premier épisode de pluie verglaçante a privé d’électricité près de 26 000 clients d’Hydro-Québec au Saguenay les 11 et 12 novembre dernier, alors qu’une vague de froid y a emboîté le pas. Un «dôme d’air» a plongé le Québec de 2 °C à 10 °C sous les normales de saison.Sans minimiser ces phénomènes météorologi­ques, M. Thibodeau soutient que le mois de novembre aura été «relativement beau», alors qu’un record de température a été fracassé à Québec le 24 novembre.

«Il a fait 13 °C. Le dernier record remontait à 1982 avec 8 °C. C’est un système en provenance du sud des États-Unis qui a apporté de l’air chaud. Sinon, il n’y a pas eu d’extrêmes de chaud et de froid. […] Novembre n’est pas un mois exceptionnel. On n’a pas eu plus de précipitations. On est à 74,4 mm et la normale est de 102,5 mm», a-t-il souligné, ajoutant que la première semaine de décembre sera en dents de scie.«On va atteindre -17 °C dans la nuit de lundi à mardi. Ça va remonter à 1 °C mercredi et, si rien ne change, on pourrait recevoir une dizaine de centimètres d’ici jeudi. Ça va redescendre près des normales de -1 °C à -7 °C et se stabiliser.»

http://www.journaldequebec.com

Alaska: les vestiges d’un site inuit menacés par la montée des eaux


Avec le réchauffement climatique, des objets de peuples anciens ont été découvert, dans la glace en dégel. Mais la température changeante affecte le travail des archéologues pour sauver ces trésors
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Alaska: les vestiges d’un site inuit menacés par la montée des eaux

 

Kieran Dodds, avec l'aimable autorisation du village de Quinhagak, Alaska, et de l'université d'Aberdeen, Ecosse

Kieran Dodds, avec l’aimable autorisation du village de Quinhagak, Alaska, et de l’université d’Aberdeen, Ecosse

Enfouis sous les glaces alaskiennes, les vestiges d’un ancien village inuit menacent d’être entrainés vers le large de la mer de Béring en raison des effets du réchauffement climatique. Sur place, les archéologues se démènent pour récupérer ce qui peut l’être.

Situé à 650 km à l’ouest d’Anchorage, ce site inuit était occupé par des Yu’pits entre 1300 et 1650. Des fouilles d’urgences, entreprises dès 2009, ont déjà permis de récupérer environ 20 000 objets jadis emprisonnés dans le pergélisol. Les exemples montrés ci-dessus incluent un masque cérémoniel grandeur nature en bois, des poupées sculptées dans du bois flotté, des pointes de harpon en ramure de caribou, des pointes de flèche en ardoise et deux bagues entrelacées en ivoire de morse. Le chef archéologique Rick Knecht estime que le déblayage nécessitera encore cinq ans de travail, le risque étant qu’une tempête hivernale emporte ce qui reste.  

Par A. R. Williams

http://www.nationalgeographic.fr

L’écran d’ordinateur abîme-t-il les yeux ?


Nous sommes des millions a utilisé des ordinateurs autant pour le travail que pour le plaisir. Mais à force d’avoir les yeux rivés devant un écran, on fini par avoir une fatigue visuelle. Il est possible de diminuer les effets en prenant quelques précautions
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L’écran d’ordinateur abîme-t-il les yeux ?

 

    Nous sommes aujourd’hui des milliers à travailler sur ordinateur ou à surfer sur le net à la maison. Tout ce temps passé a des effets sur nos yeux et génère notamment un trouble : la fatigue visuelle.

    Picotements, yeux rouges et fatigués, yeux secs, éblouissements, vision trouble, sécheresse oculaire, maux de tête… la fatigue visuelle peut devenir un vrai handicap.

    Comment faire pour travailler ou surfer sur son ordinateur tout en préservant ses yeux ?

    Entre 30 et 40% des utilisateurs d’écran se plaignent de fatigue visuelle : picotements des yeux, oeil sec ou rouge, vision trouble, maux de tête……

    Que signifie cette fatigue visuelle ?

    Il s’agit d’un phénomène d’accommodation.

    Pour voir net, nos yeux doivent accommoder en permanence au moyen de muscles. Or ces derniers sont particulièrement sollicités sur les écrans d’ordinateur.

    En effet, notre regard balaie plus ou moins vite certaines zones de l’écran, différents plans, lesquels sont également plus ou moins bien éclairés.

    Autre caractéristique de la lecture sur écran : la fréquence du clignement de nos yeux est diminuée.

    Ce phénomène entraîne une sécheresse de l’œil et un inconfort visuel. Toutefois, l’environnement ambiant contribue également à la sécheresse oculaire : sécheresse de l’air, tabac, climatisation et ventilateurs.

    Quand se manifeste la fatigue visuelle ?

    Il suffit de passer quatre heures devant un écran pour que les premiers symptômes de fatigue visuelle se manifestent.

    Au-delà, les symptômes s’accumulent. Ainsi, plus la semaine de travail avance, plus l’accommodation est difficile et plus la distance pour voir net s’agrandit.

    En revanche, la pause durant le week-end permet à l’œil de récupérer.

    Comme le souligne l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (Asnav), les heures passées devant un écran, si elles entraînent à la longue une fatigue visuelle, ne génèrent pas de troubles visuels. En revanche, elles constituent un excellent révélateur de défauts jusque-là passés inaperçus.

    Les conseils pratiques pour limiter votre fatigue visuelle

  • Placer l’écran à une distance de 50 à 70 cm des yeux, selon la taille des caractères.

    Pour apprécier la distance, vérifier que votre écran est placé à une longueur de bras de votre corps.

  • Installer votre écran sur un bureau assez bas de telle sorte que le haut de l’écran soit situé légèrement en-dessous du niveau des yeux.

    La hauteur de vos yeux doit par exemple correspondre à la hauteur du bord supérieur de l’écran.

  • La lumière en provenance des fenêtres ne doit pas se refléter sur l’écran.

  • Privilégier l’éclairage latéral (de côté), en évitant toute source lumineuse dans le champ visuel face à l’écran. L’idéal est donc l’écran perpendiculaire à la fenêtre (et à une distance d’1,5 m) ou à toute autre source lumineuse.

  • Régler l’intensité et le contraste de l’écran en fonction de la lumière ambiante.

  • Privilégier un affichage sur fond clair et se limiter à 2 ou 3 couleurs en plus de celle du fond (les caractères bleus sont les moins bien perçus en vision fixe).

  • Humidifier l’atmosphère pour éviter la sécheresse oculaire.

    Clignez souvent des yeux pour les humidifier.

  • Regarder plusieurs fois par heure des objets éloignés.

  • Faites des pauses régulièrement en changeant d’activité : 5 minutes toutes les heures ou 15 minutes toutes les deux heures.

  • Les porteurs de lunettes ou de lentilles doivent vérifier régulièrement leur correction.

Enfin, attention aux troubles musculosquelettiques (TMS) : devant un écran, pensez à adopter la bonne posture !

Par Isabelle Eustache

Sources : Dossier de presse de l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (ASNAV), septembre 2005 – http://asnav.org/bien-dans-ma-vue/la-fatigue-visuelle-la-vue-au-travail/http://www.essilor.fr/soins-yeux/fatigue-oculaire.htm?id=171. INRS, http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/bureau/travail-ecran/travail-ecran-sante.html, http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/bureau/travail-ecran/prevention-ecran.html. Inserm, guide pratique du travail sur écran, http://www.uvsq.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1262860922794&ID_FICHE=45795.

http://www.e-sante.fr

Les effets ravageurs du manque de sommeil expliqués dans cette infographie !


Dormir, quel beau verbe, surtout quand des gens ont de la difficulté à s’endormir et que le réveil vient toujours trop vite ou qu’ils n’arrivent pas à atteindre au moins 6 heures de sommeil. Dormir moins signifie aussi problème de santé à l’horizon
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Les effets ravageurs du manque de sommeil expliqués dans cette infographie !

 

 

Sur le long terme, le manque de sommeil est dangereux. Qu’il soit volontaire ou pas, un nombre d’heures de sommeil insuffisant par nuit a des effets néfastes sur le corps humain. L’an dernier, une étude a révélé que lorsqu’on dort seulement six heures par nuit pendant une semaine, ça nuit à 700 de vos gènes.

Voici une infographie ainsi que des explications sur les effets ravageurs du manque de sommeil sur votre organisme, et ce, même après une seule nuit :

Après une seule nuit :

– Vous mangez plus et plus gras.

Des études ont démontré un lien entre un manque de sommeil à court terme et une tendance à manger de plus grosses portions avec une préférence marquée pour les aliments riches en calories et en glucides, donc les aliments gras.

– Vous avez plus de risques d’accidents de la route.

Six heures ou moins de sommeil par nuit multiplient par trois le risque d’un accident de la route. De plus, même une seule nuit de mauvais sommeil nuit à votre coordination oeil-volant.

– Votre apparence n’est pas au mieux, pas plus que votre sociabilité.

Une étude a démontré que les personnes qui manquaient de sommeil étaient moins attirantes et se disaient plus tristes. Une autre étude a prouvé que les gens qui se disent épuisés sont plus difficiles d’approche.

– Vous êtes plus susceptible d’attraper un rhume.

Le repos est la base d’un système immunitaire en bonne santé. Une étude a démontré que le fait de dormir moins de sept heures par nuit pouvait amener à un risque de rhume trois fois plus élevé.

– Vous perdez de la masse cérébrale.

Une récente étude menée sur 15 sujets masculins a montré qu’après une seule nuit sans le sommeil nécessaire, on pouvait détecter des signes de perte de masse cérébrale. Un constat possible grâce à la mesure dans les niveaux sanguins de deux molécules qui augmentent habituellement après une lésion cérébrale.

– Vous devenez plus émotif.

Dans une étude de 2007, des chercheurs ont utilisé l’IRM pour démontrer qu’à la suite d’une perte de sommeil, les centres émotifs du cerveau étaient 60% plus réactifs.

– Votre concentration est compliquée, vous pouvez avoir des problèmes de mémoire.

L’épuisement vous fait perdre votre capacité à se focaliser et peut provoquer des pertes de mémoire, ce qui pourrait expliquer pourquoi nous égarons souvent nos objets personnels après une mauvaise nuit de sommeil.

Après un certain temps :

– Vos risques d’AVC sont multipliés par 4.

Les résultats de plusieurs recherches indiquent que moins de six heures de sommeil par nuit pour des personnes d’âge moyen et d’âge mûr aggravent considérablement les risques d’un AVC.

– Vos risques d’obésité augmentent.

Dormir moins de six heures par nuit génère des changements dans les hormones qui contrôlent l’appétit. Une autre étude a quant à elle démontré que les gens qui manquaient de sommeil pendant cinq nuits consécutives avaient pris environ un kilo, probablement à cause de leur grignotage nocturne.

– Vos risques pour certains cancers peuvent augmenter.

Les chercheurs ont trouvé une corrélation entre l’apnée du sommeil et le risque de contracter un cancer de tout type. De plus, une étude a établi un lien possible entre le manque de sommeil et les cancers du sein agressifs.

– Votre risque de faire du diabète augmente.

Une étude de 2013 a démontré que trop peu de sommeil était lié à tout un éventail de maladies chroniques, incluant le diabète de Type 2.

– Votre risque de maladie cardiaque augmente.

Le manque de sommeil chronique a été associé à l’hypertension artérielle, à l’athérosclérose (des artères bloquées par le cholestérol), aux insuffisances cardiaques et aux infarctus.

– Votre nombre de spermatozoïdes est réduit.

Une étude portant sur 953 jeunes hommes du Danemark a démontré que ceux qui présentaient des troubles du sommeil avaient une concentration de spermatozoïdes inférieure de 29%.

– Votre risque de décès augmente.

Une étude portant sur 1741 personnes pendant sur 10 ans a démontré que ceux qui dormaient moins de six heures par nuit présentaient un taux de mortalité significativement plus élevé.


Bref, vous avez assez lu pour aujourd’hui. Allez, au lit !

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La métamorphose d’une chienne maltraitée et abandonnée de tous


Une chienne qui en plus de sa maigreur et des brûlures chimiques, avait une balle dans le dos et un chiot contre elle. Comment peut-on faire cela à un animal ? Mais heureusement, elle à pu retrouver une vie normale
Nuage

 

La métamorphose d’une chienne maltraitée et abandonnée de tous

 

Par Sophie Le Roux Crédits photo : Youtube – Kelly Williams

Couverte de brûlures chimiques, décharnée, une balle de fusil à plomb logée dans le dos… Pumpkin était dans un état pitoyable lorsqu’elle a été trouvée errante dans les rues de Houston, au Texas, un minuscule chiot blotti contre elle.

Non seulement cette pauvre chienne a été victime de terrifiants abus, mais certains ont trouvé son affligeant spectacle très amusant. Un internaute a en effet pris la chienne en photo pour la publier sur le web avec cette légende : « Lol… seulement dans le Third Ward (un quartier de Houston, ndlr) et je vois un chien brûlé ».

Cette personne n’en avait certainement pas l’intention, mais elle a contribué à sauver la vie de l’animal dont elle se moquait.

La photo a en effet été partagée sur les réseaux sociaux et a bien vite alerté des amoureux des animaux qui ont contacté des associations de protection animale. Fin octobre, quelques jours avant Halloween, la chienne était prise en charge par l’organisme Corridor Rescue et recevait le nom de Pumpkin (citrouille en français). Son chiot n’a malheureusement pas pu être sauvé.

Mais Pumpkin, elle, a reçu tous les soins dont elle avait besoin et s’est remise sur pattes incroyablement vite. Soignée, nourrie, toilettée, choyée, la voilà désormais qui batifole avec les autres chiens de la famille d’accueil qui s’occupe d’elle. Une famille d’accueil devenue sa famille pour la vie ! Kelly Williams a en effet très vite réalisé qu’elle ne pourrait pas se séparer de cette adorable chienne.

Une histoire très émouvante et une magnifique métamorphose à découvrir en images :

http://wamiz.com