Patient bizarre : sa jumelle grandissait dans son abdomen depuis 17 ans



    1 personne sur 500 000 milles peuvent présenter une masse ayant des particularités humaine, comme des os, cheveux, membres etc .. Cela est appelé foetus in foetu. Généralement, ce genre de masse est détecté et retirer très tôt. Cependant, en Inde, une jeune fille de 17 ans avait cette masse qui grandissait en elle, il semble que ce soit une première dans les annales médicales.
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    Patient bizarre : sa jumelle grandissait dans son abdomen depuis 17 ans

    La grosseur observée au scanner où se distinguent des zones de différentes densité et une forme ressemblant à une vertèbre. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    La grosseur observée au scanner où se distinguent des zones de différentes densité et une forme ressemblant à une vertèbre. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    C’est un cas unique dans les annales de médecine : une jeune Indienne de 17 ans vivait depuis sa naissance avec un fœtus logé dans son abdomen, doté d’un véritable squelette, de dents et de cheveux.

    Lorsqu’une jeune femme de 17 ans se rend à l’hôpital de Patna, la capitale de l’État du Bihar dans le nord-est de l’Inde, les médecins sont loin de se douter de ce qu’ils vont découvrir. Cela fait cinq ans que la patiente présente une grosseur abdominale dont la taille s’est progressivement accrue. Elle se plaint également de maux de ventre et explique avoir la sensation d’un « estomac rempli ». Les médecins s’en tiennent d’abord à une palpation du ventre : la bosse est dure, irrégulière, et ne bouge pas au rythme de la respiration.

    Suspectant une tumeur, ils procèdent à un scanner abdominal et découvrent alors une masse logée entre la région épigastrique et le pelvis. Plus étonnant encore, le scanner montre des zones de densité différentes, ainsi qu’un véritable squelette calcifié et des tissus mous. Une fois la masse retirée, les médecins procèdent à un examen histologique et découvrent alors que la tumeur est en réalité un véritable fœtus de 36 cm de long, doté de cheveux, de dents, d’os et de « structures ressemblant à des membres », détaillent-ils dans un rapport publié dans la revue BMJ. Bien que dépourvu de système nerveux, le fœtus semblait avoir atteint un stade de développement avancé.


    « Fœtus in fœtu » : moins de 100 cas recensés dans la littérature médicale

    Cette anomalie extrêmement rare, connue sous le nom de « fœtus in fœtu » ou « fetus in fetu » (FIF), toucherait une personne sur 500.000. Mais c’est la première fois qu’elle est observée chez une femme adulte, et c’est le plus gros fœtus jamais retrouvé à l’intérieur du corps d’une femme. En 2015, une fillette chinoise était ainsi née avec deux fœtus jumeaux de 3,7 et 3,5 cm dans le ventre. Le cas exceptionnel d’un bébé avec 11 fœtus logés dans son abdomen a également été rapporté en 2008. Sept autres cas ont été recensés chez des adultes, mais tous chez des hommes.

    Un « parasite » à l’intérieur du corps

    Deux théories s’affrontent pour explique ces malformations. La première est qu’un des fœtus « absorbe » l’autre dans les premiers stades du développement utérin, le second fœtus devenant ainsi une sorte de « parasite » pompant les ressources et partageant le système sanguin du premier. Généralement dépourvu de système cérébral et de plusieurs organes vitaux, le fœtus parasite ne survit pas à l’accouchement. Une autre théorie suggère que le FIF est en réalité une forme de tumeur appelée tératome qui présente des cellules différenciées avec des tissus de différentes nature.

    Le fœtus retiré présente des cheveux, des os et quelques bouts de membre préformés. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    Le fœtus retiré présente des cheveux, des os et quelques bouts de membre préformés. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    Tumeur ou véritable fœtus ? Un diagnostic pas très clair à établir

    Mais d’après une autre étude publiée en 2015, le tératome ne peut pas être vraiment considéré comme un FIF, étant donné que ce dernier peut se développer indépendamment et possède une capacité maligne. De plus, les véritables fœtus sont généralement dotés d’une colonne vertébrale que l’on ne trouve pas dans les tératomes.

    Il n’est donc pas très sûr que tous les cas recensés soient réellement des FIF, et les chercheurs pensent d’ailleurs que les autres cas adultes s’apparentent plus à un tératome. Dans 80 % des cas, le fœtus se développe dans la cavité abdominale, mais d’autres localisations ont été observées dans le thorax, le scrotum, le dos ou même dans le crâne. La plupart du temps, le FIF est heureusement détecté avant la naissance et retiré in utero ou quelques jours après l’accouchement.

    Quelque 24 mois après son opération, la jeune Indienne se porte à merveille. Elle a d’ailleurs tenu à remercier les médecins, affirmant être soulagée de ne plus avoir cette grosseur au ventre et que ses parents sont aussi « très contents ».

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les médecins ont retrouvé un fœtus de 36 cm logé dans l’abdomen d’une jeune indienne de 17 ans.

  • C’est la première fois que l’on observe un cas de « fœtus in fœtu » (FIF) chez une femme adulte et d’une telle grosseur.

  • Cette malformation provient soit du développement d’un embryon à l’intérieur d’un autre durant la grossesse, soit d’une forme spéciale de tumeur appelée tératome.

    https://www.futura-sciences.com/

A Nîmes, des archéologues ont découvert des dizaines de tombes romaines de bébés


Au 1 et 2 e siècle après JC, on enterrait des bébés et des foetus. La mortalité infantile était élevée à cette époque, malgré tout ces bébés étaient enterrées avec soin. Il y avait aussi des tombes de chiens et d’adultes dont une femme particulière qui probablement était morte lors de son passage dans cette nécropole.
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A Nîmes, des archéologues ont découvert des dizaines de tombes romaines de bébés


Une sépulture infantile découverte à Nîmes. – Inrap.

Par Léia Santacroce

Au pied du rempart romain de Nîmes, l’Institut national de recherches archéologiques préventives a annoncé ce mercredi avoir mis au jour des dizaines de sépultures de jeunes enfants et de fœtus.

Que d’os, que d’os ! Après six ans de recherches sur le rempart romain de Nîmes et ses abords, Richard Pellé, archéologue à l’Inrap (l’Institut national de recherches archéologiques préventives), et son équipe, ont encore fait un monceau de trouvailles lors de leur sixième et dernière campagne de fouille programmée, qui devait s’achever ce jeudi.

Dans une petite nécropole des 1er et 2e siècle après J.-C. située près de la tour inférieure (accolée à la route de Sauve sur la colline Montaury), l’Inrap a révélé avoir mis au jour plus de soixante tombes. Grâce au concours scientifique de l’archéo-anthropologue Gaëlle Granier (rattachée au laboratoire ADES, UMR 7268, CNRS), il a pu être établi que si cette zone funéraire a été initialement consacrée à l’enfouissement d’adultes, elle a ensuite laissé place à des sépultures de très jeunes enfants (foetus et bébés agés jusqu’à 6 mois), dont certaines dans des amphores, peut-on lire dans un communiqué.

« A une époque où la mortalité infantile était très élevée, on a pu observer que les parents accordaient un grand soin aux tombes de leurs enfants même si leur progéniture n’avait aucun statut juridique, aucune existence avant l’âge de trois ans dans la société romaine », a indiqué le directeur de la campagne de fouilles, Richard Pellé, à France 3 Occitanie.

Une mystérieuse femme aux bijoux

Quatre tombes de chiens et sept tombes d’adultes ont également été trouvées sur le même site, rapporte l’AFP.

Parmi elles, une fosse contenant les ossements d’une femme, ayant « une position très particulière et rare : la main appuyée sur la joue, les jambes sur le côté, elle portait une parure, notamment deux bagues et un bracelet et des chaussures », relève l’archéologue, qui formule l’hypothèse que cette dame enterrée dans une zone publique était probablement de passage dans la cité antique de Nîmes.

Une défunte non-identifiée, qui était probablement de passage à Nîmes il y a 2000 ans. – Inrap.

Dès ce vendredi, la zone sera recouverte, dixit France Bleu Provence. Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, a déclaré à l’AFP qu’il « réfléchissait » avec l’équipe municipale aux aménagements possibles du site.

L’archéologue Richard Pellé a souligné pour sa part le côté « exceptionnel et magnifique du rempart romain nîmois ». « C’est l’un des plus grands du monde méditerranéen, il faut qu’il soit conservé et mis en valeur, y compris par les propriétaires privés qui en ont un bout sur leur terrain. »

https://www.geo.fr/

Il y a plus de 1000 ans, cette femme a accouché dans sa tombe


Quelle horreur ! Heureusement que la médecine obstétrique à évoluer depuis le Moyen-âge. Cette femme souffrait probablement d’éclampsie. Elle a donc subit un traitement, la trépanation et elle survécue au moins 1 semaine avant de mourir. Dans sa tombe, elle aurait accouché dû au gaz de la décomposition de son corps.
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Il y a plus de 1000 ans, cette femme a accouché dans sa tombe

 

image de l'article principal

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une ancienne tombe médiévale retrouvée près de Bologne, en Italie, contenait une femme enceinte blessée à la tête avec un fœtus entre ses jambes. Grâce au positionnement des os, les chercheurs ont conclu qu’il s’agissait d’une « naissance de cercueil », quand un bébé est expulsé de force du corps de sa mère après sa mort.

La tombe, datant du VIIe-VIIIe siècle après J.-C., était retrouvée en 2010 à Imola, au nord de l’Italie. C’est parce que le squelette adulte avait été retrouvé face visible et intact que les archéologues ont déterminé qu’il s’agissait d’une sépulture. Le fœtus entre ses jambes et la blessure à la tête, cependant, ont demandé une enquête approfondie, récemment publiée dans la revue World Neurosurgery par des chercheurs des universités de Ferrare et de Bologne.

En se basant sur la longueur de l’os du fémur, les chercheurs ont tout d’abord déterminé que le fœtus était à environ 38 semaines de gestation. La tête et le haut du corps du bébé se trouvaient sous la cavité pelvienne, alors que les os de la jambe étaient toujours à l’intérieur. Cela signifie qu’il commençait à se préparer à la naissance. Bien que rare dans la littérature médico-légale contemporaine – et encore plus dans le dossier bioarchéologique – il pourrait s’agir ici d’un cas d’expulsion fœtale post-mortem, ou naissance de cercueil. La bioarchéologue Siân Halcrow, de l’Université d’Otago (Nouvelle-Zélande), explique que dans le cas de la mort d’une femme enceinte, le gaz produit lors de la décomposition normale du corps s’accumule parfois au point que le fœtus est expulsé de force.

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Crédits : Pasini et al. / World Neurosurgery

Cet exemple de naissance est intéressant d’un point de vue archéologique, mais l’état de santé de la mère le rend tout à fait unique : elle avait une petite marque sur son front et un trou circulaire de 5 mm juste à côté. Ce pourrait être, selon les chercheurs, les signes d’une trépanation, une ancienne forme de chirurgie du crâne. Non seulement la femme enceinte a été trépanée, mais elle a aussi vécu au moins une semaine après la chirurgie primitive. Dans l’article, les chercheurs italiens proposent une corrélation entre la chirurgie de la mère et sa grossesse : l’éclampsie.

« Parce que la trépanation était autrefois utilisée dans le traitement de l’hypertension pour réduire la pression artérielle dans le crâne, écrivent-ils, nous avons émis l’hypothèse que cette lésion pourrait être associée au traitement d’un trouble de grossesse hypertensive ».

L’éclampsie est l’apparition de crises chez une femme enceinte souffrant d’hypertension artérielle liée à la grossesse. Et particulièrement il y a quelques siècles, cette affection était probablement une cause fréquente de décès maternel. Une femme enceinte qui souffre de fièvres, de convulsions et de maux de tête au début du Moyen Âge pourrait très bien avoir été trépanée.

« Compte tenu des caractéristiques de la plaie et de la grossesse tardive, notre hypothèse est que la femme enceinte a subi une éclampsie, et qu’elle a ensuite été traitée avec une trépanation frontale pour soulager la pression intracrânienne », notent les chercheurs.

Si les conclusions des chercheurs sont correctes, l’état de la mère ne s’est malheureusement pas amélioré, et elle a été enterrée toujours enceinte dans une tombe bordée de pierres. Son corps se décomposant, son fœtus décédé a ensuite été partiellement expulsé.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science


Boire du café à de bons et mauvais côtés, il faut quand même être raisonnable sur la quantité ingurgité (sans oublier que la caféine est présente dans certaines boissons et aliments). Même si on dit que cela peut aider à diminuer le cancer de la peau, si on ne se protège pas du soleil, café ou pas, les risques sont grands
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Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science

JASON REED / REUTERS

Ouf, le café ne serait pas cancérogène, nous pouvons reprendre notre routine matinale.

D’après une étude de l’Organisation mondiale de la santé, en boire ne favoriserait pas le développement de tumeurs malignes, c’est la température de la boisson qui est en cause. Une boisson chaude, café ou autre, consommée à 65°C ou plus serait « probablement cancérogène ».

Alors, est-ce bien raisonnable de boire du café à température ambiante? À en croire l’OMS, cela ne favoriserait en tout cas pas l’apparition d’un cancer. Mais la boisson chaude adorée des Français a bien autres effets sur la santé, certains néfastes, d’autres très positifs.

Commençons par les mauvaises nouvelles.

Boire du café augmenterait les risques d’infarctus et le cholestérol

Une étude publiée en 2006 dans la revue JAMA montrait que la consommation de cette boisson pourrait favoriser le cholestérol et augmenter les risques de faire un infarctus.

Les personnes ayant une tension élevée devraient aussi, selon cette étude, limiter leur consommation de café à 3 tasses par jour pour ne pas empirer la situation.

Boire du café entraînerait tachycardie, énervement, problèmes de sommeil

Globalement, les scientifiques s’accordent à dire qu’au-delà de 400 mg de caféine ingurgitée par jour, on peut aussi se sentir nerveux, sentir quelques tremblements, faire de la tachycardie.

Selon une étude de 2013 de chercheurs de l’hôpital Henry-Ford de Detroit (États-Unis), boire du café, et ce n’est pas une surprise, pourrait empêcher certaines personnes de dormir.

« Une dose de caféine de 150 mg, prise une demi-heure avant le coucher a pour effet d’allonger beaucoup la période d’endormissement, de réduire notablement la durée du sommeil, mais aussi d’agir sur d’autres éléments de l’architecture du sommeil, en particulier en réduisant le temps consacré aux stades les plus profonds du sommeil à ondes lentes, les plus réparateurs », selon le professeur Jean Costentin interrogé par Le Figaro.

Boire du café serait dangereux pour le fœtus

Femmes enceintes, faites attention. En 2015, l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) mettait en garde sur la consommation de plus de 400 mg de caféine par jour, soit plus de quatre expressos. Selon cette agence, cette dose est trop importante pour les femmes enceintes, qui devraient limiter leur consommation à 200 mg par jour si elles veulent éviter que celle-ci ait des effets négatifs sur le fœtus.

Mais dans cette étude, ce sont surtout les boissons énergisantes et les sodas qui étaient incriminés.

Voilà pour les potentiels aspects négatifs du café.

 Mais heureusement, celui-ci a plus d’un tour dans son sac, et la science n’a cessé, ces dernières années, de vanter certains de ses bienfaits.

Le café protégerait le foie des cirrhoses

Deux tasses de café par jour pourraient être bonnes pour les fonctions hépatiques, selon une étude publiée en 2016 dans la revue Alimentary Pharmacology and Therapeutics.

Les chercheurs, qui ont étudié les données médicales de près de 500.000 profils de 6 pays différents, ont montré que les buveurs modérés de café avaient moins tendance à développer des cirrhoses dues à l’alcoolisme ou à des maladies comme l’hépatite C.

Le café est la première source d’antioxydants

Selon une étude datant de 2005, « aucun aliment n’arrive à la cheville » du café en matière d’antioxydants.

Certes, les fruits et légumes sont eux aussi extrêmement riches en la matière, mais il semble que le corps humain absorbe beaucoup plus d’antioxydants à partir du café.

Le seul fait de sentir le café peut avoir un effet déstressant

Des chercheurs de l’université nationale de Séoul ont examiné le cerveau de rats en état de stress (provoqué par un manque de sommeil) et ont découvert, dans le cerveau des sujets exposés à des arômes de café, que les protéines liées au stress réagissaient.

Pour information, cette étude sur l’arôme n’est pas liée au stress à proprement parler, mais au stress provoqué par un manque de sommeil. On ne peut donc pas vous conseiller avec certitude de garder un sac de grains de café torréfiés sur votre table de chevet, mais rien ne vous empêche d’essayer.

Le café réduirait les symptômes de la maladie de Parkinson

Selon un article de la revue ScienceDaily, paru en 2012, boire du café aiderait les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à contrôler leurs mouvements. Ronald Postuma, auteur de l’étude, a déclaré:

« Des études ont déjà démontré que les consommateurs de caféine sont moins enclins à développer la maladie de Parkinson, mais il s’agit là d’une des premières études concluant que la caféine peut être un remède pour les personnes déjà atteintes de la maladie. »

Le café réduirait les chances de développer un cancer de la peau (si vous êtes une femme)

L’hôpital Brigham and Women de Boston et l’école de médecine d’Harvard ont suivi 112.897 hommes et femmes sur une période de plus de 20 ans et, selon leurs conclusions, les femmes buvant au moins trois tasses de café par jour sont beaucoup moins enclines à développer un cancer de la peau que celles qui n’en boivent pas.

Le café réduirait les risques de diabète de type 2

Le café réduit aussi les risques de diabète de type 2, selon une étude de l’institut American Chemical Society. Les chercheurs ont découvert que les personnes buvant au moins quatre tasses de café par jour réduisaient de 50% leurs chances de développer un diabète de type 2. Par la suite, avec chaque tasse supplémentaire, le risque est encore réduit de 7%.

Boire du café permettrait de préserver la santé de votre cerveau plus longtemps

Des chercheurs de l’université de Floride sud et de l’université de Miami ont découvert que les personnes âgées de plus de 65 ans avec un taux de caféine élevé dans le sang contractaient la maladie d’Alzheimer en moyenne deux à quatre ans plus tard que les personnes dont le taux de caféine est moins élevé.

Le docteur Chuanhai Cao, neuroscientifique à l’université de Floride sud et co-auteur de l’étude, a déclaré:

« Nous ne disons pas qu’une consommation modérée de café est en mesure de protéger complètement une personne de la maladie d’Alzheimer. Cependant, nous sommes fermement convaincus que cela peut réduire de manière significative les risques de maladie d’Alzheimer ou retarder son approche. »

Que conclure de toutes ces différentes études? Comme de nombreux aliments, le café n’a pas d’incidence sur la santé, s’il est consommé de façon modérée. Vous pouvez donc continuer à consommer votre boisson préférée, dans le doute, à moins de 65°.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des fœtus d’agneaux se développent dans des sacs en plastique !


J’ai l’impression de voir le film « L’ile » sauf que eux c’était pour remplacer des organes défaillants de ceux qui ont payé. Enfin bref, l’idée n’est pas mauvaises pour aider les bébés prématurés, mais le contact de la mère est aussi très importante pour le développment du bébé en gestation. Mais cela m’agace de voir ce petit agnelet dans son sac
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Des fœtus d’agneaux se développent dans des sacs en plastique !

 

DR

par Yohan Demeure

Il y a maintenant un an, une équipe de chercheurs américains a mis au point une sorte d’utérus artificiel en plastique recréant les conditions idéales au développement de la vie. Ainsi, cette solution ayant permis à des fœtus d’agneaux de grandir pourrait être un jour adaptée pour les enfants humains prématurés.

Une naissance est considérée comme prématurée lorsque celle-ci survient avant la 37e semaine de grossesse. Outre le décès, les complications peuvent être nombreuses : syndrome de détresse respiratoire, anomalie dans le développement des poumons, arrêt temporaire de la respiration, irrégularité du rythme cardiaque, reflux gastro-œsophagien, jaunisse ou encore anémie, surdité, rétinopathie etc.

Les docteurs de l’hôpital pour enfants de Philadelphie (États-Unis) ont élaboré une solution qui un jour peut-être, pourrait sauver les enfants nés prématurément. Dans l’étude publiée le 23 mai 2017 dans la revue Nature Communications, il est question d’un « support de vie extra-utérin » reproduisant fidèlement les conditions présentes à l’intérieur d’un utérus.

agneaux bébé schéma prématuré

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Crédits : The Children’s Hospital of Philadelphia

Pour l’instant, la technique a permis de développer des fœtus d’agneaux ex utero pendant quatre semaines. Le dispositif se présente sous la forme d’un sac fermé dans lequel se trouve le prématuré. Son cordon ombilical est relié à un circuit d’oxygénation du sang, permettant également de surveiller la teneur en oxygène présente dans l’organisme. Citons également le liquide amniotique nutritif, faisant sans cesse l’objet d’un renouvellement.

Si les propriétés physiques des agneaux après 4 semaines passées dans l’utérus artificiel sont visiblement bonnes, nous ne savons que peu de choses en ce qui concerne d’éventuels effets à long terme – cognitifs entre autres – de ce développement ex utero. En effet, il n’existe aucun moyen de mesurer l’intelligence de ces animaux.

Sources : Le MondeEngadjet

https://sciencepost.fr/

Les bébés prématurés tentent-ils d’échapper à l’utérus « hostile » de leur mère ?


Pourquoi certains bébés naissent prématurément ? Les chercheurs semblent détenir une réponse. Quand maman a une infection sans symptôme par exemple, le système immunitaire du bébé combat et cherche à sortir de l’utérus qui est devenu hostile pour lui
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Les bébés prématurés tentent-ils d’échapper à l’utérus « hostile » de leur mère ?

 

Crédits : iStock

par Brice Louvet

Les bébés prématurés tentent-ils d’échapper à l’utérus « hostile » de leur mère ? Possible, révèle une étude. Il s’agirait ici d’une action défensive suite à la présence d’une infection silencieuse. Les détails de cette étude sont disponibles dans la revue Science Translational Medicine.

Imaginez un fœtus se réveillant pour découvrir qu’il flotte dans un sac sombre avec un cordon comme seule ligne de vie. Les alarmes se déclenchent et le système immunitaire du fœtus envoie toutes ses troupes pour combattre cette entité étrangère. Ce scénario étrange peut sembler farfelu, mais il pourrait être similaire à ce qui se passe quand un bébé nait trop tôt. Dans de nombreux cas, les médecins ne savent pas exactement ce qui déclenche le travail prématuré d’une mère. Selon une récente étude, il se pourrait que le système immunitaire du bébé « rejette » essentiellement l’utérus de la mère, comme le corps d’une personne rejette un organe transplanté.

Ces résultats vont à l’encontre de la vision traditionnelle du système immunitaire du bébé, que l’on croyait trop jeune ou immature pour entraîner un tel processus de « rejet ».

« Le dogme a toujours été que le fœtus a un système immunitaire trop immature, et par conséquent, les gens n’ont pas vraiment envisagé son rôle possible dans les complications de la grossesse« , explique le Dr Tippi MacKenzie, professeur agrégé à l’Université de Californie, à San Francisco.

Mais la nouvelle étude suggère que dans certains cas, « le système immunitaire du fœtus « se réveille » prématurément et peut déclencher le travail« .

Selon les chercheurs, cela peut arriver si une mère présente une infection silencieuse (pas de symptômes), provoquant alors le système immunitaire du fœtus.

Dans l’étude, les chercheurs ont analysé des échantillons de sang de 89 femmes en bonne santé (à terme) et de 70 femmes ayant eu un début de travail dû à une rupture prématurée des membranes ou à une rupture du sac amniotique avant 37 semaines de grossesse, une condition souvent liée à une infection silencieuse dans le sac amniotique. Les chercheurs ont également analysé des échantillons de sang de cordon ombilical, qui contiennent des cellules fœtales, de toutes les femmes de l’étude.

Les chercheurs ont trouvé des niveaux plus élevés de deux types de cellules immunitaires, appelées cellules dendritiques et cellules T effectrices, dans les échantillons de sang de cordon de nourrissons prématurés, par rapport aux nourrissons à terme. Ces cellules immunitaires participent à l’élaboration d’une réponse contre les envahisseurs étrangers dans le corps. Les chercheurs ont ici découvert que, chez les prématurés, ces cellules immunitaires étaient activées pour attaquer les cellules de la mère.

De plus, les nourrissons prématurés présentaient des taux plus élevés de produits chimiques inflammatoires (produits par les lymphocytes T) dans le sang de leur cordon, comparativement aux nourrissons nés à terme. En exposant en laboratoire les cellules utérines humaines à ces produits chimiques inflammatoires, les chercheurs ont alors constaté que ces produits chimiques induisent des contractions dans les cellules utérines.

« Pour le fœtus, déclencher un travail précoce pourrait donc être une stratégie visant à s’échapper d’un environnement « hostile » lorsqu’il y a une infection, note Michela Frascoli, de l’Université du Massachusetts. Si vous êtes un fœtus et que votre système immunitaire se développe dans un environnement sain, il est dans votre meilleur intérêt de garder les choses au calme afin que vous puissiez vous développer et naître au bon moment. Mais si vous rencontrez des problèmes sous la forme d’une infection ou d’une inflammation, poursuit-elle, cela peut déclencher le réveil des cellules dendritiques et des cellules T« .

Les chercheurs tenteront maintenant de déceler la présence de biomarqueurs dans le sang de la mère permettant de déterminer si oui ou non elle présente un risque de travail prématuré en raison de la réponse immunitaire du fœtus.

Source

http://sciencepost.fr//

Développement d’un foetus dans le ventre de sa mère


S’il y a quelque chose de formidable dans le corps humain, pour ma part, c’est bien de concevoir un enfant. Au début, c’est quelque chose qui ressemble plus à quelque chose de difforme, mais les semaines passent et le miracle se fit
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Développement d’un foetus dans le ventre de sa mère

 

Le spermatozoïde qui remonte la trompe de Fallope

L’ovule

Rencontre du spermatozoïde et de l’ovule

La fécondation

Vue de la tête du spermatozoïde

Migration de l’embryon vers l’utérus

Une semaine après la fécondation

Au 18e  jour de développement

Au 22e jour de développement

Foetus : 28e jour après la fécondation

Après 5 semaines de développement

Foetus : Après 40 jours de développement

À 8 semaines de développement

À 8 semaines de développement. On remarque que les paupières s’ouvrent à moitié. Plus que quelques jours avant qu’elles ne s’ouvrent totalement.

10 semaines de développement

Le fœtus commence à utiliser ses mains pour prendre connaissance de son environnement.

À 16 semaines de développement

À 18 semaines de développement

Il est désormais capable de percevoir les sons extérieurs.

À 19  semaines de développement

À 19  semaines de développement. Les ongles commencent à se former.

À 20 semaines de développement

À 20 semaines de développement. Le fœtus mesure 20 centimètres de long et les poils et les cheveux commencent à apparaître.

À 24 semaines de développement

A 25  semaines de développement

foetus

Le foetus à 6 mois de développement

À  36 semaines de développement ( 9 mois )

À  36 semaines de développement. Plus qu’un mois à faire avant de sortir!

Source: pausecafein

Les chats ne jouent pas avec vos nerfs… mais leurs parasites le peuvent!


La toxoplasma gondii, est un parasite transmit par une bactérie qui se trouve dans les excréments de chat, litière et aussi dans le sol. On sait que la femme enceinte doit éviter de s’occuper la litière pour éviter de le transmettre au foetus. On sait aussi que beaucoup peuvent être affectées par la toxoplasmose sans le savoir. Ce que les scientifiques cherchent sont les mutations qui peuvent affecter les maladies neurologiques et pourraient avoir un lien avec des maladies tel que Parkinson, Alzheimer, épilepsie et autre surtout si la personne est prédisposée au développement de ces maladies
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Les chats ne jouent pas avec vos nerfs… mais leurs parasites le peuvent!

 

Un chat étendu par terre

. Photo : iStock

Toxoplasma gondii, un parasite principalement répandu par les chats, est particulièrement connu pour les risques qu’il entraîne chez les fœtus humains. Toutefois, une étude récente laisse à penser qu’il pourrait aussi avoir un impact sur plusieurs autres désordres neurologiques.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Toxoplasma gondii est un parasite microscopique formé d’une seule cellule qui peut contaminer presque tous les animaux à sang chaud. Chez l’humain, l’infection donne une maladie qui s’appelle la toxoplasmose.

On l’attrape en entrant en contact avec les excréments de chat, principalement en nettoyant la litière, mais aussi par la contamination de nourriture ou simplement à l’extérieur, dans la terre.

Au moins 2 milliards d’êtres humains sont porteurs de ce parasite, ce qui en fait l’un des plus répandus au monde.

Généralement, les personnes en bonne santé ne savent même pas qu’elles sont infectées. Le système immunitaire développe rapidement des anticorps capables de contrôler le parasite, qui restera alors en dormance, principalement dans nos muscles ou nos nerfs.

Par contre, pour les personnes qui ont un système immunitaire affaibli ou chez les femmes enceintes, on peut retrouver des formes plus actives qui pourraient causer des symptômes semblables à une grippe et, dans les pires cas, des dommages neurologiques pour le fœtus.

Cela fait toutefois plusieurs années que T. gondii est suspecté d’avoir un rôle à jouer dans certains changements de comportement et même dans des problèmes neurologiques.

Des études ont relié ce parasite à différents cas de psychose ou de schizophrénie. Aucun lien direct n’a été observé jusqu’à maintenant et ces études montraient surtout divers degrés de corrélation. Par exemple, certains patients schizophrènes ont plus d’anticorps contre la toxoplasmose que le reste de la population.

Une équipe de chercheurs a donc voulu évaluer les effets biologiques du parasite sur le cerveau humain. Leurs travaux, publiés dans la revue Scientific Reports, montrent que la toxoplasmose pourrait prédisposer à certains problèmes neurologiques ou les amplifier.

Un tissu infecté par le parasite Toxoplasma gondii

Un tissu infecté par le parasite Toxoplasma gondii   Photo : University of Chicago Medical Center/David Ferguson

Manipuler le cerveau à ses fins

Pour comprendre comment, il faut faire un détour par le mode de reproduction du parasite.

Le seul endroit où il peut se reproduire de façon sexuée est dans l’intestin du chat. Une fois qu’il en est éjecté, son principal objectif est d’y retourner pour compléter son cycle de vie. Et l’un des moyens employés pour y parvenir est la souris.

Quand une souris est contaminée, le parasite va se rendre dans son cerveau et changer un détail : il élimine la peur des souris face à l’odeur d’urine de chat.

La souris va alors entrer dans le territoire du chat sans crainte et, bien sûr, se faire manger, ce qui complétera le cycle.

De l’interférence neurologique

Heureusement pour nous, les humains qui l’attrapent ne vont pas essayer de se faire manger par des lions!

Pour mieux comprendre les effets à long terme de ce parasite chez l’humain, les chercheurs ont utilisé les données médicales d’une base de données américaine, la National Collaborative Chicago-Based, Congenital Toxoplasmosis Study, qui suit plus de 246 enfants nés avec la toxoplasmose depuis 1981.

Les chercheurs ont remarqué que le parasite en dormance entraîne un certain degré d’inflammation et produit des molécules qui ne sont pas dans le cerveau en temps normal.

Ces particules vont influencer le fonctionnement des cellules nerveuses. Elles peuvent jouer sur leur rythme de division, leur durée de vie ou la composition des molécules produites dans le cerveau.

Ils ont aussi trouvé que le fonctionnement de milliers de gènes était altéré chez les personnes infectées. Parmi eux se trouvaient des marqueurs importants pour la maladie de Parkinson et l’alzheimer, mais aussi pour plusieurs désordres neuromusculaires, l’épilepsie et même le cancer.

Toutefois, il est important de spécifier qu’en aucun cas les chercheurs n’affirment que le parasite cause toutes ces maladies directement.

Par contre, chez les personnes qui ont des prédispositions pour le développement de ces maladies, telles que certaines mutations génétiques ou un mauvais état de santé, la présence du parasite pourrait avoir un impact négatif ou favoriser la progression de ces maladies neurologiques.

Avant toute chose, il faudra confirmer cette observation par d’autres études, ciblant cette fois des maladies précises.

Ce qui est toutefois intéressant, c’est que cette observation ouvre la porte à d’autres études sur l’impact à long terme que peuvent avoir les maladies chroniques sur les problèmes neurologiques.

http://ici.radio-canada.ca/n

Le Saviez-Vous ► Comment se forment les empreintes digitales ?


Probablement que beaucoup savent que les empreintes digitales se forment quand nous ne sommes qu’un foetus. Cependant, certains n’ont pas d’empreinte et ce n’est pas comme on nous montre dans certains films qu’un brûlant les doigts, on fait disparaitre ses empreintes à jamais … Non, non, ceci n’est pas vrai
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Comment se forment les empreintes digitales ?

 

hwanchul/shutterstock.com

Passeports biométriques, téléphones portables, serrures… Après avoir longtemps été cantonnées aux rôles de preuves sur des scènes de crimes, les empreintes digitales sont de plus en plus utilisées pour sécuriser notre quotidien. Ce qu’il faut savoir sur ces dessins uniques en leur genre.

Les empreintes digitales, ou dermatoglyphes, commencent à se dessiner sur la pulpe des doigts du fœtus dès la 18e semaine d’aménorrhée. La façon dont les couches cellulaires de la peau vont progressivement se plisser et se creuser jusqu’à faire apparaître comme des spirales au bout des doigts est déterminée génétiquement. Voilà pourquoi un œil inexpérimenté aura l’impression que des vrais jumeaux ont les mêmes empreintes digitales. Mais il n’en est rien. Leur tracé définitif est en effet influencé par une foule d’autres facteurs : la qualité du derme, la croissance des os des doigts, les pressions intra-utérines qui s’exercent sur le corps du fœtus…

Reconnaissables à vie

Dans la fiction, les espions parviennent à effacer leurs empreintes digitales. En réalité, brûler ou abraser sa peau pour chercher à les faire disparaître ne sert à rien : les sillons dessinés sur le derme réapparaissent au niveau de l’épiderme sitôt la cicatrisation terminée.

On compte néanmoins à travers le monde quelques dizaines de personnes ne présentant aucune empreinte digitale. Elles souffrent d’adermatoglyphie, une mutation génétique mise en évidence dans les années 2000 par des chercheurs israéliens.

A noter : les sillons dessinés sur la pulpe des doigts pourraient nous aider à mieux ressentir les textures et à percevoir la présence d’éléments aussi minuscules qu’un cheveu ou une miette.

  • Source : Votre grossesse jour après jour, sous la direction du Dr M. Blott, Larousse, 496 pages, 27,90 euros ; Site de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale consulté le 29 août 2017

https://destinationsante.com/

En Inde, un fœtus a été découvert dans le ventre d’un nouveau-né


Foetus in foetu est un foetus qui se développe dans son jumeau. Ce cas-ci le bébé avait un jumeau avait un parasite avec des jambes, un bras et un cerveau, mais pas de crâne. Il arrive que certains parasites puissent rester dans le corps de son jumeau pendant des années, d’ailleurs une femme a su quand elle avait 45 ans, Pire encore un bébé est né avec deux parasites, mais heureusement, elle a pu être opérée
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En Inde, un fœtus a été découvert dans le ventre d’un nouveau-né

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Capture d'écran. The Independent I Newslions / SWNS.com

Capture d’écran. The Independent I Newslions / SWNS.com

Repéré par Rodrigue Arnaud Tagnan

Repéré sur The Independent

Malformation congénitale extrêmement rarissime, le jumeau parasite avait des jambes, un bras et un cerveau.

Le nouveau-né en cachait presque un autre. En Inde, un jumeau parasite ou «fœtus in fœtu» a été immédiatement retiré du ventre d’un bébé tout juste après sa naissance. Le nouveau-né se porte très bien, rapporte The Independent. Selon le quotidien britannique, c’est une radiologue qui a découvert cette malformation congénitale au mois de juillet. Elle effectuait un contrôle prénatal de routine auprès d’une jeune femme indienne de 19 ans.

Le fœtus in fœtu se caractérise par le développement d’un fœtus à l’intérieur de son jumeau. Long de 7 centimètres, le parasite n’avait pas de crâne, mais possédait des jambes, un bras et un cerveau, précise toujours le quotidien britannique.

«Comme un alien en moi»

Alors que dans le cas présent, le jumeau parasite a été très vite découvert et éliminé dès la naissance de l’enfant, il peut arriver qu’une personne vive plusieurs années sans se rendre compte qu’elle porte en elle une telle anomalie. Car contrairement aux bébés siamois qui grandissent en dépendant l’un de l’autre, le fœtus in fœtu est absorbé par son jumeau, ce qui l’empêche de grandir.

Ainsi, dans le cas de Jenny Kavanagh, ce n’est qu’à l’âge de 45 ans que le fœtus in foetu est détecté après une consultation pour cause de douleurs abdominales. Elle avait vécu toute sa vie avec un jumeau parasite, long de 10 centimètres, dans son ovaire gauche. Quand les médecins l’ont découvert en 2015, il avait déjà un visage, un œil, une dent et de longs cheveux noirs.

«Je suis très chanceuse qu’on l’ait découvert pour le retirer de mon corps avant qu’il ne me tue. C’est  très difficile d’exprimer ce que j’ai ressenti sur le coup. J’étais à la fois très choquée, effrayée, horrifiée. C’est comme si un alien était en moi», avait-elle confié.

Incertitude médicale

En novembre 2010, un cas similaire, mais cette fois avec deux fœtus, avait été découvert à Hong Kong dans le ventre d’un nouveau-né de sexe féminin. Les médecins avaient dû l’opérer pour retirer les parasites de son organisme. Selon un membre de l’équipe médicale de l’époque, Nicholas Chao, cité par CNN, l’incertitude subsistait encore quant à la nature de cette anomalie et la manière dont elle s’était formée dans l’organisme du bébé: 

«Le débat continue encore, plusieurs années après notre découverte».

À la même période, des scientifiques avaient estimé dans le Hong Kong médical que le fœtus in fœtu restait un cas extrêmement rare qui ne se produisait qu’une fois toutes les 500.000 naissances. Moins de 200 cas ont été récensés dans le monde.

http://www.slate.fr