Un oisillon saute dans le vide à 120 mètres de haut!


Il y a des oiseaux qui commencent leur vie d’une manière dangereuse. Se lancer sans savoir voler du haut d’une falaise, il vraiment que l’instinct soit fort. Aussi petit qu’un oisillon, une falaise c’est pas mal haut
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Un oisillon saute dans le vide à 120 mètres de haut!

 

Seulement quelques heures après la naissance d’une oie bernache nonnette, l’oisillon doit sauter dans le vide depuis le sommet d’une falaise situé à 120 mètres de hauteur, pour manger et retrouver ses parents.

En effet, les bernaches construisent très souvent leur nid sur des falaises afin d’échapper aux prédateurs.

Incapables de voler, les oisillons peuvent tout de même compter sur leur poids léger ainsi que sur leurs plumes pour les protéger des impacts contre les rochers.

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Le Saviez-Vous ► Les expériences dangereuses des scientifiques


Peut-on qualifier ces hommes de savants fous ? Ils ont été leur propre cobaye pour vérifier leur théorie. Certains sont morts, d’autres ont survécu, mais certains ont été très malades. Parmi eux,  des savants ont été récipiendaire du prix Nobel pour leur découverte et bien sûr leur courage.
Nuage

 

Les expériences dangereuses des scientifiques

 

 

Quels risques prendriez-vous au nom de la science? Resteriez-vous tard au labo, au risque de vous mettre à dos vos proches ? Travailleriez-vous avec des produits chimiques toxiques ou mortellement pathogènes? Tenteriez-vous de manger du verre ou monter sur une luge-fusée? Et que diriez-vous de vous pendre?

Si ces trois dernières options semblent un peu fantaisistes, imaginez-vous que des scientifiques les ont vraiment tentées; ils ont même essayé des choses plus dangereuses encore (et tous n’y ont pas survécu d’ailleurs).

En lisant ce qui suit, vous apprendrez les incroyables histoires des scientifiques mangeur de verre, conducteur de luge-fusée, et pendu – ainsi que celles de sept autres chercheurs ayant risqué leur vie dans leurs expérimentations.

1. Wan « Ça devrait marcher » Hoo a essayé de conduire une chaise-fusée.

wan hu
Illustration représentant Wan Hu sur sa chaise-fusée.

 

On doit rendre justice à Wan Hoo. Selon la légende, quand ce fonctionnaire chinois (dont le nom selon les versions était Wan Hu ou Wang Hu) a décidé de se rendre sur la lune, il n’a pas demandé à ses laquais de prendre place sur le dangereux siège. Il s’est assis lui-même sur une chaise en osier rattachée à 47 fusées. Quand les 47 assistants ont allumé les fusées avec leurs torches, on a entendu un énorme bruit, une intense fumée s’est dégagée – mais il n’y avait plus de Wan Hoo.

Il reste néanmoins un cratère nommé d’après Wan Hoo sur la surface de la lune.

2. Isaac « Ça ne me dérange pas » Newton s’est mis une aiguille dans l’œil.

isaac newton
Portrait d’Isaac Newton peint autour de 1715.

 

Bien qu’il soit plus connu pour avoir formulé la loi de la gravité et co-inventé le calcul, Isaac Newton a aussi accompli des travaux pionniers en optique. Il a testé les prismes, mais cela ne l’a pas vraiment renseigné sur l’anatomie de l’œil ou la façon dont ce dernier percevait les couleurs.

Pour en savoir plus, le physicien excentrique s’est emparé d’un passe-lacet et, selon ses mots :

« mis entre mon œil et l’os le plus loin possible à l’arrière de mon œil: j’ai pressé mon œil avec le bout (…) sont apparus alors plusieurs cercles sombres et colorés… »

3. Nicolae « Vous voulez ma photo? » Minovici s’est pendu.

nicolae minovici
Nicolae Minovici au travail.

 

Quelle meilleure façon de connaître les sensations de la pendaison qu’en se pendant soi-même? Il semblerait que ce soit la motivation de Nicolae Minovici, un scientifique qui travaillait à Bucarest (Roumanie) au début du 20ème siècle.

Minovici a expérimenté une série d’auto-asphyxies lors desquelles il s’étranglait avec des cordes. Une fois, il a ainsi fixé un nœud coulant au plafond, s’est mis la tête dedans et ses assistants l’ont ensuite hissé. Bien qu’apparemment ses pieds n’aient jamais quitté le sol, il aurait ressenti une profonde douleur dans le cou et demandé à être rabaissé. Il aurait ensuite du mal à avaler durant un mois entier.

Les résultats de ses recherches ont été publiés en 1904 en Roumanie et en 1905 en France sous le titre « Etude sur la pendaison ».

 

4. Franz « Ça m’a l’air bien solide  » Reichelt a testé son parachute en sautant de la Tour Eiffel.

 Le 4 février 1912, un tailleur autrichien nommé Franz Reichelt testa ainsi son costume parachute – un uniforme d’aviateur conçu pour fonctionner comme parachute en cas d’urgence.

Hélas, le parachute ne s’ouvrit pas et Reichelt plongea vers la mort. L’événement a été enregistré sous forme de photo ainsi que dans la vidéo d’époque

5. Evan « Laissez-moi gérer ça » O’Neill Kane s’est enlevé son propre appendice.

evan oneill kane
Le Dr. Evan O’Neill Kane pratiquant de la chirurgie sur lui-même.

 

Que ressent-on quand on est sous opération chirurgicale? L’anesthésie générale est-elle vraiment nécessaire ou une anesthésie locale suffit-elle pour une chirurgie abdominale? Le Dr Kane, un chirurgien pratiquant au début du 20ème siècle en Pennsylvanie, voulait en avoir le cœur net (sans mauvais jeu de mots). Alors quand il a eu besoin de faire enlever son appendice le 15 février 1921, il a décidé de s’opérer lui-même.

Il s’est appuyé sur des oreillers et a installé un miroir pour bien voir la zone d’incision. Ensuite, après avoir anesthésié son abdomen avec des injections, il a commencé à couper. Trente minutes plus tard, son appendice était extrait et il s’était recousu. Le seul moment vraiment dangereux durant la procédure eut lieu lorsque ses intestins sont sortis de l’incision – mais Kane les a calmement remis à leur place et a continué à travailler.

6. Werner « Peut-être que maintenant ils vont m’écouter » Forssmann s’est enfoncé un cathéter dans son propre coeur.

werner forssmann
Radio montrant le cathéter (la ligne blanche courbe) dans le cœur du Dr Werner Forssmann.

 

Le cathétérisme cardiaque est aujourd’hui une procédure médicale courante dans laquelle un tube fin et long est inséré dans le cœur via une incision faite dans le bras, le cou ou l’aine. Bien sûr, ça n’a pas toujours été si courant. Au début du siècle dernier, on croyait qu’insérer quelque chose dans un cœur battant lui serait fatal.

Werner Forssmann pensait autrement. Alors un jour de 1929, ce jeune Allemand interne en chirurgie s’est anesthésié le bras et a inséré un cathéter dans une veine jusqu’à son cœur. Pour s’assurer que le cathéter était au bon endroit, il a vérifié avec une radio. Il a survécu à cette expérience osée mais a perdu son travail et reçu le mépris de ses collègues. Un Prix Nobel reçu en 1956 est cependant venu récompenser cet acte de bravoure.

7. Frédéric « Nourrissez-moi » Hoelzel a mangé du verre.

frederick hoelzel

Frederick Hoelzel avant et après un long jeûne.

Et pas seulement du verre. Durant les années 1920 et 30, le chercheur Frederick Hoelzel aurait avalé du gravier, des billes de verre, des roulements à billes, des ficelles, des câbles, et d’autres objets non comestibles du genre, afin de montrer le temps qu’ils prendraient à passer à travers ses intestins. En 1930, ses recherches ont été publiées par l’American Journal of Physiology sous le titre: « Le rythme de transit de matières inertes à travers l’appareil digestif ».

Malgré ce régime dangereux, Hoelzel a vécu jusqu’à un âge avancé.

8. Albert « Vers l’infini et l’au-delà » Hofman a vécu le premier trip d’acide.

albert hofman
Albert Hofman en 1993.

 

Le LSD a été synthétisé la première fois en 1938 par le chimiste suisse Albert Hofman. L’intérêt pour la molécule fut faible jusqu’à ce que cinq ans plus tard, Hofman ressente d’étranges sensations après avoir resynthétisé le LSD.

Comme il l’a écrit plus tard, il s’est senti dans un « état pas si déplaisant d’intoxication, caractérisé par une imagination particulièrement stimulée. Dans un état proche du rêve, les yeux clos, je percevais un flot ininterrompu d’images fantastiques, des formes extraordinaires avec un jeu de couleurs intenses et kaléidoscopiques. Au bout de deux heures environ, cet état a disparu. »

Hofman en conclut qu’il avait accidentellement ingéré ou respiré du LSD. Le lundi suivant, il vérifia sa théorie en prenant 0,25 mg du composant. Il ressentit effectivement les mêmes sensations, comprenant de l’anxiété, des déformations visuelles, des symptômes de paralysie, une envie de rire. Incapable de continuer à travailler, il est revenu en vélo chez lui, où il a été saisi par l’angoisse – notamment celle d’avoir été dangereusement empoisonné.

Après s’être assuré par un examen médical que ce n’était pas le cas, il a commencé à en profiter. Comme il l’a écrit plus tard :

« Petit à petit, j’ai commencé à profiter de ces couleurs sans précédent et du jeu de formes qui persistait sous mes yeux fermés. Des images fantastiques, kaléidoscopiques se pressaient en moi, alternant, variant, s’ouvrant et se refermant sous formes de cercles et de spirales, explosant dans des fontaines colorées, se réarrangeant et se recréant dans un flot constant. »

9. Paul « Peu importe si je deviens aveugle » Stapp a conduit une luge plus rapide qu’une balle de revolver.

 

Après des décennies d’expériences avec des avions et des vols aérospatiaux, on sait clairement comment réagit un corps humain confronté à la puissante force g – et la façon dont il faut concevoir harnais et sièges éjectables pour que le pilote soit en sécurité. Mais cela comportait un grand degré d’incertitude jusqu’à ce que le Colonel Paul Stapp de la Air force, chercheur en médecine, accepte de soumettre son propre corps aux incroyables forces g à bord d’une « luge-fusée » lancée dans le désert de Californie.

La possibilité que ce vol puisse le rendre aveugle n’a pas découragé Stapp ; durant la phase préparatoire du vol, il s’est simplement exercé à s’habiller et à se déshabiller dans le noir. Il a ensuite effectué le vol le 10 décembre 1954, passant de l’arrêt à une vitesse de 1017 km/heure en cinq secondes. Puis, la « luge-fusée » a freiné, s’arrêtant complètement en 1,4 seconde et soumettant Stapp à 46.2 fois la force de la gravité.

Stapp est effectivement devenu aveugle, mais temporairement. Il a connu la célébrité en tant qu’homme le plus rapide sur Terre.

10. Barry « Cul sec » Marshall a bu un bouillon rempli de bactéries.

h pylori
Micrographe d’une bactérie H. pylori

 

Durant des années, les médecins n’avaient qu’une vague idée des causes provoquant les ulcères de l’estomac. Beaucoup imputaient la maladie au stress psychologique. Mais un obscur professeur de microbiologie australien nommé Barry Marshall était convaincu que bien des ulcères résultaient d’une infection à une bactérie en forme de tire-bouchon connue comme l’Helicobacter pylori et qu’une batterie d’antibiotiques fournissait le meilleur traitement. Mais il n’existait pas de façon simple pour le Dr Marshall de tester sa théorie, puisque le H. pylori n’affectait que les primates et que des soucis d’étique l’empêchaient de la vérifier sur des humains. Il décida donc d’être son propre cobaye: il a extrait des germes d’un patient infecté, les a mêlés à une solution et l’a bue.

Quelques jours plus tard, après une phase de vomissements et d’épuisement, il a fait une biopsie de ses propres intestins et a prouvé le lien entre germes et ulcères. Il a remporté un Prix Nobel en 2005 pour cette expérience audacieuse.

http://www.huffingtonpost.fr

Hawk, un chien au tribunal pour soutenir des enfants


Des chiens d’assistance aux victimes ont déjà fait leurs preuves. Pourquoi pas dans un tribunal quand des enfants qui doivent témoigner dans un monde d’adulte ? C’est, je pense une très bonne idée pour aider ces enfants pour les mettre en confiance dénoncer les actes horribles qu’ils ont véçus
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Hawk, un chien au tribunal pour soutenir des enfants

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Meghan Grant/CBC

En décembre prochain, Hawk, le chien d’assistance aux victimes du service de police de Calgary, dans la province canadienne d’Alerta, sera autorisé à pénétrer dans le tribunal de la ville.

Une première au Canada

Le chien viendra s’assoir près de deux enfants victimes d’agression sexuelle. Le Labrador noir âgé de 4 ans sera là pour apaiser les deux très jeunes témoins, à la demande de la procueure de la Couronne Rose Greenwood.

Si des chiens d’assistance ont déjà été autorisés à assister à des procès aux Etats-Unis, c’est la première fois que cela se produira au Canada, a souligné la procureure.

« Au cours des deux dernières années, il y a eu un certain nombre de chiens autorisés dans les palais de justice américains. Ce n’était pas seulement pour des enfants, mais aussi pour des personnes vulnérables » a expliqué Rose Greenwood.

Et d’ajouter qu’elle comptait bien demander à nouveau la présence du chien Hawk lors d’audiences à venir.

Une présence réconfortante et rassurante

Les deux enfants, une fillette âgée de 7 ans et un garçon de 9 ans, dont le père est accusé de les avoir sexuellement agressés, ont déjà fait connaissance avec Hawk lors de deux rencontres, des séances de jeu visant à les mettre en confiance en présence du chien venu les soutenir.

Le Labrador est régulièrement envoyé auprès de personnes ayant vécu des expériences traumatisantes. Il était notamment présent aux côtés des étudiants revenus sur les lieux de la tuerie de Brentwood qui a couté la vie à 5 jeunes gens en avril dernier.

http://wamiz.com

Découverte d’un ancêtre d’Ebola vieux de plusieurs millions d’années


Les virus aussi ont des ancêtres. C’est une sorte d’archéologie sur des fossiles à la recherche de l’apparition des virus comme Ébola. En fait ce virus de fièvre hémorragique n’est pas nouveau, bien au contraire, elle date de millions d’années
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Découverte d’un ancêtre d’Ebola vieux de plusieurs millions d’années

 

Ebola existe depuis bien plus longtemps que ce que les chercheurs auraient pu imaginer. Ce virus serait âgé de 16 à 23 millions d’années.

Jusqu’ici les scientifiques pensaient que le virus Ebola remontait à 10 000 ans. La réalité est bien plus impressionnante. Les chercheurs de l’université de Buffalo (Etats-Unis) ont découvert que le filovirus, la famille d’agents infectieux à laquelle appartient Ebola et le virus Marburg, aurait un ancêtre vieux de 16 à 23 millions d’années !

Ebola partagerait le même ancêtre que le virus Marburg, un autre type de fièvre hémorragique, également membre de la famille des filovirus.

« Ces virus [Marburg et Ebola] ont interagi avec les mammifères depuis des millions d’années », explique Derek Taylor, auteur de l’étude et professeur de biologie à l’université de Buffalo.

Cette trouvaille a été faite en observant les gènes fossiles de rongeurs. Un même gène VP35 a été repéré dans la même partie des génomes de quatre espèces différentes de rongeurs, à savoir deux espèces de hamsters et deux espèces de campagnols.

Le matériel génétique des fossiles se rapproche davantage du virus Ebola que du virus Marburg, ce qui suggère que « les deux lignées ont commencé à diverger à la période du Miocène, il y a approximativement 23 millions d’années ».

L’intérêt de connaître l’histoire d’un virus

 

La première poussée connue d’Ebola a été identifiée en 1976 au Soudan et en République démocratique du Soudan. Au-delà, on sait encore bien peu de choses sur l’histoire de ce virus qui gangrène actuellement l’Afrique de l’ouest. Or ces connaissances pourraient permettre de faire un pas énorme dans la mise au point de nouveaux vaccins pour lutter contre cette fièvre hémorragique.

« Comprendre le passé lointain du virus pourrait aider dans la prévention des maladies », confirme Derek Taylor dans la revue scientifique Peer J.

http://www.topsante.com

Californie: Arrêtez les «selfies» avec des ours


M’as-tu vu ? Que cela soit dans parc naturel aux États-Unis où ailleurs dans le monde, toutes personnes devraient avoir un respect pour l’animal sauvage. Courir vers des territoires de ces animaux pour des selfies sont des comportements immatures et irresponsables. S’il y a un attaque, qu’arrivera t’il à l’animal tout ça pour se penser plus intelligent qu’un autre pour une photo
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Californie: Arrêtez les «selfies» avec des ours

 

Photo Fotolia

SOUTH LAKE TAHOE, Californie – Les agents du Service des forêts du parc de Taylor Creek, en Californie, ont exhorté les visiteurs à cesser de prendre des «selfies»avec des ours.

La rivière qui traverse cet endroit est bien connue pour sa remontée de saumons annuelle, qui attire de nombreux ours affamés.
Récemment, le phénomène a aussi attiré de nombreux touristes désireux de se photographier avec un ours, afin de faire circuler le cliché sur les réseaux sociaux.

«Nous avons quantité de visiteurs qui se précipitent vers les ours afin de prendre un égoportrait avec l’animal», a expliqué Lisa Herron, porte-parole de l’Unité de gestion du bassin du Lac Tahoe.

Les cas se sont multipliés à un point tel que les agents de la faune ont menacé de fermer l’accès au site si les touristes continuent à adopter cette attitude dangereuse pour leur sécurité.

Bien que les attaques d’ours soient rares, les risques augmentent lorsque des visiteurs viennent les harceler sur leur territoire.

http://fr.canoe.ca/t

Et si des chefs d’oeuvre de Bach avaient été composés par sa femme?


Derrière chaque grand homme, une femme ! Et pourquoi pas en musique ! Les grands compositeurs ont-ils vraiment écrit leur musique seul ? Jean-Sébastien Bach a-t-il prêté son nom (comme c’était coutume à cette époque), des manuscrits fait par sa femme ? Peut-être que Madame aurait quelque symphonie à son actif, ou du moins aurait participé d’une certaine façon
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Et si des chefs d’oeuvre de Bach avaient été composés par sa femme?

 

Partition de Bach. WcfSymphony via Flickr CC License by

Et s’il y avait vraiment «une femme derrière chaque grand homme»? Aujourd’hui, on se souvient des oeuvres de Jean-Sébastien Bach, mais pas forcément de sa seconde épouse, Anna Magdalena. Pourtant, elle aurait peut-être écrit certaines des partitions les plus célèbres du compositeur baroque. C’est la théorie développée dans un documentaire à paraître intitulé «Written by Mrs Bach» («Ecrit par Mme Bach»), que relaye par le Washington Post.

D’après lui, Anna Magdalena aurait composé les six Suites pour violoncelle seul (dont l’une a été utilisée comme thème du film Master and Commander en 2003), l’Aria qui débute et termine les Variations Goldberg pour clavecin, et une partie du recueil en deux parties Le clavier bien tempéré, toutes connues comme des oeuvres de Jean-Sébastien Bach.

Les trois intervenants du documentaire, Martin Jarvis, professeur de musique à l’université Charles-Darwin en Australie, Sally Beamish, une compositrice britannique, et Heidi Harralson, une experte en examen légal de documents, basée aux Etats-Unis, parlent de «preuve circonstancielle et musicale».

D’après eux, certaines pièces se différencient des autres compositions de Bach à la fois au niveau de leur structure et sur des aspects techniques. Martin Jarvis a ainsi commencé à avoir des doutes lorsqu’il a étudié les suites pour violoncelle. Sa théorie remonte à 2006 et il a passé des années à compiler des preuves, en étudiant l’écriture et les manuscrits.

Ensuite, certaines partitions manuscrites semblent avoir été rédigées par Anna Magdalena: leur première page mentionne en français  «Ecrit par Mme Bach». Cela n’a rien de surprenant: on sait qu’elle a transcrit des partitions pour Bach à la fin de sa vie. Mais les chercheurs estiment que celles-ci n’ont pas «la lenteur ou la lourdeur» d’une simple copie, et pourraient être le fruit de son imagination, selon The Telegraph.

Enfin, il n’existe aucune preuve certaine que Jean-Sébastien Bach ait composé toutes les oeuvres qu’on lui attribue. Sa production prolifique nécessitait la mobilisation d’une entreprise familiale, et il est certain que ses fils ont écrit de la musique. Anna Magdalena était chanteuse et issue d’une famille de musiciens, et savait probablement composer elle aussi, avancent les chercheurs.

Dans The Guardian, Steven Isserlis, qui tient le blog musique, critique vivement la crédulité de ceux qui adhèreraient à cette théorie:

«Comment quelqu’un peut-il prendre au sérieux ce travail de mauvaise qualité? […] La principale “preuve” semble être le témoignage d’un expert de l’écriture manuelle […] A mes yeux […] c’est clairement une copie […] il n’y a pas de modifications ou de réflexion, comme il y en aurait dans un manuscrit de travail […] il y a des connexions innombrables entre les suites et la plupart de ses travaux [ceux de Bach] […] le langage est clairement le sien.»

Si elle s’est montrée perplexe au début, la compositrice Sally Beamish explique au Telegraph qu’il était courant pour les femmes musiciennes de l’époque de signer leurs oeuvres du nom d’un proche masculin:

«Ce que je trouve fascinant, c’est les questions que cela soulève sur les hypothèses que nous faisons, que la musique est toujours écrite par une seule personne et que tous les grands maîtres étaient par définition des hommes.»

Martin Jarvis ajoute que son travail vise à renverser cette convention «sexiste» pour réhabiliter Anna Magdalena Bach dans l’Histoire.

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Première québécoise Implantation d’un stimulateur cardiaque miniature


Une autre avancée en cardiologie qui simplifiera l’intervention et sera plus confortable pour le patient viens d’être pratiqué chez une personne âgée.
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Première québécoise

Implantation d’un stimulateur cardiaque miniature

 

Implantation d'un stimulateur cardiaque miniature

Crédit photo : Archives Agence QMI

Des cardiologues de l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM) spécialisés dans les troubles du rythme cardiaque, ont implanté pour la première fois au Québec un nouveau stimulateur cardiaque plus petit qu’une pile AAA.

L’événement s’est produit le 24 octobre dernier alors qu’un patient âgé de 87 ans a reçu le stimulateur sans onde Nanostim, qui est dix fois plus petit que le stimulateur conventionnel. Vingt-quatre heures plus tard, il obtenait son congé de l’hôpital et retournait à la maison.

À la différence d’un stimulateur traditionnel, il réside entièrement dans le ventricule droit du cœur. Ce stimulateur développé par St. Jude Medical s’implante sans sonde et sans incision thoracique, sous anesthésie locale, et ne laisse ni cicatrice, ni protubérance permanente sous la peau.

«Il s’agit d’un avantage de taille puisqu’on sait que plus de 250 000 Canadiens sont porteurs d’un stimulateur et que leur nombre augmentera d’année en année avec le vieillissement de la population, a déclaré dans un communiqué le docteur Peter Guerra, Chef du service de médecine qui a participé à l’intervention. Sa petite taille et l’absence de boîtier améliorent grandement le confort du patient et on espère diminuer le risque de complications.»

http://tvanouvelles.ca/