Printemps : comment aider les oisillons tombés du nid


Un oisillon tombé du nid, n’est pas nécessairement en détresse. Il est important donc d’observer de loin l’oiseau avant d’apporter une quelconque aide, sinon nous pourrions causer la mort de l’oiseau en voulant bien faire.
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Printemps : comment aider les oisillons tombés du nid

 

Un oisillon de Mésange bleu (Cyanistes caeruleus).

Un oisillon de Mésange bleu (Cyanistes caeruleus).

© ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Par Félix Gouty

Au printemps, nombreux sont ceux qui trouvent des oisillons tombés du nid dans leur jardin ou dans la rue. Voici comment agir au mieux face à un oiseau en détresse.

BIEN AGIR. Le printemps symbolise la saison des fleurs et des oiseaux roucoulants. C’est ainsi au printemps que de nombreux oisillons voient le jour, et sont susceptibles tout naturellement de tomber du nid. Mais une telle chute n’est pas toujours fatale. Le plus souvent même, plus précisément dans 39% des cas selon les données de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), c’est le ramassage d’un oisillon par un bon samaritain humain qui s’avère, au final, mortel pour l’animal.

Comment se comporter face à un oiseau en détresse ?

L’essentiel n’est de ni paniquer ni se précipiter. Une fois l’oiseau blessé ou supposé en détresse trouvé, l’important est d’observer son comportement et de vérifier son état physique, à distance. Il se peut en effet que l’oiseau soit capable de reprendre ses esprits et de se débrouiller tout seul. De plus, dans le cas d’un oisillon, il faut impérativement regarder aux alentours : sans doute que ses parents n’attendent que de vous voir partir afin de venir le récupérer. Cependant, si la situation vous semble vraiment alarmante, l’oiseau doit être prélevé et protégé avant de pouvoir appeler des professionnels qui s’en chargeront. Il vous faut donc l’attraper en douceur, préférentiellement avec des gants, et le maintenir (les bras tendus pour ne pas vous blesser, mais sans forcer et sans lui faire de mal) dans l’obscurité, en l’entourant dans un tissu. L’oiseau ainsi récupéré doit être ensuite placé dans un carton ou une boîte peu volumineuse : très important, veuillez à percer des trous pour l’air et à fermer la boîte (l’obscurité devrait rassurer l’animal). Selon l’urgence de la situation constatée, appelez le 05.46.82.12.34 (numéro de la LPO), avant ou après avoir pris soin de protéger l’oiseau. (Au Québec, Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs : Ligne sans frais 1 877 346-6763, Action pour les animaux urbains: 514-366-9965, Le Nichoir: 450-458-2809)

Les différents types d’oisillon

Attention ! Les plus souvent retrouvés, tous les oisillons tombés du nid ne sont pas sans défense. Ainsi, différentes façons d’agir s’imposent en fonction du stade de développement de l’oiseau en détresse rencontré. On distingue, tout d’abord, trois types d’oisillons : en duvet qui vient d’éclore, peu plumé qui reste normalement dans le nid et l’oisillon bien plumé qui se déplace en sautillant. Dans les deux premiers cas, il faut tâcher de replacer l’animal dans son nid ou de lui en créer un au même endroit. Ne jamais être tenté de lui donner à boire ou à manger. Dans le dernier cas, l’oisillon est sans doute à quelques jours de son premier vol : laissez-le tranquille en attendant que ses parents s’en occupent, ou placez-le en sécurité près de là où vous l’avez trouvé. Quoi qu’il en soit, malgré la croyance, un oisillon touché par un humain ne sera pas rejeté par ses parents.

Qu’advient-il de l’oiseau après ?

Après avoir contacté le numéro cité plus haut, le « découvreur » a la charge d’apporter l’oiseau (dans sa boîte, avec la mention « Oiseau Vivant » apposée dessus) à l’endroit convenu – un centre spécialisé ou un cabinet vétérinaire. Il y sera alors enregistré, puis fera l’objet d’un diagnostic médical pour déterminer la marche à suivre par le professionnel. Après une certaine période de surveillance et de convalescence, environ 50% des oiseaux sont relâchés dans la nature, le plus judicieusement possible (choix adéquats de la saison, du lieu et de l’heure).

https://www.sciencesetavenir.fr

Un rare fossile de bébé oiseau découvert


    Qu’est-ce qui est apparu avant l’oeuf ou la poule ? Enfin, ce mystère restera probablement à jamais sous silence. Cependant, en Espagne, les paléontologues ont trouvé un oisillon mort peu après son éclosion il y a 127 millions d’années. D’après le fossile, c’est un oiseau qui ne volait pas. Il donnera sans doute des pistes sur l’évolution des oiseaux à travers le temps
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    Un rare fossile de bébé oiseau découvert

     

    C’est un triste destin qu’a connu cet oisillon, mort il y a 127 millions d’années alors qu’il venait tout juste de sortir de l’œuf. Aujourd’hui, pourtant, son fossile est une aubaine pour les paléontologues car il leur permet de remonter l’arbre évolutif des oiseaux jusqu’au temps des dinosaures.

    Dans le gisement fossilifère de Las Hoyas, en Espagne, une équipe internationale de chercheurs a mis au jour un nouveau spécimen juvénile d’oiseau du Crétacé (-145 à -65 millions d’années). Le squelette presque complet, auquel il ne manque que les pattes antérieures et postérieures et le bout de la queue, mesure moins de 5 cm, ce qui fait de lui l’un des plus petits fossiles d’oiseaux datant de cette époque jamais découverts. L’animal ne devait pas peser plus de 10 g de son vivant.

    Le saviez-vous ?

    Dans les calcaires de Las Hoyas, en Espagne, des paléontologues ont trouvé le fossile d’un des plus anciens mammifères connus, Spinolestes xenarthrosus, datant lui aussi du Crétacé.

    Le minuscule fossile appartient à la sous-classe des Énantiornithes, des oiseaux à dents du Crétacé. Toutes les espèces de ce groupe ont disparu lors de l’extinction du Crétacé-Tertiaire. Il ne s’agit donc pas d’un ancêtre direct des oiseaux modernes, qui descendent des Euornithes. Il intéresse cependant les chercheurs car les Énantiornithes représentent une des plus anciennes divergences évolutives des oiseaux.

    Vue d’artiste de l’oisillon découvert dans le gisement fossilifère de Las Hoyas, en Espagne. Il est à peine plus gros qu’un cafard. © Raúl Martin, Fabien Knoll et al., Nature Communications, 2018

    Bien qu’il ne soit pas le premier fossile d’Énantiornithes à passer entre les mains des paléontologues, cet oisillon est exceptionnellement rare puisqu’il est mort juste après l’éclosion. C’est un stade crucial pour analyser le développement du tissu osseux, qui renseigne sur certains traits évolutifs des oiseaux, telle la capacité de voler.

    « La diversification évolutive des oiseaux a donné lieu à un éventail de stratégies d’éclosion et a entraîné d’importantes différences dans la vitesse de développement [des oisillons]. En analysant le développement osseux, nous pouvons observer une grande quantité de traits évolutifs, » explique en effet Fabien Knoll, co-auteur de la découverte, dans un communiqué de l’université de Manchester.

L’oisillon, vieux de 127 millions d’années, était incapable de voler

    Pour analyser le développement osseux de l’oisillon, les chercheurs ont eu recours à l’imagerie par microtomographie synchrotron. Ils ont donc fait appel à des accélérateurs en Europe et aux États-Unis, dont le SLAC en Californie et l’ESRF de Grenoble. Ce procédé leur a permis d’analyser la composition chimique du squelette, qui présente du fer (en rouge sur la photographie en tête d’article), du silicium (en vert) et du phosphore (en bleu).

    Les chercheurs ont pu également observé la structure des os du minuscule fossile avec force détails, à l’échelle submicronique (inférieure au micron). Ils se sont alors aperçus que le sternum du spécimen était encore cartilagineux. Il ne s’était pas encore ossifié, ce qui signifie que l’oisillon ne pouvait pas voler.

    Le fossile révélé par imagerie au rayonnement synchrotron grâce au phosphore qu’il contient (à gauche) et une photographie du fossile (à droite). Il est aujourd’hui entreposé au Musée de Paléontologie de Castille-La Manche, en Espagne. © Fabien Knoll et al., 2018

    Le fossile révélé par imagerie au rayonnement synchrotron grâce au phosphore qu’il contient (à gauche) et une photographie du fossile (à droite). Il est aujourd’hui entreposé au Musée de Paléontologie de Castille-La Manche, en Espagne. © Fabien Knoll et al., 2018

    De plus, les paléontologues ont comparé l’ossification présentée par cet oisillon avec celles observées dans de précédentes études chez d’autres fossiles juvéniles d’Énantiornithes. Ils en ont déduit que les stratégies de développement de cette sous-classe d’oiseaux seraient plus diversifiées que ce que l’on pensait, en termes de taille et de rythme de maturation du squelette. Par contre, leur découverte corrobore l’idée d’un développement des os du sternum et des vertèbres asynchrone, c’est-à-dire à un rythme différent, chez les oiseaux archaïques.

    Fabien Knoll et ses collègues, aux universités de Madrid et de Manchester, et au Muséum d’histoire naturelle de Los Angeles, sans oublier les chercheurs affiliés aux synchrotrons mobilisés pour l’analyse du fossile, ont détaillé leur découverte dans le journal Nature Communications.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Un fossile d’oisillon âgé de 127 millions d’années a été exhumé en Espagne. Le spécimen, mort peu après l’éclosion, nous renseigne sur l’apparition de certains traits évolutifs propres aux oiseaux au temps des dinosaures.

https://www.futura-sciences.com/

Les oiseaux adaptent leur chant pour communiquer avec leurs petits oisillons


L’étude des oiseaux diamants mandarins a permis de voir que les parents ajuste leur chant s’il fait face a leurs petits grâce a des neurones spécialisés dans l’attention. Cette recherche pourrait être utile pour mieux l’autisme
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Les oiseaux adaptent leur chant pour communiquer avec leurs petits oisillons

 

A la manière des humains, les diamants mandarins (Taeniopygia guttata)sont capables de modifier leur façon de communiquer lorsqu'ils s'adressent à des nouveaux nés. © Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPAA la manière des humains, les diamants mandarins (Taeniopygia guttata)sont capables de modifier leur façon de communiquer lorsqu’ils s’adressent à des nouveaux nés. © Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

A la manière des humains, les oiseaux sont capables de modifier leur façon de communiquer lorsqu’ils s’adressent à des nouveau-nés. Démonstration avec le Diamant mandarin d’Australie.

BABILLAGES. L’intonation, la vitesse et la répétition des mots prononcés sont autant de paramètres que les humains modifient lorsqu’ils s’adressent à un nouveau-né ou à un jeune enfant. Dans une étude publiée dans la revue Proceeding of the National Academy of Sciences of the USA, des chercheurs ont étudiés le chant des Diamants mandarins (Taeniopygia guttata), une espèce vivant en Australie. Ils ont alors découvert de grandes similitudes entre l’attitude de ces oiseaux et celles des humains. Comme ces derniers, les Diamants mandarins apprennent à vocaliser durant ce qui est communément appelé la « phase de développement ». Durant cette période, les interactions sociales se révèlent indispensable à l’apprentissage chez les humains. Mais qu’en est-il chez les oiseaux ? Dans un premier temps, les chercheurs ont remarqué des modifications notables du chant des adultes lorsque l’interlocuteur est jeune : ils chantent plus lentement, font de longues pauses et ils répètent plusieurs fois certaines parties du chant. En grande majorité, ce sont les pères – qualifiés de « tuteurs » par les scientifiques – qui sont préférés par les petits durant cet apprentissage.

Apprentissage et relations sociales

Les oisillons Diamants mandarins restent avec leurs parents entre 50 et 60 jours après la naissance. L’apprentissage du chant intervient juste avant. L’équipe de scientifiques a donc étudié deux groupes d’oiseaux âgés de 40 jours. Pendant cette phase critique, l’enseignement de la communication s’est fait par un chant enregistré diffusé par un haut-parleur à l’un des deux groupes tandis que des tuteurs ont été placés dans le second groupe. Ensuite, les oisillons sont restés seuls jusqu’à leurs 120 jours. Résultats : les oiseaux guidés par un adulte ont obtenu de bien meilleurs résultats que les autres. Le discours adapté des tuteurs permettraient donc d’augmenter l’attention de leurs élèves, de modifier leurs structures acoustiques et d’augmenter l’activité catécholaminergique. En effet, des groupes de neurones situés dans une partie du cerveaux liée à l’attention et libérant deux des catécholamines – des composés chimiques – parmi les plus courantes, la dopamine et la noradrénaline, sont plus actifs lors de l’interaction avec un tuteur que lorsque les oisillons entendent seulement le haut-parleur. L’adaptation du chant des adultes et, plus globalement, la présence d’un modèle joueraient donc un rôle-clé dans l’apprentissage des vocalises et la sociabilisation des oisillons Diamants mandarins. Selon les chercheurs, l’étude des groupes de neurones sécrétant des catécholamines pourrait aider à expliquer certaines pathologies comme l’autisme chez les humains.

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Une maman bernache demande l’aide d’un policier


C’est étrange comme comportement, une bernache du Canada est un oiseau qui peut être très agressif, surtout quand il y a des petits à protéger. Cela se passe à Cincinnati aux États-Unis. Un oisillon était dans une bien mauvaise posture. Il était attaché par une ficelle d’un ballon, Sa maman n’arrêtait pas de cogner sur la porte de l’auto de police du Sergent James Givens. Elle lui a fait comprendre qu’elle avait vraiment besoin d’aide.
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Une maman bernache demande l’aide d’un policier

 

Le sauvetage d’un bébé grand-duc tombé du nid


C’est un sauvetage vraiment extraordinaire. Réussir a sauver un oisillon et après quelque temps le remettre dans son nid et être accepté par les siens est vraiment impressionnant
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Le sauvetage d’un bébé grand-duc tombé du nid

 

Le sauvetage d'un bébé grand-duc tombé du nid

L’oisillon secouru par les bénévoles du refuge.Capture d’écran Gentside Découverte

Il arrive parfois que des oisillons malchanceux finissent, pour diverses raisons, par tomber de leur nid. Abandonnées du cocon familial, ces petites créatures fragiles et sans défense n’ont généralement aucune chance de survivre.

Fort heureusement, ce bébé grand-duc d’Amérique a été retrouvé au bon moment par les bonnes personnes. Une famille prévenante a identifié le petit rapace au pied d’un arbre et a jugé que son état était bien trop critique pour le laisser se débrouiller tout seul. Ils ont donc appelé le Chintimini Wildlife Center, basé dans la ville de Corvallis, en Oregon.

Les bénévoles de l’association ont rapidement pris en charge l’oisillon et l’ont nourri durant trois jours le temps que celui-ci se remette et reprenne des forces. Le bébé a été manipulé avec des gants et des masques pour être sûr qu’il soit encore reconnu par sa famille après son séjour au refuge. Au final, les soins apportés ont permis au petit de tripler pratiquement de taille.

UN RETOUR AU NID

Désormais bien en forme, celui-ci a été ramené dans son milieu naturel. Les membres du centre de réhabilitation ont passé près de six heures à rechercher son nid en s’aidant des signalements de la familles et en écoutant les cris des oiseaux. Après plusieurs tentatives, ils ont finalement réussi à  identifier le nid. Celui-ci se situait dans un arbre à plus de 20 mètres de hauteur.

Une société arboricole a été appelée en renfort pour acheminer l’oisillon jusqu’au nid. Selon les membres du refuge, l’opération s’est déroulée avec succès sous l’oeil attentif des parents surveillant la scène un peu plus haut. Le bébé a été accueilli dans le nid par sa grande soeur et a pu continuer à grandir tranquillement.

L’initiative est une petite victoire pour les responsables en charge de la conservation des grand-ducs d’Amérique. Cette espèce est en effet actuellement menacée par la destruction de son habitat et par la contamination de certaines de ses proies par les pesticides ou autres substances toxiques. 

http://fr.canoe.ca/

Un oisillon saute dans le vide à 120 mètres de haut!


Il y a des oiseaux qui commencent leur vie d’une manière dangereuse. Se lancer sans savoir voler du haut d’une falaise, il vraiment que l’instinct soit fort. Aussi petit qu’un oisillon, une falaise c’est pas mal haut
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Un oisillon saute dans le vide à 120 mètres de haut!

 

Seulement quelques heures après la naissance d’une oie bernache nonnette, l’oisillon doit sauter dans le vide depuis le sommet d’une falaise situé à 120 mètres de hauteur, pour manger et retrouver ses parents.

En effet, les bernaches construisent très souvent leur nid sur des falaises afin d’échapper aux prédateurs.

Incapables de voler, les oisillons peuvent tout de même compter sur leur poids léger ainsi que sur leurs plumes pour les protéger des impacts contre les rochers.

http://www.insoliteqc.com/

Vomir de peur comme une arme de défense


Être un oisillon n’est pas toujours facile car il y a plein de prédateurs qui n’en ferait qu’une bouchés … La nature a donné aux espèces de minimiser les dangers .. mais voila, certains petits ont en plus un moyen répulsifs mais aussi un moyen d’alerter les parents qu’il y a un problème au nid
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Vomir de peur comme une arme de défense

Vomir de peur comme une arme de défense

Photo: Photos.com

Agence France-Presse
Paris

Les petits du rollier d’Europe, une espèce d’oiseau, vomissent un liquide orange nauséabond lorsqu’ils sont attaqués par un prédateur, ont découvert des biologistes espagnols.

Les oisillons du Coracias garrulus, autrefois appelé «corneille bleue» en raison de ses vives couleurs turquoise, régurgitent ce surprenant répulsif dès qu’ils sont dérangés dans leur nid, indique une étude publiée mercredi dans la revue britannique Biology Letters.

Couverts de ce vomi orangé, les oisillons deviennent nettement moins appétissants pour l’infortuné prédateur. Et surtout, l’odeur alerte les parents de la présence d’une menace dès qu’ils s’approchent du nid, estiment les chercheurs ayant observé ce phénomène.

Les biologistes ont vérifié cette théorie en s’introduisant dans des nids abritant des oisillons âgés de dix jours. A l’aide d’un petit pinceau, ils ont enduit l’intérieur du nid tantôt d’un peu de jus de citron, tantôt d’un peu de vomi. Seuls les parents rolliers s’approchant d’un nid badigeonné de vomi adoptaient un comportement d’alerte, repoussant le moment où ils pénétraient à l’intérieur.

D’autres recherches menées sur les oiseaux avaient montré leur capacité à élaborer des mécanismes de défense des plus ingénieux. Par exemple, le Fulmar boréal (Fulmarus glacialis), un oiseau marin, régurgite ses «huiles gastriques» sur les intrus pour faire perdre à leur plumage leur imperméabilité.

De leur côté, deux espèces de canard, l’eider à duvet (Somateria mollissima) et le canard pilet (Anas acuta), sont capables d’asperger leurs oeufs d’excréments pour dissuader certains mammifères de s’en repaître.

Néanmoins, le rollier d’Europe semble être le premier oiseau à utiliser une odeur comme moyen de communication en réponse à une menace extérieure, estime l’étude, dirigée par Deseada Parejo de l’Estacio Experimental de Zonas Aridas.

Il rejoindrait ainsi les rangs de nombreuses autres espèces animales, des insectes aux humains, qui ont recours à «l’odeur de la peur» pour prévenir leurs congénères d’une attaque.

http://www.cyberpresse.ca