Découverte : les embryons d’oiseaux peuvent communiquer entre eux à l’intérieur de leur œuf


C’est vraiment surprenant comment le sens la survie peut être fort. Les embryons dans les oeufs des oiseaux peuvent entendre les cris de danger et communiquer entre eux avant même l’éclosion. Les conséquences sont qu’ils naissent plus tard que les autres et son beaucoup plus discrets. De plus, ils ont un taux plus élevé de l’hormone du stress, et même leur ADN est affecté.
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Découverte : les embryons d’oiseaux peuvent communiquer entre eux à l’intérieur de leur œuf


communications oeufs

| Pixabay

Thomas Boisson

Les oiseaux s’adaptent habituellement à la prédation environnante en apprenant à reconnaître les cris d’alarme de leurs parents, et de la communauté en général. Cependant, une nouvelle étude révèle que cet apprentissage peut commencer très tôt. En effet, des chercheurs ont démontré que les oiseaux entendaient ces cris avant l’éclosion et pouvaient également communiquer l’alarme au reste de la couvée.

Les embryons d’oiseaux non éclos peuvent non seulement entendre les cris d’avertissement des oiseaux adultes, mais ils peuvent également communiquer cette information à leurs frères et sœurs non éclos partageant le même nid, en restant bien enfermés dans leur coquille jusqu’à ce qu’ils puissent éclore en toute sécurité.

C’est une découverte qui révèle comment les oiseaux peuvent s’adapter à leur environnement avant même la naissance, car contrairement aux mammifères placentaires, leur physiologie ne peut plus être influencée par les changements survenus dans le corps de leur mère après la ponte de l’œuf. L’étude a été publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution.

Communication intra-œuf et comportement défensif

En particulier, une équipe de chercheurs a exposé des œufs de goélands à bec jaune (Larus michahellis) non éclos à des signaux indiquant un risque de prédation élevé. Non seulement les embryons non éclos ont communiqué ces signaux aux membres du nid non exposés, mais ils sont aussi sortis de leurs œufs et ont montré un comportement beaucoup plus prudent que le groupe témoin.

« Ces résultats suggèrent fortement que les embryons de goélands sont en mesure d’obtenir des informations environnementales pertinentes de leurs frères et sœurs » expliquent les chercheurs dans leur article. « Ensemble, nos résultats soulignent l’importance des informations socialement acquises au stade prénatal en tant que mécanisme non génétique favorisant la plasticité du développement ».

Une communication pré-éclosion basée sur la vibration

L’équipe a recueilli des œufs de goélands sauvages dans une colonie de reproduction de l’île de Sálvora, en Espagne, qui connaît des niveaux de prédation fluctuants, en particulier de petits carnivores tels que les visons. Ces œufs ont été divisés en couvées de trois œufs et placés dans des incubateurs. Ils ont ensuite été affectés à l’un des deux groupes suivants : le groupe expérimental ou le groupe témoin.

experiences incubateurs

Schéma illustrant l’expérience avec : le groupe témoin (bleu), le groupe expérimental (jaune) et les deux œufs enlevés 4 fois par jour (bleu et jaune foncés). Crédits : Noguera & Velando

De chaque couvée, deux des trois œufs ont été retirés de l’incubateur quatre fois par jour — toujours les deux mêmes œufs — manipulés et placés dans une boîte insonorisée où ils leur ont été passés des enregistrements de cris d’alarmes adultes concernant des prédateurs. Pour les œufs du groupe témoin, aucun son n’a été joué à l’intérieur de la boîte insonorisée. Ensuite, ils ont été replacés dans l’incubateur, en contact physique avec les autres œufs.

Les chercheurs ont constaté que les œufs exposés à des cris d’alarme avaient tendance à vibrer davantage dans l’incubateur que les œufs placés dans la boîte silencieuse. Les couvées expérimentales, y compris les œufs qui n’avaient pas été exposés aux alarmes, ont mis plus de temps à éclore que les couvées témoins. Et quand ils ont émergé, les trois poussins dans les couvées expérimentales ont montré les mêmes changements de développement.

Des changements physiologiques caractéristiques

Par rapport aux poussins témoins, les poussins expérimentaux faisaient moins de bruit et s’accroupissaient davantage — un comportement défensif généralement mis en place face aux cris d’alarme des adultes. Et les trois poussins dans chaque couvée expérimentale avaient des caractéristiques physiologiques non visibles dans les couvées témoins. Ils avaient des niveaux plus élevés d’hormones de stress, moins de copies d’ADN mitochondrial par cellule et un tarse plus court.

Les chercheurs ont déclaré que cela indiquait un compromis. Les oiseaux sont mieux en mesure de réagir au danger, mais cela se fait au coût d’une capacité cellulaire réduite de croissance et de production d’énergie. Selon les analyses statistiques, ces différences physiologiques ne peuvent être attribuées à la seule durée d’incubation.

differences physiologiques

Schéma indiquant les différences physiologiques entre les œufs exposés aux cris d’alarme et ceux non-exposés. Crédits : Mylene M. Mariette & Katherine L. Buchanan

Comme la seule différence dans le traitement des couvées était le son des alarmes et que la seule différence observée dans le comportement des œufs était le taux de vibration, il semble probable que des poussins non éclos peuvent communiquer le danger à leurs compagnons de nid via la vibration.

« Nos résultats montrent clairement que les embryons d’oiseaux échangent des informations précieuses, probablement sur le risque de prédation, avec leurs frères et sœurs » écrivent les chercheurs.

Les futures études devraient examiner si l’utilisation d’informations sociales par le développement d’embryons peut favoriser la plasticité phénotypique adaptative dans d’autres contextes, tels que des conditions environnementales ou sociales défavorables, et si de telles réponses programmées peuvent varier d’un embryon appartenant au même groupe.

Sources : Nature Ecology & Evolution

L’apparition d’un grand nombre de « super nids » de guêpes en Alabama interroge les entomologistes


J’ai été piqué une seule fois par une guêpe en jouant au frisbee avec mes petites filles trop près d’un petit nid de guêpes caché dans les branches d’une épinette et ouach ? Des super nids comme en Alabama, je n’oserais pas du tout m’approcher. Cela n’est pas extraordinaire pour eux, ils en ont déjà vu. Cependant, cette année, ils ont apparu 1 mois plus tôt et en plus grand nombre et dans des endroits assez inusités.

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L’apparition d’un grand nombre de « super nids » de guêpes en Alabama interroge les entomologistes


super nids guepes

| Charles Ray

Thomas Boisson

Les super nids sont de grandes structures construites par les guêpes, pouvant contenir jusqu’à 300’000 occupants et, parfois, plusieurs reines simultanément. Cette année, le nombre de super nids fleurit inhabituellement en Alabama, tant et si bien que les entomologistes ne comprennent pas encore la recrudescence de ces derniers, ni pourquoi ils apparaissent si tôt dans l’année.

La dernière fois que cela s’est produit, c’était en 2006. La plupart des années, l’Alabama ne voit qu’un ou deux super nids de guêpes : des forteresses de guêpes géantes que parfois même les professionnels n’osent pas toucher. En 2006, au moins 90 de ces super-formations sont apparues en Alabama. Maintenant, il semble que cela se reproduise — et selon les autorités,  2019 pourrait même être pire.

Selon l’entomologiste Charles Ray, l’éclosion de super nids de 2006 n’a débuté qu’en juin de la même année. Cette année, ces super nids « stables » — qui peuvent survivre en hiver, contrairement aux nids habituels — ont commencé à apparaître en mai.

super nid maison

Les super nids de guêpes sont bien plus étendus que les nids ordinaires. Crédits : Charles Ray

« Nous les avons trouvés attachés à l’extérieur de la maison et à d’autres endroits où vous ne vous attendriez pas à les trouver » explique Ray. « Le plus grand nombre de guêpes que j’ai compté dans un nid stable est d’environ 15’000, soit trois à quatre fois plus qu’un nid normal. Cependant, un nid en Caroline du Sud comptait plus de 250’000 guêpes ».

Ray, qui travaille en tant que chercheur à l’Université Auburn en Alabama, a confirmé quatre super nids cette année.

Un nombre anormal de super nids à cette période de l’année


Pour 2019, cela fait déjà le double, voire le quadruple, du nombre moyen de super nids annuels — mais ce n’est pas le nombre qui préoccupe Ray, plutôt le moment de leur apparition.

« Si nous les voyons un mois plus tôt qu’en 2006, je crains fort qu’il y en ait un grand nombre dans l’État. Les nids se développent rapidement » indique le chercheur.

super nid matelas

Les autorités demandent aux populations de rester vigilantes, les super nids peuvent être construits dans divers endroits, même les plus inattendus (ici, un matelas). Crédits : Charles Ray

Un nid ordinaire de guêpes peut atteindre 4000 à 5000 ouvrières et ne dépasse généralement pas la taille d’un ballon de volley. Les super nids peuvent être étendus sur plusieurs mètres de large, englobant un grand nombre de guêpes et parfois de multiples reines — ce qui, selon Ray, est le meilleur moyen d’identifier un super nid.

Des super nids persistants aux occupants agressifs

En plus des quatre super nids qu’il a confirmés en personne, Ray en a identifié plusieurs autres sur des images qui lui ont été envoyées. Habituellement, les nids de guêpes sont détruits pendant l’hiver, les ouvrières ne pouvant généralement pas survivre pendant les mois les plus froids, ou finissent par manquer de nourriture.

super nid voiture

Comme dans le cas de cette voiture, les guêpes peuvent construire des super nids dans des endroits relativement clos afin de résister aux conditions hivernales. Crédits : Charles Ray

Par temps chaud, cependant, ces conditions ne sont pas toujours aussi menaçantes, ce qui permet de créer des nids pérennes et persistants, en particulier si davantage de guêpes survivent à la vague de froid jusqu’au printemps suivant.

« Avant tout, ne dérangez pas le nid. Bien que ces nids géants semblent souvent moins agressifs que les petites colonies, il est important que les gens ne les dérangent pas » avertit Ray.

« Contrairement aux autres insectes piqueurs, les guêpes n’hésitent pas à piquer les gens. Contrairement aux abeilles, elles ne perdent pas leur dard, de sorte que chaque insecte peut piquer à plusieurs reprises, et ils attaquent généralement en grand nombre. Ils sont particulièrement dangereux en été » explique l’entomologiste Xing Ping Hu.

Sources : Alabama University

https://trustmyscience.com/

Le Saviez-Vous ► Voici comment les poils de votre chien peuvent aider les oiseaux !


Comme à chaque printemps, il y a les inondations et ca commence près de chez-moi et il y a  les oiseaux font leur nid. Ils recherchent donc des matériaux qui seront à la fois douillet, solide et chaud pour leurs petits. Au printemps, les chiens, et même les chats sont en période de mue. C’est l’occasion de mettre les touffes de poils a des endroits stratégiques pour les offrir aux oiseaux .. Attention toutefois, il faut que le poils n’ai pas recu de traitement d’anti-puce pendant plusieurs semaines
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Voici comment les poils de votre chien peuvent aider les oiseaux !

 

rejeter golden retriever être brossé

 

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Si votre chien a tendance à perdre excessivement ses poils lors de sa période de mue, notamment au printemps, sachez qu’il existe une alternative à la poubelle ! Ses poils peuvent en fait être particulièrement utiles… aux oiseaux ! Comme quoi, dans la vie tout se recycle.

Explications.

Des poils de chiens pour construire des nids

Lorsque vous brossez votre chien et que vous vous retrouvez avec des montagnes de poils à ne plus savoir qu’en faire, vous vous demandez peut-être quelle utilisation vous pourriez en faire. Un pull ? Trop compliqué. Alors, le plus souvent, ces poils tout doux finissent à la poubelle.

En réalité, il existe une façon très simple de donner une seconde vie aux poils de votre chien. En effet, il vous suffit… de les laisser dehors ! Ce geste permettra aux oiseaux de les récupérer pour construire leur nid.

En effet, le printemps est la période de reproduction chez les oiseaux. Ces derniers ont donc besoin de bâtir leur nid au plus vite afin d’accueillir leurs oisillons. Ils partent donc à la recherche de toutes sortes de matériaux, notamment des feuilles, des brindilles, de la mousse…

oiseau couve oeufs nid

Crédits : iStock

L’objectif est que le nid soit solide, bien sûr, mais aussi chaud et confortable. Or, les poils de chien constituent un matériau duveteux particulièrement apprécié des oiseaux, notamment à cause de sa douceur et de son isolation naturelle contre le froid et l’humidité.

Attention aux produits anti-puces !

Toutefois, attention, si vous prévoyez de laisser vos poils de chien à disposition des oiseaux, veillez à ne pas avoir administré de pipette antiparasitaire à votre toutou depuis plusieurs semaines. En effet, les produits anti-puces contiennent des produits chimiques qui pourraient être particulièrement nocifs pour les oiseaux…

Par ailleurs, si vous ne voulez pas laisser les poils de votre chien divaguer dans le jardin, vous pouvez les placer dans un nichoir ou une mangeoire à suif pour oiseaux. Il vous suffit ensuite de suspendre cette dernière à une branche d’arbre et le tour est joué !

Bon à savoir : les poils de chats peuvent également être utilisés, mais ils sont généralement moins épais, et donc moins résistants, que les poils de chiens.

Source

https://animalaxy.fr/

Comment ces fourmis contribuent-elles au réchauffement climatique ?


 

C’est certain que le gaz à effet de serre peut être aussi causé naturellement l’activité humaine, animale, et même des insectes. Les fourmis sont un très bel exemple.
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Comment ces fourmis contribuent-elles au réchauffement climatique ?

 

image de l'article principal

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Les usines produisent et émettent beaucoup de gaz à effet de serre contribuant au réchauffement de la planète, mais toutes ne sont pas gérées par des humains. De petites usines souterraines, exploitées par des fourmis, semblent également y contribuer. Et beaucoup plus qu’on ne le pensait.

De récentes analyses menées sur 24 nids de fourmis coupeuses de feuilles, retrouvées dans les jungles d’Amérique tropicale, suggèrent que ces insectes produisent et rejettent – pour se nourrir sous terre – jusqu’à 100 000 fois plus de dioxyde de carbone que les sols ordinaires. Selon les chercheurs, ces fourmis pourraient même déjà être responsables de 0,2 à 0,7 % des émissions de CO2émises actuellement par les forêts tropicales et néo-tropicales.

« Imaginez ça comme de petites usines dans la jungle », explique Thomas Harmon, de l’Université de California Merced (États-Unis) et co-auteur de l’étude publiée dans le Journal of Geophysical Research : Biogeosciences.

De véritables bouches d’aération polluantes

Les sols de ces forêts sont généralement remplis de dioxyde de carbone. Les fourmis trouvent des feuilles en surface, les ramènent sous terre pour que les champignons décomposent les feuilles et produisent en retour de la nourriture aux fourmis. Ce sont ces cultures de champignons qui rendent les nids de ces fourmis propices à la production de dioxyde de carbone. Pour se loger sous les sols, les fourmis creusent alors de vastes réseaux complexes de tunnels et de chambres souterraines, parfois jusqu’à 7 mètres sous terre. Les tunnels creusés se transforment alors en véritables bouches d’aération ressemblant à des cheminées, d’où émanent des effluves de CO2.

fourmis

Diagramme des voies d’échange et de transport du dioxyde de carbone dans les nids de découpeuses (Atta cephalotes). Crédits : JGR- Biogeosciences / AGU

Jusqu’à 100 000 fois plus de CO2

Selon les chercheurs, il pourrait y avoir jusqu’à 100 000 fois plus de CO2 rejeté par ces « bouches d’aération » que depuis les sols environnants. Cela peut se comprendre. Chaque colonie contenant des millions de fourmis peut récolter des centaines de kilos de végétation par an. Ces nids pouvant être parfois occupés pendant plus d’une décennie, on imagine alors aisément les niveaux de dioxyde de carbone rejetés dans l’atmosphère s’accumuler rapidement avec le temps.

Les chercheurs demandent maintenant à ce que ces études soient multipliées dans le but de mieux appréhender ces rejets de CO2 jusqu’alors insoupçonnés. Les résultats devraient ensuite être pris en compte lors des prévisionnels climatiques. Ces données pourraient également être utiles sur un plan strictement urbain, ces fourmis préférant généralement s’installer, sous terre certes, mais près des infrastructures humaines.

Source

https://www.sciencealert.com

Le Saviez-Vous ► Comment les fourmis retrouvent-elles leur nid ?


Dans cette immensité d’espace, comment des fourmis peuvent-elles retrouver leur nid ? Ont-elles une mémoire visuelle ? Un sens de la distance ?
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Comment les fourmis retrouvent-elles leur nid ?

 

Fourmis géantes (Paraponera Clavata) au Palais de la Découverte de Paris, en octobre 2013.

Comment les fourmis retrouvent-elles leur nid ?

FP PHOTO / ERIC FEFERBERG

Par Julie Lacoste

Pour retrouver leur nid, on savait que les fourmis pouvaient compter leurs pas pour faire chemin arrière. Mais des chercheurs ont découvert qu’elles utilisaient également une autre méthode toute aussi efficace.

NAVIGATION. Comment les fourmis parviennent-elles à rentrer chez elles ? Matthias Wittlinger, neurobiologiste à l’Université d’Ulm en Allemagne, et son associée Sarah Pfeffer, ont étudié cette question et ont publié leurs résultats dans Science en 2016. Ils se sont intéressés à la fourmi du désert, Cataglyphis bicolor, appelée plus couramment fourmi du Sahara.

 

Les fourmis du désert, bien que résistantes à la chaleur, ont dû développer des techniques pour retrouver leur nid le plus rapidement possible et ne pas errer trop longtemps sous des températures pouvant atteindre les 70°C. Des travaux bien antérieurs avaient déjà montré que les fourmis comptaient leurs pas lorsqu’elles s’éloignaient afin de faire demi-tour et d’effectuer le même nombre de pas dans l’autre sens.

Désormais, les deux scientifiques allemands émettent une nouvelle hypothèse : ces fourmis utiliseraient également un autre système de navigation, appelé « intégration du trajet ». Concrètement, à la manière d’un conducteur de voiture regardant dans son rétroviseur, les fourmis enregistreraient visuellement les objets se trouvant sur leur chemin et apprécieraient les distances. Elles pourraient même aussi se souvenir de la direction du nid en fonction de la polarisation de la lumière.

EXPÉRIENCE. Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs se sont servis d’un comportement particulier des fourmis de cette espèce. Les ouvrières, quand elles s’éloignent du nid, se font transporter par des récolteuses, davantage habituées au monde extérieur. Ils ont placé un coupe de porteur/porté dans un tunnel, puis, au bout de 10 mètres parcourus, les ont séparés afin d’observer le comportement de l’ouvrière. Dans un premier temps, celle-ci a bien sûr tenté de retrouver sa congénère. Mais ensuite, elle est finalement parvenue à rentrer au nid, seule. N’ayant pas touché le sol à l’aller (puisqu’elle était portée), elle ne pouvait pas compter ses pas. Elle a donc utilisé exclusivement l’autre système et a retenu le chemin grâce à des éléments visuels. Dans un second temps, les scientifiques ont bandé les yeux de l’ouvrière à l’aller. Résultat, une fois seule, celle-ci n’a pas été capable de retrouver son chemin, confirmant ainsi qu’elle avait bien utilisé la vision pour se repérer la première fois. D’après les chercheurs, les deux systèmes seraient indépendants et ne communiqueraient pas l’un avec l’autre.

 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Truc Express ► Le truc tout simple pour éloigner les guêpes


Même si l’été s’achève, il y a quand même des guêpes qui nous tournent autour. Le mieux est de ne pas bouger et doucement s’éloigner. La seule fois que je me suis fait piquer par une guêpe, c’est en jouant avec ma petite fille au frisbee. Sinon, malgré leur présence, je n’ai jamais eu de problème. Il existe quand même des méthodes toutes simples pour éloigner ces bestioles qui en passant sont très utiles à l’écosystème
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Le truc tout simple pour éloigner les guêpes

 

© getty.

Les guêpes sont nos ennemies les plus farouches durant les jours d’été, particulièrement pendant les fortes chaleurs qui ont accablé tout le pays.

Mais avant de commencer à gesticuler dans tous les sens pour espérer les faire fuir, restez calme. Et utilisez éventuellement de l’eau, très efficace contre ces insectes.

Même si elles nous embêtent quand on se pose tranquillement sur sa terrasse, les guêpes, ennemies naturelles des moustiques et des mouches, sont très utiles à l’équilibre de l’écosystème.

Pour réussir à les tenir à l’écart, il vaut mieux ne pas utiliser les grands moyens. L’idéal est même de rester le plus immobile possible et de s’éloigner tout doucement. Quand on tue une guêpe, elles libèrent des phéromones qui émettent un signal pour les autres guêpes et les mettent en garde. Les suivantes seront donc plus agressives, ce qui augmente les risques d’une piqûre.

Vaporiser de l’eau

Les entomologistes admettent que l’eau est un remède efficace qui perturbe les guêpes. Quand on pulvérise ou vaporise de l’eau sur elles, elles interprètent cela comme de la pluie. Comme elles en ont une grande aversion, elles préfèrent donc se mettre à l’abri dans leur nid plutôt que de rester dans les alentours.

Au-delà de cette technique toute simple, il existe aussi de nombreux moyens pour les tenir à l’écart. Si l’une d’elles s’approche, vous pouvez aussi légèrement souffler pour qu’elle s’en aille.

Une autre technique consiste à faire croire à la guêpe qu’une autre colonie a déjà envahi la zone. Les guêpes tiennent à leur territoire et attaquent celles qui s’immiscent dans leur zone. Elles sont donc très méfiantes quand elles s’approchent d’un nid qui n’est pas le leur. Le moyen le plus simple est de fabriquer un sac en papier en forme de nid et le suspendre à une branche ou un parasol à proximité. Il existe aussi des « faux » nids vendus dans le commerce.

https://www.7sur7.be/

Quand un million de fourmis attaquent un nid de guêpes !


Les guêpes et les fourmis ne sont pas du tout des alliés, bien au contraire, elles sont des ennemies. Des fois, ce sont les guêpes qui sont les plus fortes en contaminant des fourmis avec leurs oeufs et d’autres fois, comme au Brésil ce sont les fourmis qui sont les plus fortes et les guêpes ont intérêt à déguerpir
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Quand un million de fourmis attaquent un nid de guêpes !

 

fourmis attaque guèpe

Crédits : capture Youtube / Vuzeenews New

Au Brésil, les fourmis ne plaisantent pas, comme en témoigne une récente vidéo. Une colonie de fourmis s’est tout bonnement attaquée à un nid de guêpes et l’a atteint en formant un immense pont avec le corps de milliers d’individus !

Rapportée par la chaine Youtube Vuzeenews News le 7 août 2018, la vidéoprésente en fin d’article a été capturée au Brésil par un ingénieur en électrotechnique nommé Francisco Boni. Les images montrent une attaque de fourmis légionnaires contre un nid de guêpes et le procédé est tout simplement époustouflant. Le nid a été construit à l’extérieur, sous le toit d’une maison, bien à l’abri. Les fourmis sont cependant passées par le toit et depuis le bord, ont érigé avec leurs corps un pont en forme de guirlande afin d’atteindre directement le nid !

Si l’on pourrait penser au premier abord qu’il s’agit là d’un moyen de défense, il n’en est rien, car en réalité, il est vraiment question d’une attaque en règle ! Les fourmis peuvent être de véritables prédateurs et les images le prouvent, car il est possible d’y observer le transport de larves issues du nid.

Nous ne connaissons pas vraiment l’espèce de fourmis présente sur les images, mais la personne ayant filmé la scène a indiqué qu’il s’agissait de fourmis légionnaires (genre Eciton), un terme qui regroupe près de 200 espèces et dont les colonies sont réputées pour être énormes en termes d’effectif, en dépassant le million d’individus. Mais pourquoi aucune guêpe n’est là pour défendre le nid ? Selon Francisco Boni, les guêpes du nid s’enfuient généralement face à l’armée de fourmis qui les envahit.

Depuis très longtemps, la guerre fait rage entre guêpes et fourmis qui font ensemble partie de l’ordre des hyménoptères. Suivant les espèces, le combat trouve son vainqueur de part et d’autre. Par exemple, il existe en Équateur plus d’une vingtaine d’espèces de guêpes parasites dont certaines sont capables de pondre leurs œufs directement dans le corps des fourmis qui serviront de garde-manger.

https://sciencepost.fr/

Quand 30 frelons massacrent une ruche de 30 000 abeilles…


On crains la disparition des abeilles à cause des pesticides, et une des conséquences est le frelon et surtout le frelon asiatique. Le frelon asiatique s’en prend au nid d’abeilles et peut ruiner avec seulement une trentaine de ces frelons, une ruche de 30 000 abeilles en quelques heures.
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Quand 30 frelons massacrent une ruche de 30 000 abeilles…

 

De lourds dinosaures savaient s’occuper de leurs oeufs sans faire d’omelette


Imaginer des oviraptorosaures comme le Tyrannosaures rex ou le Gitantoraptor qui lui pouvait mesurer 8 mètres et pesait dans les 1400 kilos s’occupait de ses oeufs, mais ne pouvaient les couver. Pourtant, ces dinosaures protégeaient leur nid
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De lourds dinosaures savaient s’occuper de leurs oeufs sans faire d’omelette

 

Chez les oviraptorosaures, la disposition des oeufs se... (Masato HATTORI, Université de Nagoya via AFP)

Chez les oviraptorosaures, la disposition des oeufs se faisait toujours en anneau, mais la physionomie du centre du nid variait, souligne l’étude.

MASATO HATTORI, UNIVERSITÉ DE NAGOYA VIA AFP

Agence France-Presse
Paris

 

Mais comment s’y prenaient certains gros dinosaures pour prendre soin de leurs oeufs sans les écraser ? Ils les disposaient tout autour d’eux et s’installaient dans l’espace au centre resté libre, selon une étude publiée mercredi.

Si la plupart des dinosaures se contentaient vraisemblablement d’enterrer leurs oeufs après la ponte – comme le font les crocodiles de nos jours -, certains théropodes non aviaires confectionnaient des nids et s’occupaient de leurs oeufs.

« Certaines espèces d’oviraptorosaures et de troodontidés couvaient vraisemblablement leurs oeufs comme le font les oiseaux modernes », déclare à l’AFP Kohei Tanaka, chercheur à l’Université de Nagoya (Japon) et auteur principal de l’étude publiée dans Biology Letters(Royal Society).

Une équipe de chercheurs a étudié des couvées fossiles d’oviraptorosaures de différentes sortes, retrouvées en Chine, pour comprendre l’impact de la taille sur le comportement d’incubation des dinosaures.

Chez les oviraptorosaures, la disposition des oeufs se faisait toujours en anneau, mais la physionomie du centre du nid variait, souligne l’étude.

L’espace central était petit ou absent pour les plus petites espèces d’oviraptorosaures puis il s’agrandissait avec la taille de ces dinosaures et allait jusqu’à occuper la plus grande partie du nid pour les espèces géantes, ajoute l’étude.

« Les grandes espèces d’oviraptorosaures ne devaient pas s’asseoir directement sur les oeufs. Elles devaient vraisemblablement se poser au milieu du nid, afin de ne pas écraser les oeufs », souligne Kohei Tanaka.

Ces grands oviraptorosaures pondaient des oeufs de forme allongée qui pouvaient mesurer 50 centimètres de long et peser jusqu’à 7 kilos, précise le chercheur.

Dans la mesure où ils ne s’asseyaient pas directement sur leurs oeufs, ils n’étaient pas à même de leur procurer une vraie chaleur, mais leur attitude devait les protéger des prédateurs et des intempéries, ajoute-t-il.

Les théropodes forment un vaste groupe incluant la plupart des grands dinosaures carnassiers – dont le redoutable Tyrannosaure Rex -, mais aussi les ancêtres des oiseaux modernes.

Les oviraptorosaures étaient de tailles diverses. Le Caudipteryx avait la taille d’un dindon alors que le Gigantoraptor mesurait 8 mètres et pesait dans les 1400 kilos.

http://www.lapresse.ca/