La beauté selon Anny, grande brûlée


Une réflexion sur la beauté. Quand canoé.ca ou autres médias montre la beauté de la semaine, une super belle fille en bikini ou vêtement très serrés, ou encore des mannequins au corps parfaits, je trouve que c’est toujours le même problème. Le corps est privilégié. Je n’ai absolument rien contre les belles filles, c’est un atout, cependant cela n’est pas éternelle. Cependant, comme cette rencontre de la journaliste avec cette femme qui a été marqué par le feu, montre bien que la beauté va vraiment au-delà du corps.
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La beauté selon Anny, grande brûlée

 

La beauté, ça se passe entre les deux oreilles

«Bonjour Anny,

Je ne vous connais pas, mais je pense à vous souvent. Quand j’entends une femme déplorer la ridule qu’elle a ici ou la cicatrice qu’elle a là, par exemple. Ou quand, comme tout le monde, je songe à me payer un petit traitement de Botox ou une microdermabrasion. Je pense à vous et je me dis que vous devez trouver les gens bien fous avec leurs obsessions de look et de beauté.»

Quand Anny Berthiaume, 43 ans, m’a rappelée, elle rigolait au bout du fil. «Enfin quelqu’un qui me comprend!»

Ça faisait des années que je voulais lui écrire. Depuis que je l’avais vue, bien habillée et bien coiffée, sourire sur les poteaux de la rue Principale d’une ville de région. Son message : Le feu brûle des vies. L’affiche était convaincante. Le sourire et l’élégance n’arrivaient pas à cacher qu’Anny est une grande brûlée. (Au cours d’un voyage de camping, un contenant d’alcool de bois que manipulait son père a explosé, la brûlant sur 55 % du corps et ravageant son visage. Elle avait six ans.)

Elle a passé des mois clouée à un lit d’hôpital, a subi des dizaines d’opérations, a vécu trois ans emmaillotée dans un cocon de tissu. Et son visage, considéré comme un grand succès de la chirurgie, est quand même marqué à jamais.

Et alors? Alors rien. Anny a fait des études et est devenue inhalothérapeute, malgré les gens qui lui conseillaient de viser une carrière derrière un bureau, «où personne ne la verrait». Elle passe sa vie professionnelle en contact avec le public dans une clinique médicale et un hôpital. Elle s’est trouvé un chum qui l’a demandée en mariage. Ils ont eu deux fils, qui ont aujourd’hui 16 et 18 ans.

Bref, Anny vit sa vie. Avec fougue d’ailleurs. Elle a refusé de se cacher, a toujours répondu à ceux qui, à l’école, l’appelaient «E.T.» ou «toastée des deux bords», aux collègues indélicats, aux regards insistants dans la rue. Elle a même poursuivi pour discrimination un employeur qui lui refusait un emploi de peur que son apparence «traumatise les clients» (et elle a gagné).

Dans un café, à côté de la clinique de Saint-Augustin, près de Québec, où elle travaille, nous avons passé une heure à jaser beauté et séduction.

«La beauté, ça se passe entre les deux oreilles. Si tu te trouves belle, si tu t’aimes, tu vas séduire», dit-elle d’entrée de jeu.

N’importe qui d’autre dirait ça, on hausserait les épaules. Pas possible avec elle. La fille a une expertise, disons.

«Et comment on fait pour se trouver belle ? Comment tu as fait, toi, Anny?

– Je ne te dirai pas que j’aime mes brûlures. Mais elles ne disparaîtront pas. Alors je ne les regarde pas et je me concentre sur ce que j’aime. Mes yeux, mon caractère, mon entregent, mon enthousiasme. Mes brûlures, je finis par les oublier. Et je te jure que les autres aussi les oublient.

– Et la séduction?

– Avec la face que j’ai, bien sûr que mon mari ne m’est pas tombé dans les bras en trois minutes, admet-elle. On peut dire que je l’ai séduit avec ma joie de vivre, ma simplicité. Et beaucoup de persévérance!»

Des escrocs et des assassins beaux comme des cœurs, ça existe. Pourtant, dans les contes pour enfants, les méchants sont toujours laids, déplore Anny. Pas étonnant que, inconsciemment, on associe la beauté à la compétence, à la bonté ou à la valeur.

«Si tu veux te démolir le moral, passe une heure devant ton miroir, conclut-elle. Ma méthode c’est de sortir, voir des gens, sauter en parachute, partir en camping, développer une nouvelle compétence… Vivre, quoi. Tout ça améliore l’estime de soi. Et, en fin de compte, le regard que les autres posent sur toi.»

En partant, je lui ai posé LA question. Sa réponse :

«Je suis une femme heureuse.»

(Pour mieux connaître Anny, visitez son site : annyberthiaume.com)

http://fr.chatelaine.com

Ces magnifiques photos de chiens très âgés mais toujours fidèles


Je trouve assez profond le but que ce photographe a voulu démontrer avec ces chiens qui ont tous une vie, une histoire a raconter au long de leur vie. Tout comme chez l’humain vieillissant, chaque ride, poils dégarnis, et cicatrice font partie d’un témoigne qu’ils ont vécu
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Ces magnifiques photos de chiens très âgés mais toujours fidèles

 

Le photographe Pete Thorne a découvert qu’en photographiant simplement les personnes âgées, on obtenait des portraits magnifiques, pleins de sens et chargés d’histoire. La même chose vaut pour les chiens âgés.

Cette série de photos, “Old Faithful” , nous plonge dans l’intimité de ces meilleurs amis de l’homme au poil grisonnant, qui atteignent les dernières années de leur vie.

Chacune de ces têtes qui portent les marques du temps et racontent l’histoire de ces vies remplies de hauts et de bas. Un véritable chant du cygne.

 

http://www.demotivateur.fr

Le Saviez-Vous ► Dans l’espace, personne ne vous verra pleurer


Le commandant Chris Hadfield a voulu démontrer dans l’une de ses vidéos lors de son séjour dans l’espace qu’on ne pouvait pas pleurer dans l’espace
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Dans l’espace, personne ne vous verra pleurer

 

 

Il est impossible de pleurer dans l’espace. Ce phénomène est dû à l’absence de gravité, qui empêche les larmes de couler.

Le commandant Chris Hadfield, commandant de la station spatiale internationale s’y est essayé avec l’aide d’une bouteille d’eau pour simuler des larmes, sans succès, celles-ci restent autour de l’oeil.

http://secouchermoinsbete.fr

6 volontaires testent les futures missions vers Mars


Et voilà que la Nasa continue ces expériences et tests pour un éventuel départ sur Mars One en 2030. Enfin, qu’ils le fassent ou non, je pense que ce genre d’expérience pourrait être bénéfique pour le côté psychologique, car même sur terre, c’est une situation qui pourrait être plausible pour diverses raisons
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6 volontaires testent les futures missions vers Mars

 

6 volontaires testent les futures missions vers Mars

Photo AFP

Jean-Louis Santini

 

WASHINGTON – Trois femmes et trois hommes sont enfermés depuis une semaine et pour huit mois dans un dôme isolé à Hawaii. Leur mission: préparer pour la NASA les futurs astronautes à vivre harmonieusement pendant un long périple vers Mars.

«On ne comprend pas encore complètement tous les risques psychologiques et les moyens de les éviter et la Nasa n’entreprendra pas de mission vers Mars tant que cela ne sera pas résolu», explique Kimberly Binsded, professeur de sciences informatiques à l’Université de Hawaii.

La NASA envisage le premier vol habité vers la planète rouge pas avant les années 2030, une mission d’au moins deux ans.

Kimberly Binsded est la principale responsable de cette expérience financée par l’agence spatiale américaine, menée dans le cadre du programme du «Hawaii Space Exploration Analog and Simulation», aussi appelé Hi-Seas.

Deux précédentes expériences avec également six volontaires, mais d’une durée de seulement deux et quatre mois, ont déjà eu lieu au Hi-Seas pour étudier l’alimentation, la préparation des repas et «l’ennui» suscité par le fait de toujours manger un peu la même chose.

Une dernière mission d’un an avec six autres personnes est prévue à partir d’août 2015.

La grand danger est le sentiment d’être isolé, ce qui peut conduire à la dépression et au dysfonctionnement du groupe contraint de vivre ensemble dans un espace restreint pendant une longue période et sans possibilité d’y échapper, ajoute la professeur Binsded.

De plus, vu la distance de Mars à la Terre, le temps des communications est long, jusqu’à vingt minutes dans les deux sens, ce qui complique le travail de l’équipe de contrôle sur la Terre pour aider et soutenir les astronautes en cas de crise, rappelle-t-elle précisant que cette mission se concentre sur «la cohésion de l’équipage et ses performances».

«C’est également le premier équipage du Dôme qui passera des fêtes importantes comme l’Action de grâce, Noël et le Nouvel an. Il sera intéressant de voir comment leur moral en sera affecté», relève la scientifique.

Les chercheurs expliquent qu’ils ont cherché à recruter des personnes – ils ont reçu 150 demandes pour cette expérience – dont le profil est proche de celui d’un astronaute, que ce soit pour les qualifications professionnelles que pour les traits psychologiques.

Huit minutes de douche

 

Le type de personnalité recherchée est celui de «quelqu’un avec des nerfs solides, de nature optimiste et qui se distrait aisément». «Les grands émotionnels» sont écartés d’emblée, soulignent-ils.

L’équipe a retenu la formule d’un nombre égal de femmes et d’hommes mais aurait pu aussi bien choisir d’avoir quatre hommes et deux femmes ou l’inverse, mais pas une seule femme ou un seul homme, est-il souligné.

Les membres du groupe sont assez jeunes, âgés de 26 à 38 ans, mais des personnes plus âgées ne sont pas rejetées pour autant. Ainsi, un des remplaçants a plus de 50 ans.

Les six volontaires disposent chacun d’une très petite chambre, juste la place d’un lit simple, d’une chaise et d’un mini-bureau.

Au total, le dôme fait 10 mètres de diamètre pour une superficie de 140 mètres carré sur deux niveaux. Il est installé à 2400 mètres d’altitude sur le volcan Mauna Loa, dont le sol rappelle celui de Mars.

Le courrier électronique est le seul moyen de communication avec l’extérieur. Les transmissions sont retardées vingt minutes pour simuler la situation sur Mars.

Ils n’ont droit qu’à huit minutes de douche par semaine et ne peuvent pas sortir à l’extérieur du dôme sans être dans un scaphandre spatial qui simule celui que porteraient des astronautes sur Mars, mais sans le système de maintient des fonctions vitales.

Les six participants, cinq Américains et une Canadienne, doivent faire quatre sorties par semaine de deux heures chacune pour mener des expériences scientifiques comme ils le feraient sur la planète rouge.

Le groupe est formé d’un ingénieur aérospatial de la Nasa, de deux étudiantes, dont une prépare sa maitrise d’ingénierie et l’autre son doctorat, d’un microbiologiste, d’un ingénieur des matériaux composites et d’une spécialiste des piles photovoltaïques qui cherche à monter son entreprise.

Cette dernière, Martha Lenio, une Canadienne de 34 ans, est le leader de l’équipe, retenue pour être le commandant de bord.

«Ils vont être soumis à toute une batterie de différents tests psychologiques pour sonder leur humeur, comment ils se comportent les uns avec les autres et examiner leurs capacités cognitives et comment ils changent au cours de cette expérience», a précisé la professeur Binsted

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Tueurs en série


Depuis toujours, des gens mal dans leur peau, écoeurée du système auquel ils vivent, se sont tournées vers ce qu’ils pensaient être une solution pour sauver un groupe, un peuple, le monde des effets négatifs d’une société malade. Certains ont choisi DES religions mais de façon radicale, d’autres vers des théories, mais probablement que tout à commencer par un esprit troublé
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Tueurs en série

 

Photo présumée de Michael Zehaf-Bibeau ayant circulée sur Twitter.

Photo présumée de Michael Zehaf-Bibeau (Twitter)

Le 8 décembre 1980, Mark David Chapman, 25 ans, tire cinq coups de feu sur John Lennon devant son appartement de New York. Il plaide coupable, affirmant qu’il accomplissait la volonté de Dieu. Après l’assassinat, Chapman est demeuré sur les lieux du crime, attendant la police en lisant The Catcher in the Rye, le roman de J.D. Salinger.

Le 30 mars 1981, John Hinckley Jr., 26 ans, tente d’assassiner Ronald Reagan de six coups de feu. Hinckley souffre de troubles psychiatriques et est obsédé par l’actrice Jodie Foster. Après l’attentat, la police fouille sa chambre d’hôtel et trouve une copie de The Catcher in the Rye.

Le 8 mai 1984, Denis Lortie, 25 ans, fait irruption à l’Assemblée nationale, où il assassine trois personnes et en blesse 13 autres. Lortie se perçoit comme un justicier. Il cherche à libérer le peuple québécois du joug du gouvernement de René Lévesque. Il croit suivre la volonté de Dieu. Le Dr Pierre Mailloux, à l’époque, déclare que Lortie souffre de schizophrénie paranoïde.

Le 6 décembre 1989, Marc Lépine, 25 ans, assassine 14 femmes à l’école polytechnique. Son meurtre est motivé par une misogynie délirante, devenue meurtrière. Dans une lettre, Lépine fait référence à Lortie et affirme que son geste est d’origine politique. Sans doute croyait-il libérer les hommes de l’oppression des féministes.

Le 13 septembre 2006, Kimveer Gill, 25 ans, tue un étudiant et en blesse 19 autres au collège Dawson, à Montréal. Gill était fasciné par diverses théories du complot et par la tuerie de Columbine. Dans un profil Internet, il expliquait qu’il avait rencontré une poignée de personnes décentes dans sa vie, mais que la vaste majorité étaient des êtres «mesquins, traîtres, menteurs, fraudeurs». Les gens qui le connaissaient le décrivaient comme un type exceptionnellement gentil et doux, avec «un cœur en or». Dans son journal virtuel, une entrée recensait les viols, les meurtres et les mensonges qui sont le lot de l’humanité, et demandait dans «quelle espèce de monde» nous vivons.

Le 8 janvier 2011, à Tucson, en Arizona, Jared Lee Loughner, 26 ans, tue six personnes et en blesse 13 autres, dont la représentante Gabrielle Giffords, qu’il visait en particulier. Loughner est obsédé par les théories conspirationnistes concernant, entre autres, les attentats du 11 septembre, la monnaie et le contrôle de la grammaire par le gouvernement. Il détestait Giffords, qu’il accusait d’être hypocrite.

Le 22 juillet 2011, Anders Breivik, 32 ans, tue 77 personnes et en blesse 151 autres dans un attentat visant le parti travailliste de Norvège. Breivik est un ultranationaliste qui dénonce le multiculturalisme et l’immigration musulmane en Europe. Il est d’abord déclaré schizophrène, puis jugé sain d’esprit. Son geste était apparemment une tentative d’attirer l’attention sur son manifeste identitaire de 1 518 pages.

Le 22 mai 2013, à Londres, Michael Adebowale, 22 ans, et Michael Adebolajo, 28 ans, assassinent le soldat Lee Rigby en pleine rue. Après le meurtre, ils attendent sur place et se ruent vers les policiers armés quand ces derniers arrivent sur les lieux. Les deux jeunes hommes sont Britanniques, d’origine nigériane, élevés comme chrétiens, puis convertis à l’islam. Ils justifient leur geste comme une vengeance pour les musulmans innocents tués par l’armée britannique.

Le 4 juin 2014, à Moncton, Justin Bourque, 24 ans, tue trois policiers de la GRC et en blesse deux autres. Il est obsédé par les théories conspirationnistes, en rébellion contre l’autorité, et est apparemment partisan des thèses délirantes des Free Men, qui se perçoivent comme prisonniers d’une tyrannie et qui refusent le pouvoir des États.

Le 20 octobre 2014, Martin Couture-Rouleau, 25 ans, tue un militaire et en blesse un autre avant d’être abattu par la police. Ses amis le décrivent comme «sociable, généreux et ouvert aux autres», un type «cultivé» et «toujours prêt à aider un de ses proches». Il y a deux ans, il est tombé dans les théories conspirationnistes.

«Il s’est mis à haïr le capitalisme, le “crédit” et toutes ces choses que remettent en question les théories du complot», écrit La Presse.

Le même article note que Rouleau «s’est vraiment souvent fait décevoir par l’humain. À un moment donné, il a voulu comprendre pourquoi il y avait tant de merde dans le monde».

Il s’est converti à l’islam radical et a commencé à promettre l’enfer aux «hypocrites» et aux «mécréants».

Deux jours plus tard, le 22 octobre 2014, Michael Zehaf-Bibeau, 32 ans, tue un militaire à Ottawa avant de faire irruption au Parlement, où il est abattu par le sergent d’armes. On sait encore peu de choses sur lui. Il avait eu des démêlés avec la justice, pour des affaires de drogue, de bris de conditions et de menaces. Il se serait lui aussi récemment converti à l’islam.

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Le héros de The Catcher in the Rye, Holden Caulfield, est un adolescent marginal, en rébellion contre un monde faux, insensible et superficiel. Il n’aime réellement que sa petite sœur de 10 ans. Son rêve — qui donne son titre au roman — est de protéger des jeunes enfants qui jouent au baseball dans un champ de seigle, au bord d’un précipice, et de les attraper avant qu’ils ne tombent. Caulfield est un jeune homme meurtri, dégoûté par l’artificialité médiocre des adultes, qui rêve de préserver l’innocence du monde.

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Tous des hommes. La plupart dans la vingtaine. À des points divers sur le spectre qui mène de la santé à la maladie mentale. Certains plus délirants, d’autres plus lucides.

Plusieurs avalés par des théories conspirationnistes qui décrivent un système corrompu, contrôlé par un réseau d’intérêts financiers, militaires ou politiques, ou les trois à la fois. Des jeunes hommes convaincus que leur société vit sous le joug d’une puissance occulte, qui gâche leur vie et exploite les faibles. Les ennemis varient : des féministes aux capitalistes, en passant par les musulmans, le multiculturalisme, le gouvernement, l’Occident et la CIA.

Dans plusieurs cas, des types sensibles, blessés par un monde moins idéal, pur et propre qu’ils l’auraient souhaité. Radicalisés par leur déception et leurs échecs au point de sombrer dans une pensée sans nuance, érigée en certitude absolue. Des fantasmes de pureté, de nettoyage et de rédemption, doublés d’une incapacité à endurer le vide, la faiblesse ou l’ambiguïté morale. L’humanité divisée entre les innocents à sauver et les exploiteurs à décimer. Des anges déchus devenus justiciers solitaires.

Couture-Rouleau et Zehaf-Bibeau se sont apparemment tournés vers l’islamisme. Ils ne sont pas les seuls, et ils ne seront pas les derniers. Comme tous les fanatismes, l’extrémisme musulman propose le fantasme d’une justice divine, la défense des innocents contre les forces du mal, et l’accession à un monde meilleur.

La croisade djihadiste exerce une attraction irrésistible sur certains jeunes prêts à mourir pour combler leur vide par un absolu existentiel. Dans son recrutement, al-Qaida propose d’ailleurs de cibler, entre autres, les idéalistes déçus et les personnes en détresse.

Aux prises avec la même infection existentielle, d’autres jeunes hommes ont trouvé un refuge idéologique dans les délires des Free Men, les chimères ultranationalistes et autres rêves de rédemption politique ou personnelle. N’importe où hors de ce monde, écrivait Baudelaire.

Tous sont libres de tirer leurs propres conclusions et enseignements de ces tragédies. Cela dit, expliquer les attentats en se limitant à évoquer les croyances de leur auteur, c’est peut-être confondre la fin et le commencement de l’histoire.

* * *

À propos de Jérôme Lussier

Jérôme Lussier est juriste et journaliste. Au cours des dernières années, il a notamment travaillé à Radio-Canada et tenu un blogue au journal Voir, en plus d’avoir été conseiller politique à la Coalition Avenir Québec. Il blogue sur les enjeux sociaux et politiques contemporains à L’actualité depuis 2013. On peut le suivre sur Twitter : @jeromelussier.

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Les 10 endroits les plus sales de votre maison


Les microbes et bactéries sont partout, et nous ne pouvons pas toutes les éliminer, mais nous pouvons quand même minimiser leur nombre
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Les 10 endroits les plus sales de votre maison

 

    Et l’hygiène de la maison ?

    Sans devenir un « maniaque de la propreté », on peut s’améliorer ou porter une attention plus particulière à certains endroits.

    Encore faut-il savoir quels sont les lieux ou objets les plus à risque de transmettre germes et bactéries en tout genre.

    Connaissez-vous les 10 endroits les plus sales de votre intérieur ?

    Êtes-vous vraiment au point en matière d’hygiène ?

    Savez-vous quels sont les endroits les plus sales, les lieux et les objets qui, chez vous, sont les moins hygiéniques ?

    On pense immédiatement aux toilettes, mais on s’aperçoit rapidement que pour différentes raisons (souvent évidentes), poignées de portes, sacs à main, éponges ou téléphones véhiculent eux aussi toutes sortes de microbes. On peut ainsi s’infecter et développer certaines maladies, se réinfecter soi-même ou transmettre des virus et des bactéries aux membres de sa famille, à ses amis, à ses collègues… 

    Hygiène : les 10 endroits à risque dans la maison

    1. Le siège des toilettes

    Nos intestins sont colonisés par des milliards de bactéries indispensables à la digestion.

    Résultat, on retrouve dans nos excréments plus de 500 espèces de microorganismes. Du siège des toilettes puis portés à notre bouche via nos mains, certains peuvent nous rendre malades.

    Les bons réflexes :

    • Nettoyez la cuvette des toilettes très régulièrement.

    • Baissez l’abattant avant de tirer la chasse d’eau.

    • Lavez vos mains après chaque passage aux toilettes.

        2.  Les poignées de portes

        80 % des maladies infectieuses les plus courantes se propagent par les mains.

        Rien d’étonnant à ce que les poignées de portes fassent partie des objets de la maison les plus sales.

        Les bons réflexes :

        • Lorsque vous faites le ménage, pensez à nettoyer aussi les poignées de porte de toute la maison, y compris celles du frigo, des tiroirs et des placards.

        • Entre deux séances de ménage et à plus forte raison si l’un des membres de la famille est enrhumé, utilisez une lingette désinfectante.

        3.  Le sac à main et les sacs de courses

          En 2013, une petite étude de l’Initial Washroom Hygiene concluait qu’un sac à main sur cinq recelait plus de bactéries qu’une cuvette de WC.

          Cette quantité incroyable de microbes susceptibles de nous rendre malades est liée aux mille et un trésors qu’il renferme (stick à lèvres, pièces de monnaie, portefeuille, clés, parapluie, lettres, kleenex, stylos, maquillage, etc.) mais aussi au fait qu’il est posé un peu partout, y compris au sol.

          Les sacs de courses véhiculent aussi une variété colossale de germes accumulés au fil de vos achats : légumes, viandes, poissons et autres produits frais côtoyant les conserves et les denrées d’épiceries plus ou moins emballées et qui ont été plus ou moins manipulées après avoir été stockées dans divers lieux.

          Les bons réflexes :

          • Votre sac à main et vos sacs de courses ont aussi droit à un bon nettoyage intérieur et extérieur, et à plus forte raison les sacs en cuir car leur texture est davantage propice au développement microbien.

          • Votre sac çà main n’est pas une poubelle ! N’y mettez pas les mouchoirs usagés, les restes d’un croissant commencé mais pas fini etc…

              4.  Les éponges

              En associant chaleur et humidité, les éponges constituent un véritable paradis pour les bactéries que l’on dissémine ensuite sur toutes les surfaces en pensant les nettoyer.

              Il en est de même de la serpillière et du gant de toilette.

              Les bons réflexes :

              • Ne jamais laisser une éponge imbibée d’eau. Rincez-la plusieurs fois avant de toujours bien l’essorer de sorte qu’elle sèche le plus rapidement possible entre chaque utilisation et déposez-y quelques gouttes de produit à vaisselle (antibactérien).

              • Stérilisez votre éponge en la passant deux minutes au micro-ondes.

              • Changez très régulièrement d’éponge.

              • À chaque usage son éponge.

              • Concernant le gant de toilette, évitez-le autant que possible, utilisez vos mains sous la douche pour vous laver.

                Et si vous êtes fan du gant, rincez-le bien après chaque usage et changez-le alors très régulièrement.

                  5.  Le plan de travail

                  Dans la cuisine, le plan de travail fait partie des surfaces les plus colonisées par les microorganismes, tout comme la planche à découper.

                  S’y succèdent toutes sortes d’objets et d’aliments, notamment les fruits, les légumes, les viandes et les poissons, etc.

                  Les bons réflexes :

                  • Désinfectez après chaque préparation de repas et pendant les préparations, nettoyez systématiquement le plan de travail entre chaque aliment, par exemple pour ne pas contaminer la viande avec les germes provenant des légumes.

                  • La planche à découper est encore moins hygiénique en raison des rayures au fond desquelles pullulent les bactéries en toute tranquillité.

                  • Changez de planche lorsque les rayures sont marquées, poncez votre planche en bois et immergez-la de temps en temps dans de l’eau bouillante.

                      6.  Les chaussures

                      Les chaussons ne sont plus à la mode. Pourtant, les semelles de chaussures rapportent de tout à la maison, y compris de nombreuses bactéries fécales sans même que l’on ait eu conscience d’avoir marché dans un caca de chien. Or les enfants adorent jouer par terre et porter leurs mains à leur bouche…

                      Les bons réflexes :

                      • Déchaussez-vous systématiquement en rentrant pour de confortables chaussons uniquement réservés à un usage intérieur (pas question d’aller jusque chez le voisin en chaussons ou de faire quelques pas dans le jardin avec !).

                      • Changez de chaussons régulièrement (chaque été, chaque hiver), et s’ils passent en machine, n’hésitez pas à les y enfourner !

                          7.  Le téléphone portable

                          Touché en permanence et passant de main en main après avoir séjourné sur toutes les tables, dans toutes les poches et les sacs à main, le téléphone est un objet mobile qui héberge beaucoup de germes.

                          Les bons réflexes :

                          • Pensez à désinfectez très régulièrement votre mobile.

                          • Faites de même aussi avec le combiné et le clavier de vos téléphones fixes, à la maison et au travail.

                              8. Le clavier et la souris de l’ordinateur

                              Autres objets auxquels on ne pense pas, le clavier et la souris : en contact permanent avec nos mains ils se recouvrent vite d’une couche bactérienne.

                              Les bons réflexes :

                              • A nettoyer régulièrement comme le téléphone, d’autant plus s’il s’agit d’un matériel informatique collectif ou parfois utilisé par un proche (enfant, conjoint, collègue…).

                              • Ne mangez pas au dessus de votre clavier ! 

                                  9.  La brosse à dents

                                  Comme pour l’éponge et le gant de toilette, la brosse à dents constitue un milieu chaud et humide idéal pour le développement bactérien.

                                  Les bons réflexes :

                                  • Changez-la régulièrement, ne prêtez pas votre brosse y compris à votre conjoint ou à votre enfant et n’utilisez pas celle de quelqu’un d’autre.

                                  • Après usage, secouez votre brosse pour éliminer les gouttes d’eau et laissez-la sécher, idéalement tête en l’air dans un endroit propre mais aéré, en évitant qu’elle ne touche une autre brosse à dents.

                                      10. Le réfrigérateur

                                      Toutes sortes d’aliments s’y côtoient et s’y succèdent, crus ou cuits, à date de validation longue, courte ou avancée, emballés ou non et plus ou moins hermétiquement.

                                      Les bons réflexes :

                                      • A chaque type d’aliments sa place définie selon la température (reportez-vous à la notice de votre frigo).

                                      • Séparez les aliments crus et cuits, et la viande des légumes.

                                      • Emballez  systématiquement tous vos aliments.

                                      • En revanche, ôtez les emballages carton inutiles (ex. l’emballage carton des yaourts).

                                      • Deux fois par mois, nettoyez l’intérieur avec un peu d’eau de javel et dégivrez dès que nécessaire.

                                          Article publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé

                                          Sources : Dr Frédéric Saldmann, « On s’en lave les mains, Tout connaître des nouvelles règles d’hygiène », Editions Flammarion. Anne Dufour, « 100 Réflexes bonne hygiène », Editions Leduc.s.

                                        http://www.e-sante.be

                                        Six signaux d’apaisement chez le chien


                                        Les chiens ont un langage universel entre eux, et même devant l’être humain, c’est un langage du corps qui permet de définir ses intentions ou son stress envers l’autre ou dans une situation. Le fait de couper la queue ou les oreilles peuvent nuire à leur communication
                                        Nuage

                                         

                                        Six signaux d’apaisement chez le chien

                                         

                                        Six signaux d'apaisement chez le chien

                                        © shutterstock

                                        Anne-Lise Paul, TSA et comportementaliste chat et chien

                                        22-10-2014 | 16h48

                                        Dernière mise à jour: 22-10-2014 | 16h57

                                        Tous les chiens de toutes les races peuvent produire et comprendre les signaux d’apaisement. Toutefois, certains d’entre eux dont l’apparence physique a été modifiée par l’homme (queue ou oreilles coupées, par exemple) peuvent être difficiles à comprendre pour les humains et les autres chiens.

                                        Les six signaux d’apaisement

                                        1.     Bâiller: le fait de bâiller peut indiquer un état de stress ou être utilisé pour apaiser une situation stressante.

                                        2.     Regarder de côté, se tourner la tête ou le corps entier: regarder de côté ou se tourner la tête est une façon polie de se présenter entre chiens. Certains utiliseront même ce signal avec les humains qu’ils rencontrent, présentant leur flanc à travers les barreaux d’un enclos par exemple. Les chiens vont également utiliser ce signal pour apaiser un chien qui leur paraît intimidant.

                                        3.     S’asseoir ou se coucher: un chien qui s’assoit ou se couche en votre présence ou celle d’un autre chien démontre ses intentions pacifiques et apaisantes.

                                        4.     Se lécher le museau: les chiens se lèchent souvent le museau lorsqu’on les punit afin d’indiquer leur crainte de la réprimande et de vous transmettre leurs intentions pacifiques et respectueuses.

                                        5.     Sentir le sol: le chien qui sent le sol tente peut-être de faire diversion. C’est un signal souvent utilisé lorsque deux chiens se rencontrent. Si votre chien est en laisse lors de cette rencontre, laissez- le sentir le sol devant l’autre chien, car il lui indique ainsi ses intentions pacifiques.

                                        6.     Se gratter : on voit souvent, à l’entraînement, un chien se gratter lorsqu’il ne comprend pas ce qu’on attend de lui. Il se détend et évacue le stress causé par la situation tout en faisant diversion

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                                        Le plus ancien ADN d’Homo sapiens


                                        D’où venons-nous, c’est une question qui depuis des siècles a obsédé plusieurs scientifiques. À quand la rencontre de l’homme moderne aux Homo sapiens et Néandertalien ? Un laboratoire en Allemagne est capable de découvrir l’ADN même s’il est détérioré dans un os qui date de plusieurs millénaires
                                        Nuage

                                         

                                        Le plus ancien ADN d’Homo sapiens

                                         

                                        Un crâne d’Homo sapiens conservé au Musée national d’histoire naturelle à Washington, aux États-Unis Photo :  AFP/Mandel Ngan

                                        C’est une nouvelle pièce du casse-tête de la diversité génétique de l’espèce humaine : une équipe internationale a séquencé le génome d’un homme moderne qui vivait il y a 45 000 ans en Sibérie, le plus vieux génome d’Homo sapiens décodé à ce jour.

                                        Menée par le paléogénéticien Svante Pääbo, pionnier de l’ADN ancien, cette étude permet de préciser la période où les Néandertaliens et les hommes modernes dont nous sommes la descendance se sont croisés.

                                        Cette recherche, publiée dans la revue britannique Nature, fournit également de nouvelles informations sur l’histoire des débuts de l’homme moderne hors d’Afrique. Notre espèce est apparue en Afrique il y a environ 200 000 ans.

                                        Le nom de Svante Pääbo a été cité ces deux dernières années parmi les possibles nobélisables, pour ses travaux sur l’ADN de l’homme de Néandertal.

                                        Le paléogénéticien suédois, directeur du département d’anthropologie génétique de l’Institut Max Planck de Leipzig en Allemagne, a montré qu’une petite partie du génome de l’homme d’aujourd’hui provient des Néandertaliens, nos plus proches cousins apparus il y a environ 400 000 ans et qui se sont éteints il y a 30 000 ans.

                                        Cette nouvelle recherche a été menée sur la partie médiane « relativement complète » d’un fémur gauche ayant appartenu à un individu de sexe masculin.

                                        L’os a été découvert par hasard, en 2008, sur les rives de la rivière Irtych, près d’Ust’-Ishim, en Sibérie occidentale. La datation par le carbone 14 lui attribue 45 000 ans.

                                        Au passage, les analyses ont permis d’apprendre qu’une part importante de son apport nutritionnel en protéines pouvait provenir d’aliments aquatiques, probablement des poissons d’eau douce.

                                        Le séquençage du génome de l’individu d’Ust’-Ishim montre qu’il appartenait à une population proche des ancêtres des hommes d’aujourd’hui, non Africains.

                                        Il comporte un pourcentage de gènes provenant de l’homme de Néandertal légèrement supérieur aux hommes d’aujourd’hui : environ 2,3% (contre 1,7% à 2,1% pour les populations actuelles d’Asie de l’est et 1,6% à 1,8% pour les Européens).

                                        Mais son génome contient des segments d’ADN néandertaliens en moyenne trois fois plus longs que les génomes d’humains contemporains. Cela tendrait à montrer que la rencontre entre Néandertaliens et Homo sapiens remonterait seulement entre 232 et 430 générations avant l’existence de l’individu d’Ust’-Ishim.

                                        Jusqu’ici, les scientifiques considéraient que le transfert génétique entre les hommes de Néandertal et l’homme moderne avait dû se produire entre 37 000 et 86 000 ans, probablement quand les premiers Homo sapiens ont quitté l’Afrique et rencontré les hommes de Néandertal au Proche-Orient, avant de se répandre en Eurasie.

                                        Les nouvelles données génétiques fournies par l’individu d’Ust’-Ishim permettent de resserrer la fourchette, puisqu’elles montrent que le croisement s’était déjà produit il y a 45 000 ans.

                                        D’après la longueur des segments d’ADN néandertaliens présents chez cet individu, il serait survenu entre 7000 et 13 000 ans avant sa naissance.

                                        « Nous estimons que le croisement entre les ancêtres de l’individu d’Ust’-Ishim et les Néandertaliens s’est produit approximativement il y a entre 50 000 et 60 000 ans », ont indiqué les chercheurs. Cela correspond à peu près à la période majeure de l’expansion de l’homme moderne hors d’Afrique et du Proche-Orient.

                                        Le laboratoire de Svante Pääbo, à l’Institut Max Planck de Leipzig, est réputé pour l’étude des ADN anciens, même fortement détériorés.

                                        Le génome de l’homme moderne d’Ust’-Ishim est loin d’être le génome le plus ancien à être déchiffré. Il y a près d’un an, c’est le génome d’un être humain vieux de 400 000 ans, l’homme de Sima, qui a livré ses secrets, à partir d’un os découvert dans une grotte espagnole.

                                        http://ici.radio-canada.ca