Communication


Combien de fois qu’il y a eu des discordes parce qu’on a pas laissé l’autre dire tout ce qu’il avait a dire sans se concentrer sur ses paroles, ses idées, ses opinions
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Le véritable problème de la communication est que nous n’écoutons pas pour comprendre, mais pour répondre

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Un chiot apprend à descendre les escaliers pour la première fois


Maman veut que son chiot puisse descendre les escaliers. Pas très rassurant de voir toutes ses marches. Pourtant, la chienne insiste et ne veut pas qu’il échoue, elle le lui fait bien comprendre qu’il n’a pas le choix
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Un chiot apprend à descendre les escaliers pour la première fois

Descendre les marches d’un escalier pour la première fois, voilà une bien difficile épreuve pour un jeune chiot. La vidéo d’un chiot golden retriever encouragé par sa mère à tenter cet exercice périlleux fait actuellement la joie des internautes.

Petit cours de descente d’escalier à quatre pattes. Une vidéo venue tout droit de Thaïlande montre la mère d’un petit golden retriever jouer les professeurs de maintien.

Elle aide son bébé à descendre les marches en le guidant avec son museau. Le chiot, d’abord dissipé, n’a qu’à bien se tenir : sa mère est là pour le rappeler à l’ordre en jappant de manière autoritaire.

Le jeune golden retriever apprend vite. Au bout de quelques minutes il sait descendre tout seul les escaliers. Et le voilà déjà parti à l’aventure !

http://actualite.portail.free.fr

Truc Express ► 5 conseils pour installer son thermomètre adéquatement


Choisir l’endroit idéal pour mettre un thermomètre extérieur permet de mieux savoir la température exacte. Car le thermomètre peut-être influencer par le vent, le soleil, les précipitations. Mais, avec la météo continue a la télévision, téléphone intelligent, ordinateur, on peut bien s’en passer
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5 conseils pour installer son thermomètre adéquatement

 

 Sur la photo : Le météorologue prend ses données quotidiennes.

Sur la photo : Le météorologue prend ses données quotidiennes.

MétéoMédia et sa consoeur anglophone The Weather Network possèdent une station météorologique. Voici à quoi ressemble un thermomètre scientifique.

L’automne annonce l’arrivée imminente de l’hiver, les températures nous jouent des tours. Tantôt chaud, tantôt frisquet, le temps est changeant d’un jour à l’autre. Le matin, il est même parfois difficile de savoir comment s’habiller! Pour cette raison, il peut être utile d’avoir son propre thermomètre extérieur. Voici 5 conseils pour optimiser son installation.

1. Installez votre thermomètre à l’ombre: Afin que les rayons du soleil ne fassent pas grimper le mercure de votre thermomètre, évitez de l’installer dans un endroit ensoleillé. Si possible, placez-le vers le Nord. Comme le soleil se déplace d’est en ouest, il ne plombera pas directement sur l’instrument.

2. Évitez les sources de chaleur: Pour ne pas biaiser les résultats du thermomètre, évitez de le placer près d’une source de chaleur. Divers matériaux, tels que l’asphalte et le métal emmagasinent la chaleur facilement, ce qui pourrait nuire aux résultats.

3. Assurez une circulation de l’air: Lorsque vous choisissez l’emplacement de cet instrument de mesure, assurez-vous qu’il s’agit d’un endroit où l’air circule librement. Dans un endroit confiné, par exemple dans un pavillon extérieur, l’air peut rester immobilisé plus facilement. S’il ne circule pas, cet air peut avoir une température qui varie de l’air ambiant.

4. Fixez-le à la bonne hauteur: Que le sol soit froid, ou bien qu’il soit chaud, il ne faut surtout pas qu’il influence la température extérieure donnée. Idéalement, le thermomètre doit être placé à 1,5 mètre du sol. Si la végétation est longue, augmentez la hauteur en conséquence.

5. Mettez-le à l’abri des précipitations: Même si le thermomètre doit être installé à l’extérieur, il ne doit pas pour autant être à la merci des aléas de la météo. Afin de ne pas abîmer l’appareil, il faut le protéger des précipitations. De plus, la température des gouttes de pluie ou des flocons pourrait fausser les résultats.

http://www.meteomedia.com

 

Une comète frôlera Mars de très près dimanche


Une comète qui date des milliards d’années va faire un petit voyage non pas vers la Terre, mais vers Mars. Siding Spring ne fera pas d’escale sur la planète rouge, mais tous les satellites qui circulent dans l’entourage ne manqueront pas d’essayer de lui soutirer quelques informations
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Une comète frôlera Mars de très près dimanche

 

Image de la comète qui passera près de... (Photo NASA, ESA, and J.-Y. Li, AP)

Image de la comète qui passera près de la panète Mars.

Photo NASA, ESA, and J.-Y. Li, AP

Kerry SHERIDAN
Agence France-Presse
Washington

Une comète particulièrement véloce va frôler Mars, un rendez-vous qui ne se produit qu’une fois par million d’années et que les engins disséminés autour de la planète rouge vont tenter d’immortaliser, a indiqué la NASA.

Le noyau de Siding Spring (C/2013 A1) fait environ 1,6 kilomètre de diamètre, mais est aussi solide qu’une balle de talc.

Au plus près, la comète doit passer à 139 500 km de Mars dimanche à 14h27, selon l’agence spatiale américaine, soit près du tiers de la distance de la Terre à la Lune.

L’astre, qui file à travers l’espace à 202 000 km/h, a peu de chance d’entrer en collision avec Mars. Mais les scientifiques se délectent par avance de pouvoir étudier sa trajectoire et sa traînée.

«Allons-nous voir des météorites dans l’atmosphère de Mars ? Les comètes sont très imprévisibles», a commenté Jim Green, directeur du département des Sciences planétaires au siège de la NASA à Washington.

«Je pense qu’il est peu probable qu’elle soit détruite», a-t-il déclaré. «Reste à savoir si elle va conserver sa structure ou non, c’est d’un grand intérêt».

La Nasa a éloigné ses engins en orbite autour de la planète rouge, en les positionnant à l’abri derrière Mars, afin qu’ils ne soient pas endommagés par les débris très rapides de Siding Spring.

Même si les satellites Mars reconnaissance orbiter, Mars Odyssey et Maven ont été repositionnés afin d’éviter également qu’ils ne soient saupoudrés de poussières nocives, les scientifiques espèrent pouvoir recueillir de précieuses informations sur ce passage en rase-motte spatial.

Les deux robots martiens Curiosity et Opportunity vont également être sollicités. Ils vont orienter leurs caméras vers le ciel martien et devraient envoyer leurs images vers la Terre dans les jours, semaines et mois suivants, selon la NASA.

Vieille de milliards d’années

La comète a été découverte par Robert McNaught à l’observatoire australien de Siding Spring en janvier 2013.

Elle se serait formée il y a plusieurs milliards d’années dans le nuage d’Oort, une sphère à la frontière de notre système solaire qui sert de réservoir à comètes qui «n’ont quasiment pas changé depuis la naissance du système solaire», a expliqué la NASA.

Carey Lisse, astrophysicien au laboratoire de physique appliquée de l’université Johns Hopkins, a relevé que les scientifiques étaient intrigués par les comètes pour de nombreuses raisons.

«Il est toujours très étonnant qu’elles existent encore après 4,5 milliards d’années, mais la principale raison à cela est qu’elles ont évolué très, très loin du Soleil et qu’elles sont congelées», a-t-il expliqué.

Siding Spring fait la taille d’une petite montagne, mais sa consistance est probablement poudreuse, ou comme une meringue qui fondrait dans la bouche, a poursuivi M. Lisse.

Elle doit être composée de glaces très volatiles (méthane, monoxyde de carbone), qui fondent très facilement. Elle n’a jamais vraiment été soumise à une forte chaleur auparavant, selon lui.

Les scientifiques sont particulièrement curieux d’apprendre si la comète s’est déjà en partie désagrégée au cours de son approche vers la Planète rouge.

«Il est possible que Mars provoque un peu plus d’activité, c’est la raison pour laquelle nous regardons», a expliqué l’astrophysicien.

La comète a voyagé plus d’un million d’années pour sa première rencontre avec Mars, et ne devrait pas se représenter avant un autre million d’années lorsqu’elle aura effectué sa prochaine boucle autour du Soleil.

http://www.lapresse.ca

Vous feriez-vous opérer au cerveau par un robot?


Des opérations délicates au cerveau comportent des risques, tels que les chirurgies pour éliminer le foyer des crises d’épilepsie. Alors qu’un robot pourrait arriver un même résultat avec moins de risque en passant dans une zone moins risquée ayant des gestes plus précisés Cependant, il est selon moi, important que les chirurgiens ne perdent pas la main pour toutes opérations qui demandent une dextérité hors du commun, car la technologie qui fait défaut, peut toujours être présente
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Vous feriez-vous opérer au cerveau par un robot?

 

Photo Fotolia

Des scientifiques ont développé un prototype robotisé pour opérer les gens souffrant d’épilepsie.

Le fameux robot permettra une opération moins invasive que celles qui sont actuellement pratiquées pour éradiquer les crises.

En effet, la seule méthode consiste habituellement à percer un trou dans le crâne afin d’aller détruire la partie du cerveau qui contient ce que l’on appelle le foyer épileptique. Celui-ci se situe dans l’hippocampe, soit à la base du cerveau.

Science World Report mentionne que le prototype a été présenté lors de la Fluid Power Innovation and Research Conference à Nashville. Les gens présents ont eu droit à une démonstration en direct.

Le robot chirurgien effectuera une insertion à partir de la joue. De cette façon, il serait possible de détruire le foyer en atteignant la zone inférieure du cerveau sans toucher au crâne.

Selon l’auteur principal du projet, Eric Barth, le processus fut très complexe.

«Nous savions que nous avions la compétence pour développer un robot qui pouvait opérer à l’intérieur d’un appareil IRM (imagerie médicale)»,

Barth affirme que le robot sera dans les salles d’opération dans la prochaine décennie. Pour le moment, ils se pratiqueront sur des sujets à la morgue.

http://fr.canoe.ca

Notre plus grande peur dépend de l’endroit où l’on vit sur la planète


Des conflits actuels et des situations politiques,qu’il soit religieux, médical, ethnique, les peurs qu’un événement bouleversait peuvent arriver sont différent dépendant de notre situation géographique. Je pense aussi que l’omniprésence d’un sujet d’actualité peut augmenter cette peur
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Notre plus grande peur dépend de l’endroit où l’on vit sur la planète

 

Détail du «Cri» de Munch. Scanpix / Reuters

On a beau répéter qu’il n’est pas (encore) nécessaire d’avoir peur d’attraper Ebola en France, impossible d’empêcher les gens de paniquer. Mais d’un coin à l’autre de la planète, les craintes les plus fortes ne sont pas les mêmes, rapporte le Pew Research Center.

Entre le 17 mars et le 5 juin 2014, le Pew Global a mené une étude auprès des populations de 44 pays du monde. Elles ont dû indiquer quelles menaces elles redoutaient le plus parmi les grandes crises survenues dans l’année: armes nucléaires, conflits religieux et ethniques, pollution, sida et autres maladies, ou inégalités.

The Greatest Danger in the World

En Afrique subsaharienne, Ebola détient la palme. 32% des habitants de sept pays interrogés dans cette zone,l’épidémie a débuté en décembre 2013, placent la maladie infectieuse en tête de leurs préoccupations. Le virus du sida a aussi fait des ravages dans cette zone: 44% des Ougandais interrogés considèrent qu’il s’agit de la plus grande menace qui pèse sur eux.

Alors que l’activité des groupes terroristes est très médiatisée ces derniers mois, la crainte des conflits ethniques et religieux a augmenté depuis 2007, et touche plusieurs endroits du globe. Au Nigeria, où agit le groupe Boko Haram, c’est la peur la plus importante de 38% des habitants.

Il s’agit aussi de la crainte dominante au Moyen-Orient, chez 34% des habitants en moyenne. Ces conflits sont une inquiétude majeure pour 38% des habitants du Liban, enclavé entre la Syrie et l’Israël. Cette crainte se retrouve enfin en tête pour 39% des résidents du Royaume-Uni, et aux Etats-Unis chez les Républicains.

Since 2007, More Concern about Religious and Ethnic Hatred

Au Japon, la prolifération de l’armement nucléaire constitue la peur principale pour près de la moitié des habitants. Le Pew Research center avance que cette inquiétude est moins forte chez les jeunes que chez les individus qui ont passé la cinquantaine et gardent en tête le souvenir d’Hiroshima et Nagasaki. Ce danger est aussi cité comme le plus important par les Russes et les Ukrainiens. L’étude précise que le sondage est intervenu après l’annexion de la Crimée, mais avant la lutte qui a opposé les deux pays.

En Europe, on a surtout peur de l’économie. Dans les sept pays de l’Union Européenne sondés, 32% des habitants se sentent principalement menacés par les inégalités entre pauvres et riches. La crise de l’euro et la grande récession sont passées par là. En Espagne, le pourcentage de personnes pour qui cette inquiétude est majeure a doublé depuis 2007, de même en Italie. Les inégalités sont également ce que redoutent le plus les Démocrates américains.

En France, on est partagé: les inégalités sont placées en tête des inquiétudes par 32% de la population, mais le même pourcentage d’individus indiquent qu’ils sont principalement préoccupés par les conflits ethniques et religieux.

http://www.slate.fr/

Les marques sur la langue : ce qu’elles signifient


    En médecine traditionnelle chinoise, la couleur, l’état de la langue est un indice sur la santé d’une personne, de son système digestif. Naturellement, il est mieux de se référer à un médecin pour le diagnostic final
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    Les marques sur la langue : ce qu’elles signifient

    La langue est une sorte de carte géographique qui reflète notre état de santé. Lorsque nous sommes en bonne santé, notre langue est d’une couleur rougeâtre et homogène, bien hydratée. Mais lorsque la fonction d’un organe n’est pas équilibrée, la couleur et la texture de la langue sont altérées et des marques apparaissent sur certaines zones.

    La médecine traditionnelle chinoise nous donne les clés qui nous permettent d’interpréter ces changements et de prévenir ou de soigner certaines maladies.

    De manière générale, si l’on regarde la langue de face, voilà ce qui apparaît sur la carte :

  • Zone centrale : estomac et rate.

  • Côtés : foie et vésicule biliaire.

  • Partie interne : reins.

  • Bout de la langue : coeur.

La couleur de la langue

La couleur de la langue nous indique quels organes peuvent être affectés. Les couleurs jaunâtres signalent le foie, la vésicule biliaire et l’estomac. Une couleur verdâtre fait davantage penser au foie.

Le gris, lui, a un rapport avec le foie et l’intestin.

Une langue de couleur blanchâtre peut signaler la présence de parasites, une anémie, des problèmes rénaux ou hormonaux, une mauvaise circulation ou une alimentation incorrecte.

Langue2

Voyons quelques marques spécifiques pour mieux situer les déséquilibres.

Une langue blanche ou jaunâtre

Lorsque la langue est totalement recouverte d’une fine pellicule blanche ou jaunâtre, surtout vers l’intérieur, la personne présente un déséquilibre au niveau des sécrétions de la vésicule biliaire qui occasionne principalement des troubles digestifs. Tous les résidus alimentaires qui ne sont pas digérés et assimilés vont fermenter et pourrir, et se transformer en toxines.

Les marques de dents sur les bords de la langue

Certaines personnes ont sur les côtés de la langue des marques irrégulières, comme des traces laissées par les dents, et ressentent parfois le besoin d’expulser des mucosités blanchâtres. Dans ce cas, il s’agit d’une mauvaise digestion et les nutriments ne sont pas bien absorbés dans l’intestin grêle. Cela est aussi très lié à un manque de minéraux.

De petits boutons sur la langue

Les boutons sur la langue sont de petits points d’inflammation dûs à une digestion déficiente et à la présence de restes alimentaires en état de décomposition dans le gros intestin et dans l’intestin grêle.

Des crevasses sur la langue

Les crevasses sur la langue sont assez fréquentes et ressemblent à des incisions plus ou moins profondes qui peuvent apparaître à différents endroits, mais le plus souvent localisées en son centre. Elles sont le reflet de problèmes de longue date localisés sur les parois du colôn, la partie de l’intestin qui subit l’agression des acides toxiques qui proviennent d’une mauvaise digestion. Cela entraîne également une carence en vitamines. Des glaires peuvent aussi apparaître sur la langue.

Des mucosités dans la gorge et dans la bouche

Les mucosités qui naissent dans la gorge et peuvent sortir par la bouche, et qui sont propices aux inflammations comme les pharyngites, la sinusite, etc… sont la conséquence d’une mauvaise digestion qui produit des toxines que le corps a besoin d’expulser. Si elles s’accompagnent d’un goût amer, il y a présence de bile. De plus, lorsque l’on digère mal certains aliments et que cela produit de l’acidité, l’organisme génère alors une glaire destinée à recouvrir les parois du tube digestif pour qu’elles ne soient pas irritées.

Les plaies dans la bouche

Les plaies buccales sont le symptôme de mauvaises digestions qui proviennent d’inflammations ou d’ulcères situés quelque part dans le tractus gastro-intestinal. D’ailleurs, elles surviennent souvent à la suite d’excès alimentaires.

Parfois, les marques apparaissent hors de la bouche, à la commissure des lèvres ; et si elles s’aggravent, elles peuvent former des croûtes incommodes. Ces marques sont le reflet d’ulcères duodénaux causés par des troubles digestifs.

Afin de faire disparaître les symptômes mis en évidence par l’aspect de la langue, il faut tout d’abord mieux s’alimenter et détoxifier son organisme afin de le libérer de ces toxines qui lui sont nuisibles. Il sera bon de prendre, si nécessaire, un produit naturel qui améliore la fonction digestive. Finalement, on peut avoir recours aux bains de bouche à base d’huile, car réalisés quotidiennement, ils permettent de nettoyer tout notre système digestif et maintiennent notre langue et notre bouche en bonne santé !

Photographies de Mike Burns.

http://amelioretasante.com

La dernière inversion magnétique s’est produite en moins de 100 ans


Les roches peuvent raconter des tas de choses sur l’histoire de la Terre, et certaines peuvent même indiqué des informations sur l’inversion des pôles. On pense aussi qu’il est possible que la Terre se prépare à une autre épisode d’inversion des champs magnétiques, mais selon les études, que probablement, cela n’aura pas grand effet sur nous
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La dernière inversion magnétique s’est produite en moins de 100 ans

Le pôle Nord magnétique était dans l'hémisphère sud voici un million d'années. Cette carte montre comment, à partir d'il y a environ 789.000 ans, le pôle Nord a erré autour de l'Antarctique pendant plusieurs milliers d'années avant de foncer en direction de l'hémisphère nord, il y a 786.000 ans et finir par occuper l'orientation que nous connaissons aujourd'hui dans l'Arctique. © 2014 UC Regents Le pôle Nord magnétique était dans l’hémisphère sud voici un million d’années. Cette carte montre comment, à partir d’il y a environ 789.000 ans, le pôle Nord a erré autour de l’Antarctique pendant plusieurs milliers d’années avant de foncer en direction de l’hémisphère nord, il y a 786.000 ans et finir par occuper l’orientation que nous connaissons aujourd’hui dans l’Arctique. © 2014 UC Regents

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

Personne ne savait vraiment en combien de temps le champ magnétique de la Terre pouvait basculer lors d’une inversion. Une équipe de chercheurs a découvert que la dernière en date, celle de Matuyama-Brunhes, s’est produite en moins de 100 ans, il y a 786.000 ans.

Les inversions du champ magnétique de la Terre ont été découvertes il y a à peine plus de 100 ans. Elles ont laissé des traces sous forme d’aimantations rémanentes de roches, en particulier des laves contenant des minéraux à base d’oxyde de fer. En se refroidissant, elles ont en effet enregistré l’orientation du champ magnétique local, ce qui permet d’en déduire la position des pôles magnétiques à une époque donnée.

Il est possible d’observer et de mesurer des aimantations rémanentes dans des roches sédimentaires, par exemple des argiles. La science du paléomagnétisme s’est fortement développée depuis les années 1960 au moment où l’on s’est aperçu qu’elle constituait une preuve de la théorie de la dérive des continents et qu’elle permettait de retracer leur histoire mouvementée, mais passionnante dans le cadre de la théorie de la tectonique des plaques.

Découvreur des inversions magnétiques, le physicien Bernard Brunhes avait demandé à des ingénieurs du génie civil de le prévenir s'ils trouvaient une couche d'argile recouverte d'une coulée de lave. En effet, il étudiait le magnétisme fossile enregistré dans l'argile cuite, phénomène alors déjà connu, notamment avec les poteries antiques. En 1905, un ingénieur lui parla du hameau de Pont-Farin. Une telle double couche se remarque dans le fossé bordant la route, encore visible aujourd'hui car, sous l'action de la chaleur, l'argile s'est transformée en brique rouge, comme on le voit nettement ici. La couche grise correspond à une coulée de basalte datée de 4,8 millions d'années. Elle s'est produite au moment où la polarité du champ magnétique de la Terre était inversée, ce qui a permis à Bernard Brunhes de faire sa découverte

Découvreur des inversions magnétiques, le physicien Bernard Brunhes avait demandé à des ingénieurs du génie civil de le prévenir s’ils trouvaient une couche d’argile recouverte d’une coulée de lave. En effet, il étudiait le magnétisme fossile enregistré dans l’argile cuite, phénomène alors déjà connu, notamment avec les poteries antiques. En 1905, un ingénieur lui parla du hameau de Pont-Farin. Une telle double couche se remarque dans le fossé bordant la route, encore visible aujourd’hui, car sous l’action de la chaleur, l’argile s’est transformée en brique rouge, comme on le voit nettement ici. La couche grise correspond à une coulée de basalte datée de 4,8 millions d’années. Elle s’est produite au moment où la polarité du champ magnétique de la Terre était inversée, ce qui a permis à Bernard Brunhes de faire sa découverte. © Laurent Sacco, Futura-Sciences

Des inversions magnétiques plus ou moins chaotiques

Le phénomène des inversions magnétiques a pu être relié au fonctionnement de la géodynamo terrestre dans le noyau de la Terre. Sa physique peut être étudiée sur ordinateur, mais aussi en laboratoire comme l’a prouvé l’expérience VKS il y a quelques années. On ne comprend pas encore très bien ces inversions qui semblent se produire de façon plus au moins chaotique au bout de quelques milliers ou millions d’années en général.

Des liens possibles avec les mouvements résultant de la tectonique des plaques ont cependant été suggérés. Une des questions qui reste ouverte est celle du temps mis par le champ magnétique de la Terre pour s’inverser. Une équipe internationale de chercheurs en géosciences vient d’apporter une contribution importante à la résolution de cette question dans un article paru dans Geophysical Journal International.

De gauche à droite, Biaggio Giaccio, Gianluca Sotilli, Courtney Entorse et Sébastien Nomade assis à côté d'un affleurement dans le bassin de Sulmona dans la chaîne des Apennins. Une couche de cendres volcaniques intercalée avec des strates de sédiments du lac peut être vu au-dessus de leurs têtes. Sotilli et Entorse pointent une couche de sédiments correspondant à l'inversion magnétique de Matuyama-Brunhes.

De gauche à droite, Biaggio Giaccio, Gianluca Sotilli, Courtney Entorse et Sébastien Nomade assis à côté d’un affleurement dans le bassin de Sulmona dans la chaîne des Apennins. Une couche de cendres volcaniques intercalée avec des strates de sédiments du lac peut être vue au-dessus de leurs têtes. Sotilli et Entorse pointent une couche de sédiments correspondant à l’inversion magnétique de Matuyama-Brunhes. © Paul Renne

Des inversions magnétiques sans impact sur la biosphère

En étudiant des couches de sédiments lacustres anciens à présent exposées dans le bassin de Sulmona de l’est de Rome dans les Apennins, ils y ont trouvé des strates de cendres provenant des éruptions des volcans voisins, par exemple le Vésuve. En utilisant la méthode de datation isotopique argon-argon, il a été possible de déterminer les âges des couches de cendres. Comme les couches de sédiments se sont déposées de façon régulière pendant environ 10.000 ans, il a été possible de les dater avec une excellente résolution temporelle. Surtout, en complétant ces datations par des mesures paléomagnétiques, il a été possible de découvrir que les couches étudiées gardaient la mémoire de la transition du champ magnétique de la Terre lors de sa plus récente inversion, celle de Matuyama-Brunhes. On estimait auparavant qu’elle s’était produite entre 770.000 et 795.000 ans avant le présent. Il est maintenant possible d’affirmer qu’elle s’est produite voici environ 786.000 ans. Mieux, il aurait suffi de moins d’un siècle pour que le champ magnétique bascule d’une polarité à une autre.

Avant cet événement, les chercheurs ont découvert que le champ magnétique de la Terre était instable, avec des mouvements des pôles magnétiques, durant environ 6.000 ans. Il y a même eu deux périodes, d’environ 2.000 ans chacune, durant lesquelles son intensité était faible. On ne peut donc pas exclure, connaissant la baisse de l’intensité constatée du champ magnétique actuel de la Terre, qu’une inversion très rapide soit sur le point de se produire.

Aucun impact réellement significatif d’une telle inversion sur la biosphère n’a été découvert. Elle s’accompagne pourtant d’une augmentation du flux de rayons cosmiques au sol, du fait d’une perte partielle du bouclier magnétique de la Terre pendant l’inversion. Cependant, on peut penser qu’elle aurait un impact non négligeable sur notre civilisation technologique et que les taux de cancers augmenteraient.

http://www.futura-sciences.com