Montrer le chemin


Qu’on soit parent, ami, ou une personne ressource, on ne peut que conseiller une personne, et non faire les choix à la place de l’autre. C’est de sa propre initiative qu’il devra agir
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Montrer le chemin

 

On ne peut pas changer les gens tu sais. On peut juste leur montrer un chemin, puis leur donner envie de l’emprunter

Laurent Gounelle

Ce film d’animation sur plusieurs écrans va vous bluffer


Moi, je trouve ces vidéos sur plusieurs supports étonnants. Réussir a tout faire synchroniser, tablettes, téléphones intelligents ensembles pour arriver a ce résultat ? C’est vraiment bien fait
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Ce film d’animation sur plusieurs écrans va vous bluffer

 

 

Impressionnant. Ce film d’animation est composé de plusieurs segments vidéos qui se jouent en même temps, mais sur des supports différents.

Au début de la vidéo, plusieurs personnes ont le doigt sur le bouton play d’une multitude d’iPhones et d’iPads. La vidéo est lancée exactement au même moment sur tous les appareils.

On peut ainsi suivre les aventures des deux personnages en 2D qui sautillent d’écran en écran avec le plus grand naturel. Tout cela au prix de nombreuses tentatives pour atteindre ce degré de synchronisation, à en croire des internautes visiblement bluffés. Mise en ligne le 17 octobre sur Youtube par le site d’achat et de vente d’art Art Fido, la vidéo comptabilise déjà plus de 70.000 vues. Le futur du film d’animation?

Mise à jour: la vidéo originale a été mise en ligne le 17 septembre. Elle fait office de clip pour la chanson Knock knock du groupe Brunettes Shoot Blondes, qui a eu l’idée de cette animation, réalisée par le studio SYT-X-Video

http://www.huffingtonpost.fr/

Truc Express ► Comment garder un avocat bien vert! Le meilleur truc prouvé!


Un avocat, bien sûr, le fruit, est un atout dans l’alimentation, mais le problème est de garder le reste de l’avocat le plus vert possible au moins de 24 à 72 heures, ainsi que le guacamole
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Comment garder un avocat bien vert! Le meilleur truc prouvé!

 

Quand on ne consomme que la moitié d’un avocat, et que l’on conserve le reste pour une autre fois, l’avocat change de couleur! Il bruni. Cette réaction normal est l’oxydation.

Le meilleur truc pour éviter que l’avocat change de couleur et d’y laisser le noyau .Donc commencez par manger la partie sans noyau. Ce truc fonctionne aussi pour l’avocat que vous aurez fait en purée ou en guacamole dans un bol, en refermant le bol et le plaçant au frigo. Mais l’avocat changera tout de même un peu de couleur.

Comme plusieurs trucs existaient pour conserver un avocat le plus vert possible sans perte, l’homme de cette vidéo à fait 6 tests pendant 72 heures.

-Un sac Ziploc en retirant un maximum d’air, ou pellicule plastique mais il restera des parties aérées, ce n’est donc pas bon.
-Badigeonner un peu d’huile d’olive sur la chaire et le ranger au frigo dans un contenant hermétique.
-Du jus de citron frais sur la chair, et le ranger au frigo dans un contenant hermétique.
-Trancher grossièrement un oignon, mettre l’avocat sur les morceaux d’oignon et le ranger au frigo dans un contenant.
-Dans l’eau et du jus de citron.
-Et finalement, le laissez à l’air libre au frigo.

Le résultat au bout de 72 heures? Vous le constaterez, par vous même! Sur la grille à la fin dans l’ordre de gauche en haut à droite au bas.

Alors les gagnants sont , à presque égalité, l’oignon qui ne change pas le goût de l’avocat parce qu’il ne touche que la pelure, et le jus de citron, tout juste après le sac Ziploc, suivi par l’huile d’olive et celui à l’air libre, et le dernier, l’eau et le jus de citron!

Et pour le peu d’oxidation qu’il y aura sur l’avocat, simplement le gratter avec une cuillère.

 

http://www.trucsetbricolages.com/

Les criminels de guerre nazis ont coûté des millions de dollars en pension de retraite aux Etats-Unis


On dit que le crime ne paie pas, sauf aux États-Unis ! La justice est étrange, car souvent elle semble vraiment protéger les pires criminels et faire des misères aux innocents ou du moins a des petits criminels sans de méfaits bien graves. Comment il se fait que des crimes graves prennent autant de temps à être jugés que ce soit aux États-Unis ou ailleurs, c’est toujours une justice à deux vitesses
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Les criminels de guerre nazis ont coûté des millions de dollars en pension de retraite aux Etats-Unis

 

Le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. REUTERS/Kacper Pempel

par Jean-Laurent Cassely

Des dizaines de personnes suspectées par les Etats-Unis d’avoir été des criminels de guerre nazis ont bénéficié de millions de dollars de retraite en acceptant en contrepartie de quitter le territoire américain, révèle l’agence Associated Press qui publie l’aboutissement de deux ans d’enquête.

Selon l’agence de presse, le département de la justice américain aurait «marchandé» avec d’anciens nazis, membres de la SS ou scientifiques ayant collaboré avec le troisième Reich et s’étant réfugiés aux Etats-Unis après la guerre, afin d’obtenir leur départ.

«Depuis 1979, écrit AP, au moins 38 des 66 suspects qui ont quitté les Etats-Unis ont conservé leurs prestations de sécurité sociale.»

Il resterait au moins quatre bénéficiaires encore vivants en Europe.

L’idée vient du bureau d’enquêtes spéciales (Office of Special Investigations, OSI) du ministère de la Justice américain, une organisation chargée de la chasse aux anciens nazis. L’OSI souhaitait que les anciens criminels de guerre soient jugés de leur vivant dans les pays où les crimes dont ils étaient accusés avaient été commis. Comme ces crimes n’avaient pas été commis sur le territoire américaine et ne concernaient pas les citoyens de ce pays, la seule manière de les faire passer devant un tribunal était de prouver qu’ils avaient menti aux services d’immigration sur leur passé de criminels de guerre, afin de les déchoir de leur nationalité américaine et de les renvoyer en Europe dans un pays concerné par leurs crimes. Mais la procédure peut durer 10 ans: pour faciliter et accélérer la tenue de ces procès, l’Etat aurait consenti à ne pas priver les anciens nazis de pension de retraite.

L’OSI est aller jusqu’à encourager certains suspects à utiliser leur passeport américain pour voyager légalement vers leur pays d’origine, où ils renonceraient à la nationalité américaine en échange de la préservation de leur pension.

Mais «seulement 10 suspects ont été jugés après avoir été expulsés, selon les propres chiffres du ministère», précise AP.

Les auteurs de l’article citent l’exemple de Jakob Denzinger, ancien garde d’Auschwitz, un de ces suspects aujourd’hui âgé de 90 ans qui vivait «le rêve américain»  jusqu’en 1989 et qui, renvoyé en Croatie après avoir monté une entreprise prospère, gagne encore 1.500 dollars par mois de pension.

Associated Press avait déjà révélé en juin 2013 que Michael Karkoc, ancien officier de la Division SS Galicie, une unité ukrainienne de la Waffen-SS, coulait des jours tranquilles dans l’Etat du Minnesota. 

http://www.slate.fr

Vous ne guérirez pas de la peur d’Ebola même si on vous l’explique


Je crois maintenant comprendre pourquoi, que certaines personnes ont peur plus que les autres de certains événements dont ils savent qu’ils n’ont pas le contrôle si cela arrivait. Le virus Ebola est un excellent exemple pour ceux qui ont suivi autant soit peu les nouvelles ici et là. Pour eux, Ebola malgré qu’il n’y a eu que trois cas en Amérique du Nord, est plus terrifiant que la grippe qui fera sans doute plus de morts cet hiver. Mais qui a peur d’une grippe ?
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Vous ne guérirez pas de la peur d’Ebola même si on vous l’explique

 

Vous ne guérirez pas de la peur d’Ebola même si on vous l’explique

Pascal Lapointe

Ces derniers jours, on a fait grand cas d’histoires absurdes qui semblent démontrer combien certaines personnes gagneraient à s’informer sur Ebola. Et pourtant.

Et pourtant, la direction de CNN annonçait cette semaine que dans le cadre d’une nouvelle vague de coupes (300 personnes), l’essentiel de son équipe en charge de l’information médicale allait partir. Manifestement, il ne se passe rien d’important en santé ces jours-ci.

Quant aux Québécois (très) attentifs à ce sujet, ils se sont fait rappeler la semaine dernière, par un blogue de la journaliste Valérie Borde, combien est précaire le financement des petits organismes de culture scientifique, dont dépend une bonne partie du journalisme scientifique au Québec —hormis les deux émissions de Radio-Canada.

Or, revenons à nos histoires absurdes autour d’Ebola.

Vendredi, une professeure d’une école primaire du Maine a été placée par son école en congé payé de trois semaines, parce qu’elle est allée assister à un congrès d’enseignants au Texas.

La veille, le directeur d’une école du Mississippi a dû prendre une semaine de congé, après que des parents eurent retiré leurs enfants parce qu’il revenait d’un voyage en Zambie. La Zambie est à 5000 km des pays touchés par Ebola.

Une école du New Jersey a demandé à deux nouveaux élèves, qui devaient commencer les classes lundi, de rester chez eux. Ils sont originaires du Rwanda, à 3000 km d’Ebola.

Et la cerise sur le gâteau, considérant du lieu d’où elle provient: le photojournaliste Michel du Cille, trois fois prix Pulitzer, devait venir raconter à des étudiants universitaires en communication et en journalisme ses reportages récents sur Ebola. Bien qu’il soit revenu depuis plus de trois semaines, l’université a annulé par peur d’Ebola.

Ne faisons pas l’erreur de blâmer Fox News ou bien ces hurluberlus qui, écrivions-nous samedi, multiplient sur Amazon les livres sur Ebola. Mais à l’inverse, ne faisons pas non plus l’erreur naïve de croire qu’un excellent reportage à une heure de grande écoute réglerait le problème.

Parce que, tout de même, on parle ici d’un programme universitaire en communication publique —dont les dirigeants doivent sûrement connaître la différence entre des sources d’information fiables et douteuses. On parle de directions d’écoles. On parle de gens qu’on ne peut pas se contenter de taxer d’ignorance. Beaucoup de ceux qui ont peur d’Ebola continueront d’avoir peur, même si on leur présente la meilleure émission spéciale du monde sur le sujet.

Pourquoi cela? La raison commence à être étudiée par la psychologie et par les neurosciences, et on s’entend pour dire que le fait de croire à quelque chose de pseudoscientifique n’est pas nécessairement lié à de l’ignorance. Plutôt à ce que nous avons de plus profond en nous: notre identité. Par exemple, l’idéologie politique ou religieuse à laquelle nous adhérons.

Ou encore, notre perception du risque. Si nous étions des animaux vraiment rationnels, cette perception s’appuierait sur une lecture attentive des statistiques, mais bien sûr, il n’en est rien : nous nous fions beaucoup plus à notre intuition… laquelle peut avoir été contaminée il y a longtemps par un film dans lequel Dustin Hoffman combattait un inquiétant virus. Si tel est le cas, pour déloger Dustin Hoffman, il faut plus qu’un reportage, aussi bien fait soit-il. C’est par l’accumulation d’informations et surtout d’émotions qu’on y arrivera éventuellement, et ça, c’est diablement difficile, dans cet écosystème de l’information où, on vient de le dire, le journalisme scientifique occupe une portion congrue et rarement bien financée.

« Les gens s’inquiètent davantage des risques lorsqu’ils sentent ne pas être en contrôle », écrit la blogueuse Paige Brown.

Une autre façon de dire que de blâmer les animateurs de radio et de télé alarmistes, ça défoule, mais de rappeler combien, en Amérique et en Europe, nous sommes bel et bien en mesure de contrôler le virus, ce serait plus efficace. On peut essayer d’y arriver en rappelant que pour trois cas d’Ebola jusqu’ici en Amérique, il y aura cet hiver des milliers de morts de la grippe, à propos desquels personne ne panique. Ça s’appelle relativiser. Mais on pourrait aussi y arriver en essayant d’insuffler d’autres images fortes, pour remplacer Dustin.

Essayez par exemple de nous parler de la gravité de la situation en Afrique plutôt que de nous réexpliquer ad nauseam la façon par laquelle Ebola ne peut pas se transmettre. Humanisez cette histoire, donnez-lui des images, des récits, même si ce sont des récits pénibles de gens qui souffrent dans des conditions sanitaires inacceptables à nos yeux d’Occidentaux. Ça peut faire comprendre, mieux que tous les tableaux statistiques, que la vraie nature du risque que pose Ebola varie du tout au tout, dépendamment du continent sur lequel on a les pieds. Et ça peut faire comprendre où se trouve la véritable urgence.

http://www.sciencepresse.qc.ca

L’araignée dans la peau


 

Heureusement, que ce genre de mésaventure n’arrive pas souvent. Faut avouer que même si l’araignée est très petite, son passage chez ce jeune homme est assez spectaculaire
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L’araignée dans la peau

 

Capture d’écran Nine News/Youtube

Ses amis l’ont surnommé «Spi­der-Man». Sauf que Dylan Thomas n’a ni superpouvoirs ni costume bleu et rouge.

En effet, cet Australien de 21 ans aurait «hébergé» pendant trois jours une araignée tropicale dans son corps. Lors de son séjour à Bali (Indonésie), il y a deux semaines, le jeune hom­me s’est réveillé un matin avec une trace rouge remontant depuis son nombril, sur une dizaine de centimètres.

«J’étais comme écorché avec un couteau», a-t-il indiqué au journal NT News.

Inquiet, Dylan s’est rendu le lendemain à l’hôpital. Mais les médecins, pensant à une piqûre d’insecte, lui ont prescrit une crème apaisante. La marque a continué à s’étendre et des cloques douloureuses sont même apparues. Le troisième jour, l’Australien a donc décidé de consulter un dermatologue. Celui-ci lui aurait alors retiré du ventre un arachnide de la taille d’une tête d’allumette.

La bestiole aurait pénétré à l’intérieur de sa victime par une récente cicatrice de l’appendicite. Des tests devraient être réalisés ­rapidement sur l’araignée pour déterminer son origine.

http://actualite.portail.free.fr/

Le sixième sens. Et le septième, le huitième, le neuvième.


Si  on demande combien de sens que nous avons et les nommer, tout le monde répondra 5, la vue, l’odorat, le goût, le toucher et l’ouïe. Êtes-vous sûr ? En fait, nous aurions au moins 9 sens et leurs noms ne sont pas tous faciles à retenir , et là encore, certains en ajoutent ou fond des sous-classement des sens
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Le sixième sens. Et le septième, le huitième, le neuvième.

 

On dit d’une personne qui a beaucoup d’intuition qu’elle est dotée d’un « sixième sens ». L’expression est bien mal choisie car, sauf pathologie, nous avons tous beaucoup plus que cinq sens !

Le terme de « sens » est synonyme de « mode de perception ». Or, si notre vue, notre ouïe, notre odorat, notre goût et notre toucher sont bien cinq portes ouvertes sur le réel, elles sont loin d’être les seules ressources physiologiques qui permettent à l’homme de ressentir le monde…

Quatre autres sens ?

6. La thermoception

Il fait chaud, vous ne trouvez pas ? Parfaitement indépendante du toucher, l’aptitude à percevoir la température est un sens sollicité en permanence par l’immense majorité des animaux. Les récepteurs dévolus à cette fonction sont, chez l’homme, essentiellement situés dans l’épiderme (des capteurs thermiques existent également à l’intérieur de notre corps, comme vous en convaincra l’ingestion d’une tasse de boisson chaude).

L’absence (ou la perte) du sens de la thermoception est extrêmement problématique : elle expose l’individu à d’importants risques de brûlures (par le chaud ou par le froid). De nombreuses maladies graves ont pour symptômes cette perte de thermoception, parmi lesquelles les ciliopathies (qui lèsent les cellules ciliées qui composent, notamment, les thermorécepteurs).

7. La nociception (ou « sens algique »)

Ça fait mal ? La « faute » à ce sens essentiel qu’est celui de la perception de la douleur. Ce sens, à ne pas confondre là encore avec le toucher ou la thermoception, n’est assurément pas le plus agréable. Mais c’est également celui qui nous maintient le plus certainement en vie ! De fait, la perte de la sensibilité algique est extrêmement dangereuse. Une atteinte des nerfs et la baisse d’irrigation des vaisseaux sanguins des pieds peuventt être à l’origine d’une perte locale de cette sensibilité (pied du diabétique), de même que certaines maladies graves telles que la lèpre. L’organisme, agressé, ne sait pas qu’il doit réagir.

L’algoataraxie (également appelée analgie ou analgésie congénitale) constitue une forme très rare d’insensibilité totale à la douleur, associée à l’absence de formation des nocicepteurs. Les autres sens (y compris la thermoception et le toucher) ne sont généralement pas touchés. A l’inverse, de nombreuses maladies sont associées à une hyperalgésie (sensibilité accrue à la douleur), une allodynie (perception douloureuse d’un stimulus normalement indolore) ou une hyperpathie (allodynie qui persiste après le stimulus).

Différents récepteurs physiologiques peuvent initier l’influx nerveux qui sera interprété comme une douleur. Certains réagissent spécifiquement aux agressions chimiques (pensez à ces quelques gouttes de citron qui révèlent l’existence de cette minuscule coupure…). D’autres prennent le relais de recepteurs spécifiques au toucher ou à la thermoception, alertant en cas de pression intense (une gifle) ou d’exposition à des températures seuils (chez la plupart des individus, le seuil supérieur physiologique de la douleur thermique est de 42 °C).

8. Equilibrioception (ou « sens vestibulaire »)

Si vous savez que vous êtes penché quand vous êtes penché (et, indiscutablement, si vous êtes sujet au mal de mer), le récepteur situé au plus profond de votre oreille interne fonctionne parfaitement.

Le sens de l’équilibre est souvent associé à celui de la vue et au toucher et pourtant, vous pouvez faire de nombreuses pirouettes dans le noir, sur la pointe des pieds, sans tomber, en vous reposant sur lui. Attention toutefois à effectuer cette expérience dans un espace dépourvu de table basse…

9. La proprioception

A la fin de cette phrase, vous fermerez les yeux, taperez dans vos mains, puis toucherez le bout de votre nez, puis vous rouvrirez les yeux. Si vous êtes parvenu à effectuer ces deux tâches sans encombre, c’est que votre sens de la proprioception fonctionne : vous êtes capable de ressentir et de localiser, sans utiliser votre vue, vos différents membres et organes.

L’alcool perturbe le sens de proprioception. C’est la raison pour laquelle la maréchaussée peut vous demander, à l’occasion d’un contrôle routier, de fermer vos yeux puis de toucher votre nez… (attention, si vous parvenez à toucher le nez du gendarme, cela ne compte pas).

La propioception peut également être altérée par des crises d’épilepsie, la migraine, ou l’âge (croissance, presbyproprie). Certaines formes du syndrome d’Elher-Danlos sont associés avec une perte avancée et définitive de la proprioception.

Le terme de proprioception a été proposé au début du vingtième siècle par le physiologue anglais Charles Sherrington. Toutefois, de nombreux autres scientifiques avaient décrit avant lui un « sens kinesthésique », ou « sens musculaire », décrits comme un ensemble d’informations issues des différents organes internes.

Pas assez de nos doigts pour tous les compter !

Un sens étant caractérisé par l’existence d’un récepteur, d’un influx nerveux et de sa transcription en perception au niveau du cerveau, certains auteurs jugent un peu courte la liste des neuf sens que nous venons d’achever.

Ainsi, un dixième est souvent mentionné : la faim (distincte de la douleur, même si des signaux associés à la douleur peuvent s’activer si le taux de glycémie reste bas trop longtemps).

Mais nous pouvons également ressentir notre tension musculaire – ce que les spécialistes nomment la toniception.

Nous voilà donc avec deux autres sens sur les bras… Mais cela n’est probablement pas suffisant : nous manquons d’oxygène ? Nous le ressentons. Notre pression artérielle chute brutalement ? Des influx nerveux courent vers notre cerveau, qui nous alerte. Deux sens de plus ! Et la soif ? Pensiez-vous à la soif, qui nous renseigne sur les déséquilibres dans la concentration en eau de nos fluides internes ? Quant à la sensation de démangeaison, elle pourrait également constituer un sens en soi (elle possède en tout cas son recepteur spécifique).

Quelques scientifiques un tantinet pinailleurs subdivisent aussi certains sens déjà mentionnés en sous-catégories, en fonction de la nature des récepteurs réellement impliqués. La vue recoupe en effet au moins deux sens : la capacité à percevoir la lumière, et celle à percevoir les couleurs. Le goût se compose de la perception de cinq saveurs fondamentales (salé, sucré, amer, acide, umami), incitant une poignée d’auteurs à considérer qu’il existe « cinq sens du goût ». La thermoception pourrait également être distinguée entre « perception du froid » et « perception du chaud », différents types de capteurs entrant en jeu selon l’écart de température avec le corps…

Et l’équilibre ? Il faut, pour certains enquiquineurs scientifiques, distinguer celui lié à la perception de la rotation de celui en lien avec les mouvements linéaires…

A les écouter, nous n’avons plus assez de tous nos doigts pour égrener(1) tous les sens qui nous connectent au réel

(2) !

(1) Si, à l’image d’Aristote, nous cherchons à associer chaque sens aux éléments connus qui structurent la nature, il nous faudra encore beaucoup d’imagination pour atteindre… le chiffre de 118 !

(2) Et la télékinésie ? Et la capacité à percevoir le futur ? Celle à communiquer avec « les gens qui sont morts » ? Malheureusement, ces nombreux « sixième sens » fantasmés n’ont jamais pu être observés et reproduits dans des conditions rigoureuses de laboratoire. Jusqu’à preuve du contraire, nous n’avons pas à les ajouter à notre liste déjà bien longue des sens humains !

 

http://www.allodocteurs.fr/

Les pâtes réchauffées seraient meilleures pour la santé


La façon que l’on mange un aliment peut réagir différemment dans le corps. C’est ce qui semble se passer avec des pâtes que l’on consomme fraichement cuites ou réchauffées
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Les pâtes réchauffées seraient meilleures pour la santé

 

Pasta

Photo Fotolia

Cuire, refroidir et réchauffer des pâtes les rendent meilleures pour la santé que lorsqu’elles sont fraîchement cuites, a découvert une émission diffusée sur la BBC intitulée Trust Me, I’m a Doctor.

Lorsque l’amidon est cuit dans l’eau et ensuite refroidi, il change de forme, a rapporté l’émission. Le processus transforme les pâtes en un «amidon résistant», ce qui veut dire qu’il passe à travers le corps jusqu’à atteindre le côlon, où il agit comme de la fibre et fournit de «bonnes» bactéries.

Le docteur Chris van Tulleken s’est servi de neuf volontaires qui ont passé trois jours à manger des pâtes à différentes températures.

Lorsqu’ils ont mangé des pâtes fraîchement cuites, leur niveau de glucose dans le sang a fortement augmenté. Il a également augmenté, mais pas autant, en mangeant des pâtes réfrigérées. Lorsqu’ils ont mangé des pâtes réchauffées, le niveau de glucose des volontaires a augmenté de moitié par rapport au niveau de glucose enregistré en mangeant des pâtes froides.

La recherche a été menée avec des scientifiques à l’Université de Surrey, qui ont reçu une subvention pour poursuivre leurs travaux.

http://www.journaldemontreal.com/