Deux lanceurs d’alerte arrêtés après avoir révélé plus de 500 actes pédophiles en Afghanistan


Au lieu de stopper la pédophilie chez les garçons, en Afghanistan, on met en prison les deux lanceurs d’alerte. Ces actes sont fait par des professeurs, des directeurs d’école et d’autres personnes d’autorité, tout ce monde qui sont supposé de protéger les enfants et non de les violer. Le pire, c’est qu’on hésite d’aider ces enfants sont soit abandonné et sont soumis pour vendre de la drogue, vendu pour l’esclavage sexuel ou tué parce qu’ils font la honte de la famille. Comment un jeune garçon peut grandir sainement avec de tels sévices ?
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Deux lanceurs d’alerte arrêtés après avoir révélé plus de 500 actes pédophiles en Afghanistan

Des écoliers à vélo dans la banlieue de Herat, au sud de l'Afghanistan. | Hoshang Hashimi / AFP

Des écoliers à vélo dans la banlieue de Herat, au sud de l’Afghanistan. | Hoshang Hashimi / AFP

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The Guardian

Mohammed Musa et Ehsanullah Hamidi avaient dénoncé des agressions sexuelles et des viols commis sur de jeunes garçons.

Membres d’une organisation de défense des droits humains, Mohammed Musa et Ehsanullah Hamidi ont été arrêtés par les services de renseignement afghans le 21 novembre, alors qu’ils étaient en route pour rencontrer l’ambassadeur de l’Union européenne à Kaboul.

Les deux hommes venaient de révéler l’existence d’un réseau de pédophiles ayant commis des agressions sexuelles et des viols sur au moins 546 écoliers dans la province de Logar, à l’est du pays.

L’organisation Logar Youth avait découvert sur les réseaux sociaux plus de cent vidéos à caractère pédophile, mettant en scène de jeunes garçons. Ces actes auraient été perpétrés par des enseignants, des directeurs d’école et des membres des autorités locales dans six établissements scolaires. À l’échelle nationale, ils pourraient concerner des milliers d’enfants.

Si ces révélations ont obligé le ministère de l’Éducation à lancer en urgence une enquête, une partie de la population et des responsables locaux ont montré une profonde réticence à s’occuper du dossier. Le gouverneur de Logar a par exemple nié l’existence des faits.

Plusieurs organisations internationales ont critiqué l’arrestation de Mohammed Musa et Ehsanullah Hamidi, dont Amnesty International:

«Plutôt que de les punir pour avoir dénoncé ces crimes horribles, les autorités devraient les féliciter pour leur travail et tenir les auteurs présumés pour responsables via des procès équitables, sans recourir à la peine de mort.»

Enfants assassinés

Avant son arrestation, le leader du groupe de défense des droits humains Mohammad Musa a pu échanger avec le New York Times et témoigner du drame qui se déroule dans cette province, à quelques kilomètres au sud de Kaboul.

Il avait alors indiqué que près de vingt-cinq familles avaient fui leur foyer à cause de la honte ressentie après les viols subis par leurs fils.

D’autres garçons ont été rejetés par leurs proches ou soumis au chantage de leurs agresseurs, qui les obligent à «vendre de la drogue ou à se livrer à des activités illégales» contre l’assurance que la vidéo de leur viol ne sera pas publiée.

Certains enfants ont été assassinés, tués par leur famille ou par les talibans, selon lesquels ces violences sexuelles sont anti-islamiques. D’après le Guardian, cinq familles auraient tué leur enfant victime de viol après que leurs visages ont été vus sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux.

Esclavage sexuel

Les agressions sexuelles masculines restent très répandues en Afghanistan, où une tradition séculaire d’esclavage sexuel perdure.

Le bacha bazi, qui signifie littéralement «jouer avec les garçons» en persan afghan, est une pratique encore répandue chez les hommes influents: ils obligent de jeunes garçons à s’habiller en fille, à danser puis à avoir un rapport sexuel avec eux.

Bien que la loi afghane criminalise depuis 2017 cette pratique, punie de trois à cinq ans d’emprisonnement selon que la danse est faite «en public», un rapport des Nations unies publié en 2018 mentionne que «l’impunité des auteurs reste un grave problème» pour le pays.

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É.-U.: près de 1700 prêtres et membres du clergé criminels sous le radar


Des prêtres, laïcs, diacres bref des membres du clergé qui ont quitté l’Église pour continuer les agressions sexuelles et qui n’ont jamais été inculpés. Parmi eux, ils ont choisi de travailler avec des victimes d’agressions sexuelles, des enfants à risques, professeurs, bénévoles. Certains vont même adopter des enfants !! À noter que ce n’est pas contre le catholicisme, mais des gens qui ont utilisé la foi pour leur propre vice ainsi que ceux qui n’ont pas dénoncé et ont caché ces délinquants sexuels. Il en existe malheureusement dans toutes les religions dans tous les domaines et dans tous les pays, c’est une vraie plaie
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É.-U.: près de 1700 prêtres et membres du clergé criminels sous le radar

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Près de 1700 prêtres et autres membres du clergé considérés par l’Église catholique romaine comme « accusés de manière crédible d’abus sexuels » sur des enfants vivent sous le radar sans aucune surveillance des autorités religieuses ou des forces de l’ordre, des décennies après la première vague de scandale sur les abus commis par des membres du clergé aux États-Unis, selon une enquête de l’Associated Press.

ASSOCIATED PRESS

Ces prêtres, diacres, moines et laïcs enseignent maintenant les mathématiques au collège. Ils conseillent les survivants d’agression sexuelle. Ils travaillent en tant qu’infirmiers et font du bénévolat dans des organisations à but non lucratif visant à aider les enfants à risque. Ils habitent à côté des terrains de jeux et des crèches. Ils adoptent et s’occupent d’enfants.

Et depuis qu’ils ont quitté l’église, des dizaines de ces personnes ont commis des crimes, dont des agressions sexuelles et des crimes reliés à la possession de pornographie juvénile, selon l’enquête de l’Associated Press.

Une récente initiative des diocèses catholiques à travers les États-Unis qui ont décidé de publier les noms de ceux qu’ils considèrent comme des accusés crédibles a ouvert la voie à un problème de taille : comment surveiller et retrouver les prêtres qui, souvent, n’ont jamais été inculpés criminellement et, dans de nombreux cas, ont quitté l’église ?

Chaque diocèse a sa propre façon de définir ce qu’il considère comme un « accusé de manière crédible », et les allégations vont de conversations inappropriées et d’étreintes non désirées à la sodomie forcée et au viol.

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Internet est rempli d’images d’agressions sexuelles d’enfants, que s’est-il passé?


45 millions d’images et vidéos d’enfants agressés sexuellement diffusées sur des plateformes de dark net. C’est un des pires côtés de le sombre d’Internet. Les enfants sont de plus en plus jeunes et les agressions de plus en plus violentes. Et les pédophiles disent aimer les enfants ! Mon oeil. Ce sont des rapaces de la pire espèce. Avec eux, je serais pour la peine de mort. La prison est un châtiment trop doux.
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Internet est rempli d’images d’agressions sexuelles d’enfants, que s’est-il passé?


Le dark net et les messageries cryptées facilitent l'échange d'images d'agressions d'enfants | geralt via Pixabay

Le dark net et les messageries cryptées facilitent l’échange d’images d’agressions d’enfants | geralt via Pixabay

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur The New York Times

Le New York Times livre une enquête sur l’un des pires aspect du web: la profusion d’images d’agressions sexuelles sur enfants.

L’année dernière, les grandes entreprises de la tech ont compté 45 millions d’images et vidéos d’enfants agressés sexuellement diffusées sur leurs plateformes. Dans une longue enquête pour le New York Times les journalistes Michael H. Keller et Gabriel J.X. Dance, tentent de comprendre pourquoi.

En 2008, alors que le nombre d’images et vidéos signalées n’atteignait pas encore le million, le gouvernement américain votait le «PROTECT Our Children Act» –loi pour «protéger nos enfants»– actant la lutte contre la création et diffusion de ces images. Depuis, elles ont proliféré. Les enquêteurs du Times l’expliquent par un manque de coopération des entreprises de la tech avec les autorités, ces mêmes autorités qui, elles, manquent de moyens humains et financiers.

L’évolution des pédocriminels

Avant internet, les pédocriminels dépendaient du système postal pour échanger des images, aujourd’hui, en quelques clics, des centaines d’images et vidéos peuvent être partagées.

Grâce aux systèmes de messagerie chiffrée ou cryptée et au dark net –partie du web inaccessible via les moteurs de recherche et les logiciels habituels– les échanges les plus immondes sont facilités. Et les pédocriminels, à la pointe de la technologie, connaissent et se transmettent toutes les méthodes pour passer sous le radars des autorités.

Les crimes sont commis sur des victimes de plus en plus jeunes et de manière de plus en plus violente.

«Par le passé, vous ne seriez jamais allé sur le marché noir pour demander « je veux du hard-core avec un gamin de trois ans », explique Yolanda Lippert, une procureure de l’Illinois au New York Times, mais maintenant, vous pouvez être assis, en sécurité, et chercher sur votre ordinateur ce genre de choses, les échanger.»

Sur certains forums, les enfants agressés sont forcés de tenir des panneaux avec le nom du groupe de discussion pour prouver que les images sont «fraîches», expliquent les journalistes.

Le manque de moyens

En 2008, la loi américaine promettait soixante millions de dollars par an pour lutter contre ce fléau. Les bonnes années, la moitié a été débloquée, sachant que le budget initial était déjà insuffisant.

Aujourd’hui, un agent du département de sécurité intérieur (Homeland Security) sur dix travaille sur des cas d’agression sexuelle d’enfants mais «on pourrait être deux fois plus qu’on serait quand même dépassé», confie l’un d’eux au New York Times.

Une autre agent explique devoir tenter de prioriser la lutte. Elle se focalise sur les crimes commis sur les plus jeunes victimes.

Parfois, la coopération avec les grandes entreprises telles que Facebook et Google est complexe. Selon la loi, leur seule obligation est de signaler les contenus aux autorités. Quand il s’agit de maintenir l’échange pour trouver les responsables, la communication est mauvaise. Tumblr étant, d’après l’enquête, de loin le plus mauvais élève.

Facebook et Messenger ont produit les deux tiers des rapports émis l’année dernière (soit 12 millions), pourtant, en mars 2019, son fondateur, Mark Zuckerberg, a annoncé vouloir crypter son service de messagerie. Un changement qui risque de ne pas faciliter le travail de la police.

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Euthanasiée après un viol? La clinique hollandaise où elle a fait les démarches rétablit la vérité


J’ai lu l’article  »Euthanasiée à 17 ans en raison de graves souffrances psychologiques sur le journal de Montréal et d’autres médias ont annoncé la même chose un peu partout dans le monde. J’avoue que je suis contre l’euthanasie, alors a 17 ans ??? Je peux comprendre la souffrance de cette jeune femme, cela a dû être insupportable, mais de là que des médecins jugent qu’elle pourrait bénéficier d’une aide à mourir, cela m’asticotait. Enfin, du compte, c’était une fausse nouvelle. Aurait-il eu un manque pour avoir de l’aide psychologique pour qu’elle décide de se suicider ? La route de la guérison aurait été longue, mais aurait-il été possible qu’elle puisse quand même s’en sortir avec les années ?
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Euthanasiée après un viol? La clinique hollandaise où elle a fait les démarches rétablit la vérité


Noa Pothoven

Noa Pothoven © DR

On vous en parlait ici: l’adolescente hollandaise de 17 ans Noa Pothoven avait décidé de mourir après avoir été violée.

Elle avait annoncé que la décision de “la laisser partir avait été prise”. Elle est décédée il y a quelques jours. Ses posts sur les réseaux sociaux laissaient croire à une euthanasie. Elle avait d’ailleurs dit avoir fait les démarches en ce sens. C’est également le mot qui a été utilisé par la presse internationale pour parler de son décès. 

Mais la clinique aux Pays-Bas où elle avait fait les démarches pour se faire euthanasier a démenti l’information. Noa a bien sollicité la clinique en 2018 mais les médecins ont refusé d’accéder à sa demande. Que s’est-il passé?

« Noa Pothoven n’a pas été euthanasiée. Pour mettre fin à ses souffrances, elle a cessé de manger et de boire », a déclaré l’établissement Levenseindekliniek de La Haye dans un communiqué.

Ses parents ont accepté de ne pas la nourrir de force

Selon Politico, Noa ne s’alimentait plus depuis le mois de juin. Ses parents et les médecins ont accepté de ne pas la nourrir de force. La décision de passer aux soins palliatifs et de ne pas forcer l’alimentation à la demande du patient ne constitue pas une euthanasie au sens propre du terme.

Avec la Belgique, les Pays-Bas ont été en 2002 le premier pays au monde à légaliser l’euthanasie des personnes malades dont la souffrance est « insupportable et sans perspective d’amélioration ». L’euthanasie n’est autorisée par la loi néerlandaise que sous de strictes conditions. Au moins deux médecins doivent certifier qu’il n’y a pas d’autre solution raisonnable pour le patient.

La « Levenseindekliniek pratique exclusivement l’euthanasie et le fait explicitement dans le cadre juridique néerlandais », a déclaré la clinique.

Noa Pothoven avait subi une agression sexuelle à l’âge de 11 ans. Trois ans plus tard, elle avait été victime d’un viol dans sa ville d’origine Arnhem.

Elle avait annoncé son intention de mourir dans un message publié sur son compte Instagram, qui a depuis été supprimé.

« Dans les 10 prochains jours, je vais mourir », écrivait-elle.

« Cela fait un moment que je cesse de manger et de boire et après de nombreuses discussions … Il a été décidé de me laisser partir parce que ma vie est insupportable », avait-elle ajouté.

Noa Pothoven a publié en 2018 un ouvrage intitulé « Gagner ou apprendre », dans lequel elle raconte son combat contre ses angoisses et son mal-être.

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Au Viet­nam, un homme reçoit une amende de 7,60 € pour avoir agressé une femme dans un ascen­seur


 

Comment se fait-il que des pays en 2019 considère une agression sexuelle comme une peine banale, une peine administrative qu’on qualifie de propos et comportements indécents ? C’est ce qu’un juge a fait au Viêtnam en condamnant l’agresseur à 7,60 € soit 11,55 $ dollars canadiens. Un scandale
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Au Viet­nam, un homme reçoit une amende de 7,60 € pour avoir agressé une femme dans un ascen­seur

 

par  Laura Boudoux

Le verdict a soulevé un torrent de protes­ta­tions au Viet­nam. Un homme vient en effet d’y être condamné à payer une amende déri­soire de 7,60 € pour avoir agressé sexuel­le­ment une femme dans un ascen­seur, rapporte The Inde­pendent.

Une caméra de surveillance le montre en train d’en­ga­ger la conver­sa­tion, avant de coin­cer sa victime contre l’une des parois et l’em­bras­ser de force. La jeune femme s’en­fuit ensuite de l’as­cen­seur de son immeuble, à Hanoï, tandis que son agres­seur tente de la rete­nir par le bras.

Contrai­re­ment aux viols, les agres­sions sexuelles ne consti­tuent pas une infrac­tion pénale au Viet­nam. Elles sont ainsi jugées comme des infrac­tions admi­nis­tra­tives, appar­te­nant à la caté­go­rie des « propos et compor­te­ments indé­cents ». La peine maxi­male encou­rue pour ce genre de faits est une amende de 11,50 €.

Une péti­tion, créée mercredi 20 mars 2019, réclame un amen­de­ment de la loi, afin qu’elle punisse plus sévè­re­ment les coupables.

« Cette réac­tion est un bon signe, la société montre son soutien à celles et ceux qui ont le courage de parler », souligne Khuat Thu Hong, direc­teur de l’Ins­ti­tut d’études sur le déve­lop­pe­ment social.

Sources : The Inde­pendent

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Zimbabwe: le viol, arme des soldats contre les femmes


Je n’ai aucun respect pour des hommes qui comportent comme des porcs. Il est déjà difficile en Occident qu’une femme entame le processus après un viol, alors imaginé dans des pays comme Zimbabwe, si une femme est agressée, c’est de sa faute. Ben oui, des soldats cognent à minuit dans un appartement et viol la femme qui y habite. C’est la faute de la victime. Excuse de minus qui se croient des hommes, mais qui n’ont rien dans le cerveau
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Zimbabwe: le viol, arme des soldats contre les femmes

 

Plusieurs ONG affirment avoir recueilli les témoignages circonstanciés... (Photo JEKESAI NJIKIZANA, Agence France-Presse)

Plusieurs ONG affirment avoir recueilli les témoignages circonstanciés d’au moins une vingtaine de femmes victimes de violences sexuelles de la part de soldats ou de policiers.

PHOTO JEKESAI NJIKIZANA, AGENCE FRANCE-PRESSE

 

SUSAN NJANJI
Agence France-Presse
Harare

« L’un d’entre eux m’a forcée à me coucher sur le lit. Il m’a violée puis il a quitté la chambre. Puis un deuxième [soldat] m’a violée, devant les deux autres qui sont restés là, les armes à la main. Et quand il a fini, ils sont tous repartis ».

Depuis quelques jours, des témoignages du même acabit commencent lentement à émerger.

Pour mater la fronde sociale qui vient d’embraser le Zimbabwe après l’augmentation spectaculaire des prix des carburants, les forces de l’ordre ne se sont pas contentées de tirer à balles réelles sur les manifestants ou de tabasser systématiquement les civils. Elles ont aussi eu recours à l’arme du viol.

Plusieurs ONG affirment avoir recueilli les témoignages circonstanciés d’au moins une vingtaine de femmes victimes de violences sexuelles de la part de soldats ou de policiers.

L’une d’elles s’est confiée à l’AFP jeudi, dans un lieu discret de la capitale Harare.

Mère de deux enfants, la jeune femme raconte, le visage strié de larmes, comment une patrouille militaire s’est invitée de force en pleine nuit à son domicile, et comment deux soldats en ont profité pour abuser d’elle.

« Le 17 janvier, les soldats sont arrivés chez moi vers minuit », raconte la victime. « Ils ont violemment tapé dans la porte […]. L’un d’entre eux a crié « Ouvrez ». Alors je suis sortie de mon lit et j’ai ouvert la porte. Ils étaient quatre soldats ».

La jeune femme est repoussée sans ménagement.

« Quand je leur ai dit que j’étais seule, ils m’ont conduit dans ma chambre ».

C‘est là que deux des militaires la violent sur son lit.

Peur de représailles

« Quand ils ont fini de me violer, je me suis assise sur mon lit et j’ai pleuré », lâche la trentenaire. « Vers 4 h du matin, je suis sortie pour réveiller la fille de mon propriétaire ».

À ce jour, elle ne s’est toujours pas présentée à la police pour rapporter son agression, par peur des représailles.

C’est là la principale difficulté des ONG qui tentent de soutenir les victimes de la répression brutale ordonnée par le gouvernement.

La société civile a dénombré au moins 12 morts. Plus d’un millier de personnes ont été arrêtées selon la police.

Une ONG, Justice for Women’s Rights Zimbabwe, a identifié à Harare neuf femmes soignées pour agression sexuelle. Mais aucune d’entre elles n’a encore osé porter plainte.

« Les femmes n’ont pas confiance dans le système », explique une militante de l’organisation, Karen Mukwazi.

Une autre femme qui s’est confiée à l’ONG a indiqué qu’elle n’avait même pas parlé de son agression à son mari.

« Nous vivons dans une société qui, en matière de violences sexuelles, rejette la faute sur les victimes », regrette Talent Jumo, du centre de santé Katswe-Sistahood de Harare.

Dès les premières accusations de viol sur la place publique, la police a invité les victimes à venir témoigner en leur assurant qu’elles seraient reçues par des personnels formés.

« Empathie »

« Toutes les femmes seront traitées avec empathie », a promis la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa. « Nous ne tolèrerons aucun comportement criminel de qui que ce soit dans la société, surtout de ceux qui détiennent un pouvoir ».

Face au tollé suscité par la répression, le président Emmerson Mnangagwa a aussi promis des enquêtes sur les exactions commises par ses troupes et, le cas échéant, des sanctions.

L’ambassade des États-Unis a apporté son soutien aux « survivantes de viol » et exhorté « les autorités à enquêter et juger leurs auteurs ».

Mais les ONG n’y croient guère.  Elles exigent aujourd’hui la mise en place d’une institution ad hoc pour traiter les plaintes pour viol.

« Si l’armée et la police sont sincères, elles doivent confier ces dossiers à une instance spécifique », estime Coezett Chirinda, de l’Académie des femmes pour le leadership et l’excellence politiques (WALPE).

Militante de longue date, Rita Nyamupinga se dit choquée par les crimes reprochés aux soldats d’une armée qui a servi sous les couleurs des Nations unies.

« Ils sont censés assurer la sécurité des citoyens de leur propre pays, quelles que soient leurs origines », a-t-elle déploré.

« Ca fait mal de voir que ce sont des gens censés nous protéger qui ont fait ça », confie elle aussi la victime rencontrée par l’AFP. « J’ai peur, j’ai peur qu’il reviennent ».

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Pour lutter contre le viol, l’éducation à la sexualité marche réellement


Il y a certains facteurs aux risques d’être victime de viol, mais on peut diminuer les risques par l’éducation sexuelle. Nous avons tous une responsabilité face a l’éducation que l’on transmet aux enfants
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Pour lutter contre le viol, l’éducation à la sexualité marche réellement

 

 L'éducation sexuelle, un cadeau pour toute la vie  | anqa via Flickr CC License by

L’éducation sexuelle, un cadeau pour toute la vie | anqa via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Repéré sur PLOS One, Université de Columbia

Par contre, les cours de chasteté et d’abstinence n’ont aucun effet.

 

Des chercheurs de l’université de Columbia ont observé que les cours d’éducation sexuelle dispensés avant 18 ans et incluant une formation au consentement négatif –apprendre à dire non à une proposition sexuelle– réduisent de manière significative le risque d’être victime d’agression sexuelle et de viol durant ses études supérieures.

Leur étude se fonde sur l’analyse de questionnaires confidentiels envoyés à 1.671 étudiants et étudiantes de Columbia et du Barnard College au cours du printemps 2016, ainsi que sur des entretiens qualitatifs menés auprès de 151 élèves de premier cycle de janvier 2015 à janvier 2017. Ce travail montre que le cocktail le plus efficace pour réduire le risque de violences sexuelles à la fac consiste en une formation au consentement associée à des informations sur les maladies sexuellement transmissibles et les diverses méthodes contraceptives. À l’inverse, les cours de chasteté et d’abstinence de plus en plus populaires aux États-Unis n’ont aucun effet préventif.

«Il est nécessaire de commencer tôt l’éducation à la sexualité», commente John Santelli, pédiatre et auteur principal de l’étude. «Il est temps de mettre en œuvre une prévention des agressions sexuelles adaptée aux différentes étapes de la vie pour enseigner aux jeunes, et ce avant leur arrivée à l’université, la différence entre relations sexuelles saines et malsaines, comment dire non aux relations sexuelles non désirées et comment dire oui aux rapports qu’ils désirent.»

En plus d’une exposition à une éducation sexuelle complète, les chercheurs ont isolé plusieurs facteurs associés au risque d’être victime de viol pendant ses études: avoir eu des contacts sexuels non désirés avant l’entrée à la fac (surtout chez les jeunes femmes), avoir été maltraité durant son enfance ou avoir consommé de l’alcool et de la drogue avant sa majorité.

http://www.slate.fr/

Une robe pour détecter les agressions sexuelles


Les hommes devraient se dire que si un se permet de toucher une femme sans son consentement, alors d’autres le feront aussi. C’est quoi qui permet un homme de poser des gestes irrespectueux envers une femme ? Pendant cette expérience, 3 femmes ont été touchées 157 fois un peu partout sur leur corps en quatre heures. ? C’est inadmissible !
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Une robe pour détecter les agressions sexuelles

 

Repéré par Aude Lorriaux

Repéré sur Quartz

Une équipe de recherche a mis au point une robe équipée de capteurs. Trois femmes envoyées dans une boîte de nuit pour la tester ont été touchées 157 fois en quatre heures.

 

Au cours d’une soirée dans une boîte de nuit, à votre avis, combien de fois une femme sera touchée sans son consentement? C’est ce que des chercheurs ont voulu vérifier, pour le compte de la marque Schweppes, associée à une agence de pub brésilienne. Dans ce pays, près de 86% des femmes affirment avoir fait l’objet d’atteintes sexuelles. Le projet, intitulé «Une robe pour du respect» (The Dress for Respect), consiste en une robe équipée de capteurs sensoriels qui enregistrent les pressions sur le corps et les transmettent sous forme de visualisation sur un écran de contrôle. Trois femmes ont ensuite été envoyées dans une boîte de nuit de Sao Paulo pour effectuer le test.

Dans la vidéo filmée par l’équipe de recherche, on peut voir les trois femmes être fréquemment touchées et exprimer à plusieurs reprises leur refus. Sur l’écran de contrôle, des zones s’allument en permanence. En moins de quatre heures, ces trois femmes ont été touchées près de 157 fois, soit plus de quarante fois par heure:

Les trois femmes qui ont subi ces attouchements au profit de cette campagne de sensibilisation expriment ensuite leur agacement:

«Je vaux la peine qu’on me parle au moins cinq minutes», dit l’une d’elle. «Pourquoi ne pas essayer d’approcher les femmes avec élégance, intelligence, sens de l’humour et respect?», demande la vidéo en guise de conclusion.

Le seul espoir de cette vidéo vient de la réaction des hommes à qui les chercheurs ont montré plus tard le résultat. Dans le clip de l’agence de publicité, ils expriment des réactions indignées et de la surprise de voir à quel point ces trois femmes ont été touchées.

http://www.slate.fr/

La Corée du Nord réfute un rapport sur les agressions sexuelles


 

La Corée du Nord se préoccupe plus de son image que la protection des femmes. Ils refusent d’avouer leur inaction face aux violences sexuelles faites aux femmes, ils aiment mieux accusée ces femmes de rebut de la société.
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La Corée du Nord réfute un rapport sur les agressions sexuelles

 

« La violence sexuelle en Corée du Nord est... (Photo Dita Alangkara, archives AP)

« La violence sexuelle en Corée du Nord est un secret de polichinelle, largement toléré et non traité », a déclaré Human Rights Watch.

PHOTO DITA ALANGKARA, ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse
Séoul

La Corée du Nord a rejeté dimanche un rapport de Human Rights Watch (HRW) sur les agressions sexuelles commises notamment par les policiers à l’encontre des femmes en Corée du Nord, affirmant qu’il s’agit d’une « manigance politique » destinée à « ternir l’image » du pays.

Dans un rapport publié jeudi dernier, basé sur des entretiens avec 54 transfuges nord-coréens, l’organisation de défense des droits de la personne basée aux États-Unis a dépeint un sombre tableau des viols et autres agressions perpétrées par les personnels de sécurité, tels que les gardes-frontières, mais aussi des civils en position d’autorité. 

L’association nord-coréenne pour les études sur les droits de la personne, citée par l’agence officielle nord-coréenne KCNA, a rétorqué que ce rapport « grotesque » faisait « partie d’une manigance politique montée par les forces hostiles… pour ternir l’image de la RPDC » [NDLR : République populaire démocratique de Corée, le nom officiel de la Corée du Nord].

« C’est aussi une provocation extrêmement dangereuse destinée à inverser le courant de paix et de prospérité sur la péninsule coréenne », a affirmé l’organisme nord-coréen, ajoutant que les femmes questionnées dans le cadre de l’enquête appartenaient au « rebut de l’humanité ».

Parmi les auteurs d’agressions cités dans le rapport de HRW figurent des gérants d’entreprises publiques, des gardes déployés sur les marchés ou dans les postes de contrôle routier ainsi que des « policiers, des magistrats, des soldats et des contrôleurs à bord des trains ». 

Une quadragénaire qui vendait des textiles se souvient avoir été traitée comme un jouet sexuel « à la merci des hommes ».

« Quand ça leur prenait, les gardes sur les marchés ou les policiers me demandaient de les suivre dans une pièce vide, à l’extérieur du marché ou dans un autre endroit de leur choix », a témoigné cette femme citée dans le rapport de HRW.

« La violence sexuelle en Corée du Nord est un secret de polichinelle, largement toléré et non traité », a déclaré Kenneth Roth, directeur général de HRW.

Le régime nord-coréen affirme qu’il protège et défend « les droits de la personne authentiques » et que l’Occident n’a pas à imposer ses critères en la matière au reste du monde.

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La confession d’une agression sexuelle découverte plus de 300 ans après


Une confession d’une agression sexuelle au XVIIe siècle sous une autre confession corrigé étant donné que l’agresseur, c’est mariée avec sa victime comme un accord. C’est une chance pour lui que ce soit passé à cette époque, en espérant quand même que la servante a retrouver son estime de soi.
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La confession d’une agression sexuelle découverte plus de 300 ans après

 

© DR.

Un conservateur du Musée national de la marine de Londres a découvert la confession d’une agression sexuelle commise par un marin au XVIIe siècle et relatée dans son journal, à l’occasion d’une exposition organisée par l’établissement.

Le marin, Edward Barlow, avait dissimulé son premier récit en collant par dessus une autre page avec tant de soin qu’il avait jusqu’ici trompé la vigilance des chercheurs qui étudiaient l’ouvrage.Ce fils de fermier, aux récits connus des spécialistes de l’histoire britannique et de l’expansion de sa puissance maritime, a passé neuf ans à chroniquer ses aventures de marin jusqu’à devenir capitaine de son propre bateau.

Ses écrits débutent lorsqu’il est détenu dans les Indes orientales néerlandaises en 1671. Il évoque plus loin, à son retour en Angleterre, une relation sexuelle avec une servante nommée Mary Symons qui s’est déroulée « en bonne partie contre sa volonté ».

« Elle était endormie, et une fois que je me suis introduit dans le lit, je n’ai pas réussi à me persuader d’en sortir. Je confesse que ce que j’ai fait dépassait ce qui était légal ou respectueux », écrit-il.

Plus tard, au retour d’un voyage en Jamaïque, il avait accepté de rencontrer Mary Symons.

Elle « pleurait misérablement et se disait brisée »

Ils se marièrent finalement et eurent plusieurs enfants.

Dans sa seconde version, collée sur la première a expliqué à l’AFP Robert Blyth, le conservateur principal du Musée national de la marine de Greenwich, Edward Barlow n’évoque pas l’agression et écrit qu’il l’avait épousée « ayant partagé avec elle un peu plus que de la familiarité ordinaire ».

C’est Paul Cook, conservateur du musée et spécialiste des papiers anciens qui a découvert la version originale de ce récit, après avoir travaillé neuf ans sur ce journal.

Certaines de ses pages sont présentées dans la nouvelle galerie Tudor and Stuart, qui a ouvert ses portes le 20 septembre.

https://www.7sur7.be/7s