Pleurer


Pleurer fait du bien, même si parfois, cela peut être dérangeant pour notre orgueil. J’avoue que l’avantage de vieillir est qu’on peut plus facilement pleurer pour la peine, mais aussi pour ce qui est beau
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Pleurer

 

 

« Pleurer a toujours été pour moi un moyen de sortir les choses profondément enfouies. Quand je chante, je pleure souvent.
Pleurer, c’est ressentir, c’est être humain. »

Ray Charles

Le Saviez-Vous ► Les fourmis bergères


Il existe plusieurs sortes de fourmis, dont certains s’occupent d’une espèce d’insecte étrangère, en assurant sa protection pour mieux profiter d’une douce nourriture sucrée
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Les fourmis bergères

 

Des fourmis à l’abdomen translucide festoient sur des liquides sucrés et colorés

Mohamed Babu.

Si les fourmis coupe-feuilles cultivent des champis, allant jusqu’à partager leurs jardins avec d’autres espèces, d’autres fourmis élèvent des pucerons pour se nourrir de leur miellat sucré.

Elles les trimballent carrément de plante en plante, comme de bonnes bergères, les défendant contre d’éventuels prédateurs. Des pucerons bien nourris et en bonne santé fournissent un meilleur miellat, toute fourmi bien éduquée sait cela. Parfois, d’autres insectes profitent de cette nourricière sucrée : elles déposent leurs rejetons qui seront nourris et protégés par les fourmis.

 

http://sweetrandomscience.blogspot.fr

Pour ne pas s’effondrer, une ville entière doit déménager !


Déménager une maison, pas de problème, un petit quartier, cela demande plus d’organisation, mais une ville, même à 18.200 habitants, cela ne se fera pas en criant ciseaux !
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Pour ne pas s’effondrer, une ville entière doit déménager !

 

INSOLITE – Une ville au nord de la Suède doit être déplacée de trois kilomètres vers l’Est. Mais pourquoi une telle idée saugrenue ? Parce qu’il en va de la survie de ses habitants

La ville de Kiruna, située au nord de la Suède, se situe au-dessus de la plus grande mine de fer souterraine du monde. Seulement au fil des ans, celle-ci a grignoté le sous-sol, menaçant la pérennité des habitats.

Devant cette mine mouvante, la Ville a pris une décision radicale : déplacer chaque route, chaque maison, chaque bâtiment… trois kilomètres plus loin. Le cabinet d’architecte White a remporté l’appel d’offre pour entreprendre ce chantier hors-norme. Le projet, baptisé Kiruna-4-ever, est financé par la compagnie minière, la LKBA. 400 millions d’euros ont été injectés pour le mener à terme.

Reconstruire pour détruire

Mais pas si simple de déplacer une ville de 18.200 habitants (ce qui correspondrait en France à la ville de Cahors, tout de même). L’idée est de déplacer petit à petit chaque infrastructure. Quand un quartier aura été reconstruit à l’endroit adéquat, l’original sera détruit. Les bâtiments chers aux Suédois, comme les petites églises en bois, seront quant à eux déplacés.

Des améliorations écologiques, sociales et économiques sont à prévoir.

« On crée ce qui manque aujourd’hui aux gens, comme les places publiques. On réinvente leur ville mais on la rend plus fonctionnelle, plus agréable. C’est pour ça aussi que les gens soutiennent le projet et qu’ils attendent avec impatience leur nouvelle ville », précise Mikael Stenqvist, architecte du projet, pour France info.

Chantier terminé… en 2100

La première étape, entamée en juin : déplacer le centre ville pendant les sept prochaines années. L’opération globale devrait s’achever en 2100. A ce rythme là, les habitants devront s’habituer à jongler entre deux cités.

Pourtant, le chantier aurait pu commencer plus tôt. En 2004, la compagnie minière avait signalé le risque que représentait la mine pour la ville.

http://www.metronews.fr/

À 12 ans, il ne ressent ni la faim ni la soif


On aimerait bien, ne pas éprouver la faim et la soif, mais seulement entre les repas et être satisfait de peu. Mais ce jeune homme, semble ne pas avoir faim, ni soif tout le temps, sans savoir ce qui à cause de ce changement brusque. Les médecins sont impuissant devant ce mystère
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À 12 ans, il ne ressent ni la faim ni la soif

 

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Capture d’écran Youtube

CEDAR FALLS, Iowa Michael et Debbie Jones s’inquiètent depuis plus d’un an pour leur fils Landon. Et pour cause: depuis le 14 octobre 2013, le jeune garçon ne ressent plus la soif ni la faim.

Landon pourrait être la seule personne au monde à souffrir de ce problème rarissime, encore inconnu.

 

(Crédit photo: Gracieuseté USA Today)

Un matin d’octobre l’année dernière, le petit garçon de Cedar Falls, en Iowa, s’est réveillé et a perdu tout sentiment de faim et de soif. Il souffrait de vertiges et pensait perdre connaissance.

Pourtant, la veille, tout semblait normal. Landon avait fait du vélo comme tous les jours et mangé de la crème glacée comme tous les jeunes de son âge.

«Quelque chose est arrivé pendant la nuit», croit le père de famille de l’Iowa, rencontré par le USA Today.

«Nous sentons que nous allons le voir se détériorer devant nos yeux», a dit Michael au sujet de son fils, aujourd’hui âgé de 12 ans.

Depuis octobre 2013, le jeune garçon a énormément maigri. S’il pesait 47 kilos (104 lb) l’an passé, il pèse maintenant 31 kilos (68 lb), ce qui inquiète énormément ses parents.

Sa mystérieuse condition médicale a également forcé le jeune à manquer 65 jours d’école l’an passé.

Mystère médical

Depuis un an, Landon a passé une multitude d’examens dans plusieurs cliniques et hôpitaux dans cinq villes différentes. Aucun diagnostic n’a encore pu être établi.

Une quête frustrante pour des parents qui tentent de trouver une solution pour aider leur fils qui dépérit à vue d’œil.

Landon est en attente pour une consultation au National Institutes of Health à Bethesda, un centre qui se spécialise dans les cas les plus rares, chaque année.

La prochaine étape sera d’insérer un tube dans l’abdomen de Landon, contournant la bouche du garçon pour le nourrir directement à travers un trou dans son estomac.

La seule théorie avancée pour le moment est que l’hypothalamus de Landon ne fonctionnerait pas correctement. Mais, les médecins avouent ne pas savoir comment traiter cette maladie inconnue.

http://www.journaldequebec.com

Les risques de lancer des menaces sur Internet/ Les responsabilités de You Tube et Facebook pour les contenus


On s’indigne que Facebook supprime certains messages, ferme des comptes alors que pour nous, il n’y a rien d’offusquant. Alors, que comme You Tube des propos haineux, des photos agressives, morbides puissent rester en ligne. Mais, ils sont protégé par la loi américaine sur la libre expression. Quoique des fois, on se trouve que la ligne est à deux vitesses. Au Canada, par contre, nous sommes responsables de ce que nous mettons sur les réseaux sociaux et ce même si à priori, cela serait une blague, on peut être poursuivi pour tout discours qui porteraient atteinte à une personne ou à un groupe de personnes
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Les risques de lancer des menaces sur Internet

 

Pierre Trudel

Un jeune homme de L’Islet, sur la Côte-du-Sud, a été accusé d’avoir proféré des menaces contre la communauté musulmane sur son compte Facebook.

Les propos auraient été diffusés sur Facebook dans la foulée des attaques contre des militaires survenues il y a quelques jours à Ottawa et à Saint-Jean-sur-le-Richelieu.

Selon ce que rapporte TVA nouvelles, « il aurait repris à son compte les propos d’un leader de l’État islamiste qui enjoignait ses adeptes de tuer des Canadiens, mais en en inversant le sens, c’est-à-dire qu’il aurait invité les Canadiens à tuer des musulmans.»

Le tribunal aura à décider s’il est coupable du crime dont il est accusé.

Mais pour l’heure, cette triste histoire nous rappelle combien la facilité avec laquelle il est possible de diffuser sur Internet des informations est en elle-même génératrice de risques.

Les internautes sont à risque de commettre diverses infractions associées à la diffusion de propos comme les menaces, les injures ou les propos haineux. Par exemple, l’infraction de menace est formulée à l’article 264.1 du Code criminel. Elle se lit comme suit :

264.1 (1) Commet une infraction quiconque sciemment profère, transmet ou fait recevoir par une personne, de quelque façon, une menace :

a. de causer la mort ou des lésions corporelles à quelqu’un;

b. de brûler, détruire ou endommager des biens meubles ou immeubles;

c. de tuer, empoisonner ou blesser un animal ou un oiseau qui est la propriété de quelqu’un.

Pour établir si un propos constitue une menace au sens du Code criminel, les tribunaux se demandent si une personne raisonnable se trouvant dans la même situation se serait sentie menacée par les propos formulés par l’accusé.

La poursuite doit convaincre le tribunal que l’accusé avait l’intention de menacer, soit de faire en sorte qu’une personne raisonnable se sente menacée.

Le rôle majeur que tiennent les usagers au sein d’environnements comme Facebook et les autres plateformes dans lesquelles ils peuvent afficher leurs propos contribue à démultiplier les situations susceptibles d’emporter des conséquences pour les tiers.

Les usagers doivent donc être au fait des enjeux et risques inhérents à ces environnements qui leur confèrent un important pouvoir.

Car ce pouvoir dont disposent les usagers des réseaux sociaux vient avec l’obligation d’assumer les risques résultant des décisions qu’ils prennent à l’égard des informations qu’ils mettent en ligne.

Il importe aussi de rappeler que n’est pas parce qu’une personne située à l’étranger lance des propos qui constituent ici des actes prohibés par nos lois que nous sommes autorisés à tenir ici de semblables propos. Lorsqu’on se trouve sur un territoire, on est tenu d’en respecter les lois.

Lorsqu’on est sur Internet, il faut toujours se souvenir que l’on dispose d’une capacité de diffuser des propos vers un nombre considérable de personnes. Le message affiché sur une saute d’humeur sur Facebook peut, en quelques minutes être répercuté sur la planète entière.

Il faut apprendre à considérer les risques qui viennent avec une telle puissance de diffusion.

Il est triste que ce jeune homme que ses parents présentent comme ne possédant aucune prédilection pour la violence se retrouve en situation de devoir répondre à ces graves accusations.

Souhaitons lui bonne chance et espérons que son histoire incitera les autres internautes à mieux mesurer les risques associés à leurs activités en ligne.

Les responsabilités de You Tube et Facebook pour les contenus

PREMIÈRE QUESTION : Comment peut-on laisser des distributeurs Internet continuer à diffuser du contenu haineux au Canada? On pense à ces vidéos, etc.

Les entreprises qui procurent de la connectivité, des connections à Internet n’ont pas de responsabilité quant aux contenus qui circulent sur le Net. Ils n’ont donc aucune obligation de surveiller ou retrancher des contenus.

Une grande partie des contenus qu’on trouve sur Internet n’émanent pas des entreprises qui possèdent les sites sur lesquels se retrouvent ces documents. Ce sont des sites qu’on désigne habituellement comme des sites à contenus générés par les utilisateurs.

Les intermédiaires comme les plateformes de diffusion de vidéos comme You Tube ou les réseaux sociaux sont régis par une règle selon laquelle ils n’ont pas d’obligation de surveiller et ne sont pas responsables pour ce qui apparaît sur leurs sites en provenance de tiers.

La plupart de ces sites à contenu généré par les utilisateurs ont été développés dans le contexte américain. Ils sont configurés et fonctionnent selon les règles établies par le droit américain.

La principale loi régissant la responsabilité de ces sites à contenu généré par les utilisateurs est l’article 230 du Communications Decency Act. Cette loi procure une immunité très étendue aux sites pour tout ce qui a trait aux contenus provenant de tiers, comme les usagers ou les organisations qui affichent des vidéos sur You Tube ou des messages sur Facebook.

Les tribunaux ont interprété cet article 230 du Communications Decency Act comme protégeant ces sites intermédiaires ou hébergeurs de pratiquement toute responsabilité dès lors que le contenu visé provient d’un tiers.

Ainsi, en vertu du droit américain, ces sites hébergeurs ne sont pas responsables des messages mis en ligne par des personnes ou des groupes et qui préconisent des activités terroristes ou diffusent des films de meurtres d’otages comme ceux qu’on a vus.

Par contre, ils ont la liberté de supprimer ces contenus. Certains le font, d’autres estiment qu’ils n’ont pas à intervenir. La loi américaine les protège leurs décisions.

En somme, ces intermédiaires sont des environnements qui n’ont pas à surveiller les contenus. Ils ne décident pas comme tel de diffuser des messages. Ce sont les internautes ayant mis ces contenus en ligne qui sont considérés comme les diffuseurs.

DEUXIÈME QUESTION: Pourquoi Facebook est-il capable de vouloir fermer la page de Mado Lamothe mais laisse en ligne des contenus terroristes?

L’article 230 du Computer Decency Act habilite les sites qui hébergent des contenus à les supprimer ou à les laisser en ligne. Dans l’un et l’autre cas, la loi leur confère une protection. Ils ne sont pas responsables.

Or, certains sites se sont donné des politiques à l’égard de certains contenus. Aux États-Unis, une image d’une mère qui allaite son bébé est parfois jugée plus choquante que celle d’une mitraillette actionnée par un enfant de 13 ans ! Compte tenu de ces conceptions, parfois très différentes de celles qui prévalent chez nous, les sites se permettent de retirer des contenus. Ils peuvent le faire et la loi américaine protège leur liberté de décision à cet égard.

Outre les messages « indécents » plusieurs sites appliquent une politique selon laquelle seuls les messages qui contreviennent explicitement à une loi sont retirés. C’est possiblement ce qui peut expliquer que certains messages associés au terrorisme demeurent sur certains sites.

TROISIÈME QUESTION: Le Code criminel canadien (art. 319 – 3c) permet-il les propos haineux à l’encontre de groupes identifiables?

Le Code criminel canadien punit les propos haineux dirigés vers des personnes appartenant à un groupe identifiable. Mais c’est l’auteur du propos qui est a priori responsable. L’intermédiaire n’étant pas tenu d’effectuer de surveillance des contenus qui apparaissent sur ses plateformes, la diffusion de ces propos ne peut lui être imputée à moins de démontrer qu’il est clairement au courant qu’un message contrevenant à la Loi est en ligne sur sa plateforme.

Il faut savoir que la propagande haineuse telle qu’interdite au Canada est en principe protégée aux États-Unis Les tribunaux américains ont estimé que la liberté d’expression empêche les autorités gouvernementales de punir le discours haineux.

http://blogues.journaldemontreal.com

Alzheimer : les signes annonciateurs


Perdre la mémoire pour un nom, ne plus savoir où sont les clés, chercher un mot, ne sont pas nécessairement des signes de la maladie d’Alzheimer. En fait, il y a des signes qui peuvent indiquer que la maladie s’installe et qu’il est important d’aller consulter
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Alzheimer : les signes annonciateurs

 

    Dès qu’une personne âgée perd un peu la mémoire, on pense immédiatement aux prémices de la maladie d’Alzheimer.

    Afin de ne pas s’inquiéter inutilement ou inversement de ne pas passer à côté des premiers signes annonciateurs, sachez les reconnaître.

Maladie d’Alzheimer : une détérioration progressive des fonctions mnésiques et intellectuelles

La maladie d’Alzheimer n’est pas la traduction du vieillissement normal. Il s’agit d’une maladie à part entière, qui impose un diagnostic et une prise en charge. Elle est due à la dégénérescence de neurones qui interviennent dans la mémoire et les fonctions intellectuelles. Incurable à ce jour, elle progresse le plus souvent vers la démence, c’est-à-dire une déchéance physique et mentale associée à une perte de l’autonomie.

Dans la majorité des cas, elle se déclare autour de 70 ans. Il existe aussi des formes précoces (débutant avant 65 ans), beaucoup plus rares, mais qui ont généralement une évolution rapide.

Les prémices de la maladie d’Alzheimer sont souvent insidieuses, à peine perceptibles par l’entourage. Ainsi, la décision de consulter est souvent tardive, lorsque les répercussions sur la vie quotidienne sont déjà importantes (pertes de mémoire, troubles de jugement et de raisonnement, changements d’humeur et de comportement). Or c’est une erreur car si on sait aujourd’hui freiner l’évolution de cette pathologie, c’est à condition de la diagnostiquer à temps.

Les dix signes annonciateurs de la maladie d’Alzheimer

Afin d’aider le dépistage, les spécialistes ont identifié dix signes permettant d’anticiper le diagnostic.

1) Des pertes de mémoire

Occasionnellement, il nous arrive à tous d’oublier un rendez-vous, le nom d’une personne ou un numéro de téléphone. C’est très banal. En revanche, une personne atteinte d’Alzheimer oubliera fréquemment des événements récents pour ne plus jamais s’en souvenir. Ayant du mal à mémoriser de nouvelles informations, elle pose plusieurs fois les mêmes questions puisqu’elle en oublie aussitôt les réponses. À l’opposé, la mémoire des événements anciens est généralement bien conservée, surtout en début de maladie.

2) L’égarement d’objets

De la même façon, il nous arrive à tous d’égarer nos clés ou de ne plus savoir où l’on a garé la voiture. Un malade peut non seulement perdre des objets, mais également les ranger dans des endroits très farfelus, comme le fer à repasser dans le réfrigérateur ou la montre dans le sucrier.

3) Une désorientation dans l’espace et dans le temps

Il est fréquent qu’un patient souffrant d’Alzheimer se perde dans sa propre rue ou oublie en quelle année nous sommes.

4) Des difficultés à exécuter des tâches familières

Atteint d’Alzheimer, on peut ne plus savoir comment cuisiner, même si autrefois on était un cordon-bleu.

5) Un jugement affaibli

On se met à enfiler trois chandails en plein été. L’usage des objets devient erroné : on utilise une paire de lunettes à la place de la fourchette, une paire de ciseaux pour écrire, etc.

6) Des problèmes de langage

Les troubles du langage sont également très fréquents et précoces. Le mot juste qui manque, le nom d’un objet ou d’une personne familière. Au début, il est remplacé par une périphrase ou par « truc » ou « machin ». Mais ensuite, ce sera par un mot inapproprié. Le discours devient ainsi incohérent. Le langage écrit se modifie également jusqu’à ce que l’orthographe et l’écriture deviennent incompréhensibles.

7) Des difficultés face aux notions abstraites

Soudain, le malade est incapable de remplir sa feuille de Sécurité sociale ou d’impôt, de gérer son compte en banque ou encore oublie la signification d’un anniversaire, etc.

8) Des changements d’humeur et de comportement

Sans raison apparente, ils apparaissent souvent brutalement et se succèdent de façon opposé, en alternant excitation, agressivité, irritabilité ou anxiété, avec inversement une absence d’émotion, une attitude de retrait, une indifférence ou une perte de plaisir. Ces derniers symptômes peuvent faire penser à une dépression.

9) Des changements de personnalité

De la même façon, les changements de personnalité sont souvent flagrants : une personne confiante et ouverte peut devenir renfermée, méfiante et craintive.

10) Un manque d’enthousiasme

Le malade perd goût à tout : activités sociales, loisirs, travail…… Il devient passif.

C’est la multiplication et la coexistence de ces signes qui doivent inquiéter l’entourage et qui jouent ici un rôle fondamental dans la détection précoce de la maladie et de sa prise en charge, d’autant plus que ces indices sont souvent niés, détournés ou minimisés par le patient.

par Isabelle Eustache

Sources : Dr Yves-Victor Kamami, « Peut-on aujourd’hui prévenir et traiter la maladie d’Alzheimer ? » , Editions du Dauphin.

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L’un des plus grands serpents du monde a fait un bébé toute seule


Ce n’est pas un cas unique dans le règne animale, mais c’est la première fois que ce genre de phénomène est observé sur ce type de serpent
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L’un des plus grands serpents du monde a fait un bébé toute seule

 

Un python réticulé Goalsurfer via Wikimedia Commons License by

Who runs the world? Chez l’un plus grand serpent du monde, le python réticulé, ce sont visiblement les femelles.

Normalement, la femelle est fécondée par le mâle et pond ensuite les oeufs qui deviendront les gentils bébés serpents. Normalement.

Un zoo de Louisville, aux Etats-Unis a remarqué qu’une de ses femelles, Thelma, avait pondu soixante oeufs à l’été 2012, détaille io9. L’équipe du zoo en a incubés quelques-uns et six ont éclos et survécu.

Le problème, reprend USA Today, c’est ce que Thelma partageait son vivarium avec un seul autre serpent: Louise. Une femelle également, donc.

Le zoo a envoyé des écailles de Thelma et de quelques-uns de ses bébés au département des sciences biologique de l’université de Tulsa, dans l’Oklahoma pour comprendre. La conclusion a été publiée il y a tout juste quelques mois: les gènes des petits viennent exclusivement de la mère.

«Nous ne comprenions pas ce que nous étions en train de voir, explique Bill McMahan, le curateur des ectothermes du zoo, à National Geographic. Nous avions attribué cela à du sperme qu’elle aurait conservé au fil des années. J’imagine que parfois la vérité est plus étrange que la fiction.»

C’est ce qu’on appelle la parthénogenèse, et dans ce cas précis, on parle de parthénogenèse facultative.

 

«Vous n’êtes peut-être pas impressionné par le fait qu’un serpent puisse se reproduire de façon asexuelle, reprend io9. Mais, en réalité, c’est un évènement historique. On savait déjà que la parthénogenèse pouvait se produire chez les requins, les serpents, les dragons de Komodo et certains oiseaux (mais aussi de nombreux invertébérés). Cependant, c’est la première fois que l’on voit cela se produire chez un python réticulé.»

Si les six bébés serpents vont bien pour l’instant dans leur vivarium, Warren Booth, un biologiste de l’université de Tulsa doute de leur capacité à survivre un jour dans la nature.

Le biologiste estime cependant que de nombreuses découvertes de ce genre sont encore possibles.

«C’est quelque chose que nous considérions comme une nouveauté de l’évolution, mais en réalité, c’est beaucoup plus commun que ce que l’on pense.»

http://www.slate.fr