Une erreur de Donald Trump propulse une entreprise de Calgary


Pour une fois, une erreur de Donald Trump a été positive, bon peut-être pas pour les Américains, mais pour les Canadiens plus précisément à Calgary. Son lapsus a fait une publicité gratuite pour une entreprise de chaussettes fusées et comme c’est le temps des fêtes, il y a plus de vente et une paire de chaussettes de vendue, l’entreprise donne 3 paires à des organismes de charité. Sacré président, il a réussit quand même a faire un peu de bien à son insu
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Une erreur de Donald Trump propulse une entreprise de Calgary

Donald Trump en gros plan.

Le président Trump lors d’un point de presse à la Maison-Blanche.

PHOTO : ASSOCIATED PRESS / ANDREW HARNIK

Radio-Canada

Un lapsus du président américain Donald Trump, mardi soir, a profité à une petite entreprise de chaussettes de Calgary.

Alors qu’il s’adressait à une foule rassemblée à Boca Raton, en Floride, le président américain a voulu dire que les États-Unis avaient établi un autre record boursier, mais au lieu de parler du stock market [marché boursier], il a plutôt parlé de sock rocket [chaussette fusée].

Sur les médias sociaux, les internautes se sont bien amusés de l’erreur et l’expression #sockrocket est rapidement devenue tendance sur le réseau social Twitter.

À Calgary, l’entreprise Sock Rocket a aussi profité de la méprise. Cette compagnie vend des chaussettes avec des motifs colorés depuis plus de trois ans.

Tommy Zizian est le fondateur de l’entreprise. « J’ai trouvé ça drôle », dit-il.

Le mot-clic sockrocket existait avant ça, mais c’est certain que ça lui a donné un élan. Nous avons eu plus de publicité en une journée que depuis notre création, il y a trois ans! Tommy Zizian, fondateur de Sock Rocket

Nous avons envoyé un message à Donald Trump le remerciant de la publicité gratuite et lui demandant d’acheter des chaussettes.

Tommy Zizian ajoute qu’il a reçu plus de commandes venant des États-Unis depuis l’incident.

Avec Noël, c’est vraiment arrivé au moment parfait, dit-il.

Pour chaque paire achetée, l’entreprise donne trois paires de chaussettes à des organismes de charité comme Centraide.

Tommy Zidian est heureux de savoir que ces organismes profiteront aussi de cette erreur.

Avec les informations de l’émission Eye Opener

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Le Saviez-Vous ► L’esclave noir devenu cowboy légendaire


Quand on pense cowboy, on recule dans le temps et on pense des Américains blancs. Pourtant, il y a eu aussi dans les provinces de l’ouest au Canada des cowboys, et d’autres ethnies pouvait aussi être des cowboys, comme l’histoire de John Ware, un Afro-Américain, un esclave affranchi devenu cowboy et il est venu s’installer au Canada pour avoir son propre ranch. Cela n’a pas toujours été facile, vue que le racisme a toujours existé
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L’esclave noir devenu cowboy légendaire

 

Il est né quelque part dans le sud des États-Unis, dominé, opprimé. Il est mort, en 1905, admiré par les Blancs. Nous vous faisons découvrir l’un des plus grands cowboys de l’Ouest canadien, John Ware.

Un texte de Laurence Martin

Au bout d’une route de campagne, presque cachée par les arbres, la pierre noire arbore une petite inscription : « John Ware a vécu ici. » On est au sud-est de Calgary, dans le Cowboy Country.

Lorsque John Ware arrive dans la région en 1882, l’Alberta n’existe pas encore. Sur les contreforts des montagnes Rocheuses, on retrouve des tentes, des fermes de bois ici et là. Quelques centaines d’habitants, tout au plus.

Ware, lui, vient de mener avec d’autres hommes un troupeau de 3000 bêtes du Montana jusqu’au nord de la frontière canado-américaine.

Il était très habile avec les chevaux. On disait de lui : il n’y a aucun cheval qu’il ne peut monter. Il savait toujours où nourrir, où abreuver le bétail. Personne ne l’aurait vu tomber d’un cheval. Il était très respecté. Cheryl Foggo, historienne afro-canadienne

John Ware se tient debout près d'une rivière avec deux chevaux.

John Ware avec ses chevaux, près de la rivière Red Deer, en 1901.  Photo : Collection du Musée Glenbow

Difficile de savoir où exactement John Ware apprend à devenir un si bon cavalier. Né esclave entre 1845 et 1850 – la date n’est pas confirmée –, il est affranchi en 1865, à la fin de la guerre de Sécession. Il travaille alors comme cowboy au Texas et en Idaho, notamment.

« Il est probable que même durant son esclavage, il ait habité un ranch. Il était trop doué pour avoir appris ces techniques de cavalerie tard dans sa vie », ajoute Cheryl Foggo, une historienne afro-canadienne qui prépare un documentaire sur John Ware.

Rester au Canada

John Ware ne retourne pas aux États-Unis après 1882. Il participe plutôt au développement du bétail dans les Prairies et réussit à se faire accepter dans une culture de ranchers souvent hostile aux Afro-Américains.

Ware établit son premier ranch en 1887. Cinq ans plus tard, il épouse Mildred Lewis, une Ontarienne dont la famille s’était récemment installée à Calgary.

John Ware et sa femme Mildred, en 1896, et 2 de leurs enfants.

John Ware et sa femme Mildred, en 1896.  Photo : Collection du Musée Glenbow

John Ware est exceptionnel parce que c’est un homme noir qui a réussi dans une société blanche. Adriana Davies, historienne

Au tournant du 20e siècle, d’autres Afro-Américains emboîtent le pas à John Ware et s’installent dans l’ouest. Entre 1897 et 1911, un millier d’hommes, de femmes et d’enfants noirs, originaires de l’Oklahoma, s’installent en Alberta et en Saskatchewan.

Photo de John Ware entouré d'hommes blancs.

John Ware, entouré de ranchers blancs, vers 1902-1903.  Photo : Collection du Musée Glenbow

Mais le racisme auquel ils font face est omniprésent.

« Les gouvernements des territoires de l’Ouest ne voulaient pas d’une entrée « trop poussée » des Noirs », raconte le professeur d’histoire à l’Université du Québec à Montréal Greg Robinson.

« Ils ont même obtenu du gouvernement canadien qu’ils interdisent l’immigration des Noirs », ajoute-t-il.

À cause de cette loi fédérale, mise en vigueur en 1910, peu d’Afro-Américains s’établissent au Canada au cours des décennies suivantes.

Un article de journal intitulé « Le Canada va ferme la porte aux "nègres" », paru au début du 20e siècle.

Un article de journal intitulé « Le Canada va ferme la porte aux « nègres » », paru au début du 20e siècle.  Photo : Collection du Musée Glenbow

Même John Ware, pourtant très respecté, subit aussi parfois du racisme. Selon l’historienne Cheryl Foggo, il aurait demandé par exemple aux autorités pourquoi il payait deux fois plus pour son terrain que ses voisins blancs.

Son histoire se termine tragiquement. Ironie du sort, le grand cavalier meurt écrasé par son cheval, en 1905.

Au-delà du cowboy blanc

L’histoire de John Ware est aussi celle de ceux qui la racontent. Avec son documentaire, produit par l’Office national du film et prévu pour la fin de 2018, l’Afro-Canadienne Cheryl Foggo veut rappeler la place centrale des Noirs dans le parcours ouest-canadien.

Quand on pense à un cowboy, on pense toujours à un Blanc, même s’il y en a eu beaucoup qui étaient noirs, hispaniques, autochtones. Cheryl Foggo, réalisatrice du documentaire « John Ware : Reclaimed »

Cheryl Foggo devant une crique au sud-est de Calgary.

Cheryl Foggo espère que son documentaire intitulé « John Ware : Reclaimed » et produit par l’ONF sortira à la fin de l’année 2018. On la voit ici devant une crique où John Ware allait parfois abreuver ses chevaux. Photo : Radio-Canada/Laurence Martin

Cheryl Foggo elle-même est souvent interrogée sur son appartenance albertaine. Et, pourtant, elle est née à Calgary, et sa famille est arrivée dans les Prairies en 1910 :

« Aujourd’hui encore, on me demande d’où je viens, dit-elle. C’est très frustrant. »

Pour elle, John Ware est la preuve parfaite qu’on peut être cowboy ou cowgirl et d’origine africaine. Qu’au fond, l’histoire des Noirs fait partie intégrante de l’histoire canadienne.

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Recyclage: des villes en mauvaise posture après le moratoire chinois


Pour ceux qui ne savent pas, le recyclage n’est pas tout transformer au pays, bien au contraire une grande partie est importé vers d’autres pays comme la Chine. Je peux comprendre que la Chine qu’elle veut arrêter de recevoir les déchets des autres et s’auto-suffire. Reste que les produits recyclables risquent de se retrouver au dépotoir à moins de faire comme la Colombie-Britannique
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Recyclage: des villes en mauvaise posture après le moratoire chinois 

 

Au Québec, 60% des matériaux recyclables allaient en... (Photo La Presse)

Au Québec, 60% des matériaux recyclables allaient en Chine.

La Presse Canadienne

Un moratoire de la Chine sur l’importation de la majeure partie des matériaux recyclables étrangers laisse certaines municipalités canadiennes avec des surplus de plastique et de papier qui pourraient bien se retrouver au dépotoir.

Cette interdiction a aussi pour conséquence de diminuer les revenus que les villes accumulent pour leurs matériaux recyclables, car il est difficile de trouver d’autres pays ou d’autres entreprises canadiennes qui seraient preneurs.

La Chine était auparavant le principal receveur de plastique et de papier, mais le pays a maintenant cessé d’accepter quasiment tous les matériaux étrangers.

Bien que l’interdiction ne soit entrée en vigueur que le 31 décembre, les entreprises chinoises ont commencé à refuser les matériaux il y a quelques mois.

Au Québec, 60% des matériaux recyclables allaient en Chine. Ce n’est plus le cas.

Matthew Keliher, gérant des déchets solides à la municipalité de Halifax, a indiqué que les trois quarts de ses matériaux recyclables se dirigeaient auparavant vers la Chine.

Halifax a trouvé d’autres marchés pour le plastique rigide ou le papier, mais les pellicules de plastique – les sacs de plastique, les sacs pour la nourriture et les emballages – sont plus difficiles à vendre.

Trois cents tonnes de pellicules de plastiques amassées dans un entrepôt de Halifax depuis le mois d’août sont présentement envoyées au dépotoir.

Calgary, qui envoyait tous ses papiers recyclables en Chine et la moitié de son plastique, a accumulé 5000 tonnes de matériaux dans les derniers mois dont personne ne veut. La ville n’a pas encore décidé ce qu’elle allait en faire.

Il y a au Canada certaines entreprises de recyclage, mais elles acceptent presque exclusivement le plastique de haute qualité comme celui que l’on retrouve sur les boîtes de lait ou de jus, souligne Christina Seidel, directrice générale du Conseil du recyclage de l’Alberta.

«C’est du matériel de très haute qualité. Tout le monde veut de cela. (Les entreprises) ne sont pas de grandes amatrices de plastiques de moindre qualité», a-t-elle analysé.

Concurrence féroce

La Chine a fermé la porte à tous les matériaux recyclables, car elle n’en pouvait plus de gérer les tonnes d’objets contaminés par des déchets. Le pays compte maintenant utiliser ses propres matériaux.

L’Indonésie, la Thaïlande et l’Inde sont parmi les autres pays qui acceptent les matériaux recyclables, mais la concurrence pour leur faire accepter les produits est forte.

Elle est si intense, que Halifax refuse de dévoiler où elle envoie ses produits car elle craint qu’une autre ville lui vole sa place, selon M. Keliher.

«Le marché du recyclage était impitoyable avant que l’interdiction chinoise ne soit imposée, et maintenant que la moitié du marché a fondu et que l’offre est écrasante, il est encore plus impitoyable», a-t-il soutenu.

Baisse de revenus

Halifax gagnait auparavant 2,1 millions $ par année en vendant son recyclage, dont 1,6 million venait de la Chine.

Derek Angove, qui s’occupe de la gestion des déchets à Toronto, a indiqué que la ville n’exportait pas directement ses produits en Chine. Elle avait conclu des contrats à long terme avec des entreprises canadiennes pour protéger Toronto de ce retrait des Chinois.

Il souligne toutefois que le prix des matériaux a diminué, et selon lui, si la Chine ne change pas d’idée, les revenus des villes continueront à baisser.

Christina Seidel croit que le Canada devrait s’inspirer de ce qui se fait en Colombie-Britannique, avec un système qui place le fardeau sur les producteurs de matériaux. Ces derniers doivent payer et s’assurer que leurs produits sont recyclés.

En Colombie-Britannique, cela a contribué à une plus grande part du marché intérieur pour les produits recyclés et une pression moindre sur les villes pour les coûts des programmes.

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Le Saviez-Vous ► Météo: l’année 2017 aura été marquée par la démesure au Canada


L’année 2017 s’achève et le métrologue David Phillips choisi 10 évènements météorologiques qui a marqué l’année au Canada. Ces évènements sont généralement ordinaires, sauf qu’ils ont perduré plus que la normale, causant des quantités de neiges impressionnantes, des inondations (dont dans mon quartier), des feux qui ont été pénible à éteindre, et encore d’autres péripéties dont certaines ont été tragiques
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Météo: l’année 2017 aura été marquée par la démesure au Canada

 

CHRISTINNE MUSCHI / REUTERS

Des feux de forêt aux inondations, en passant par le verglas…

L’année 2017 aura été une année d’excès, du point de vue météorologique: trop humide, trop sec, trop chaud, trop froid.

« Ça n’a pas été une année typiquement canadienne, où si l’on n’aime pas le temps qu’il fait devant chez nous, on n’a qu’à aller voir à l’arrière », illustre le climatologue principal d’Environnement Canada, David Phillips.

M. Phillips a dévoilé sa liste des 10 événements météorologiques les plus marquants de l’année. Si l’on devait y trouver un thème, ce serait celui d’une météo ordinaire qui est devenue extraordinaire simplement en ne changeant pas.

Par exemple, la Colombie-Britannique a connu au printemps dernier une pluie qui ne voulait pas s’arrêter. La province a ensuite connu son été le plus sec jamais enregistré, ce qui s’est traduit par une saison d’incendies désastreuse.

Ces incendies, qui ont forcé l’évacuation de 50 000 personnes, ont été choisis par M. Phillips comme événement météorologique de l’année au Canada.

Partout à travers le pays, des phénomènes météorologiques qui n’auraient normalement dû durer que quelques jours se sont éternisés.

Un dôme de chaleur massif est demeuré sur les Prairies pendant la majeure partie de l’été. Calgary a connu sa période de mai à août la plus chaude depuis 1881.

Plus à l’est, le printemps a entraîné des inondations au Québec et dans l’est de l’Ontario. La région de Windsor a connu deux « tempêtes du siècle » en moins d’un an.

Les Ontariens ont eu l’impression de ne pas avoir eu d’été en 2017, la saison étant demeurée froide et humide. La province a connu davantage de journées chaudes après le début officiel de l’automne qu’avant.

Terre-Neuve a été frappée par un blizzard ayant ravagé l’île avec des vents de 190 km/h qui ont arraché des arbres, renversé des feux de circulation et fait voler des toits comme s’il s’agissait de grains de poussière.

David Phillips, comme la majorité des scientifiques, ne va toutefois pas jusqu’à accuser les changements climatiques pour l’étrange météo de 2017… même s’il admet que ce type de phénomènes météorologiques est le genre de choses que les changements climatiques pourraient provoquer.

« Les gens croient que les changements climatiques ne font que provoquer du réchauffement, du réchauffement et du réchauffement. Mais ce que l’on observe, c’est une transformation des régimes climatiques, où l’on peut en arriver à l’opposé de ce à quoi l’on s’attend. »

Après 22 années à observer les phénomènes météorologiques, M. Phillips affirme que les choses ont bien changé.

« Je me souviens, au début de ma carrière, nous avions une saison qui était intéressante. Maintenant, chacune d’entre elles a quelque chose d’intéressant. »

« La météo change. Elle a une personnalité différente, en matière de durée et d’intensité. »

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Les dix événements météorologiques les plus marquants de 2017 selon Environnement et Changement climatique Canada

1. La saison des incendies de forêt la plus longue et la plus destructrice de l’histoire de la Colombie-Britannique

La province a connu le plus long état d’urgence de son histoire lorsque 1265 incendies ont dévasté 12 000 kilomètres carrés de forêts, de broussailles et de pâturages. Quelque 50 000 personnes ont dû évacuer leur domicile. Les incendies sont survenus pendant l’été le plus sec jamais enregistré dans la province.

2. La chaleur et la sécheresse dans l’Ouest

Les températures estivales ont fracassé des records – Medicine Hat, en Alberta, a connu 34 jours de plus de 30 degrés – et étaient si sèches que les précipitations à Regina ont été 22 pour cent moins élevées que le record dans la province. Le seul résultat favorable de la chaleur sèche persistante a été la réduction du nombre de moustiques.

3. Les inondations printanières au Québec et en Ontario

Montréal et Ottawa ont connu le printemps le plus humide de leur histoire. En mai, plusieurs rivières ont dépassé la quantité maximale d’eau libérée par le passé et ont débordé de Gananoque jusqu’en Gaspésie. Plus de 5000 résidences ont été inondées, 550 routes ont été emportées par des inondations ou des glissements de terrain et, tragiquement, deux personnes ont été entraînées par les flots gonflés de la rivière Sainte-Anne dans la région de Gaspé.

4. L’hiver froid et neigeux de la Colombie-Britannique

La côte Ouest a connu son deuxième hiver le plus froid en 25 ans, qui s’est distingué par sa durée, la fréquence et la durée des chutes de neige et l’accumulation de neige au sol. Les skieurs en ont profité, mais les terrains de golf ont été fermés pendant deux mois pour la première fois en 20 ans.

5. Encore une inondation à Windsor: deux tempêtes du siècle en une seule année

Moins d’un an après qu’une inondation record ayant causé des dommages de 153 millions $ eut frappé Windsor et le comté d’Essex, un autre déluge a déversé des pluies aussi intenses et causé autant de dégâts en inondant la même région, le 28 août. En moins de 48 heures, 222 mm de pluie sont tombés dans le sud-ouest de Windsor et de 140 à 200 mm à Riverside-Tecumseh. La collectivité toute proche de LaSalle a encaissé 125 mm de pluie avant d’en recevoir 160 mm de plus le lendemain.

6. L’été absent du centre du Canada

Les chutes de pluie entre avril et juillet près des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent ont été les plus abondantes en 70 ans. Des températures fraîches, un ciel couvert et des averses fréquentes ont marqué l’été. Les activités agricoles sont restées des semaines à la traîne jusqu’en septembre. Le lac Ontario a atteint une hauteur record de 75,9 mètres au-dessus du niveau de la mer en mai. L’élévation des eaux a rendu les îles de Toronto inaccessibles de la mi-mai jusqu’à la fin de juillet.

7. Une nouvelle « tempête du siècle »

Une tempête a frappé l’Ontario le 13 mars, avant de se diriger vers le Québec et le Canada atlantique. La tempête s’est soldée par un carambolage impliquant 15 camions et de nombreuses voitures dans des conditions de tempête hivernale sur l’autoroute 401, à Brockville. Les autorités ont fermé l’autoroute dans les deux directions, puisque des pièces de métal tordues jonchaient la chaussée et un déversement d’acide fortement toxique polluait l’air. La tempête a ensuite gagné le Québec. Cinquante centimètres de neige ont été enregistrés à plus de la moitié des stations d’observation météorologique du sud. Aucune tempête précédente n’avait battu autant de records de chute de neige dans la province. Cinq personnes ont perdu la vie.

8. L’été en septembre

Le premier jour de l’automne a été marqué par la température la plus chaude du centre du Canada. Du 22 au 27 septembre, plus de 1000 records de chaleur ont été fracassés, alors que les valeurs humidex s’approchaient ou dépassaient 40 degrés. Le sud du Québec a connu son mois d’octobre le plus chaud depuis au moins 1870.

9. La bourrasque du Brier à Terre-Neuve

Des vents d’ouragan ont ravagé Terre-Neuve les 1er et 2 mars, mais c’est la « bourrasque du Brier » du 11 mars qui a défini le reste de l’hiver et du printemps. Des rafales qui se sont déchaînées sur la presqu’île d’Avalon ont atteint la force d’un ouragan de 190 km/h à Bay de Verde, privant d’électricité plus de 70 000 résidants et visiteurs.

10. La tempête de verglas du Nouveau-Brunswick

Une longue période de précipitations composées d’un mélange de pluie, de neige, de pluie verglaçante et de grésil a eu des répercussions désastreuses sur certaines parties du Québec et du Canada atlantique lors de la dernière semaine de janvier. Ces conditions ont causé la mort de deux personnes et des dizaines de blessures, en plus d’empoisonner plus de 30 personnes malades au monoxyde de carbone. Près de 300 000 résidants ont été privés de courant, certaines communautés pendant 12 jours. Les troupes canadiennes ont été déployées pour donner un coup de main.

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Le geste bouleversant d’une fillette qui se rase la tête pour son frère


Le courage d’un enfant qui a perdu sa mère d’un cancer et pour l’amour de son frère qui lui aussi a le cancer à se raser la tête pour une levée de fond contre cette maladie chez les enfants. Bien sûr quand on a de beaux cheveux longs, c’est un geste radical, mais cela a valu la peine pour l’argent qu’elle a amassé comme pour tous ceux qui font se font raser pour la bonne cause
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Le geste bouleversant d’une fillette qui se rase la tête pour son frère

 

Photo de Sofia Smith

Sofia, 9 ans, se fait raser la tête lors d’un événement pour amasser des fonds pour les malades du cancer, dont son frère. Photo : Radio-Canada/Justin Pennell/CBC

Sofia Smith, une Calgarienne de 9 ans qui a perdu sa mère d’un cancer, a décidé de se raser la tête en soutien à son grand frère de 14 ans atteint de la même maladie.

Sofia Smith n’avait jamais coupé ses cheveux de sa vie. C’est par solidarité avec son frère Rand et avec tous les malades du cancer qu’elle a, non sans larmes, dit adieu à sa longue chevelure dorée.

Elle était accompagnée, dans son geste, par quelque 70 autres élèves de l’école Elboya réunis vendredi pour la même cause : amasser des fonds pour l’organisme Kids Cancer Care.

« Ça m’a fait me sentir bien, car je l’ai fait pour quelqu’un que j’aime vraiment », a commenté Sofia Smith qui malgré les larmes était « très déterminée ».

20 000 $ récoltés

En quelques semaines, Sofia qui espérait récolter 500 $, est parvenue à amasser plus de 20 000 $ pour Kids Cancer Care dont la mission est d’apporter un peu de joie et de normalité dans les familles frappées par le cancer en livrant par exemple des repas tout prêts à domicile.

« Je suis vraiment reconnaissant du soutien que nous apporte Kids Cancer Care », confie Dallas Smith, le père de Sofia et Rand, qui partage son temps entre les soins de son fils et les tâches quotidiennes à la maison tout en travaillant à temps plein.

« Pour tout vous dire, c’est épuisant », avoue-t-il.

Sa femme Tatianna est décédée d’un cancer il y a plusieurs années, lorsque Sofia n’avait que quatre ans.

Un grand frère fier et bouleversé

Rand, quant à lui, répond bien aux traitements et à la chimiothérapie. Les médecins sont confiants, même s’il reste encore un long chemin à parcourir vers la rémission.

« Je n’arrive pas à croire à ce que ma sœur a fait », a-t-il commenté au sujet de son geste et de la collecte de fonds qu’il a qualifiés « d’époustouflants ».

Son conseil pour sa petite sœur désormais chauve :

« Tu devrais porter quelque chose sur ta tête parce qu’on a vite froid ».

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Itinérance: où meurt-on quand on n’a plus rien?


L’itinérance des gens de tout âge, et il semble que des personnes plus âgées deviennent plus tard des sans-abris faute de ressources. C’est aussi une période qu’ils sont plus susceptibles d’être malades. Être malade et être dans la rue, ce sont deux choses incompatibles
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Itinérance: où meurt-on quand on n’a plus rien?

 

L’homme a un cancer, coincé depuis un mois à l’hôpital. Il est sans-abri et sans famille. Comment s’assurer qu’il accède à ses séances de chimiothérapie quand chaque jour, il doit d’abord se préoccuper de manger et de se loger? C’est la mission que s’est donnée une nouvelle équipe mobile de soins palliatifs à Calgary.

Un texte de Tiphanie Roquette

Composée d’une infirmière et d’un médecin, la mini-équipe sillonne les refuges et les rues quelques heures par semaine pour aider les itinérants qui souffrent de maladies en phase terminale.

Gérer la douleur et offrir des médicaments sont seulement une partie de leur travail.

« Qui veulent-ils à leur côté s’ils deviennent trop malades pour communiquer? Qui veulent-ils voir en fin de vie? » explique l’infirmière Rachael Edwards.

Avant la mise en place de l’équipe en octobre, les sans-abri en fin de vie devaient aller à l’hôpital, mais le plus souvent ils n’accédaient pas aux soins de santé.

« La plupart des sans-abri ne veulent pas aller à l’hôpital et surtout ils ne veulent pas y mourir », explique Mme Edwards. « Malheureusement, ils n’y obtiennent pas les meilleurs soins, pas forcément à cause du personnel, mais à cause de leurs comportements, leurs dépendances à l’alcool, aux drogues… »

L’équipe a un financement très limité. Le don anonyme qu’ils ont reçu pour lancer le projet s’épuisera au mois de mars et pourtant leur service est plus que nécessaire, dit le docteur en soins palliatifs et autre membre de l’équipe Simon Colgan.

« Ce groupe d’âge [des plus de 50 ans] commence à s’accroître et ça devient une source d’inquiétude pour les refuges. Comment doivent-ils gérer des personnes qui ont souvent plusieurs maladies chroniques et qui parfois meurent doucement? » s’interroge le docteur Colgan.

Une population vieillissante

Au refuge du Drop-in Centre de Calgary, les gens de plus de 46 ans représentent ainsi 70 % des clients. La directrice du refuge Debbie Newman constate que les itinérants vieillissent et restent de plus en plus longtemps en situation de précarité.

Pour certains, ils tombent dans l’itinérance plus tard dans leur vie, a constaté la chercheuse postdoctorale en gérontologie sociale Victoria Burns.

« Il y a l’idée que les personnes âgées ne sont pas itinérantes et sont protégées de la rue, mais ils ne le sont vraiment pas », explique-t-elle. « Il y a du travail à faire pour une approche multiple. »

Aînés : à quel âge ?


La population de sans-abri est considérée comme aînée à partir de 50 ans parce que les experts ont constaté que les maladies liées au vieillissement apparaissent chez elle une dizaine d’années plus tôt que chez le reste de la population.

Si le problème de vieillissement de la population de sans-abri commence à se faire connaître, les politiques font cependant encore défaut. La chercheuse en gérontologie à l’Université McMaster Amanda Grenier a ainsi fait le tour de 42 stratégies de lutte contre l’itinérance et seulement trois au Québec et une à Vancouver étudiaient en profondeur les besoins des aînés sans-abri. Quant aux politiques à destination des aînés en général, l’accent est surtout porté sur l’obtention des services à la maison.

« Dire restons à la maison le plus longtemps est un défi, parce que qu’arrive-t-il quand on n’a pas de logement? » questionne Mme Grenier.

Besoin criant de centres de santé abordables

En attendant, les refuges adaptent leurs ressources en offrant par exemple de plus en plus de services médicaux comme de la chiropractie, de l’acupuncture ou de la podologie. Les besoins sont toutefois croissants et les stratégies pour sortir ces personnes de l’itinérance sont complexes.

Le régime de retraite du Canada et le programme de sécurité de la vieillesse ne sont ainsi pas disponibles avant d’atteindre 65 ans alors que l’espérance de vie des sans-abri est de seulement 50 ans.

Les logements abordables font également défaut. Plusieurs organismes d’aide aux sans-abri ainsi que des maires des grandes villes pressent le gouvernement fédéral de faire de l’accès au logement abordable une priorité de son prochain budget. Pour les aînés vulnérables, le loyer n’est cependant qu’une partie du problème. En plus d’être abordable, le logement doit aussi s’accompagner de soutien médical, d’aide aux dépendances ou à la santé mentale.

« Ces personnes passent d’un logement abordable à des centres de longue durée et c’est là tout le problème. Il n’y en a pas assez », explique Mme Newman du Drop-In Centre.

L’équipe mobile de soins palliatifs se voit ainsi comme un pansement, un premier pas vers un changement de mentalité, mais il en faut plus, croit le docteur Colgan.

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Le Saviez-Vous ► Plusieurs animaux se sont retrouvés au centre des débats en 2016


Des animaux ont eu la vie dure au Canada, certains sont dû aux manques de vigilance de leur propriétaire, des combats de chien, des cruautés envers les animaux ….
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Plusieurs animaux se sont retrouvés au centre des débats en 2016

 

Les animaux semblent se faufiler dans l’actualité chaque année. Mais en 2016, plusieurs d’entre eux se sont retrouvés au centre des débats juridiques et politiques au Canada.

Voici un aperçu des bêtes qui ont pris le plus de place dans l’actualité de cette année:

Les pitbulls de Montréal

Le décès de la Montréalaise Christiane Vadnais, qui a été attaquée par un chien dans sa propre cour a provoqué un débat politique enflammé dans la métropole québécoise qui a abouti devant les tribunaux. Dans la foulée du drame, le maire de Montréal, Denis Coderre, a décidé d’adopter un règlement pour interdire les nouveaux chiens de type pitbull sur le territoire. Les Montréalais qui avaient déjà des chiens de ce type devront également se soumettre à des règles strictes lorsque leur animal sera à l’extérieur.

Le règlement a rapidement été contesté par la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) en cour, qui avait suspendu temporairement l’ordonnance, avant que la Cour d’appel ne renverse cette suspension en partie. La SPCA de Montréal plaidait que le règlement était discriminatoire, déraisonnable et non applicable. À la fin du mois de novembre, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a annoncé qu’il ne portera aucune accusation contre le propriétaire du chien qui avait attaqué Mme Vadnais, ce qui démontrait la nécessité, selon le maire Coderre, d’implanter son règlement.

Les capybaras de Toronto

Les gros rongeurs se sont évadés du zoo de Toronto, situé au centre-ville de Toronto, en mai et sont restés au large pendant des semaines dans l’immense zoo de High Park. Les employés de l’établissement sont finalement parvenus à attraper les animaux, âgés de seulement six mois, qui ont ironiquement été baptisés Bonnie et Clyde.

La recherche des deux bêtes a inspiré le mot-clic « CapybaraWatch » en ligne et a mené à la création de parodies de comptes Twitter qui mettaient des messages en ligne de la perspective des deux rongeurs, faisant du mâle et de la femelle de petites célébrités. Les employés du zoo, ont, depuis placé des pièges situés près des cours d’eau, puisque les capybaras aiment se cacher dans l’eau. L’un d’entre eux a finalement été retrouvé le 12 juin, tandis que l’autre a poursuivi sa cavale jusqu’au 28 juin. La fuite de Bonnie et Clyde aurait coûté à la ville 15 000 $.

Le python du Nouveau-Brunswick

Au terme d’un procès très émotif en novembre, un jury du Nouveau-Brunswick a déclaré Jean-Claude Savoie non coupable de négligence criminelle ayant causé la mort de deux bambins, il y a trois ans. Le python de Séba de M. Savoie s’était enfui de son enclos et avait parcouru une conduite de ventilation pour atterrir dans le salon où dormaient Noah Barthe, âgé de quatre ans, et Connor Barthe, âgé de six ans. Un médecin légiste qui a pratiqué l’autopsie a indiqué que les garçons étaient morts d’asphyxie et que leurs corps étaient couverts de morsures de serpent.

Les enfants, qui étaient les meilleurs amis de l’enfant de M. Savoie, avaient passé la journée à s’occuper d’animaux et à jouer dans la ferme du père de M. Savoie. Ils avaient finalement dormi dans l’appartement de l’accusé, qui était au-dessus du magasin d’animaux duquel il était propriétaire à l’époque. Un ancien responsable des reptiles au Jardin zoologique de Toronto a témoigné lors du procès que les serpents devenaient plus agressifs lorsqu’ils détectent la présence de nourriture _ une attaque aurait été peu probable si les enfants n’avaient pas eu l’odeur d’animaux sur eux.

Le singe du Ikea

En août l’ancienne propriétaire du célèbre macaque japonais Darwin, Yasmin Nakhuda, a organisé une soirée chez elle pour ses sympathisants, où elle a rencontré ses deux nouveaux singes, Caesar et Diva. Les invités ont convergé vers la propriété luxueuse de Mme Nakhuda, où ils ont pu prendre des photos avec ses autres animaux – deux ânes miniatures, un kangourou appelé Wall-E, quelques alpagas, deux ouistitis, deux furets, ainsi qu’un renard noir et blanc.

Mme Nakhuda a déménagé là-bas après avoir perdu son « fils », Darwin, un macaque japonais qui s’était échappé de sa voiture pour se promener dans un magasin Ikea. Les images du petit singe portant une veste en mouton beige ont fait le tour des médias sociaux et ont mené à une bataille judiciaire, qui a mené à la perte de la garde de Darwin, qui vit maintenant dans un sanctuaire pour primates.

De présumés chiens de combat en Ontario

En janvier dernier, un organisme de protection des animaux a entamé des procédures judiciaires pour tuer 21 chiens saisis lors d’une descente policière dans une maison où il y aurait eu des combats entre chiens. La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux de l’Ontario (SPCA) et la police de Chatham-Kent ont saisi 31 chiens en octobre 2015 d’une résidence de Tillbuty en Ontario. Cinq personnes font face à plus de 300 chefs d’accusation liés à la cruauté envers les animaux et à la possession d’armes. Trois des chiens ont été euthanasiés pour des raisons médicales, mais la SPCA ontarienne demande à la cour la permission de tuer 21 autres chiens pour des raisons comportementales.

La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux des États-Unis a évalué les chiens et a jugé qu’ils étaient parmi les chiens les plus agressifs qu’elle a eu à examiner. Les bêtes sont gardées dans un lieu secret depuis plus d’un an, maintenant, alors que l’affaire se prépare à être traitée par les tribunaux. Le commentateur sportif Don Cherry s’est même invité dans le débat, demandant aux citoyens de contribuer à un fonds pour sauver les chiens.

Des bélugas décédés

Deux bélugas, une mère et sa fille, sont morts mystérieusement à neuf jours d’intervalle à l’aquarium de Vancouver en novembre. Des représentants de l’établissement ont affirmé que la mère, Aurora âgée de 28 ans, et Qila âgée de 21 ans, avaient démontré des symptômes semblables avant leur décès, mais les experts n’ont pas réussi à identifier le problème de santé dont elles souffraient. Il s’agissait des deux derniers bélugas de l’aquarium, bien qu’il soit propriétaire de cinq autres qui sont actuellement hébergés aux États-Unis. Aucun d’entre eux ne sera envoyé à Vancouver pour l’instant et l’établissement prévoit suspendre l’expansion de sa section sur les bélugas.

Les ours, les pintades et le paon de Marineland

À la fin du mois de novembre, la Société de protection contre la cruauté envers les animaux de l’Ontario a déposé cinq accusations de cruauté contre Marineland à la suite d’une inspection. Les accusations impliquent des ours, des pintades et un paon. Le parc d’attractions a rejeté ces accusations et a promis de « se défendre vigoureusement » en cour. Il a aussi dit que les accusations faisaient suite à une plainte déposée par « un ancien employé qui a été congédié pour ses piètres résultats et un comportement inapproprié ».

Les pingouins noyés

Sept pingouins se sont noyés au zoo de Calgary au début de décembre. Selon des organismes de protection des animaux en captivité, ces étranges noyades prouvent la nécessité d’installer des caméras de surveillance dans tous les enclos. Les responsables du zoo ont précisé que la colonie de 22 pingouins allait bien lorsqu’un gardien a quitté le bassin en après-midi, mais sept d’entre eux ont cependant été retrouvés morts lorsque le personnel est arrivé, le lendemain matin. Le directeur du zoo, Jamie Dorgan, a déclaré que des employés avaient réalisé des tests concernant la température, l’aération et l’eau des bassins mais rien d’anormal n’a été découvert.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Une nouvelle découverte archéologique grâce aux inondations


Les inondations ont quelques fois des bons côtés pour découvrir l’histoire du passé. Un site amérindien au Canada a ressurgi a une époque qui pourrait peut-être donner des réponses sur l’influence progressif des Européens en Amérique
Nuage

 

Une nouvelle découverte archéologique grâce aux inondations

 

L'archéologue Derrick Foster racle la terre à la découverte d'os de bisons au site de fouilles McKinnon Flats.

L’archéologue Derrick Foster racle la terre à la découverte d’os de bisons au site de fouilles McKinnon Flats.    PHOTO : TIPHANIE ROQUETTE/RADIO-CANADA

À quelques mètres d’un escarpement surplombant la rivière Bow, dans un trou d’un mètre de profondeur, des os de bison surgissent de la terre. McKinnon Flats, une zone de pêche à 60 km au sud-est de Calgary, est l’un des plus récents sites de fouilles archéologiques découverts en Alberta grâce aux inondations de juin 2013.

Un texte de Tiphanie Roquette

La découverte de cette pierre, au milieu à droite, a incité les archéologues à fouiller cet endroit.

La découverte de cette pierre, au milieu à droite, a incité les archéologues à fouiller cet endroit.   PHOTO : TIPHANIE ROQUETTE/RADIO-CANADA

L’érosion de l’escarpement par les flots de la rivière a révélé des signes d’une présence autochtone il y a plusieurs centaines d’années. Après avoir pelleté à 15 endroits différents pour sonder le terrain, les archéologues sont tombés sur une pierre. Cette roche, ordinaire pour l’oeil amateur, était en fait un outil utilisé par les Premières Nations pour tuer les bisons et pulvériser les os.

Après un mois de fouille, le site a dévoilé plusieurs couches d’os de bison, le signe d’une utilisation régulière de l’endroit. Les archéologues pensent que le lieu servait à tuer les bêtes et un peu plus loin, le long de l’escarpement, les animaux étaient dépecés.

Un des deux chantiers de fouilles à McKinnon Flats.

Un des deux chantiers de fouilles à McKinnon Flats.   PHOTO : TIPHANIE ROQUETTE/RADIO-CANADA

Mieux connaître l’histoire des Premières Nations

Sans artefact majeur découvert, les archéologues ont dû mal à estimer l’âge des restes, mais ils croient que le site était utilisé par les Premières Nations il y a au moins 500 ans. C’est une période assez peu connue dans l’histoire de l’Alberta, explique Dan Meyers, archéologue pour la société Lifeways embauchée par le gouvernement pour explorer le site.

Les Premières Nations vivaient encore beaucoup de la chasse à cette époque, mais l’influence des Européens commençait à se faire sentir, notamment par le commerce et l’introduction de nouveaux outils. Comment cela a-t-il influencé les pratiques des Premières Nations? Les archéologues espèrent que ce site de fouilles leur donnera des réponses.

Nous comblons un trou de notre histoire. Dan Meyer, archéologue 

Des fouilles menacées

Après les inondations de juin 2013 et la mise à jour des premiers fossiles, le gouvernement albertain a financé un programme de trois ans de préservation des découvertes archéologiques. Au total, 100 nouveaux sites de fouilles ont été découverts et de nouveaux artefacts ont été dévoilés dans 87 sites déjà connus.

Le site de fouilles se site à quelques mètres de l'escarpement de la rivière Bow.

Le site de fouilles se site à quelques mètres de l’escarpement de la rivière Bow.   PHOTO : TIPHANIE ROQUETTE/RADIO-CANADA

Si les inondations ont été le déclencheur d’une prolifération de découvertes archéologiques, elles en sont aussi une menace. La puissance de l’eau a érodé des centaines de berges, fragilisant le terrain.

Un peu plus en amont de la rivière Bow, à quelques kilomètres de McKinnon Flats, les archéologues avaient ainsi trouvé des signes de la base de tipis en 2014. L’endroit a depuis disparu, emporté par l’érosion de la berge.

Beaucoup d’objets ont déjà disparu, ce qui rend encore plus urgent notre travail. Wendy Unfreed, archéologue pour le ministère de la Culture de l’Alberta

Les artefacts trouvés seront documentés et envoyés au Musée royal de l’Alberta. Les découvertes les plus intéressantes seront exposées au public.

http://ici.radio-canada.ca/

Poursuite déposée à Calgary contre le créateur de Pokemon Go


Je pense qu’on va entendre parler un bout de temps des Pokémon Go, surtout quand il est question de vie privée. C’est quand même un droit que d’être chez soi en toute quiétude chez soi
Nuage

 

Poursuite déposée à Calgary contre le créateur de Pokemon Go

 

Mme Schaeffer et son mari disent avoir été... (PHOTO Jean-Marie Villeneuve, Le Soleil)

Mme Schaeffer et son mari disent avoir été envahis par les joueurs de Pokémon Go qui se sont amassés devant leur domicile.

PHOTO JEAN-MARIE VILLENEUVE, LE SOLEIL

La Presse Canadienne
CALGARY

Une demande d’action collective a été déposée au Canada contre le créateur de Pokemon Go, au nom d’un propriétaire qui dit souffrir d’une violation de son intimité.

La poursuite, au nom de Barbra-Lyn Schaeffer, a été déposée à Calgary et n’a pas encore été certifiée en cour.

Mme Schaeffer et son mari disent avoir été envahis par les joueurs de Pokemon Go qui se sont amassés devant leur domicile de Torrington, à 160 kilomètres au nord-est de Calgary.

Elle affirme qu’elle ignore pourquoi sa résidence est désignée comme étant un «gym», où les joueurs de Pokemon peuvent se provoquer en duel.

Mme Schaeffer élève des chiens et précise que ceux-ci ne sont pas contents de cet afflux de visiteurs non désirés, surtout en soirée.

Elle dit avoir demandé à Niantic, l’entreprise derrière le jeu, de retirer sa résidence de sa liste de «Pokestops», mais n’a reçu qu’une réponse automatisée.

Mme Scheffer ajoute qu’elle a entrepris cette action collective par frustration et qu’elle souhaite simplement retrouver son intimité.

http://www.lapresse.ca/

Alberta : Une arnaque avec une touche de spiritisme sévit à Calgary


Est-ce que certaines cultures sont plus sensibles à des arnaques de spiritismes. Il est malheureux qu’encore à notre époque des gens puissent croire aux mauvais sorts et qu’en payant tout sera réglé
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Alberta : Une arnaque avec une touche de spiritisme sévit à Calgary

 

Une arnaque avec une touche de spiritisme sévit à Calgary

Crédit photo : Archives Agence QMI

Des courriels menaçants, affirmant que de mauvais esprits menacent les proches des victimes, forcent la police de Calgary à émettre un avertissement afin de prévenir une escalade de fraudes.

Le service des crimes économiques de cette province a précisé que l’arnaque ciblait plus particulièrement les membres de la communauté asiatique. Pour le moment, on ne rapporte aucune victime à Calgary, mais les informations reçues par la police tendent à démontrer que le stratagème se déplace au Canada et pourrait bientôt se pointer sur son territoire.

Les femmes âgées, d’origine chinoise, semblent plus à risque et les policiers craignent que les fraudeurs ne soient pas dénoncés par les victimes et ils appréhendent que les crimes restent impunis.

Une sorte de «sort de bénédiction» est envoyé aux victimes, à qui on mentionne que des esprits maléfiques s’en prendront à leur fils ou à leur petit-fils si ces personnes refusent d’envoyer de l’argent ou d’autres biens réclamés par les criminels.

Ce subterfuge a été observé à Vancouver où une série d’incidents ont été rapportés.

http://tvanouvelles.ca/