Quand un soldat russe tente de secourir un chat… il n’y va pas de morte !


Un chat dans un arbre, cela ne sert à rien de paniquer, il finira par descendre à un moment donné. Mais si jamais quelqu’un veut absolument vous aider, espérer qu’il ne soit pas comme ce soldat
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Quand un soldat russe tente de secourir un chat… il n’y va pas de morte !

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Youtube – cadko2000

Un chat coincé tout en haut d’un arbre, voilà qui n’a rien de très original. Tout un quartier mobilisé pour l’aider, ça l’est déjà un peu plus.

Mais les techniques employées par ce soldat russe ont, elles, vraiment de quoi surprendre, et laisser pantois les plus de 2,6 millions d’internautes qui ont visionné cette scène totalement absurde !

Plein de bonnes intentions, mais visiblement non préparé à ce genre de situations, le jeune soldat demande d’abord à la foule réunie autour de lui une bouteille d’eau pour faire bouger les branches de l’arbre et faire tomber le chat.

Une méthode radicale !

Résultat ? Il casse la fenêtre d’un immeuble ! Moins dangereux, la technique du rouleau de papier toilette s’avère tout aussi inefficace…

Et nous vous laissons découvrir par vous-mêmes la dernière et radicale méthode mise en oeuvre, qui nous l’espérons dissuadra à jamais ce pauvre chat de monter à nouveau dans un arbre !

Si vous parlez anglais, nous vous conseillons vivement d’activer les sous-titres de la vidéo !

 

Mon chat est coincé dans un arbre : que faire ?

Votre chat est coincé dans un arbre ? Au lieu d’aggraver la situation en tentant de le sauver au moyen de techniques plus ou moins improbables, armez-vous de patience, car il finira par redesendre tout seul ! On n’a jamais vu un chat dépérir au sommet dans un arbre ou sur un toit !

Ne criez pas, ne vous agitez pas dans tous les sens. Contentez-vous de lui laisser une gamelle de nourriture qui après plusieurs heures ou quelques jours finira bien par le faire descendre !

http://wamiz.com

Le Saviez-Vous ► Le cancer à travers les âges


On a longtemps cru que le cancer est lié à notre environnement, c’est probablement vrai pour certains cancers, d’ailleurs John Hunter avait émit l’hypothèse dans les années 1700, mais nos lointains ancêtres, quoique probablement plus rares pouvaient être atteints de cette terrible maladie. Au fil des siècles, des érudits ont pu observer différents cancers et le cancer du sein revient souvent dans leurs études
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    Le cancer à travers les âges

    LE CANCER, UNE MALADIE AUSSI VIEILLE QUE L’HUMANITÉ….

    LES TRACES LES PLUS ANCIENNES

    Elles se trouvent dans des fragments de squelettes humains datant de la préhistoire.

    La grotte de Lazaret, près de Nice, a livré les restes fossilisés d’un enfant de 9 ans, décédé, il y a 120 000 ans, des suites d’une tumeur osseuse.

    Des stigmates de la maladie, ont été, aussi, retrouvés sur des momies découvertes dans des pyramides égyptiennes

    Sur les tablettes en caractères cunéiformes de la bibliothèque de Ninive, ancienne ville de l’Assyrie, dans le nord de la Mésopotamie située sur la rive est du Tigre, au confluent du Khosr, on parle également du cancer.

    Lors de la découverte de monuments funéraires étrusques ou sur des momies péruviennes, des traces de la maladie sont mises en évidence.

    LE TEXTE LE PLUS ANCIEN CONNU…

    Le papyrus Ebers est l’un des plus anciens traités médicaux qui nous soit parvenu. Il aurait été rédigé entre 1500 et 1600 avant J-C, pendant le règne d’Amenhotep I er

    Hérodote nous apprend qu’Atossa, fille de Cyrus et femme de Darius, fit appeler vers 525 avant J-C, Démocedès, pour une tumeur ulcérée du sein qu’il réussit à guérir !

    Durant l’antiquité

    ONCOS, CARCINOS, CARCINOMA

    Déjà dans l’antiquité, le traitement du cancer est associé au degré d’avancement de la maladie et comme aujourd’hui, toutes proportions gardées. Il est l’ancêtre lointain d’un système de « stadification » de la maladie.

    Hippocrate (460-370 av. J.-C.)

    Il donne le nom de « carcinome », mot dérivé de crabe, à des grosseurs qui  deviennent progressivement fatales.

    D’après ses nombreuses descriptions très précises des différentes maladies, soignait des patients cancéreux. Il décrivit des lésions touchant la peau, le sein, l’estomac, le col de l’utérus et le rectum et en établit une classification. Il y eut peu de progrès dans l’étude du cancer pendant les trois siècles après Hippocrate.

    Aretaeus (2 ème  av. J.-C)

    Ce médecin de Cappadoce décrivit le cancer de l’utérus comme des ulcères superficiels et profonds, infiltrant ensuite l’utérus. Il décrivit également une autre espèce de cancer ne présentant, celui-là, pas d’ulcération mais correspondant plutôt à une grosseur dans l’utérus. Il fit la distinction entre les deux lésions et reconnaissait que les cancers à ulcérations avaient les symptômes et le pronostic les plus péjoratifs.

    Aulus Cornelius Celsus (25 av. J.-C. – 50 ap. J.-C.)

    Ce médecin romain, expliqua que le cancer apparaissait surtout dans les parties supérieures du corps, comme le visage, le nez, les oreilles, les lèvres, mais aussi au niveau des seins. Il décrivit, aussi précisément, les différents degrés dans l’évolution de la maladie :

  • Le premier degré est appelé, en grec, « cacoethes ». Les cacoethes pouvaient être traités par excision

  • Le second degré est définit par un carcinome sans ulcération

  • L’étape ultime est une lésion exubérante. Celcus déconseillait, déjà de traiter les lésions plus avancées : ni onguents, ni cautérisation, ni excision !

Leonides (180 ap. J.-C.)

Ce médecin d’Alexandrie, décrivit la rétraction du mamelon comme étant un signe de cancer. Il fit des mastectomies, avec un scalpel, en découpant autour du mamelon dans le tissu encore sain; la plaie était ensuite cautérisée pour éviter l’hémorragie et tuer les tissus cancéreux résiduels. Il déconseillait la mastectomie pour des lésions avancées.

Galien (130-201 ap. J.-C.)

Ce médecin, né en Asie Mineure étudia à Alexandrie et fut plus tard médecin à Rome. Ses théories furent valables pendant un millénaire. Pour lui, les tumeurs étaient dues à un excès « d’humeur », en particulier de bile noire. Celle-ci se « solidifiait » dans certaines parties du corps comme les lèvres, la langue, les seins. Son traitement consistait en l’administration de purges pour dissoudre la bile solidifiée. Si la lésion ne régressait pas, il pratiquait alors l’excision.

La médecine arabe de la fin du premier millénaire…

L’ÉMERGENCE DES NOTIONS MODERNES DE CANCÉROLOGIE

Avicenne (980-1037)

Médecin de Bagdad observa que le cancer augmentait lentement et qu’ensuite il envahissait et détruisait les tissus avoisinants pour aboutir à une absence de sensation dans la partie atteinte.

Albucasis (1013-1106)

Médecin de Cordoue recommanda l’excision lorsque le cancer était en début d’évolution et situé dans une partie accessible. De plus, il préconisait de cautériser les tissus avoisinant la tumeur enlevée. De même, il conseillait de ne rien faire pour les lésions avancées.

Avenzoar (1070-1162)

Savant de Cordoba, il décrivit le cancer de l’œsophage et de l’estomac.

DU 16 AU 17ème SIÈCLE

LES GRANDES DÉCOUVERTES

Les autopsies n’étant plus interdites, les connaissances anatomiques augmentèrent rapidement, notamment en Italie.

Fallopius (1523-1562)

C’est l’élève de Vésale, décrivit plusieurs variétés de cancers. Il pratiquait l’excision et la cautérisation pour les lésions récentes et traitait les lésions avancées avec différents onguents. La découverte du système lymphatique constitua une étape essentielle dans la compréhension de l’évolution de la maladie.

Gaspard Aselli (1581-1625)

Ce savant découvrit le système lymphatique. Cette découverte est très importante car le système lymphatique joue un rôle important dans la dissémination (développement de métastases) de beaucoup de cancers

Jean Pecquet (1622-1674)

Ce médecin, originaire de Dieppe, découvrit le canal thoracique, collecteur principal des vaisseaux lymphatiques. Il fallut attendre longtemps avant de comprendre que le système lymphatique a son rôle dans l’évolution du cancer et que prévenir les maladies métastatiques en retirant les ganglions lymphatiques locorégionaux est une partie importante dans la thérapie du cancer. Durant cette période, l’étude du cancer évolua peu car on se basait, uniquement, sur l’observation clinique des différentes formes de cancer.

Fabricius Hildanus, (1560-1634)

Cet auteur allemand, fit des descriptions détaillées d’opérations larges de cancer. Il fit la dissection de ganglions lymphatiques axillaires de patientes atteintes de cancer du sein.

Marco Aurelio Severini (1580-1656)

Il décrivit les différentes tumeurs bénignes et malignes du sein avec leur diagnostic différentiel. Il fut le premier à illustrer ses descriptions avec des dessins. Il fit également des descriptions claires de fibroadénome et conseillait d’enlever les tumeurs bénignes car elles risquaient de dégénérer. Dans son ouvrage « Synopseos Chirurgicae » toutes les variétés de gonflement son t appelées alors, abcès.

A la suite du décès d’Anne d’Autriche, mère de Louis XIV, d’un cancer du sein, ce médecin décrira en détail, les tumeurs du sein.

AU 17ème SIÈCLE, LE CANCER DEVIENT UNE MALADIE CONTAGIEUSE…

Daniel Sennert (1572 – 1637)

Ce célèbre professeur de Wittenberg remis en questions les théories précédantes en affirmant que le cancer est une maladie contagieuse. Cette théorie aboutira à ce que, pendant près de deux siècles, les malades souffrant d’un cancer seront exclus de nombreux hôpitaux.

Face à cette situation, le chanoine Jean Godinot (1661-1739) fit construire, à Reims en 1740, un des premiers hôpitaux destinés exclusivement aux cancéreux. Il est fait mention également, en 1592, d’un établissement à Varsovie pour patients présentant des tumeurs,  l’hôpital St Lazare. Ce fut fort probablement le premier établissement pour cancéreux dans le monde…

LA THÉORIE DES HUMEURS DE GALIEN….

PAS ENCORE REMISE EN CAUSE…

Elle est, à cette époque, encore acceptée par tous les médecins.

Henri François le Dran (1685-1770)

Ce médecin décrivit que le cancer débutait localement et s’étendait ensuite par les canaux lymphatiques vers les ganglions lymphatiques. Cette théorie est très importante car elle explique pourquoi le cancer du sein, par exemple, peut atteindre les poumons. Dés cette époque, il préconisait l’excision de la tumeur et des ganglions lymphatiques axillaires. Il comprit que si les ganglions axillaires étaient envahis, le cancer était grave.

Xavier Bichat (1771-1802)

Ce savant français découvrit que les différentes localisations du cancer ne sont qu’une seule et même maladie touchant le même tissu mais dans différents organes. Il précise le concept de métastase à distance.

L’AVÈNEMENT DE L’ANATOMO-PATHOLOGIE

Les progrès en matière de  traitement du cancer sont aussi associés au progrès de l’anatomopathologie et de la recherche expérimentale.

Giovanni Battista Morgagni (1682-1771)

Ce médecin de Padoue, fut le créateur de l’anatomie pathologique par ses dissections réalisées non plus dans le but de localiser les différents organes mais dans le but de connaître les lésions ayant provoqué la mort du sujet. Son ouvrage « De Sedibus et Causis Morborum », réalisé à partir de 700 cas répertoriés à partir d’autopsies pratiquées sur des victimes de cancer du sein, de l’estomac, du rectum et du pancréas, constitue le premier traité cohérent d’anatomie pathologique.

Percival Pott (1714 -1788)

Ce chirurgien anglais, né le 6 janvier 1714 à Great Yarmouth, en 1775 met en évidence le premier cancer professionnel ; le cancer du scrotum des ramoneurs. Ce cancer était provoqué par le frottement sur le scrotum de la corde imprégnée de suie qui servait aux petits ramoneurs à descendre dans les conduits de cheminée.

Matthew Baillie (1761-1823)

Ce médecin anglais, dans un atlas « The Morbid Anatomy of Some of the Most Important Parts of the Human Body » fit des descriptions anatomiques détaillées.

Bernard Peyrilhe (1735-1804)

Ce médecin observa que le cancer était d’abord local et qu’ensuite il se dispersait dans tout le corps via les canaux lymphatiques. Il préconisa comme traitement du cancer du sein, la chirurgie avec l’excision du « muscle grand pectoral » et la dissection des ganglions lymphatiques axillaires.

John Hunter (1728-1793)

Il fut le premier à évoquer des prédispositions au cancer comme l’hérédité, l’âge et peut-être le climat. Il estima l’âge moyen d’avoir un cancer, entre 40 et 60 ans et constata qu’un cancer du sein, chez une femme de moins de 40 ans, était très rapidement fatal. Il observa que les sites les plus atteints étaient : le sein, l’utérus, les lèvres, le nez, le pancréas, le pylore gastrique et les testicules.

Sir James Paget (1814-1899)

Ce médecin anglais décrivit plusieurs maladies qui portent son nom. La « maladie de Paget » des os (ostéite déformante) et la « maladie de Paget » du mamelon, forme d’eczéma du mamelon, associée à un cancer du sein.

PAR LA SUITE, LES DÉCOUVERTES S’ACCÉLÈRENT…

René Théophile Hyacinthe Laennec (1781-1826)

Au 19 ème siècle, il débuta la classification de diverses tumeurs et étudia leurs évolutions. Il décrivit aussi les métastases.

Johannes Peter Müller (1801 – 1858)

Grâce à l’invention du microscope, cet anatomiste allemand, donna la première définition valable du cancer :

« Il s’agit d’une tumeur constituée de cellules. Elle bouleverse la structure des tissus. Elle est, dès le début, constitutionnelle. Elle récidive après l’extirpation et elle tue »

Roentgen en 1895, puis Pierre Curie en 1889

Ils découvrirent les rayons X et le radium qui fût à l’origine de la radiothérapie. En 1904, Danlos, à l’hôpital St-Louis de Paris, expérimenta pour la première fois cette méthode sur des tumeurs humaines.

Léo Loeb (1869-1959)

Ce médecin américain d’origine allemande, commença à transmettre aux animaux le cancer, grâce aux premières greffes de cellules en 1901.

Katsusaburo Yamagiwa (1863 – 1930) et Koichi Itchikawa (1888-1948)

Ils furent les premiers à induire des cancers de la peau avec des substances chimiques (goudron) entre 1918 et 1921. Ils ont démontré que l’application de goudron (uniquement avec des variétés de goudron contenant de l’anthracène) induisait des tumeurs cutanées.

Deals (1931-1933)

Il  démontra le rôle cancérigène des radiations.

Paul Ehrlich (1854-1915)

Ce biologiste allemand, ouvre l’ère de la chimiothérapie qui ne fût effective qu’à partir de 1940 après, époque à laquelle ont découvrit l’effet thérapeutique du gaz moutarde. On trouva enfin les premières substances chimiques s’opposant à la division cellulaire. Ces substances sont aujourd’hui le fondement de la chimiothérapie.

C Higgins

Ce futur Prix Nobel de médecine, en 1950 mis en évidence le rôle des hormones  féminines sur certains cancers humains.

De nos jours, les scientifiques continuent leurs multiples recherches concernant les relations entre le cancer et l’ADN avec les différentes techniques de la génomique, de la proteinomique…..

http://www.arcagy.org/

Internet finira par vous tuer, ou les conséquences du tout connecté tout le temps


Au début du piratage à grande échelle, c’était surtout des virus sur des ordinateurs, mais aujourd’hui et dans l’avenir, tout peut devenir une cible, que ce soit le frigo, le compteur intelligent, l’automobile, le stimulateur cardiaque, le guichet automatique et toutes ces choses qui sont supposées de nous faciliter la vie. Ce n’est pas vraiment cette menace que moi m’effraie le plus, mais notre dépendance a toute cette technologie. Si une panne de courant de plus de 24 heures, cela serait un désastres pour bien des gens et a plus long terme, comment ferons-nous pour revenir en arrière ?
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Internet finira par vous tuer, ou les conséquences du tout connecté tout le temps

 

Benoît Gagnon

Alors que l’Internet des objets est de plus en plus présent dans notre quotidien, plusieurs se posent des questions importantes quant à la sécurité de ces systèmes. Force est de constater qu’à notre insu, plusieurs aspects de nos vies sont complètement dépendants des technologies.

De plus en plus d’appareils possèdent toutes les caractéristiques d’un PC conventionnel : une connectique réseau, une adresse IP, un système d’exploitation, de la mémoire vive, de l’espace de stockage et de la puissance de calcul. Si ces objets connectés (ou intelligents) sont ainsi de véritables ordinateurs, ils peuvent par conséquent être la cible d’attaques informatiques diverses.

Ce genre d’attaque reste relativement rare, surtout parce que ces cibles ne représentent pas pour l’instant d’intérêts financiers. La plupart des pirates informatiques préfèrent un gain financier plus direct et rapide, par exemple, en volant des numéros de carte de crédit.

La situation pourrait toutefois rapidement changer, et ce, pour deux raisons.

D’abord, les modes de paiement plus sécurisés, comme Apple Pay, se mettent tranquillement en place, ce qui réduit le terrain de jeu des pirates informatiques. Ainsi, ces derniers seront à la recherche d’autres opportunités criminelles, et les objets connectés pourraient faire partie du lot.

Ensuite, les rançongiciels sont de plus en plus populaires. Il s’agit de bloquer l’utilisation d’un appareil ou d’un service tant et aussi longtemps que l’utilisateur n’aura pas payé une rançon. Actuellement, la majorité des rançongiciels s’attaquent aux données personnelles, empêchant l’utilisateur d’accéder à ses photos ou ses documents Word par exemple. Cependant, on peut aisément prévoir que ce type d’attaque s’élargira et visera éventuellement les objets connectés. Cela peut paraître farfelu, mais lorsqu’un pirate bloquera votre compteur intelligent au beau milieu de l’hiver, ce le sera peut-être un peu moins.

Plus dérangeants que dangereux

La plupart des cas de piratages d’objets connectés répertoriés sont plus dérangeants que réellement dangereux, comme les piratages de frigos connectés ou de vidéopokers. Feu Barnaby Jack, célèbre chercheur en sécurité informatique, avait démontré qu’il était possible de faire cracher des billets de banque aux guichets automatiques. Ce genre de technique pourrait toutefois se populariser.

Néanmoins, plus ces objets intelligents deviendront présents et encore plus fonctionnels, plus les chances sont grandes pour que leurs fonctions premières soient détournées par des gens malintentionnés ou par des manœuvres accidentelles.

S’attaquer aux appareils médicaux

Le secteur de la santé utilise de plus en plus les objets connectés et intelligents, ce qui, en matière de sécurité, est inquiétant.

On peut citer l’exemple du vice-président américain Dick Cheney qui est porteur d’un stimulateur cardiaque (pacemaker). Afin de prévenir de potentielles attaques informatiques, on a désactivé les fonctions sans-fil de son appareil. Ce scénario a d’ailleurs fait l’objet d’un épisode de la populaire télésérie Homeland. Si plusieurs sceptiques clament que cette scène était un véritable épouvantail et que de voir des stimulateurs cardiaques tomber aux mains de pirates informatiques semble tiré d’un film de science-fiction, cette possibilité reste pourtant bien réelle.

Le vice-président américain William Walden, lors de sa crise cardiaque dans la télésérie Homeland.

Le vice-président américain William Walden, lors de sa crise cardiaque dans la télésérie Homeland.

Barnaby Jack avait démontré en 2011 qu’il était possible d’injecter une dose létale à un utilisateur de pompe à insuline en exploitant les failles de l’appareil. En 2012, il a même prouvé qu’il pouvait y arriver à une distance d’environ 90 mètres par le biais d’une antenne à haut-gain. Enfin, toujours en 2012, Jack présentait au BreakPoint de Melbourne les résultats de travaux montrant qu’il était possible d’assassiner un porteur de stimulateur cardiaque, confirmant ainsi des travaux théoriques effectués en 2008.

Alors qu’il devait présenter en détail ses travaux sur les implants cardiaques au Black Hat de 2013, Barnaby Jack est décédé d’une overdose quelques jours avant la conférence. De quoi nourrir les adeptes de la théorie du complot.

Un risque qui touche également les automobiles intelligentes

L’industrie automobile sera aussi touchée. Les nouveaux véhicules sont équipés d’appareils électroniques très sophistiqués. Du contrôle de l’accélération, en passant par la direction, le freinage le démarrage et le contrôle des portières, plusieurs appareils sont contrôlés par des composantes informatiques.

Ces systèmes sont facilement accessibles, notamment par le biais de divers protocoles sans fil ou tout simplement en passant par Internet, ce qui signifie qu’ils peuvent par conséquent être piratés, affectant la fiabilité même du véhicule.

Inquiétant? Certes. Mais ce n’est pas parce qu’une chose est possible qu’elle est probable. Par exemple, il est infiniment facile de faire des explosifs. Les rues de Montréal ne sont pas pour autant des champs de mines.

Pourtant, il est clair que tous ces nouveaux systèmes connectés et intelligents promettent des routes plus sécuritaires : les ordinateurs sont infiniment plus habiles à déterminer les manœuvres sécuritaires à exécuter lors de situations dangereuses que la moyenne des êtres humains.

C’est cette automatisation qui inquiète cependant. Ainsi, il est rare que des centaines de personnes perdent le contrôle de leur véhicule au même moment (sans l’apport d’un élément extérieur). Par contre, un pirate informatique qui exploiterait une faille d’un véhicule autonome pourrait théoriquement s’attaquer à des milliers de véhicules en même temps.

Il faudra donc faire l’équation [risque actuel d’accidents de la route] + [conduite plus sécuritaire causée par l’informatique] – [risque d’être piraté] en espérant que le résultat soit une situation améliorée.

Un joli débat en perspective

Dans un cas de piratage avéré de véhicules, qui sera tenu responsable des accidents? Une entreprise mettant en marché un produit connecté pourra-t-elle être tenue responsable d’une faille menaçant l’intégrité des utilisateurs? L’utilisateur sera-t-il tenu responsable s’il ne suit pas les recommandations du fabricant?

Bref, les juristes auront du pain sur la planche.

http://branchez-vous.com/

Mais au fait, comment on évacue les odeurs à bord de la Station spatiale internationale?


Quand une odeur persistante s’installe dans la maison, on la fait évacuer en ouvrant les fenêtres, mais dans l’espace a la Station spatiale internationale comment ils font ? Pas question d’ouvrir les hublots !
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Mais au fait, comment on évacue les odeurs à bord de la Station spatiale internationale?

 

Sandra Bullock dans le film Gravity | © 2013 Warner Bros. Entertainment Inc.

Quand on pense à l’immensité spatiale, on s’imagine fixant l’obscurité infinie, flottant façon Gravity, voire pire, mourant la tête explosée par des débris, à l’instar de certains des héros du film. Mais on n’imagine pas forcément le côté pratique des choses. Comme par exemple: l’odeur qu’il peut bien y avoir là-haut. A l’extérieur comme à l’intérieur des modules comme la Station spatiale internationale (ISS).

Le site Gizmodo a eu la bonne idée de déterrer une question posée en ce sens sur Quora, et à laquelle vient de répondre Clayton C. Anderson, un ancien astronaute américain «qui est allé deux fois dans l’espace». Il raconte qu’à bord de l’ISS, si les systèmes de ventilation assuraient un «environnement majoritairement « sans odeur »», cela ne voulait pas dire qu’aucun parfum ne flottait dans les airs.

L’astronaute mentionne en particulier les plats de poissons et fruits de mer, dont l’odeur si significative (et si forte) mettait parfois plusieurs heures à se dissiper dans l’ISS!

Tant et si bien que «de nombreux commandants interdisaient la possibilité de manger des plats de fruits de mer», poursuit Clayton C. Anderson.

L’astronaute raconte également ses petites astuces pour isoler de la meilleure façon possible ses chaussettes, tee-shirts et shorts sales:

«[Je les mettais sur une rampe] placée près d’un ventilateur de climatisation, ce qui signifiait qu’un air froid et frais soufflait à travers de mon linge tout suant pendant plusieurs heures avant que je les porte –secs comme un os– le jour suivant.»

Autre avantage: ce dispositif permettait de prélever la sueur de l’astronaute pour la transformer en eau potable.

Quant à l’incontournable question des latrines, et de leurs émanations, Clayton C. Anderson assure que l’ISS disposait «des meilleurs systèmes pour contenir les odeurs de caca». A une exception près, que l’astronaute glisse entre de perfides parenthèses:

«(surtout dans la partie américaine… pas tant que ça côté russe.)»

Ces derniers apprécieront.

Pour les plus curieux, sachez que Robert Frost, un ingénieur de la Nasa, a également donné des précisions techniques sur les systèmes de ventilation de l’ISS. Quant à ceux qui se demandent ce que peut bien sentir l’espace, Clayton C. Anderson répond que cette odeur, quoique particulière et reconnaissable entre toute, est «assez difficile à décrire».

D’autres astronautes confiaient en 2012 que cette fragrance ressemblait à une odeur de «steak brûlé», de «métal chaud», d’«émanations de soudure», comme nous le rapportions alors.

http://www.slate.fr

Un carnet retrouvé un siècle plus tard en Antarctique


Un carnet scientifique de photos ont été découvert dans un endroit les plus froids de la terre, grâce a la fonte des glaces. Il y a un siècle, faire une expédition dans ce genre d’environnement devait être vraiment plus difficile qu’aujourd’hui.
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Un carnet retrouvé un siècle plus tard en Antarctique

 

Photo Fondation pour l’Antarctique de Nouvelle-Zélande

WELLINGTON – Un carnet photographique ayant appartenu à un scientifique de la tragique expédition en Antarctique de Robert Scott a été retrouvé après avoir été pendant plus d’un siècle prisonnier des glaces.

Ce cahier, dont la découverte a été révélée par la Fondation pour l’Antarctique de Nouvelle-Zélande, appartenait à George Murray Levick et a été trouvé, durant la fonte des neiges de l’été austral, à l’extérieur de la base Terra Nova, du nom du baleinier qui transporta en 1911 Scott et la soixantaine d’hommes qui prirent part à cette expédition.

Les écrits de ce cahier sont encore lisibles mais sa reliure a été détériorée par la glace.

«C’est une découverte passionnante. Ce carnet est une pièce manquante jusqu’alors dans la reconstitution de l’expédition», a indiqué Nigel Watson directeur exécutif de la Fondation Antarctique.

Il a précisé que les pages avaient été expédiées en Nouvelle-Zélande pour être restaurées et reliées avant d’être renvoyées en Antarctique où la Fondation s’occupe de la préservation de cinq sites, utilisés par les explorateurs Robert Scott, Ernest Shackleton et Edmund Hillary.

Après avoir gagné l’Antarctique, l’expédition du capitaine Scott s’était séparée en deux groupes. Le 17 janvier 1912, celui emmené par Scott atteint le pôle Sud mais est contraint de constater que le Norvégien Roald Amundsen l’a précédé de plusieurs semaines.

Sur le chemin du retour, le capitaine Scott et ses compagnons trouvèrent la mort, victimes de malnutrition et de conditions météorologiques extrêmes.

Appartenant à l’autre groupe, George Murray Levick a voyagé le long de la côte pour y faire des observations mais la base où il travaillait s’est retrouvée prise dans les glaces, empêchant tout bateau de venir récupérer les explorateurs.

Levick et les cinq hommes qui l’accompagnaient ont survécu en creusant un abri dans la glace et en se nourrissant de pingouins et de phoques.

Le carnet de Levick ne contient pas de révélations d’ampleur. Il s’agit de dates, de la description de sujets ou de détails de photographies, prises au début de l’expédition.

Ses écrits renvoient à une série de photos d’une collection du scientifique, actuellement détenue par l’Institut Scott de recherche polaire de l’université britannique de Cambridge.

En revanche, en 2012, un article de George Murray Levick retrouvé par des chercheurs du Museum d’histoire naturelle de Londres avait marqué les esprits. Intitulé Pratiques sexuelles du manchot d’Adélie, l’article relatait les observations du scientifique sur les comportements «dépravés» des manchots, adeptes de pratiques homosexuelles ou nécrophiles.

L’explorateur avait été tellement horrifié par la dépravation des manchots qu’il avait écrit certaines de ses observations en grec, afin d’en restreindre le lectorat. L’article n’a d’ailleurs été distribué qu’à un cercle d’experts mais n’a pas été rendu public.

Revenu vivant de la tragique expédition Terra Nova, M. Levick a participé durant la Seconde Guerre mondiale à la sanglante bataille de Gallipoli (Turquie) puis il a travaillé pour les services de renseignement de l’armée britannique. Il est décédé en 1956.

http://www.journaldequebec.com

Le rhume et la grippe en 5 questions


On entend souvent dire d’une personne qu’elle a la grippe, alors qu’il se peut que ce soit le rhume. La différence est les symptômes et l’un comme l’autre a besoin de temps, du repos et une bonne hydratation pour se remettre sur pied
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Le rhume et la grippe en 5 questions

 

Photo Fotolia

 

Avec le froid de l’automne, vient aussi la saison tant redoutée du rhume et de la grippe. S’il n’est pas toujours possible d’éviter de tomber malade, il est tout de fois possible de limiter les symptômes.

Entrevue avec Philippe De Grandpré, pharmacien.

1. Comment différencie-t-on le rhume de la grippe?

Le rhume et la grippe sont deux virus complètement différents. On a tendance à les confondre, mais dans les faits ils ont des symptômes assez différents.

Pour ce qui est de la grippe, on parle plutôt de fièvre de 38 à 40 degrés Celsius, de maux de tête et de douleurs musculaires, de courbatures. Dans le cas d’une grippe, il est conseillé de rester à la maison et de porter un masque si l’on doit absolument sortir,

Les symptômes du rhume sont quant à eux plus communs (un adulte a en moyenne 2 à 4 rhumes par année). On parle de mal de gorge et de toux, d’écoulement nasal ou congestion, parfois de mal de tête ou d’oreilles, causés par la congestion.

Les deux virus sont les 2 très contagieux, il est donc conseillé de se laver les mains le plus souvent que possible et d’éviter les contacts directs avec les gens qu’on rencontre.

2. Vaut mieux prévenir que guérir, comment éviter de contracter ces virus?

Pour ce qui est de la grippe, il est toujours possible de se faire vacciner. Il s’agit en effet du moyen le plus efficace de l’éviter.

On ne le dira jamais assez souvent, en période saisonnière de rhume et de grippe, il est aussi important de se laver les mains très souvent.

Sinon, comme pour n’importe quel virus, de bonnes habitudes de vie (sommeil, alimentation, activité physique et hydratation) sont toujours à prescrire.

3. Comment traiter le rhume et la grippe?

Lorsqu’on contracte le rhume ou la grippe, les traitements sont surtout symptomatiques, ils contribuent donc surtout à diminuer l’inconfort des symptômes liés au virus.

On peut prendre un sirop pour la toux, de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène pour les maux de tête, la fièvre ou les courbatures, des décongestionnants ou des expectorants pour la congestion.

4. Quels sont les risques associés à la médication?

Tous les médicaments mentionnés sont à prendre selon la posologie. Il est bien important de lire les étiquettes pour bien la connaître.

Il faut aussi être très prudent lorsqu’on a plusieurs symptômes et qu’on veut prendre plus d’un médicament, car souvent plusieurs de ces médicaments contiennent les mêmes ingrédients et il pourrait y avoir risque d’intoxication ou de surdose. Surtout d’acétaminophène, qui est présent dans pratiquement tous les traitements pour le rhume ou la grippe. Il faut faire bien attention de ne jamais consommer plus de 4000 mg d’acétaminophène par jour, car une surdose pourrait causer des problèmes au foie.

Comme pharmacien, je vois souvent des patients qui arrivent au comptoir avec deux ou trois médicaments qui sont en fait la même chose. Il faut être prudent là-dessus et ne pas hésiter à poser des questions à son pharmacien dans le doute. Il y a aussi des outils web comme http://fr.getreliefresponsibly.ca/ qui peuvent vous aider dans votre choix de médicaments.

5. Y-a-t-il des alternatives naturelles aux médicaments?

Les solutions d’eau saline peuvent vous aider pour la congestion nasale, alors que l’échinacée peut aider pour une réduction légère des symptômes. Le ginseng, qu’on retrouve dans des produits comme le coldfx, permet aussi de réduire les symptômes du rhume et peut aussi être utilisé en prévention. Néanmoins, les médicaments à base d’ingrédients naturels sont souvent moins efficaces dans le traitement de la douleur.

Il ne faut pas non plus oublier de s’hydrater. C’est pourquoi le bon vieux bouillon de poulet ou la tisane au citron et au miel sont aussi des remèdes à utiliser en parallèle de vos médicaments.

Malgré tout, le remède par excellence reste le temps et le repos. On cherche souvent le remède miracle en prenant beaucoup de médicaments, mais il faut souvent tout simplement prendre le temps de guérir.

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Le chat et le deuil


Les chats peuvent ressentir un deuil (d’un autre chat ou autre) par les changements de sa routine. Il y a quelques conseils qui peuvent aider l’animal à faire la transition
Nuage

 

Le chat et le deuil

 

Le chat et le deuil

© shutterstock

Daniel Filion, intervenant en comportement félin

 

Comment réagir pour aider un chat à s’adapter à l’absence d’un congénère ou de son maître?

Même s’il est peu probable qu’un chat puisse ressentir ou vivre le deuil, il est d’abord et avant tout un animal de routine et de constance. Or, un décès viendra très souvent chambouler radicalement les habitudes de la maison, et c’est ce bouleversement de la routine quotidienne qui provoquera le plus d’anxiété chez le chat.

Que peut-on faire pour aider notre chat à réduire son anxiété?

Conseil #1

Les autres occupants de la maison doivent tenter de se conformer le plus possible à la routine qu’ils avaient avant le décès de l’individu. N’accordez pas de privilèges (plus de caresses ou de séances de jeu) à votre chat en croyant que cela le rassurera.

Au contraire, il y a suffisamment de changements apportés par la disparition de l’être d’attachement sans que, en plus, le chat doive s’habituer à d’autres changements même si ces derniers peuvent lui sembler favorables.

Conseil #2

Si votre chat semble chercher l’individu décédé de façon excessive, il vaudrait peut-être mieux retirer tout objet portant son odeur et nettoyer avec un peu de détersif pour la lessive les encoignures, les cadres de portes et les objets auxquels aurait pu se frotter le chat disparu. Cette action enlèvera les hormones de marquage du chat absent en permettant aux autres chats de comprendre plus rapidement qu’il n’est plus là et de baliser leur territoire en conséquence.

ATTENTION Si votre chat semble déprimé ou a moins d’appétit, ne changez rien dans l’environnement car il pourrait avoir besoin d’un peu de temps pour se réorganiser émotionnellement, et l’odeur de l’individu disparu pourrait ainsi le rassurer durant cette période.

Dans le doute, il vaut mieux privilégier le statu quo: ne lavez rien et ne changez rien avant trois semaines.

Conseil #3

Évitez de partir en vacances dans les trois semaines qui suivent le départ décès d’un individu et tâchez de maintenir une routine la plus stable possible.

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