Un mannequin à l’effigie de Greta Thunberg pendu sous un pont de Rome


C’est vraiment pitoyable !!! Des gens, auraient-ils peur pour avoir autant de méchanceté à l’égard de Greta Thumberg? Cette simulation de pendaison avec un mannequin représentant cette jeune adolescente est franchement nulle. Pourquoi cela les dérange temps ? Une adolescente qui a commencé tout seule dans son coin a réussit a rallié son école, sa ville, son pays et a réussit alors qu’aucune a fait une grêve le même jour, pour la même cause et presque partout, l’évènement a été pacifique (il y a eu quelques méfaits, mais très isolé) David Suzuki est mondialement reconnu n’a pas réussit a en faire autant.
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Un mannequin à l’effigie de Greta Thunberg pendu sous un pont de Rome

PHOTO AFP

Alice, la «Greta italienne», pose devant une affiche de Greta Thunberg lors d’une marche pour le climat à Rome le 22 mars à Rome.

(Rome) Le parquet de Rome a ouvert une enquête pour menaces aggravées après la découverte d’un mannequin à l’effigie de la jeune militante pour le climat Greta Thunberg pendu sous un pont de la ville.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Postée sur les réseaux sociaux, la photo du mannequin portant deux tresses semblables à celles de la jeune militante suédoise de 16 ans montre également un écriteau attaché au parapet du pont sur lequel est écrit en anglais «Greta is your god» (Greta est ton dieu).

L’image a aussitôt fait réagir la classe politique, la maire de Rome Virginia Raggi exprimant sur Twitter la «solidarité» de sa ville envers la famille de Greta Thunberg et le patron du Parti démocrate Nicola Zingaretti condamnant la «violence macabre» d’un geste dont les auteurs «ne respectent pas les idées qu’ils ne partagent pas».

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Greta Thunberg a lancé il y a un an Fridays For Future, mouvement appelant les élèves du monde entier à sécher les cours le vendredi pour défendre le climat

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Erwin, la ville qui a pendu un éléphant le 13 septembre 1916


J’avais déjà vu cette photo, mais je ne savais pas la triste histoire de cet éléphant. Elle a été malmenée par un dresseur d’un cirque aux États-Unis qui n’avait aucune patience avec les animaux. La mort de son dresseur en plein spectacle a fait à d’elle une meurtrière qu’il fallait tuer à tout prix. Le seul moyen était de prendre une grue d’un chemin de fer. En plus, il fallait payer pour assister au spectacle de sa pendaison.
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Erwin, la ville qui a pendu un éléphant le 13 septembre 1916


Par Cyril Guinet

C’est une petite bourgade du Tennessee, nichée dans la forêt nationale de Cherokee aux pieds de la montagne de Buffalo. Elle est tristement célèbre pour avoir, le 13 septembre 1916, exécuté Mary, l’éléphant vedette d’un cirque, dans des circonstances effroyables.

En cette fin d’été 1916, des affiches annonçant l’arrivée du Sparks Brother’s Circus ont fleuri un peu partout sur les murs de Saint-Paul, en Virginie (Etats-Unis). Ces publicités promettent un spectacle « divertissant, instructif et moral » : des hommes statues, des lions de mer dressés, mais surtout ce qui doit être l’attraction principale : une troupe d’éléphants.

Un homme, en arrêt devant l’image des pachydermes, semble fasciné. Walter Eldridge, un vagabond surnommé « Red » (Rouge) en raison de ses cheveux roux, cherche du travail et il vient d’avoir une idée. Quelques instants plus tard, il tente sa chance auprès de Charlie Sparks, le directeur du cirque. Coup de chance – ou de malchance comme nous le verrons plus tard – Sparks a justement besoin de quelqu’un pour s’occuper des éléphants.

Walter Eldridge apprend vite les ficelles du métier auprès des autres soigneurs. Ses collègues, cependant, remarquent que le nouveau venu manque de patience avec les animaux. S’il s’entête à terroriser les bêtes avec la baguette cinglante qu’il a toujours à la main, il finira par avoir des problèmes. Cela ne fait un pli.

Deux jours après son embauche seulement, le 12 septembre, un premier incident éclate alors que les éléphants, qui ont besoin de se rafraîchir, sont conduits jusqu’à une réserve d’eau où ils pourront s’asperger. Les événements tragiques de cette journée peuvent être reconstitués grâce à des témoignages enregistrés sur bandes audio et conservées aux Archives de l’East Tennessee State University. Eldridge conduit le leader du troupeau, une femelle d’une trentaine d’années baptisée Mary, le plus grand animal vivant sur Terre, selon la publicité du cirque Sparks. Soudain, celle-ci aperçoit un melon sur le bord du chemin. Elle s’arrête et allonge la trompe pour attraper le fruit, sans doute tombé d’un camion. Aussitôt, Eldridge tente de la faire repartir en lui tapant sur la tête avec sa trique. Mary lance un barrissement de douleur, saisit Eldridge avec sa trompe, le soulève dans les airs et le balance au loin.

Le dresseur se relève furieux et les autres soigneurs doivent s’interposer.

L’après-midi, un spectacle est donné. L’arrivée de la troupe des éléphants est saluée par un tonnerre d’applaudissements. Eldridge, qui rumine toujours sa rancœur, mène Mary durement. Les animaux font le tour de la piste, dansent d’un pied sur l’autre, s’alignent comme à la parade, avec toujours Mary en tête de file. Au moindre écart de cette dernière, Eldridge en profite pour lui donner un coup de trique rageur.

Tant et si bien que l’éléphante s’énerve et montre des signes d’agitation. Eldridge frappe de plus belle. Jusqu’au moment où Mary, une nouvelle fois, saisit son dresseur et pour le projeter dans la sciure de la piste. Cette fois, avant que les autres cornacs n’aient le temps d’esquisser le moindre geste, et avant même qu’Eldridge ne puisse se relever, l’éléphant fonce droit sur lui. Sous les yeux du public, Mary pose son énorme patte sur la tête de son dresseur et appuie de tout son poids. Eldridge meurt écrasé sous la pression de cinq tonnes de muscles.

Tandis que le personnel du cirque évacue les éléphants dans la panique, la foule hurle : « A mort l’éléphant tueur ! »

Dans le public, un forgeron dégaine son revolver et fait feu à cinq reprises sans blesser l’animal. Charlie Sparks, le directeur, alors que d’autres spectateurs braquent également leurs armes en direction de Mary.

« Sa peau est si épaisse que vous n’arriverez qu’à la blesser », prévient-il.

Les vengeurs, cependant, ne renoncent pas et réclament, à corps et à cris, la mort de l’animal. Le directeur du cirque, comme il l’expliquera plus tard, commence à craindre qu’on lui retire l’autorisation de produire des éléphants, ce qui compromettrait l’avenir de son cirque. Il comprend qu’il n’a pas d’autre solution que de livrer Mary et suggère qu’on la pende, comme un bandit de grand chemin. Cette dernière idée fait finalement l’unanimité.

Pendre un animal aussi imposant semble impossible, mais quelqu’un a une idée : Erwin, une ville voisine du Tennessee possède une grue qui sert à décharger les trains de charbon. L’engin, d’une centaine de tonnes, est capable de soulever Mary…

Une pendaison hors du commun

Le lendemain du drame, 13 septembre 1916, le cirque Sparks se met donc en route pour Erwin. Pour rentabiliser le voyage, une représentation – dont Mary est dispensée – a lieu en début d’après-midi.

A 16 heures, sous une pluie fine, Mary et quatre autres éléphants sont conduits du côté de la gare. Mary ne se laisserait mener nulle part seule. Arrivée sur les lieux de son supplice, les dresseurs attirent leurs pachydermes en leur donnant de la nourriture tandis qu’on entraîne Mary jusqu’au au pied de la grue. Tous les spectateurs ayant payé leur entrée au spectacle, ont été invités gracieusement à la pendaison de l’éléphant. 3000 personnes, dont une majorité d’enfants, sont venues assister à la mise à mort de « Mary la meurtrière », comme on la surnomme.

On entrave les pattes arrière de l’animal pour l’empêcher de s’enfuir. C’est un pompier de la ville, Sam Harvey, surnommé Harvey-N’a-qu’un-œil, qui a été désigné pour faire office de bourreau. Avec l’aide d’un dresseur, il passe une autre chaîne autour du cou de Mary dont l’autre extrémité est reliée à l’énorme crochet de la grue.

The Anarchist Coloring Book

Dans un silence de cathédrale, Harvey-N’a-qu’un-œil met le treuil en marche. La chaîne se tend puis l’éléphante est soulevée du sol… Quelques secondes plus tard, dans un sinistre bruit de craquement, la chaîne cède et Mary s’effondre sur le sol. Voyant l’éléphant tueur libre de ses chaînes, les spectateurs s’affolent et courent se mettre à l’abri. Mary, cependant, la hanche brisée, est incapable de faire le moindre mouvement. Sonnée, elle reste assise sur son postérieur. Un employé du cirque se précipite et grimpe sur son pour lui passer une chaîne plus solide autour du cou. Le treuil est remis en action et Mary est soulevée une nouvelle fois. L’animal se débat désespérément, étranglé, suffoquant, au bout de la chaîne sous les vivats de la foule.

Trente minutes plus tard, la grue redescend le corps qui s’affaisse sur le sol. Mary ne bouge plus. Elle est morte.

On a raconté que le corps de Mary avait été enterré à l’endroit où se trouve aujourd’hui le tribunal d’Erwin. C’est faux. Il aurait fallu pour cela la transporter de plus d’un kilomètre et demi du lieu de son exécution. Ce qui n’était pas envisageable. On s’est donc contenté de creuser, à l’aide d’une pelle mécanique, une fosse « grande comme une grange » selon un témoin de l’époque, tout à côté de la voie de chemin de fer, d’y faire rouler la dépouille de Mary avant de la recouvrir de terre. Aucune marque, aucune stèle, rien n’indique cependant l’endroit exact de la tombe de la condamnée à mort qui pesait cinq tonnes.

https://www.geo.fr/

Le Saviez-Vous ► Qui étaient les Sorcières de Salem ?


Les femmes dans les années 1400 jusque vers la fin des années 1600, les femmes américaines, et même les enfants pouvaient être victimes d’accusations de sorcelleries.L’ignorance, la peur du diable a fait de ces femmes des victimes qui ont été condamnées et certaines ont été pendues.
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Qui étaient les Sorcières de Salem ?


La salle d’audience, illustration de 1876.

Par William A. Crafts — Vol. I Boston: Samuel Walker & Company, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=263506


Pendant deux siècles, des milliers de femmes accusées de jeter des sorts, de semer la maladie et la mort sont traquées, dénoncées, soumises à la question, torturées avant d’être brûlées vives.

La première vague de répression fut menée par les tribunaux de l’inquisition, de 1480 à 1520. Mais la plus intense folie meurtrière fut orchestrée par les tribunaux civils de 1580 à 1682. Une chasse aux sorcières qui aurait fait, selon des historiens, 100 000 victimes. La procédure se déroulait toujours de la même manière : dénonciation, interrogatoire du suspect, recherche de la « griffe du diable » par les « piqueurs », confrontation des témoins, torture et aveux, sentence et exécution publique. Un supplice dont le but est de purifier la communauté entière des crimes de sa sorcière.

En 1692, Samuel Parris, pasteur de la communauté de Salem village – aujourd’hui Danvers – dans le Massachusetts, aux États-unis, coule des jours heureux avec son épouse, sa fille Betty, 9 ans, sa nièce Abigaïl Williams, 11 ans, et son esclave noire Tituba, ramenée des Indes occidentales. Celle-ci, pour amuser les fillettes, leur raconte chaque soir des récits vaudous et leur prédit l’avenir. Or, à cette époque, les pratiques de divination sont interdites. Comme dans toutes les colonies puritaines, les habitants de Salem sont en lutte permanente contre le malin. Bientôt, les deux filles commencent à présenter des signes étranges de possession. Elles passent leurs journées à marcher en traînant les pieds tout en parlant dans une langue inconnue. Parfois même, elles deviennent invisibles. Aucun médecin ne parvient à identifier l’origine du mal. Les parents s’inquiètent. Alors, on les déclare possédées par le diable. A force de les harceler sur l’identité de leur persécuteur, on obtient trois noms : Tituba, l’esclave noire, Sarah Osborne, une vieille dame malade et Sarah Good, une pauvre mendiante.

Le 1er mars 1692, les trois femmes sont officiellement accusées de sorcellerie et subissent un interrogatoire public devant tout leur village, avant d’être emprisonnées

Très vite, d’autres accusations pleuvent: encore des vieilles femmes de Salem et une fillette de 4 ans ! A la mi-juin, soixante-dix personnes s’entassent dans les geôles. Les procès sont suivis d’une condamnation à mort par pendaison. Deux moyens d’y échapper: être enceinte ou dénoncer. Face à la terreur, certains s’enfuient en abandonnant tout derrière eux. Les champs sont laissés en jachère, les bêtes livrées à elles-mêmes. En moins d’un an, 200 suspectes sont arrêtées. Environ 150 seront jetées en prison et dix-neuf seront pendues. D’autres deviendront folles ou décéderont avant leur condamnation. Au total, l’affaire des sorcières de Salem aura fait 40 morts jusqu’à ce que, le 14 janvier 1693, le gouverneur royal, Sir William Phips, amnistie les derniers accusés et réhabilite les victimes. En 1953, Arthur Miller fit de cette affaire célèbre le sujet de sa pièce de théâtre The Crucible. En y dénonçant la chasse aux communistes lors du Maccarthisme, il fit des sorcières de Salem l’archétype de toutes les répressions aveugles de l’Histoire.


Par Manuela France

https://www.caminteresse.fr/

Sa petite copine lui fait croire "pour rire" qu’elle s’est suicidée, il se tue à 11 ans


C’est vraiment affreux ce qu’une mauvaise blague peut avoir comme conséquence, même sur les réseaux sociaux. 11 ans, trop jeune de mourir pour une peine d’amour qui a en fait été un mensonge d’une relation
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Sa petite copine lui fait croire « pour rire » qu’elle s’est suicidée, il se tue à 11 ans

 

© DR.

Tysen Benz avait 11 ans. Ce petit Américain du Michigan a fait une tentative de suicide le 14 mars dernier. Après trois semaines de soins intensifs, il a finalement rendu son dernier soupir. L’histoire est tragique. L’enfant a été victime d’une terrible blague sur les réseaux sociaux.

Sa mère a expliqué sur CBS News qu’il avait été « manipulé » par une jeune fille de 13 ans, qu’il disait être sa petite copine.

« Elle lui a dit qu’elle allait se suicider et elle a utilisé les comptes Facebook de certains amis pour faire croire qu’elle était bel et bien morte. »

« Mon fils y a cru et a écrit qu’il allait se tuer mais elle n’a pas téléphoné [pour lui dire qu’il s’agissait d’une mauvaise blague]. Elle n’a pas essayé de l’arrêter. Les autres non plus. Il n’aurait pas dû mourir. »

Tysen s’est pendu dans la maison familiale une heure après cette blague atroce.

La maman de Tysen est évidemment dévastée. Elle implore les parents de « surveiller » de près les téléphones et ordinateurs de leurs enfants.

« Ce n’est pas une invasion de la vie privée. Il est impératif de savoir ce qu’ils font et à qui ils parlent. »

Tysen était un enfant « adorable » mais les choses ont commencé à aller mal pour lui quand il a acheté un téléphone portable en cachette et qu’il a commencé à fréquenter cette fille de 13 ans. Les parents ne voyaient pas d’un très bon oeil cette relation. La maman de Tysen est « furieuse ».

« Oui, ils sont jeunes mais à 13 ans, tu es complètement conscient de tes choix et tu sais que ce que tu fais est mal. Elle devrait être jugée légalement responsable de cette blague horrible. »

La police de la région a confirmé qu’une enquête était en cours pour déterminer les circonstances qui ont poussé Tysen au suicide.

http://www.7sur7.be/

Sorcières de Salem : le lieu des exécutions retrouvé


Les sorcières de Salem furent une bien triste époque comme d’ailleurs toutes les chasses aux sorcières dans le monde. À Salem, on maintenant affirmer le lieu de pendaisons de ces femmes et quelques hommes accusées pour d’obscures raisons de sorcellerie
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Sorcières de Salem : le lieu des exécutions retrouvé

 

La salle où se tenait les procès des sorcières de Salem. William A. Crafts

La salle où se tenait les procès des sorcières de Salem. William A. Crafts

Par Joël Ignasse

Condamnées pour sorcellerie en 1692, une vingtaine de personnes ont été exécutées par pendaison à Salem. Le site où se sont déroulées les exécutions a été retrouvé.

GALLOWS HILL. Les exécutions de Gallows Hill, une colline située juste à l’extérieur de la ville de Salem dans le Massachusetts, ont clos d’une façon dramatique l’épisode des sorcières de Salem qui reste ancré dans la mémoire collective, sans doute alimentée par les nombreux films d’horreur inspirés de ce fait. Malgré cette renommée, le site des exécutions n’a jamais été connu avec certitude et la culture populaire le situait au sommet de la colline. De nouvelles investigations conduites par un groupe de chercheurs de plusieurs universités invalident désormais cet emplacement.

Des pendaisons et un écrasement

Si la majorité des victimes des procès de Salem étaient des femmes, six hommes ont aussi été exécutés. La plupart (entre 20 et 25) le furent par pendaison et un des hommes, qui refusait de plaider, a subi la peine forte et dure, pratique consistant à empiler des grosses pierres sur la victime jusqu’à son trépas (le supplice a duré trois jours pour celui-ci). Grâce à un faisceau d’indices concordants, les scientifiques ont résolu le mystère du lieu où se déroulèrent les pendaisons. Ce site, appelé Proctor’s Ledge, est situé au pied de la colline. Il avait déjà été identifié par Sidney Perley, historien et spécialiste de Salem, au début du XXème siècle mais ses travaux sont peu à peu tombés dans l’oubli.

MEMORIAL. En 2010, Elizabeth Peterson directrice de la Maison de la sorcière (seul édifice encore debout datant de cette période et qui a été la demeure de Jonathan Corwin, le juge qui a prononcé les condamnations), qui avait eu vent des recherches de Perley, décida de réunir un groupe afin de vérifier ses allégations. Les scientifiques ont réuni des récits de l’époque et ont réalisé des modélisations de la ville telle qu’elle se dressait autrefois pour confirmer que Proctor’s Ledge était le bon emplacement. Ils se sont notamment fondés sur le récit d’une habitante qui racontait avoir assisté aux exécutions depuis sa fenêtre. En repositionnant sa maison sur le plan de la ville, ils ont découvert qu’elle pouvait effectivement voir Proctor’s Ledge et pas du tout le sommet de la colline, infirmant ainsi la croyance populaire.

Le sol sous Proctor’s Ledge a été sondé à l’aide d’un radar et d’un équipement de mesure de la résistivité. Les analyses indiquent que la couche meuble y est très fine. Bien trop pour qu’un cadavre puisse y être enterré. Ce qui confirme les récits de l’époque indiquant que les familles des condamnés venaient, le soir venu, récupérer les corps pour leur procurer une sépulture plus décente. Les résultats du groupe de recherche ont été communiqués à la ville de Salem qui envisage de valoriser le site et d’y placer une plaque commémorative.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Les expériences dangereuses des scientifiques


Peut-on qualifier ces hommes de savants fous ? Ils ont été leur propre cobaye pour vérifier leur théorie. Certains sont morts, d’autres ont survécu, mais certains ont été très malades. Parmi eux,  des savants ont été récipiendaire du prix Nobel pour leur découverte et bien sûr leur courage.
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Les expériences dangereuses des scientifiques

 

 

Quels risques prendriez-vous au nom de la science? Resteriez-vous tard au labo, au risque de vous mettre à dos vos proches ? Travailleriez-vous avec des produits chimiques toxiques ou mortellement pathogènes? Tenteriez-vous de manger du verre ou monter sur une luge-fusée? Et que diriez-vous de vous pendre?

Si ces trois dernières options semblent un peu fantaisistes, imaginez-vous que des scientifiques les ont vraiment tentées; ils ont même essayé des choses plus dangereuses encore (et tous n’y ont pas survécu d’ailleurs).

En lisant ce qui suit, vous apprendrez les incroyables histoires des scientifiques mangeur de verre, conducteur de luge-fusée, et pendu – ainsi que celles de sept autres chercheurs ayant risqué leur vie dans leurs expérimentations.

1. Wan « Ça devrait marcher » Hoo a essayé de conduire une chaise-fusée.

wan hu
Illustration représentant Wan Hu sur sa chaise-fusée.

 

On doit rendre justice à Wan Hoo. Selon la légende, quand ce fonctionnaire chinois (dont le nom selon les versions était Wan Hu ou Wang Hu) a décidé de se rendre sur la lune, il n’a pas demandé à ses laquais de prendre place sur le dangereux siège. Il s’est assis lui-même sur une chaise en osier rattachée à 47 fusées. Quand les 47 assistants ont allumé les fusées avec leurs torches, on a entendu un énorme bruit, une intense fumée s’est dégagée – mais il n’y avait plus de Wan Hoo.

Il reste néanmoins un cratère nommé d’après Wan Hoo sur la surface de la lune.

2. Isaac « Ça ne me dérange pas » Newton s’est mis une aiguille dans l’œil.

isaac newton
Portrait d’Isaac Newton peint autour de 1715.

 

Bien qu’il soit plus connu pour avoir formulé la loi de la gravité et co-inventé le calcul, Isaac Newton a aussi accompli des travaux pionniers en optique. Il a testé les prismes, mais cela ne l’a pas vraiment renseigné sur l’anatomie de l’œil ou la façon dont ce dernier percevait les couleurs.

Pour en savoir plus, le physicien excentrique s’est emparé d’un passe-lacet et, selon ses mots :

« mis entre mon œil et l’os le plus loin possible à l’arrière de mon œil: j’ai pressé mon œil avec le bout (…) sont apparus alors plusieurs cercles sombres et colorés… »

3. Nicolae « Vous voulez ma photo? » Minovici s’est pendu.

nicolae minovici
Nicolae Minovici au travail.

 

Quelle meilleure façon de connaître les sensations de la pendaison qu’en se pendant soi-même? Il semblerait que ce soit la motivation de Nicolae Minovici, un scientifique qui travaillait à Bucarest (Roumanie) au début du 20ème siècle.

Minovici a expérimenté une série d’auto-asphyxies lors desquelles il s’étranglait avec des cordes. Une fois, il a ainsi fixé un nœud coulant au plafond, s’est mis la tête dedans et ses assistants l’ont ensuite hissé. Bien qu’apparemment ses pieds n’aient jamais quitté le sol, il aurait ressenti une profonde douleur dans le cou et demandé à être rabaissé. Il aurait ensuite du mal à avaler durant un mois entier.

Les résultats de ses recherches ont été publiés en 1904 en Roumanie et en 1905 en France sous le titre « Etude sur la pendaison ».

 

4. Franz « Ça m’a l’air bien solide  » Reichelt a testé son parachute en sautant de la Tour Eiffel.

 Le 4 février 1912, un tailleur autrichien nommé Franz Reichelt testa ainsi son costume parachute – un uniforme d’aviateur conçu pour fonctionner comme parachute en cas d’urgence.

Hélas, le parachute ne s’ouvrit pas et Reichelt plongea vers la mort. L’événement a été enregistré sous forme de photo ainsi que dans la vidéo d’époque

5. Evan « Laissez-moi gérer ça » O’Neill Kane s’est enlevé son propre appendice.

evan oneill kane
Le Dr. Evan O’Neill Kane pratiquant de la chirurgie sur lui-même.

 

Que ressent-on quand on est sous opération chirurgicale? L’anesthésie générale est-elle vraiment nécessaire ou une anesthésie locale suffit-elle pour une chirurgie abdominale? Le Dr Kane, un chirurgien pratiquant au début du 20ème siècle en Pennsylvanie, voulait en avoir le cœur net (sans mauvais jeu de mots). Alors quand il a eu besoin de faire enlever son appendice le 15 février 1921, il a décidé de s’opérer lui-même.

Il s’est appuyé sur des oreillers et a installé un miroir pour bien voir la zone d’incision. Ensuite, après avoir anesthésié son abdomen avec des injections, il a commencé à couper. Trente minutes plus tard, son appendice était extrait et il s’était recousu. Le seul moment vraiment dangereux durant la procédure eut lieu lorsque ses intestins sont sortis de l’incision – mais Kane les a calmement remis à leur place et a continué à travailler.

6. Werner « Peut-être que maintenant ils vont m’écouter » Forssmann s’est enfoncé un cathéter dans son propre coeur.

werner forssmann
Radio montrant le cathéter (la ligne blanche courbe) dans le cœur du Dr Werner Forssmann.

 

Le cathétérisme cardiaque est aujourd’hui une procédure médicale courante dans laquelle un tube fin et long est inséré dans le cœur via une incision faite dans le bras, le cou ou l’aine. Bien sûr, ça n’a pas toujours été si courant. Au début du siècle dernier, on croyait qu’insérer quelque chose dans un cœur battant lui serait fatal.

Werner Forssmann pensait autrement. Alors un jour de 1929, ce jeune Allemand interne en chirurgie s’est anesthésié le bras et a inséré un cathéter dans une veine jusqu’à son cœur. Pour s’assurer que le cathéter était au bon endroit, il a vérifié avec une radio. Il a survécu à cette expérience osée mais a perdu son travail et reçu le mépris de ses collègues. Un Prix Nobel reçu en 1956 est cependant venu récompenser cet acte de bravoure.

7. Frédéric « Nourrissez-moi » Hoelzel a mangé du verre.

frederick hoelzel

Frederick Hoelzel avant et après un long jeûne.

Et pas seulement du verre. Durant les années 1920 et 30, le chercheur Frederick Hoelzel aurait avalé du gravier, des billes de verre, des roulements à billes, des ficelles, des câbles, et d’autres objets non comestibles du genre, afin de montrer le temps qu’ils prendraient à passer à travers ses intestins. En 1930, ses recherches ont été publiées par l’American Journal of Physiology sous le titre: « Le rythme de transit de matières inertes à travers l’appareil digestif ».

Malgré ce régime dangereux, Hoelzel a vécu jusqu’à un âge avancé.

8. Albert « Vers l’infini et l’au-delà » Hofman a vécu le premier trip d’acide.

albert hofman
Albert Hofman en 1993.

 

Le LSD a été synthétisé la première fois en 1938 par le chimiste suisse Albert Hofman. L’intérêt pour la molécule fut faible jusqu’à ce que cinq ans plus tard, Hofman ressente d’étranges sensations après avoir resynthétisé le LSD.

Comme il l’a écrit plus tard, il s’est senti dans un « état pas si déplaisant d’intoxication, caractérisé par une imagination particulièrement stimulée. Dans un état proche du rêve, les yeux clos, je percevais un flot ininterrompu d’images fantastiques, des formes extraordinaires avec un jeu de couleurs intenses et kaléidoscopiques. Au bout de deux heures environ, cet état a disparu. »

Hofman en conclut qu’il avait accidentellement ingéré ou respiré du LSD. Le lundi suivant, il vérifia sa théorie en prenant 0,25 mg du composant. Il ressentit effectivement les mêmes sensations, comprenant de l’anxiété, des déformations visuelles, des symptômes de paralysie, une envie de rire. Incapable de continuer à travailler, il est revenu en vélo chez lui, où il a été saisi par l’angoisse – notamment celle d’avoir été dangereusement empoisonné.

Après s’être assuré par un examen médical que ce n’était pas le cas, il a commencé à en profiter. Comme il l’a écrit plus tard :

« Petit à petit, j’ai commencé à profiter de ces couleurs sans précédent et du jeu de formes qui persistait sous mes yeux fermés. Des images fantastiques, kaléidoscopiques se pressaient en moi, alternant, variant, s’ouvrant et se refermant sous formes de cercles et de spirales, explosant dans des fontaines colorées, se réarrangeant et se recréant dans un flot constant. »

9. Paul « Peu importe si je deviens aveugle » Stapp a conduit une luge plus rapide qu’une balle de revolver.

 

Après des décennies d’expériences avec des avions et des vols aérospatiaux, on sait clairement comment réagit un corps humain confronté à la puissante force g – et la façon dont il faut concevoir harnais et sièges éjectables pour que le pilote soit en sécurité. Mais cela comportait un grand degré d’incertitude jusqu’à ce que le Colonel Paul Stapp de la Air force, chercheur en médecine, accepte de soumettre son propre corps aux incroyables forces g à bord d’une « luge-fusée » lancée dans le désert de Californie.

La possibilité que ce vol puisse le rendre aveugle n’a pas découragé Stapp ; durant la phase préparatoire du vol, il s’est simplement exercé à s’habiller et à se déshabiller dans le noir. Il a ensuite effectué le vol le 10 décembre 1954, passant de l’arrêt à une vitesse de 1017 km/heure en cinq secondes. Puis, la « luge-fusée » a freiné, s’arrêtant complètement en 1,4 seconde et soumettant Stapp à 46.2 fois la force de la gravité.

Stapp est effectivement devenu aveugle, mais temporairement. Il a connu la célébrité en tant qu’homme le plus rapide sur Terre.

10. Barry « Cul sec » Marshall a bu un bouillon rempli de bactéries.

h pylori
Micrographe d’une bactérie H. pylori

 

Durant des années, les médecins n’avaient qu’une vague idée des causes provoquant les ulcères de l’estomac. Beaucoup imputaient la maladie au stress psychologique. Mais un obscur professeur de microbiologie australien nommé Barry Marshall était convaincu que bien des ulcères résultaient d’une infection à une bactérie en forme de tire-bouchon connue comme l’Helicobacter pylori et qu’une batterie d’antibiotiques fournissait le meilleur traitement. Mais il n’existait pas de façon simple pour le Dr Marshall de tester sa théorie, puisque le H. pylori n’affectait que les primates et que des soucis d’étique l’empêchaient de la vérifier sur des humains. Il décida donc d’être son propre cobaye: il a extrait des germes d’un patient infecté, les a mêlés à une solution et l’a bue.

Quelques jours plus tard, après une phase de vomissements et d’épuisement, il a fait une biopsie de ses propres intestins et a prouvé le lien entre germes et ulcères. Il a remporté un Prix Nobel en 2005 pour cette expérience audacieuse.

http://www.huffingtonpost.fr

Le Saviez-Vous ► Pourquoi croit-on que passer sous une échelle porte malheur ?


Je ne me suis jamais empêché de passer sous une échelle et je trouve dommage que certaines personnes croient a ce genre de superstition. Dans le fond, on donne un pouvoir aux superstitions par nos croyances et non pour la réalité
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Pourquoi croit-on que passer sous une échelle porte malheur ?

 

 

Illustration[CC / Seabamirum ]

Selon une superstition très répandue, passer sous une échelle porterait malheur.

L’échelle a une symbolique particulière pour les chrétiens, puisqu’elle avait été adossée à la croix du Christ afin de le hisser pour le crucifier.

Poser une échelle était donc associé à l’image de la trahison de Judas et la mort de Jésus. Il y a aussi une autre référence biblique, une échelle posée contre un mur depuis le sol forme un triangle et les croyants associent à cette forme géométrique l’image de la Sainte-Trinité. Passer dans ce «triangle» était considéré comme une profanation.

Au Moyen Age, elle sera également associée à l’image de la mort par pendaison, puisque le condamné devait passer sous l’échelle dressée contre la potence et utilisée pour attacher la corde.

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FRANCE : Un homme retrouvé pendu huit ans après son suicide


C’est une grande tristesse de voir que même dans un milieu peuplé, il y a des gens qui passent inaperçu, jusqu’à temps que la justice s’en mêle pour les problèmes de dettes Une personne s’est enlevé la vie et personne, aucun voisin ne s’est inquiété
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FRANCE : Un homme retrouvé pendu huit ans après son suicide

 

MEAUX  – Un homme a été retrouvé pendu dans son appartement, huit ans après son suicide, par la personne qui venait d’acheter ce bien saisi pour régler des créances qui s’accumulaient, vendredi à Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), selon plusieurs sources. 

La thèse du suicide de cet ancien agent de sécurité d’origine cambodgienne, qui contestait en 2005 son licenciement devant la justice, ne semble faire aucun doute. Selon plusieurs sources qui ont confirmé à l’AFP les informations publiées par Le Parisien, il a été retrouvé «momifié» après s’être pendu à un drap, contre la porte d’entrée de son appartement dans la ville nouvelle de Bussy-Saint-Georges.

«C’est le drame de la grande couronne parisienne, cette capacité à être isolé au milieu de la densité», a relevé une source proche du dossier.

Cet homme d’une quarantaine d’années «avait coupé les ponts avec sa famille» depuis plusieurs années au moment de sa mort, a précisé une source policière. «Son origine asiatique avait laissé penser à ses voisins qu’il avait quitté Bussy et était retourné au pays», a souligné une source judiciaire. Aucun signalement de sa disparition n’avait d’ailleurs été fait, selon la source proche du dossier.

«Personne ne s’était inquiété» de la disparition de cet homme solitaire, qui n’était pas impliqué dans la communauté khmer, pas même ses copropriétaires, qui lui réclamaient pourtant des sommes de plus en plus élevées pour les charges impayées, a ajouté la source policière.

C’est finalement l’action en justice du syndicat de copropriétaires et de sa banque, à laquelle il n’avait plus réglé les traites de son crédit immobilier, qui ont mené à la saisie et à la vente de son appartement. Vendredi, l’acheteur «venait accéder aux lieux pour faire un peu le ménage, avec l’aide d’un serrurier», quand il a découvert le corps, selon la source policière.

La dépouille «était en parfait état, tout comme l’appartement», a précisé la source policière, décrivant un homme «qui avait des TOC (troubles obsessionnels compulsifs), était très à cheval sur la propreté chez lui, son appartement était hyper clean».

Ce qui peut expliquer pourquoi aucune odeur n’a été perçue, dans cet immeuble moderne dont les appartements sont très bien isolés, selon la source proche du dossier. 

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France Trouvée pendue dans sa chambre à 5 ans


Comment une mère peut-elle surmonter une telle épreuve ? Comment une enfant de 5 ans a pu penser à utiliser une écharpe ? Pouvait-elle vraiment comprendre que son geste était un acte irrémédiable ?
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Trouvée pendue dans sa chambre à 5 ans

 

France - Trouvée pendue dans sa chambre à 5 ans

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Agence France-Presse

ORLÉANS (France) – Une fillette de 5 ans a été trouvée morte, pendue dans sa chambre mercredi, dans le quartier de La Source à Orléans, a-t-on appris auprès du bureau du procureur, confirmant une information du quotidien régional la République du Centre.

La fillette a été découverte pendue avec une écharpe à son lit superposé, vers 13 heures. En arrêt cardio-ventilatoire à l’arrivée des pompiers, elle n’a pu être réanimée, selon le bureau du procureur qui a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la petite fille s’était enfermée dans sa chambre, fâchée que sa mère lui refuse le verre de soda qu’elle réclamait.

En l’absence de traces de coups sur le corps de l’enfant, le procureur d’Orléans exclut, pour l’heure, l’intervention d’une tierce personne dans le drame.

Le procureur de la République à Orléans, Franck Rastoul, s’est toutefois refusé à parler de suicide.

 «On parle d’une enfant de 5 ans. Dans ces conditions, la nature du geste reste très difficile à qualifier», a-t-il dit.

Une autopsie doit être pratiquée jeudi à l’institut médico-légal de Tours.

La mère de l’enfant, traumatisée, n’avait pu être entendue mercredi soir.

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Salem La cage de «la Corriveau» retrouvée


Une époque noire de l’histoire du Québec, que plusieurs ont surement vue un documentaire sur le procès de la Corriveau .. Imaginez après avoir été pendue son corps a été exhibés pendant 40 jours au grand public dans une toute petite cage en fer De quoi a laissé froid dans le dos
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La cage de «la Corriveau» retrouvée

 

La cage de «la Corriveau» retrouvée

Crédit photo : Daniel Mallard, Agence QMI

L’objet ayant servi à exhiber le corps de la Corriveau se trouve à Salem.

Par Diane Tremblay | Agence QMI

La cage ayant servi à exhiber le corps de «la Corriveau» est à Salem. La Société d’histoire régionale de Lévis a trouvé la cage en fer ayant servi à exhiber le corps de «la Corriveau», en 1763. Si tout va bien, l’artéfact, qui est en excellente condition, sera rapatrié au Québec juste à temps pour commémorer le 250e anniversaire de sa pendaison, l’an prochain.

Marie-Josephte Corriveau, mieux connue sous le surnom de «la Corriveau», est née à Saint-Vallier à l’époque de la Nouvelle-France au moment de la Conquête. elle a été condamnée à mort par une cour martiale britannique pour le meurtre de son second époux et pendue à Québec le 18 avril 1763.

Son cadavre a été exposé dans une cage pendant 40 jours à Pointe-Lévy, sur ordre des autorités militaires, ce qui a durablement marqué l’imaginaire de la population et engendré de nombreuses légendes véhiculées par la tradition orale.

À la Société d’histoire régionale de Lévis, on n’hésite pas à parler d’une «découverte majeure».

Claudia Mendez, vice-présidente de la Société d’histoire régionale de Lévis. (Agence QMI)

«Nous avions cru la cage de la Corriveau disparue à jamais, détruite probablement par le feu aux États-Unis», a expliqué Claudia Méndez, vice-présidente de l’organisme.

En décembre dernier, Mme Méndez s’est rendue au Peabody Essex Museum, à Salem, en compagnie d’un autre membre de la société d’histoire, pour constater que la cage, dont on avait perdu la trace depuis 1839, existe toujours.

C’est à la suite d’une recherche approfondie sur Internet que Mme Méndez est tombée sur une photo de la collection de la bibliothèque de New York. De fil en aiguille, elle a remonté au Peabody Essex Museum.

Deux lapsus peuvent expliquer pourquoi la cage est tombée dans l’oubli. Dans les documents de l’époque, rédigés en anglais, on parle d’un gibet utilisé à «St-Vadier» pour le corps de «Mme Dodier», le nom du mari mort assassiné. Or, au Québec, on la connaît sous son nom de jeune fille, soit Marie-Josephte Corriveau.

Pratique barbare

Au Peabody Essex, la cage n’est pas présentée au public. Elle est rangée avec des objets en fer forgé.

«Ça nous a donné un choc! C’est tout petit. Elle ne mesurait pas plus de 5 pieds», a dit Mme Méndez.

L’objet a été fabriqué avec précision après la mort de la Corriveau. Selon Mme Méndez, on distingue le profil de la tête et des membres qui étaient fixés aux barreaux par des vis.

Son cadavre resté suspendu pendant 40 jours à un carrefour fréquenté de Lévis a provoqué l’épouvante au village.

Les gens étaient prêts à faire de grands détours pour éviter de croiser le corps de la femme, ballottant au vent.

L’exhibition post mortem pour «donner l’exemple» était un rite pratiqué par les Anglais, mais peu commun en Nouvelle-France.

Le Peabody Essex Museum se dit prêt à remettre la pièce à un musée québécois.

«On n’a pas les moyens comme société d’histoire de prendre en charge cet artefact. C’est un objet qui a beaucoup de valeur et qui est fragile. Ça nécessite un transport particulier», a poursuivi Mme Méndez.

Au cours des prochaines semaines, la société d’histoire compte créer un comité pour entreprendre des démarches formelles de rapatriement.

Le procès de Marie-Josephte Corriveau aurait été réévalué par des historiens.

«On a fait venir d’Angleterre les documents écrits concernant son procès et celui de son père. On a déterminé qu’elle n’était pas coupable. C’est son père qui aurait tué [son mari]», a ajouté Mme Méndez.

Son père, Joseph Corriveau, a aussi été pendu. Il ne s’entendait pas du tout avec son gendre qui était marié en secondes noces avec sa fille.

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