La tolérance


Que ce soit la tolérance, la patience ou autres qualités de ce genre, c’est quelque chose qui ce travail. Et pour savoir si nous sommes tolérant, il faut être mit en situation.
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La tolérance

 

La tolérance est un exercice et une conquête sur soi

Albert Memmi

Voici à quoi ressemble une reine termite!


J’avoue que je ne connais pas grand chose sur les termites, mais je n’aurais pas crue qu’une reine soit aussi grosse et puisse vivre aussi longtemps. Ca en fait des bébés pendant toute une vie
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Voici à quoi ressemble une reine termite!

 

 

Une personne a capturé et filmé une reine termite.

Ce qu’il faut savoir, c’est que chez les termites, il existe plusieurs classes « sociales ». En effet, dans une colonie, il y a un roi principal, une reine principale, une reine secondaire, une reine tertiaire, des soldats et des ouvriers.

La reine principale est la plus grosse des termites et elle possède un gros abdomen qui lui permet de pondre entre 30 000 et 40 000 oeufs par jour! De plus, la reine principal peut vivre jusqu’à 45 ans.

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Le Saviez-Vous ► Nouveau-nés: 8 traditions d’ailleurs


Généralement, une naissance est une fête. Dans certains pays, des traditions se perpétuent pour accueillir cette nouvelle vie
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Nouveau-nés: 8 traditions d’ailleurs

 

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Photo : iStockphoto.com/Goldmund Photography

Par Simone Castello, traduction: Michael Thornton ,
 

Chaque culture a ses us et coutumes concernant la grossesse et les nouveau-nés. Certaines de ces traditions sont ancrées dans le passé, d’autres prennent leur source dans la religion. En voici huit qui sont particulièrement intéressantes.

> Au Nigéria

Au Nigéria, les grands-mères jouent un rôle important dans la vie du nouveau-né. Selon Tilley Creary, auteure du blogue Preshus Me, c’est une de ses grands-mères (ou les deux) qui lui donne son premier bain.

«Cette tradition est une façon d’accueillir bébé officiellement dans la famille. Je me rappelle avec beaucoup d’émotion les moments où ma mère a baigné mes enfants. Je revois l’amour, l’émerveillement et la fierté dans ses yeux lorsqu’elle leur a donné leur premier bain. C’est une tradition merveilleuse. J’espère pouvoir faire de même si mes fils ont des enfants un jour.»

> Au Guatemala

Au Guatemala, la nouvelle mère n’a pas le droit de quitter la maison pendant 40 jours après l’accouchement. Et son premier repas est une soupe à la poule.

«Le but est de faire en sorte que la mère accumule suffisamment de force et de nutriments pour produire un lait maternel riche et épais, raconte Karla Ortiz, qui est d’origine guatémaltèque. Aussi, si elle sortait de la maison, elle pourrait attraper froid, ce qui affaiblirait son système immunitaire.»

Aussi, selon une coutume maya, le bébé doit porter une cordelette rouge autour de ses poignets.

«Cela éloigne les mauvais esprits, dit Mme Ortiz. Une croyance veut que les nouveau-nés aient des âmes délicates et qu’il faille les protéger le plus longtemps possible.»

> Au Pakistan

Une tradition pakistanaise veut qu’un «aqiqah» ait lieu sept jours après la naissance du bébé. C’est une cérémonie au cours de laquelle bébé reçoit son nom.

«On rase aussi les cheveux de l’enfant pendant la fête, raconte Zenaira Ali, dont la famille vient du Pakistan. On pèse ensuite les cheveux et un poids égal d’or ou d’argent est donné à une œuvre de charité.»

> En Indonésie

Selon d’anciennes croyances balinaises, l’âme du bébé est pure, et si ses pieds touchent le sol pendant les trois premiers mois de sa vie, il pourrait être possédé par des esprits méchants qui se cachent dans le sol. Pendant cette période, donc, il doit toujours être porté.

Quand l’enfant a trois mois, la famille organise une cérémonie appelée Oton, la fête des trois mois. Un prêtre bénit alors l’enfant et l’introduit dans le monde comme personne à part entière.

> En Nouvelle-Zélande

Dans la culture maori, la grossesse est considérée comme une période bien spéciale. La croyance veut que la mère et le bébé restent le plus calmes et relax possible pendant toute la grossesse, parce que le bébé, croit-on, est tout à fait conscient de son environnement et des stress qu’il peut contenir.

De plus, quel que soit l’endroit où l’enfant vient au monde, la coutume maori exige que le placenta soit enterré en Nouvelle-Zélande, dans la terre de ses ancêtres. Cette tradition vise à établir un lien symbolique entre les générations.

> En Iran

En Iran, la nouvelle mère compte beaucoup sur sa mère pour l’aider dans les premiers jours après l’accouchement. Nages Jalili-Kushki, qui est d’origine iranienne et qui a eu son premier enfant en 2012, raconte:

«Après l’accouchement, la mère est au repos complet pendant 10 jours. Pendant ce temps, c’est sa mère qui s’occupe de l’enfant et des tâches domestiques.»

Mme Jalili-Kushki parle aussi d’une autre tradition iranienne qu’elle apprécie beaucoup:

«Les dix premiers jours, on donne à la mère un plat traditionnel appelé kachi, qui est censé lui donner de l’énergie. C’est fait avec de la farine, du beurre, du sucre, du safran et d’autres épices, et c’est vraiment délicieux!»

 

> En Corée du Sud

En Corée du Sud, les nouvelles mères mangent de la soupe aux algues pendant les trois premières semaines après l’accouchement. Selon Hannah Chung, d’origine sud-coréenne, les nutriments de cette soupe contribuent à nettoyer le sang.

«C’est un des aliments les plus riches qui soient, et ça contient beaucoup de vitamines, dit-elle. Ça aide à se remettre sur pied après l’accouchement, et ça aide la mère à produire du lait.»

Les enfants mangent cette soupe à chacun de leurs anniversaires, une façon de leur rappeler le jour où ils sont nés… et la douleur que leur mère a endurée pour les mettre au monde.

> Au Brésil

Dans la culture brésilienne, on accorde beaucoup d’importance aux fringales pendant la grossesse. La plupart des Brésiliens croient en effet que si la mère ne satisfait pas sa fringale, l’enfant ressemblera à l’aliment convoité lorsqu’il naîtra.

Après l’accouchement, pour célébrer l’arrivée de bébé, la famille offre aussi à la famille et aux invités des lambracinhas, des petits cadeaux, qui peuvent être des aliments mais aussi de menus articles comme des aimants ou des talismans.

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Le manque de jugement: quand notre cerveau manque de freins


Nous faisons toutes des gaffes, des erreurs de jugement en société, mais certains en font plus que d’autres que ce soit verbalement ou par leurs actes. Ces personnes, ne savent plus où est la limite de l’acceptable ou non. Je pense, qu’en lisant cet article, nous aurons tous quelqu’un en tête
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Le manque de jugement: quand notre cerveau manque de freins

 

François Richer

Faire des blagues déplacées dans une rencontre formelle. Parler de son embonpoint à quelqu’un pour qui c’est un sujet sensible. Plonger son doigt dans un gâteau d’anniversaire avant qu’il ne soit coupé. Prendre un selfie du bord d’une falaise pour épater ses copains.

On a tous fait des erreurs de jugement, des comportements sociaux inappropriés (faux-pas, incivilités, gaffes, colères) ou des comportements impulsifs (dépenses, prises de risque, consommation, paris). Ces comportements sont des petites défaillances de l’intelligence émotionnelle, des pertes d’inhibitions sociales ou affectives. Ils peuvent bien sûr nuire à leur auteur en démontrant une perte de contrôle passagère, mais le plus souvent ils affectent aussi les autres.

Les comportements désinhibés sont souvent des écarts par rapport à une norme sociale. Certains concernent le respect des autres comme les incivilités, l’excès de franchise ou le manque de tact (Tu as pris du poids?). D’autres concernent la bonne conduite générale comme la provocation, la fronde (Uriner dans l’allée d’un avion) ou l’impulsion colérique (T’as vu ce connard!) Parfois, les écarts sont en rapport avec une norme individuelle ou rationnelle comme les gens qui, sur un coup de tête, prennent des risques majeurs qu’ils n’auraient jamais pris avant (finances, santé, sécurité), font des excès qu’ils regrettent (consommation, drogues, plaisirs) ou prennent des décisions trop hâtives qui manquent de délibération ou de discernement.

Les erreurs de jugement sont des défaillances du contrôle émotionnel.

Les freins sociaux, les normes, les repères éthiques et les valeurs sont associés à des petits signaux émotifs (des microémotions) qui nous font anticiper les conséquences possibles de nos actes comme l’approbation ou la réprobation de notre entourage, l’atteinte à notre amour-propre ou à celui des autres ou les impacts sur notre compte en banque. Ces microémotions sont des intuitions qui nous servent de gouvernail personnel, social ou moral. Des guides sur les coûts et bénéfices potentiels d’une action. Si on est peu sensible à ces petites intuitions, elles ne peuvent plus nous retenir ni nous orienter adéquatement. Si le signal émotif de l’empathie fait défaut, on peut oublier qu’une parole pourrait être blessante avant de la dire. Si on ne ressent pas le regret après une décision impulsive on a plus de chances de répéter une erreur. Risquer sa santé, sa fortune ou sa réputation? Où est le problème? Ce n’est pas que les gaffeurs ne comprennent pas les enjeux (même si parfois c’est le cas) mais plutôt qu’ils ne les ressentent pas ou qu’ils n’en tiennent pas compte dans le feu de l’action. Si en plus, ces petites intuitions sont submergées par des émotions plus fortes comme l’envie de se venger, de reprendre du pouvoir ou d’être reconnu, il sera plus difficile de résister aux impulsions comme dire une bêtise pour provoquer ou une méchanceté pour montrer son sens de la répartie.

Plusieurs circonstances peuvent favoriser le manque de jugement.

On dit souvent que le jugement et les inhibitions sont solubles dans l’alcool. On parle trop fort, on en dit trop, on en fait trop. L’euphorie peut aussi favoriser ces comportements, car les inhibitions c’est bon mais c’est fatigant et ce n’est pas drôle. Cependant, certaines personnes n’ont pas besoin d’alcool ou d’euphorie. Certains ont des envies irrésistibles de dire (ou faire) tout ce qui leur passe par la tête sans filtre. Comme un enfant surexcité qui n’a plus de freins, certains adultes peuvent provoquer ou se donner en spectacle parce que ça fait du bien ou ça fait de l’effet, mais surtout parce qu’ils n’ont pas le choix, ils n’ont pas de freins assez forts ou assez rapides pour se retenir.

On voit plus souvent ces comportements désinhibés chez les personnes qui ont des traits impulsifs ou provocateurs, mais aussi dans les troubles psychologiques comme l’anxiété ou la dépression.

Chez les personnes ayant des traits antisociaux, le manque de jugement moral peut causer des dommages importants quand elles trichent, mentent, volent, agressent ou détruisent. On voit aussi des comportements désinhibés chez les personnes qui ont subi des dommages au cerveau (maladie d’Alzheimer, démence frontotemporale, traumatisme cérébral…). Tels Dr. Jekyll et Mr. Hyde, certaines personnes peuvent changer complètement de personnalité et passer de personnes courtoises et attentionnées à des êtres insupportables en quelques minutes.

Les erreurs de jugement sont aussi favorisées par notre environnement social.

Si leur entourage banalise les jugements personnels sur les réseaux sociaux ‘parce que c’est juste pour rire’, certaines personnes peuvent franchir la frontière entre la blague et l’intimidation. Quand on valorise à l’extrême la séduction et les liens personnels dans la compétition pour les contrats d’affaires, certains peuvent glisser vers des erreurs de jugement moral, dont la fraude et les pots de vin. Parfois, avec la pression sociale, la ligne entre le bien et mal devient floue, le manque de respect peut être toléré et le mal peut devenir banal.

Finalement, on n’est pas si différent des impulsifs et des gaffeurs sociaux.

Notre civisme et notre personnalité ne tiennent qu’à un fil. Le réaliser peut nous aider à tolérer et pardonner un peu plus les écarts de conduite des autres. Le ridicule ne tue pas et les gaffes nous rendent plus humains. On peut aussi prendre conscience de l’importance d’être vigilants sur le respect et le civisme. On peut entrainer nos enfants et nos proches à tourner leur langue 7 fois avant de dire ou de faire quelque chose qui a un impact négatif. Imaginez une société dans laquelle une forte proportion des personnes influentes (chefs d’entreprise, politiciens, journalistes…) ont des manques de jugement fréquents et importants. On a tous intérêt à tempérer nos excès en se rappelant régulièrement les bienfaits du contrat implicite qui nous lie les uns aux autres et du «mieux vivre ensemble».

http://quebec.huffingtonpost.ca

Les robots tueurs suscitent l’inquiétude en Norvège


Cela me fait penser au film Jeux de Guerre par John Badham. Il semble, que la science fiction dans ce domaine, qu’un ordinateur ou des robots puissent avoir le pouvoir suprême de ce qui est dangereux où pas pour une nation. Dans ces films, les évènements ont faillit coûter cher à la planète, alors que si cela devient réalité ???
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Les robots tueurs suscitent l’inquiétude en Norvège

 

Image extraite du film "I, Robot" d'Alex Proyas sorti en 2004 - capture d'écran

Image extraite du film « I, Robot » d’Alex Proyas sorti en 2004 – capture d’écran

Le gouvernement norvégien finance le développement de robots qui pourront, sans intervention humaine, prendre la décision de tirer sur leur cible. La Ligue pour la paix estime que ce projet viole le droit international.

« Robots tueurs » pour les uns, « munitions partiellement autonomes » pour les autres : depuis plusieurs mois, le gouvernement norvégien finance le développement de nouveaux missiles pour équiper ses avions de combat. Leur particularité :

« ils auront la capacité d’identifier une cible et de prendre la décision de tuer – ou non – sans intervention humaine », rapporte la version norvégienne du site d’actualité The Local.

« Cette technologie soulève plusieurs questions morales, notamment sur ce qui se passe si l’humain disparaît totalement du champ de bataille au profit des machines, ou encore sur qui sera tenu responsable en cas d’erreur ou d’attaque violant le droit international », pointe The Local.

« L’arme devient le combattant »

Alexander Harang, de la Ligue norvégienne pour la paix, réclame un débat au sein du Parlement norvégien.

« Au printemps dernier, après que le gouvernement a décidé d’allouer un budget de 2,2 milliards de couronnes norvégiennes [260 millions d’euros] au groupe Kongsberg [qui développe le robot], Alexander Harang a contacté tous les partis du pays pour réclamer un débat sur les conséquences potentielles de cette technologie autonome en regard du droit international. Le débat n’a jamais eu lieu. »

Le rapporteur de l’ONU Christof Heyns s’inquiète également des implications d’une telle technologie.

« Ces dix dernières années, on a vu s’accroître la distance entre le soldat et sa cible. Mais ce qui se passe là, c’est que l’arme devient le combattant. La Norvège est un gros exportateur d’armes. Nous devons donc être particulièrement attentifs aux questions éthiques que soulève ce projet », précise-t-il.

La ministre norvégienne de la Défense, Ine Eriksen Søreide, confirme que la question est complexe. mais elle refuse que le projet soit mis en suspens en attendant qu’un débat ait lieu.

http://www.courrierinternational.com

Le chemin de l’amour élucidé chez un papillon de nuit


L’étude des papillons de nuit pourraient aider à mieux engager une lutte contre les insectes ravageurs en contrôlant leurs comportements sexuels ainsi que les appareils pour mieux détecter tout produits toxiques
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Le chemin de l’amour élucidé chez un papillon de nuit

 

À l’état domestique où le bombyx de mûrier a été réduit, le mâle, plus petit que la femelle, est pourvu d’ailes grises qu’il agite continuellement et d’antennes très développées pour déceler l’odeur émise par la femelle (une phéromone nommée bombykol). Trois jours après la fécondation, la femelle pond entre 300 et 700 œufs. © CSIRO, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

L’énigme de la rencontre amoureuse entre le mâle et la femelle chez le papillon de nuit vient d’être résolue à l’aide des mathématiques. L’explication réside dans la trajectoire des particules odorantes émises par la reine du soir et la sensibilité olfactive de ses prétendants.

Du nez, du flair… le bombyx du mûrier (Bombyx mori) mâle n’en manque pas pour trouver une partenaire. Il est en effet apte à sentir dans l’air le séduisant parfum de la dame grâce à des antennes sur lesquelles sont placées de nombreuses sensilles, des brins micrométriques directement reliés à ses neurones sensoriels.

Des naturalistes français avaient rapporté ce comportement il y a plus d’un siècle, mais la communauté scientifique planche encore pour comprendre comment ces lépidoptères détectent, parfois à des centaines de mètres de distance et dans des conditions atmosphériques variables, les hormones sexuelles (ou phéromones) émises par les femelles en période de reproduction. Quand le vent se lève, le signal olfactif peut devenir sporadique, il peut même disparaître pendant de longues périodes de temps.

Une équipe de chercheurs annonce avoir élucidé le mystère, dans un article de la revue Physical Review X. Massimo Vergassola, biophysicien à l’université de Californie à San Diego, aux États-Unis, et ses collaborateurs ont commencé par déterminer l’intensité et la durée des signaux de phéromone. Ils ont ensuite validé les résultats à l’aide de données de terrain, de simulations numériques et d’expériences de contrôle en laboratoire.

Espèce originaire du nord de la Chine, la forme larvaire du bombyx du mûrier se nourrit de feuilles de mûrier blanc ou noir, d'où son nom. Appelée ver à soie, la chenille est élevée depuis des siècles pour la précieuse fibre qu'elle sécrète en une bave abondante (sériciculture). En durcissant, cette matière se transforme en un fil unique de soie brute, pouvant atteindre 1.500 m de long, avec lequel la chenille se fabrique un cocon. © Gorkaazk, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
Espèce originaire du nord de la Chine, la forme larvaire du bombyx du mûrier se nourrit de feuilles de mûrier blanc ou noir, d’où son nom. Appelée ver à soie, la chenille est élevée depuis des siècles pour la précieuse fibre qu’elle sécrète en une bave abondante (sériciculture). En durcissant, cette matière se transforme en un fil unique de soie brute, pouvant atteindre 1.500 m de long, avec lequel la chenille se fabrique un cocon. © Gorkaazk, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Des résultats utiles en agriculture et en robotique

Bilan : les phéromones peuvent être perçues par les mâles s’ils se trouvent dans un cône de détection s’étalant jusqu’à 1.000 mètres en aval de la source d’émission. Les signaux seraient le plus souvent détectés par bouffées intermittentes de quelques millisecondes, en dehors desquelles les insectes ne les détecteraient point.

Ces découvertes permettraient des applications dans l’agriculture : en contrôlant le comportement des insectes exposés à des phéromones, la capacité reproductive des ravageurs envahissants ou des porteurs de maladies pourrait être limitée.

Ces travaux « pourraient aussi aider les ingénieurs à améliorer la conception des renifleurs, ces robots olfactifs guidés par les parfums chimiques pour détecter des bombes, des produits chimiques toxiques et des fuites inflammables », ajoute Massimo Vergassola. Pendant que le bombyx du mûrier continuera, lui, à chercher l’amour.

http://www.futura-sciences.com

Dauphins: les orques sont capables d’apprendre le langage de Flipper


Quand on parle d’animaux qui sont capables d’imiter une autre espèce, nous pensons aux perroquets. En fait, ils ne sont pas les seules, quelques espèces animales dont les orques peuvent apprendre le langage des dauphins
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Dauphins: les orques sont capables d’apprendre le langage de Flipper

 

Les orques sont des animaux très intelligents. Peut-être même plus que vous ne vous l’imaginez. Vous rappelez-vous de « Sauvez Willy »?

Si le film omet de dire que les orques sont des animaux carnassiers et tueurs, il nous montre à quel point ces cétacés sont malins. En effet, ils sont dotés d’une véritable capacité d’adaptation avec les espèces qu’ils côtoient. Par exemple les dauphins, avec qui les orques cohabitent régulièrement à l’état naturel et dont elles ont appris le langage.

C’est ce que révèle une étude de l’Université de San Diego et l’Institut de recherche du monde sous-marin, publiée dans le journal de la Acoustical Society of America. En effet, les orques, qui sont familières des dauphins, ont peu à peu commencé à imiter leurs sons, notamment, les cliquetis et les sifflements qu’ils produisent. Les sons émis par les deux espèces sont par ailleurs assez proches. Ecoutez par exemple le chant des orques et des dauphins ci-dessous.

 

Cette étude pourrait prouver que les orques sont capable « d’apprentissage vocal ». Il s’agit de la capacité pour une espèce d’imiter le langage d’une autre, qui n’est pas génétiquement inné chez elle. Les scientifiques considèrent d’ailleurs l’apprentissage vocal comme étant la première étape de l’accès de l’Homme à la parole.

Bien que l’apprentissage vocal soit un phénomène assez rare dans le monde animal, l’orque n’est pas la seule espèce qui en est capable. Les chauve-souris aussi ont déjà démontré leur capacité à adapter leur langage, tout comme les perroquets et … les dauphins eux-mêmes.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Manger à plusieurs, c’est bien meilleur !


Partager un repas avec d’autres personnes amplifie le goût d’un aliment, c’est sûrement une raison que manger seul est probablement une expérience plus anodine. Ce qui est, par contre, étonnant, c’est que cette perception peut se faire sentir quand on voit une personne manger dans un film,
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Manger à plusieurs, c’est bien meilleur !

 

Le banquet de la Garde civile d'Amsterdam en célébration de la paix de Münster, par Bartholomeus van

Le banquet de la Garde civile d’Amsterdam en célébration de la paix de Münster, par Bartholomeus van der Helst, 1648.

© Rijksmuseum Amsterdam

Sébastien Bohler

 

Des phénomènes d’empathie produisent une amplification du goût lorsque nous mangeons à plusieurs.

Partager un repas entre amis fait partie des plaisirs de la vie. Les grandes fêtes et banquets, lors des mariages ou des occasions solennelles, donnent une saveur toute particulière à ce que nous mangeons. Plus simplement, un humble casse-croûte partagé avec quelques camarades lors d’une randonnée est ressenti différemment d’un repas solitaire.

Des scientifiques ont essayé de comprendre d’où venait ce « supplément de bonheur » lié au partage. Leurs recherches les ont conduits à une découverte étonnante : la perception du goût est littéralement amplifiée par la présence d’autres convives.

Le groupe rehausse le goût

Dans ces expériences, des sujets étaient invités à goûter du chocolat en présence d’une autre personne – un membre incognito de l’équipe –, et à livrer ensuite leur appréciation.

Dans un cas, le complice de l’expérience regardait des tableaux au mur ; dans un autre cas, il mangeait également du chocolat.

Dans ce dernier cas – et non dans le premier –, les sujets trouvaient le chocolat meilleur.

Ainsi, le simple fait de savoir qu’une autre personne mange la même chose que vous suffit à vous faire percevoir la nourriture comme meilleure.

Meilleure ? Voire. Lorsqu’il s’agit d’un goût désagréable, il est perçu comme encore plus désagréable. C’est ce qu’ont constaté les psychologues en donnant à leurs sujets des mets très amers. En présence d’une personne qui mangeait en même temps qu’eux, ils ont trouvé la nourriture encore plus mauvaise !

Une cumul de sensations

Donc, manger à plusieurs, c’est bien, mais mieux vaut soigner le menu. Reste à savoir comment apparaît cet effet d’amplification perceptive. Nos sens semblent suractivés par la présence d’autres personnes partageant la même expérience.

Selon les auteurs de cette étude, cet effet résulte probablement d’une superposition de notre perception personnelle et de notre empathie envers la perception de nos voisins. En effet, lorsque nous voyons une personne éprouver du plaisir (ou du désagrément), que ce soit en mangeant ou en regardant un film à la télévision, nous percevons une partie de ce plaisir ou de ce déplaisir, parce que les mêmes zones sensorielles s’activent (par empathie) que si nous goûtions réellement ce mets ou voyions ce film.

Lors d’une expérience partagée, cette activation « par empathie » s’ajoute donc à notre perception sensorielle directe, créant un effet cumulatif.

Comme dit l’adage : plus on est de fous, plus on rit.

http://www.pourlascience.fr