Des aînés morts étouffés par leur grilled cheese


Quand on prend de l’âge, il se peut que la déglutition se fasse moins bien. Certains aliments deviennent donc dangereux. Il semble que pour le sandwich au fromage fondu, appelle aussi grilled cheese peut provoquer un étouffement entrainant la mort.
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Des aînés morts étouffés par leur grilled cheese

Au moins huit résidants de centres d'hébergement se... (PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE)

Au moins huit résidants de centres d’hébergement se sont étouffés à mort en mangeant un grilled cheese au cours des dernières années au Québec.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

Fondant, délicieux… et potentiellement dangereux. Au moins huit résidants de centres d’hébergement se sont étouffés à mort en mangeant un grilled cheese au cours des dernières années, poussant un coroner à demander au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) d’enquêter sur ce repas apparemment si inoffensif.

Dans la foulée de son rapport, une quarantaine d’établissements de santé de la Montérégie ont déjà restreint la distribution de ce mets.

Aînés, personnes ayant un handicap physique ou intellectuel : toutes les catégories de résidants sont représentées parmi les victimes. Une façon « épouvantable » de mourir, selon un spécialiste, qui frappe particulièrement les individus les plus vulnérables de la société.

Deux résidantes sont mortes de la même façon à quelques années d’intervalle au Centre d’hébergement Gertrude-Lafrance de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le coroner André-H. Dandavino a été dépêché sur place les deux fois. C’est au cours de son enquête sur le plus récent de ces deux cas, dont le rapport a été produit le printemps dernier, qu’il s’est rendu compte qu’il pouvait s’agir d’un problème plus large.

« Le sandwich grillé au fromage semble problématique et à risque pour les personnes âgées. » –  Le coroner André-H. Dandavino

Dans l’espoir de sauver d’autres vies, le médecin a recommandé au ministère de la Santé d’évaluer « le risque associé au sandwich grillé au fromage, dans le contexte d’une réflexion globale sur la réduction des risques d’étouffement par des aliments chez les personnes en hébergement ».

Au ministère de la Santé, on semble vouloir ne pas se focaliser sur le grilled cheese, mais étudier de façon plus globale le problème des étouffements en résidence.

« Bien que le rapport du coroner Dandavino cible le risque associé au sandwich grillé au fromage qui serait en cause dans ce décès, le MSSS dirige davantage sa réflexion sur les mesures à mettre en place pour réduire les risques d’étouffement, de façon générale », a indiqué Marie-Claude Lacasse, porte-parole du Ministère.

« Notre hantise »

« Quand mes enfants et moi, on l’emmenait passer la fin de semaine à la maison, c’était toujours notre hantise qu’il s’étouffe », se rappelle Diane Chorel, de Batiscan.

Son conjoint, Fernand Caron, est mort en 2017 en mangeant un grilled cheese dans la résidence où il habitait. M. Caron, 71 ans, était paraplégique.

« À la longue, il a perdu l’élocution et la déglutition, a dit sa veuve. On aurait dit que sa mâchoire n’était pas assez forte pour croquer comme il faut dans la nourriture. »

Le diététiste Michel Sanscartier est un spécialiste des problèmes de déglutition chez les aînés. Selon lui, les sandwichs sont de façon générale la source de nombreux étouffements chez les patients québécois. Et parmi les sandwichs, le grilled cheese présente un problème particulier.

« Le grilled cheese est plus adhésif. Il va coller à l’intérieur des parois [de la bouche], plus que le sandwich aux oeufs, qui est beaucoup moins adhésif. »   Michel Sanscartier, diététiste

Concrètement, un étouffement se produit habituellement quand des aliments forment une boule dans la bouche qui en vient à bloquer le passage de l’air. Les aliments collants sont plus susceptibles de former une boule.

« Je trouve important qu’on se penche sur cette réalité, a-t-il dit. Mais il ne faudrait pas prendre que le grilled cheese, il faudrait prendre l’ensemble de l’oeuvre. »

Manque de diététistes

Stéphanie Chevalier, professeure associée à l’École de nutrition humaine de l’Université McGill, souligne elle aussi que le grilled cheese présente des risques particuliers parce qu’il est collant. Il le sera d’autant s’il est servi froid, par exemple à cause d’un délai pour le découper en morceaux, a-t-elle dit.

Pour la professeure Chevalier, la solution réside dans une meilleure évaluation de tous les résidants à leur arrivée en établissement, puis à des évaluations régulières à mesure que leur situation évolue.

Mais « il y a un manque flagrant de diététistes dans les résidences », a-t-elle déploré.

Les deux spécialistes s’entendent sur le fait que la solution n’est pas de bannir le grilled cheese dans toutes les résidences qui accueillent des aînés ou des personnes handicapées.

« Si on y va toujours avec le plus bas dénominateur commun et on coupe, [on enlève] un plaisir énorme pour plusieurs personnes âgées. Je trouverais ça dommage, a dit Michel Sanscartier. C’est un aliment qui est très apprécié, comme les frites, les hamburgers ou le pâté chinois. Ça a une connotation culturelle pour les personnes âgées, ils le reconnaissent. »

Accès restreint au grilled cheese

Au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre, dont dépend le Centre d’hébergement Gertrude-Lafrance, on a modifié les menus afin de restreindre l’accès aux grilled cheese.

L’organisation a « procédé à l’exclusion du sandwich grillé au fromage du menu de la texture molle », a indiqué Martine Lesage, responsable des communications. « Le sandwich pourra donc être offert selon la condition du résidant. »

Le CISSS a aussi « sensibilisé les nutritionnistes desservant la clientèle en CHSLD, en lien avec les données sur le niveau de risque pour les décès par suffocation que représentent les pains et les sandwichs, dont le sandwich grillé au fromage », a ajouté Mme Lesage.

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Stérilisation forcée des sourds


    Il est rare que je prenne un article sur wikipedia, mais j’ai vu un titre qui parlait de la stérilisation des sourds alors en cherchant plus loin, j’ai constaté que ce n’est pas juste avec Hitler pour la pureté de la race, mais cela va beaucoup plus loin et en dehors de l’Allemagne …
    Nuage

     

    Stérilisation forcée des sourds

    Les sourds — comme d’autre minorités — ont été victimes de programmes eugénistes, visant à lutter contre le prétendu risque d’« augmentation du population des sourds » ou « dégénérescence raciale ».

    Plusieurs pays, à différentes époque, ont stérilisé contre leur gré, parfois à leur insu, de nombreux sourds, hommes et femmes, enfants comme adultes.

    De 1900 à 1970, les États-Unis ont été le premier pays à mettre en place un programme officiel de stérilisations contraintes visant — entre autres — les sourds1.

    Un grand programme de stérilisation a été mis en place par le régime allemand du Troisième Reich après l’arrivée de Adolf Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933. Des campagnes de stérilisation forcée, d’avortement forcées furent intenses et furent suivies de campagnes de meurtres à grande échelle, souvent dans les institutions et hôpitaux normalement chargés du soin des personnes malades, sous couvert d’« euthanasie ».

    L’Allemagne nazie, mais aussi l’Autriche ou la Suisse, ont fait de même au xxe siècle.

    On trouve de nombreux exemples de résistance, y compris le non respect des lois eugénistes, parmi les personnes sourdes ou parmi les personnes entendantes qui les ont aidés.

    États-Unis

    Un poster d’une conférence sur l’eugénisme, tenue en 1921, montre fièrement quels États ont mis en place une législation relative à la stérilisation contrainte.

    L’un des premiers défenseurs modernes de l’eugénisme était Alexander Graham Bell.[réf. nécessaire] En 1881, Alexander a étudié le taux de la surdité sur Martha’s Vineyard, au Massachusetts. Il en a conclu que la surdité était héréditaire dans la nature et que les parents congénitalement sourds étaient plus susceptibles de produire des enfants sourds. Il a provisoirement suggéré que les couples où les deux étaient sourds ne devraient pas se marier. Il pense à la solution de la stérilisation des sourds américains.[réf. nécessaire]

    Allemagne sous le Troisième Reich (1933-1945)

    L’idée d’une hérédité de la surdité a sous-tendu l’idéologie eugéniste des nazis, qui se sont servi de cet argument (qui n’était pas fondé scientifiquement) pour justifier les lois sur la stérilisation des personnes handicapées, les avortements forcés (y compris sur les fœtus viables), suivis des lois interdisant les mariages de personnes handicapées, qui précèdent le niveau ultime de discrimination, les meurtres perpétrés par l’opération T4.

    Lois mises en place sur la stérilisation forcée

    Le parti nazi applique la loi allemande sur la stérilisation forcée du 14 juillet 1933 et renforce cette loi le 1er janvier 1934.

    L’Allemagne nazie a stérilisé plus de 400 000 personnes2 au nom de l’idéal de la « pureté de la race » : il s’agit d’une idéologie dite eugéniste qui prétend assurer la pureté de la race allemande.

    Parmi les 400 000 victimes, on compte au moins 17 000 sourds allemands stérilisés3 ou 15 000 selon une autre source 4. Les archives sur le sujet sont difficiles d’accès même pour les historiens c’est pourquoi il est difficile de connaître les chiffres précis 5.

    La stérilisation touche hommes et femmes 5. Chez les femmes, la chirurgie est plus lourde et les stérilisations conduisent à de nombreux décès. Les chiffres précis de ces décès ne sont pas connus. Les séquelles physiques et mentales sont graves. De nombreuses personnes stérilisées renoncent à se marier en raison de leur stérilité ; leurs relations sexuelles sont parfois rendues difficiles (douloureuses). De nombreuses personnes se suicident.

    Selon l’historien Biesold, la plupart des stérilisations prennent place entre 1935 et 1937, cependant ces stérilisations continuent jusqu’en 1945 à la fin de la guerre et la fin du régime nazi.

    Lois suivantes sur le mariage, l’avortement et l’« euthanasie »

    La stérilisation est suivie de lois sur le mariage qui interdit le mariage aux personnes sourdes, puis de deux opérations de meurtre à grande échelle. D’abord, les enfants handicapés sont visés par ce que le régime appelle l’« euthanasie » des enfants. Puis les adultes sont visés : il s’agit de l’opération dite Aktion T4. L’opération vise au meurtre (appelé « euthanasie » par les nazis) de personnes handicapées dans des chambres à gaz. Environ 16 000 personnes sourdes sont assassinées.

    Témoignages de survivants

    Une témoignage d’une Allemande : [réf. nécessaire]

    « Je suis stérilisée de force par les nazis en juillet 1938. C’était une torture extrêmement douloureuse… Je souffrais de terribles douleurs … Tout au long de mon mariage avec un mari sourd, je ai eu des douleurs à la suite de l’opération. Même aujourd’hui, les douleurs sont souvent très intenses … Alors que d’autres femmes ont des orgasmes et l’expérience de la joie de l’amour, la douleur des cicatrices d’opérations tue tout plaisir pour moi. »

    Autriche

    Pendant l’Anschluss (annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie le 12 mars 1938 jusqu’au 27 avril 1945), on a vingt-quatre témoins et victimes autrichiens par le nazisme mais on ne connaît pas le chiffre exact de stérilisations forcées. On a un seul témoignage : une Autrichienne sourde Maria s’exprime en colère en langue des signes autrichienne :

    « Deux mois après avoir mis mon enfant au monde j’ai été condamnée à la stérilisation » 6.

    Suisse

    On ne sait pas quand la stérilisation forcée commence en Suisse mais on sait que dans les années 1940, il y a eu des stérilisations forcées : il n’y avait que 4 cas de stérilisation déclarée sur 50 couples de sourds et on remarque que 25 de ces couples n’ont pas d’enfants, ce qui rend vraisemblable l’existence de stérilisations non déclarées. Quelques conseillers municipal acceptent la mariage des sourds en imposant la condition : être stérilisé. On note deux témoignages de bernoises dans une correspondance de 1947 :

    « Le conseiller municipal m’a conseillé de me faire ligaturer, sinon nous n’aurions pas eu l’autorisation de nous marier. Malgré nos protestations nous avons dû y aller. J’ai dû signer à l’hôpital, nous aurions aimé un enfant, ça aurait été notre bonheur… »7
     

    « Le 21 mars 1946 j’ai accouché à l’hôpital, je me suis fait stériliser pour ne plus avoir d’enfant. C’est la commune qui a exigé que j’aille à l’hôpital. Le Syndic est venu chez nous, nous voulions attendre puis c’est le docteur qui n’a pas permis que j’aie un autre enfant. » 7

     
     

     

Selon de la source d’Unesco en 1972, en général, avant de se marier, les couples sourds consultent un généticien pour savoir s’ils ont des risques héréditaires ou/et génétiques de surdité « alcoolisme, syphilis, maladies héréditaires, handicap physique, déficiences mentales, etc. » 8. On leur propose la stérilisation8.

France

En France, il existe la stérilisation forcée mais on n’a qu’un témoignage : la stérilisation forcée par famille. Pascal Smith, dans le film J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd, explique que sa mère est la victime de la stérilisation par sa famille car sa mère a donné trois enfants, tous sourds et sa famille a craint qu’elle donne le quatrième enfant sourd.

Notes et références

  1. (en) Paul Lombardo, Eugenic Sterilization Laws, Eugenics Archive

  2. (en) Robert Proctor, Racial Hygiene: Medicine Under the Nazis [archive]

    sur books.google.fr.

  3. Témoins sourds, témoins silencieux [archive]

  4. Biesold 1999, p. 36-41.

  5. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :0.

  6. Clara Schumann, « L’enfer des sourds sous le nazisme » [archive]

    , liberation.fr, 29 septembre 2009

  7. a et b http://www.sourds-valais-histoire.ch/fr/les-sourds-et-la-vie-sociale-professionnelle.html [archive]

  8. a et b http://unesdoc.unesco.org/images/0000/000044/004498fb.pdf [archive]

    voir page 20

    Bibliographie

  • (en) Horst Biesold, Crying Hands, Eugenics and Deaf People in Nazi Germany [« Klagende Hände (1988, Jarick Oberbiel, Solms, Germany). »], Washington D.C., Gallaudet University Press, 1999, 230 p. (ISBN 1-56368-077-7).

Cet adolescent est atteint d’une maladie qui l’empêche de marcher ! Ce que fait son meilleur ami pour faciliter son quotidien


Jusqu’ou peut aller l’amitié ? L’éducation est un droit qui devrait être acquis pour tous, mais dans certains pays, ce droit est bien loin d’être acquis pour des handicapés. En Chine par exemple, les moyens sont quasi inexistants pour aider ces personnes à fréquenter l’école, mais un jeune homme à un ami extraordinaire qui lui sert de transport pour se rendre à l’école.
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Cet adolescent est atteint d’une maladie qui l’empêche de marcher ! Ce que fait son meilleur ami pour faciliter son quotidien

 

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C’est probablement l’une des amitiés les plus touchantes qui existe. Un jeune homme aide son ami à aller en cours tous les jours. Et pas de n’importe quelle façon…

Les deux compères habitent en Chine, ils s’appellent Zhang et Xie et ont 18 et 19 ans. Zhang a une maladie musculaire qui l’empêche de marcher. C’est pourquoi tous les matins depuis trois ans, son meilleur ami Xie le porte sur son dos pour aller en cours.

Il faut savoir qu’en Chine, le handicap ne semble pas vraiment être une priorité puisque les enfants qui sont handicapés ne sont pas scolarisés, et les écoles ne leurs sont pas accessibles. Les dispositifs ne sont pas assez élaborés pour permettre aux handicapés de se déplacer comme bon leur semble.

 

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Zhang est donc un adolescent chanceux qui peut compter sur son meilleur ami. Et ce n’est pas la seule chose que fait Xie ! Il lui fait également à manger trois fois par jour et lave ses affaires. Rien que ça !

Zhang a véritablement trouvé un ami en or et cette aide apportée par Xie est bien récompensée. En effet, Zhang et Xie sont les premiers de leur classe. L’union fait vraisemblablement la force !

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Bien entendu, cette complicité vraiment touchante ne laisse pas indifférent leur entourage. Le directeur de l’école lui-même, Guo Chunxi, voit leur amitié comme quelque chose de « touchant et d’inspirant».

Comme il l’explique : «Ils ne sont pas de la même famille mais Xie a tout de même fait cela pendant trois ans. Il a une bonne influence sur le reste des étudiants et ces derniers aident souvent Zhang à leur tour. Grâce à cette mobilisation, Zhang n’a jamais manqué un seul jour de cours.»

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243 000 enfants handicapés ne sont pas scolarisés en Chine. Zhang est donc un adolescent bien chanceux !

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Ce que Xie fait pour son meilleur ami handicapé tous les jours redonne vraiment foi en l’humanité, vous ne trouvez pas ?

http://www.demotivateur.fr/

Yahya, le petit garçon marocain sans visage, va être opéré en Australie


Voilà, un petit garçon bien courageux et grâce a des bonnes personnes, il va pouvoir subir des chirurgies réparatrices pour façonner un visage. Même si ce genre d’opération est risquée, tous les espoirs sont permis
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Yahya, le petit garçon marocain sans visage, va être opéré en Australie

 

Yahya, qui souffre d’une malformation congénitale, et une petite camarade qui joue avec lui. – © Capture d’écran Sunday Night

Le petit garçon, âgé de 3 ans, est né sans yeux, sans nez et sans bouche fonctionnelle. Grâce à un appel sur Facebook, il va enfin pouvoir être opéré.

 

Né sans visage. Yahya, un petit garçon marocain de 3 ans, souffre depuis la naissance d’une malformation qui l’a privé de son nez, de ses yeux, et d’une bouche fonctionnelle. Grâce à un appel à l’aide posté par son père sur Facebook, le petit garçon, qui a ému de nombreux internautes, va pouvoir être opéré en décembre prochain en Australie, par un éminent spécialiste de la chirurgie réparatrice, le Dr Tony Holmes, rapporte Paris Match.

Retour sur cette histoire. Yahya naît en 2011 dans un petit village marocain, non loin de Tanger. Son visage est déformé, marqué par un trou béant, et l’enfant ne peut ni voir, ni parler, ni sentir. Mais il survit, et grandit dans une famille aimante, entouré par ses parents. Pourtant, son apparence l’empêche d’avoir des petits camarades, et de mener une vie ordinaire.

L’émotion à des milliers de kilomètres

Désespéré pour son fils, le père de famille, Mustapha, finit un jour par poster un message sur le compte Facebook d’un ami, et sollicite l’aide de médecins, les tentatives pour trouver un chirurgien capable de réparer son visage n’ayant jamais abouti jusqu’alors.

Le message devient viral, et se retrouve partagé à de très nombreuses reprises. Jusqu’au jour où, à des milliers de kilomètres de là, Fatima Baraka, une Australienne d’origine marocaine, née dans un village non loin de celui de Yahya, tombe dessus.

« Yahya est tout de suite entré dans mon cœur. Il y avait un numéro de téléphone dans le message, c’était évident qu’il s’agissait d’un cri de désespoir, donc j’ai pris mon téléphone et j’ai appelé cette famille. Le père de Yahya m’a expliqué qu’il voulait seulement que son fils ait un jour un visage, pour pouvoir aller dehors, jouer avec d’autres enfants », confie-t-elle à la chaîne de télévision australienne Sunday Night.

Une intervention chirurgicale délicate

Terriblement émue, Fatima Baraka se met alors en quête d’un chirurgien. Elle finit par entendre parler du Dr Tony Holmes, à Melbourne. Spécialisé en chirurgie réparatrice, ce praticien est notamment connu pour avoir séparé avec succès deux fillettes bangladaises, nées siamoises, Trisha et Krishna. En août dernier, Fatima s’envole alors pour le Maroc, puis ramène la petite famille en Australie, pour rencontrer le chirurgien.

Après une batterie de tests médicaux et de scanners pour vérifier le fonctionnement neurologique du garçonnet, le verdict tombe: le Dr Holmes accepte d’opérer Yahya, malgré les risques pour la vie de l’enfant, et la difficulté de la tâche.

« Il va falloir plusieurs interventions chirurgicales, mais je pense que tout le monde a le droit de ressembler à un humain. Pourtant, malgré cette malformation, Yahya est un enfant magnifique, un adorable petit garçon », a témoigné avec émotion sur Sunday Night le Dr Holmes.

La première opération, programmée en décembre, prévoit de commencer à reconstruire le nez et la mâchoire de l’enfant. Yahya pourrait même trouver l’usage de la parole.

La famille a lancé un appel aux dons, accessible ici.

Écrit par Alexandra Gonzalez

http://www.bfmtv.com/

N’ayez pas peur, c’est juste un petit garçon


C’est un très beau témoignage d’une maman qui a un fils qui est simplement différent des autres enfants. Mais, malheureusement, sa réflexion est suite a la tristesse des réactions des autres, Non pas des enfants, car les enfants disent tout haut ce qu’ils pensent, mais aux parents qui se contentent de dire ce n’est pas gentil,
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N’ayez pas peur, c’est juste un petit garçon

aliceann meyer

Divers incidents récents m’ont donné envie d’écrire cet article. J’espère qu’il sera lu et partagé par un maximum de gens. Il ne concerne pas uniquement mon fils, Jameson, mais tous les enfants dont on se moque et que l’on repousse parce qu’ils sont différents. Je suis à peu près certaine que leurs parents ressentent la même chose que moi.

Je tiens d’abord à préciser que je n’en veux ni aux enfants qui se comportent de la sorte, ni à leurs parents. Je sais qu’il peut être très gênant de voir son enfant se moquer d’un autre, ou lui parler méchamment. J’espère seulement que ces parents réagiront autrement la prochaine fois. Parce que, même si je ne peux pas leur en vouloir, je dois reconnaître que cela me blesse terriblement. Je suis blessée de voir que l’on se moque de mon fils, sachant qu’il devra affronter ce genre de problèmes toute sa vie.

Vous vous demandez peut-être ce qui a pu m’amener à écrire ceci. Rien d’exceptionnel, malheureusement. Mais, je ne sais pourquoi, les incidents se sont multipliés ces dernières semaines.

Nous venons d’emménager dans une nouvelle ville, et notre aîné entre en première année. Une semaine après la rentrée, l’école a organisé une journée portes ouvertes afin que nous puissions voir sa classe et rencontrer sa maîtresse. L’équipe enseignante a réuni tous les élèves, de la maternelle à la sixième année, dans la cafétéria pour leur souhaiter la bienvenue. Tandis que nous nous frayions un chemin dans la salle surpeuplée, un petit garçon a montré Jameson du doigt et fait signe à sa maman, en disant qu’il avait l’air bizarre. Nous avons fait comme si nous n’avions rien entendu, et avons cherché un endroit où nous asseoir. Quelques instants plus tard, deux fillettes et leurs mamans se sont installées en face de nous. L’une des petites nous a regardés avant de se tourner vers sa mère pour dire que Jameson « lui faisait peur ». Sa mère lui a dit que ce n’était pas gentil et elle s’est retournée.

Le week-end dernier, en allant faire des courses avec deux de mes fils, j’ai croisé une mère et son fils dans un rayon. Le petit garçon a levé les yeux vers nous. Je lui ai souri. Il s’est mis à rire et a dit à sa maman : « T’as vu, maman, le bébé, il est tout drôle ! » J’ai regardé sa mère, qui ne savait pas quoi répondre et restait là, bouche bée.

En tant que parent, je me suis déjà trouvée dans des situations où mes enfants avaient dit ou fait quelque chose de déplacé. Je comprends donc sa gêne. Je comprends aussi que ces enfants ne savent pas ce qu’ils disent. Si on y réfléchit, on s’aperçoit qu’on leur apprend depuis leur plus jeune âge à faire attention à ce qui sort de l’ordinaire. Vous glissez un cube vert dans une pile de cubes rouges, et vous leur dites de chercher le vert, celui qui est différent. De faire passer les différentes formes par le bon trou. Vous leur apprennez qu’il y a des choses qui fonctionnent, et d’autres pas. Non, pas le rond, mon chéri. C’est bien d’avoir vu la différence. C’est comme ça qu’on apprend. En fonction de ce qui est, et de ce qui n’est pas. Mais ce qui marche avec les objets — repérer ceux qui sont différents, ceux qui ont la bonne taille — ne marche pas avec les gens, et encore moins avec les enfants.

Je suis la mère d’un enfant qui ne ressemble pas aux autres, et je vous supplie de comprendre ce qui suit.

Si votre enfant dit d’un autre enfant qu’il est bizarre ou qu’il lui fait peur, ne vous contentez pas de répondre : « Ce n’est pas gentil de dire ça. » Vous avez raison, ce n’est pas gentil, mais si vous en restez là et que vous passez à autre chose, mon enfant se sent quand même montré du doigt.

La prochaine fois que ça vous arrivera, dites à votre enfant : « Mais non, je suis sûr(e) qu’il est très gentil. Tu viens lui dire bonjour ? » S’il vous plaît, venez faire connaissance et demandez à mon fils comment il s’appelle. Je vous jure qu’on ne mord pas ! Mon fils est comme le vôtre : il peut être adorable, affectueux, capricieux et parfois difficile à supporter. Et je vous assure que je suis comme vous : juste une mère qui fait de son mieux pour l’élever.

Si votre enfant est intrigué par l’apparence de mon fils, et même s’il ne dit rien de méchant, s’il vous plaît, venez nous dire bonjour et demandez-nous comment nous nous appelons ! Laissez mon fils entrer dans votre monde. Je vous promets qu’il n’est pas dangereux. Ce n’est qu’un petit garçon.

Je remercie du fond du cœur tous les parents et les enfants qui font déjà cet effort, et tous ceux qui ont souri à Jameson quand ils nous ont croisés. Je peux vous dire que je me souviens parfaitement de chaque inconnu(e) qui a pris la peine de venir vers nous pour dire bonjour à Jameson et l’intégrer. Et je suis sûre que Jameson s’en souvient aussi. Mon fils de six ans ne cesse de m’étonner quand il me raconte un souvenir de ses trois ans, et je suis certaine que Jameson a une aussi bonne mémoire.

Franchement, il a l’air méchant avec sa petite bouille barbouillée de choco BN ?

Cet article a d’abord été publié sur le blog Jameson’s Journey (en anglais). Cliquez ici pour en savoir davantage.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’idée géniale d’une maman pour faire "marcher" son fils paralysé


Voilà quelque chose de très positif pour un jeune enfant paralysé des jambes. Même si ce harnais ne pourra jamais redonner une autonomie complète en grandissant, juste le fait de jouer et de se déplacer avec un adulte sans béquilles est quand même un atout
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L’idée géniale d’une maman pour faire « marcher » son fils paralysé

 

Upsee, ou comment faire marcher un enfant paralysé.

Un harnais, quelques scratchs et des sandales dédoublées, le génial accessoire inventé par une maman israélienne pour permettre à son fils handicapé de se tenir debout.

HANDICAP – Une ceinture, quelques scratchs et des sandales dédoublées… il n’en fallait pas plus pour qu’un enfant paralysé puisse se tenir debout. Encore fallait-il y penser.

De l’avis des médecins, son fils âgé de deux ans, n’avait pas la moindre conscience de ses jambes, alors pensez s’il pouvait imaginer ce que cela fait de marcher… Victime d’une forme de paralysie d’origine cérébrale, il est acquis que jamais l’enfant de Debby Elnatan ne pourra se dresser sur ses pieds, mais grâce à sa maman, Rotem et bien d’autres jeunes handicapés vont pouvoir se tenir debout aux côtés d’un valide.

Si simple que personne n’y avait pensé

Bien sûr, il n’est pas question de les guérir, mais l’accessoire que Debby a inventé leur offre dès le plus jeune âge une meilleure intégration sociale. Cela ne saurait leur nuire physiquement ; du point de vue de la circulation sanguine, du développement musculaire, des articulations c’est même salutaire ; et pour le développement mental, c’est probablement une bénédiction.

Dans une brève vidéo sur Youtube, on peut voir un autre garçonnet âgé de cinq ans, tout sourire, taper dans le ballon, presque aussi naturellement et avec autant de plaisir qu’un môme bien portant. L’invention est si simple qu’on se demande comment des ergothérapeutes, des médecins, des ingénieurs n’y ont pas pensé avant. Sans doute fallait-il l’amour et la proximité d’une maman pour accoucher de cette géniale idée : un simple harnais et une paire de sandales adaptées.

Un produit à démocratiser

Le prototype conçu par Debby se résume en effet à une ceinture, à quelques bandes « scratch » adaptables à la taille de l’enfant et à des chaussures doubles, pour solidariser les membres inférieurs et les pieds de l’enfant à ceux d’un adulte. Ainsi, le bébé ou l’enfant handicapé peut se tenir à la verticale, se déplacer sans être porté et en gardant les mains libres.

Seul hic dans cette belle histoire qui ne fait que commencer, pour l’heure, le dispositif est assez cher. De l’ordre de trois cents euros, dit-on… La bonne nouvelle est qu’un industriel irlandais, fabricant de jouets, a été convaincu et devrait distribuer les premiers exemplaires commerciaux du « Upsee » début avril. Gageons que le succès et la concurrence aidant, le prix baissera.

http://www.metronews.fr/

L’astrophysicien Stephen Hawking défie la science


Une maladie rare et très handicapante physiquement n’altère pas nécessairement l’intelligence. Même si je ne suis pas d’accord avec certaines des affirmations de Monsieur Stephen Hawking, cependant j’admire sa ténacité, son implication scientifique et ce malgré que son corps est très limité
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L’astrophysicien Stephen Hawking défie la science

L’astrophysicien britannique Stephen Hawking dans son bureau de l’Université de Cambridge.

Photo: AFP/London Science Museum

Agence France-Presse
Londres

L’astrophysicien britannique et auteur à succès Stephen Hawking, à qui les médecins n’avaient donné que quelques années à vivre quand il avait 21 ans, fête ses 70 ans dimanche, une vie entière consacrée à décoder le cosmos malgré son très lourd handicap physique.

Stephen Hawking, qui a vendu son best-seller Une brève histoire du temps à plusieurs millions d’exemplaires, n’est pas dupe.

«Je suis certain que mon handicap a un rapport avec ma célébrité», estime-t-il sur son site internet.

«Les gens sont fascinés par le contraste entre mes capacités physiques très limitées et la nature extrêmement étendue de l’univers que j’étudie», ajoute le scientifique cloué dans un fauteuil et contraint de s’exprimer via un ordinateur d’où s’élève une voix métallique.

Au début des années 60, alors qu’il étudie à Oxford, le jeune Hawking constate «qu’il semble devenir de plus en plus maladroit et tombe une ou deux fois sans raison apparente», raconte-t-il.

Après une batterie de tests, il apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable, plus tard diagnostiquée comme la maladie de Charcot.

«Elle allait probablement me tuer en quelques années. C’était un peu le choc», se souvient-il.

Il n’a alors que 21 ans et étudie la cosmologie et la relativité à Cambridge.

«Je me suis mis à écouter du Wagner, mais les articles qui disent que je buvais trop est une exagération (…). Avant ma maladie, la vie m’ennuyait. (…) Soudain j’ai réalisé qu’il y avait plein de choses qui valaient la peine», poursuit-il.

La majorité des personnes diagnostiquées avec la maladie de Charcot, une maladie dégénérative paralysante, «vivent moins de cinq ans (…). Le fait que Stephen Hawking ait vécu avec la maladie pendant près de 50 ans en fait quelqu’un d’exceptionnel», estime Brian Dickie de l’association britannique des maladies neuro-dégénératives.

«Cependant sa renommée ne doit pas éclipser ses contributions physiques (…) car il a sans aucun doute fait plus que quiconque depuis Einstein pour améliorer le savoir sur la gravité», insiste Martin Rees, ancien président de la Royal Society, qui participera dimanche à Cambridge à une conférence en l’honneur de Stephen Hawking.

«Le grand moment "eureka" de Stephen est quand il a découvert un lien fondamental et inattendu entre la gravité et la théorie quantique (physique de l’extrêmement petit)», ajoute-t-il.

L’astrophysicien, né le 8 janvier 1942, soit 300 ans après la mort de l’un des pères de l’astronomie moderne Galilée, a réalisé des travaux sur l’expansion de l’univers, les trous noirs et la théorie de la relativité.

Dans son dernier livre «Y a-t-il un architecte dans l’univers», il démonte la théorie d’Isaac en affirmant que l’univers n’a pas eu besoin de Dieu pour être créé.

Soucieux de vulgariser ses théories complexes, il a rencontré un succès planétaire avec «Une brève histoire du temps: du Big Bang aux trous noirs» publié en 1988 aux États-Unis.

Sa notoriété lui a valu d’apparaître dans le dessin animé The Simpsons: «Votre théorie sur un univers en forme de doughnut est fascinante, Homer. Je vais peut-être vous la voler!», lance le personnage de Stephen Hawking.

Inondé de questions pour son 70e anniversaire, l’astrophysicien a estimé que

«la plus grande découverte scientifique de tous les temps» serait de détecter une vie extra-terrestre.

«S’ils décidaient de nous rendre visite, le résultat serait similaire à l’arrivée des Européens en Amérique. Ça ne s’est pas bien fini pour les Indiens», a-t-il cependant souligné dans un enregistrement diffusé vendredi par la BBC.

Mais interrogé par le magazine New Scientist sur ce qui occupait le plus son esprit, l’éminent scientifique a répondu:

«Les femmes. Elles sont un mystère total.»

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