L’épave du HMS Terror sur le point de dévoiler ses secrets


Deux navires sont partis en 184 5 de l’Angleterre en expédition sous John Franklin pour trouver le passage du Nord-Ouest qui relie les océans Atlantique et Pacifique. Pour une raison inconnus les deux bateaux, le HMS Terror et le HMS Erebus ont fait naufrage. En 2014 et 2016, des archéologues ont pu retrouver les épaves dans le Grand Nord canadien. En début août, une expédition a pu visiter de l’extérieur de quoi avait l’air le HMS Terror. Depuis le temps, il est surprenant de voir que l’épave est très bien conserver.
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L’épave du HMS Terror sur le point de dévoiler ses secrets

Un homme en combinaison de plongée s'approche de l'épave.

Les membres d’une équipe d’archéologues de l’agence Parcs Canada ont exploré pour la première fois l’intérieur du navire HMS Terror.

PHOTO : PARCS CANADA

Une équipe d’archéologues de Parcs Canada dévoile des images inédites menées à l’intérieur du célèbre navire HMS Terror disparu mystérieusement avec le HMS Erebus dans les profondeurs de l’océan Arctique canadien. Cette découverte majeure pourrait éclairer des pans entiers de l’expédition dirigée en 1845 dans des conditions désastreuses par l’explorateur John Franklin.

Des eaux sombres et glaciales surgissent meubles en bois, assiettes en céramique, bouteilles en verre et même des étagères qui semblent maintenues dans un état de conservation exceptionnel. Comme figées dans le temps, ces trouvailles n’ont pas vu la lumière depuis 170 ans.

Le HMS Terror est très bien conservé, lance, fébrile, Marc-André Bernier.

En entrevue téléphonique, l’archéologue qui fait partie de l’équipe a du mal à dissimuler sa joie.

Jusqu’à maintenant, on avait seulement réussi à voir l’extérieur de l’épave. Mais cette fois, on a pu prendre des images incroyables de l’intérieur même du bateau, qui comprend les quartiers de l’équipage. C’est du jamais vu!

On voit des assiettes en céramique.

Des artefacts ont été filmés à l’intérieur de l’épave du HMS Terror.

PHOTO : PARC CANADA

L’expédition Franklin fascine historiens et archéologues depuis des lustres. Malgré des recherches intensives pour retrouver les deux fleurons de la marine britannique de l’époque, ce n’est que récemment qu’ont été repérées les épaves des navires partis d’Angleterre en 1845 pour trouver le fameux passage du Nord-Ouest, qui relie les océans Atlantique et Pacifique à l’extrême nord du pays.

C’est en 2016 qu’on localise enfin le HMS Terror, à environ 25 mètres de profondeur au large de l’île du Roi-Guillaume, située dans le Grand Nord. Deux ans auparavant, on retrouvait l’HMS Erebus à 100 kilomètres plus au sud dans le golfe de la Reine-Maud. Ces deux découvertes corroborent les témoignages des Inuit de la région dont les récits de l’expédition ratée se sont partagés de génération en génération.

C’est chargé en émotion, car on a par exemple la chance de pouvoir voir une couchette d’un officier avec certains de ses objets restés sur la table. À voir tous ces objets posés et immobiles, on a l’impression que le navire a été littéralement abandonné. Marc-André Bernier, archéologue Parcs Canada

Partie le 7 août de Cambridge Bay, au Nunavut, l’équipe d’archéologie subaquatique a exploré le site pendant sept jours dans des eaux avoisinant le 0 degré Celsius.

À l’aide d’un véhicule – une sorte de robot téléguidé pouvant naviguer dans des endroits étroits muni de projecteurs lumineux et d’une caméra haute définition – les chercheurs ont réussi à filmer pour la première fois les entrailles du navire. Ce qu’ils ont découvert était au-delà de leurs espérances.

On a pu pénétrer dans toutes les pièces du premier pont, c’est l’endroit où l’équipage vivait. Il y a des zones communes et des cabines représentant presque une trentaine d’espaces clos. Il y a là des lits, des bureaux. Et dans les cabines des officiers, on peut voir des étagères avec des assiettes, des verres, des bols ou des bouteilles, ajoute M. Bernier.


Exploration sous-marine de l’épave du HMS Terror de l’expédition de Franklin

À la recherche du Graal

Les chercheurs ne sont pas au bout de leur surprise. Après avoir capté des images claires de plus de 90 % du pont inférieur du navire, au fur et à mesure de leur fouille marine, ils découvrent la cabine de Francis Crozier, le commandant du HMS Terror. C’est l’endroit le mieux préservé du bateau, précise l’archéologue.

Beaucoup de sédiments se sont infiltrés par les fenêtres de la poupe. C’est idéal puisqu’en recouvrant les artefacts, le sédiment qui permet de créer un environnement moins riche en oxygène a probablement préservé l’intérieur de la pièce, en particulier les matières organiques, comme le papier.

De toutes les cabines explorées, seule celle du capitaine reste fermée. Les raisons demeurent encore inconnues. Mais derrière la porte close, la chambre pourrait contenir des trésors uniques comme de la documentation écrite ainsi que le journal de bord.

On y a découvert le bureau du capitaine, des armoires à cartes, deux thermomètres et des boîtes contenant sans doute des instruments scientifiques, ajoute l’archéologue. Les quartiers personnels du capitaine, c’est le centre névralgique du navire. On y tient ici les registres relatifs au voyage. On peut s’attendre à trouver une multitude de précieux documents.

Les bonnes conditions météorologiques nous ont permis de plonger 48 fois vers l’épave. Ce que l’on a d’abord constaté, ce sont les conditions de préservation, surtout dans la cabine du capitaine. Tout le mobilier est encore en place avec le bureau, les tiroirs et probablement une foule de documents sauvegardés. Marc-André Bernier, archéologue Parcs Canada

De nombreuses questions persistent en ce qui concerne l’expédition de Franklin. L’archéologue, qui se trouve au site de l’Erebus, prochaine étape d’exploration pour son équipe, espère que ces nouvelles découvertes permettront de comprendre ce qui s’est réellement passé pour les membres de l’équipage. Au moins 133 marins sont morts dans des circonstances mystérieuses. Des circonstances qui favorisent de nombreuses hypothèses.

Notre prochaine étape consiste à analyser les images enregistrées à l’intérieur de l’épave. Avec ces nouveaux renseignements, on va pouvoir perfectionner notre connaissance des récits historiques et inuit de l’expédition de Franklin. C’est un jalon très important. Notre inventaire ouvrira une porte sur de nouvelles voies d’études, dit-il.

Ce projet archéologique est l’un des plus importants de l’histoire canadienne. À la suite d’un accord signé en 2018 avec le Royaume-Uni, tous les artefacts découverts appartiendront dorénavant à la fois au gouvernement du Canada et aux Inuit.

Les futures expéditions sur le HMS Terror, qui se trouve à 25 mètres de profondeur, devront se faire de façon sécuritaire. Il reste que l’on a potentiellement une richesse inestimable de documents ou autres objets très fragiles, alors il faut vraiment bien préparer le prochain coup pour ne pas les endommager, conclut M. Bernier.

https://ici.radio-canada.ca/

Cette cloche provient de la mythique expédition Franklin


Après avoir authentifié le navire de John Franklin, les archéologues se sont affairés pour identifier les divers objets dont la cloche qui était la propriété de sa Majesté
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Cette cloche provient de la mythique expédition Franklin

 

La cloche du HMS Erebus éclairée par Filippo Ronca, de Parcs Canada. © Parks Canada

La cloche du HMS Erebus éclairée par Filippo Ronca, de Parcs Canada. © Parks Canada

 

Dans le Grand Nord canadien, l’épave d’un des deux navires de l’expédition britannique disparue en 1848 vient d’être découverte. Un « plus numérique » de Sciences et Avenir 815.

 

PHÉON. « On a retrouvé l’expédition Franklin », un article de Bernadette Arnaud, est à lire dans Sciences et Avenir 815 (daté janvier 2015).

 Partie de Grande-Bretagne en 1845 avec pour mission de trouver le passage du Nord-Ouest, l’expédition conduite par l’officier de la Royal Navy John Franklin avait disparu corps et bien. Depuis le 19e siècle, des dizaines de missions ont été conduites pour tenter de trouver trace des deux navires, le HMS Erebus et le HMS Terror. En vain, jusqu’en septembre 2014, où le premier a donc été localisé au large de l’île O’Reilly.

La vidéo ci-dessous dévoile la cloche de l’Erebus, retrouvée sur l’épave. Deux marquages y ont été indentifiés : la date (1845) et un phéon (flèche) de la Royal Navy, signe de propriété du gouvernement de Sa Majesté… 

 

http://www.sciencesetavenir.fr

Le navire de John Franklin, retrouvé en Arctique, authentifié


Et voilà, les soupçons sont levé, la confirmation est faite, c’est bien le navire de John Franklin qui a sombrer dans l’Arctique Canadien,
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Le navire de John Franklin, retrouvé en Arctique, authentifié

 

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté... (Photo archives PC)

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté a nourri l’imaginaire britannique à l’époque victorienne. Parcs Canada a mené depuis 2008 six importantes expéditions pour retrouver, en vain, les deux épaves qui ont fait l’objet de multiples recherches depuis le 19e siècle.

Photo archives PC

La Presse Canadienne
OTTAWA

L’épave retrouvée le mois dernier dans le détroit de Victoria, en Arctique, est bel et bien celle du navire HMS Erebus, vaisseau sur lequel l’explorateur anglais John Franklin naviguait en 1845 en tentant de découvrir le passage du Nord-Ouest.

C’est le premier ministre Stephen Harper lui-même qui a confirmé avec fierté l’identité du bateau, mercredi, aux Communes.

«Je suis ravi de confirmer que nous avons identifié lequel des deux navires de l’expédition Franklin a été retrouvé, a-t-il annoncé. Il s’agit bien du HMS Erebus.»

«La confirmation a été faite par les archéologues subaquatiques de Parcs Canada, à la suite d’un examen méticuleux de données et d’artéfacts observés sur le fond marin de l’océan Arctique à l’aide de photographies de haute résolution, de vidéos haute définition et de mesures prises au moyen d’un sonar multifaisceaux», écrit le cabinet du premier ministre dans un communiqué.

L’épave de l’Erebus semble bien conservée. Une image sonar fait voir cinq mètres du navire sortir du fond marin à la proue, et quatre mètres à la poupe. Certaines structures du pont sont encore intactes, dont le grand mât, qui a été rompu par les glaces lorsque le navire a sombré dans les eaux glacées de l’Arctique.

Vue de l'épave... (Photo PC) - image 2.0

 

Vue de l’épave

Photo PC

La découverte d’une épave par onze mètres de fond dans la baie de la Reine-Maud, au large de la côte ouest de la presqu’île Adelaïde, avait été annoncée le 7 septembre, et on savait qu’il s’agissait d’un des deux navires de l’expédition, mais on n’avait pas encore déterminé avec certitude s’il s’agissait de la nef principale de Franklin ou du deuxième navire de l’équipée, le HMS Terror.

Le mystère demeure entier sur ce qui a bien pu arriver à Franklin et à ses 129 hommes d’équipage, cette année-là. Les deux navires de la Marine royale avaient quitté Greenhithe, en Angleterre, le 19 mai 1845 pour découvrir le passage du Nord-Ouest, qui devait permettre de gagner le Pacifique par le nord. Ils ont été aperçus pour la dernière fois au moment où ils entraient dans la baie de Baffin, en août. Le HMS Terror, une bombarde qui avait par ailleurs servi durant la guerre de 1812, n’a jamais été localisé.

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté a nourri l’imaginaire britannique à l’époque victorienne. Parcs Canada a mené depuis 2008 six importantes expéditions pour retrouver, en vain, les deux épaves qui ont fait l’objet de multiples recherches depuis le 19e siècle.

L’été dernier, quatre navires canadiens – le Sir-Wilfrid-Laurier de la Garde côtière, le NCSM Kingston de la Marine royale, et des bateaux de l’Arctic Research Foundation et de One Ocean Expedition – ont mené de nouvelles recherches, qui ont été cette fois fructueuses.

Le NSM Erebus était une bombarde construite en 1826 puis reconvertie; il avait été baptisé en l’honneur de l’Érèbe, lieu des ténèbres d’Hadès, dans la mythologie grecque. L’Erebus et le Terror étaient équipés de moteurs à vapeur (des moteurs de locomotives convertis) et leur coque de bois renforcée de plaques de fer devait les aider à naviguer dans les glaces.

Ils transportaient des provisions largement suffisantes pour un voyage pouvant durer jusqu’à trois ans. Sir John Franklin avait l’ordre de traverser le passage, puis de rentrer immédiatement en Angleterre par le Pacifique.

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Découverte d’un navire de l’expédition Franklin


Aujourd’hui, cette même expédition n’aurait probablement pas eu la même fin pour ces marins. Mais, bon cette découverte, va sûrement remplir les trous blancs dans l’histoire de na navigation et aussi celle du Canada
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Découverte d’un navire de l’expédition Franklin

 

Les deux bateaux de l'expédition Franklin ont disparu... (Image Archives PC)

Les deux bateaux de l’expédition Franklin ont disparu en 1846 en tentant de réaliser la première traversée du passage du Nord-Ouest vers l’Arctique.

Image Archives PC

Agence France-Presse
MONTRÉAL

Le Canada a retrouvé l’épave d’un des navires de l’explorateur britannique Sir John Franklin qui ont disparu dans l’Arctique en 1846, a annoncé mardi le premier ministre Stephen Harper.

 

Stephen Harper et Ryan Harris, de Parcs Canada, examinent une image du navire découvert.

Photo Sean Kilpatrick, PC

«Bien que nous ne sachions pas encore s’il s’agit du navire royal (HMS) Erebus ou du HMS Terror, nous possédons assez d’informations pour confirmer l’authenticité du navire. Nous avons confirmé sa découverte dimanche 7 septembre 2014 à l’aide d’un véhicule sous-marin autonome», a déclaré Stephen Harper.

«Ces expéditions, qui ont eu lieu il y a près de 200 ans, ont jeté les bases de la souveraineté du Canada dans l’Arctique», a souligné M. Harper, dont le gouvernement a fait de cette question l’une de ses priorités depuis son arrivée au pouvoir en 2006.

Depuis 2008, des équipes d’archéologues de l’organisme national Parcs Canada, assistées par des navires de la Garde côtière canadienne, ont mené six campagnes de recherche majeures pour retrouver les deux navires disparus de l’expédition Franklin.

L’Erebus et le Terror étaient les fleurons de la marine britannique de l’époque, équipés d’un moteur à vapeur, d’un dispositif de chauffage et d’une proue renforcée.

(Photo Agence QMI)

Sous le commandement de Sir John Franklin, avec le capitaine Francis Crozier, les deux navires avaient quitté l’Angleterre le 19 mai 1845 avec 134 hommes d’équipage pour découvrir le Passage du Nord-Ouest.

Coincés pendant un an et demi dans les glaces, les marins ont fini par manquer de vivres. Un message découvert en 1859 a révélé que John Franklin et 23 autres membres d’équipage étaient morts le 11 juin 1847, dans des circonstances non précisées.

Le 22 avril 1848, 105 survivants ont quitté leurs navires pour se diriger à pied vers la terre ferme. Aucun d’entre eux n’a survécu. Les deux bateaux ont été engloutis par la glace.

L’épave a été découverte dans le détroit de Victoria.

«La découverte du premier navire nous donnera certainement l’élan nécessaire pour trouver son navire-jumeau et en apprendre davantage sur ce qui est survenu à l’équipage de l’expédition Franklin», a dit M. Harper.

 

Un morceau du navire retrouvé dans l’Arctique. (Photo Agence QMI)

L’archéologue Douglas Stenton du gouvernement du Nunavut montrant un morceau de l’épave. (Photo Agence QMI)

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