Déménagements du 1er juillet: solidarité caniculaire


Le 1 er juillet était la fête du Canada, alors qu’au Québec, la plupart des baux se renouvellent le 1 er juillet. Nombre de personnes profitent de ce long congé pour déménager. Hier, ce fut une journée des plus lourde et chaude. Malgré cette chaleur intense, de sueur à grosses gouttes, plusieurs ont eu de l’aide. Malheureusement, certains logements ne veulent pas d’animaux alors, plusieurs sont abandonnés
Nuage

 

Déménagements du 1er juillet: solidarité caniculaire

 

Amies d'enfance, Clara Séguin et Sarah Bissonnette, toutes... (Robert Skinner, La Presse)

Amies d’enfance, Clara Séguin et Sarah Bissonnette, toutes deux âgées de 21 ans, déménagent ensemble dans un logement du quartier Côte-des-Neiges.

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

CAROLINE TOUZIN
La Presse

Sans eux, la tâche aurait été insurmontable. Par une chaleur accablante, ils ont sacrifié leur journée de congé pour donner un coup de main à un proche. Ils ont transporté des dizaines de boîtes qui pèsent une tonne et des électroménagers qui passent à peine à travers les portes. Hommage aux « anges du déménagement ».

Les anges du déménagement de Clara et de Sarah sont Marie-Pier Lamarre (soeur de Clara), Laura Normandin (cousine de Clara), Christian-Zaak Dubois (ami), Marie-Catherine Bissonnette (soeur de Sarah), Guylaine Duplessis (mère de Clara) et Pierre Lange (beau-père de Clara).

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

AMIES D’ENFANCE

Lorsque Clara Séguin et Sarah Bissonnette ont découvert l’état du petit quatre et demie dans lequel elles s’apprêtaient à s’installer, dimanche, elles étaient soulagées d’être bien entourées.

L’une de leurs amies s’est lancée dans le ménage de la salle de bains laissée dans un état douteux par les anciens locataires. « 

On a beaucoup, beaucoup de ménage à faire », résume Clara, 21 ans. « Disons que je vais me rappeler longtemps mon premier déménagement, ajoute son amie d’enfance Sarah. C’est du sport. »

Guylaine Duplessis – la mère de Clara – et son conjoint auraient pu rester au frais sur le bord du lac Memphrémagog, où ils résident, plutôt que de venir s’éreinter sous un soleil cuisant à Montréal.

« On aurait pu, mais en même temps, ma fille aurait déménagé sur un autre continent que je serais allée l’aider, affirme Mme Duplessis. C’est ma fille ! »

200 000

Nombre de ménages locataires qui changeront d’adresse cet été, selon le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ).

L’ange de déménagement de Julien Audette est son père, Denis.

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

 

DÉMÉNAGEMENTS À RÉPÉTITION

Denis Audette est descendu de Rouyn-Noranda pour venir aider son fils Julien, 27 ans, à déménager de son logement de Rosemont à son nouvel appartement dans Villeray. Il y a quatre ans, alors qu’il pensait que son fils en était à son dernier déménagement, le père de famille a troqué sa minifourgonnette pour un petit véhicule utilitaire sport (VUS).

« Finalement, depuis quatre ans, je l’ai déménagé trois autres fois. Je n’aurais peut-être pas dû la vendre », raconte le père, le front perlé de sueur. « Et ce n’est pas fini : ma fille rentre à l’École de technologie supérieure en septembre », poursuit-il avant d’éclater de rire.

1600

Nombre d’animaux abandonnés entre les mois de juin et d’août chaque année à Montréal, selon la Société protectrice des animaux (SPA), alors qu’en moyenne, 600 animaux sont abandonnés chaque mois dans la métropole.

Franck Ngartola (à gauche), 18 ans, a emménagé hier dans son premier appartemetn dans le quartier Côte-des-Neiges. C’est son grand frère Jonathan qui est son ange du déménagement.

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

LA FAMILLE AVANT TOUT

Assis dans son unique fauteuil posé sur le trottoir du chemin Queen-Mary, Franck Ngartola était plongé dans ses pensées lorsque La Presse l’a croisé dimanche.

Le jeune homme de 18 ans s’apprête à voler de ses propres ailes après avoir vécu quelque temps avec son frère et sa soeur aînés dans un logement de la métropole alors que leurs parents sont restés dans leur Tchad natal.

« Un moment donné, il faut que je devienne responsable », dit-il.

Son déménagement a débuté sur une bien mauvaise note. Il s’est fait dérober son ventilateur laissé sur le trottoir sans surveillance quelques instants avec le reste de ses maigres avoirs alors qu’il s’affairait à rentrer des boîtes dans son trois et demie.

« Une chance que mon frère est là pour m’aider », a-t-il lancé, déterminé à ne pas se laisser abattre.

La veille, son frère Jonathan a déménagé leur soeur. Puis dimanche, il a donné un coup de main à Franck. Et toi, Jonathan, tu déménages aussi ? lui demande-t-on.

« Oui, tout est dans ma voiture, répond-il. Mais je peux attendre. C’est la famille d’abord. »

24,39 %

Proportion de propriétaires qui ont dit avoir retrouvé un logement dans un état qui donne mal au coeur en entrant, dans lequel ils ne voulaient rien toucher, révèle un sondage en ligne mené auprès des membres de l’Association des propriétaires du Québec. Cette association, qui représente 17 000 propriétaires dans la province, demande au gouvernement québécois de leur permettre de demander un dépôt de garantie à leurs locataires.

 

L’ange du déménagement de Mathieu Bastien-St-Jean (à l’avant-plan) est son frère jumeau William.

ROBERT SKINNER, LA PRESSE

ENFIN RÉUNIS

Originaire de l’Abitibi, Mathieu Bastien-St-Jean a vécu avec de nombreux colocataires depuis son arrivée à Montréal il y a quatre ans, dont son frère jumeau William.

Puis, les deux frères sont allés vivre « chacun de leur côté ». Ils ont tenté de vivre l’un sans l’autre (William est parti étudier dans une université mexicaine). Sans succès.

Dimanche, les jumeaux de « 25 ans – dans trois jours » avaient l’air de deux gamins qui s’apprêtent à faire un mauvais coup. C’est qu’ils déménagent à nouveau sous le même toit.

« On n’est pas capables de couper le cordon », dit William en lançant un regard complice à son frère.

BONNE HUMEUR À TOUTE ÉPREUVE

Sur le balcon du logement que Laurence Mélançon, 23 ans, partageait jusqu’à dimanche avec un cousin et une cousine dans le quartier Villeray, on se serait cru à Noël.

Ses parents, son frère, ses cousins, son oncle et sa tante se croisaient dans l’escalier extérieur en colimaçon les bras chargés de boîtes (à défaut des cadeaux) dans une bonne humeur à toute épreuve. Ils ont multiplié les allers-retours entre le logement situé au deuxième étage et les camions de déménagement sans jamais perdre le sourire. Leurs vêtements trempés par la sueur en disaient toutefois long sur la difficulté de l’exercice en pleine canicule.

« Maman un jour, maman toujours », lance la mère de Laurence, Chantal Lambert.

Quant au jeune frère de Laurence, William, 19 ans, il avait une motivation bien personnelle à aider sa grande soeur :

« Je n’ai pas le choix, si je veux qu’elle vienne m’aider quand ce sera mon tour. » 

Souhaitons-leur qu’il fasse moins chaud ce jour-là.

***

LES LOCATAIRES REVENDIQUENT UN CONTRÔLE DES LOYERS

Les hausses de loyer seront marquées pour les 200 000 ménages locataires qui changeront d’adresse cet été, soutient le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), puisque le Québec n’a ni contrôle obligatoire des loyers ni registre des loyers. Ainsi, de nombreux propriétaires en profitent pour augmenter abusivement le prix de leurs logements lors des déménagements, selon le RCLALQ.

« Sans contrôle obligatoire des loyers [comme en Ontario, par un pourcentage s’appliquant à l’ensemble des loyers], les locataires doivent tenir tête à leur propriétaire alors qu’ils n’ont pas les renseignements nécessaires pour juger si la hausse demandée est légitime ou non », a expliqué le porte-parole du RCLALQ, Maxime Roy-Allard, dans un communiqué.

Les nouveaux locataires ont la possibilité de faire fixer leur loyer s’ils jugent que la hausse est trop élevée, mais leurs recours sont faibles puisqu’ils n’ont que rarement accès à l’ancien prix payé pour le logement, toujours selon le RCLALQ. Avec un registre des loyers, les locataires pourraient faire fixer leur loyer en toute connaissance de cause, conclut l’organisme de défense des droits des locataires.

 

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► L’histoire oubliée de ces femmes qui, en 1905, ont gagné contre leur harceleur


En fait c’est une réflexion en rapport des dénonciation du harcèlement sexuel que l’on a été témoin à peu près partout en Amérique et en Europe. La première manifestation publique des dénonciations des abus sexuels a été faite en France en 1905 face à un contremaître qui abusait des ouvrières dans une usine de porcelaine. La bourgeoisie a mis plus de temps pour dénoncer ce genre de comportement. Aujourd’hui encore, les femmes doivent se battre pour être dans un milieu sans être harcelé
Nuage

 

L’histoire oubliée de ces femmes qui, en 1905, ont gagné contre leur harceleur

 

 

/

Grève à Limoges en 1905. | Via Wikipédia.

 

Titiou Lecoq


Ce sont les femmes des classes populaires qui ont refusé les premières d’accepter d’être traitées comme des objets sexuels. Quelque part, elles sont nos modèles.

À la fin du XIXe siècle, en France, se sont déroulées des grèves pour la dignité. Des ouvrières se mettaient en grève pour dénoncer le harcèlement sexuel de certains chefs d’atelier. Vous en avez entendu parler?

Un des contre-maîtres était réputé pour «faire passer les femmes par un petit couloir, et puis…»

Ce mouvement a connu son apogée en 1905 à Limoges. La plus importante usine de porcelaine appartenait à un certain Haviland. Elle employait 5.740 hommes, 2.400 femmes et 1.528 enfants (et oui, parce que sans le travail des enfants, l’économie s’effondrerait, disait-on…). Penaud, un des contre-maîtres, était réputé pour «faire passer les femmes par un petit couloir, et puis…» Celles qui refusaient de coucher étaient virées.

Quand on voit comment sont traitées actuellement les femmes qui portent plainte pour viol contre un homme plus puissant qu’elles, on imagine bien qu’en 1905, ça devait être coton.

La chambre syndicale de la céramique est saisie de plusieurs plaintes. Il ne se passe rien. Pour Haviland, on remet en cause sa liberté de patron de choisir ses collaborateurs.

Une bombe explose

Parmi les ouvriers et les ouvrières, la pression monte. Une grève est lancée avec le soutien financier du syndicat. La revendication: soit le départ de Penaud, soit sa rétrogradation au statut de simple ouvrier.

Mais Penaud, en accord avec Haviland, explique que vu de la nature des faits qui lui sont reprochés, il en va de son honneur de ne pas démissionner. Les politiques minimisent cette grève sans revendication sérieuse (c’est-à-dire salariale). Pour eux, ce sont de simples problèmes de mœurs et de susceptibilité. D’autres usines rejoignent le mouvement, on occupe, on manifeste. L’armée est envoyée sur place (toujours un grand signe d’apaisement ça!). Il y a des affrontements, une bombe explose.

Des «émeutiers» sont arrêtés, leurs collègues défoncent l’entrée de la prison pour les libérer. La cavalerie intervient et tire sur la foule. Un ouvrier de 19 ans est tué. Le 24 avril, Haviland finit par céder et Penaud est viré.

La dénonciation des violences n’est pas l’apanage d’une classe sociale qui serait plus «éclairée»

Pourquoi je vous parle de ça? D’abord parce que je suis sans cesse étonnée par notre/ma méconnaissance de notre histoire. Comme pour les femmes artistes invisibilités, on pouvait penser que la condition de ces ouvrières les empêcherait de parler de ces problèmes. Eh bien pas du tout: elles ont fait grève, elles ont manifesté contre ces agressions sexuelles.

Mais ce qui m’intéresse encore plus, c’est que cela nous montre clairement que la dénonciation des violences n’est pas l’apanage d’une classe sociale qui serait plus «éclairée» ou en avance. Pas du tout, mais alors vraiment pas. En matière de lutte concrète contre les violences faites aux femmes, les ouvrières ont été en avance sur les femmes bourgeoises. Et puis, je reste songeuse devant l’élan de la grève. Est-ce qu’on imaginerait de nos jours une grève lancée pour ces sujets?

Évidemment, l’ampleur de la mobilisation de 1905 s’explique parce qu’elle touchait la dignité d’une classe sociale qui se sentait déjà exploitée. Ce sont donc les ouvriers qui sont descendus dans la rue avec les ouvrières, pas les épouses des patrons. La conscience de classe l’emportait sur la conscience de genre, et cette conscience de classe était extrêmement forte. Simone de Beauvoir s’est d’ailleurs longtemps demandé comment le féminisme pouvait dépasser les clivages sociaux, comment faire pour que les femmes se sentent dans une situation commune malgré toutes leurs différences.

Les violences contre les femmes concernent tous les milieux

C’est également une femme qui travaillait comme agent de ménage qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn. Alors bien sûr, on peut se dire que c’est parce qu’elles sont perçues comme plus faibles qu’elles seraient davantage harcelées. Mais on peut aussi penser que dans les classes sociales «élevées», on s’est plus longtemps accommodés de ce harcèlement, précisément parce que l’appartenance de classe était plus forte et/ou qu’on avait davantage à perdre.

Il faut donc s’abstenir d’adopter un ton… maternaliste (au sens de paternaliste). Et c’est pourtant ce que j’entends souvent. Par exemple, Emmanuelle Devos interrogée sur France Inter avait affirmé qu’elle n’avait jamais entendu parler de harcèlement parmi les actrices françaises, oulala, pas du tout, mais qu’elle était là pour soutenir les plus faibles, les maquilleuses et les coiffeuses. La solidarité, c’est bien, mais il y avait quelque chose dans le ton qui me dérangeait, qui laissait entendre que c’était le problème de ces pauvres femmes sans défense.

Les violences contre les femmes concernent tous les milieux. Et les femmes des milieux populaires sont celles qui nous ont ouvert la voie.

Ce texte est paru dans la newsletter hebdomadaire de Titiou Lecoq. Pour vous abonner c’est ici. Pour la lire en entier:

http://www.slate.fr/story/

Des Bulgares offrent le gîte à des cigognes frigorifiées


En Europe comme au Québec, le printemps hésite à faire monter les thermomètres. En Bulgarie, il y a un élan de solidarité envers les cigognes qui sont en danger à cause de se froid. Il les récupère pour les amener chez eux, le temps que la température s’améliore.
Nuage

 

Des Bulgares offrent le gîte à des cigognes frigorifiées

Des Bulgares offrent le gîte à des cigognes frigorifiées

Des Bulgares offrent le gîte à des cigognes frigorifiées © AFP/ Dimitar DILKOFF

Des cigognes transies par le début de printemps glacial ont pu compter sur la solidarité inédite de Bulgares qui ont tout simplement permis aux volatiles de faire étape… dans leur salon.

« Avant-hier, j’ai trouvé cinq cigognes gelées près de la route qui mène au village. Je les ai emmenées chez moi, j’ai allumé le poêle et je leur ai acheté du poisson », explique Safet Halil, un habitant de Zaritsa, au nord-est de la Bulgarie.

Mercredi, les cigognes ragaillardies profitaient toujours du lit et de la modeste demeure de Safet, ne manquant pas de le taquiner, a constaté un photographe de l’AFP:

« J’ai reçu deux ou trois coups de bec sur les bras », sourit ce quinquagénaire qui s’exprime grâce à une prothèse vocale.

Safet Halil a recueilli chez lui cinq cigognes frigorifiées dans son village de Zaritza. "J'ai allumé le poêle et je leur ai acheté du poisson". Le 21 mars 2018. © Dimitar DILKOFF AFP

Safet Halil a recueilli chez lui cinq cigognes frigorifiées dans son village de Zaritza. « J’ai allumé le poêle et je leur ai acheté du poisson ». Le 21 mars 2018. © Dimitar DILKOFF AFP

L’exemple de cet employé de voirie a enclenché une chaîne de solidarité inédite chez les habitants du nord du pays, affecté, comme une partie de l’Europe, par des températures glaciales pour un début de printemps.

Une quarantaine de cigognes aux ailes souvent congelées auraient ainsi été mises à l’abri chez des particuliers, dans des garages ou des bâtiments agricoles, les hôtes partageant leur expérience sur les réseaux sociaux.

L’ONG Green Balkans a appelé mercredi à « ne pas prendre n’importe quelle cigogne », mais seulement « celles qui se trouvent dans un état de détresse: blessées et avec des plumes mouillées ».

« C’est la première fois qu’on observe tant de cigognes en détresse en Bulgarie », a déclaré Hristina Klisourova du centre de sauvetage de Green Balkans.

« J’ai 53 ans et je n’ai jamais vu de cigognes gelées, j’en avais entendu parler par ma grand-mère », confirme Safet qui estime que cette année « les cigognes sont arrivées trop tôt ».

Il compte garder les oiseaux encore quelques jours car « il fait moins trois degrés aujourd’hui et le temps va se détériorer ».

Une alerte neige a été déclenchée pour jeudi et vendredi dans le nord-est du pays.

Située au sud-est de l’Europe, la Bulgarie a décompté en 2016 près de six mille nids de cigogne habités, en hausse d’un millier depuis le dernier recensement en 2005.

En Roumanie voisine, plus de 200 oiseaux de petite taille, des grives musiciennes pour la plupart, ont été trouvés morts ou gelés cette semaine, a déclaré à l’AFP Ovidiu Bufnila, de la Société ornithologique roumaine.

Safet Halil, 53 ans, dans sa cour, dans le village de Zaritza, dans le nord-est de la Bulgarie, une cigogne dans les bras. Le 21 mars 2018. © Dimitar DILKOFF AFP

Safet Halil, 53 ans, dans sa cour, dans le village de Zaritza, dans le nord-est de la Bulgarie, une cigogne dans les bras. Le 21 mars 2018. © Dimitar DILKOFF AFP

L’ONG a publié mercredi des conseils pour leur venir en aide, mettant aussi en garde les bonnes volontés envers les cigognes: aller à leur rencontre pour les sauver risque de les faire fuir et de leur faire perdre de l’énergie. Seuls les volatiles qui se rapprochent des humains ont besoin d’aide.

         Zaritsa (Bulgarie) (AFP) –

http://www.lepoint.fr/

Respect des différences


Nous avons beaucoup à apprendre des autres. Ce n’est par les rencontres, l’entraide, la communication que nous apportons plus de richesses à notre vie. C’est ce que le monde  a vraiment besoin à notre époque
Nuage

 

Respect des

différences

 

“Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences.”

Françoise Dolto

Le métro tôt le matin est bondé –


Ceux qui prennent le transport en commun tôt le matin, savent que les gens sont parfois encore endormis, le regard plus ou moins absent et le regard neutre, ou même sévère. Un groupe appelé « The Liberators » a pour but de mettre du positif et la solidarité dans la vie des gens. Ici, pas besoin d’avoir un orchestre et une super voix pour mettre le sourire pour bien commencer la journée
Nuage

Le métro tôt le matin est bondé –

Le métro bondé du matin n’est pas vraiment la chose la plus amusante que l’on connaisse. Mais pour les passagers de cette rame, leur trajet a été différent des autres jours.

Peter fait partie d’un mouvement social appelé The Liberators. Le mouvement essaie de faire de son mieux pour répandre le positivisme et la solidarité.

“Bonjour, mesdames et messieurs, j’aimerais vous remercier tous. Merci de vous lever tôt en ce matin froid. Merci de prendre la décision de sortir de votre maison confortable et chaleureuse et d’aller au travail. Merci pour votre famille, vos amis et votre avenir”, dit Peter à ses compagnons de voyage dans le train.

Il chante ensuite avec son ami la chanson très connue ” Over The Rainbow ” et demande à tout le monde de la chanter avec eux.

http://incroyable.co/

Le geste bouleversant d’une fillette qui se rase la tête pour son frère


Le courage d’un enfant qui a perdu sa mère d’un cancer et pour l’amour de son frère qui lui aussi a le cancer à se raser la tête pour une levée de fond contre cette maladie chez les enfants. Bien sûr quand on a de beaux cheveux longs, c’est un geste radical, mais cela a valu la peine pour l’argent qu’elle a amassé comme pour tous ceux qui font se font raser pour la bonne cause
Nuage

 

Le geste bouleversant d’une fillette qui se rase la tête pour son frère

 

Photo de Sofia Smith

Sofia, 9 ans, se fait raser la tête lors d’un événement pour amasser des fonds pour les malades du cancer, dont son frère. Photo : Radio-Canada/Justin Pennell/CBC

Sofia Smith, une Calgarienne de 9 ans qui a perdu sa mère d’un cancer, a décidé de se raser la tête en soutien à son grand frère de 14 ans atteint de la même maladie.

Sofia Smith n’avait jamais coupé ses cheveux de sa vie. C’est par solidarité avec son frère Rand et avec tous les malades du cancer qu’elle a, non sans larmes, dit adieu à sa longue chevelure dorée.

Elle était accompagnée, dans son geste, par quelque 70 autres élèves de l’école Elboya réunis vendredi pour la même cause : amasser des fonds pour l’organisme Kids Cancer Care.

« Ça m’a fait me sentir bien, car je l’ai fait pour quelqu’un que j’aime vraiment », a commenté Sofia Smith qui malgré les larmes était « très déterminée ».

20 000 $ récoltés

En quelques semaines, Sofia qui espérait récolter 500 $, est parvenue à amasser plus de 20 000 $ pour Kids Cancer Care dont la mission est d’apporter un peu de joie et de normalité dans les familles frappées par le cancer en livrant par exemple des repas tout prêts à domicile.

« Je suis vraiment reconnaissant du soutien que nous apporte Kids Cancer Care », confie Dallas Smith, le père de Sofia et Rand, qui partage son temps entre les soins de son fils et les tâches quotidiennes à la maison tout en travaillant à temps plein.

« Pour tout vous dire, c’est épuisant », avoue-t-il.

Sa femme Tatianna est décédée d’un cancer il y a plusieurs années, lorsque Sofia n’avait que quatre ans.

Un grand frère fier et bouleversé

Rand, quant à lui, répond bien aux traitements et à la chimiothérapie. Les médecins sont confiants, même s’il reste encore un long chemin à parcourir vers la rémission.

« Je n’arrive pas à croire à ce que ma sœur a fait », a-t-il commenté au sujet de son geste et de la collecte de fonds qu’il a qualifiés « d’époustouflants ».

Son conseil pour sa petite sœur désormais chauve :

« Tu devrais porter quelque chose sur ta tête parce qu’on a vite froid ».

http://ici.radio-canada.ca

Attentats : "Pour transformer la peur, la solidarité peut aider"


La France se relève de l’horreur du vendredi 13 novembre, la peur pour plusieurs de circuler dans les rues de Paris, d’aller dans des endroits publics sera probablement une réalité pour quelque temps. Mais les Français sont solidaires et savent qu’à travers le monde d’autres se rallient à eux
Nuage

 

Attentats : « Pour transformer la peur, la solidarité peut aider »

 

Paris au lendemain des attentats du 13 novembre 2015.

Paris au lendemain des attentats du 13 novembre 2015.

Photo : KENZO TRIBOUILLARD / AFP

TERRORISME – Au lendemain des attentats sanglants perpétrés à Paris, les réseaux sociaux s’emballent. Pour Michèle Vitry, psychologue, il y a un « risque de repli sur soi ».

Le choc, puis l’inquiétude. Après les attentats meurtriers perpétrés vendredi soir à Paris, les internautes réagissent et partagent leur émotion, bien souvent leur peur, sur les réseaux sociaux. Ce qui donne lieu également à de fausses rumeurs, que la préfecture de police de Paris a demandé de ne pas relayer.

A la mi-journée ce samedi, des internautes ont ainsi notamment fait état de coups de feu à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Quelques minutes plus tard, la préfecture de police et la mairie ont démenti : pas d’attaque, seulement quelques pétards pour la célébration d’un mariage. L’épisode témoigne toutefois de l’angoisse qui règne en Île-de-France. Sur Twitter, une internaute écrit ce samedi matin : « Toujours aussi choquée… Impossible de dormir… ça fait vraiment peur ».

La solidarité, une réponse au choc collectif

Pour la psychologue clinicienne Michèle Vitry, contactée par metronews, ces attentats risquent d’entraîner un « repli sur soi » d’une partie de la population. Leur mode opératoire, en particulier :

« Cela déclenche un climat d’insécurité qui est plus grand, parce que justement les lieux touchés sont larges. Tout le monde peut être visé », analyse la psychologue. « Il va forcément y avoir un temps où cela va être difficile pour le public de se rendre dans une salle de concert, cela ne va pas se faire tout seul. C’est normal d’avoir peur. Il s’agit de transformer quelque chose de négatif en quelque chose de mobile, dans lequel il y a de la pensée, du mouvement, de l’énergie ». 

Pour la clinicienne, la solidarité pourrait être essentielle pour dépasser ce choc collectif :

« C’est un élément qui est extrêmement aidant. Cette nuit, il y a eu des personnes qui ont agi, qui ont recouvert des corps avec des draps,  il y a eu une sorte de préoccupation collective. Il y a un mouvement de solidarité, qui fait que le traumatisme collectif a un sens, si traumatisme il y a. Cela montre que la pensée collective fonctionne. La pensée collective, dans des moments comme ça, c’est quelque chose qui aide ».

http://www.metronews.fr/