Le chaton et la brosse à dents électrique


Un petit chaton bien courageux de livrer bataille avec un objet qu’il ne connaît pas et qui en plus fait du bruit … En tout cas, la brosse de l’appareil est du pour être changé
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Le chaton et la brosse à dents électrique

 

Cet adorable chaton rouquin a une dent contre… une brosse à dents ! C’est le moins que l’on puisse dire.

Il ne supporte visiblement pas le bruit que fait ce drôle de jouet, et décide donc, tout naturellement, de l’attaquer ! Petit mais costaud, il y met toutes ses forces, rouant la pauvre brosse à dents de coups de pattes.

Mais son ennemie est aussi coriace que lui. Elle résiste aux assauts du chaton, et continue inlassablement, de faire son si désagréable bruit.

Qui remportera cette lutte acharnée ? Le suspense est à son comble !

http://wamiz.com

Le Saviez-vous ► Ce qui fait du guépard un redoutable chasseur


Quand on voit un guépard courir pour chasser une proie, cela l’impression qui court a grande vitesse .. Sauf qu’il ne court pas très longtemps, par contre … Il a des atouts qui font de ce félin, un animal vraiment puissant
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Ce qui fait du guépard un redoutable chasseur

 

Un guépard au Botswana

Un guépard au Botswana  Photo :  AFP/CHRISTOPHE BEAUDUFE

S’il est réputé pour être l’animal terrestre le plus rapide, ce n’est pas pour cette raison que le guépard est considéré comme l’un des plus habiles chasseurs.

Des chercheurs britanniques expliquent que ses talents tiennent plutôt de sa faculté à accélérer, à freiner et à changer de direction très rapidement.

Le saviez-vous?
Des observations menées en captivité montraient déjà que l’Acinonyx jubatus peut dépasser les 100 km/h en pleine course. Par comparaison, le record connu pour les lévriers est de 65 km/h, de 68 km/h pour les chevaux et de 43,2 km/h pour les humains (Usain Bolt au 100 mètres).

La tête d'un guépard

Le Pr Alan Wilson et son équipe du collège vétérinaire royal britannique ont réussi pour la première fois à étudier la locomotion du félin dans la nature, en conditions réelles.

Ils ont équipé cinq guépards du Botswana (trois femelles et deux mâles) d’un collier de haute technologie, alliant un GPS ultra-précis à une batterie d’accéléromètres, de gyroscopes et de magnétomètres.

Pas moins de 367 courses ont été analysées sur une période de 17 mois.

La vitesse la plus élevée enregistrée fut 93 km/h. Toutefois, l’équipe a été surprise de constater que la grande majorité de leurs sprints restaient en deçà de 72 km/h, avec une vitesse moyenne de 50 km/h, tenue en général durant seulement une à deux secondes.

Elle a aussi constaté que les félins accomplissaient quotidiennement des prouesses en matière d’accélération et de freinage. Ainsi, un guépard peut, en une seule foulée, accélérer de 3 m/s ou freiner de 4 m/s. Cette manœuvrabilité surpasse de loin celle des chevaux de polo ou des lévriers. Elle est notamment liée à la structure du squelette et des muscles du guépard, sans oublier ses griffes non rétractiles qui lui assurent une adhérence considérable.

« C’est cette capacité à changer de vitesse et de direction quasi instantanément qui permet à l’animal de suivre tous les mouvements de sa proie pour mieux la capturer. » — Pr Alan Wilson

Toutes ses qualités physiques n’assurent pas un repas aux guépards qui ne réussissent pas à capturer systématiquement leurs proies. Les données montrent que leurs efforts ne sont fructueux que dans 26 % des cas.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.

Le saviez-vous?
La puissance musculaire développée par un guépard en pleine accélération est quatre fois supérieure à celle calculée pour Usain Bolt lorsqu’il a couru le 100 mètres en 9,58 secondes.

http://www.radio-canada.ca

État de santé encourageant pour Nelson Mandela


Une bonne nouvelle, il semble que Nelson Mandela aille mieux alors que la semaine dernière, tout laissait croire que sa vie s’achevait. Alors qu’aujourd’hui, il se rétablit de son infection pulmonaire
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État de santé encourageant pour Nelson Mandela

 

L'ancien président sud-africain Nelson Mandela... (PHOTO MIKE HUTCHINGS, ARCHIVES REUTERS)

L’ancien président sud-africain Nelson Mandela

PHOTO MIKE HUTCHINGS, ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse

L’état de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé depuis une semaine pour une infection pulmonaire, est encourageant, a indiqué son petit-fils samedi, qui l’a trouvé bien en lui rendant visite cette semaine.

«Il semblait aller bien. Cela nous a donné l’espoir qu’il allait bientôt se rétablir», a déclaré Mandla Mandela, qui s’exprimait en xhosa, pendant les funérailles d’une cousine du héros de la lutte anti-apartheid dans son village de Qunu (sud).

Mandla, qui est maintenant le chef de la famille, a rendu visite à Mandela cette semaine, tout comme Graça, l’actuelle épouse du héros de la lutte anti-apartheid, son ex-femme Winnie, ses trois filles survivantes et la plupart de ses 17 petits-enfants.

Les nombreuses personnes venues rendre un dernier adieu à Florence Mandela samedi ont prié et chanté des hymnes pour le grand homme.

Un prêtre a dit une prière spéciale, appelant l’assistance à observer une minute de silence pour Mandela, qui en est à son huitième jour d’hospitalisation à Pretoria, dans un état toujours grave.

«Nous tenons à vous assurer de nos prières pour l’icône, le père de la nation», a dit le père Manciya à la famille Mandela.

«Nous prions pour son rétablissement. Nous prions pour que vous soyez à côté de lui à chaque minute, chaque heure et chaque instant.»

Zine Mgavu, 50 ans, a indiqué à l’AFP qu’il faisait confiance aux informations réconfortantes apportées par Mandla «parce qu’elles viennent d’un membre de la famille».

«Nous sommes contents, cela nous donne l’espoir qu’il va pouvoir rentrer chez lui», a renchéri Mgavu, un habitant de Qunu.

Nelson Mandela qui dit avoir passé à Qunu les plus belles années de sa jeunesse, s’y est fait construire une maison après sa sortie de prison, en 1990. Il a dû la quitter en décembre 2012 pour être hospitalisé en urgence à Pretoria. Il en est à sa quatrième hospitalisation depuis.

Il souffre des séquelles d’une tuberculose contractée pendant les vingt-sept années passées dans les geôles du régime raciste de l’apartheid.

Les derniers bulletins de santé de Mandela diffusés par les autorités n’ont pourtant pas été très réguliers: le président Jacob Zuma a indiqué mercredi devant le Parlement qu’il réagissait «mieux au traitement», le gouvernement ajoutant jeudi dans le communiqué du conseil des ministres qu’il réagissait même «bien»

«La santé de Madiba continue de s’améliorer, mais son état demeure grave», a précisé M. Zuma jeudi soir après lui avoir rendu visite, appelant son illustre prédécesseur par son nom de clan, en signe de respect et d’affection.

La présidence est restée muette vendredi, de même que M. Zuma,  et son porte-parole Mac Maharaj a téléphoné samedi. La sécurité a été encore renforcée devant l’hôpital de Pretoria où a été admis Mandela.

***

Le coup de gueule d’un ancien garde du corps de Mandela

Nelson Mandela «est un homme très seul», a déclaré samedi l’un de ses gardes du corps à l’AFP, accusant l’équipe médicale de l’icône de la lutte anti-apartheid de vouloir contrôler ses visites comme si Mandela était de «nouveau en prison».

Récemment limogé pour avoir dévoilé le nom de l’hôpital de Prétoria où a été admis M. Mandela dans un état grave, Shaun van Heerden, membre d’un service d’élite de la police de protection présidentielle, ne mâche pas ses mots.

Alors que l’Afrique du Sud et le reste du monde retiennent leur souffle, une semaine après la nouvelle hospitalisation du héros national, l’ex-garde du corps de Mandela ne mâche pas ses mots.

Sa cible: l’équipe médicale de Mandela dirigée par le chirurgien-chef de l’armée, le général Vejay Ramlakan, qui exerce un contrôle inutilement très strict, selon lui, des visites à l’ancien président.

«Parfois, on avait l’impression qu’il (Mandela) était de retour en prison», a déclaré van Heerden à l’AFP, dans une allusion aux vingt-sept années de prison purgées par Mandela sous le régime de l’apartheid.

Avant sa dernière hospitalisation le 8 juin dernier, Nelson Mandela, dont la santé est très fragile, recevait des soins à son domicile de Johannesburg.

«Même avant son admission à l’hôpital, rares étaient les personnes autorisées à le voir. Et certains de ses vieux amis étaient interdits de visite», selon son ancien garde de corps.

M. Van Heerden a également accusé des membres de l’équipe médicale de Mandela de se comporter comme des «célébrités» et d’outrepasser leurs prérogatives lorsqu’ils étaient à son chevet, et de chercher à se mettre en valeur en prenant la pause pour des photos à ses côtés.

«J’en ai même vu certains qui mettaient sous son nez des copies de ses mémoires +Un long chemin vers la liberté+ pour qu’il signe», s’est ému l’ex-garde du corps.

«Ceci est incroyable, et je ne l’ai pas apprécié», a lancé l’ancien ange gardien de Mandela qui a veillé pendant dix ans sur son protégé.

«Un gentleman»

Mandela était selon lui un «gentleman qui se préoccupait vraiment de ceux qui l’entouraient».

Nelson Mandela fait l’objet d’une véritable vénération dans son pays, pour avoir négocié la fin du régime ségrégationniste de l’apartheid, au début des années 1990, en évitant des massacres interraciaux.

À bientôt 95 ans, le leader s’est progressivement affaibli. Il a de nouveau été admis dans un hôpital de Pretoria aux premières heures de samedi dernier pour une infection pulmonaire récurrente. Il s’agit de sa quatrième hospitalisation depuis décembre.

La sécurité de la clinique spécialisée privée où il est soigné a été renforcée, avec une fouille systématique des voitures et des personnes s’y rendant pour le visiter.

«La santé de Madiba continue de s’améliorer, mais son état demeure grave», a déclaré jeudi le président Sud-africain Jacob Zuma dans un communiqué, appelant son illustre prédécesseur par son nom de clan, en signe de respect et d’affection.

Ces derniers jours, ses proches se sont succédé à son chevet au Mediclinic Heart Hospital de Pretoria, sans livrer la moindre indication à son sujet.

Malgré cela, Van Heerden estime que «Mandela est un homme très seul» qui aurait beaucoup aimé voir près de lui quelques-uns de ses amis de ses années de lutte.

«Lorsqu’il était chez lui, il aurait souhaité recevoir la visite de vieux amis, mais cela n’était pas autorisé», a-t-il regretté.

«Sûrement», a-t-il poursuivi, «des mesures sanitaires auraient pu être mises en place si on craignait que des personnes extérieures puissent apporter des infections».

La semaine dernière, le porte-parole du président, Mac Maharaj a démenti les rumeurs selon lesquelles sa famille aurait réclamé de limiter les visites au chevet de Mandela, notamment les leaders du parti ANC au pouvoir.

Les bulletins sur sa santé ont été irréguliers, alimentant les spéculations sur l’état exact de l’homme considéré comme le père de l’Afrique du Sud moderne.

Libéré de prison en 1990, Mandela a été de 1994 à 1999 le premier président noir de son pays, un dirigeant de consensus qui a su gagner le coeur de la minorité blanche dont il avait combattu l’oppression.

Retiré de la vie politique, il n’est plus apparu en public depuis 2010.

http://www.lapresse.ca

Les renards nains sauvés d’une extinction programmée


Une espèce de renard a pu être sauvée sans utiliser de grande stratégie … Juste un petit coup de pouce pour satisfaire les prédateurs et les éloignés plus loin et ainsi, laissé ses petits renards se reproduire et grossir leurs rangs
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Les renards nains sauvés d’une extinction programmée

 

Chaque année, de nombreuse espèces disparaissent.

La bonne nouvelle nous vient cette fois-ci des Channel Islands en Californie, où les renards nains ont été sauvés d’une extinction qui semblait pourtant inéluctable. La présence de renards sur ces îles californiennes remonte à plusieurs milliers d’années. A l’époque il s’agissait de renards gris de taille normale. Au fil des siècles, l’espèce à évolué, jusqu’à donner des touts petits renards, particulièrement mignons et adorables. Mais les choses ont changé avec l’arrivée sur ces îles d’un nouvelle espèce d’aigle, particulièrement prédatrice.

Les aigles se sont rapidement mis à attaquer les moutons et les cochons d’élevage présents sur les îles. Et au passage, ils en profitaient pour tuer et dévorer les adorables petits renards. Ces derniers étaient alors en voie d’extinction. Heureusement, les défenseurs de la faune locale ont pris la décision de sacrifier une partie des moutons et des cochons pour limiter la tentation des aigles.

Ce qui a finalement fonctionné, puisque les aigles sont repartis en direction du continent et que plusieurs milliers de petits renards peuplent à nouveaux les Channel Islands. 1.300 d’entre eux seraient même présents sur une seule île.

http://www.zegreenweb.com

Le réchauffement climatique menace des espèces encore solides


Nous savons tous qu’il y a des espèces qui sont en danger de disparaître mais ceux qui sont en force sont aussi vulnérables. L’enjeu est grand pour ces espèces si les températures augmentent un temps, soit peu sans compter que l’homme s’accapare du terrain sans se préoccuper de briser la chaine pour que la biodiversité puisse s’épanouir
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Le réchauffement climatique menace des espèces encore solides

 

Biodiversité - Le réchauffement climatique menace des espèces encore solides

Environ 22% des coraux, non encore menacés, se trouvent «hautement vulnérables» face aux modifications climatiques.

Photo fotolia

OSLO  – De nombreuses espèces d’oiseaux, d’amphibiens et de coraux, qui ne sont pas actuellement menacés, pourraient se retrouver en danger en raison du réchauffement climatique, indique une étude internationale, mercredi.

Les oiseaux et les amphibiens de la forêt tropicale amazonienne, ainsi que les coraux au large de l’Indonésie apparaissent particulièrement vulnérables à la hausse générale des températures.

Au total, 41% de toutes les espèces d’oiseaux, 29% des amphibiens et 22% des coraux, non encore menacés, se trouvent «hautement vulnérables» face aux modifications climatiques, indique l’équipe de scientifiques qui a réalisé l’étude dans le journal Plos One.

Revoir les priorités

 

«Cela est une surprise», a commenté Wendy Foden de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui a dirigé les travaux d’une centaine de scientifiques.

Selon elle, les priorités en matière de conservation de la nature doivent être revues, en particulier afin de déterminer des zones protégées de la vie sauvage.

«Le changement climatique n’est pas la menace la plus importante pour le moment», a-t-elle expliqué.

Surexploitation

La perte de l’habitat animal provoquée par la hausse de la population humaine, la surexploitation et la présence d’espèces envahissantes sont les principales causes d’extinction, précise l’étude.

Les chercheurs ont adopté une nouvelle échelle de mesure pour évaluer la vulnérabilité au changement climatique. Elle se fonde sur l’exposition probable de chaque animal, sur sa sensibilité au changement et sur sa capacité d’adaptation.

Un groupe de scientifiques de l’Onu a estimé que 20 à 30% des espèces au niveau mondial sont confrontées à un risque croissant de disparition si les températures augmentent de plus de deux ou trois degrés au-dessus des niveaux de l’ère pré-industrielle.

http://fr.canoe.ca

Toilettes publiques: le séchoir à mains ou le papier?


Encore faut-il que les gens se lavent les mains, cela me dégoute de voir des dames avec leur petits qui ne montrent pas l’exemple .. Enfin, personnellement, j’aurais cru que que le séchoir serait plus efficace
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Toilettes publiques: le séchoir à mains ou le papier?

 

Photo Fotolia

Plusieurs recherches abondent dans le même sens : sécher ses mains avec du papier serait plus efficace en prévention de la prolifération des virus et des bactéries.

S’il peut sembler banal, léger et quasi inutile, le débat proposé par cette étude publiée dans le Clinique Mayo Proceedings s’avère cependant beaucoup plus important qu’on pourrait le croire, rapporte Santé Log.

La question est la suivante : doit-on privilégier le séchoir à mains ou le bon vieux papier après s’être lavé les mains dans un lieu public?

D’abord, lorsqu’on sonde l’intérêt ou la préférence des gens entre les deux outils, le papier remporte le concours de popularité, souvent de beaucoup. Il reste à savoir si cette méthode est aussi efficace, ce à quoi ont décidé de répondre des chercheurs australiens de l’Université Queensland, en collaboration avec des chercheurs chinois.

On vous fait grâce des nombreuses statistiques énoncées dans la publication de ces recherches, mais disons simplement que presque tous les tests mènent au même résultat : le séchage des mains à l’ancienne, avec papier, demeure beaucoup plus efficace que sa version technologique par séchoir.

On devrait par conséquent proposer cette option aux gens en milieux publics comme les hôpitaux et les écoles, croient les chercheurs concernés, afin d’assurer la sécurité publique et de prévenir la prolifération de bactéries comme l’E. coli ou encore de virus comme l’influenza et ses nouvelles souches.

http://sante.canoe.ca

Elle retrouve son bébé volé 44 ans après


Des fois, l’histoire d’un peuple est inimaginable et cruelle. Comment réagir quand un enfant apprend 44 ans plus tard que ses parents adoptifs ont menti sur son passé ? Que sa mère n’est pas morte comme ils lui ont prétendu ? Cela doit être une grosse déception d’avoir vécu pendant toutes ces années dans le mensonge …. Mais au moins, il sait maintenant d’ou il vient
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Elle retrouve son bébé volé 44 ans après

 

Des femmes en Espagne, manifestent contre le vol de bébés pendant le franquisme.

Des femmes en Espagne, manifestent contre le vol de bébés pendant le franquisme. © AFP

« Je vis un conte de fées »: la voix pleine d’émotion, Marie-José E. vient d’avoir la preuve ADN qu’elle a retrouvé son « bébé volé » en Espagne, après 44 années de recherche désespérée.

 « C’est quelque chose d’incroyable. C’est l’euphorie. C’est des hauts et des bas terribles. Quand je me réveille le matin, je me dis : il est là, il existe, et puis après j’ai peur de le perdre », confie à l’AFP cette enseignante de Tours, dans le centre de la France, proche de la retraite et qui souhaite conserver l’anonymat pour préserver son intimité.

Son fils, qui fêtera ses 44 ans le 12 juillet, vit, lui, à Valence, dans l’est de l’Espagne, là où il est né et a été adopté. Ils font partie des milliers de familles victimes du vaste scandale des « bébé volés du franquisme » en Espagne, qui a éclaté fin 2010 avec les premières plaintes en justice et qui pourrait toucher jusqu’à 300.000 enfants, affirment les associations.

La dictature de Francisco Franco permettait l’enlèvement de nouveaux-nés lorsque les parents étaient des opposants de gauche ou quand l’enfant était né hors mariage. Des groupes de victimes affirment que le trafic a continué, dont la vente de bébés, après la mort de Franco en 1975 et jusqu’à la loi de 1987 encadrant l’adoption, notamment dans des cliniques gérées par des institutions catholiques qui faisaient croire aux parents que leur bébé était mort peu après la naissance.

Marie-José, de père espagnol et de mère française, était une étudiante de 22 ans lorsqu’elle est tombée enceinte. Son père, « très très dur », l’emmène accoucher le 12 juillet 1969 au Couvent Santo Celo à Valence.

« C’était cauchemardesque », raconte Marie-José, encore traumatisée par la « méchanceté de la mère supérieure ».

Contrairement aux promesses de garder le bébé, le père le donne aux religieuses.

« Je n’ai plus jamais reparlé à mon père. Ma mère est morte trois ans plus tard et mon père cinq ans après, tous les deux d’un cancer », dit-elle.

Depuis, elle n’a eu de cesse de chercher son fils. Elle s’est mariée et a eu un autre garçon aujourd’hui âgé de 30 ans. De son côté, Juan apprend à 14 ans par ses parents qu’ils l’ont adopté.

« Mais ils lui disent que ses parents biologiques sont morts dans un accident de voiture », explique Marie-José.

Au décès de sa mère adoptive en 2011, au moment où le scandale des bébés volés éclate, Juan voit que ses parents adoptifs apparaissent comme « biologiques » sur son acte de naissance. Il cherche la vérité.

« Depuis, on s’appelle tous les jours »

 

« Finalement, une cousine germaine, plus âgée, lui a tout raconté il y a trois semaines ».

« Elle lui a dit qu’il avait été vendu par les religieuses, comme cela se faisait beaucoup à l’époque », dit Marie-José, évoquant la complicité de membres de l’Eglise, de l’administration et de médecins pour établir les « vrais-faux » papiers.

 Il contacte immédiatement les associations d’aide à Valence, qui très vite font le parallèle avec Marie-José, qu’elles connaissent bien. Les tests ADN confirment le lien mère-fils.

« Depuis, on s’appelle tous les jours », dit Marie-José.

Pour l’heure, très peu de familles ont pu retrouver les leurs en Espagne. « Il y en a une douzaine », dit Soledad Luque, représentante de la CoordinadoraX24, qui regroupe la majorité des associations d’aide aux familles en Espagne.

Sur quelque 3.000 plaintes déposées, seules 900 sont encore en cours d’instruction, précise-t-elle.

« Nous demandons tout par écrit, car ce qui a été dit dans les réunions avec le ministère de la justice n’a pas été tenu. Il ne nous donne pas d’information. Il y a beaucoup de secret et nous ne savons pas pourquoi« , dit-elle.

« Les autorités espagnoles ne nous aident pas. Les plaintes sont classées le plus vite possible. Par exemple, 100% des plaintes ont été classées par le parquet de Castellon », renchérit Luna Garcia, porte-parole de l’association des bébés volés de Valence, qui a aidé Marie-José à retrouver son fils.

Les associations ont demandé au pape, dans une lettre rendue publique le 24 mai, d’intervenir pour l’ouverture des archives de l’Eglise. En témoignant, Marie-José espère donner aux familles le courage de poursuivre leur quête. Les retrouvailles avec son fils sont prévues le 21 juin et ils souffleront ensemble ses 44 bougies le 12 juillet.

« Il est marié et a un fils de 8 ans, je suis grand-mère. Mon petit-fils m’appelle Yaya (Mamy) au téléphone. C’est un bonheur incroyable », dit-elle.

http://www.lepoint.fr/

«SPOTTED STM» Souriez, vous êtes photographié!


Ce n’est pas juste les écoles qui font usage des spotted, le métro de Montréal aussi … et il semble que nous soyons loin de l’origine de ce projet. Les gens préfèrent sous l’anonymat rire des autres. Je crois que cette mode ne devrait pas être sur le web, car c’est la grande porte pour l’intimidation
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«SPOTTED STM» Souriez, vous êtes photographié!

 

PHOTO CYNTHIA LAFLAMME / AGENCE QMI

EWAN SAUVES / AGENCE QMI

Usagers du métro de Montréal, méfiance : sans le savoir, vous pourriez être en ce moment même la risée du Web sur le réseau social Facebook.

Plus de 26 000 mentions «J’aime», des centaines de messages envoyés quotidiennement, des commentaires par milliers : il n’y a pas de doute, le phénomène «Spotted» s’est emparé de la Société de transport de Montréal (STM).

Véritable succès sur Facebook, Spotted: STM invite les personnes se déplaçant par métro et par autobus à transmettre, incognito, un mot d’amour à celui ou celle qui a fait battre leur cœur, l’instant d’un regard.

Pourtant, la page semble avoir changé de vocation. Depuis quelques semaines, on y retrouve des photos par dizaines, mettant en vedette les utilisateurs du métro dans des situations cocasses. Sur de nombreuses images, il est même possible de voir le visage de la personne.

«Quand on publie des photos, il faut nécessairement avoir l’autorisation des personnes, a indiqué Pierre Trudel, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et expert en droit des technologies de l’information. La seule exception est s’il s’agit d’un évènement d’intérêt public, par exemple un accident ou une manifestation, puisque les gens s’attendent à être vus.»

M. Trudel a rappelé l’affaire du photographe Gilbert Duclos qui, en 1988, avait pris le cliché d’une jeune femme publiée dans la revue Vice-Versa. Dix ans plus tard, la Cour suprême du Canada avait tranché : il est illégal de faire paraître l’image de quelqu’un sans son consentement.

Selon le professeur de droit, les usagers qui se retrouvent sans le vouloir sur la Toile ont la possibilité de se rendre devant les tribunaux. «C’est un risque possible.»

Intimidation virtuelle

Le journal 24 h est entré en contact avec l’administrateur de la page Spotted: STM. Celui-ci, qui a préféré garder l’anonymat, a admis qu’il s’agit d’un sujet délicat.

«Des milliers d’internautes regardent ces photos, alors je dois faire attention à ce que je publie, a-t-il expliqué. Quand je tombe sur une photo qui expose la face d’une personne, je me sens obligé de la censurer.»

Tous les portraits sont envoyés par des internautes, a-t-il précisé, mais il se réserve le droit de mettre en ligne ceux qui sont «intéressants» et non «insultants».

Pour le patrouilleur du net et l’expert des réseaux sociaux, Dominic Arpin, cette page Facebook peut facilement mener à l’intimidation, un fléau 2.0 de plus en plus grandissant.

«Ça se fait en plus dans l’anonymat le plus total, donc il n’y a pas de conséquences, a déploré Dominic Arpin. C’est un des travers des médias sociaux et ça prend cette tournure-là à cause de la nature humaine, qui est propice à ridiculiser les plus faibles.»

La STM a réagi, en expliquant simplement qu’elle n’était pas responsable de défendre les droits civils de ses clients.

«Le réseau du métro est un lieu public où il y a plein de monde et c’est la responsabilité de chacun de s’assurer de faire respecter ses droits», a mentionné la porte-parole de la STM, Isabelle Tremblay.

http://www.journaldemontreal.com