Parole d’enfant ► Je suis malade


Un petit garçon bien malade mais intelligent. Les mots pour lui on une seule définition …
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Je suis malade

 

« Maman, je suis pas malade j’ai juste le tousse pis la pépérature, pis mon nez marche plus. Je lui réponds que son nez est bouché, il me regarde et dit: Non, non maman regarde… je peux mettre mon doigt dedans!!!! »

William-Alex, 4 ans  /New Richmond

La recette du café au lait: tout est dans la décoration. Les incroyables sculptures de Kazuki Yamamoto


Un bon café au lait qui en plus avec un dessin fait avec la mousse, ca rend plus agréable la dégustation. Mais un serveur Japonais arrive a faire des oeuvres en 3D …
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La recette du café au lait: tout est dans la décoration. Les incroyables sculptures de Kazuki Yamamoto

 

L’art est partout, même dans nos tasses. C’est ainsi qu’on pourrait résumer les créations de Kazuki Yamamoto, jeune serveur japonais, dont la passion est de sculpter… la mousse du café.

Devenu célèbre grâce à son compte Twitter, sur lequel il poste ses créations caféinées, Yamamoto ne se contente pas de faire des petits dessins mignons de coeur ou de chats, comme on peut le voir dans certains restaurants. Il arrive littéralement à sculpter la mousse pour que ses réalisations soient en 3D.

Voici une petite sélection de ses plus belles oeuvres d’art éphémères.

cafés 3D de Kazuki Yamamoto

Crédits photo: Twitter/@george_10g

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http://www.huffingtonpost.fr/

Le Saviez-vous ► Einstein épouse sa double cousine en secondes noces après avoir abandonné sa première épouse.


 Albert Einstein bien connu partout dans le monde pour sa théorie de la relativité. Sa grande popularité a suivi des années après sa mort autant des vieux comme des jeunes. Cependant dans sa vie privée, il n’est pas tout à fait l’homme qu’on l’on peut s’imaginé a son époque
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Einstein épouse sa double cousine en secondes noces après avoir abandonné sa première épouse.

 

On a beau admirer Albert, c’est un épouvantable machiste, qui largue Mileva et ses deux fils.

 

FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS

Concernant Einstein, tout est relatif. D’un côté, c’est un génie admiré par la Terre entière, de l’autre ce n’est qu’un minable mâle qui saute les minettes, abandonne sa femme et ses gosses. Super DSK…

On comprend mieux maintenant pourquoi il nous tire la langue sur son célèbre portrait photographique : il se fiche de notre gueule… Le 2 juin 1919, il abandonne Mileva pour se remarier avec Elsa Löwenthal, sa double cousine avec qui il testait, probablement, déjà les lois de l’attraction universelle quand ils étaient gamins à Munich. En effet, leurs deux mères, Pauline et Fanny, sont soeurs, tandis que leurs deux pères sont cousins germains.

En grandissant, Elsa et Albert se trouvent séparés. Albert rencontre Mileva Maric à l’École polytechnique de Zurich où elle étudie les mathématiques et la physique. Ils se marient en 1903 après que Mileva a accouché d’une fillette handicapée mentale, morte probablement de la scarlatine. Et dont on n’entend plus jamais parler. Fabuleusement douée pour la physique, Mileva file un coup de main à son époux pour élaborer ses théories, tout en accouchant de deux fils. Il faut bien le dire, Einstein est un mauvais mari et un mauvais père. Il préfère bercer ses équations que son épouse ou ses gosses. On lui prête même quelques maîtresses.

Vers 1912, le physicien reprend contact avec sa cousine Elsa, habitant Berlin. Elle était mariée à un certain Max Löwenthal. Que se passe-t-il entre les deux cousins ? Il serait plus facile d’expliquer la théorie de la relativité que leur relation dont on ne sait même pas si elle fait appel au théorème des corps horizontaux. En décembre 1913, il écrit à Elsa :

« Chère Elsa, ce n’est pas facile d’obtenir le divorce si on ne dispose pas de preuves de la culpabilité de l’autre partie. Aussi, je traite ma femme comme une employée que je ne peux pas virer. J’ai ma propre chambre, et évite d’être seul avec elle. Mais qu’il serait merveilleux qu’un de ces jours nous puissions partager un petit foyer modeste. »

« Lamentables créatures dépendantes »

En 1914, l’Europe entre en guerre. Albert, lui, abandonne le champ de bataille familial de Zurich pour gagner Berlin et sa cousine. Il l’adore. Enfin, il adore ses petits plats et la vénération qu’elle a pour lui. Alors, pourquoi reviendrait-il au domicile conjugal ? Mais Einstein est un homme, et un homme est lâche, alors il accepte de revenir auprès de Mileva, mais à condition que celle-ci accepte de ne plus être qu’une gouvernante, renonçant à toute relation intime.

Une proposition que Mileva ne peut que repousser avec horreur. C’était le but recherché. La voilà définitivement seule avec deux gosses à charge. Pour obtenir le divorce, Einstein lui remet une partie de l’argent du prix Nobel. Libre, le voilà libre. Ce qui lui permet de convoler en justes noces le 2 juin 1919 avec sa double cousine. Elle le dorlote, le gave de bons petits plats appris avec Top Chef. Elle lui sert de secrétaire, de femme de ménage, de souffre-douleur, de tout, sauf peut-être d’hétaïre. Il préfère prendre son pied avec des petites poulettes fascinées par le grand savant. Une méchante rumeur insinue qu’il aurait même séduit Isle, la fille d’Elsa…

Durant cinq ans, Einstein ne revoit pas son plus jeune fils, Édouard, surdoué et schizophrène depuis l’âge de 20 ans. Par la suite, il lui rendra visite dans l’établissement où il est interné. Sa dernière visite est en 1933 à la veille de partir s’installer aux États-Unis. Après la guerre, il n’ira jamais le voir, rompant tout contact avec lui. Immense savant, minuscule père ! En Amérique, Einstein poursuit une vie familiale idyllique avec Elsa aux petits soins pour lui. Elle le soigne, le protège des importuns. Lui est heureux, continue de cueillir quelques coeurs par-ci, par-là. Pas sûr, en revanche, que la vie soit belle pour elle. Elle le possède, son génie de cousin, mais à quel prix. Elsa meurt en 1936 d’une maladie du coeur et des reins. Laissons le dernier mot à cet immense génie d’Einstein :

« Nous, les hommes, sommes de lamentables créatures dépendantes. Je l’admets avec joie. Mais en comparaison de ces femmes, chacun d’entre nous est un roi. »

http://www.lepoint.fr/

Maladie de Lyme: un quart des Québécois atteints l’ont contractée au Québec


La tique infectée par une bactérie causant la maladie de Lymne continue a progressé au Québec faisant de plus en plus de victimes au Québec. 
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Maladie de Lyme: un quart des Québécois atteints l’ont contractée au Québec

 

La maladie de Lyme est transmise par des... (PHOTO ARCHIVES AP)

 

La maladie de Lyme est transmise par des tiques infectées par la bactérie Borrelia burgdorferi. Les symptômes en sont nombreux et complexes, allant d’une rougeur accompagnée de fièvre à la paralysie, dans les cas les plus sévères.

PHOTO ARCHIVES AP

MARIE-MICHÈLE SIOUI
La Presse

Près du quart des Québécois qui ont contracté la maladie de Lyme l’ont fait dans leur propre province, et majoritairement en Montérégie, révèle un nouveau bilan publié par le ministère de la Santé.

Entre janvier 2004 et décembre 2012, 138 cas ont été enregistrés dans la province, et 31 d’entre eux (22 %) ont été considérés comme «indigènes», car contractés au Québec.

Du nombre, 86 % ont été acquis en Montérégie, tandis que 7% ont été attrapés en Estrie et 7% en Mauricie et dans le Centre-du-Québec.

« Les lieux d’acquisition sont situés dans la vallée du Saint-Laurent au sud du fleuve avec une concentration autour du lac Champlain. En effet, ce sont les municipalités de la Montérégie longeant la frontière américaine qui recensent le plus grand nombre de cas », lit-on dans le Bulletin de vigie, de surveillance et d’intervention en protection de la santé publique, un document publié tous les mois par le ministère de la Santé.

Selon ce dernier, les premiers cas de personnes infectées par la maladie de Lyme, transmise par des tiques infectées par la bactérie Borrelia burgdorferi, ont été déclarés en  2008.

« Par la suite, 4, 2, 6 et 16 cas annuels ont été respectivement déclarés entre 2009 et 2012 », indique le document, qui confirme une progression de la maladie depuis 2011. « L’augmentation du risque associé à l’établissement de la tique dans le sud du Québec ainsi qu’une meilleure sensibilisation des médecins et de la population contribuent probablement à la hausse du nombre de cas déclarés », explique le rapport. 

La situation québécoise est comparée à celle observée au Vermont, mais considérée comme moins risquée de ce côté-ci de la frontière. Dans cet État américain, les cas sont passés de 12 à 267 entre 2000 et 2012.

À propos de la Montérégie, le docteur François Milord avait indiqué en mai que les cas rapportés étaient passés de 10, de 2004 à 2011, à 13 en 2012 seulement. Les symptômes de la maladie de Lyme sont nombreux et complexes, allant d’une rougeur accompagnée de fièvre à la paralysie, dans les cas les plus sévères.

Pour prévenir l’infection, mieux vaut inspecter son corps après un passage en forêt (promenade, coupe de bois, chasse) et retirer les tiques de la manière appropriée, à l’aide de pinces et en ciblant la base du corps de l’arachnidée.

http://www.lapresse.ca

Rocheuses : le couvert neigeux s’amincit et menace l’approvisionnement en eau


Malgré le printemps plus capricieux, cette année, il en demeure pas moins que le réchauffement climatique a un impact sérieux sur l’avenir de l’eau potable, sur l’énergie électrique, feux de forêt, l’agriculture … si la neige des Rocheuses se met a fondre de plus en plus vite. Preuve que même dans les hauteurs, les neiges éternelles sont éphémères
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Rocheuses : le couvert neigeux s’amincit et menace l’approvisionnement en eau

 

Les Rocheuses

Les Rocheuses  Photo :  Rébecca Salomon/Radio-Canada

Les températures printanières plus douces depuis les années 1980 provoquent une baisse d’environ 20 % de la couverture de neige dans les montagnes Rocheuses nord-américaines, selon une étude du U.S. Geological Survey (USGS) publiée en ligne à la mi-mai dans Geophysical Research Letters.

La diminution de la couche de neige est particulièrement rapide dans la portion nord de la chaîne de montagnes.

Or, la fonte du couvert de neige hivernal des Rocheuses compte pour entre 60 % et 80 % de l’approvisionnement en eau annuel pour plus de 70 millions de personnes vivant dans l’Ouest des États-Unis.

« Peu importe les causes ultimes, la poursuite de la tendance pour la couverture de neige pourrait poser des défis importants pour la gestion de l’eau dans l’Ouest américain » — Julio Betancourt, coauteur de l’étude

La nouvelle étude se base sur une enquête précédente du USGS qui montrait que, jusqu’aux années 1980, le nord des Rocheuses voyait s’accumuler d’importante quantité de neige lorsque le centre et le sud en recevaient moins et vice-versa, d’après un communiqué.

Toutefois, depuis cette décennie, la couverture de neige a diminué le long de la chaîne de montagnes et encore davantage plus au nord.

« Tous les ans, nous avons étudié les variations de températures et de précipitations et la quantité d’eau contenue dans la couverture neigeuse en avril », a soutenu Greg Pederson, l’auteur principal de l’étude.

« Depuis 1980 les températures printanières chaudes ont fait fondre le couvert de neige tôt à travers les Rocheuses, peu importe la quantité de précipitations hivernales. Notre modèle montre que la température est le facteur le plus important dans le déclin au cours des 30 dernières années », a-t-il ajouté.

« La variation des températures et le réchauffement causé par l’homme ont contribué au déclin. Départager leur influence reste difficile », a quant à lui déclaré le coauteur de l’étude Julio Betancourt.

La Colombie-Britannique, l’Alberta et la Saskatchewan pourraient aussi être touchées selon le chercheur.

Le moment et la vitesse de la fonte ont un large éventail d’effets sur la population allant de la production hydroélectrique, en passant par les récoltes ou la gestion des feux de forêt.

En 2011, des scientifiques avaient tiré des conclusions similaires dans la revue Science.

http://www.radio-canada.ca

ALLER SUR MARS VAUT-IL UN CANCER ?


Je crois que même avec une technologie plus avancée, il serait difficile de minimiser les dangers d’un vol pour coloniser Mars. Ne sois que pour les radiations. Et même s’il atterrit sur la planète rouge, je vois mal l’être humain être confinée dans des habits de protection pendant des années le temps de faire des habitations viables et organisé un environnement viable .. a moins que ceux qui naitrons dans sur Mars, n’aurons jamais connu autre chose qu’une cage en verre et rêver le temps ou les ancêtres pouvaient courir sur de vert pâturage
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ALLER SUR MARS VAUT-IL UN CANCER ?

Entrainement d’astronautes dans le désert marocain; Photo Reuters

Par Michel Alberganti

Aller sur Mars représente environ neuf mois de voyage (253 jours) pour parcourir 560 millions de kilomètres. C’est le trajet effectué par la mission Mars Science Laboratory (MSL) de la Nasa qui a permis de poser le rover Curiosity sur la planète rouge. Outre l’ennui mortel de ces longs mois passé dans une capsule exigüe, une telle équipée présente, pour les hommes, un danger bien connu: les radiations.

En effet, dans l’espace, un objet, humain ou pas, est bombardé en permanence par les particules et les rayonnements émis essentiellement par le soleil. Ces radiations sont particulièrement importantes lors des orages solaires. Pourtant personne, malgré les nombreuses missions inhabitées déjà réalisées, n’avait eu l’idée de mesurer la dose de radiation reçue lors d’un tel voyage.

Et cet oubli a bien failli se reproduire avec la mission MSL alors même que Curiosity est équipé d’un système d’enregistrement des radiations (Radiation Assessment Detector ou RAD). Ce n’est qu’un an avant le lancement, le 26 novembre 2011, que les ingénieurs se sont rendu compte que l’instrument, prévu pour fonctionner sur Mars, pouvait également être utilisé pendant le vol.

Le vaisseau de MSL s’approchant de Mars – Vue d’artiste – Source: Nasa

Le résultat a été publié dans la revue Science le 31 mai 2013 par Cary Zeitlin, principal signataire, et 16 collègues.

Pas de chance, l’exposition aux doses de rayonnement cosmique enregistrées par le RAD de Curiosity «pourraient excéder la limite autorisée pour l’ensemble de la carrière de d’un astronaute», comme le reconnaît la Nasa. Tout en ajoutant: «avec les systèmes de propulsion actuels».

Les données recueillies par Curiosity montrent que le vaisseau a reçu une moyenne de 1,8 millisievert de rayonnement cosmique par jour. Au total, le voyage a représenté une dose totale de 660 millisieverts. Carl Zeitlin indique que cela représente la dose que recevrait un patient soumis à un examen par tomographie à rayons X tous les cinq à six jours. On considère en général que les cancers apparaissent à partir de 100 millisieverts, la dose maximale admise pour les liquidateurs de la centrale de Fukushima. Pour le grand public, elle est limitée à 1 millisievert par an au dessus du niveau de la radioactivité naturelle.

Les sources de rayonnements ionisants dans l’espace interplanétaire – Nasa/JPL – Caltech/SwRI

Ainsi, la lutte contre les radiations devient un composant déterminant pour les futures missions habitées vers Mars. Avec deux parades possibles: une meilleure protection des astronautes pendant le vol ou une réduction importante de la durée du voyage. Mais, pour l’instant, il n’existe pas de solutions, ni pour l’un, ni pour l’autre.

M.A.

http://www.slate.fr

La mygale rose du Chili, nouvel animal de compagnie


Je ne vois pas l’intérêt d’avoir une araignée comme animal de compagnie … Ce n’est pas quelque chose que tu peux avoir une interaction comme on peut avoir avec un chien ou un chat. On devrait laissé ces araignées dans leur environnement pour leur utilité. Et cette exportation, ne risque pas de créer un envahissement d’une région d’adoption comme il est arrivé avec d’autres animaux comme en Floride, en Australie ?
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La mygale rose du Chili, nouvel animal de compagnie

 

Cette espèce d’araignée géante est docile, frugale, et n’a pas besoin de promenade. Même si elle est inoffensive, les arachnophobes vont hurler.

 

Cette araignée géante est devenue le dernier animal de compagnie exotique à la mode et s’exporte comme des petits pains dans le monde entier. Pour une vingtaine d’euros et une alimentation composée essentiellement de cafards et de vers de terre vivants à donner une fois par semaine, la mygale rose du Chili peut devenir un animal de compagnie à la portée de tous. Et pour longtemps, la femelle pouvant vivre jusqu’à 25 ans.

« Tout le monde ne peut pas s’occuper d’un chien ou d’un chat. Les mygales sont plus économiques et n’ont pas besoin d’attention constante. Aujourd’hui, le monde a changé et avec les nouvelles technologies et la télévision, les gens découvrent ce type d’animaux exotiques et veulent en avoir à la maison », explique le vétérinaire chilien Juan Gonzalez.

30 000 mygales exportées

Chaque année, Juan Pablo Orellana élève, dans sa ferme située au nord de Santiago, cette tarentule géante trapue et velue, mais inoffensive malgré sa quinzaine de centimètres de diamètre. Ce passionné exporte quelque 30 000 mygales, qui sont transportées en avion dans de petites boîtes spéciales et munies d’un certificat officiel.

« Le plus fascinant pour moi est de partir à la découverte de nouvelles espèces d’araignées », confie Orellana.

Il précise qu’au Chili seulement 11 espèces de mygales ont été répertoriées scientifiquement, bien que lui en ait capturé une vingtaine de variétés, dont certaines à abdomen rouge, d’autres rayées ou de couleur cuivrée ou rose, plus ou moins velues. Après des études d’agronomie, Orellana, dont la maison était déjà remplie d’araignées qu’il vendait avec succès sur Internet, a décidé d’en faire son métier et de créer la compagnie Andespiders, dans laquelle travaille presque toute sa famille.

Un personnel féminin, car plus doux

Le personnel de la ferme d’élevage d’araignées, désormais éloignée de la maison est essentiellement féminin.

« Nous avons besoin de beaucoup de main-d’oeuvre très spécialisée et je préfère travailler avec les femmes, car les araignées sont très fragiles et si on leur casse une patte ou les laisse tomber, elles peuvent mourir », indique Orellana.

Le processus d’élevage doit se dérouler avec précaution, compter avec une alimentation à base de grillons ou de vers et veiller à maintenir les araignées séparées.

« Pour parvenir à une taille commerciale, il faut de deux ans et demi à trois ans, donc, ce n’est pas rentable d’investir dans des espèces moins rares qui se vendent bon marché », explique-t-il.

« Les araignées doivent vivre seules, elles ont ça dans leur ADN, elles ne peuvent même pas vivre en couple. Quand elles sont jeunes, elles commencent à se disputer et il faut les séparer pour éviter tout cannibalisme », indique le vétérinaire González, qui conseille Orellana.

Cadeau de fiançailles

Le gros des exportations se fait vers les États-Unis, plus intéressés par le volume que la variété, les clients étant généralement des « grossistes ». Les clients européens sont plus spécialisés et demandent moins de quantité d’araignées, mais davantage de variétés. Récemment, Orellana a également fourni en araignées le département de technologie médicale de l’université d’Antofagasta (nord), qui fait des recherches sur les propriétés anticancéreuses et antibactériennes du venin d’araignée et de scorpion.

Vêtues de blouses blanches, portant masques et gants de latex, deux employées de la ferme s’activent à préparer un colis de 3 000 araignées en partance pour l’Allemagne et de nouveaux maîtres. Une araignée pourtant n’est pas à vendre : il s’agit de « Rufina », une énorme bête velue couleur café et grande comme la paume de la main, le précieux cadeau qu’Orellana a fait à son épouse lorsqu’ils se sont fiancés.

http://www.lepoint.fr

Gypaète barbu, renaissance d’un « casseur d’os »


Il n’y a pas juste du négatif quand on parle d’animaux en voie de disparition. Certains arrivent a reprendre leur royaume avec l’aide d’organisation qui croient a l’importance de leur présence dans l’environnement
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Gypaète barbu, renaissance d’un « casseur d’os »

Une des quatre espèces de vautours présentes en France

Par Bernard Nomblot

Dans les Alpes, le programme de réintroduction du gypaète barbu commence à porter ses fruits. Ce printemps, deux jeunes rapaces « casseurs d’os » seront à nouveau relâchés dans le parc du Mercantour.

Cela faisait près d’un siècle que le gypaète barbu avait disparu de la chaîne des Alpes. Mais depuis 20 ans, ce grand rapace y fait sa réapparition grâce à un programme de réintroduction mené au niveau européen par la Fondation pour la conservation des vautours. En France, c’est le Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie qui en a la responsabilité, grâce au centre d’élevage qu’elle gère dans la vallée de l’Arve. Des couples s’y reproduisent, puis les poussins sont relâchés au printemps. Le 30 mai 2013, deux jeunes gypaètes seront relâchés dans le parc du Mercantour. Grâce à cette politique de réintroduction dans les Alpes, le nombre de rapaces est passé de moins d’une centaine en l’an 2000 à plus de 150 en 2013.

Le Gypaète barbu se reproduit peu : il donne en moyenne un jeune à l’envol tous les 3 ans !

Un rapace qui se reproduit peu

D’une envergure de plus de 2,5 mètres, le gypaète barbu se nourrit essentiellement des os des ongulés, moutons ou chamois. Il lâche les os au-dessus des pierriers pour les briser, avant de manger la moelle contenue à l’intérieur. Il a été chassé durant des siècles : d’aspect et d’envergure impressionnants, il était considéré comme un volatile féroce et accusé d’attaquer les troupeaux. En réalité, il remplit l’importante fonction d’équarisseur, en faisant disparaître les carcasses du bétail mort. Il prévient ainsi le développement de maladies, casse le cycle de certains parasites et contribue à limiter la pollution des ressources en eau.

 

http://www.universcience.fr/

Nous avons besoin d’un plan B pour quitter la Terre


Je suis toujours septique sur la colonisation  de l’espace. Si nous n’avons pu préserver la Terre, comment pensons-nous préserver une planète d’accueil … et a mon avis, je vois mal l’homme aller vivre sur des planète qui n’est pas adapté pour lui … Mais bon l’avenir nous le dira .. Cependant, et de toute façon, la Terre n’est pas éternelle et l’univers non plus … Mais en attendant, c’est la Terre que nous devons préserver pour les générations futures … tant qu’un astéroïdes ne viendra pas tout gâcher
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Nous avons besoin d’un plan B pour quitter la Terre

 

Lever du soleil sur le Pacifique Sud photographié par un des membres de l'équipage de la Station spatiale internationale le 9 mai NASA/via Reuters

– Lever du soleil sur le Pacifique Sud photographié par un des membres de l’équipage de la Station spatiale internationale le 9 mai NASA/via Reuters

 

Si nous avons tant besoin de programmes spatiaux, c’est que la Terre n’est pas un endroit sûr à long terme.

On se souvient de cet astéroïde qui s’est récemment transformé en une boule de feu dans le ciel de Tcheliabinsk. Nous avons eu de la chance que ce ne soit pas plus grave. Que se passera-t-il quand le prochain frappera la Terre? Juste pour rire, si l’on peut dire, imaginons juste qu’un astéroïde de 10 kilomètres de diamètre – bien plus gros que celui qui est arrivé au-dessus de la Russie, mais d’une taille équivalente à celui qui a frappé la Terre il y a 65 millions d’années – s’écrasait au beau milieu de la Californie? Il ne détruirait pas seulement Hollywood et la Silicon Valley. Il ferait un trou dans l’atmosphère, avec des conséquences dramatiques.

Voilà qui surprend la majorité du public qui ignore tout de ce genre de cataclysmes. Tous les désastres spatiaux que nous avons pu voir dans des films catastrophe nous préparent généralement aux flammes et à une explosion particulièrement destructrice. Surtout, et en premier lieu, le choc d’une telle collision serait si énorme qu’il projetterait des millions de tonnes de débris dans l’espace. Un nuage toxique épais se déploierait dans la couche supérieure de l’atmosphère terrestre, englobant toute la planète quelques heures seulement après la catastrophe, masquant le soleil.

Et il ne s’agirait pas d’un nuage ordinaire. Saturé de particules de carbone, de poussière et de soufre, il réfléchirait bien davantage le soleil qu’un nuage normal. Nos satellites nous renverraient des images d’une planète autrefois bleue et qui ressemblerait soudain à une boule de billard d’un blanc éclatant. Sur terre, ce serait la nuit pendant des mois. Les températures chuteraient de manière dramatique. Les récoltes seraient détruites, puis les forêts.

Une extinction lente

Les incendies feraient rage pendant tout ce temps, et particulièrement autour du point d’impact. On assisterait à des éruptions volcaniques et les tremblements de terre se multiplieraient. Mais la plupart des cinq milliards de personnes menacées par la chute d’un tel astéroïde mourraient de faim. Dans de nombreuses parties du globe, une obscurité permanente ne nous permettrait plus de nourrir nos animaux, sans parler de nos familles. Les réserves de nourriture s’amenuiseraient. Et c’est à ce moment-là que les premières émeutes éclateraient.

Voilà un scénario on ne peut plus plausible, si nous devions subir l’impact d’un astéroïde équivalent à celui qui provoqua la disparition des dinosaures. Ce n’est pas une explosion géante qui a exterminé les Tyrannosaurus Rex, les Tricératops et ceux de leur espèce. En réalité, la plupart de ces géants ont mis plusieurs milliers d’années à disparaître, leur nombre ne cessant de diminuer au fur et à mesure que leur environnement tropical,  où la nourriture foisonnait, devenait un désert aride et froid.

Aujourd’hui, nous disposons de preuves tangibles que des bouleversements climatiques de ce genre peuvent être tenus pour responsables, indirectement ou directement, de la plupart des extinctions de masse qui ont frappé notre planète. Et voilà pourquoi un programme spatial n’est pas seulement un projet éducatif visant à nous donner une meilleure connaissance de l’univers. Il est vital pour notre survie en tant qu’espèce, car la terre ne sera pas un endroit sûr sur le long terme.

J’ai pris connaissance des nombreux biais pouvant mener à une extinction de masse en travaillant sur mon livre, récemment publié (en anglais) Scatter, Adapt and Remember : How Humans Will Survive a Mass Exinction. Les extinctions de masse ont un modèle. Une catastrophe comme la chute d’un astéroïde ou une gigantesque explosion volcanique provoque un désastre qui tue instantanément de nombreux animaux et plantes. Tout ceci provoque des changements climatiques, qui tuent finalement plus de 75% des espèces de la planète, généralement en moins d’un million d’années – en temps biologique, c’est un clignement d’œil.

Mais la survie a un modèle aussi: Chaque extinction de masse à ses survivants. Un groupe de mammifères poilus ressemblant un peu à des souris se sont répandus sur la planète après la disparition des dinosaures et ont ensuite évolué pour devenir des humains. Ce que ces survivants ont en commun sont trois capacités résumées dans le titre de mon livre. Le premier (Scatter) est la capacité à se répandre sur toute la surface du globe. Le second (Adapt) est la capacité à s’adapter à leur environnement et le troisième (Remember) est d’être en mesure de se souvenir du danger pour l’éviter. Les humains sont particulièrement doués pour les trois, mais notre plus grande force est notre capacité à reconstituer l’histoire de notre planète – et de planifier le futur.

Parce que nous savons que la Terre est intrinsèquement dangereuse, tout plan de développement de l’humanité sur le long terme doit envisager le développement de communautés dans d’autres mondes ou, peut-être, dans de vastes environnements artificiels dans l’espace. Mais un tel processus sera beaucoup plus long et sans doute bien plus étrange que la plupart des livres et des films de science-fiction ne le laissent penser.

Nous ne pourrons sans doute jamais construire de villes de la taille de San Francisco sur Mars ou sur Titan dans les centaines d’années qui viennent, et dans l’intervalle, il nous faut donc un plan pour faire face aux menaces en provenance de l’espace qui pèsent sur la Terre. Le Bureau des Affaires spatiales de l’ONU ou des agences spatiales comme la Nasa scrutent déjà le ciel à la recherche d’astéroïdes potentiellement dangereux se déplaçant dans notre environnement immédiat, ce que l’on appelle les objets géocroiseurs (NEO). Ces organismes ont déjà proposé quelques solutions simples pour résoudre ce problème d’astéroïdes et qui sont tous à notre portée, technologiquement parlant.

A l’heure actuelle, nous disposons de puissants télescopes permettant de cartographier ces objets géocroiseurs dépassant un kilomètre de circonférence – cette tâche est, grâce à l’Agence Spatiale Européenne, à la Nasa et d’autres, est très largement terminée. Dès qu’un NEO est observé, il devrait être possible d’utiliser des vaisseaux spatiaux qui permettrait de modifier leur trajectoire. Il suffirait d’intercepter un NEO quand il se trouve à des années de nous et il serait alors possible de le pousser juste assez pour que sa trajectoire nous évite de plusieurs dizaine de milliers de kilomètres. Nous disposons aujourd’hui de la technologie permettant de faire une telle chose et une économie spatiale en plein essor pour soutenir notre effort.

L’ascenseur spatial

Mais il nous faut également disposer d’un moyen, le moins onéreux possible, pour quitter la planète, et en masse. Les fusées ne vont pas suffire. Le carburant de fusées est coûteux et disperse une grande quantité de carbone et d’autres toxines. Tout ceci était suffisant pour effectuer nos premiers pas dans l’espace, comme les embarcations en roseaux ont suffit à nos ancêtres il y a 50.000 ans quand nous avons commencé à envisager le premier voyage maritime intercontinental. Mais il ne s’agit pas d’une solution sur le long terme.

Voilà pourquoi les ingénieurs de la Nasa sont depuis longtemps obnubilés par l’idée d’un ascenseur spatial, une énorme structure constituée par un câble en nanotubes de carbone super-flexibles. Ce câble partirait d’un quai dans l’océan Pacifique traversant l’atmosphère et rejoindrait un astéroïde ou tout autre contrepoids situé en orbite géostationnaire, à environ 72.000 kilomètres de la Terre.

Des ascenseurs massifs remonteraient le long de ce gigantesque câble, propulsé par des bras robotiques, permettant aux personnes ou au matériel embarqué à bord de quitter la gravité de notre planète sans voir à dépenser des millions de dollars en fusées et en carburant. Un ascenseur spatial pourrait être réutilisé indéfiniment et permettrait de quitter la Terre d’une manière suffisamment peu coûteuse afin de pouvoir construire des habitations en orbite ou sur d’autres planètes.

Le problème de cet ascenseur spatial, c’est le câble en nanotubes de carbone. Voilà ce qu’il est convenu d’appeler un matériel-X, quelque chose qu existe en théorie mais qui n’a jamais pu être construit dans le monde réel. Nous pourrions également bâtir une toute autre structure, une gigantesque fronde qui permettrait aux humains de quitter la Terre sans problème. D’une manière générale, les efforts de colonisation future de l’espace risquent bien de ne pas du tout ressembler à ce à quoi travaillent nos programmes spatiaux actuels.

La plus grande leçon de cette histoire est que le futur pourrait bien être différent de ce que nous imaginons, mais il n’est certainement pas une inconnue. Il est vrai que des choses inattendues peuvent toujours se produire. Mais nous disposons aujourd’hui de suffisamment de données pour envisager quels seront les principaux dangers – et nous devons commencer à imaginer les solutions à ces problèmes. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes en mesure de le faire

Annalee Newitz

Traduit par Antoine Bourguilleau

http://www.slate.fr