Le Saviez-vous ► Étymologie du mot TRAVAIL


Ma fille m’a appris l’origine du mot travail d’ou ce billet. Comme certains prétendent que le travail est une torture, ils n’ont pas tout à fait tord du moins selon son étymologie
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Étymologie du mot TRAVAIL : tripalium (latin populaire).

 

La victoire de Jules César sur Vercingétorix  en 52 av.J.C. change le destin de la Gaule. En se romanisant, elle adopte une organisation administrative et militaire qui lui faisait défaut, tout en gardant certaines caractéristiques qui lui sont propre, son héritage celte.

  Le latin, la langue des nouveaux maîtres du pays s’impose. Mais les années, les siècles passent et cette langue évolue sous l’influence du gaulois puis du francique.

  Voici un exemple d’un terme latin tripalium ou trepalium qui va, à force de transformation donner le verbe travailler.

  La petite histoire d’un mot, c’est l’histoire d’une langue, l’histoire d’un peuple.
 
  Tripalium, mot composé de tres, « trois » et de palus, le « pieu »; dans le latin populaire parlé en Gaule, un tripalium était une structure formée de trois pieux, une sorte de chevalet auquel on attachait les bœufs ou les chevaux, afin de les immobiliser pour pouvoir leur mettre des fers ou leur donner des soins.

Puis au Moyen Âge, le nom de trepalium va désigner « un instrument de torture », comme l’atteste un texte du VIè siècle : à cette époque, ce sont les voleurs, les brigands, les criminels qui étaient attachés à un trepalium pour y être châtiés et torturés.


  À partir de trepalium a été formé le verbe tripaliare (« torturer sur un trepalium »), qui a donné, au XIè siècle, travailler : en ancien français, travailler signifiait, au sens propre, « torturer un condamné », et, plus généralement, « tourmenter, faire souffrir quelqu’un physiquement ou moralement » ou « souffrir ». Au cours du Moyen Àge, travailler a pris aussi le sens de « brutaliser, malmener (quelqu’un) » et d' »abîmer (quelque chose) ». Quant au nom travail, apparu au XIIè siècle, il désignait une « vive douleur », un « tourment », un « effort important » ou la « grande fatigue » en résultant.

  Peu à peu, l’idée de souffrance véhiculée par les mots travailler et travail s’est affaiblie : travailler est devenu synonyme de « tracasser, inquiéter », et de « fournir un effort »; c’est dans le prolongement de ce dernier sens que, au XVIè siècle, le verbe travailler a commencer à s’employer pour désigner l’action d' »exercer une activité pour gagner sa vie »; parallèlement, le nom travail a pris le sens courant de « activité régulière permettant de subsister », et de « métier », tout en continuant à désigner un effort qu’on fournit pour accomplir une tâche ». Si cet « effort fourni » est important et pénible, alors on peut aussi lui donner le nom de labeur.

 

http://www.e-stoire.net/

 

La formation d’une galaxie, comme si vous y étiez!


Voir l’univers lors de sa création, serait surement quelque chose d’extraordinaire a voir mais a défaut de ne pas être spectateur, on peut toujours regarder une simulation de galaxie .. qui est tout aussi impressionnant ..
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La formation d’une galaxie, comme si vous y étiez!

 

Simulation de la formation d'une galaxie

Simulation de la formation d’une galaxie  Photo :  NASA

Des simulations informatiques réalisées par des chercheurs de la NASA ont permis de mieux comprendre comment les galaxies se forment sur des milliards d’années.

Le scénario mis de l’avant par Kyle Stewart et ses collègues montre les vastes ensembles d’étoiles qui se forment et se nourrissent de gaz froid et de poussière cosmique. Il est possible d’y voir apparaître le centre de la galaxie et les longs filaments en spirale caractéristiques de certains types de galaxies.

Dans la courte vidéo réalisée par la NASA qui accompagne ce texte, l’hydrogène apparaît en gris, les jeunes étoiles en bleu et les plus vieilles en rouge.

La Voie lactée

Notre Voie lactée, une galaxie de type spirale qui contient des milliards d’étoiles, serait née de cette façon.  Photo :  NASA

« La formation des galaxies est un phénomène très chaotique. » — Kyle Stewart

Pour parvenir à mettre au point la simulation, les chercheurs ont eu recours à des centaines de programmes informatiques qui leur ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du processus de formation des galaxies. Le superordinateur a pris en considération de nombreux paramètres, comme les gaz en présence et la matière noire, ainsi que les différentes forces gravitationnelles.

« Les simulations sont comme un gigantesque jeu d’échecs. » Alyson Brooks, Université du Wisconsin

Grâce à cette simulation, les scientifiques ont pu confirmer une théorie alternative voulant que les galaxies aspirent des gaz froids vers leur centre, ce qui est contraire au précédent modèle de leur formation qui impliquait du gaz chaud.

La nouvelle hypothèse doit maintenant être confirmée par l’observation d’indices caractéristiques dans l’Univers.

Le détail de ces travaux est publié dans l’Astrophysical Journal.

http://www.radio-canada.ca

Météo L’été tardera à arriver, mais sera chaud au Québec


Ce que j’espère c’est qu’il ne neige pas avant l’hiver prochain, mais il semble que la température yoyo va durer encore quelques temps avant qu’on puisse vraiment parler de l’été
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L’été tardera à arriver, mais sera chaud au Québec

 

Météo - L'été tardera à arriver, mais sera chaud au Québec

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MONTRÉAL – Ceux qui étaient découragés par les alternances de chaleur et de temps froid et maussade des derniers jours ne seront pas au bout de leur peine, car cette situation risque de se prolonger pendant encore quelques semaines sur la plupart du Québec, selon les prévisions de MétéoMédia émises mardi.

«On aura l’impression que ce ne sera pas vraiment l’été», a dit Marie-Josée Grégoire, météorologue chez MétéoMédia.

Contrairement à l’été dernier, lorsque le temps était chaud et sec au Québec, la province risque d’avoir un été en deux parties, dont la première qui alternera entre pluies, froid et chaleur.

Les villes de Montréal, Gaspé, Saguenay et la région de l’Estrie risquent tout de même d’avoir droit à des températures au-dessus des normales, alors que les communautés près de la baie James et de la baie d’Hudson auront probablement plus froid qu’à l’habitude.

Pour ce qui est des précipitations, elles risquent d’être plus abondantes dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, des Hautes-Laurentides, du Saguenay et de Sept-Îles que dans le reste du Québec.

Selon les prédictions de Mme Grégoire, c’est à partir de la mi-juillet que le beau temps s’installera pour de bon pour l’ensemble de la province.

Dans l’est du Canada, les Maritimes auront droit à des températures un peu plus fraîches que les normales saisonnières, tout comme en Ontario. Cependant, les Ontariens qui habitent au sud de cette province auront droit à quelques averses plus abondantes que la moyenne.

http://fr.canoe.ca

Sélection fatale pour les filles


Dans certaines traditions, être une fille est une calamité pour un couple, malheureusement, ce genre de pratique semble suivre même en immigrant au Canada. Certaines cliniques offres a leur clientes immigrantes la possibilité de savoir le sexe du bébé pour savoir si c’est une fille. Ces femmes subissent des pressions du mari, de la famille pour se faire avorter si c’est une fille et ce même si le foetus serait en santé…
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Sélection fatale pour les filles

 

ISABELLE HACHEY
La Presse

Fléau en Inde et en Chine, la sélection prénatale en fonction du sexe se pratiquerait au sein de certaines communautés immigrantes du Canada, notamment à Montréal, où une femme peut obtenir une échographie sans ordonnance médicale dans le seul but de déterminer le sexe d’un foetus de 12 semaines.

«À cet âge-là, oui, on peut avoir une idée du sexe.»

Une clinique d’échographie privée de la Rive-Sud de Montréal. La technicienne qui répond aux questions de sa cliente ignore que cette dernière est en fait notre collaboratrice, une jeune femme d’origine chinoise qui prétend être enceinte de 12 semaines – et qui veut s’assurer de donner naissance à un garçon.

L’objectif: vérifier s’il est possible d’obtenir une échographie dans le seul but de déterminer le sexe du foetus à un stade précoce de la grossesse, quand il est encore facile de l’interrompre.

Dans cette clinique du boulevard Taschereau, la technicienne offre à notre collaboratrice une échographie sur-le-champ, sans exiger d’ordonnance médicale.

«Je peux essayer de vous dire le sexe du bébé, si vous voulez. C’est possible, mais on n’est pas à 100%. On est à 70%, explique la technicienne. Je ne peux pas décider à votre place. Tout ce que je peux vous dire, c’est que vous pouvez le faire si vous le désirez. C’est faisable.»

Notre collaboratrice décline l’offre, prétextant vouloir revenir plus tard avec sa mère.

«Oui, mais vous avez encore deux semaines, prévient alors la technicienne. Après, vous ne pourrez plus vous faire avorter.» (1)

Un phénomène en émergence?

«C’est grave», confie la propriétaire d’une autre clinique d’échographie privée, située dans un quartier de Montréal à forte concentration d’immigrants d’origine asiatique.

«Il y a des gens qui entrent ici et qui disent: « Je veux juste savoir le sexe. » Cela arrive de plus en plus souvent, peut-être deux fois par semaine. Il y a toujours quelqu’un qui essaie. Ce qui nous protège, c’est qu’on a besoin d’une réquisition du médecin.»

Parfois, les clients insistent, ajoute-t-elle. À tel point qu’elle a dû intervenir auprès d’eux. «J’ai dit à la réceptionniste de nous appeler si elle avait des problèmes. Il y a des gens qui essaient de nous forcer, qui prétendent avoir oublié la réquisition… On refuse. Ici, on est vraiment stricts.»

Pourtant, quelques jours plus tôt, notre collaboratrice avait visité cette même clinique incognito. La réceptionniste lui avait expliqué qu’elle devait effectivement obtenir une ordonnance avant de prendre rendez-vous pour une échographie, la journée suivante.

Mais déterminer le sexe du foetus ne semblait pas être un problème. «À 12 semaines, vous pouvez encore avoir un avortement», lui avait murmuré la réceptionniste.

La pression du mari «Certaines femmes me supplient. Elles veulent absolument savoir. Quand je leur demande pourquoi, elles répondent que leur mari veut connaître le sexe du bébé», dit Doreen Haddad, propriétaire de la clinique UCBaby de Pointe-Claire.

Mme Haddad s’en tient à la politique de cette chaîne canadienne et refuse systématiquement une échographie aux femmes qui n’ont pas encore atteint 20 semaines de grossesse.

«Les femmes m’appellent à 12 ou 13 semaines. À ce stade, le bébé est tellement petit que même les médecins risquent de se tromper.»

Une semaine plus tôt, notre collaboratrice s’était présentée aux locaux de UCBaby. Mme Haddad l’avait entraînée à l’écart pour tenter de la convaincre de ne pas se faire avorter si elle portait une fille.

«Je te demande de résister à ta famille, à ta culture et de prendre ta propre décision», l’avait-elle suppliée.

La propre fille de Mme Haddad a été assassinée par son conjoint en 2004. Kelly-Anne Drummond avait 24 ans. Depuis, Mme Haddad donne des conférences sur la violence conjugale.

 «Pour moi, ce n’est pas différent, explique-t-elle en entrevue. Les femmes qui m’appellent subissent des pressions. Elles sont harcelées par leur mari pour subir un avortement. C’est un abus contre les femmes.»

L’avortement sans limites

En Chine et en Inde, la sélection prénatale sur la base du sexe est illégale depuis près de 10 ans. C’est aussi le cas en Grande-Bretagne, terre d’accueil pour de nombreux immigrants asiatiques. Mais au Canada, rien n’interdit l’avortement sélectif des foetus féminins.

Aucune règle, non plus, ne dicte le moment où le sexe du foetus doit être identifié par échographie. Mais plusieurs médecins et hôpitaux refusent de le faire avant la 20e semaine de gestation.

En juin 2012, une équipe d’enquête de la CBC a visité 22 cliniques d’échographie privées en Ontario et en Colombie-Britannique. Les deux tiers ont accepté de procéder à un examen avant la 20e semaine. Cinq ont accepté de le faire aussi tôt qu’à la 14e semaine.

«Si ce phénomène existe, c’est qu’il y a un certain nombre de cliniciens qui ferment les yeux, c’est-à-dire qu’ils n’essaient pas de comprendre», dit Cécile Rousseau, pédopsychiatre au CSSS de la Montagne. Selon elle, le personnel des cliniques d’échographie et d’avortement doit être sensibilisé à la sexo-sélection, un phénomène né du choc des nouveaux moyens technologiques et d’une préférence traditionnelle pour les garçons dans certaines cultures. «L’avortement ne devrait jamais être un geste mécanique.»

– Avec la collaboration spéciale de Rachel Lau

(1) Contactée après la visite incognito, la clinicienne a d’abord soutenu exiger une ordonnance médicale avant de procéder à l’échographie. Confrontée aux faits, elle a ensuite affirmé qu’elle ne faisait que «donner une idée» du sexe du foetus, puisque ces tests ne sont pas fiables à 100%.

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Aveugle, un adorable Carlin devient un chien de thérapie


 

Un chien qui malgré son handicap a su conquérir sa famille d’accueil Son assurance malgré sa cécité a permis d’être un animal de thérapie chez les enfants … Les enfants qui peuvent apprendre que malgré les différences, les handicapes, la vie difficile, il est possible d’être heureux
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Aveugle, un adorable Carlin devient un chien de thérapie

Il ne peut pas voir et il n’est pas très grand, et pourtant Xander, un adorable Carlin âgé d’un an, joue un véritable rôle au sein de sa communauté à Klamath Falls, en Oregon (Etats-Unis) : il apporte de l’empathie et du bonheur à ceux qui en ont besoin.

Un chien à qui la vie n’a pas souri

Malgré son jeune âge, Xander n’a pas eu une vie facile.Victime d’un accident, il a fallu l’opérer afin de lui enlever ses yeux.

Il a aussi des problèmes respiratoires. Mais après avoir été recueilli par un refuge en janvier dernier, la chance a commencé à tourner pour ce pauvre petit chien.

Au refuge, Xander a rencontré ses anges gardiens : Marcie et de Rodney Beedy, un couple ayant déjà 7 Carlins. Ce fut un coup de foudre immédiat entre le petit chien et ses nouveaux maîtres.

« On a très vite vu que Xander ferait un très bon chien de thérapie lorsque des enfants de maternelle se sont pressés autour de lui pour le caresser. Il n’a pas bronché, il n’est pas anxieux dans la foule » expliquent-ils.

Un petit être, mais un grand impact

Alors, Xander a fait de son handicap une vraie  force. Désormais, il consacre son temps à se rendre utile auprès de personnes isolées qui ont besoin de compagnie, d’enfants maltraités ou de personnes hospitalisées.

Il aide également les enfants à combattre leur phobie des chiens, et fait quelques apparitions au nom du groupe anti-violence d’Oregon.

« Si j’étais aveugle et confronté à une foule de gens au-dessus de moi, je serais paniqué » affirme Rodney Beedy.

« Mais cela ne dérange pas du tout Xander, il a un bon tempérament stable. »

Véritable message d’espoir, ce courageux petit chien est bien la preuve qu’on peut surmonter tous les obstacles.

http://wamiz.com

Il appelle son fils Adolf Hitler et se rend au tribunal en uniforme nazi


Il est vrai que l’apparence n’a pas d’importance du moins, jusqu’à un certain point. Quand tout parle d’un des pires hommes que la Terre a porté dans sa façon d’être, il ne faut pas être surpris qu’on craigne pour les répercussions sur les enfants. Donner des noms comme Adolf Hitler a un enfant, c’est de lui donner un très lourd héritage de l’histoire a porté tout au long de sa vie
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Il appelle son fils Adolf Hitler et se rend au tribunal en uniforme nazi

 

Un Américain, Heath Campbell, s’est rendu ce lundi au tribunal des affaires familiales de New Jersey, vêtu d’un uniforme nazi : il espérait obtenir le droit de voir le plus jeune de ses enfants, âgé de 18 mois.

Ce père de famille s’est en effet vu retirer la garde de ses quatre enfants en 2009, pour des faits de violence. Une enquête avait été ouverte un an plus tôt, un supermarché ayant refusé d’inscrire sur un gâteau : « Joyeux anniversaire Adolf Hitler ».

« Je suis un nazi »

Car Heath Campbell a semble-t-il la nostalgie du IIIème Reich. Il a prénommé ses chérubins en référence aux grandes figures du nazisme : Adolf Hitler pour l’aîné de 7 ans, JoyceLynn Aryan Nation, âgée de 6 ans, Honzlynn Jeannie, 5 ans et enfin Heinrich Hons, 18 mois.

« Je n’ai jamais fait de mal à mes enfants. Je leur ai simplement donné un prénom, et je ne pense plus que c’était bien » a déclaré Heath Campbell à la barre, se définissant lui-même comme « un nazi ».

 Quant à son uniforme et ses tatouages à la gloire d’Hitler, l’Américain n’y voit pas de problème pour récupérer ses enfants :

« Si ce sont de bons juges et de bonnes personnes, ils regarderont à l’intérieur et ne s’arrêteront pas à l’apparence ».

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Salvador: une césarienne pour la jeune femme privée d’avortement


Sans être en faveur de l’avortement, il y a des cas que la femme ne devrait pas se battre pour ce droit et peu importe le pays d’ou elle vient. Quand un accouchement est trop risqué pour la vie de la mère ou encore un cas particulier comme un bébé anencéphale, je ne comprend pas qu’on ai interdit un avortement alors que le bébé même avec toute les avancées scientifiques ne pourra jamais aider a ce bébé de survivre
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Salvador: une césarienne pour la jeune femme privée d’avortement

 

Une jeune fille tient un panier rempli d'items... (PHOTO ULISES RODRIGUEZ, REUTERS)

Une jeune fille tient un panier rempli d’items pour bébé lors d’une manifestation antiavortement organisée à San Salvador, le 31 mai.

PHOTO ULISES RODRIGUEZ, REUTERS

Agence France-Presse
SAN SALVADOR

La jeune Salvadorienne privée d’avortement, bien qu’enceinte d’un bébé dépourvu de cerveau, a subi lundi une césarienne et «va bien», mais son bébé est mort, a-t-on appris auprès des autorités et d’une association.

«On nous a informés que Beatriz va bien. Elle a eu une petite fille, mais elle nous a dit que le bébé faisait peine à voir», a déclaré à l’AFP Morena Herrera, présidente de l’association ACDATEE qui milite en faveur de la dépénalisation de l’avortement thérapeutique.

La ministre salvadorienne de la Santé, Maria Isabel Rodriguez, a confirmé dans la nuit de lundi à mardi que Beatriz avait donné naissance à une petite fille, mais que le bébé était mort.

«Elle vient d’avoir une césarienne», a déclaré la ministre à la télévision. Mais le bébé, né à la 26e semaine de gestation, a été placé dans une couveuse et il est mort à 19 h locales, a-t-elle précisé.

Au Salvador, tous les avortements sont interdits, y compris pour des raisons thérapeutiques.

Beatriz (un nom d’emprunt pour protéger l’identité de la jeune femme), 22 ans, a été opérée à l’Hôpital national de la Maternité de San Salvador.

Selon un porte-parole de la présidence, «tout s’est passé comme les spécialistes l’avaient prévu».

Déjà mère d’un bébé d’un an, Beatriz avait découvert il y a peu de temps qu’elle était atteinte d’un lupus, – maladie auto-immune chronique touchant surtout les jeunes femmes -, et que son bébé présentait une anencéphalie, c’est-à-dire une absence de cerveau qui laissait augurer d’une mort certaine du nourrisson dès sa naissance.

La jeune femme avait déposé un recours afin d’être autorisée à bénéficier d’un avortement pour raisons thérapeutiques.

Mais mercredi dernier, la chambre constitutionnelle de la Cour suprême du Salvador lui a refusé ce droit. Elle a estimé que

«les droits de la mère ne peuvent prévaloir sur ceux de l’individu qui va naître, et vice-versa» et rappelé que l’avortement est interdit par la loi fondamentale de ce petit pays d’Amérique centrale.

Dans son arrêt, la Cour s’est bornée à préciser que l’Hôpital national de maternité devrait continuer «à surveiller l’évolution de l’état de santé» de la jeune femme pendant cette grossesse qui pourrait aggraver son état.

Les médecins ont alors accepté de pratiquer une césarienne sur la jeune femme qui la souhaitait vivement, «d’abord pour ma santé, et parce que le bébé ne va pas vivre», avait-elle expliqué.

La ministre avait alors déclaré que «cette interruption de grossesse n’était pas un avortement, c’est un accouchement provoqué, ce qui est différent», soulignant qu’au final il s’agissait d’«une décision personnelle» de la jeune femme.

L’affaire avait provoqué de vifs débats au Salvador. Jeudi, la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), liée à l’Organisation des États américains (OEA), a ordonné à l’État du Salvador «d’adopter et de garantir de manière urgente toutes les mesures nécessaires» pour sauvegarder la vie de la jeune femme.

«En raison de l’état de santé de la mère, cette grossesse menace sa vie», a estimé la CIDH dans un communiqué publié à San José.

Les militants des droits de la femme criaient au scandale, mais les responsables religieux étaient demeurés inflexibles.

Ces derniers jours, l’archevêque de San Salvador Jose Luis Escobar a exhorté à plusieurs reprises la chambre constitutionnelle de la Cour suprême à ne pas autoriser cet avortement, qui risque selon lui de créer un dangereux précédent.

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Le quart des abeilles mortes à cause des semences enrobées


On se compliques-tu la vie pour éviter les insectes nuisibles qui s’attaquent aux récoltes ? Les moyens employés semblent trop risqués pour les abeilles qui sont déjà en grandes difficultés et sans compter le danger pour l’être humain. Les semences enrobées ne semblent vraiment pas être une idée de génie
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Le quart des abeilles mortes à cause des semences enrobées

Un drap blanc positionné devant les ruches permettait de compter les mortalités. Après autopsie, près de 25 % des abeilles mortes contenaient des néonicotinoïdes. © Olivier Samson-Robert

Des abeilles qui périssent sous l’effet des insecticides : voilà un sujet abondamment médiatisé ces dernières semaines.

Martin Ménard – Environnement

Un étudiant de l’Université Laval a toutefois jeté un pavé dans la mare le 29 mai dernier, en dévoilant des données très concrètes.

Dans la région de Saint-Hyacinthe, en période de semis, il a retrouvé trois fois plus d’abeilles mortes à proximité des champs où des semences enrobées sont utilisées. Et près de 25 % d’entre elles contenaient une dose mortelle de néonicotinoïdes.

« Les néonicotinoïdes sont employés dans l’enrobage de semences de maïs et de certaines semences de soya. Avec un semoir pneumatique, la poussière d’insecticide se diffuse dans l’environnement.

Mais il y a plus que ça, car il s’agit d’un insecticide systémique. C’est-à-dire que le composé se répand dans toute la plante, son pollen et le nectar. Il se retrouve aussi dans l’eau », expose Olivier Samson-Robert, candidat à la maîtrise à l’Université Laval.

Des effets sur les abeilles… et les humains?

Une autre donnée qui fait sursauter concerne la présence de l’insecticide dans l’eau des champs.

De fait, l’abeille s’abreuve aux flaques d’eau et Olivier Samson-Robert a jugé pertinent de recueillir des échantillons dans les surfaces d’eau de certains champs. Toutes les zones échantillonnées en 2012 contenaient des néonicotinoïdes!

Et les concentrations étaient énormes : entre 32 et 186 fois supérieures à la dose mortelle pour une abeille.

« Les abeilles qui ont bu dans les surfaces d’eau de ces champs ont inévitablement connu la mort », attestait-il.

Des échantillons d’eau collectés récemment seront analysés sous peu, mais les résultats de 2012 inquiètent.

« Je ne veux pas paraître alarmiste ou conspirateur, mais à 186 fois les doses létales pour une abeille, il y a lieu de se questionner sur les dangers pour l’humain.

Est-ce qu’une personne qui habite en bordure d’un champ peut être affectée par ces poussières d’insecticide? Est-ce que l’eau de son puits de surface pourrait en être contaminée, même à faible dose? » s’interroge l’étudiant.

Voici un lien de Santé Canada qui donnent plusieurs conseils afin de réduire le risque des semences traitées pour les insectes pollinisateurs :

http://hc-sc.gc.ca/cps-spc/pubs/pest/_fact-fiche/pollinator-protection-pollinisateurs/index-fra.php

http://www.laterre.ca