Sur Facebook, des policiers aux frontières américains se moquent des migrants


Des 20 000 agents des frontières aux États-Unis, presque la moitié sont dans un groupe secret sur Facebook. Ils ne parlent que de leur travail en se moquant des immigrés, ridiculisent le pere et sa fille mort noyé en tentant d’atteindre les États-Unis et menace les membres du Congrès. Ils présentent les États-Unis comme un pays hostile, intolérant et un pays en manque d’humanité avec de tels comportements. Bon, ils ne faut pas mettre tous les agents dans le même panier, mais cela crains.
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Sur Facebook, des policiers aux frontières américains se moquent des migrants

Des membres de la police américaine aux frontières ont échangé sur un groupe... (PHOTO SUZANNE CORDEIRO, AFP)

PHOTO SUZANNE CORDEIRO, AFP

Agence France-Presse
Washington

Des membres de la police américaine aux frontières ont échangé sur un groupe Facebook « secret » moqueries sur les migrants, insultes sexistes et menaces contre des élus du Congrès, a révélé lundi un site d’informations indépendant.

Selon ProPublica, ce groupe « secret » créé en 2016 rassemble 9500 personnes, soit la moitié des effectifs actuels du Customs and Border Protection (CBP), chargés de surveiller les frontières américaines.

Baptisé « Je suis 10-15 » du nom de code qui signifie « étrangers en détention », le groupe se décrit comme un forum « marrant » et « sérieux » permettant aux douaniers, anciens ou actuels, de discuter « seulement » de leur travail.

Mais les commentaires des utilisateurs sont le plus souvent ironiques ou insultants, selon ProPublica qui publie plusieurs messages.

« S’il meurt, il meurt », réagit ainsi un membre après le décès en mai d’un migrant de 16 ans dans un centre de détention au Texas.

Un autre propose de lancer un appel aux dons en faveur du douanier qui sera « assez courageux » pour lancer un burrito sur les élues démocrates Alexandria Ocasio-Cortez et Veronica Escobar, lors de leur visite prévue ce lundi dans le centre du CBP à Clint (Texas).

Ces centres, qui ont été récemment la cible d’une polémique sur les conditions de détention des migrants, ont été comparés à des « camps de concentration » par Alexandria Ocasio-Cortez.

Un troisième message met en doute l’authenticité de la photo des corps d’un migrant et de sa fille en bas âge retrouvés la semaine dernière gisant au bord du Rio Grande. Le cliché a provoqué l’émoi et la colère au Mexique et aux États-Unis.

« Vous avez déjà vu des corps flottants aussi propres », s’interroge l’auteur du message, estimant que la photo pourrait être manipulée.

Les méthodes de la police aux frontières sont décriées depuis les arrivées massives de migrants illégaux à la frontière avec le Mexique, qui ont saturé les structures de détention. 

« Il y a 20 000 agents du CBP AU TOTAL aux États-Unis. 9500-presque LA MOITIE-sont dans ce groupe Facebook secret raciste et violent. Ils menacent d’être violents contre des membres du Congrès. Comment, à votre avis, traitent-ils les enfants « familles en cage ? », a dénoncé Alexandria Ocasio-Cortez sur Twitter.

La patronne du CBP, Carla Provost, a dénoncé des messages « complètement inappropriés » et « contraires à l’honneur et à l’éthique » des agents.

L’agence fédérale de surveillance des frontières a annoncé qu’elle avait lancé une enquête sur ce groupe.

https://www.lapresse.ca/

Donald Trump promet d’éliminer le cancer et le sida


Comme toute élection, les politiciens y va de bons coeur avec leurs promesses. Donald Trump ne fait pas exception. Il reprend ses anciennes promesses et en ajoute, Sauf que … Il promet des choses qui sont probablement irréalisable du moins pendant un mandat de 4 ans. Promettre de guérir le cancer est présomptueux, alors que donner plus d’argent à la recherche est plus acceptable comme promesse. Éradiquer le Sida aux États-Unis ? Je serais bien curieuse de voir comment il va s’y prendre. Là aussi, il faut beaucoup d’argent pour y arriver.
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Donald Trump promet d’éliminer le cancer et le sida


Donald Trump à Orlando en Floride, le 18 juin 2019. | Joe Raedle / AFP 

Donald Trump à Orlando en Floride, le 18 juin 2019. | Joe Raedle / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur The Daily Beast

Le président américain a officiellement lancé sa campagne de réélection lors d’un discours en Floride, le 18 juin 2019.

Pour le lancement de sa campagne de réélection, le 18 juin, Donald Trump a répété les thèmes favoris de sa campagne de 2016.

À Orlando, le président américain a beaucoup plus parlé de son ancienne opposante Hillary Clinton que des candidat·es démocrates en lice pour 2020 et comme il y a trois ans, la foule a scandé «Enfermez-la! Enfermez-la!» au sujet de l’ancienne secrétaire d’État.

Les autres classiques des discours de Trump étaient au menu, dont la haine des journalistes –copieusement hué·es par la foule–, le mur frontalier et la diabolisation du Parti démocrate, que le président accuse de vouloir «détruire» le pays.

«Un vote pour n’importe quel Démocrate en 2020 est un vote en faveur de la montée du socialisme radical et de la destruction du rêve américain», a-t-il déclaré.

Fox News «fake news»

Trump a fait des promesses grandioses dans des termes très vagues:

«Nous trouverons des solutions à de nombreux problèmes et nous guérirons de nombreuses maladies, dont le cancer et d’autres, nous nous en rapprochons tout le temps.»

Il a également annoncé qu’il allait «éradiquer le sida aux États-Unis» et envoyer des astronautes américains sur Mars.

Le 16 juin, le président américain a limogé plusieurs sondeurs de sa campagne après qu’un sondage interne le donnant perdant a fuité dans la presse. La veille de son discours, il a aussi qualifié Fox News, sa chaîne préférée, de «fake news» car un de leurs sondages aboutissait à la même conclusion.

Via Twitter, Trump a promis d’expulser des millions de sans-papiers à partir de la semaine du 24 juin –un thème très rassembleur parmi ses fans.

Pour le lancement de sa campagne, des militant·es d’extrême droite, dont des membres du groupe néofasciste violent Proud Boys, ont fait le déplacement et défilé dans les rues d’Orlando, mais la police leur a interdit d’accéder au stade où parlait Trump.

http://www.slate.fr/

Les États-Unis "envisagent" de séparer les enfants clandestins de leurs parents


Donald Trump n’est pas l’étoffe d’un président et ceux qui l’entourent ne sont guère mieux. De telles idées, c’est comme revenir des décennies en arrières. Séparer les enfants des parents pour les immigrés clandestins est un outrage à la famille et surtout aux enfants. Ils prétendent qui pourront bien s’occuper d’eux … J’en doute, comment d’enfants qui seront traumatisés et qui dit qu’ils seront en sécurité des abus qu’ils pourront subir ?
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Les États-Unis « envisagent » de séparer les enfants clandestins de leurs parents

 

AFP

Les États-Unis « envisagent » de séparer les enfants clandestins de leurs parents

« On traiterait bien ces enfants pendant qu’on s’occupe de leurs parents » a expliqué le secrétaire américain à la Sécurité intérieure John Kelly.

 

ÉTATS-UNIS – Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure John Kelly a déclaré lundi 6 mars qu’il envisageait de séparer les enfants de leurs parents immigrés clandestins dans le but de décourager un maximum de personnes d’entrer aux Etats-Unis illégalement.

« Je ferais presque n’importe quoi pour dissuader les gens d’Amérique centrale de se lancer dans ces réseaux très dangereux qui les amènent à travers le Mexique et jusqu’aux Etats-Unis », a affirmé Kelly dans une interview sur CNN.

Selon lui, le Mexique est lui aussi déterminé à détruire ces réseaux de passeurs très dangereux dans lesquels une immense majorité de femmes subissent des violences sexuelles, selon l’ancien général, désormais en charge du contrôle de l’immigration et de la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique.

« Nous avons beaucoup d’expérience pour nous occuper des mineurs non accompagnés » en les mettant dans des foyers spécialisés ou en les rapprochant de familles d’accueil, a encore souligné John Kelly.

« Donc oui, j’envisage, dans le but de dissuader davantage de mouvements par le biais de ces terribles réseaux » de séparer les enfants de leurs parents qui seraient entrés illégalement aux Etats-Unis. « On traiterait bien ces enfants pendant qu’on s’occupe de leurs parents », a encore affirmé le ministre de la Sécurité intérieure.

Kelly est à la tête du troisième plus grand ministère des Etats-Unis (après ceux de la Défense et des Anciens combattants), pour lequel travaillent 240.000 fonctionnaires et qui chapeaute 22 agences fédérales ayant pour mission de « protéger le pays des nombreuses menaces auxquelles il est confronté ».

A ce titre, il est un des féroces partisans des décrets anti-immigration édictés par Donald Trump. Il avait notamment vivement regretté que le premier décret pris fin janvier soit bloqué en justice, estimant que les juges américains vivaient « dans une bulle » qui les empêchait de voir la véritable menace pour le pays.

Le président américain a lundi signé un nouveau décret pour remplacer le premier, qui a été révoqué. Ce nouveau texte interdit pendant 90 jours l’entrée aux Etats-Unis de ressortissants de six pays musulmans.

http://www.huffingtonpost.fr/

Le Saviez-Vous ► L’histoire de la Maison Blanche


Les Américains ne devraient jamais oublier leur histoire et se rappeler que ce pays a été construit grâce aux émigrés et l’esclavage des africains venus de force dans ce pays. La Maison Blanche fait partie de l’histoire de ces gens
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L’histoire de la Maison Blanche

La façade sud de la Maison Blanche, à Washington | HiraV via Flickr CC License by

La façade sud de la Maison Blanche, à Washington | HiraV via Flickr CC License by

Repéré par Cyril Simon

Dans son discours de soutien à Hillary Clinton, Michelle Obama a dit qu’elle vivait «dans une maison construite par des esclaves». Ce qui n’est pas tout à fait exact.

La Première dame des États-Unis n’a pas tort mais elle n’a pas entièrement raison non plus. Certes, de 1792 à 1800, des esclaves noirs travaillaient sur le chantier de la Maison Blanche, située entre deux États esclavagistes, la Virginie et le Maryland. Mais ils n’étaient pas les seuls, comme s’accordent à le dire les historiens, notamment ceux de l’Association historique de la Maison Blanche.

Au départ, le chantier ne devait être composé que de travailleurs européens. Leur travail étant jugé pas assez efficace (et peut-être aussi pour réduire les coûts), le recrutement a été ouvert aux ancêtres des Afro-Américains. Rien de surprenant, selon le journaliste Jesse J. Holland, auteur en 2016 du livre intitulé Les Invisibles: l’histoire méconnue des esclaves africains-américains de la Maison Blanche:

«la majorité des demeures qui étaient construites dans le Sud durant l’esclavagisme l’étaient par des esclaves», résume-t-il au New York Times.

Ces esclaves, dont les identités n’ont jamais été retrouvées, étaient envoyés par leur propriétaire. Ils n’ont jamais appartenu formellement à la présidence,comme le prouve une fiche de travail officielle.

Les esclaves dehors, les blancs à l’intérieur

Reste que la hiérarchie était claire entre blancs, noirs, originaires du coin, d’Europe ou d’Afrique. Les esclaves étaient sans surprise affectés aux tâches les plus ingrates.

«Ces esclaves creusaient l’argile avec des pelles à main, travaillant jour et nuit pour livrer la matière première aux briquetiers qualifiés et, en même temps, ils creusaient le terrain qui allait devenir la fondation et la cave de la Maison Blanche», décrit le journaliste Jesse J. Holland dans son livre.

Les immigrants européens, eux, qui, pour la plupart, ne possédaient pas la nationalité américaine, s’occupaient de l’intérieur de la demeure. Les murs de grès ont été érigés par des immigrants écossais, tout comme la rose en haut-relief et les guirlandes situés au-dessus de l’entrée nord. Des immigrants irlandais et italiens se sont quant à eux occupés des briques et des plâtreries. On trouvait également sur le chantier des travailleurs du Maryland et de Virginie.

Après avoir construit la plupart des édifices gouvernementaux de la ville, dont le Capitole, beaucoup d’esclaves sont devenus domestiques.

«Jusqu’à 1840, le Congrès n’allouait pas de fonds au président pour entretenir la résidence. C’était à lui de payer les factures d’entretien, et les noirs constituaient une main-d’œuvre idéale et bon marché», expliquait en 2009 Jesse J. Holland à Paris Match.

 Il faudra attendre 1955 et la nomination de Frederick Morrow comme officier administratif pour les projets spéciaux pour qu’un noir obtienne une haute fonction dans le palais présidentiel.

http://www.slate.fr/

Regard sur le World Press Photo


Les gagnants d’un concours de photo qui ont marqué l’histoire. On comprend que les réfugiés, les guerres, les attentats ont pris une grande place de l’histoire en 2015
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Regard sur le World Press Photo

 

Découvrez quelques-unes des photos les plus marquantes de l’année, selon le jury du concours World Press Photo.

Le grand prix de la photo de l’année 2015 a été décerné au photographe australien Warren Richardson pour son cliché intitulé Espoir d’une nouvelle vie. Un migrant passe un bébé sous des fils barbelés à la frontière entre la Serbie et la Hongrie à Röszke, Hongrie, le 28 août 2015. PHOTO(S) : WARREN RICHARDSON

Nouvelles générales, photos uniques, 1er prix : Mauricio Lima, Brésil, Combattant de l’EI dans un hôpital kurde – Un médecin applique une pommade sur les brûlures de Jacob, un combattant de 16 ans du groupe armé État islamique, face à une affiche d’Abdullah Öcalan, le chef emprisonné du Parti des travailleurs du Kurdistan, dans un hôpital des Unités de protection du peuple (YPG) en banlieue d’Hasaka, en Syrie, le 1er août 2015. PHOTO(S) : MAURICIO LIMA

Nouvelles générales, histoires, 1er prix : Sergey Ponomarev, Russie, Reportage sur la crise des réfugiés en Europe – Photo 1 : Des réfugiés arrivent par bateau près du village de Skala, à Lesbos, Grèce, le 16 novembre 2015. PHOTO(S) : SERGEY PONOMAREV/THE NEW YORK TIMES

Nouvelles générales, histoires, 1er prix : Sergey Ponomarev, Russie, Reportage sur la crise des réfugiés en Europe – Photo 2 : Des réfugiés tentent de monter dans un train en direction de Zagreb, Croatie, à Tovarnik, en Hongrie, le 18 septembre 2015.PHOTO(S) : SERGEY PONOMAREV/THE NEW YORK TIMES

Nouvelles générales, photos uniques, 2e prix : Paul Hansen, Suède, Dagens Nyheter, Sous le couvert de l’obscurité – Des réfugiés voyagent dans l’obscurité en l’Europe pour éviter d’être détectés, Lesbos, Grèce, 6 décembre 2015. PHOTO(S) : PAUL HANSEN

Nouvelles générales, histoires, 2e prix : Abd Doumany, Syrie, Les enfants de Douma, Syrie – Photo 1 : Un homme porte le cadavre d’un enfant tué dans une frappe aérienne des forces gouvernementales syriennes, à Douma, en Syrie, le 7 novembre 2015. PHOTO(S) : ABD DOUMANY/AGENCE FRANCE-PRESSE

Nouvelles générales, histoires, 2e prix : Abd Doumany, Syrie, Les enfants de Douma, Syrie – Photo 4 : Une fillette syrienne blessée dans un hôpital de fortune à Douma, en Syrie, le 22 août 2015. PHOTO(S) : ABD DOUMANY/AGENCE FRANCE-PRESSE

Nouvelles générales, histoires, 3e prix : Daniel Berehulak, Australie, Les séquelles d’un tremblement de terre, Népal – Photo 2 : Une femme pleure lorsque l’on sort le corps de sa fille des ruines de sa maison détruite à Gumda, au Népal, le 8 mai 2015.PHOTO(S) : DANIEL BEREHULAK/THE NEW YORK TIMES

Actualité chaude, photos uniques, 2e prix : Corentin Fohlen, France, Marche contre le terrorisme à Paris – Manifestation contre le terrorisme à Paris après une série de cinq attaques dans la région de l’Île-de-France qui a commencé dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, à Paris, France, le 11 janvier 2015. PHOTO(S) : CORENTIN FOHLEN

Nouvelles générales, photos uniques, 3e prix : Chen Jie, Chine, L’explosion de Tianjin – Vue aérienne de la destruction après l’explosion de Tianjin, Chine, 15 août 2015. PHOTO(S) : CHEN JIE

Sports, histoires, 1er prix : Vladimir Pesnya, Russie, Sputnik, Hockey à Vetluga – Photo 2 : Match entre les équipes junior des villages de Vetluga et Sharanga, lors du tournoi régional de hockey, à Vetluga, en Russie, le 19 février 2015. PHOTO(S) : VLADIMIR PESNYA

Portraits, histoires, 2e prix : Daniel Ochoa de Olza, Espagne, La tradition de la Maya – Photo 3 : Des filles entre 7 et 11 ans sont choisies chaque année pour le festival de Las Mayas, dérivé des rites païens qui célèbrent l’arrivée du printemps dans la ville de Colmenar Viejo, en Espagne. Elles doivent rester assises sans bouger quelques heures au centre d’un autel décoré. PHOTO(S) : DANIEL OCHOA DE OLZA/ASSOCIATED PRESS

Nature, histoires, 1er prix : Tim Laman, États-Unis, Temps difficile pour les orangs-outans – Photo 1 : Un orang-outan de Sumatra menace un autre mâle dans la forêt de Batang Toru, province de Sumatra Nord, en Indonésie, le 17 mars 2014. PHOTO(S) : TIM LAMAN

Sujets contemporains, histoires, 3e prix : Sara Naomi Lewkowicz, États-Unis, Emily et Kate et Eddie et Reid – Photo 1 : Emily et Kate sont tombées enceintes à quelques semaines d’intervalle grâce à l’insémination artificielle et la fertilisation in vitro. Pour Emily, les bains sont une des meilleures manières de relaxer alors qu’elle a dépassé sa date prévue d’accouchement, à Maplewood, aux États-Unis, le 29 novembre 2015. PHOTO(S) : SARA NAOMI LEWKOWICZ

Nature, histoires, 2e prix : Brent Stirton, Afrique du Sud, Les guerres de l’ivoire – Photo 1 : Des gardes forestiers démontrent leurs talents de cavaliers pendant qu’ils retournent au parc national de Zakouma après avoir passé des semaines en patrouille à la recherche de braconniers d’éléphants, à Zakouma, au Tchad, le 7 janvier 2015. PHOTO(S) : BRENT STIRTON/GETTY IMAGES/NATIONAL GEOGRAPHIC

Portraits, photo unique, 2e prix : Matjaz Krivic, Slovénie, Creuser le futur – Un mineur prend une pause pour fumer avant de retourner dans la mine. À Bani, les mineurs travaillent dans des conditions difficiles et sont exposés à des produits chimiques toxiques et à des métaux lourds, Bani, Burkina Faso, 20 novembre 2015. PHOTO(S) : MATJAZ KRIVIC

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Plus de 10 000 enfants migrants portés disparus


Il y a beaucoup de gens qui sont contre l’immigration actuelle, pourtant ces gens doivent tout quitter à contre coeur sans savoir ce qu’attend leur avenir ailleurs. Des enfants migrants sont disparus et voilà que les réseaux criminels sont en action pour les récupérer et les exploiter de la pire la pire manière. Ils profitent de la situation pour satisfaire les pires instincts des pédophiles
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Plus de 10 000 enfants migrants portés disparus

 

Un enfant mange une pomme en attendant de... (PHOTO ANTONIO BRONIC, ARCHIVES REUTERS)

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Un enfant mange une pomme en attendant de traverser la frontière pour entrer en Croatie, en octobre 2015.

PHOTO ANTONIO BRONIC, ARCHIVES REUTERS

NICOLAS DELAUNAY
Agence France-Presse
LA HAYE

 

L’Europe fait face à une crise migratoire sans précédent, alors que depuis 2015 des centaines de milliers de personnes ont tenté de traverser la Méditerranée pour trouver refuge dans l’«Eldorado européen», plusieurs y laissant leur vie. Un nombre de réfugiés poussé à la hausse notamment par la guerre syrienne et l’établissement du «califat» de l’EI à cheval sur l’Irak et la Syrie. »

Plus de 10 000 enfants migrants non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois, a affirmé dimanche l’agence de coordination policière Europol, craignant que nombre d’entre eux soient exploités, notamment sexuellement, par le crime organisé.

L’organisation, basée à La Haye, a regretté le développement d’une «infrastructure criminelle» paneuropéenne visant à tirer profit de la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Ces informations, relayées par un responsable d’Europol dans un entretien à l’hebdomadaire britannique The Observer, ont été confirmées dimanche à l’AFP par le service de presse de l’agence de coordination policière.

Les enfants concernés sont ceux dont toute trace a été perdue après leur enregistrement auprès des autorités européennes, a expliqué ce responsable, Brian Donald.

Il estime qu’environ 5000 d’entre eux ont disparu en Italie, une des portes d’entrée vers l’Europe pour les migrants venus par la Méditerranée.

«Il n’est pas déraisonnable d’estimer que nous parlons ici en tout de plus de 10.000 enfants», a assuré M. Donald. «Mais tous ne seront pas exploités à des fins criminelles, il y en a qui auront rejoint des membres de leur famille. C’est juste que nous ne savons pas où ils sont, ce qu’ils font et avec qui».

Un porte-parole d’Europol a précisé à l’AFP que le chiffre avait été obtenu notamment sur la base d’informations fournies par les pays européens ou disponibles publiquement, par exemple sur internet et que ces disparitions concernent les 18 à 24 derniers mois.

«Peur d’être renvoyés»

«Les mineurs voyageant sans adultes sont le groupe le plus vulnérable du flux de migrants», a souligné Rafaella Milano, directrice des programmes Italie-Europe de l’ONG Save the Children. «Le renforcement des mesures de protection contre les risques graves qu’ils courent est indispensable.»

Elle a par exemple évoqué des programmes de «relocalisation» rapides au niveau européen afin de permettre «à ceux qui arrivent en Italie ou en Grèce de rejoindre d’autres pays européens sans devoir s’en remettre à des trafiquants». «De nombreux mineurs, en fait, se cachent volontairement des autorités de peur d’être renvoyés».

Environ un million de migrants, principalement des Syriens, Irakiens et Érythréens fuyant leurs pays, sont arrivés en Europe en 2015, rappelle Europol.

Quelque 27% d’entre eux sont des mineurs. «Ils ne sont pas tous non accompagnés, mais nous avons des éléments montrant qu’une grande partie d’entre eux pourraient l’être», selon Brian Donald.

Il soutient qu’une «infrastructure criminelle» paneuropéenne sophistiquée vise désormais les migrants à diverses fins.

«Il y a en Allemagne et en Hongrie des prisons dans lesquelles la grande majorité des détenus sont là en raison d’activités criminelles liés à la crise migratoire».

Des groupes criminels actifs dans la traite d’êtres humains sont par ailleurs maintenant actifs dans les filières d’immigration illégale afin d’exploiter des migrants, a souligné M. Donald, évoquant de l’esclavage ou des activités liées au commerce du sexe.

Des ONG travaillant le long de la «Route des Balkans» ont en outre indiqué à Europol considérer l’exploitation d’enfants migrants comme un «grand problème», selon la même source.

Le gouvernement britannique avait annoncé jeudi qu’il accueillerait des enfants réfugiés qui ont été séparés de leur famille par les conflits en Syrie et dans d’autres pays.

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Parole d’enfant ► Les migrants


Une réponse spontanées d’un enfant Allemand sur les étrangers dans son école. Là ou les adultes voient les différences, les enfants voient les ressemblances
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Les Migrants

 

 

Lors de l’interview en Allemagne d’un rappeur. Interrogé sur les migrants, Fard a un instant interrompu l’entretien lorsqu’un garçon de quatre ans, Niklas, qu’il connaissait, s’est approché. Le rappeur lui a alors demandé :

« il y a des étrangers dans ta maternelle ? »
« Non, il n’y a que des enfants », a répondu Niklas.

À New York, des milliers de "recycleurs" font les poubelles


Chez-nous, il y a un gars en bicyclette trainant un gros chariot en bois pour aller ramasser les bouteilles et canettes consignés, il passe toujours quand c’est le jour du ramassage de recyclage, mais depuis 2 ans environs, d’autres personnes sillonnent les bacs pour ramasser les bouteilles consignées, en auto ou à pieds. La vie change même ici. Certains en profitent aussi pour ramasser des métaux trouvés pour les vendre aux ferrailleurs ou toute chose qu’ils pourraient revendre.
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À New York, des milliers de « recycleurs » font les poubelles

 

À New York, des milliers de

Les «canners» recycleraient près de 70% des bouteilles individuelles et canettes de New York, selon une récente étude. Photo Don Emmert / AFP

Brigitte DUSSEAU

 

NEW YORK – Courbés sous d’immenses sacs de plastique transparent, poussant de vieux paniers d’épicerie, ils sillonnent New York nuit et jour, ramassant dans les poubelles canettes et bouteilles individuelles.

Jeunes, vieux, femmes et hommes, chômeurs, itinérants, immigrés parlant à peine l’anglais, tous tendent vers le même objectif : gagner quelques dollars en recyclant leur butin.

Armée invisible de laissés-pour-compte dans la ville des multimillionnaires, ils seraient désormais près de 7 000, selon Ana Martinez de Luco, cofondatrice de Sure we Can un centre de Brooklyn où ces «canners» viennent trier et revendre leur butin.

Pour chaque canette, chaque bouteille individuelle de plastique ou de verre, ils sont payés 5 cents. S’ils trient et regroupent par marque, ils peuvent espérer 6 voire 6,5 cents, en vertu d’une loi de l’État de New York, la «Bottle bill», passée en 1982 et amendée en 2009.

De Times Square à Wall Street, de Central Park aux quartiers HLM du Queens, ils sont de plus en plus nombreux.

Levés avant l’aube pour passer avant les camions poubelle, couchés souvent tard. De vieilles Chinoises transportent leurs énormes sacs accrochés de chaque côté de long bâtons. Sylvernus, un itinérant de 45 ans originaire du Nigeria les empile sur un panier d’épicerie devenu toute sa vie. Une jeune mère latino les accumule sur la poussette de son bébé.

Ils les échangent contre du cash dans les machines à l’entrée des supermarchés – qui limitent la restitution à 250 unités (12 dollars) par jour – ou dans une vingtaine de centres de récupération.

Il y a quelques années, il s’agissait surtout d’itinérants ou de marginaux. Mais ces dernières années, la population a changé. La crise de 2008 a laissé des traces.

À Sure we Can, quelque 60% sont des personnes âgées. La plupart sont immigrées. Certains «ont été professeurs, militaires, ils ont été dans les affaires, certains ont des diplômes universitaires», explique Ana Martinez de Luco.

Mais leur vie, un jour, a déraillé.

Carlos, 27 ans, ancien cuisinier dans un restaurant jamaïcain, raconte, mal à l’aise, s’être mis au «canning» après la fermeture du restaurant. Mais insiste: il n’est pas itinérant.

Certains envoient ainsi un peu d’argent à des familles restées au pays. D’autres complètent une retraite trop maigre. De vieilles immigrées venues à la faveur d’un rapprochement familial essaient d’en survivre.

Une affaire de survie

Anita Tirado, petite femme frêle de 74 ans, originaire de Porto Rico, explique qu’elle n’a pas droit au Medicaid, l’assurance maladie des plus pauvres. Tous les matins, parfois dès 4h, elle écume les sacs poubelle posés à même le trottoir de sa rue, avant d’aller s’occuper de sa petite-fille de 3 ans.

Avec son petit pas fragile, elle se fait «de 20 à 30 dollars par semaine, jusqu’à 40», dit-elle.

La tâche peut être harassante, dangereuse.

Il y a quelques années, elle a été battue durant sa tournée.

Ses enfants voulaient qu’elle arrête, mais elle a repris.

«C’était très tôt le matin, explique-t-elle comme une excuse. Maintenant, je ne m’éloigne plus», ajoute-t-elle.

Beaucoup n’ont pas le choix. Pour Sylvernus, agent de sécurité licencié après le 11-Septembre, c’est depuis cinq ans une affaire de «survie». Il rêve d’un «vrai travail».

«Celui là, c’est l’enfer, dit-il. Mais je dois continuer à pousser ce lourd panier simplement pour survivre», ajoute-t-il, tout en se disant fier d’être un «recycleur».

Les «canners» recycleraient près de 70% des bouteilles individuelles et canettes de New York, selon une récente étude.

Difficile pourtant d’espérer en vivre, même à plein temps. Un couple d’une quarantaine d’années travaillant 7 jours sur 7 affirme se faire entre 300 à 350 dollars par semaine.

Et quand on compte en bouteille recyclée, à l’ombre des gratte-ciels, les prix sont astronomiques: 70 canettes pour un petit Capuccino. 100 pour un sandwich. 800 pour une modeste paire de chaussures, et près de 120 000 pour un appartement de deux chambres à Manhattan (6 000 dollars mensuels).

«Cela pourrait être un vrai travail, si les loyers et la nourriture n’étaient pas si chers à New York», dit Ana Martinez de Luco.

Mais le «canning» dit-elle, a aussi ses vertus.

Carlos, José, Paula, Anita, Victoria, Maria, et une vieille Chinoise qui ne parle pas un mot d’anglais, se retrouvent régulièrement à Sure we Can. Certains le vivent comme une thérapie, ils ne restent pas seuls chez eux, explique Ana.

Mais leur nombre croissant n’est pas sans problème.

Certains parfois se battent pour un territoire. D’autres se plaignent ne plus trouver assez de canettes et bouteilles.

Ana Martinez de Luco rêve désormais de pouvoir les entraîner à recycler les déchets des restaurants.

«Ils pourraient être transformés en compost et servir dans les jardins», dit-elle.

http://fr.canoe.ca/

Sélection fatale pour les filles


Dans certaines traditions, être une fille est une calamité pour un couple, malheureusement, ce genre de pratique semble suivre même en immigrant au Canada. Certaines cliniques offres a leur clientes immigrantes la possibilité de savoir le sexe du bébé pour savoir si c’est une fille. Ces femmes subissent des pressions du mari, de la famille pour se faire avorter si c’est une fille et ce même si le foetus serait en santé…
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Sélection fatale pour les filles

 

ISABELLE HACHEY
La Presse

Fléau en Inde et en Chine, la sélection prénatale en fonction du sexe se pratiquerait au sein de certaines communautés immigrantes du Canada, notamment à Montréal, où une femme peut obtenir une échographie sans ordonnance médicale dans le seul but de déterminer le sexe d’un foetus de 12 semaines.

«À cet âge-là, oui, on peut avoir une idée du sexe.»

Une clinique d’échographie privée de la Rive-Sud de Montréal. La technicienne qui répond aux questions de sa cliente ignore que cette dernière est en fait notre collaboratrice, une jeune femme d’origine chinoise qui prétend être enceinte de 12 semaines – et qui veut s’assurer de donner naissance à un garçon.

L’objectif: vérifier s’il est possible d’obtenir une échographie dans le seul but de déterminer le sexe du foetus à un stade précoce de la grossesse, quand il est encore facile de l’interrompre.

Dans cette clinique du boulevard Taschereau, la technicienne offre à notre collaboratrice une échographie sur-le-champ, sans exiger d’ordonnance médicale.

«Je peux essayer de vous dire le sexe du bébé, si vous voulez. C’est possible, mais on n’est pas à 100%. On est à 70%, explique la technicienne. Je ne peux pas décider à votre place. Tout ce que je peux vous dire, c’est que vous pouvez le faire si vous le désirez. C’est faisable.»

Notre collaboratrice décline l’offre, prétextant vouloir revenir plus tard avec sa mère.

«Oui, mais vous avez encore deux semaines, prévient alors la technicienne. Après, vous ne pourrez plus vous faire avorter.» (1)

Un phénomène en émergence?

«C’est grave», confie la propriétaire d’une autre clinique d’échographie privée, située dans un quartier de Montréal à forte concentration d’immigrants d’origine asiatique.

«Il y a des gens qui entrent ici et qui disent: « Je veux juste savoir le sexe. » Cela arrive de plus en plus souvent, peut-être deux fois par semaine. Il y a toujours quelqu’un qui essaie. Ce qui nous protège, c’est qu’on a besoin d’une réquisition du médecin.»

Parfois, les clients insistent, ajoute-t-elle. À tel point qu’elle a dû intervenir auprès d’eux. «J’ai dit à la réceptionniste de nous appeler si elle avait des problèmes. Il y a des gens qui essaient de nous forcer, qui prétendent avoir oublié la réquisition… On refuse. Ici, on est vraiment stricts.»

Pourtant, quelques jours plus tôt, notre collaboratrice avait visité cette même clinique incognito. La réceptionniste lui avait expliqué qu’elle devait effectivement obtenir une ordonnance avant de prendre rendez-vous pour une échographie, la journée suivante.

Mais déterminer le sexe du foetus ne semblait pas être un problème. «À 12 semaines, vous pouvez encore avoir un avortement», lui avait murmuré la réceptionniste.

La pression du mari «Certaines femmes me supplient. Elles veulent absolument savoir. Quand je leur demande pourquoi, elles répondent que leur mari veut connaître le sexe du bébé», dit Doreen Haddad, propriétaire de la clinique UCBaby de Pointe-Claire.

Mme Haddad s’en tient à la politique de cette chaîne canadienne et refuse systématiquement une échographie aux femmes qui n’ont pas encore atteint 20 semaines de grossesse.

«Les femmes m’appellent à 12 ou 13 semaines. À ce stade, le bébé est tellement petit que même les médecins risquent de se tromper.»

Une semaine plus tôt, notre collaboratrice s’était présentée aux locaux de UCBaby. Mme Haddad l’avait entraînée à l’écart pour tenter de la convaincre de ne pas se faire avorter si elle portait une fille.

«Je te demande de résister à ta famille, à ta culture et de prendre ta propre décision», l’avait-elle suppliée.

La propre fille de Mme Haddad a été assassinée par son conjoint en 2004. Kelly-Anne Drummond avait 24 ans. Depuis, Mme Haddad donne des conférences sur la violence conjugale.

 «Pour moi, ce n’est pas différent, explique-t-elle en entrevue. Les femmes qui m’appellent subissent des pressions. Elles sont harcelées par leur mari pour subir un avortement. C’est un abus contre les femmes.»

L’avortement sans limites

En Chine et en Inde, la sélection prénatale sur la base du sexe est illégale depuis près de 10 ans. C’est aussi le cas en Grande-Bretagne, terre d’accueil pour de nombreux immigrants asiatiques. Mais au Canada, rien n’interdit l’avortement sélectif des foetus féminins.

Aucune règle, non plus, ne dicte le moment où le sexe du foetus doit être identifié par échographie. Mais plusieurs médecins et hôpitaux refusent de le faire avant la 20e semaine de gestation.

En juin 2012, une équipe d’enquête de la CBC a visité 22 cliniques d’échographie privées en Ontario et en Colombie-Britannique. Les deux tiers ont accepté de procéder à un examen avant la 20e semaine. Cinq ont accepté de le faire aussi tôt qu’à la 14e semaine.

«Si ce phénomène existe, c’est qu’il y a un certain nombre de cliniciens qui ferment les yeux, c’est-à-dire qu’ils n’essaient pas de comprendre», dit Cécile Rousseau, pédopsychiatre au CSSS de la Montagne. Selon elle, le personnel des cliniques d’échographie et d’avortement doit être sensibilisé à la sexo-sélection, un phénomène né du choc des nouveaux moyens technologiques et d’une préférence traditionnelle pour les garçons dans certaines cultures. «L’avortement ne devrait jamais être un geste mécanique.»

– Avec la collaboration spéciale de Rachel Lau

(1) Contactée après la visite incognito, la clinicienne a d’abord soutenu exiger une ordonnance médicale avant de procéder à l’échographie. Confrontée aux faits, elle a ensuite affirmé qu’elle ne faisait que «donner une idée» du sexe du foetus, puisque ces tests ne sont pas fiables à 100%.

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Les bébés blancs minoritaires aux États-Unis


Ce que j’aime depuis que j’habite dans l’Outaouais c’est de rencontrer plusieurs ethnies, c’est une belle richesse de pouvoir échanger, mentalité, cuisine, mode de vie, (je ne parle pas ceux qui font le trouble) Aux USA, les naissances ethniques sont plus nombreuses .. certains vont argumenter qu’ils sont envahi par les étrangers .. mais pour qu’une société existe il faut des bébés .. pas de bébés pas de relève ..
Nuage

 

Les bébés blancs minoritaires aux États-Unis

 

Hier, pour la première fois de l’Histoire des États-Unis, les données officielles ont révélé que les bébés noirs, asiatiques, latinos et multiethniques comptent pour 50,4% des naissances.

PHOTO: LUCAS JACKSON, ARCHIVES REUTERS

Nicolas Bérubé

La Presse

(Los Angeles) Pour la première fois, les bébés issus de minorités ethniques sont plus nombreux que les bébés blancs aux États-Unis.

Au centre hospitalier Hollywood Presbyterian, les nouveau-nés latinos, noirs et asiatiques sont beaucoup plus nombreux que les bébés blancs.

«Cela reflète la démographie du quartier, explique Mel Canlas, responsable des communications de l’établissement. Quand vous êtes à Los Angeles, vous vivez dans une société où les différents groupes ethniques forment une partie importante de la population.»

Hier, pour la première fois de l’histoire des États-Unis, les données officielles ont révélé que les bébés noirs, asiatiques, latinos et multiethniques comptent pour 50,4% des naissances. Majoritaires depuis la fondation du pays, en 1776, les nouveau-nés blancs font désormais partie de la minorité.

Le recensement fédéral montre que 2,02 millions de bébés issus des minorités ethniques sont nés dans l’année qui s’est terminée le 1er juillet 2011, soit légèrement plus de la moitié des naissances. En 1990, les minorités ethniques ne représentaient que 37% du total des naissances.

Roderick Harrison, sociologue à l’Université Howard et ancien statisticien au Bureau du recensement, a noté qu’il s’agissait d’un changement important dans la société américaine.

«C’est un moment historique, a-t-il confié à l’Associated Press. La jeune génération actuelle grandit en étant bien plus habituée à une population multiethnique que les générations précédentes.»

Sur le plan national, les États-Unis comptent 114,1 millions de citoyens issus des minorités ethniques, ce qui représente 36,6% de la population totale, qui s’établissait à près de 312 millions de personnes en 2011. Entre 2000 et 2010, 92% de l’augmentation de la population américaine est venue des minorités ethniques.

Toujours plus de citoyens blancs

Avec 49,6% des naissances, les Blancs représentent toujours le groupe ethnique le plus nombreux. Quelque 63% de la population totale américaine est blanche.

Or, les citoyens issus des différentes minorités ethniques sont en moyenne plus jeunes et ont des familles plus nombreuses que les Blancs. Les hispanophones, notamment, ont un âge médian de 27 ans, contre 42 ans pour les Blancs non hispaniques.

Les citoyens blancs deviendront minoritaires aux États-Unis au cours des prochaines décennies, probablement après 2040, selon plusieurs projections.

Actuellement, les Latino-Américains constituent la minorité ethnique la plus importante, avec 52 millions de citoyens en 2011, une hausse de 3% par rapport à l’année précédente. On compte 4,8 millions d’hispanophones dans la région de L.A., la plus grande concentration aux États-Unis.

Pour Mme Canlas, il est encourageant de voir que les États-Unis avancent tranquillement vers une société où être «différent» sera la norme.

«Nous ne vivons plus dans un modèle monolithique. Notre pays a été bâti par des immigrants, c’est le modèle d’une société multiple que nous développons tant bien que mal depuis longtemps. En tant que citoyenne non blanche, je trouve que c’est une source d’inspiration et de richesse de voir le pays se transformer.»

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