On se compliques-tu la vie pour éviter les insectes nuisibles qui s’attaquent aux récoltes ? Les moyens employés semblent trop risqués pour les abeilles qui sont déjà en grandes difficultés et sans compter le danger pour l’être humain. Les semences enrobées ne semblent vraiment pas être une idée de génie
Nuage
Le quart des abeilles mortes à cause des semences enrobées
Un drap blanc positionné devant les ruches permettait de compter les mortalités. Après autopsie, près de 25 % des abeilles mortes contenaient des néonicotinoïdes. © Olivier Samson-Robert
Des abeilles qui périssent sous l’effet des insecticides : voilà un sujet abondamment médiatisé ces dernières semaines.
Martin Ménard – Environnement
Un étudiant de l’Université Laval a toutefois jeté un pavé dans la mare le 29 mai dernier, en dévoilant des données très concrètes.
Dans la région de Saint-Hyacinthe, en période de semis, il a retrouvé trois fois plus d’abeilles mortes à proximité des champs où des semences enrobées sont utilisées. Et près de 25 % d’entre elles contenaient une dose mortelle de néonicotinoïdes.
« Les néonicotinoïdes sont employés dans l’enrobage de semences de maïs et de certaines semences de soya. Avec un semoir pneumatique, la poussière d’insecticide se diffuse dans l’environnement.
Mais il y a plus que ça, car il s’agit d’un insecticide systémique. C’est-à-dire que le composé se répand dans toute la plante, son pollen et le nectar. Il se retrouve aussi dans l’eau », expose Olivier Samson-Robert, candidat à la maîtrise à l’Université Laval.
Des effets sur les abeilles… et les humains?
Une autre donnée qui fait sursauter concerne la présence de l’insecticide dans l’eau des champs.
De fait, l’abeille s’abreuve aux flaques d’eau et Olivier Samson-Robert a jugé pertinent de recueillir des échantillons dans les surfaces d’eau de certains champs. Toutes les zones échantillonnées en 2012 contenaient des néonicotinoïdes!
Et les concentrations étaient énormes : entre 32 et 186 fois supérieures à la dose mortelle pour une abeille.
« Les abeilles qui ont bu dans les surfaces d’eau de ces champs ont inévitablement connu la mort », attestait-il.
Des échantillons d’eau collectés récemment seront analysés sous peu, mais les résultats de 2012 inquiètent.
« Je ne veux pas paraître alarmiste ou conspirateur, mais à 186 fois les doses létales pour une abeille, il y a lieu de se questionner sur les dangers pour l’humain.
Est-ce qu’une personne qui habite en bordure d’un champ peut être affectée par ces poussières d’insecticide? Est-ce que l’eau de son puits de surface pourrait en être contaminée, même à faible dose? » s’interroge l’étudiant.
Voici un lien de Santé Canada qui donnent plusieurs conseils afin de réduire le risque des semences traitées pour les insectes pollinisateurs :
http://hc-sc.gc.ca/cps-spc/pubs/pest/_fact-fiche/pollinator-protection-pollinisateurs/index-fra.php
Et on se demande comment ça se fait qu’il y a de plus en plus de cancer… tout ce chimique, yerk…. Bonne journée, soleil mais froide…
C’est encore une histoire de lobbyisme des grandes sociètés chimique qui empêchent de les interdire, dernièrement il y avait un projet de loi pour interdire ce produit elle n’est pas passer au parlement, ils sont tous corrompues c’est pas possible, l’argent et toujours l’argent qui passe avant la vie. pffff
Et comme les sanctions sont insignifiantes pour ces pollueurs …………..ils n’ont aucune raison de s’arrêter !!
Une seule devise : Pendez-les !!