Le Saviez-Vous ► Les "vrais" noms des pays


Les noms des pays ont souvent issus des noms qu’on donné les explorateurs, ou par la langue indigène soit par la géographie ou leur culture. Beaucoup d’entre eux leur nom a changer par celle que nous connaissons aujourd’hui
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Les « vrais » noms des pays

 

La traduction littérale des noms de pays

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La carte du monde comportant la traduction littérale de chaque pays

Nous vivons à une époque de voyages aériens et d’exploration mondiale. Nous sommes libres de parcourir la planète et de découvrir de nouveaux pays et cultures. Mais que savez-vous des gens qui ont vécu et exploré ces destinations dans le passé?

Apprendre l’étymologie – l’origine des mots – des pays du monde nous offre un aperçu fascinant de l’origine de certaines de nos destinations de voyage préférées et des personnes qui y ont d’abord vécu

L’Europe 

L’Europe a une longue histoire d’exploration, et de nombreux noms de pays reflètent les terres et ceux qui les ont exploré. La France tire son nom d’une coalition de tribus germaniques, les Francs. Le nom Frank vient du vieux mot allemand franka, signifiant «féroce», faisant de la France le pays des fiers. Certains cartographient même les sentiers que les gens utilisaient pour découvrir leur monde. La Norvège signifie simplement «The North Way», ou «The Northern Way», faisant référence à une ancienne route Viking.

L’Angleterre celle des Angles et l’Écosse celle des Écossais « Scots » d’autres étymologies s’avèrent certainement moins évidentes. L’Albanie « Shqipëria » signifie littéralement « pays des aigles », l’Allemagne, le « pays du peuple », et l’Espagne, le « pays des nombreux lapins« . Autre cas de figure, le nom du Portugal dérive du nom latin « Portus Cale », soit le « port de Cale » anciennement situé près de l’actuelle ville de Porto. 

La traduction littérale des noms de pays européens

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Noms de pays européens littéraux comportant des classiques tels que « Land of Many Rabbits » (Espagne) et « Forest Clearer » (Lettonie).

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Afrique

L’Afrique est connue comme le berceau de la civilisation – le lieu d’origine de toute vie humaine. Ses noms de pays révèlent une histoire des cultures indigènes et de la colonisation. Par exemple, le Malawi signifie «pays des flammes», ce qui reflète l’habitude locale de brûler les herbes mortes pour préparer les terres à la culture.

Le continent a eu sa juste part d’explorateurs sur ses rives. L’explorateur portugais Fernando Poo a voyagé le long de la rivière Wouri en 1472, trouvant une abondance de crevettes le long du chemin. Il a découvert et baptisé le Fleuve de crevettes de Rio dos Camarões, mais il est maintenant connu comme le Cameroun.

La traduction littérale des noms de pays africains

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Des noms de pays africains traduits littéralement, y compris « Land of Honest Men » (Burkina Faso), qui est ironiquement classé 74e moins corrompu sur 175 pays en 2018.

Asie

L’Asie occupe le tiers de la superficie totale du monde et est le continent le plus peuplé de la planète. Sa riche diversité de culture et d’histoire se reflète dans ses noms de pays.

La dynastie Koryŏ a gouverné leur royaume de 935 à 1392 CE, supervisant un pays qui formait ses propres traditions culturelles distinctes. Ce pays est maintenant connu comme la Corée, qui peut être traduit comme «haut et beau». Nous pouvons également apprendre sur la géographie de la région. Le nom de l’Irak se réfère à son emplacement à cheval sur les fleuves Euphrate et Tigre. Il vient de l’arabe al-‘irāq, qui signifie «au bord de l’eau».

La traduction littérale des noms de pays asiatiques

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« Le pays du dragon tonnerre », c’est-à-dire le Bhoutan, est l’un des noms littéraires les plus cool d’Asie. L’Azerbaïdjan devrait s’en tenir à « Protected by Fire »!

Amérique du Nord

Les noms de pays nord-américains racontent une histoire de colonisation européenne. Le nom «Amérique» lui-même peut provenir de l’explorateur italien Amerigo Vespucci, qui a été le premier à réaliser que ce continent était une masse terrestre séparée et non sur la côte est de l’Asie.

Le sens premier de Canada est « village » dans la langue iroquoise locale du XVIe siècle

C’était le «Nouveau Monde», destiné à une période tragique de guerre et de conflit terrestre. Le Mexique, colonisé par l’Espagne, est la traduction simplifiée en espagnol d’un nom nahuatl pour la capitale aztèque, censé signifier «dans le nombril de la lune». Les explorateurs espagnols ont également atteint une grande partie de l’Amérique centrale et des Caraïbes, où ils ont trouvé des joyaux comme le «Land by the Water» et la «Place of Pomegranates» – connus aujourd’hui comme le Nicaragua et la Grenade.

La traduction littérale des noms de pays nord-américains

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Une grande partie de l’Amérique du Nord a été influencée par les colonialistes européens, par exemple le Salvador et le Costa Rica étant dérivés respectivement du « Sauveur » et de la « Côte riche ».

Amérique du sud

L’Amérique du Sud possède certains des écosystèmes les plus divers de la planète. Il abrite également le plus grand fleuve du monde: l’Amazone. Il ne devrait donc pas être surprenant que de nombreux noms de pays soient reflétés.

L’abondance de l’eau trouvée là. Le Guyana est dérivé d’une langue amérindienne indigène et signifie «Terre de nombreuses eaux», tandis que le Venezuela voisin est nommé d’après la ville des canaux, «Petite Venise».

Trois pays d’Amérique du Sud ont traversé l’équateur, et c’est en fait là que l’Équateur tire son nom. Le mot espagnol pour l’équateur est, vous l’avez deviné, l’Équateur. Le diviseur nord / sud traverse également le ‘Red Dyewood’ et l’endroit ‘Where the Land Ends’. Des suppositions?

La traduction littérale des noms de pays sud-américains

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Les noms de pays d’Amérique du Sud sont hautement descriptifs, par exemple, « Land à côté de la rivière Silvery » (Argentine) et « Land of Columbus » (Colombie).

Océanie

L’Océanie est peut-être le plus petit continent, mais ses paysages divers – de la forêt tropicale aux volcans en passant par les prairies – ont fasciné les gens pendant des siècles.

Ce sont les Grecs qui ont inventé le nom de Terra Australis Incognita, qui signifie «Terre inconnue du Sud», alors qu’ils rêvaient de terres inconnues dans l’hémisphère sud. Certains croient que ces terres ont donné naissance à l’univers entier. Samoa se traduit par «Centre Sacré», et la légende veut que c’est là que le Dieu Samoan Tagaloalagi des Cieux a créé le monde.

La traduction littérale des noms de pays océaniques

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Ici nous avons notre propre Australie, alias « Southern Land ». Nauru, qui se traduit littéralement par « Je vais à la plage », sonne comme un endroit fantastique à vivre!

En planifiant votre prochain voyage, prenez peut-être un peu de temps pour apprendre la signification des noms des pays que vous visiterez. En plus d’offrir un peu de contexte, vous aurez quelque chose d’unique à faire ressortir les boissons avec les locaux! La langue est certainement une chose fascinante.

Sources et références

En savoir plus sur l’origine de ces noms ici .

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Le Saviez-vous ► Étymologie du mot TRAVAIL


Ma fille m’a appris l’origine du mot travail d’ou ce billet. Comme certains prétendent que le travail est une torture, ils n’ont pas tout à fait tord du moins selon son étymologie
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Étymologie du mot TRAVAIL : tripalium (latin populaire).

 

La victoire de Jules César sur Vercingétorix  en 52 av.J.C. change le destin de la Gaule. En se romanisant, elle adopte une organisation administrative et militaire qui lui faisait défaut, tout en gardant certaines caractéristiques qui lui sont propre, son héritage celte.

  Le latin, la langue des nouveaux maîtres du pays s’impose. Mais les années, les siècles passent et cette langue évolue sous l’influence du gaulois puis du francique.

  Voici un exemple d’un terme latin tripalium ou trepalium qui va, à force de transformation donner le verbe travailler.

  La petite histoire d’un mot, c’est l’histoire d’une langue, l’histoire d’un peuple.
 
  Tripalium, mot composé de tres, « trois » et de palus, le « pieu »; dans le latin populaire parlé en Gaule, un tripalium était une structure formée de trois pieux, une sorte de chevalet auquel on attachait les bœufs ou les chevaux, afin de les immobiliser pour pouvoir leur mettre des fers ou leur donner des soins.

Puis au Moyen Âge, le nom de trepalium va désigner « un instrument de torture », comme l’atteste un texte du VIè siècle : à cette époque, ce sont les voleurs, les brigands, les criminels qui étaient attachés à un trepalium pour y être châtiés et torturés.


  À partir de trepalium a été formé le verbe tripaliare (« torturer sur un trepalium »), qui a donné, au XIè siècle, travailler : en ancien français, travailler signifiait, au sens propre, « torturer un condamné », et, plus généralement, « tourmenter, faire souffrir quelqu’un physiquement ou moralement » ou « souffrir ». Au cours du Moyen Àge, travailler a pris aussi le sens de « brutaliser, malmener (quelqu’un) » et d' »abîmer (quelque chose) ». Quant au nom travail, apparu au XIIè siècle, il désignait une « vive douleur », un « tourment », un « effort important » ou la « grande fatigue » en résultant.

  Peu à peu, l’idée de souffrance véhiculée par les mots travailler et travail s’est affaiblie : travailler est devenu synonyme de « tracasser, inquiéter », et de « fournir un effort »; c’est dans le prolongement de ce dernier sens que, au XVIè siècle, le verbe travailler a commencer à s’employer pour désigner l’action d' »exercer une activité pour gagner sa vie »; parallèlement, le nom travail a pris le sens courant de « activité régulière permettant de subsister », et de « métier », tout en continuant à désigner un effort qu’on fournit pour accomplir une tâche ». Si cet « effort fourni » est important et pénible, alors on peut aussi lui donner le nom de labeur.

 

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Le Saviez-Vous ► Madame, Mademoiselle … Ce n’est pas tendance


Madame ou mademoiselle … Mieux vaut dire madame, pour ne pas tenir compte du statut matrimonial .. mais veuve, divorcé, épouse de .. alors que l’homme demeure monsieur .. était nettement discriminatoire .. Bref a travers les années ont peut voir toutes l’évolution qui a amener a madame  et voir même la suppression dans certains documents officiels.. et que la femme garde son nom de famille même après le mariage
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Madame, Mademoiselle … Ce n’est pas tendance

Historique

Ma-dame est un terme du Moyen-Age, et correspond à Mon-sieur, Monseigneur ou Messire, termes équivalents apparus à différentes époques mais de même étymologie.

Ma-demoiselle vient du bas-latin « dominicella », diminutif de « domina » (maîtresse de maison, qui a donné « dame »). « Mademoiselle » est ainsi un diminutif de « Madame », ce qui revient à dire « Madamette ».

Jusqu’au XVIIIe siècle, la distinction entre « Madame » et Mademoiselle » n’est pas le mariage mais le statut social, « Madame » étant une femme de la haute noblesse, titrée et « Mademoiselle » étant une femme de la petite noblesse, non titrée (mariées ou non).

À partir du XVIIIe siècle, le terme « demoiselle » est associé au statut marital, désignant la femme comme vierge et « à marier ». L’équivalent mon-damoiseau est tombé en désuétude.

Le code Napoléon de 1804 prévoit que les femmes ne s’émancipent plus par le mariage et demeurent « mineures » à vie, privées de droits civils comme les enfants. Elles passent de la tutelle de leur père (demoiselle) à celle de leur mari (dame). Depuis 1938 et l’abrogation du Code Napoléon, toute femme, à sa majorité, devrait être nommée « dame » et non plus « demoiselle ».

Et ailleurs ?

La distinction madame/mademoiselle n’existe pas ou bien est tombée en désuétude dans beaucoup de pays (Etats-Unis, Allemagne, Portugal, Danemark…). Au Québec, ce terme témoigne d’une pensée si archaïque qu’appeler une femme « mademoiselle » est très très mal perçu.

Le « Mademoiselle » des actrices

Certaines actrices se font appeler « mademoiselle ». Au-delà d’une appellation jugée plus flatteuse, il s’agit en fait d’une tradition qui remonte au XVIIe siècle. Les actrices n’avaient pas le droit de se marier religieusement – le mariage civil n’existait pas – car l’Eglise excommuniait les actrices, jugeant ce métier de « mauvaise vie ».

Le nom de naissance

La loi du 6 fructidor an II (23 août 1794), toujours en vigueur, dispose qu’ « aucun citoyen ne pourra porter de nom  ou de prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance ».Le seul nom reconnu officiellement pour les femmes comme pour les hommes est donc le nom attribué à la naissance. Les documents d’identité, les actes officiels ainsi que les dossiers administratifs doivent donc être établis à ce nom. On a longtemps parlé de « patronyme », puisqu’il s’agissait du nom transmis par le père, mais on parle aujourd’hui de « nom de famille », puisque les parents peuvent choisir de transmettre le nom du père, le nom de la mère, ou les deux noms accolés, et dans l’ordre de leur choix.

Le nom d’usage

Chaque conjoint dans le cadre du mariage peut prendre le nom de son époux, mais il s’agit d’un nom d’usage. Aujourd’hui, un homme marié peut également prendre le nom de son épouse en nom d’usage, mais on ne parle pas pour autant dans le langage ou dans les formulaires administratifs de « nom de jeune homme ». Il n’y a donc aucune raison d’appeler le nom de naissance d’une femme « nom de jeune fille », puisque il s’agit non pas d’un nom temporaire, qu’elle porterait pendant sa jeunesse, jusqu’au mariage,  mais de son seul véritable nom.  Une circulaire du Premier ministre du 4 novembre 1987 « relative à la mise en oeuvre des dispositions applicables au nom d’usage » prévoit d’ailleurs la substitution de la rubrique « nom d’époux » par une rubrique « nom d’usage ».

Madame/Mademoiselle en quelques dates

1967 : Circulaire FP n° 900 du 22 septembre 1967 :les mères célibataires peuvent se faire appeler Madame.

1970 : Circulaire du 29 septembre 1970 relative à la suppression des mentions « Madame veuve X » et « Madame Y épouse divorcée de Z »: élimination de toutes mentions susceptibles d’être discriminatoires ou indiscrètes.

1972 : Décision du garde des sceaux autorisant explicitement toute femme de plus de vingt et un an, mariée ou non, à être appelée « madame ».

1974 : Circulaire FP n° 1172 du 3 décembre 1974 relative à la suppression des mentions telles que « Veuve X », « Épouse divorcée Y », « Mademoiselle A », dans les correspondances administratives adressées aux femmes.

1983 : Question écrite au Sénat n°5128 du 3 mars 1983 établissant le statut des appellations des femmes : aucun texte juridique ne codifie les appellations « madame » et « mademoiselle » et l’existence de deux termes pour désigner les femmes par leur statut matrimonial constitue une discrimination sexiste. Il incombe aux intéressées de choisir leur civilité. Aucun texte ne prévoit non plus que le mariage emporte changement de nom des époux. L’apposition des mentions « épouse », « divorcée » ou « veuve », suivie du nom du conjoint est contraire à la loi.

1986 : Circulaire du 26 juin 1986 : l’homme marié peut avoir le droit d’user du nom de sa conjointe par adjonction à son patronyme. En revanche la substitution n’est pas autorisée (alors qu’elle est tolérée, même si elle est illégale, pour la femme mariée).

2005 : Question écrite au Sénat du 3 novembre 2005 : demande réitérée de retirer la mention à la distinction « Madame », « Mademoiselle », « Monsieur » dans les documents et formulaires officiels, dans la mesure où la mention du sexe apparaît suffisante et que ces civilités ne relèvent pas de l’état civil.

2006: Question écrite au Sénat n°24509, sur la persistance dans les documents et logiciels administratifs d’une appellation différenciée pour les femmes, discriminatoire en ce qu’elle opère une distinction de statut pour les femmes en fonction de l’organisation de leur vie privée, ce qui n’est pas le cas pour les hommes qui sont nommés d’un nom générique « monsieur » indépendamment de leur vie privée. Confirmation du garde des sceaux que ces appellations discriminatoires ne reposent sur aucune disposition législative ou réglementaire. Ne constituant pas un élément de l’état civil, elles ne peuvent être imposées.

2011 : Question écrite au Sénat, n°19749 du 4 août 2011: le sujet a été maintes fois évoqué au cours des trente dernières années, et cette discrimination a été condamnée dans pas moins trois circulaires ministérielles (circulaires FP 900 de 1967, FP 1172 de 1974, circulaire CNAF n° 1028 – 410 de 1978).Il faut mettre un terme à ce débat et à une situation discriminatoire.

http://madameoumadame.fr