Voyage vers Mars : pour SpaceX, le billet ne coûterait que 500.000 dollars


Des billets en vente pour un aller-simple pour la destination la planète Mars. Départ :2024. Cela vous tente ? Avant de vendre tous vos bien, il est important de savoir que la technologie n’est pas au point fixe. On ne peut pas survivre sur cette planète. Alors, en 2024, c’est dans 5 ans !
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Voyage vers Mars : pour SpaceX, le billet ne coûterait que 500.000 dollars

 

Rémy Decourt

Journaliste

 

Éternel optimiste, à juste raison, Elon Musk prévoit toujours, dès 2024, une première mission habitée à destination de Mars. Aujourd’hui, il fixe le coût du billet : 500.000 dollars mais avec l’objectif de l’amener à moins de 100.000 dollars ! Nous sommes moins optimistes que Musk. Si le Starship est prêt durant cette prochaine décennie, en l’état, la technologie ne permet pas de vivre, ni de travailler sur Mars en sécurité à l’échéance fixée par Musk. 

Sur twitter et en réponse à un commentaire, Elon Musk a annoncé que le prix d’un voyage à destination de Mars à bord du Starship serait d’environ 500.000 dollars, voire moins ! À plus long terme, le prix du billet pourrait même descendre sous la barre des 100.000 dollars. Une somme suffisamment basse, selon lui, pour que quiconque vendant sa maison sur Terre puisse déménager sur Mars s’il le souhaite.

Cette annonce survient alors que le projet Mars One, qui prévoyait de coloniser la planète Mars sans possibilité de route, est en très grande difficulté financière après la faillite de Mars One Ventures AG qui finançait le projet. Avant de tirer un trait définitif sur ce dernier, que certains jugeaient fantaisistes, il convient d’attendre le 6 mars, date à laquelle un nouvel investisseur pourrait être annoncé.

Si les rêves de Planète rouge s’éloignent pour les martionautes de Mars One, ceux de SpaceX ne sont guère mieux lotis. D’une part, il est très peu probable que le Starship soit prêt d’ici quelques années et qu’il réalise sa première mission martienne en 2024 comme se plait à l’annoncer Elon Musk. D’autre part, la technologie pour faire vivre et travailler des hommes, en toute sécurité sur Mars, n’est pas du tout au point. Quant à permettre à des humains de rester en vie et en bonne santé lors du voyage, puis sur Mars, ces technologies sont encore en phase précoce d’étude.

Le difficile financement d’une technologie nécessaire pour aller sur Mars

Cela dit, si la science et l’ingénierie résoudront tous ces défis et rendront possibles des séjours sur Mars, pour peu qu’on laisse du temps au temps, c’est au niveau financier que le bât blesse. SpaceX n’a évidemment pas, tout simplement, assez d’argent pour financer seul cette aventure. L’entreprise doit convaincre des investisseurs publics et privés de financer son projet et, embarquer aussi avec elle la Nasa, ce qui n’est pas chose aisée.

Dans un certains sens, et c’est un raccourci, le modèle économique de Mars One, qui s’appuyait notamment sur le public et le principe de la télé-réalité, n’était pas complètement farfelu.

Cela dit, la conquête et l’exploration habitée de l’espace ont besoin de ces visionnaires ambitieux, extravagants ou utopiques, au choix, pour faire avancer la technologie spatiale dans cette voie. Alors, à défaut de nous présenter des calendriers réalistes, merci de paver la route vers Mars car il ne fait guère de doute que des femmes et des hommes fouleront son sol.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Elon Musk estime à 500.000 dollars le coût d’un aller-simple pour Mars.
  • La première mission habitée à destination de Mars est prévue dès 2024.
  • Une date qui nous parait très optimiste.

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La NASA construira-t-elle une ville aérienne dans l’atmosphère de Vénus ?


Un jour peut-être, nous allons entendre parler HAVOC, comme cela est présentement pour Mars One, a la différence qu’on veut faire une cité suspendue dans l’atmosphère de Vénus. Je me demande où touvent-ils l’argent pour étudier des projets, alors que les problèmes d’environnements, familiaux, éducation, famine, santé manquent cruellement de fonds par tout dans le monde.
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La NASA construira-t-elle une ville aérienne dans l’atmosphère de Vénus ?

 

HAVOC NASA Vénus

Crédits : NASA Langley Research Center

Par Maxime Vaïl

Etablir une présence humaine permanente dans l’atmosphère de Vénus, avec la mise en place d’une véritable « cité aérienne », flottant à 50 km au-dessus du sol ? C’est le projet un peu fou baptisé HAVOC (High Altitude Venus Operational Concept), actuellement développé par des scientifiques de la NASA.

Une cité suspendue, habitée en permanence, « flottant » dans les nuages à une cinquantaine de kilomètres au-dessus de la surface de Vénus ? Aussi fou que cela puisse paraître, c’est bel et bien le projet sur lequel travaillent actuellement des scientifiques de la Space Mission Analysis Branch, un service du centre de recherche de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate » basé à Langley (Etats-Unis). Baptisé HAVOC pour « High Altitude Venus Operational Concept » (lire la page consacrée à ce projet sur le site du Centre de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate »), ce projet étudie la possibilité d’installer une présence humaine permanente dans l’atmosphère de Vénus.

Certes, on le sait, la NASA a travaillé sur de nombreux projets très audacieux qui n’ont en réalité jamais été réalisés. Il est donc fort possible que le projet HAVOC soit l’un de ces projets. Mais en attendant, rien n’interdit d’essayer de comprendre quelles sont les raisons qui incitent ces chercheurs de la NASA à explorer cette possibilité…

Tout d’abord, pourquoi le choix de Vénus ? A priori, un tel choix paraît surprenant. En effet, la surface de Vénus est pour le moins inhospitalière : il y fait si chaud que du plomb y fondrait instantanément, et la pression y est si élevée qu’elle équivaut à celle qui prévaut à un kilomètre sous les océans.

En revanche, les conditions qui règnent dans la haute atmosphère de Vénus sont beaucoup plus acceptables : à cinquante kilomètres d’altitude au-dessus de la surface de Vénus, la température n’y est « que » de 75°C, et la pression y est à peine inférieure que celle présente à la surface de la Terre.

Dès lors, pourquoi ne pas y envoyer des missions habitées ? Plus encore, pourquoi ne pas à terme envisager l’implantation d’une station habitée en permanence, voire de véritables cités dans les airs ? Telle est le raisonnement de départ qui a conduit les scientifiques américains de la NASA Dale Arney et Chris Jones, du centre de recherche de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate » de Langley, à développer le projet HAVOC.

Une idée d’autant plus séduisante (sur le papier, en tout cas) que Vénus est plus proche de la Terre que Mars, laquelle a pourtant été jusqu’ici toujours considérée comme le prochain monde destiné à être exploré par les humains. En effet, une mission habitée vers Vénus nécessiterait vraisemblablement une durée de 440 jours environ : 110 jours de voyage aller, 30 jours sur place, et 300 jours pour le retour. Une mission équivalente vers Mars prendrait probablement en comparaison 600 à 900 jours.

Concrètement, comment se dérouleraient les choses ? Selon le projet HAVOC, un tel projet nécessiterait en réalité toute une série de missions. Tout d’abord, une première mission verrait un engin non habité partir vers l’atmosphère de Vénus afin d’y mesurer précisément les conditions qui y prévalent, et de « préparer le terrain ». Ensuite, une première mission habitée partirait orbiter autour de Vénus durant 30 jours. Et enfin, une deuxième mission habitée y partirait, mais cette fois pour rester dans l’atmosphère de Vénus sur une durée de 30 jours.

Dans un second temps, de nouvelles missions pourraient être lancées afin d’y établir éventuellement une présence humaine permanente. Avec la possibilité d’y construire de véritables « cités flottantes ».

Pour l’instant, les chercheurs du projet HAVOC travaillent à la conception de l’engin robotisé qui partirait « préparer le terrain » en vue de futures missions habitées. Il s’agirait d’un véhicule ressemblant fortement à un dirigeable : d’une longueur de 31 mètres, il serait rempli d’hélium et puiserait son énergie grâce à des panneaux solaires. Quant à l’engin chargé d’emmener les deux premières missions habitées, il serait long de 130 mètres, et serait doté sur sa partie supérieure d’une surface de 1000 mètres carré de panneaux solaires.

Voici ci-dessous une vidéo réalisée par les chercheurs du projet HAVOC, présentant les engins qui seraient susceptibles de partir explorer l’atmosphère de Vénus :

 

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ALLER SUR MARS VAUT-IL UN CANCER ?


Je crois que même avec une technologie plus avancée, il serait difficile de minimiser les dangers d’un vol pour coloniser Mars. Ne sois que pour les radiations. Et même s’il atterrit sur la planète rouge, je vois mal l’être humain être confinée dans des habits de protection pendant des années le temps de faire des habitations viables et organisé un environnement viable .. a moins que ceux qui naitrons dans sur Mars, n’aurons jamais connu autre chose qu’une cage en verre et rêver le temps ou les ancêtres pouvaient courir sur de vert pâturage
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ALLER SUR MARS VAUT-IL UN CANCER ?

Entrainement d’astronautes dans le désert marocain; Photo Reuters

Par Michel Alberganti

Aller sur Mars représente environ neuf mois de voyage (253 jours) pour parcourir 560 millions de kilomètres. C’est le trajet effectué par la mission Mars Science Laboratory (MSL) de la Nasa qui a permis de poser le rover Curiosity sur la planète rouge. Outre l’ennui mortel de ces longs mois passé dans une capsule exigüe, une telle équipée présente, pour les hommes, un danger bien connu: les radiations.

En effet, dans l’espace, un objet, humain ou pas, est bombardé en permanence par les particules et les rayonnements émis essentiellement par le soleil. Ces radiations sont particulièrement importantes lors des orages solaires. Pourtant personne, malgré les nombreuses missions inhabitées déjà réalisées, n’avait eu l’idée de mesurer la dose de radiation reçue lors d’un tel voyage.

Et cet oubli a bien failli se reproduire avec la mission MSL alors même que Curiosity est équipé d’un système d’enregistrement des radiations (Radiation Assessment Detector ou RAD). Ce n’est qu’un an avant le lancement, le 26 novembre 2011, que les ingénieurs se sont rendu compte que l’instrument, prévu pour fonctionner sur Mars, pouvait également être utilisé pendant le vol.

Le vaisseau de MSL s’approchant de Mars – Vue d’artiste – Source: Nasa

Le résultat a été publié dans la revue Science le 31 mai 2013 par Cary Zeitlin, principal signataire, et 16 collègues.

Pas de chance, l’exposition aux doses de rayonnement cosmique enregistrées par le RAD de Curiosity «pourraient excéder la limite autorisée pour l’ensemble de la carrière de d’un astronaute», comme le reconnaît la Nasa. Tout en ajoutant: «avec les systèmes de propulsion actuels».

Les données recueillies par Curiosity montrent que le vaisseau a reçu une moyenne de 1,8 millisievert de rayonnement cosmique par jour. Au total, le voyage a représenté une dose totale de 660 millisieverts. Carl Zeitlin indique que cela représente la dose que recevrait un patient soumis à un examen par tomographie à rayons X tous les cinq à six jours. On considère en général que les cancers apparaissent à partir de 100 millisieverts, la dose maximale admise pour les liquidateurs de la centrale de Fukushima. Pour le grand public, elle est limitée à 1 millisievert par an au dessus du niveau de la radioactivité naturelle.

Les sources de rayonnements ionisants dans l’espace interplanétaire – Nasa/JPL – Caltech/SwRI

Ainsi, la lutte contre les radiations devient un composant déterminant pour les futures missions habitées vers Mars. Avec deux parades possibles: une meilleure protection des astronautes pendant le vol ou une réduction importante de la durée du voyage. Mais, pour l’instant, il n’existe pas de solutions, ni pour l’un, ni pour l’autre.

M.A.

http://www.slate.fr