Le Saviez-Vous ► Top 5 des pires odeurs du monde


Il y a des odeurs qui sont pires que d’autres, des scientifiques, médecins disent ce qui pour eux est la pire odeur. La mort en temps que tel d’un animal ou humain a une odeur assez particulière et peut être tellement forte, que cela peut donner la nausée
Nuage

 

Top 5 des pires odeurs du monde

 

Nathalie Mayer

Journaliste

 

Le monde pullule d’odeurs nauséabondes et écœurantes. Telle est la conclusion que l’on pourrait tirer des échanges publiés sur Twitter, ces dernières semaines, par quelques scientifiques aventureux. Voici quelques morceaux choisis !

L’épouvantable odeur de la tortue morte

 

Qui aurait pu soupçonner qu’une fois morte, la tortue dégage l’odeur la plus immonde qui soit ? © Unsplash, Pixabay, CC0 Public Domain

Qui aurait pu soupçonner qu’une fois morte, la tortue dégage l’odeur la plus immonde qui soit ? © Unsplash, Pixabay, CC0 Public Domain

En tête du palmarès des odeurs les plus infâmes du monde arrive, semble-t-il, celle laissée par une tortue morte. Ce sont des spécialistes des reptiles et de la faune sauvage qui le disent. Croyons-les sur parole ! D’autant que cette odeur peut encore être accentuée par les conditions dans lesquelles elle arrive à nos narines (atmosphère chaude et humide, etc.). Ainsi selon @krwedemeyer, rien de pire que le contenu stomacal d’une tortue qui a séché au four ! Rien que d’y penser…

Plus généralement, l’odeur de la mort

 

Quel que soit l’animal qui en est à l’origine, l’odeur de la mort est insupportable. © EinarStorsul, Pixabay, CC0 Public Domain

Quel que soit l’animal qui en est à l’origine, l’odeur de la mort est insupportable. © EinarStorsul, Pixabay, CC0 Public Domain

De manière assez générale, l’odeur de la mort apparaît comme l’une des plus horribles. Certains scientifiques l’ont, semble-t-il, expérimentée dans des conditions atroces. L’un raconte avec dégoût le parfum laissé dans la petite pièce chaude dans laquelle il a dû, un jour, décongeler un putois. Un autre dit être encore écœuré d’avoir eu à transporter un sac rempli de grenouilles mortes dans un train bondé !

Mention spéciale au vomi de vautour

 

Le vomi d’Urubu sent tellement mauvais qu’il fait fuir ses prédateurs. © Kasabubu, Pixabay, CC0 Public Domain

Le vomi d’Urubu sent tellement mauvais qu’il fait fuir ses prédateurs. © Kasabubu, Pixabay, CC0 Public Domain

Saviez-vous que certains vautours adoptent comme système de défense contre les prédateurs, le fait de leur vomir au visage ? Il est ainsi de l’Urubu à tête rouge, un vautour particulièrement répandu aux Amériques. La viande à moitié digérée qu’il régurgite sent tellement mauvais qu’elle dissuade les prédateurs. Si jamais elle les atteint au visage, elle peut même les brûler !

D’horribles effluves corporels

Les odeurs émanant du corps humain peuvent aussi être abominables, comme celle d’un intestin nécrosé, par exemple. © Dan Race, Fotolia

Les odeurs émanant du corps humain peuvent aussi être abominables, comme celle d’un intestin nécrosé, par exemple. © Dan Race, Fotolia

Un médecin estime que la pire odeur qui puisse exister est celle… des intestins nécrosés ! Elle combine celle des chairs mortes — charmant — et celle des selles — appétissant. L’ennui, c’est qu’en plus, cette odeur-là imprègne les vêtements et même la peau. Il est donc difficile pour les chirurgiens de s’en défaire, après une opération.

Le surströmming est-il la pire odeur du monde ?

 

Le poisson ne sent pas bon. Tout le monde le sait. Le hareng fermenté — surstömming comme l’appellent les Suédois — dégage quant à lui, une odeur infecte. © PublicDomainPictures, Pixabay, CC0 Public Domain

Le poisson ne sent pas bon. Tout le monde le sait. Le hareng fermenté — surstömming comme l’appellent les Suédois — dégage quant à lui, une odeur infecte. © PublicDomainPictures, Pixabay, CC0 Public Domain

Pour conclure cette liste en beauté, laissons là les échanges de scientifiques sur Twitter et remontons au printemps 2016. Un défi immonde avait été alors lancé sur le web : celui de sentir, sans défaillir, une boîte de surströmming ! De quoi ? De surströmming, un plat suédois constitué de harengs fermentés. Selon un rapport japonais, il s’agirait là ni plus ni moins de l’odeur de nourriture la plus putride au monde.

Le garum (garos dans la Grèce antique), dans l’antiquité romaine, à base de chair ou de viscères de poissons fermentés, était aussi réputé très nauséabond, sentant à plusieurs kilomètres des manufactures où il était fabriqué.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Top 5 des pires odeurs du monde


Les scientifiques se sont amusé à décrire les pires odeurs nauséabondes qui peuvent exister sur Twitter. Par expérience, il est vrai que l’odeur de la mort a une odeur vraiment particulière, bon comme ils décrivent les animaux, je ne sais pas, mais la mort après certaine maladie chez les humains, peut-être épouvantables qu’il faut aller prendre des bouffées d’air pour ne pas être trop nauséeux. Il y a aussi des plats qui peuvent être un vrai défi juste à le sentir
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Top 5 des pires odeurs du monde

 

Nathalie Mayer

Journaliste

 

Les scientifiques ont parfois affaire à des objets d’étude fort peu ragoûtants. Récemment, ils ont dévoilé quelques-unes de leurs expériences les plus répugnantes sur Twitter. La question posée était : quelle est la pire odeur que vous ayez été amenée à sentir ? Estomacs sensibles, s’abstenir !

Le monde pullule d’odeurs nauséabondes et écœurantes. Telle est la conclusion que l’on pourrait tirer des échanges publiés sur Twitter, ces dernières semaines, par quelques scientifiques aventureux. Voici quelques morceaux choisis !

L’épouvantable odeur de la tortue morte

Qui aurait pu soupçonner qu’une fois morte, la tortue dégage l’odeur la plus immonde qui soit ? © Unsplash, Pixabay, CC0 Public Domain

Qui aurait pu soupçonner qu’une fois morte, la tortue dégage l’odeur la plus immonde qui soit ? © Unsplash, Pixabay, CC0 Public Domain

En tête du palmarès des odeurs les plus infâmes du monde arrive, semble-t-il, celle laissée par une tortue morte. Ce sont des spécialistes des reptiles et de la faune sauvage qui le disent. Croyons-les sur parole ! D’autant que cette odeur peut encore être accentuée par les conditions dans lesquelles elle arrive à nos narines (atmosphère chaude et humide, etc.). Ainsi selon @krwedemeyer, rien de pire que le contenu stomacal d’une tortue qui a séché au four ! Rien que d’y penser…

Plus généralement, l’odeur de la mort

Quel que soit l’animal qui en est à l’origine, l’odeur de la mort est insupportable. © EinarStorsul, Pixabay, CC0 Public Domain

Quel que soit l’animal qui en est à l’origine, l’odeur de la mort est insupportable. © EinarStorsul, Pixabay, CC0 Public Domain

De manière assez générale, l’odeur de la mort apparaît comme l’une des plus horribles. Certains scientifiques l’ont, semble-t-il, expérimentée dans des conditions atroces. L’un raconte avec dégoût le parfum laissé dans la petite pièce chaude dans laquelle il a dû, un jour, décongeler un putois. Un autre dit être encore écœuré d’avoir eu à transporter un sac rempli de grenouilles mortes dans un train bondé !

Mention spéciale au vomi de vautour

Le vomi d’Urubu sent tellement mauvais qu’il fait fuir ses prédateurs. © Kasabubu, Pixabay, CC0 Public Domain

Le vomi d’Urubu sent tellement mauvais qu’il fait fuir ses prédateurs. © Kasabubu, Pixabay, CC0 Public Domain

Saviez-vous que certains vautours adoptent comme système de défense contre les prédateurs, le fait de leur vomir au visage ? Il est ainsi de l’Urubu à tête rouge, un vautour particulièrement répandu aux Amériques. La viande à moitié digérée qu’il régurgite sent tellement mauvais qu’elle dissuade les prédateurs. Si jamais elle les atteint au visage, elle peut même les brûler !

D’horribles effluves corporels

Les odeurs émanant du corps humain peuvent aussi être abominables, comme celle d’un intestin nécrosé, par exemple. © Dan Race, Fotolia

Les odeurs émanant du corps humain peuvent aussi être abominables, comme celle d’un intestin nécrosé, par exemple. © Dan Race, Fotolia

Un médecin estime que la pire odeur qui puisse exister est celle… des intestins nécrosés ! Elle combine celle des chairs mortes — charmant — et celle des selles — appétissant. L’ennui, c’est qu’en plus, cette odeur-là imprègne les vêtements et même la peau. Il est donc difficile pour les chirurgiens de s’en défaire, après une opération.

Le surströmming, est-il la pire odeur du monde ?

Le poisson ne sent pas bon. Tout le monde le sait. Le hareng fermenté — surstömming comme l’appellent les Suédois — dégage quant à lui, une odeur infecte. © PublicDomainPictures, Pixabay, CC0 Public Domain

Le poisson ne sent pas bon. Tout le monde le sait. Le hareng fermenté — surstömming comme l’appellent les Suédois — dégage quant à lui, une odeur infecte. © PublicDomainPictures, Pixabay, CC0 Public Domain

Pour conclure cette liste en beauté, laissons là les échanges de scientifiques sur Twitter et remontons au printemps 2016. Un défi immonde avait été alors lancé sur le web : celui de sentir, sans défaillir, une boîte de surströmming ! De quoi ? De surströmming, un plat suédois constitué de harengs fermentés. Selon un rapport japonais, il s’agirait là ni plus ni moins de l’odeur de nourriture la plus putride au monde.

Le garum (garos dans la Grèce antique), dans l’antiquité romaine, à base de chair ou de viscères de poissons fermentés, était aussi réputé très nauséabond, sentant à plusieurs kilomètres des manufactures où il était fabriqué.

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50 ans après Le livre de la jungle de Disney, comment se portent les animaux?


Petits et grands connaissent tous « le Livre de la Jungle » de Walt Disney inspiré du recueil de nouvelles de Rudyard Kipling né en Inde. Tous ces animaux cité dans l’histoire sont présent en Inde, 50 ans après, leur population est en danger de disparition, causé par l’activité humaine, l’habitat de plus en plus restreint, le braconnage et autres raisons
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50 ans après Le livre de la jungle de Disney, comment se portent les animaux?

 

« Le livre de la jungle » de Disney, inspiré du recueil de nouvelles de Rudyard Kipling, est sorti dans les salles de cinéma en 1967« Le livre de la jungle » de Disney, inspiré du recueil de nouvelles de Rudyard Kipling, est sorti dans les salles de cinéma en 1967.   Photo : Walt Disney Pictures

Si Mowgli retrouvait ses vieux amis, il se ferait du souci pour eux. La plupart des animaux de l’histoire sont dans une situation préoccupante. La forêt indienne (« jungle » en hindi) qui a inspiré l’auteur britannique Rudyard Kipling puis les créateurs de Disney, abrite de nombreuses espèces en danger.

Un texte de Thomas Gerbet, correspondant en Inde

Le saviez-vous? Le nom des personnages du Livre de la jungle est en fait l’appellation en hindi de ces animaux. « Baloo » veut dire ours, « Bagheera » : panthère, « Kaa » : python, « Sheer Khan » : tigre royal… Voici l’état de leurs populations.

Éléphant (« Hathi » en hindi)

Il reste moins de 30 000 éléphants sauvages en Inde, l’espèce est en danger. La population a décliné de 50 % depuis la moitié du 20e siècle. Or, c’est en Inde qu’on retrouve la majorité des éléphants d’Asie. Les pachydermes sont victimes de la perte de leur habitat à cause de la déforestation et de l’urbanisation.

Le développement des routes et l’expansion de l’agriculture ont aussi favorisé les conflits directs entre humains et animaux dans cette région qui est la plus densément peuplée du globe. Des centaines d’éléphants et d’humains sont tués chaque année en raison de ces conflits, sans parler du braconnage pour l’ivoire.

Vautour (« Ko » en hindi)

C’est l’espèce la plus en danger de la liste, davantage même que les éléphants. Les vautours indiens sont dans un état critique, selon les experts. Ils font partie des oiseaux les plus menacés de la planète, alors qu’ils sont aussi les plus utiles pour endiguer la propagation des maladies. Des dizaines de millions de vautours indiens qui se nourrissaient des carcasses d’animaux à la fin du 20e siècle, il n’en reste que 30 000, en raison d’un empoisonnement d’origine humaine.

C’est un anti-inflammatoire, le diclofénac (semblable au Voltaren), qui est à l’origine de l’hécatombe. Administré au bétail pour le soigner, il s’est révélé mortel pour les vautours qui mangeaient les carcasses. En leur absence, ce sont d’autres animaux qui se sont occupés des charognes, comme les chiens, les rats ou les corbeaux. Le problème, c’est que ces derniers, contrairement aux vautours, vivent au contact direct des humains. Une recrudescence des cas de rage a été constatée en même temps que le nombre de vautours déclinait.

Panthère (« Bagheera » en hindi)

La panthère noire du dessin animé est en fait de la famille des léopards indiens. La population de léopards, entre 12 000 et 14 000, s’est globalement stabilisée grâce à des efforts de conservation, mais elle reste vulnérable. Des menaces perdurent, comme la perte et la fragmentation de leur habitat ainsi que le braconnage, qui est en augmentation ces dernières années.

Quatre léopards sont tués chaque semaine pour leur peau (trophées de chasse) ou leurs os (médecine chinoise). Par ailleurs, ces félins entrent souvent en conflit avec les éleveurs, qui les tuent pour protéger leur bétail. Les spécialistes estiment que le nombre de léopards devrait décliner dans l’avenir.

Ours (« Baloo » en hindi)

Le personnage de Baloo a l’allure d’un ours canadien, mais c’est en fait un ours lippu indien, plus petit, avec un long nez pour manger des termites. Cette espèce unique en son genre est en situation vulnérable. Il en resterait moins de 20 000 dans les forêts indiennes. Encore une fois, ce sont la perte et la fragmentation de leur habitat qui constituent la principale cause du déclin.

Les activités forestières et minières, la cueillette et l’agriculture sont autant de menaces pour l’animal sauvage. Ayant moins d’espace pour vivre, l’ours lippu s’approche davantage des villages pour se nourrir, ce qui cause de plus en plus de conflits avec les humains… et des décès, des deux côtés.

Python (« Kaa » en hindi)

Le python indien peut mesure 6 mètres et peser 100 kilos. Il vit dans les mangroves et les forêts tropicales. L’espèce est considérée comme vulnérable et en déclin, même s’il n’existe pas de recensement précis. Le reptile est chassé par les humains pour le commerce de sa peau, pour son sang (médecine chinoise) ou tout simplement pour être vendu en animalerie. Le python est aussi de plus en plus souvent écrasé par des voitures sur les routes qui bordent ou traversent son habitat.

Singe (« Bandar » en hindi)

Tout d’abord, une précision : le personnage du roi Louie, l’orang-outan, n’existe pas en Inde. Il n’était pas non plus présent dans le livre original de Kipling. C’est un ajout des créateurs de Disney.

Les autres singes du dessin animé, plus petits, sont des langurs gris, bien présents en Inde. Ils ne sont pour le moment pas menacés, même si un déclin est constaté par les experts. Il resterait une dizaine de milliers d’individus. En plus de leur proximité toujours plus grande avec les zones urbaines, les singes sont victimes d’électrocution lorsqu’ils s’accrochent à des fils électriques. Comme les autres espèces de cette liste, la diminution de la taille des forêts, due à l’activité humaine, leur cause également préjudice. Plus de la moitié des espèces de singe indiennes sont menacées.

Loup (« Akela », qui veut dire « solitaire » en hindi)

Même si le loup bénéficie d’une grande protection par la loi indienne, il est régulièrement chassé par des bergers ou des villageois qui craignent cet animal, souvent de façon exagérée, en raison du mythe qui l’entoure. La fragmentation de l’habitat des loups par l’agriculture ou l’activité minière les menace également. Certaines forêts sont devenues trop petites pour permettre la survie à long terme des populations de loups qu’elles renferment.

Tigre royal (« Shere Khan » en hindi)

Les tigres indiens sont en danger. Il en reste 2226 en Inde, selon le recensement mené l’an dernier. En comparaison, au début du 20e siècle, il y en avait jusqu’à 100 000. Toutefois, il existe une lueur d’espoir. L’an dernier, pour la première fois en plus d’un siècle, le déclin continu des tigres s’est arrêté et leur nombre est reparti à la hausse. Les Indiens ont fait d’importants efforts de conservation pour protéger leur habitat au cours des dernières années. Le pays souhaite doubler sa population de tigres d’ici 2022.

http://ici.radio-canada.ca

Des lions et des vautours empoisonnés au parc Kruger


C’est traitre d’agir ainsi pour capturer des animaux sauvages pour s’enrichir dans des parcs qui devraient laisser ces animaux vivre librement et sans crainte d’être capturé pour des raisons stupides
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Des lions et des vautours empoisonnés au parc Kruger

 

Des lions et des vautours empoisonnés au parc Kruger

Photo Fotolia

Deux lions et plus de 100 vautours ont été retrouvés empoisonnés dans le parc Kruger, dans le nord-est de l’Afrique du Sud, un nouveau cas de braconnage dans la célèbre réserve déjà durement touchée, ont indiqué les autorités du parc mercredi.

«Il semble que des braconniers ont recours à du poison dans des parcs nationaux et d’autres zones protégées d’Afrique Australe», a déclaré Glenn Phillips, membre de la direction du parc Kruger, dans un communiqué.

Des rangers ont découvert les carcasses ce week-end mais on ignore quand les animaux ont été empoisonnés.

Les premières constatations ont montré qu’un éléphant avait été tué d’une balle dans la tête, ses défenses retirées et sa carcasse ensuite enduite de poison. Deux lions, 110 vautours et deux chacals qui se nourrissaient sur celle-ci sont morts.

Cet empoisonnement massif laisse circonspectes les autorités qui s’interrogent sur les espèces visées par les braconniers.

Selon le porte-parole du parc Kruger, William Mabasa, les vautours sont des animaux prisés des guérisseurs traditionnels en Afrique du Sud.

Le pays est généralement moins touché par les empoisonnements d’animaux sauvages que le Zimbabwe voisin où 370 éléphants ont été empoisonnés ces deux dernières années, ou que le Mozambique.

L’an dernier, un éléphant, quatre lions et 46 vautours ont été tués à la suite d’un empoisonnement dans le Kruger. Le parc fait surtout face, depuis près de dix ans, à une recrudescence du braconnage de sa population de rhinocéros.

En 2015, 1175 rhinocéros ont été tués en Afrique du Sud, une majorité au Kruger qui tente de combattre ce fléau en équipant ses rangers de lunettes à infra-rouge pour attraper les braconniers qui opèrent surtout la nuit.

AUSSI SUR CANOE.CA:

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Le Saviez-Vous ►La tragique histoire de la photo la plus célèbre de tous les temps


J’avais entendu la mauvaise version à propos de cette photo. Et même a titre posthume, il est important de mettre la vérité à jour. Cette photo a eu tellement un grand impact pour le photographe et dans le fond ceux qui l’ont jugé n’ont probablement pas changer grand chose à la famine dans le monde
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La tragique histoire de la photo la plus célèbre de tous les temps

 

Un cliché polémique qui fit en son temps le tour du Monde

Djinnzz,

Qui n’a jamais vu cette célèbre photo de Kevin Carter montrant un enfant soudanais en train de mourir de faim sous les yeux voraces d’un vautour prêt à se jeter sur lui?

Mars 1993. Le photojournaliste alors âgé de 32 ans se rend au Soudan armé de son seul appareil photo, bien décidé à y voir plus clair sur les raisons de la famine et de la guerre civile qui sévissent dans le pays. Alors qu’il se rend dans un village du Sud-Soudan, il tombe sur un enfant aux chairs déformées par la faim en train d’agoniser sous un soleil de plomb. L’image est déjà insoutenable en soi, mais bientôt un charognard vient se poser derrière lui. Splendide. Le photographe tient là une image puissante, symbole de toute l’horreur de la situation soudanaise.Patient, il attend que le vautour déploie ses ailes pour donner encore plus d’impact à son cliché. En vain. Après une bonne demi-heure d’attente, il quitte les lieux, les yeux remplis de larmes. Cet effroyable spectacle vient de changer sa vision du Monde à tout jamais.

Quelques jours plus tard, le New-York Times s’empare du cliché et le publie en page 3 de l’édition du 26 mars 1993. L’image provoque l’émotion, bien sûr, mais également la polémique. Qu’est-il arrivé à l’enfant sur la photo? Le photographe a-t-il fait la moindre action pour l’aider? Des centaines – des milliers! – de lecteurs écrivent au journal pour faire part de leur indignation. Tant et si bien qu’un éditorial est publié peu après pour expliquer que l’enfant, d’après ce qu’ils en savent, a pu regagner un camp de réfugiés. Est-il vivant? Mystère…

kevin-carter

Kevin Carter, le photojournaliste au cœur de la polémique

Le cliché soulève évidemment des questions éthiques liées au rôle du photojournalisme. Le photographe est-il là pour intervenir? A-t-il une obligation de réserves qui l’empêcherait, quelques soient les circonstances, d’intervenir pour changer le cours de l’action qui se déroule sous ses yeux? Épineuse question…

Quoi qu’il en soit, Kevin Carter a le bonheur d’apprendre qu’il remporte le prix Pulitzer l’année suivante grâce à sa photo. Le bonheur? Non, pas vraiment… Ruiné, couvert de dettes, accro à la drogue et surtout tourmenté par toutes les horreurs dont il a été témoin durant ses différentes missions en Afrique, Kevin Carter n’est plus que l’ombre de lui-même. Le 27 juillet 1994, il se donne la mort dans sa voiture et laisse un simple mot pour expliquer son geste:

« Je suis déprimé… sans téléphone… sans argent pour le loyer… sans argent pour la pension alimentaire… sans argent pour mes dettes… sans argent!!! Je suis hanté par les vifs souvenirs de tueries et de cadavres et de colère et de douleur… d’enfants mourant de faim ou blessés, de fous de la gâchette, souvent des policiers, de bourreaux… Je suis parti rejoindre Ken [Ken Oosterbroek, un ami journaliste mort 3 mois plus tôt d’une balle dans la tête en mission en Afrique du Sud, ndlr]avec un peu de chance ».

Le cliché de Kevin Carter montrant l'horreur de la famine au Soudan (Mars 1993)

« La fillette et le vautour », cliché de Kevin Carter montrant l’horreur de la famine au Soudan (Mars 1993)

En 2011, Alberto Rojas, un journaliste espagnol obsédé par le cliché mythique de Kevin Carter, décide de mener sa contre-enquête. Les premiers témoignages qu’ils retrouvent sont accablants pour le photographe: il aurait laissé mourir l’enfant sans avoir rien tenté. Mais Rojas ne s’arrête pas là et s’entête à faire éclater la vérité au grand jour. Se rendant sur les lieux du drame, les langues se délient et il retrouve la trace de l’enfant. Il s’agit en réalité d’un petit garçon qui aurait survécu à la famine mais serait mort une quinzaine d’années plus tard du paludisme. Au moment-même où Kevin Carter attendait patiemment pour prendre le meilleur cliché possible, la propre famille de l’enfant était là, à quelques mètres de lui. Le photographe n’a donc pas laissé mourir un enfant livré à lui-même au milieu du désert comme il était tentant de le penser. Les conclusions de l’enquête d’Alberto Rojas sont sans appel: Kevin Carter ne mérite pas l’acharnement médiatique qui s’est déchaîné contre lui (source).

Six millions de personnes, dont la moitié âgé de moins de 5 ans, meurent chaque année dans le Monde. Mais qui s’en soucie?

http://www.etaletaculture.fr

Zimbabwe: plus de 300 éléphants empoisonnés


C’est inacceptable que ce soit seulement les braconniers qui écopent des conséquences de ces crimes alors que ceux qui jouissent de ce massacre d’éléphants sont des riches, des gens des affaires ou de la politique. On lit ou entend a tous les ans du massacre d’animaux, a quand il y aura vraiment des actions pour que les sois-disant intouchables puissent payer de leur crime
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Zimbabwe: plus de 300 éléphants empoisonnés

 

La semaine dernière, l'administration des parcs nationaux avait... (PHOTO PHILIMON BULAWAYO, ARCHIVES REUTERS)

La semaine dernière, l’administration des parcs nationaux avait fait état d’une centaine d’éléphants empoisonnés. Quatre braconniers ont déjà été condamnés à des peines d’au moins 15 ans de prison pour ce crime.

PHOTO PHILIMON BULAWAYO, ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
Hararé

Le bilan des récents empoisonnements d’éléphants par des braconniers au Zimbabwe pourrait dépasser les 300 pachydermes tués, soit beaucoup plus que les premières estimations, selon un chiffre donné lundi à l’AFP par l’ONG Zimbabwe Conservation Task Force (ZCTF).

Les éléphants ont été empoisonnés au cyanure, et leurs défenses prélevées. De nombreux autres animaux, essentiellement des carnivores, ont été des victimes collatérales du massacre : des lions, des vautours, des lycaons et des hyènes ont péri après avoir mangé sur les carcasses des éléphants.

«En juillet, environ 300 éléphants sont morts d’empoisonnement au cyanure à Hwange», le plus grand et le plus célèbre des parcs du Zimbabwe, a indiqué à l’AFP Johnny Rodrigues, le président de ZCTF, «ils ont été découverts par un groupe de chasseurs qui survolaient la zone».

«Les autorités n’ont commencé à intervenir qu’en septembre, et le nombre de tués avait déjà fortement augmenté. La semaine dernière, on en était à 325 éléphants tués au total», a ajouté M. Rodrigues.

La semaine dernière, l’administration des parcs nationaux avait fait état d’une centaine d’éléphants empoisonnés. Quatre braconniers ont déjà été condamnés à des peines d’au moins 15 ans de prison pour ce crime.

Aucun porte-parole officiel n’était disponible lundi pour confirmer le chiffre de 325 éléphants tués donné par ZCTF.

Selon le président de cette ONG, les autorités minimisent sciemment les pertes : «On cache beaucoup de choses», a-t-il affirmé à l’AFP, «ceux qui ont été arrêtés et condamnés sont du menu fretin sacrifié par les gros et dangereux poissons, qui eux restent intouchables. Il y a parmi eux des hommes politiques et des hommes d’affaires importants», dit-il.

La police a ordonné aux villageois de la région de remettre aux autorités tout stock de cyanure d’ici à la fin du mois, sous peine d’arrestation.

Mais certains chefs traditionnels des villages en bordure du parc ont demandé aux autorités de faire preuve de clémence envers les braconniers condamnés, affirmant que la pauvreté les avait poussés, et non l’appât avide du gain.

On estime à 120 000 le nombre d’éléphants vivant dans les parcs du Zimbabwe.

Alors que l’Afrique australe a été relativement épargnée par le braconnage des éléphants jusqu’à maintenant, l’Afrique centrale et de l’Est subit un véritable massacre, avec 25 000 éléphants abattus en 2012.

L’ivoire récolté et exporté clandestinement est essentiellement destiné aux marchés asiatiques, et notamment chinois. Les défenses finissent comme objet d’ornement ou de sculptures d’objets d’art.

http://www.lapresse.ca/

Gypaète barbu, renaissance d’un « casseur d’os »


Il n’y a pas juste du négatif quand on parle d’animaux en voie de disparition. Certains arrivent a reprendre leur royaume avec l’aide d’organisation qui croient a l’importance de leur présence dans l’environnement
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Gypaète barbu, renaissance d’un « casseur d’os »

Une des quatre espèces de vautours présentes en France

Par Bernard Nomblot

Dans les Alpes, le programme de réintroduction du gypaète barbu commence à porter ses fruits. Ce printemps, deux jeunes rapaces « casseurs d’os » seront à nouveau relâchés dans le parc du Mercantour.

Cela faisait près d’un siècle que le gypaète barbu avait disparu de la chaîne des Alpes. Mais depuis 20 ans, ce grand rapace y fait sa réapparition grâce à un programme de réintroduction mené au niveau européen par la Fondation pour la conservation des vautours. En France, c’est le Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie qui en a la responsabilité, grâce au centre d’élevage qu’elle gère dans la vallée de l’Arve. Des couples s’y reproduisent, puis les poussins sont relâchés au printemps. Le 30 mai 2013, deux jeunes gypaètes seront relâchés dans le parc du Mercantour. Grâce à cette politique de réintroduction dans les Alpes, le nombre de rapaces est passé de moins d’une centaine en l’an 2000 à plus de 150 en 2013.

Le Gypaète barbu se reproduit peu : il donne en moyenne un jeune à l’envol tous les 3 ans !

Un rapace qui se reproduit peu

D’une envergure de plus de 2,5 mètres, le gypaète barbu se nourrit essentiellement des os des ongulés, moutons ou chamois. Il lâche les os au-dessus des pierriers pour les briser, avant de manger la moelle contenue à l’intérieur. Il a été chassé durant des siècles : d’aspect et d’envergure impressionnants, il était considéré comme un volatile féroce et accusé d’attaquer les troupeaux. En réalité, il remplit l’importante fonction d’équarisseur, en faisant disparaître les carcasses du bétail mort. Il prévient ainsi le développement de maladies, casse le cycle de certains parasites et contribue à limiter la pollution des ressources en eau.

 

http://www.universcience.fr/

Inde: vautours recherchés


Comme rite funéraire c’est assez spécial, sans compter que cela peut se voir de tous homme, femme et enfant … mais bon ..pour ce qui est de réintroduire le vautour c’est une bonne idée car il est quand même très utile a l’environnement ..
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Inde: vautours recherchés

 

Le gouvernement indien planche sur la construction d'une... (Photo : Am Panthaky, archives AFP)

Le gouvernement indien planche sur la construction d’une dizaine de volières dans le pays afin de régénérer la population de vautours. Les nécessités écologiques rejoignent les convictions religieuses…

PHOTO : AM PANTHAKY, ARCHIVES AFP

FRÉDÉRICK LAVOIE, collaboration spéciale
La Presse

(Bombay) Durant des siècles, les Parsis de Bombay ont laissé les dépouilles de leurs défunts en pâture aux vautours dans des tours en pierre en plein coeur de la capitale économique de l’Inde. Jusqu’à ce que les oiseaux de proie disparaissent mystérieusement du ciel indien, il y a 15 ans. Aujourd’hui, la petite communauté veut recréer une population de rapaces pour perpétuer cette tradition menacée.

Les préceptes enseignés par le prophète Zarathoustra il y a 3500 ans sont clairs: le feu, l’eau, l’air et la terre sont sacrés. Puisque la mort est une «victoire temporaire du Mal», les cadavres sont impurs et ne peuvent être ni brûlés, ni submergés, ni enterrés, afin de ne pas «polluer» les éléments. Seule solution: laisser le soleil et les vautours se charger de les faire disparaître.

Jusqu’à récemment, il était aisé pour les quelque 75 000 Parsis d’Inde – venus de la Perse il y a un millénaire et principalement installés à Bombay – de poursuivre cette tradition de disposition des morts au sommet de tours en pierre. Leur pays d’adoption comptait une importante population d’oiseaux prédateurs.

Tout a changé au tournant des années 90. De 40 millions, le nombre de vautours a chuté à environ 60 000 en à peine une décennie. Le plus rapide déclin d’une population d’oiseaux jamais enregistré sur la planète.

Le coupable de cette hécatombe n’a été découvert qu’en 2004: le diclofénac (commercialisé sous les noms de Voltaren et Pennsaid au Canada), un antidouleur administré aux bovins et aux humains, notamment en fin de vie. Une fois dans l’organisme des vautours, ce médicament cause une insuffisance rénale souvent mortelle. Deux ans après cette découverte, l’Inde, le Pakistan et le Népal ont interdit l’utilisation de ce médicament chez les animaux. Mais il était déjà trop tard.

«Je n’ai pas vu un vautour dans le ciel de Bombay depuis 20 ans!», se désole Dinshaw Rur Mehta, président élu du Panchayat (assemblée) parsi de Bombay.

Afin d’accélérer la décomposition des corps, le Panchayat a installé en 2001 des panneaux solaires pointant vers les «tours du silence», nichées dans une forêt de 54 acres jouxtant l’un des quartiers les plus luxueux de Bombay.

Or, durant les deux mois et demi de mousson, quand le ciel est couvert, les corps peuvent mettre plusieurs semaines à se décomposer. Les odeurs pestilentielles qui en émanent ont entraîné des plaintes de la part des résidants des tours d’habitation des environs.

Intérêts concordants

La solution idéale pour pérenniser la tradition serait donc de faire réapparaître les oiseaux de proie dans le ciel indien. Et justement, le gouvernement indien planche sur la construction d’une dizaine de volières dans le pays afin de régénérer la population de vautours. Non pas pour des raisons religieuses, mais parce que leur disparition a eu de sérieuses conséquences écologiques partout sur le territoire.

C’est que l’Inde compte le plus grand cheptel bovin au monde – plus de 300 millions de têtes. Sans vautours, leurs carcasses se décomposent lentement dans les champs, contaminent les sources d’eau et favorisent l’apparition de charognards terrestres comme les rats, souvent porteurs de maladies.

Les intérêts du pays et des Parsis concordent donc. Un centre de reproduction qui sera créé dans un parc naturel en périphérie de Bombay. L’installation de volières sur deux des quatre tours pourrait commencer en avril prochain et dès janvier 2014, les vautours y reprendraient du service.

Même si on ne recense qu’environ 800 décès par année chez les Parsis, cette communauté très riche, d’où sont issues plusieurs des grandes familles commerciales de l’Inde, est prête à investir 5 millions de dollars sur 15 ans pour financer le projet.

Scepticisme

Avant de commencer les travaux, le Panchayat devra toutefois obtenir l’assentiment officiel des six grands prêtres, gardiens de l’orthodoxie zoroastrienne. «Ensuite, nous devrons consulter des médecins», explique Dinshaw Rur Mehta. Car pour ne pas menacer la survie des oiseaux, il faudra développer un test permettant de s’assurer que les défunts n’ont pas consommé de diclofénac dans les 72 heures précédant leur décès.

Si une majorité de Parsis semble appuyer le projet, certains émettent des réserves quant à ses chances de réussite.

«Comment le Panchayat pourra-t-il contrôler toutes les maladies [aviaires] et les médicaments pris par les défunts?», s’interroge notamment Homi B. Dhalla, président de la Fondation culturelle mondiale zaratushti.

Devant le mauvais fonctionnement des «tours du silence», ou pour des raisons pratiques, certains Parsis ont délaissé la tradition et se sont tournés vers la crémation. L’écrasante majorité continue tout de même de suivre ce rite funéraire, vanté comme étant «le plus écologique qui soit».

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