Les fourmis malades prennent des “congés maladie” pour protéger la colonie


Franchement, les fourmis sont vraiment des insectes étonnants. Les fourmis ont des comportements similaires aux humains (quoique peut-être plus coopératif que nous). Si une fourmi est malade, elle prendra un « congé de maladie » pour éviter de contaminer les fourmis et la reine.
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Les fourmis malades prennent des “congés maladie” pour protéger la colonie

 

fourmis

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Les fourmis savent y faire pour endiguer la propagation des maladies. Crédits : Pixabay

par Brice Louvet

Lorsque des fourmis sont malades, le reste de la colonie adopte un comportement différent, réduisant considérablement leurs interactions pour empêcher la propagation des agents pathogènes.

Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Science.

Dans une colonie, il y a beaucoup de monde. Les contacts sont restreints, mais chacun sait ce qu’il a à faire. Alors que les plus jeunes (les “infirmières”) s’occupent de la couvée au centre de la colonie, les fourmis plus âgées (les ouvrières) partent en quête de nourriture à l’extérieur du nid. Ces dernières sont ainsi les plus exposées aux agents pathogènes. Mais une fois contaminées, que se passe-t-il à l’intérieur de la colonie ?

Pour le savoir, une équipe de chercheurs de l’Institut de science et de technologie d’Autriche (IST Austria) et de l’Université de Lausanne (Suisse) ont analysé les interactions entre individus avant et après l’identification d’un agent pathogène (ici un champignon).

Minimiser les contacts

Des marqueurs ont dans un premier temps été placés sur des milliers de fourmis de 22 colonies différentes, dans le but d’analyser les interactions sociales en milieu sain, puis 10 % des fourmis (toutes les ouvrières) ont ensuite été exposées à des spores capables de se propager facilement par contact. En observant de nouveau les interactions, les chercheurs ont alors découvert que les fourmis détectaient rapidement la présence des agents pathogènes, et modifiaient leur comportement en conséquence afin de minimiser la propagation

« Les individus les plus précieux doivent survivre »

« Les fourmis changent la manière dont elles interagissent et avec qui elles interagissent », explique Sylvia Cremer, principale auteure de l’étude.

Les contacts sont alors réduits. Les ouvrières interagissent davantage avec d’autres ouvrières, mais beaucoup moins avec le reste de la colonie. Pendant ce temps, les infirmières protègent davantage la reine, la seule à pouvoir se reproduire, et les plus jeunes fourmis.

« Dans une colonie, tous les insectes ne doivent pas nécessairement être protégés – mais les individus les plus précieux doivent survivre », poursuit Laurent Keller, co-auteur de l’étude.

Et la méthode fonctionne. Après avoir introduit les agents pathogènes, la mortalité était plus élevée chez les ouvrières que chez les infirmières. Et toutes les reines étaient encore en vie à la fin de l’expérience. L’idée s’apparente ici aux “congés maladie” des humains, qui ont pour objectif de minimiser les interactions avec les individus sains dans le but de ne pas propager lesdites maladies. Rester chez soi quand on est malade c’est logique, d’un point de vue biologique – même chez les fourmis.

Source

https://sciencepost.fr

Un poisson rouge aidant son ami malade à rester en vie.


Un poisson rouge semble vraiment avoir de l’empathie pour son compagnon de bocal, Pour l’aider à rester en vie, il l’aide à nager pour se nourrir. On peut s’apercevoir qu’un petit poisson d’aquarium est beaucoup plus complexe que l’on pense
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Un poisson rouge aidant son ami malade à rester en vie.

A l’unisson


On se plaint beaucoup de notre quotidien, de nos peurs, de notre souffrance, mais rassurons-nous, nous ne sommes pas seule dans cette situation ?
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A l’unisson

 

Je ne suis pas seule à être fatiguée, malade, triste ou angoissée, je le suis à l’unisson de millions d’autres à travers les siècles, tout  cela c’est la vie.

Etty Hillesum

Fuir et résister, l’histoire méconnue des pensionnats


La plupart des gens, enfin, je crois, conçois que l’arrivé des Européens en Amérique a été le début de la disparition des droits des Premières Nations. L’Église et le gouvernement ainsi bien installés ont voulu assimiler les amérindiens à la foi et culture des blancs en obligeant les enfants d’aller dans des pensionnats tenu par des religieux. Mais peu sait vraiment ce qui s’est vraiment passé dans ces pensionnats. C’est une réalité qui n’est pas si loin, ces enfants sont maintenant des adultes qui ont levé le voile sur une enfance cauchemardesque
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Fuir et résister, l’histoire méconnue des pensionnats

 

Derrière la triste histoire des pensionnats autochtones se cachent des actes de résistance. Des parents ont défié l’Église et le gouvernement en cachant leurs enfants pour les soustraire à l’éducation des Blancs.

Un texte de Josée Dupuis

ENQUÊTE

Marie-Jeanne Papatie a vu ses frères et soeurs aînés quitter la réserve du Lac-Simon pour le pensionnat de Saint-Marc-de-Figuery près d’Amos, en Abitibi.

L’été suivant, son père les entend parler d’abus survenus dans cette institution. Il est secoué. Il n’est pas question de laisser partir sa plus jeune. Il a un plan : cacher Marie-Jeanne.

Il lui aménage une petite pièce au sous-sol, où elle dort sur un matelas de fortune. Par la fenêtre, elle peut voir la rue et l’autobus qui vient chercher les enfants.

Durant les jours qui suivent le départ des écoliers, le père Edmond Brouillard – un oblat qui maîtrise l’algonquin – fait le tour de la réserve avec en main une liste de noms pour s’assurer que tous les enfants sont bien partis. Chaque fois, le père de Marie-Jeanne répond que sa fille s’est enfuie au lac.

Marie-Jeanne se rappelle les mots de son père. «  Il ne faut pas que tu répondes quand on va t’appeler », lui disait-il lorsqu’il la cachait dans le sous-sol.

Une fois le père oblat reparti, Marie-Jeanne pouvait enfin sortir de sa cachette.

La petite fille de 5 ans passe ses journées toute seule, à marcher autour du lac. Le matin venu, avant l’arrivée du père Brouillard, elle retourne se cacher au sous-sol.

Marie-Jeanne a pu échapper au pensionnat indien. Mais par un triste retour des choses, le pensionnat l’a rattrapée. Un proche, victime d’agressions sexuelles à Saint-Marc-de-Figuery, l’a agressée à son tour. Il avait 19 ans. Elle, 8 ans.

« J’ai été épargnée du pensionnat. Mais j’ai quand même des séquelles. Ce qu’ils ont subi, ils l’ont ramené à la maison. Ils m’ont fait subir ce qu’ils ont subi. » – MARIE-JEANNE PAPATIE

La petite Marie-Jeanne libre et insouciante a cessé ce jour-là d’exister.

«  J’ai commencé à consommer à 11 ans. Je sniffais du gaz. Mon père me frappait parce qu’il ne voulait pas que je sniffe. On m’avait abusé la veille, et moi, je sniffais le matin  », raconte-t-elle, ajoutant n’avoir jamais dit à son père qu’elle était agressée.

Marie-Jeanne s’est mariée à l’âge de 14 ans. Elle ne consomme plus depuis plus de 20 ans.

Quand elle pense à son père et ce qu’il a fait pour la protéger du pensionnat, sa voix s’étrangle.

«  Mon père, aujourd’hui, je le remercie beaucoup. Je n’ai pas eu le temps de dire à mon père que je l’appréciais beaucoup.  »

Marie-Jeanne a pu vivre en algonquin avec ses parents et grands-parents jusqu’à l’âge de 7 ans. Puis, elle a fréquenté l’école primaire du village voisin.

Marie-Jeanne Papatie

Marie-Jeanne Papatie PHOTO(S) : RADIO-CANADA

6000 enfants morts dans les pensionnats

Quelque 150 000 enfants amérindiens, inuits et métis ont fréquenté les pensionnats indiens, la plupart contre leur gré, arrachés à leurs parents.

On estime que 6000 d’entre eux sont morts de malnutrition, de maladies, d’abus physiques, de suicide ou morts gelés après s’être enfuis.

De nombreux enfants ont été victimes d’agressions sexuelles de la part des religieux. Peu de parents autochtones ont tenu tête au gouvernement et à l’église en refusant d’envoyer leurs enfants au pensionnat. Mais il y en a eu.

Dans le volumineux rapport de la Commission de vérité et réconciliation, un bref chapitre est consacré à ce mouvement de résistance. Les cas sont peu nombreux et proviennent surtout de l’Ouest canadien. Aucun exemple québécois n’est mentionné.

Attiré par des bonbons

William Papatie, le mari de Marie-Jeanne, n’avait jamais parlé de son séjour au pensionnat, jusqu’au jour où il a pris la parole devant la Commission de vérité et réconciliation.

Il se rappelle l’été précédant son départ au pensionnat.

«  Les soeurs étaient venues nous rendre visite. Elles donnaient des suçons pour nous attirer. J’en voulais. “On va t’en donner au pensionnat”, lui répondaient les religieuses. C’est avec ça qu’elles nous ont attirés, avec des bonbons. »

Des soeurs et des enfants autochtones

Des soeurs et des enfants autochtones PHOTO(S) : OEUVRES OBLATES DE L’ONTARIO (DESCHATELETS / ARCHIVES)

William n’a que 5 ans lorsqu’il prend le chemin du pensionnat de Saint-Marc-de Figuery, où il sera victime d’abus répétés.

Un des religieux l’attire dans sa chambre avec des bonbons pour l’agresser.

«  Quand il est venu me voir, je ne savais pas ce qu’il voulait faire. Il m’a amené dans sa chambre. Il m’a donné des bonbons. C’est là qu’il a commencé à me toucher les parties du corps.  » – WILLIAM PAPATIE

William grandit avec la peur de parler. Le prêtre lui ordonne de se taire. Il fugue à deux reprises, mais la police l’arrête. C’est le père Edmond Brouillard qui vient le cueillir au poste.

Un été, il se confie à sa grand-mère, une femme très croyante, qui ne le croit pas tout de suite.

«  Mon père y a fini par me croire. Parce qu’à un moment donné, je saignais », raconte-t-il.

Pour Salomon Papatie, le choc est brutal. Il doit sauver son fils. À la fin de l’été, le père et le fils partent en canot pour rejoindre le camp familial à une centaine de kilomètres de la réserve. Personne ne viendrait chercher son garçon ici.

Entrez la légende de la vidéo ici

Mais l’Église catholique n’a pas dit son dernier mot. Le rabatteur en chef, le père Brouillard, est à ses trousses. Pas question de laisser un seul enfant se sauver : on craint l’effet d’entraînement.

Accompagné d’un aîné de la communauté, il réussit à le retrouver au fond des bois.

William se rappelle la scène. Son père dit au religieux :

«  Mon fils ne retournera plus à l’école, sa place est ici maintenant [à cause de] ce qu’il a subi au pensionnat. Je le crois maintenant.  »

Le père Brouillard rebrousse donc chemin, sans le petit William.

«  J’étais soulagé. Mon père m’a serré dans ses bras. J’étais surpris que mon père ait été capable de poser un tel geste, défier les autorités religieuses. Je le remercie beaucoup. » – WILLIAM PAPATIE

Un pupitre sur une table en Abitibi

Un pupitre sur une table en Abitibi PHOTO(S) : RADIO-CANADA/LUC SIMARD

Le père Edmond Brouillard a été condamné en 1996 à cinq ans de prison pour attentat à la pudeur, attouchements, sodomie, agression sexuelle et de grossière indécence. Ses victimes sont six Autochtones originaires du Lac-Simon et du grand lac Victoria, en Abitibi.

William et Marie-Jeanne auront au moins eu la chance de lui échapper. Quant au frère qui a agressé William, il n’a jamais été inquiété, même si son nom revient à plusieurs reprises dans le récit de nombreux pensionnaires.

Le pensionnat de Saint-Marc-de-Figuery a fermé ses portes en 1973.

Le dernier pensionnat canadien a fermé ses portes en 1996 près de Regina, en Saskatchewan.

Des soeurs et une famille autochtone

Des soeurs et une famille autochtone PHOTO(S) : OEUVRES OBLATES DE L’ONTARIO (DESCHATELETS/ARCHIVES)

Quand il est temps de fuir

Ces histoires de résistance se sont aussi déroulées ailleurs au pays. En Alberta, une communauté entière, les Foothills Ojibways, a fui l’Église, et cela dès l’arrivée des Européens en Amérique.

On les appelait les « Runners », ceux qui courent. Cette communauté a toujours refusé que ses enfants fréquentent les pensionnats.

Ils avaient un mot d’ordre : fuir les religieux.

« Nous avons fui les robes noires pour protéger notre spiritualité, notre culture, nos cérémonies, notre façon de vivre », nous dit le chef de cette nation, Jimmy O’Chiese, lorsque nous l’avons rencontré à Edmonton.

Le chef des Foothills Ojibways, Jimmy O’Chiese

Le chef des Foothills Ojibways, Jimmy O’Chiese PHOTO(S) : RADIO-CANADA/JOSEÉ DUPUIS

« Ils voulaient que l’on se débarrasse de tout ce qui pouvait avoir une signification spirituelle. Pour nous, se départir de tous ces objets sacrés, c’était perdre qui nous étions », explique M. O’Chiese.

Ces Anichinabés se sont déplacés à de nombreuses reprises au fil des années. À pied, en canot d’écorce et à cheval. Ils sont partis du Michigan, sont montés vers le nord et ont parcouru l’Ouest canadien. Ils se sont finalement établis à Hinton, en Alberta, au pied des Rocheuses.

Cette communauté n’a jamais signé de traité avec les Blancs.

Jimmy O’Chiese enseigne maintenant l’histoire des Runners au Yellowhead Tribal College à Edmonton. Il est professeur émérite, environnementaliste, botaniste et spécialiste de médecine traditionnelle.

http://ici.radio-canada.ca/

Ces chats et chiens qui viennent en aide aux enfants malades


Personnellement, tout endroit de santé, de maison de retraite et pourquoi pas les salles d’urgences ou cliniques médicales et dentaires, devraient avoir plus d’un animal (avec des responsables dépendants du nombre d’animaux)’. Je crois que cela serait très positif point de vue médicale, et même psychologique
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Ces chats et chiens qui viennent en aide aux enfants malades

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Cathy Cheney -Portland Business Journal

Ils s’appellent Huck Finn, Parker ou encore Rogan. Ils, ce sont des chats et des chiens absolument merveilleux, qui apportent soutien et réconfort aux enfants malades dans les hôpitaux.

Une bouleversante complicité

Le Portland Business Journal est allé à leur rencontre, dans plusieurs établissements de l’Oregon aux Etats-Unis, capturant de très émouvants moments de complicité entre ces boules de poils si apaisantes et les jeunes malades auxquels ils font tant de bien.

Au Doernbecher Children’s Hospital, la photographe Cathy Cheney et la journaliste Elizabeth Hayes ont fait connaissance avec le chat Huck Finn, que les enfants ne se lassent pas de câliner et d’écouter ronronner paisiblement sur leur lit.

chat de thérapie

chat de thérapie

« Chacun de ces animaux semble comprendre sa mission« 

chat de thérapie

« Chacun de ces animaux semble comprendre sa mission. Ils apportent avec eux une aura de calme, et bien sûr, leur amour inconditionnel«  écrit Elizabeth Hayes.

Par leur seule présence, ces compagnons uniques redonnent le sourire à des enfants dont le quotidien est si difficile.

chien de thérapie

Le Golden retriever Parker illumine la journée de Sammy. Cette jeune fille de 15 ans, qui souffre de diabète, adore les animaux. Son chien, ses chats et ses poules lui manquent énomrmément. Mais la présence de Parker la réconforte.

chien de thérapie

Au Randall Children’s Hospital de Portland, qui participe à une étude visant à prouver scientifiquement les bienfaits de la zoothérapie, la petite Sophia fait de gros câlins à son ami Rogan, un magnifique et adorable Chien de montagne des Pyrénées.

> Voir toutes les photos des enfants et leurs amis à 4 pattes prises par Cathy Cheney

http://wamiz.com/

Parole d’enfant ► Je suis malade


Un petit garçon bien malade mais intelligent. Les mots pour lui on une seule définition …
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Je suis malade

 

« Maman, je suis pas malade j’ai juste le tousse pis la pépérature, pis mon nez marche plus. Je lui réponds que son nez est bouché, il me regarde et dit: Non, non maman regarde… je peux mettre mon doigt dedans!!!! »

William-Alex, 4 ans  /New Richmond

Le saviez-vous ► Expression : Apporter des oranges (à quelqu’un)


Tout le monde connait l’expression apporte des oranges relier surtout a la prison … cependant sachez que l’orange en question serait simplement pour accommoder une rime .. après des accusations a 4 demoiselles ..
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Apporter des oranges (à quelqu’un)

 


Aller visiter (quelqu’un) en prison ou à l’hôpital.

Pourquoi des oranges sont-elles le cadeau type dans ce genre de circonstances plutôt que les madeleines, les bêtises de Cambrai ou la tarte au citron meringuée ?

L’histoire commence à cause du sénateur Béranger, qui, à fin du XIXe siècle, fut surnommé le « Père-la-pudeur », roi de la censure et obsédé par la bonne moralité de ses concitoyens (il était un farouche opposant à l’émancipation des femmes et à leur droit au plaisir).

Mais il ne faut pas pour autant être complètement négatif sur ce monsieur : c’est aussi lui qui a fait instituer le sursis assorti aux peines des délinquants primaires non dangereux, leur donnant ainsi une possibilité de se racheter.

Mais encore une fois, pourquoi des oranges ?
Cela remonte à 1892 où, sur dénonciation de ce sénateur trop moraliste, quatre jeunes demoiselles, dont Marie-Florentine Roger, dite Sarah Brown, furent jugées car elles étaient accusées de s’être montrées presque nues dans les rues pendant le défilé du bal des Quat’zarts (élèves de l’école des Beaux-Arts à Paris, à ne pas confondre avec les ‘Gadzarts’, ingénieurs issus des Arts et Métiers).

L’affaire fit grand bruit à l’époque et, en attendant que le verdict tombe, le poète Raoul Ponchon composa ces deux vers :

« O! Sarah Brown! Si l’on t’emprisonne, pauvre ange,
Le dimanche, j’irai t’apporter des oranges. »

C’est donc simplement parce que ‘orange’ rime avec ‘ange’ et que c’est un cadeau plus sympathique que des losanges, des phalanges, des mésanges ou des rechanges, qu’on amène maintenant ces fruits aux prisonniers et aux malades.

http://www.expressio.fr

Parole d’enfant ► Quand je serai grand


Si les enfants pouvait voir se réaliser leurs rêves … beaucoup de ces voeux seraient non pas pour eux mais pour autrui
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Quand je serai grand

 

« Quand je serai grand j’irai décrocher les étoiles et je les offrirai à toutes les personnes qui sont malades, ça leur donnera de l’énergie pour guérir! »


Tristan 7 ans

Le saviez-vous ► Origine du placébo


L’origine du placébo date de longtemps, mais ce n’est qu’à notre époque que l’on se pose des questions sur l’étique d’un médicament inactif quand il n’est pas utilisé dans des expériences médicales .. comme groupe témoin.
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Origine du placébo

 

Étymologie

Du latin placebo (« je plairai »). Le verbe latin « je plairai » sous-entend « au médecin-prescripteur », le phénomène psychique de confiance ou de croyance dans la toute-puissance de la médecine étant ici primordial dans la guérison. Une des premières mentions du terme se situe dans un dictionnaire médical anglais datant de 1811. 
 

1.(Médecine) Imitation de médicament sans principe actif, utilisée pour les tests en double aveugle ou pour son effet sur le psychisme de certains patients.

histoire de l’apparition du terme et de la notion de Placebo…     

Les premières traces de remèdes dépourvus de tout principe actif remontent à l’Egypte Antique. Le papyrus d’Ebers datant de 1500ans av. JC dresse une liste de 800 prescriptions courantes en Egypte, dont 700 sont reconnues comme médicaments véritables, les autres étant ce qu’on appellera plus tard  des « Placébos »

 


   Papyrus d’Ebers
   -1500 av. JC env.
   source : Wikipedia.com

 

La période allant du Moyen-Âge à la Renaissance voit l’utilisation de ce terme pour désigner toute action flatteuse et opportuniste. On se rapproche alors de sa définition actuelle mais dans un autre domaine que celui de la médecine.

A la fin du XVIème siècle, Michel de Montaigne relate dans ses Essais la découverte d’un placebo de Clystère et analyse ainsi le poids de l’imagination et de la confiance dans le phénomène de guérison.

En 1628, c’est R. Burton qui donne la première définition de l’effet Placébo en constatant l’action positive de la confiance du malade en la personne qui le soigne.

C’est en 1785 qu’est faite la première citation du mot « Placebo » dans un dictionnaire médical anglais.

L’origine de l’acceptation actuelle du placébo se situe donc à la fin du XVIIIème siècle.

Et c’est au XIXème que le terme entre dans le vocabulaire médical.
Le Hooper’s Medical Dictionary (1811) le définit

« comme un qualificatif donné à toute médication prescrite plus pour plaire au malade que pour lui être utile. « 

En France, c’est le docteur Armand Trousseau qui sera le premier a administrer à ses patients des substances inertes en leur faisait croire qu’il s’agit de médicaments. Il est également le premier à comparer leur efficacité à celle de vrais médicaments.

Ceci l’amène à faire un constat thérapeutique fondamental : l’efficacité d’un traitement fluctue selon la confiance que lui accorde le malade et le médecin.

L’acceptation du concept d’effet Placebo par la communauté médicale au cours du XXème siècle est lente et difficile. En effet, son mode d’action psychologique et l’origine mythique du phénomène rappelle trop l’obscurantisme de jadis.

Spécifié dans sa définition actuelle en 1958 dans le Dictionnaire des Termes Techniques de Médecine, le médicament Placebo est aujourd’hui, en plus de l’intérêt qu’il suscite par son mystérieux fonctionnement, un outil de référence pour les recherches médicamenteuses.

Effet Placebo : Ecart positif entre le résultat thérapeutique observé et l’effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie.

(Dr Patrick Lemoine, cours destiné aux étudiants de la Faculté de Médecine de Rennes – 1998)

L’effet Placebo est donc l’effet psychophysiologique produit par le médicament Placebo qui se traduit par une amélioration de l’état du malade. 

En fait on peut dire par extension que l’effet Placebo est une action que tous les médicaments ont en commun, impliquant alors que tout médicament possède avant tout un effet Placebo.

Il faut donc bien faire attention à ne pas confondre les deux notions, car si un Placebo ne peut pas être efficace sans contribution de l’effet Placebo, un médicament actif peut tout à fait engendrer un effet Placebo !

Par exemple si à la suite d’une prise d’aspirine une personne se sent mieux au bout de quelques minutes à peine, alors que le temps
nécessaire est d’environ une heure, on peut parler d’effet Placébo.

Ça marche!

Dans certains cas, les médecins peuvent recourir à un placébo lorsqu’ils pensent ne rien avoir à offrir à ses patient pour les aider. Il faut savoir que pour certaines personnes aujourd’hui, il est devenu inacceptable de ne rien faire et d’attendre tout simplement que le mal passe. Pour ce genre de patients, le placébo peut s’avérer fort utile.

Dans les faits, les pharmaciens n’ont plus de véritable pilule de sucre comme autrefois. Si un médecin prescrit un placébo, il va plutôt prescrire un médicament à très petite dose, pour éviter tout effet secondaire, ou encore un médicament qui a très peu d’effets secondaires, en espérant que cela soulagera son patient.

Des problèmes éthiques?

Il est clair que l’utilisation du placébo soulève certaines questions éthiques, puisque le médecin qui y a recours se voit forcé de mentir à son patient. Un chercheur a proposé une solution pour contourner ce problème. Il recommande aux médecins d’utiliser la formulation suivante :

«Pour le problème dont vous vous plaignez, je vais vous prescrire une pilule de sucre. Or, il a été démontré que ce genre d’intervention peut avoir un effet bénéfique.»

Croyez-le ou non, les gens qui savaient qu’ils prenaient une pilule de sucre se sentaient mieux que les autres.

 

http://fr.wiktionary.org

http://leffet.placebo.free.fr/

http://pilule.telequebec.tv

Le saviez-vous ► Expression : « Apporter des oranges (à quelqu’un) »


Vous connaissez cette expression, enfin peut-être pas les plus jeunes, mais les vieux de la vieille surement … mais vous seriez probablement très surpris de voir l’origine de cette expression …. tout cela pour une rime
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« Apporter des oranges (à quelqu’un)  »

 

Aller visiter (quelqu’un) en prison ou à l’hôpital.

 
Pourquoi des oranges sont-elles le cadeau type dans ce genre de circonstances plutôt que les madeleines, les bêtises de Cambrai ou la tarte au citron meringuée ?

L’histoire commence à cause du sénateur Béranger, qui, à fin du XIXe siècle, fut surnommé le « Père-la-pudeur », roi de la censure et obsédé par la bonne moralité de ses concitoyens (il était un farouche opposant à l’émancipation des femmes et à leur droit au plaisir).

Mais il ne faut pas pour autant être complètement négatif sur ce monsieur : c’est aussi lui qui a fait instituer le sursis assorti aux peines des délinquants primaires non dangereux, leur donnant ainsi une possibilité de se racheter.

Mais encore une fois, pourquoi des oranges ?
Cela remonte à 1892 où, sur dénonciation de ce sénateur trop moraliste, quatre jeunes demoiselles, dont Marie-Florentine Roger, dite Sarah Brown, furent jugées car elles étaient accusées de s’être montrées presque nues dans les rues pendant le défilé du bal des Quat’zarts
(élèves de l’école des Beaux-Arts à Paris, à ne pas confondre avec les ‘Gadzarts’, ingénieurs issus des Arts et Métiers).

L’affaire fit grand bruit à l’époque et, en attendant que le verdict tombe, le poète Raoul Ponchon  composa ces deux vers :

« O! Sarah Brown! Si l’on t’emprisonne, pauvre ange,
Le dimanche, j’irai t’apporter des oranges. »

C’est donc simplement parce que ‘orange’ rime avec ‘ange’ et que c’est un cadeau plus sympathique que des losanges, des phalanges, des mésanges ou des rechanges, qu’on amène maintenant ces fruits aux prisonniers et aux malades.

http://www.expressio.fr/