Trump n’en doute pas : il mérite le Nobel de la paix


Ce n’est pas la modestie qui l’étouffe comme on dit chez-moi. Quelle arrogance ! Ce n’est certes pas le prix de la paix qu’il devrait recevoir, mais pour la discorde, le mensonge et bien d’autres choses.
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Trump n’en doute pas : il mérite le Nobel de la paix

PHOTO EVAN VUCCI, ASSOCIATED PRESS

Lorsqu’une poignée d’élus républicains avaient émis l’idée qu’il reçoive le prestigieux prix pour sa gestion de l’épineux dossier nord-coréen, Donald Trump avait longtemps commenté l’idée. 

(Nations unies) Pour Donald Trump, l’équation est simple : il mérite le prix Nobel de la paix à plusieurs titres, mais les dés sont pipés

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Je pourrais obtenir le prix Nobel de la paix pour beaucoup de choses s’ils l’attribuaient de manière honnête, mais ce n’est pas le cas », a lancé lundi le président américain en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York.

Ce n’est pas la première fois que le milliardaire républicain, toujours très sensible aux comparaisons avec ses prédécesseurs, évoque le Nobel.

Lorsqu’une poignée d’élus républicains avaient émis l’idée qu’il reçoive le prestigieux prix pour sa gestion de l’épineux dossier nord-coréen, il avait longtemps commenté l’idée. 

« Ils l’ont donné à (Barack) Obama immédiatement après son arrivée au pouvoir et il n’avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle il l’avait reçu », a-t-il poursuivi lundi.

« Vous savez quoi ? C’est l’une des rares choses sur lesquelles j’étais d’accord avec lui », a-t-il ajouté, amusé.

En recevant le prix Nobel, le 10 décembre 2009, Barack Obama avait reconnu d’entrée « la controverse considérable » suscitée par cette récompense surprenante à l’aube de son premier mandat.

« Je suis au début, et non à la fin, de mes travaux sur la scène mondiale », avait-il lancé.

Au-delà de Barack Obama, trois autres présidents américains ont déjà reçu le prestigieux prix : Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Jimmy Carter.

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Le problème des prix Nobel dans les sciences


Les prix Nobel n’ont pas changé depuis 1901. La science à évoluer, avant c’était plus des particuliers qui faisaient des découvertes alors qu’aujourd’hui, ce sont des groupes qui travaillent en coopération, Pour une même découverte seulement 3 seront récompensés.
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Le problème des prix Nobel dans les sciences

 

La médaille du Nobel de chimie | Adam Baker via Flickr CC License by

La médaille du Nobel de chimie | Adam Baker via Flickr CC License by

Repéré par Nina Pareja

Sont-ils encore vraiment adaptés à notre époque?

 

Repéré sur The Guardian

Cette première semaine d’octobre, une poignée de scientifiques va recevoir des prix Nobel en médecine, en chimie et en physique. Leurs vies et leurs notoriétés seront transformées par cette haute distinction internationale, et ils et elles (qui sait?) recevront de surcroît beaucoup d’argent.

Mais pour le cosmologue Brian Keating, de l’université de Californie, les Nobel «récompensent une version archaïque de la science».

De plus en plus de scientifiques s’opposent à ces prix jugés inadaptés au monde moderne de la recherche, notamment parce qu’ils encourageraient la compétition plutôt que la coopération.

Prix trop personnel

Pour le Lord Martin Rees, astronome, un Nobel donne au public une idée faussée de ce qui serait important dans le domaine scientifique:

«Seulement trois sciences sont récompensées: la chimie, la physique et la médecine».

Il déplore que les mathématiques, l’informatique, la robotique, l’intelligence artificielle et les sciences environnementales soient ignorées.

Venkatraman Ramakrishnan, président de l’académie scientifique indépendante britannique, la Royal Society, a remporté un Nobel en 2009 mais ne se prive pas de critiquer le système de récompenses dans son livre Gene Machine, expliquant que «le prix devient de plus en plus une loterie» et serait biaisé par du «copinage».

Pour le cosmologue Keating, la procédure de sélection est trop secrète:

«Vous ne savez pas qui était nommé pour le prix, ni comment s’est passée la nomination». Il ose la comparaison avec «un procédé sacré comme la nomination d’un nouveau pape».

Depuis la création des Nobel en 1901, plus d’un milliard de dollars ont été attribués aux lauréats et lauréates. Les premiers prix ont récompensé des scientifiques comme Marie et Pierre Curie ou Albert Einstein, qui travaillaient à l’époque d’une science plus individualiste qu’aujourd’hui, marquée par les grandes inventions. Au début du XXe siècle, le comité d’attribution du prix Nobel a décidé qu’une récompense ne pourrait être accordée à plus de trois personnes pour la même découverte. C’est ainsi qu’en 2013, Peter Higgs et François Englert ont été récompensés pour leur découverte d’une particule subatomique nommée boson de Higgs, alors que six personnes avaient participé à la recherche. En 2017, le prix Nobel de physique a été décerné pour la première observation d’ondes gravitationnelles, découverte exposée dans un article signé par plus de 1.000 scientifiques dont seulement trois ont remporté le prix.

Le mythe du génie isolé

Ramakrishnan, tout comme Keating, estime que cette règle des trois personnes récompensées n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hui.

«La règle de trois renforce l’impression que la science est le fruit d’un ou deux génies –souvent des hommes blancs– travaillant sans le vaste réseau de soutien derrière eux», assure le cosmologue Keating au Guardian. Il ajoute que «si une femme remporte [un prix] cette année, ce sera la première en cinquante ans» seulement deux femmes ont déjà été distinguées du Nobel de physique.

Le mythe du génie isolé donne une voix à certains scientifiques dont l’expertise est finalement restreinte, explique aussi Lord Rees.

«Leur opinion sur des sujet plus généraux ne devrait pas avoir de poids, mais certains exploitent ce statut de prix Nobel», assure-t-il.

 Le Norvégien Ivar Giaver, qui a gagné le Nobel de physique en 1973, nie aujourd’hui le réchauffement climatique. William Shockley, lui, s’est servi de son statut pour diffuser des théories racistes.

Les scientifiques critiques des Nobel dans le domaine des sciences estiment qu’il faudrait leur appliquer les mêmes règles qu’au Nobel de la paix, à savoir la possibilité de récompenser aussi des associations ou collectifs, comme la Croix Rouge ou le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat par exemple.

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« Ne plus tolérer cette folie », dit une rescapée d’Hiroshima en recevant le Nobel de la paix


Qui est mieux placé pour militer contre les armes nucléaires qu’une personne a été présente quand une bombe atomique a été lancé sur Hiroshima ? Cette femme qui a reçu le prix Nobel de la paix, sait de quoi elle parle pour  les conséquences négatives des armes nucléaires
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« Ne plus tolérer cette folie », dit une rescapée d’Hiroshima en recevant le Nobel de la paix

 

Setsuko Thrulow, une rescapée d'Hiroshima, derrière un lutrin.

Setsuko Thurlow, membre de la campagne d’ICAN et survivante d’Hiroshima, pendant son discours à la cérémonie du prix Nobel de la paix, dimanche, à Oslo. Photo : Reuters/Norsk Telegrambyra AS

En recevant le prix Nobel de la paix dimanche à Oslo, la Torontoise Setsuko Thurlow a raconté son histoire vécue le 6 août 1945 à Hiroshima pour qu’on ne tolère plus jamais « cette folie ».

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE ET REUTERS

« Je n’avais que 13 ans lorsque les États-Unis ont largué la première bombe atomique sur ma ville, Hiroshima. Je me souviens encore vivement de ce matin-là. À 8 h 15, j’ai vu de la fenêtre un éclair blanc bleuté aveuglant. Je me rappelle avoir eu la sensation de flotter dans l’air, relate-t-elle. J’ai repris conscience dans le silence et les ténèbres, je me suis retrouvée coincée par le bâtiment effondré. J’ai commencé à entendre les faibles cris de mes camarades de classe : « Mère, aide-moi. Dieu, aide-moi ». »

La rescapée du bombardement atomique d’Hiroshima recevait le prix Nobel de la paix au nom des militants antinucléaires de la Campagne pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN).

Elle a profité de la cérémonie pour rappeler que « chaque seconde de chaque jour, les armes nucléaires mettent en danger tous ceux que nous aimons et tout ce qui nous est cher. Nous ne devons plus tolérer cette folie ».

Afin d’éviter une autre utilisation de la bombe atomique, Beatrice Fihn, directrice générale de la campagne internationale ICAN, aussi présente pour recevoir le prix, a appelé les pays possédant l’arme nucléaire à adopter le traité contre les armes atomiques de l’Organisation des Nations unies (ONU).

« Il permet de faire un choix entre deux fins : la fin des armes nucléaires ou la fin du monde », a-t-elle dit lors de la cérémonie.

ICAN est une coalition de 468 organismes non gouvernementaux qui milite pour le traité de l’ONU sur l’interdiction des armes nucléaires, adopté par 122 pays en juillet dernier. Cependant, le texte n’a été signé par aucune des neuf puissances nucléaires mondiales. D’ailleurs, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont, contrairement à l’habitude, décidé d’envoyer des diplomates de second rang à la cérémonie de remise du prix plutôt que leur ambassadeur.

Pour ces pays, l’arme atomique reste encore un outil dissuasif permettant d’éviter les conflits. Il n’est donc pas question de s’en défaire.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► 3 choses à savoir sur notre horloge biologique


La synchronisation de notre horloge biologique est très importante et c’est la lumière qui le plus grand synchroniseur. Avec l’arrivé de l’électricité, nous avons perdu de 1 à 2h de sommeil. Il y a plus encore, les femmes et les adolescents sont plus sujet à avoir un manque de sommeil sans compter la lumière bleue des tablettes, ordinateurs, téléphone qui eux aussi grugent le temps pour dormir
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3 choses à savoir sur notre horloge biologique

 

Oeil avec horloge biologique

Quand la lumière régule notre horloge biologique

VSC / SCIENCE PHOTO LIBRARY

Par Camille Gaubert

    Le prix Nobel de médecine a été attribué lundi 2 octobre aux chercheurs américains, Hall, Rosbash et Young, pour leurs travaux sur la régulation de l’horloge biologique. L’occasion de revenir sur les plus récentes découvertes concernant l’impact de nos vies modernes sur ce rythme naturel.

    Le prix Nobel de médecine a été attribué lundi 2 octobre 2017 aux chercheurs américains, Hall, Rosbash et Young, pour leurs travaux sur la régulation de l’horloge biologique. Ils ont notamment découvert par quels mécanismes moléculaires la lumière du jour influence les gènes responsables de cette synchronisation. L’occasion de revenir sur les plus récentes découvertes concernant l’impact de nos vies modernes sur ce rythme naturel.

    Le chef d’orchestre de l’organisme

    L’horloge biologique est une zone du cerveau qui se synchronise sur la journée de 24 heures définie par l’alternance du jour et de la nuit. Ce cycle dure spontanément entre 23h30 et 24h30, selon les individus. Sans cette synchronisation, notre sommeil se décalerait tous les jours au point que plus personne ne serait réveillé aux mêmes horaires. Pour ce faire, plusieurs synchroniseurs agissent simultanément, dont le plus puissant est la lumière.

    Or, depuis le début des années 1900 et l’arrivée de l’électricité, nous avons perdu entre 1 et 2h de sommeil par nuit. La lumière a en effet un impact très activateur avant le coucher : elle repousse la sensation de fatigue et empêche l’endormissement. Cette exposition inappropriée à la lumière peut potentiellement détraquer toute notre horloge biologique avec des conséquences sur les fonctions immunitaires, cognitives, le sommeil, la vigilance, la mémoire, les fonctions cardiovasculaires etc. Cela pourrait aussi favoriser le développement de certaines formes de cancer en perturbant la sécrétion nocturne de la mélatonine, hormone impliquée dans le contrôle de la division cellulaire et ralentissant la prolifération cellulaire de type cancéreuse.

    Femme et adolescent : la couche-tôt et le lève-tard

    Certaines populations sont plus susceptibles d’avoir un rythme circadien particulier. La chronobiologie est l’étude de ces rythmes et des conséquences de leur perturbation.

    Ainsi, les femmes ont 2,5 fois plus de chance que les hommes d’avoir un rythme circadien de moins de 24 heures.

    « Ce résultat pourrait expliquer pourquoi les femmes, qui se couchent plus tard que ne leur dicte leur horloge biologique en raison de notre mode de vie moderne, se réveillent en moyenne plus tôt, explique Claude Gronfier, chronobiologiste à l’INSERM, et pourquoi l’insomnie a une prévalence beaucoup plus élevée parmi les femmes. »

    Chez l’adolescent, au contraire, l’heure du coucher est retardée à cause d’une horloge biologique plus lente, qui met plus de temps à accomplir son cycle. C’est ce qui va déclencher un coucher et un réveil plus tardif. Les adolescents aujourd’hui présentent une dette de sommeil importante, à cause des horaires de coucher tardifs et de lever trop tôt pour permettre les 8 à 12h de sommeil nécessaires. Cette restriction quotidienne va entrainer une dette de sommeil chronique.

    « C’est un vrai problème de santé publique », s’inquiète Claude Gronfier.

    Quand la lumière bleue de nos écrans nous gâche la nuit

    La lumière bleue excite 100 fois plus les cellules photoréceptrices de la rétine (les cellules ganglionnaires à mélanopsine) impliquée dans la régulation de ce rythme circadien. En s’y exposant par le biais des écrans de téléphone, tablette, ordinateur ou téléviseur, elles génèrent le message d’une exposition massive à la lumière et ralentissent les processus d’installation du sommeil.Pour avoir une bonne hygiène de lumière, il faut donc commencer par :

  • diminuer drastiquement l’exposition à la lumière le soir entre 30 min et 1h avant le coucher.

  • favoriser les lumières de type halogènes, de couleur orangées, plus favorables à l’endormissement.

 

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Le Saviez-Vous ► 10 choses que vous ignoriez (probablement) à propos d’Einstein


Albert Einstein à fasciné le monde par son intelligence et sa personnalité, quoiqu’il n’était pas un mari fidèle. Il a changé la perception et a fait avancer la science
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10 choses que vous ignoriez (probablement) à propos d’Einstein

 

1. Il a renoncé à sa nationalité allemande à l’âge de 16 ans.

Dès son plus jeune âge, Albert Einstein exécrait toute forme de nationalisme et estimait qu’il était préférable d’être un « citoyen du monde ». À l’âge de 16 ans, il a renoncé à sa nationalité allemande, restant officiellement apatride jusqu’à ce qu’il devienne citoyen suisse en 1901.

2. Il a épousé la seule étudiante de sa classe de physique.

Mileva Marić était la seule étudiante de la classe d’Einstein à l’École polytechnique fédérale de Zurich. Passionnée de mathématiques et de sciences, elle était elle-même une physicienne en herbe. Elle a abandonné ces ambitions en se mariant avec Einstein, devenant la mère de ses enfants.

3. Le FBI tenait un dossier secret de 1 427 pages sur lui.

En 1933, le FBI a commencé à tenir un dossier sur Albert Einstein, peu de temps après son troisième voyage aux États-Unis. Ce dossier, qui contenait 1 427 pages, était axé sur l’affiliation de longue date du physicien avec les organisations pacifistes et socialistes. J.Edgar Hoover avait même préconisé qu’Einstein soit maintenu hors des États-Unis conformément au Alien Exclusion Act (Loi sur les étrangers et la sédition), une suggestion qui a été rejetée par le Département d’État des États-Unis.

4. Il a eu un enfant illégitime. 

C’est hors mariage que la future épouse d’Einstein, Mileva, a donné naissance à un bébé nommé Lieserl en 1902, alors qu’elle résidait en Serbie avec sa famille. Les historiens soutiennent qu’elle serait morte dans sa petite enfance, probablement de la scarlatine, ou qu’elle aurait été donnée à l’adoption. De toute évidence, Einstein n’a jamais vu sa fille en personne. L’existence de Lieserl n’a été connue qu’en 1987, lorsqu’une collection de lettres d’Einstein fut rendue publique.

5. Il a cédé les gains de son Prix Nobel à sa femme lors de leur divorce. 

Anticipant sa victoire du Prix Nobel, Einstein a reversé tous les bénéfices du prix à sa première femme, Mileva Marić, afin qu’elle lui accorde le divorce. Le prix s’élevait à 32 250 $ (29 577 €), soit plus de dix fois le salaire annuel d’un professeur moyen de l’époque.

6. Il a épousé sa cousine germaine.

Elsa, la seconde Mme Einstein, était la fille de la sœur de la mère d’Albert, faisant d’eux des cousins germains. Ils étaient aussi cousins au deuxième degré puisque le père d’Elsa et celui d’Albert étaient cousins. Son nom de jeune fille était Einstein.

7. Il militait en faveur des droits civiques avant le Mouvement des droits civiques.

Einstein était un fervent défenseur des droits civiques et de la liberté d’expression. En 1951, lorsque W.E.B. Du Bois a été accusé d’être un agent non enregistré pour une puissance étrangère, Einstein s’est porté volontaire pour comparaître en son nom, en tant que témoin. Lorsque l’avocat de Du Bois a informé la Cour qu’Einstein comparaissait, le juge a décidé de rejeter l’affaire.

8. Son fils a été placé en établissement psychiatrique la majeure partie de sa vie adulte.

Eduard, le fils cadet d’Albert qu’ils appelaient affectueusement « Tete », a été diagnostiqué schizophrène puis hospitalisé pendant la plus grande partie de sa vie adulte. Grand admirateur de Freud, Einstein était fasciné par la psychanalyse. Bien qu’ils correspondaient par lettres, Albert n’a jamais revu son fils lorsqu’il a immigré aux États-Unis, en 1933. Eduard est décédé à l’âge de 55 ans dans une clinique psychiatrique.

9. Il entretenait une amitié tumultueuse avec « le père des armes chimiques ».

Fritz Haber, un chimiste allemand qui a contribué au recrutement d’Einstein à Berlin, était devenu l’un des plus proches amis du physicien. Juif converti au Christianisme, il prônait les vertus de l’assimilation à Einstein avant que les nazis n’arrivent au pouvoir. Pendant la Première Guerre mondiale, il a élaboré un gaz chloré mortel, plus lourd que l’air, et pouvant se répandre jusque dans les tranchées et asphyxier les soldats en leur brûlant la gorge et leurs poumons. Haber est parfois qualifié de « père des armes chimiques ».

10. Il a eu une relation avec une présumée espionne russe.

En 1935, Margarita Konenkova est présentée à Einstein par sa belle-fille, Margot, avant de devenir sa maîtresse. En 1998, Sotheby’s a mis aux enchères neuf lettres d’amour écrites entre 1945 et 1946 par Einstein et adressées à Konenkova. Dans un livre écrit par un maître espion russe, il est indiqué que Konenkova était un agent russe, bien que les historiens n’aient pas confirmé cette allégation.

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Y aura-t-il un Prix Nobel 2016 de médecine ?


Ce qui compte à mon avis, c’est le mensonge, soit dévoilé avant qu’il ait plus de victimes et que ceux qui se penchent sur les futurs récipiendaires puissent en tirer une leçon pour éviter ce genre d’imposture
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Y aura-t-il un Prix Nobel 2016 de médecine ?

 

Remise des prix Nobel 2015 à Stockholm, le 10 décembre 2015. © SOREN ANDERSSON / AFP

Remise des prix Nobel 2015 à Stockholm, le 10 décembre 2015. © SOREN ANDERSSON / AFP

Par Lise Loumé

Au cœur d’un scandale médical ayant coûté la vie à deux patients, deux membres du prestigieux comité Nobel sont poussés à la démission.

C’est une histoire digne d’un thriller nordique qui éclabousse le jury du sacro-saint Nobel de médecine, issu du prestigieux Institut Karolinska de Suède. Harriet Wallberg, l’ancienne doyenne de l’Institut, et son successeur, Anders Hamsten, sont priés de quitter l’Assemblée Nobel sur-le-champ, accusés d’être impliqués dans une sombre affaire qui a coûté la vie à deux personnes, orchestrée par un chirurgien italien du nom de Paolo Macchiarini aimant se comparer à Frankenstein…

Des prothèses jamais testées sur les animaux

Tout commence en 2008 lorsque Paolo Macchiarini devient, à tout juste 50 ans, le premier médecin à réaliser une greffe de trachée-artère issue d’une personne décédée selon la technique suivante : l’organe est « décellularisé » puis réensemencé par des cellules souches provenant du receveur lui-même. Une avancée majeure qui, en principe, devrait faciliter la cicatrisation et réduire les risques de rejet. Emballé, l’Institut Karolinska lui offre en 2010 un poste. Un an après seulement, le chirurgien réalise la première greffe d’une trachée artificielle, en plastique, elle aussi colonisée par des cellules souches du patient. Mais en 2013, le scandale éclate : la presse suédoise révèle que sur les trois interventions menées par Macchiarini à Stockholm, deux patients sont décédés et le troisième est dans un état très affaibli. Un bilan que le chirurgien et l’Institut auraient gardé sous silence. C’était sans compter sur un documentaire diffusé en janvier 2016 sur la chaîne de télévision publique suédoise SVT, qui révèle que Macchiarini n’a jamais testé ses prothèses sur des trachées d’animaux avant de les expérimenter chez l’homme… Le 23 mars 2016, l’Institut Karolinska le licencie pour mensonges, négligences, falsifications de CV, violations de valeurs fondamentales et éthiques. Entre temps, plusieurs enquêtes internes et externes confirment que les pratiques de Macchiarini ne respectent pas des règles médicales et éthiques fondamentales. Il est par ailleurs visé par une enquête de la police suédoise pour homicide involontaire et encourt jusqu’à six ans de prison.

Mais dans cette affaire, le chirurgien n’est pas le seul accusé. Sont également pointés du doigt des hauts placés de l’Institut suédois responsables de son recrutement, perçu comme une grave erreur de jugement selon une enquête externe rendue publique le 5 septembre 2016. Des soupçons pèsent en particulier sur Harriet Wallberg et son successeur, Anders Hamsten autour de leur éventuelle volonté de camoufler l’affaire. D’après la revue Science, fin 2014, ce dernier aurait mis aux oubliettes un rapport commandé par l’Institut suédois à Bengt Gerdin, professeur retraité de chirurgie à l’Université d’Uppsala (Suède). Gerdin y concluait que Macchiarini avait systématiquement déformé les résultats de ses interventions chirurgicales à un degré constituant une faute. Hamsten aurait également prolongé le contrat de Macchiarini.

« La crise de confiance est telle (…) que nous allons demander à Harriet Wallberg et à Anders Hamsten de quitter l’assemblée Nobel », a expliqué le 6 septembre 2016 le secrétaire de cette assemblée, Thomas Perlmann, à l’agence suédoise TT.

Poussés vers la sortie mais pas renvoyés, cette dernière option n’étant tout simplement pas prise en compte dans les statuts du comité Nobel.

L’un des plus grands mensonges de l’Histoire médicale »

Un tel scandale dans le jury peut-il faire reporter ou annuler le Prix Nobel 2016 de médecine, dont l’annonce est prévue pour le 3 octobre ?

Thomas Perlmann se veut rassurant sur le maintien du Prix, précisant qu’ « Harriet Wallberg et Anders Hamsten n’ont pas participé aux travaux pour désigner le prix Nobel de médecine 2016″, sans toutefois s’étendre davantage sur le sujet (contacté par Sciences et Avenir, l’Institut n’a pas souhaité répondre à nos questions).

Pierre Delaere, professeur de chirurgie respiratoire de l’Université catholique de Louvain (Belgique) et l’un des premiers scientifiques à avoir critiqué le travail de Macchiarini, reste inquiet sur l’avenir de cette prestigieuse distinction, et plus généralement sur la recherche biomédicale :

« J’espère que l’Institut Karolinska et l’Assemblée Nobel se remettront bientôt de cet immense scandale, que tous les résultats obtenus, qui ne sont fondés sur rien d’autre que des mensonges, seront invalidés, réagit-il auprès de Sciences et Avenir. Il est également important que la recherche sur les cellules souches soit débarrassée de travaux irréalistes telles que la régénération d’une trachée artère ou d’un œsophage. » Pour lui, l’affaire Macchiarini constitue tout bonnement « l’un des plus grands mensonges de l’Histoire médicale ».

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Donald Trump candidat au Nobel de la paix


Le 1 er février était la date final pour parrainer des candidatures pour le prix Nobel. Certains ne sont pas connu du grand public, mais un qui peut faire sursauter, c’est le nom de Donald Trump en liste pour le prix Nobel de la paix. Parmi tous ceux parrainés pour ce prix de la paix, il me semble évident qu’il ne sera pas retenu … Sinon, ce prix ne voudra absolument rien dire
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Donald Trump candidat au Nobel de la paix

 

Donald Trump mériterait d'être récompensé pour «son idéologie... (PHOTO DAVE KAUP, REUTERS)

Donald Trump mériterait d’être récompensé pour «son idéologie vigoureuse de paix par la force, employée comme arme de dissuasion contre l’islam radical, l’EI (le groupe islamiste État islamique, NDLR), l’Iran nucléarisé et la Chine communiste», souligne la lettre de parrainage suggérant le magnat de l’immobilier pour la haute distinction.

PHOTO DAVE KAUP, REUTERS

Donald Trump, les habitants des îles grecques venant en aide aux migrants, les acteurs du processus de paix colombien, le pape, Angela Merkel… Célébrissimes ou anonymes, ils sont tous présumés être en lice pour le Nobel de la paix.

Comme chaque année, les candidatures à «la plus prestigieuse récompense au monde attribuée pour la préservation de la paix» – dixit le dictionnaire d’Oxford – doivent être envoyées au plus tard le 1er février.

Et comme à l’accoutumée, l’identité des candidats est tenue strictement secrète, ou presque puisque les parrains peuvent en effet divulguer le nom de leur «poulain».

Une pétition en ligne avait ainsi recueilli lundi quelque 630 000 signatures pour que le Nobel soit attribué aux habitants des îles grecques qui, en première ligne de la crise migratoire, portent secours et réconfort aux réfugiés franchissant au péril de leur vie la Méditerranée depuis la Turquie voisine.

Soutenue par des universitaires, la campagne se heurte cependant à une difficulté de taille: le prix ne peut être partagé par plus de trois lauréats.

Des scientifiques grecs ont contourné l’obstacle en distinguant trois noms: une octogénaire et un pêcheur de Lesbos ainsi que l’actrice américaine Susan Sarandon, première personnalité d’envergure à être venue sur l’île pour sensibiliser l’opinion publique.

Lui-même prix Nobel de la paix en 1984, l’archevêque sud-africain Desmond Tutu a apporté son soutien à trois candidatures, dont une a également trait aux bons Samaritains grecs: le Mouvement de solidarité égéen.

«Imaginez 900 000 visiteurs dans le besoin qui arrivent à la porte d’un établissement relativement modeste. Affamés, épuisés et dans un état de choc émotionnel… Ils ne parlent pas votre langue ni ne partagent les mêmes croyances culturelles ou religieuses», a écrit Mgr Tutu.

«Qu’est-ce que vous faites? Vous ouvrez la porte. Incroyable!», s’est-il émerveillé.

Les deux autres candidatures ayant reçu sa bénédiction sont la Fondation pour la paix dans l’ère nucléaire qui milite pour l’abolition de l’arme atomique, et un trio comprenant… le pape François salué par l’archevêque anglican pour ses efforts «écologiques» contre «le consumérisme et la cupidité».

Un «traître à la patrie» primé? 

Dans un autre registre, le candidat à la candidature républicaine Donald Trump a aussi été suggéré pour le Nobel de la paix, selon un observateur attentif de la chose Nobel, Kristian Berg Harpviken, directeur de l’Institut de recherche sur la paix d’Oslo (Prio).

M. Trump mériterait d’être récompensé pour «son idéologie vigoureuse de paix par la force, employée comme arme de dissuasion contre l’islam radical, l’EI (le groupe islamiste État islamique, NDLR), l’Iran nucléarisé et la Chine communiste», souligne la lettre de parrainage, dont M. Harpviken dit avoir reçu copie.

Parlementaires et ministres, anciens lauréats, certains professeurs d’université…: des milliers de personnes à travers le monde sont habilitées à proposer une candidature. Si l’Institut Nobel est tenu d’accepter toutes les propositions valides, le seul fait d’être candidat ne représente pas un adoubement de sa part.

Les cinq membres du comité qui choisit le lauréat pourront aussi mettre sur la table les candidatures de leur choix lors de leur première réunion, le 29 février.

Pour M. Harpviken, Edward Snowden, qui a révélé l’ampleur du programme de surveillance de l’Agence de sécurité américaine (NSA), pourrait bien l’emporter.

«Les fuites de Snowden ont entraîné un bon nombre de réformes dans les pratiques et dans la législation américaines qui font qu’il est difficile de soutenir encore qu’il est un traître à la patrie», a-t-il expliqué à l’AFP.

Après la percée sur le nucléaire iranien, les négociateurs américain Ernest Moniz et iranien Ali Akbar Salehi comptent aussi parmi ses favoris, de même que les acteurs du processus de paix en Colombie, le président Juan Manuel Santos et le chef des FARC (rebelles) Timoleon Jimenez.

Donnée parmi les favoris l’an dernier – quand le prix est allé au quartette pour le dialogue national tunisien -, la chancelière allemande Angela Merkel est de nouveau en lice.

Idem pour le gynécologiste Denis Mukwege, qui soigne les femmes violées dans l’est de la RDC, et une Yazidi, Nadia Murad, qui a échappé à l’EI après avoir été réduite à l’esclavage sexuel par les djihadistes.

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Le Saviez-Vous ► Des prix Nobel pas toujours très recommandables


Les lauréats de toute l’histoire des prix Nobel ne sont pas tous des scientifiques recommandables, certains sont racistes, misogynes, arrogants, etc.
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Des prix Nobel pas toujours très recommandables

 

nobel-prize

Médaille à l’effigie d’Albert Nobel – Licence Creative Commons

Marie Curie, Albert Einstein, Max Planck… Depuis 1901, le prix Nobel est le graal du monde scientifique. Mais, derrière les grands noms de son histoire, se cachent des personnalités peu recommandables. Florilège des lauréats les plus polémiques.

  • Les suprématistes blancs

Co-inventeur du transistor, William Shockley a été l’un des premiers à travailler sur des composants semi-conducteurs au silicium. Hélas, le lauréat du prix Nobel de physique en 1956 était également un raciste affiché.

Malgré des lacunes manifestes en biologie et en génétique, Shockley tente d’utiliser ces champs d’étude pour promouvoir ses idées. Persuadé que les Noirs se reproduisent plus vite que les Blancs, il s’alarme de “l’évolution rétrogressive de l’humanité”. Sa solution : mettre en place des incitations financières à destination “des individus génétiquement désavantagés” afin de les stériliser.


  • À rebours de la science 

Dans le monde scientifique, Kary Mullins, le lauréat du prix Nobel de chimie en 1993, est réputé pour son originalité. Dans son autobiographie intitulée Danseur nu dans les champs de l’esprit (en anglais Dancing naked in the mind field), il exalte les vertus de l’astrologie, décrit sa rencontre avec des extraterrestres, et avoue sans ambage sa consommation répétée de LSD.

Mullins ne s’en tient pas à là. Il apporte  son soutien aux théories du biologiste moléculaire Peter Duesberg, qui cherchait à prouver l’innocuité du VIH. Celui-ci estimait également que les symptômes de la maladie étaient dus à la consommation répétée de drogues récréatives et l’AZT.


  • Au service de la guerre

En 1918, le prix Nobel de chimie est attribué à Fritz Haber, à l’origine d’une méthode pour synthétiser de l’ammoniac à partir de nitrogène et d’hydrogène. Une découverte, exceptionnelle, qui permet d’accroître les rendements agricoles dans le monde entier.

Mais Haber est également connu pour son autre innovation : durant la Première guerre mondiale, il initie un programme pour transformer le chlore en arme de guerre sur les champs de bataille. Le 22 avril 1915, Haber supervise personnellement le déploiement de 6000 cylindres de gaz à Ypres, en Belgique. En l’espace de dix minutes, 1 000 soldats français et algériens sont tués.


  • Les machos de la science

Dans la catégorie “machos”, le chercheur Sir Tim Hunt, lauréat en 2001 du prix Nobel de physiologie et de médecine, devance d’une bonne longueur la concurrence. En juin 2015, au cours de la Conférence internationale des journalistes scientifiques, il déclare :

“Laissez-moi vous expliquer mon problème avec les filles. Voici trois choses qui arrivent lorsqu’elles sont dans un laboratoire : vous tombez amoureux d’elles, elles tombent amoureuses de vous, et quand vous les critiquez, elles pleurent.”

Ces propos, qui déclenchent des réactions outrées à travers le monde, entraînent sa démission à son poste de professeur titulaire à la faculté des sciences de l’University College de Londres.


  • L’énorme bourde

En 1926, le médecin danois Johannes Fibiger remporte le prix Nobel de médecine pour ses travaux sur Spiroptera carcinoma, un vers parasite qui serait la cause de nombreux cancers. Sa découverte, décrite comme “la plus grande contribution à la médecine de notre génération”, s’avérera quelques années plus tard tout bonnement fausse.

Pour parvenir à ses résultats, Fibiger avait sélectionné des blattes, porteuses du parasite, qu’il donnait à manger à des rats de laboratoire. Peu de temps après, des tumeurs apparaissaient parmi les cobayes. Des résultats qui laissaient croire à une corrélation entre le parasite et la multiplication des cancers.

Mais la réalité est tout autre. Les tumeurs, qui s’avèrent presque toutes bénignes, étaient en réalité dues à une carence en vitamine A. En effet, les rats n’étaient nourris que de pain, d’eau et de blattes. 


  • James Watson

James Watson mérite une catégorie à lui tout seul. Le codécouvreur de la structure de l’ADN, en 1962, ne manque jamais une occasion de faire scandale. Durant une conférence à l’université de Berkeley, il a suggéré qu’il existait des connexions biochimiques entre la libido et la couleur de la peau : “C’est pourquoi vous avez des Latin Lovers”.

Entre autres dérapages racistes, il a  déclaré dans une interview que :

l’antisémitisme était parfois justifié et que “ceux qui ont à traiter avec des employés noirs savent que tout le monde n’est pas égal. Nos politiques sociales se fondent sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre {Occidentaux blancs, ndlr}, alors que toutes les recherches concluent que ce n’est pas vraiment le cas.” 

Enfin, il n’a jamais cité les travaux de la scientifique Rosalind Franklin, dont le travail sur la cristallographie des rayons X a rendu sa découverte possible – un oubli qui ne l’a pas empêché de critiquer son apparence et ses goûts vestimentaires.

http://www.nationalgeographic.fr/

Le Saviez-vous ► Nobel n’aimait pas les maths, mais pas à cause de sa femme


Et voilà une autre légende urbaine qui viens de prendre la porte de sortie. À chaque année, un prix Nobel est décerné des prix à des hommes et des femmes qui ont changé quelque chose avec leurs recherches leur travail pour l’humanité, mais les mathématique n’y figure pas parmi les disciplines récompensés. La raison semble t’il n’est pas une raison d’infidélité
Nuage

 

Nobel n’aimait pas les maths, mais pas à cause de sa femme

 

Alfred Nobel

 

A cette question, qui revient chaque année avec les colchiques, la réponse est toujours la même : parce que la femme d’Alfred Nobel le trompait avec un jeune mathématicien.

Les plus érudits précisent : « Avec le mathématicien suèdois Gosta Mittag-Leffler. »

Outre le fait qu’il avait treize années de moins qu’Alfred Nobel, force est de constater (sur la photo ci-dessous) qu’il était assez joli garçon.

Bien qu’il ait inventé la dynamite, Nobel aurait donc choisi de se venger de manière non violente, en punissant son rival et, par la même occasion, tous les mathématiciens.

Gosta Mittag-Leffler

C’est une bien belle histoire Hélas, elle a été démentie en 1985 par deux rabat-joie, Lars Garding et Lars Hörmander ( « Why Is There No Nobel Prize in Mathematics ? “ , Mathematical Intelligencer).

Pour commencer, Alfred Nobel n’a jamais été marié. Il avait une maîtresse, une viennoise, Sophie Hess, qu’il avait rencontrée à l’’âge de 42 ans (elle en avait 20). Ensuite, Gosta Mittag-Leffler n’avait pas vraiment le profil d’un candidat au Prix Nobel. Enfin, il semble improbable que Nobel, qui a quitté la Suède en 1865, ait eu des contacts avec Gosta Mittag-Leffler, qui était alors un étudiant.

La véritable histoire, c’est qu’il existait déjà à l’époque un prix scandinave de mathématiques. Et qu’Alfred Nobel, esprit pratique, n’aimait pas trop les maths.

http://blogs.rue89.com

L’ex-président sud-africain Nelson Mandela est mort


 

L’été dernier, le monde entier était sur le qui-vive croyant que Nelson Mandela était pour quitter ce monde, presque mort, son état s’était amélioré jusqu’à aujourd’hui. Son combat terminé, il laisse en héritage sa ténacité et la foi que l’homme s’il veut peut devenir meilleur
Nuage

 

L’ex-président sud-africain Nelson Mandela est mort

 

L’un des personnages les plus importants du 20e siècle n’est plus. L’ex-président sud-africain et symbole de la lutte contre la ségrégation raciale, Nelson Mandela, est décédé à l’âge de 95 ans, a annoncé le président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma.

« Notre nation a perdu son plus grand fils. »— Jacob Zuma

« Nos prières et nos pensées vont à la famille de Mandela. Nous avons une dette envers eux. Ils ont sacrifié beaucoup pour que notre peuple soit libéré », a déclaré le président Zuma.

Nelson Mandela combattait depuis des années des infections pulmonaires chroniques qui seraient liées à une tuberculose contractée pendant ses 27 années passées en prison.

Premier président noir de l’Afrique du Sud et Prix Nobel de la paix, Nelson Mandela a œuvré toute sa vie pour la libération et l’émancipation des Noirs sud-africains.

Il était hospitalisé depuis le 8 juin dans un hôpital de Pretoria, où des milliers de Sud-Africains se sont rendus au cours des dernières semaines pour lui manifester leur soutien.

Au début des années 1960, après avoir lutté pacifiquement contre l’apartheid, Nelson Mandela et son mouvement décident qu’il est temps d’abandonner les méthodes pacifiques pour se lancer dans la lutte ouverte et armée contre les politiques discriminatoires.

Condamné à la prison à vie en 1963, Nelson Mandela passe plus de 27 années derrière les barreaux, avant d’être libéré en 1990.

Il soutient alors la réconciliation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk, avec qui il partage le prix Nobel de la paix, en 1993.

http://www.radio-canada.ca