Cette étrange chaussure de luxe est fabriquée sur mesure grâce à l’impression 3D !


Chaussure de luxe pour les riches ! Tout fait avec l’information et l’impression 3D. C’est vraiment laid et à mon avis, c’est de l’argent gaspillé.
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Cette étrange chaussure de luxe est fabriquée sur mesure grâce à l’impression 3D !

 

chaussure luxe impression 3D

Crédits : Ica & Kostika sur Instagram

par Yohan Demeure

Différentes marques de chaussures de sport ont élaboré quelques prototypes de chaussures imprimées en 3D. En revanche, cette excentrique Mycelium Shoe est une chaussure de luxe faite sur mesure. Et oui, l’impression 3D semble avoir mis un pied dans la mode !

Évidemment, cette chaussure – qui ne passe pas inaperçue – ne conviendra pas à tout le monde en termes de goût et de couleurs, mais également au niveau du porte-monnaie. En effet, la Mycelium Shoe conçue par le studio de design américain Ica & Kostika sera destiné à un public plutôt fortuné avant la fin de l’année 2018, dans le cadre d’une collection baptisée Exobiology.

Il faut savoir que le studio Ica & Kostika est un spécialiste des chaussures de luxe fabriquées via des procédés assistés par informatique. L’impression 3D a donc été naturellement intégrée dans un projet. La conception de la Mycelium Shoe requiert que le client prenne ses pieds en photo. Un algorithme assurera ensuite la mission d’en faire une représentation 3D pour modeler la chaussure et permettre l’impression.

Le nom Mycelium Shoe fait référence à la structure en filament de certains champignons, et lorsque l’on observe la chaussure, il serait facile de penser que cette structure est aléatoire. En réalité, celle-ci est réellement déterminée à l’avance, comme l’indiquent les représentants du studio :

«Dans les zones où la chaussure touche le sol, le réseau est constitué de cellules compactes pour une plus grande résistance à l’usure .»

chaussure luxe impression 3D 2

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Crédits : Ica & Kostika sur Instagram

Lorsque l’on observe à nouveau cette chaussure à l’apparence métallique, il est également aisé de penser que celle-ci est peut-être trop rigide et inconfortable. Mais les designers sont parvenus à jouer sur les matériaux. En effet, les parties intérieures sont plus souples puisque celles-ci sont faites de polyuréthane thermoplastique (TPU).

«Dans les zones où l’intérieur couvre les muscles squelettiques du pied, le réseau est fait de cellules plus souples et plus flexibles.»

Concernant l’aspect métallique, il s’agit effectivement de métal – mais pas d’impression 3D métal. Il s’avère que les designers ont utilisé le procédé de frittage sélectif par laser (SLS), une méthode permettant de recouvrir un polymère d’une fine couche de métal (cuivre, chrome et nickel).

https://sciencepost.fr/

L’homme pourra-t-il bientôt respirer sous l’eau à l’aide de branchies?


Aller dans l’eau avec des branchies qui préservent l’oxygène tout en rejetant le dioxyde de carbone et qui remplacerait les bombonnes d’oxygène sera probablement possible dans un futur proche.
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L’homme pourra-t-il bientôt respirer sous l’eau à l’aide de branchies?

© Amphibio/Jun Kamei.

Morgane Goffin

Un chercheur japonais a inventé des branchies 3D.

À toutes les époques, les êtres humains se sont inspirés de la nature pour créer de nouvelles technologies. Aujourd’hui, plus loin que le tuba, les bouteilles d’oxygène ou le sous-marin, les branchies artificielles permettront au plongeur de respirer sous l’eau pour une durée indéterminée.

Jun Kamei est designer mais également chercheur à l’Université de Tokyo. Il s’est spécialisé dans le biomimétisme, un processus de création qui s’inspire du vivant pour élaborer, notamment, de nouvelles technologies. Anticipant la future montée des eaux dûe au changement climatique, il s’est lancé dans la modélisation de branchies. Selon Jun Kamei, elles ont été modélisées sur le même principe que celles utilisées par les insectes pour respirer sous l’eau.

Le projet, qui s’appelle Amphibio, est en fait une combinaison constituée d’un matériau spécial hydrophobe, qui repousse l’eau, et d’un autre matériau poreux. Il permet la respiration sous l’eau grâce à un réapprovisionnement continu de l’oxygène qu’il puise dans l’eau environnante. L’eau est stockée par le masque, comme le fait la peau des insectes, qui garde ensuite l’oxygène et rejette le dioxyde de carbone.

Réalisé avec une imprimante 3D, le projet en est actuellement au stade de prototype en phase de test dans un aquarium. Il devra être testé dans un futur proche par des humains pour être parfaitement adapté. On projette, par exemple, que la combinaison devrait couvrir l’entièreté du corps pour permettre le stockage d’une quantité suffisante d’oxygène pour alimenter une respiration humaine. Il n’empêche, le projet fait rêver!

Plus d’infos sur le site web de Jun Kamei.

https://www.7sur7.be/

Les incroyables dessins en illusion 3D de Nikola Culjic


Un artiste en 3 D qui en plus est autodidacte fait des dessins  fantastiques. C’est vraiment bien fait.
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Les incroyables dessins en illusion 3D de Nikola Culjic

 

Nikola Culjic, Nikola est un illustrateur autodidacte Serbe.

Le jeune homme de 31 ans n’a réellement commencer sa carrière de dessinateur il y a 4 ans.

Depuis il réalise des oeuvres étonnantes, utilisant l’anamorphose.

Source: boredpanda.com

https://www.idees-de-genie.fr/

Voici l’Halszkaraptor escuilliei !


Un dinosaure d’un nouveau genre a pu être décrit microtomographie multirésolution par rayons X. C’est quoi ça ? J’en ai aucune idée, mais le résultat démontre que cet animal qui a vécu il y a 72 millions d’années en Mongolie était un bien drôle de mélange pour avoir un tel physique. Pour le décrire, c’est un peu de tout cela : un vélociraptor, une autruche et un cygne avec un museau de crocodile et des ailes de pingouin
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Voici l’Halszkaraptor escuilliei !

 

Représentation artistique du Halszkaraptor escuilliei.

Représentation artistique du Halszkaraptor escuilliei.   Photo : Lukas Panzarin/Andrea Cau

Une analyse 3D sophistiquée d’ossements fossilisés a permis à des paléontologues européens de décrire un étrange dinosaure qui vivait sur le territoire de la Mongolie au crétacé, il y a 72 millions d’années.

Un texte d’Alain Labelle


Son nom officiel : Halszkaraptor escuilliei. « Halszka » pour les intimes. Il s’agit d’une nouvelle espèce issue d’un nouveau genre de dinosaures qui appartient à la famille des droméosaures, dont il partage la lignée avec le vélociraptor.

L’animal, d’un mètre vingt environ, ne ressemblait à aucun dinosaure, mais possédait des pattes rappelant celles du vélociraptor, un cou similaire à celui du cygne, et des ailes comparables à celles du pingouin.

Selon le paléontologue Paul Tafforeau, du Synchrotron européen de Grenoble, la combinaison inattendue des caractéristiques physiques de ce prédateur laisse à penser qu’il devait avoir un mode de vie semi-aquatique.

Il faut imaginer un mélange entre un vélociraptor, une autruche et un cygne avec un museau de crocodile et des ailes de pingouin. Paul Tafforeau, Synchrotron européen de Grenoble

Le scientifique estime qu’Halszka avait hérité des griffes tueuses des pattes arrière très développées des droméosaures qui permettaient d’égorger leurs proies.

Il était un prédateur redoutable également dans l’eau, puisqu’il possédait aussi des dents et un museau de crocodile.

Une première chez les dinosaures

Pour chasser sous l’eau, l’animal devait se replier en S puis se projeter très rapidement, bouche ouverte, au passage des poissons.

Les paléontologues avaient bien décrit des dinosaures qui mangeaient du poisson par le passé, comme le spinosaure, mais aucun qui ne puisse nager.

C’est grâce au recours à la microtomographie multirésolution par rayons X que les scientifiques ont pu avoir accès aux parties du squelette toujours enfouies au coeur de la roche.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.

http://ici.radio-canada.ca

Ces jumeaux qui vivaient il y a 30 000 ans ont été reconstitués virtuellement


Avec la technologie d’aujourd’hui, il est possible de reconstituer des visages de crâne même s’ils sont mort depuis plusieurs milliers d’années à la condition que les ossements soient très bien conservé surtout avec les millénaires qui nous séparent. Même sans cela, il est remarquable selon les chercheurs que ces homo sapiens avec leurs décorations avaient un niveau de culture insoupçonnées
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Ces jumeaux qui vivaient il y a 30 000 ans ont été reconstitués virtuellement

Crédits : Visual Science

Un garçon et une fille qui vivaient il y a environ 30 000 ans ont été virtuellement ramenés à la vie par une collaboration entre le studio Visual Science, l’Institut d’ethnologie et d’anthropologie de l’Académie des sciences russe et le Nauka o+ Science Festival, d’après Motherboard. Les visages de ces deux enfants du peuple Sungir, décédés à 10 et 13 ans, ont été recréés en 3D.

Enterrés l’un à côté de l’autre dans l’oblast de Vladimir, une région de l’ouest de la Russie, le corps décoré d’ocre rouge et la tombe pleine de cadeaux, ces deux enfants appartenaient au premier peuple humain à s’être installé en Europe du nord et de l’est. Par la modélisation 3D et le scan au laser des deux jeunes gens, l’équipe de scientifiques a réussi à produire des images – certes un peu confuses – de leurs adorables visages.

Les restes de Sungir 2 et Sungir 3 – grosse panne d’inspiration ce jour-là –, découverts dans les années 1960, ont été si bien préservés grâce aux vêtements à base de peau de mammouth qu’ils portaient, que les chercheurs ont réussi à mettre au point des images d’une impressionnante précision. Une vidéo de la reconstruction permet de voir l’étonnante scène de nos jeunes ancêtres ouvrir les yeux.

Pour Ivan Konstantinov, PDG de Visual Science, compagnie qui a déjà conçu des visuels 3D du virus Zika, le projet était une excellente manière de mettre en valeur ce « trésor mondial » qu’est selon lui la culture Sungir.

« Les vêtements spéciaux et les éléments décoratifs suggèrent un incroyable niveau de développement culturel parmi les Homo sapiens qui vivaient il y a 30 000 ans. »

Source : Motherboard

http://www.ulyces.co

Impression en 3D d’un cœur en silicone


On cherche à remplacer le manque de donneurs de coeur pour les transplantations cardiaque. Déjà le coeur artificiel Carmat a fait beaucoup de progrès. En Suisse, ils ont réussi presque à fabriquer un coeur avec l’imprimante 3D, mais il faut encore améliorer le prototype avant de penser à des essais cliniques
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Impression en 3D d’un cœur en silicone

 

 

coeur en silicone

Le cœur en silicone, imprimé en 3D, ressemble à l’organe humain et pompe le sang de la même manière.

ZURICH HEART

Sylvie Riou-Milliot

Spécialiste santé au magazine Sciences et Avenir

Des chercheurs suisses sont parvenus à concevoir un cœur en silicone à l’aide d’une imprimante 3D qui, pour l’instant, ne peut battre que durant trente minutes.

CARDIOLOGIE. C’est un cœur doux qui bat (presque) comme celui d’un être humain. Les chercheurs du laboratoire de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ ) viennent d’avoir recours à l’impression 3D pour imprimer un cœur 100 % en silicone.

Ce prototype comporte deux ventricules, gauche et droit, comme dans un véritable cœur humain. Mais les deux cavités ne sont pas, comme dans la réalité, séparées par une paroi, le septum. Les ingénieurs ont conçu une chambre supplémentaire qui joue le rôle de l’incontournable pompe, nécessaire à la propulsion du sang vers le restant du corps. Pour cela, un dispositif gonflable permet, selon la quantité d’air mise sous pression, de gonfler ou de dégonfler la chambre.

26 millions de personnes à travers le monde souffrent d’insuffisance cardiaque

Affichant un poids de 390 grammes et un volume de 679 cm3, des valeurs très proches des dimensions humaines, “il s’agit d’ un monobloc en silicone”, explique dans le communiqué de l’EPFZ  son développeur, NIcholas Cohrs, étudiant en doctorat qui a travaillé avec Anastasios Petrou.

 

Mais attention, pas d’emballement, ce modèle n’est absolument pas prêt pour une implantation chez l’humain. Car si la ressemblance anatomique avec un cœur humain est parfaite et s’il est trois fois plus léger que celui développé par la société de biotechnologie française Carmat, ce cœur siliconé a encore des progrès à faire. Il ne résiste en effet qu’à 3000 battements, soit à environ 30 minutes de fonctionnement !

Forte de cette première étape de faisabilité franchie avec succès, l’équipe zurichoise va donc devoir poursuivre ses travaux et tenter d’en améliorer nettement les performances. La course vers le cœur artificiel parfait sera rude, car ‘autres travaux sont en cours, le plus avancé dans les essais cliniques restant celui développé en France par Carmat.

 Aujourd’hui, 26 millions de personnes à travers le monde souffrent d’insuffisance cardiaque et les donneurs sont peu nombreux. 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► 75 % du catalogue IKEA est en images de synthèse


L’infographie est le domaine de la création d’images numériques assistée par ordinateur, j’imagine que cela sauve du temps et de l’argent de faire un catalogue qui ressemble vraiment à des photos d’une pièce entièrement meublée et décorée
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75 % du catalogue IKEA est en images de synthèse

 

 

 

Guillaume Champeau

Saviez-vous que les trois-quarts des produits présentés par IKEA n’ont pas été photographiés, mais rendus en images de synthèse ? C’est même le cas pour plus d’un tiers des pièces de maison entièrement reconstituées.

Avez-vous déjà feuilleté un catalogue IKEA en vous demandant comment faisait le géant suédois pour avoir autant de décors différents dans lesquels mettre en valeur ses produits ? S’il a pendant longtemps reconstitué des intérieurs de maisons et d’appartements dans ses studios photos, le fabricant de meubles en kit a entamé une véritable révolution interne à partir du milieu des années 2000, en jetant son dévolu sur les reconstitutions photo-réalistes en images de synthèse.

Le site spécialisé CGSociety a ainsi interrogé Martin Enthed, le directeur technologique de la filiale IKEA Communications AB, basée en Suède. Il raconte que c’est en 2004 que la firme a décidé de passer progressivement de la photo traditionnelle au rendu 3D, et que la première image de synthèse à faire son apparition dans un catalogue IKEA fut la chaise « Bertil », en 2006. L’idée de base était de faciliter les prises de vue sur fonds blanc pour le site web : 

Huit ans plus tard, environ 75 % des produits présentés dans le catalogue IKEA ne sont plus des photographies, mais des représentations en 75 % du catalogue IKEA est en images de synthèse. La firme a réalisé un gros travail de reconversion en interne, en obligeant ses photographes à suivre des formations de conception et de rendu 3D, et réciproquement.

Les équipes de communication du groupe disposent d’une base de 25 000 modèles, qui sont tous modélisés avec un niveau de précision très important. Chaque produit doit pouvoir être rendu sans que l’artifice se voit dans une résolution de 4000 x 4000 pixels (16 Mpix).

« Nous devons pouvoir faire ce qu’on veut avec les rendus. Les imprimer sur de grands murs dans les magasins si nous avons besoin. Même si la plupart ne sont jamais utilisés que sur le site web, ils ont tous la capacité d’être imprimé à très haute résolution », explique Enthed.

C’est en 2010 que IKEA a franchi un pas supplémentaire en intégrant à son catalogue toute une pièce rendue en images de synthèse. L’année suivante, ce fut quatre ou cinq pièces de plus. Et aujourd’hui, 35 % des images scénarisées sont rendues avec V-Ray, le moteur de rendu utilisé en lien avec 3DS Max, le logiciel de modélisation.

Pour calculer le rendu des images, très exigeant en ressources systèmes, IKEA a développé son propre système maison. Tous les ordinateurs de la firme sont mis à contribution, même celui du comptable ou du commercial. Dès qu’un ordinateur n’est pas utilisé, pendant une pause, une réunion, ou la nuit, sa capacité de calcul est mise au service des rendus 3D.

« Le système fonctionne bien, la fil d’attente des rendus est vidée quasiment chaque jour. Ce sont des images d’images », conclut Martin Enthed.

http://www.numerama.com

Rétrospective : 16 découvertes qui ont marqué la science en 2016


2016 a été une année productive pour la science dans différents domaines
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Rétrospective : 16 découvertes qui ont marqué la science en 2016

 

De la détection d’ondes gravitationnelles à la naissance d’un premier enfant conçu par deux mères et un père, l’année qui se termine a été riche en premières et en découvertes. Voici notre rétrospective scientifique de l’année 2016.


1.UNE NOUVELLE ÈRE GÉOLOGIQUE S’AMORCE POUR LA TERRE

Photo : NASA

La planète est entrée dans l’anthropocène, une nouvelle ère géologique marquée par l’impact des activités humaines sur l’écosystème terrestre, ont annoncé 35 géologues. L’accumulation de matériaux polluants dans l’environnement comme le plastique, l’érosion de la biodiversité et les changements climatiques provoqués par les gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère marqueront l’avenir de la planète et deviendront la signature humaine.

Ce passage marque la fin de l’holocène, qui a duré plus de 10 000 ans, et qui avait commencé avec la fin de l’ère glaciaire.


2. DES ONDES GRAVITATIONNELLES ENFIN DÉTECTÉES

Photo : NASA

Des ondulations de l’espace-temps, appelées ondes gravitationnelles, ont été détectées directement pour la première fois par des astrophysiciens américains. La détection confirme une prédiction majeure de la théorie de la relativité générale énoncée par Albert Einstein en 1915 et promet de révolutionner l’étude de notre Univers.

Les scientifiques ont déterminé que les ondes détectées sont nées pendant la dernière fraction de seconde avant la fusion de deux trous noirs, des objets célestes encore mystérieux résultant de l’effondrement gravitationnel d’étoiles massives.

Cette détection est, par le fait même, la première observation de la « danse » finale de deux trous noirs qui finissent par fusionner.


3. UNE NEUVIÈME PLANÈTE DANS NOTRE SYSTÈME SOLAIRE

Photo : La Presse canadienne/R. Hurt

Dotée d’une masse d’environ 10 fois celle de la Terre, cette planète se trouverait sur une orbite 20 fois plus éloignée que celle de Neptune. Très lente, elle mettrait entre 10 000 et 20 000 ans pour boucler son tour autour du Soleil.

Ce sont des astronomes américains de l’Institut de technologie de Californie (Caltech) qui, à partir de calculs mathématiques et de simulations par ordinateur, ont établi la présence de la planète.

Jusqu’à présent, l’astre en question n’a pas été observé directement. Il pourrait être détecté par un télescope d’ici cinq ans. – http://bit.ly/2hawfOe


4.DES VACCINS CONTRE LE VIRUS ZIKA DÉJÀ EN PRÉPARATION

Photo : Reuters/Juan Carlos Ulate

La médecine répond plus rapidement que jamais à la menace présentée par un virus. Plusieurs vaccins contre le Zika sont actuellement en préparation sur la planète, dont l’un créé par Gary Kobinge et ses collègues du Centre de recherche en infectiologie de l’Université Laval.

Il a été le premier au monde à obtenir l’autorisation de la Food and Drug Administration des États-Unis et de Santé Canada pour son développement. M. Kobinger a d’ailleurs été nommé scientifique de l’année 2016 de Radio-Canada pour sa contribution à la mise au point d’un vaccin contre le virus Ebola.


5. L’EXOPLANÈTE LA PLUS PROCHE DE NOUS

Photo : ESO/M. Kornmesser

L’Observatoire européen austral a découvert Proxima B, l’exoplanète la plus proche de la Terre détectée à ce jour. Située à quatre années-lumière du système solaire, soit 40 000 milliards de kilomètres, cette planète rocheuse d’une dimension semblable à celle de la Terre gravite autour de l’étoile la plus proche en dehors du système solaire, Proxima du Centaure.

Elle se trouve dans une zone qui rend possible la présence d’eau liquide. Mais, il y a un petit problème : une sonde utilisant la technologie actuelle mettrait des milliers d’années pour y parvenir.


6. LA MACHINE DÉPASSE ENCORE L’HUMAIN

Photo : Google

Un ordinateur a battu un joueur professionnel au jeu de go, un exercice de stratégie d’origine chinoise. Aucune machine n’avait réussi l’exploit de battre un humain expérimenté à ce jeu, considéré comme l’un des plus complexes du monde.

Le programme qui a réussi l’exploit est AlphaGo, mis au point par DeepMind, une entreprise appartenant à Google. Il y a 20 ans, le programme Deep Blue d’IBM avait battu le champion d’échecs Garry Kasparov.


7. DEUX MÈRES, UN PÈRE ET UN COUFFIN

Bébé naissant dans les mains d'une femme

Un bébé Photo : iStock

Pour la première fois, un bébé est né d’un embryon constitué de l’ADN de deux femmes. La technique utilisée a permis d’éviter la transmission d’une maladie héréditaire de la mère à l’enfant.

Les médecins à l’origine de cette prouesse controversée ont implanté l’ADN du noyau de l’ovule de la mère dans l’ovule d’une donneuse, duquel le matériel génétique nucléaire avait été retiré, mais qui contenait de l’ADN mitochondrial normal.


8. LE SPECTRE DE LA LUMIÈRE DE L’ANTIMATIÈRE MESURÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS

L'expérience ALPHA

L’expérience ALPHA   Photo : CERN/ALPHA

Le spectre optique d’atomes d’antihydrogène a été mesuré pour la première fois par des scientifiques de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire.

Les atomes ont été capturés dans un piège magnétique mis au point par les chercheurs de l’expérience ALPHA. Le résultat obtenu est en fait la première observation d’une raie spectrale dans un atome d’antihydrogène, ce qui permet de comparer pour la première fois le spectre de lumière de la matière et de l’antimatière.

Dans les limites de l’expérience, la conclusion est qu’il n’y a pas de différence par rapport à la raie spectrale équivalente de l’hydrogène.


9. LA THÉORIE DE L’ESPRIT N’EST PAS UNIQUE À L’HUMAIN

Photo : iStock

La capacité d’attribuer aux autres des capacités mentales invisibles comme des émotions, des désirs et des croyances n’est pas réservée aux humains. L’aptitude a été observée chez trois espèces de grands singes.

La primatologue américaine Frans de Waal, professeur à l’Université Emory, a montré que les chimpanzés, les bonobos et les orangs-outans parviennent à comprendre les fausses croyances d’autrui. Cette nouvelle connaissance laisse à penser que cette capacité était peut-être présente chez leur ancêtre commun, qui est aussi le nôtre.


10. VOLER PENDANT 10 MOIS

Photo : iStock

Le martinet noir (Apus apus) a battu le record de vol sans se poser de toutes les espèces d’oiseaux en restant dans les airs jusqu’à 10 mois, ont déterminé des ornithologues suédois.

Pour le constater, le Pr Anders Hedenström, biologiste à l’Université Lund, et ses collègues ont utilisé les données transmises par de petits récepteurs attachés à 13 martinets. Ils ont ainsi pu déterminer que ces oiseaux, qui mesurent de 16 cm à 17 cm de longueur, se posaient seulement pendant deux mois de l’année, au moment de la reproduction.

Pendant les 10 autres mois, ils sont en vol, se nourrissant et hibernant tout en migrant vers le sud du Sahara.


11. DE GRANDS YEUX SUR L’UNIVERS

Photo : Reuters

Le plus grand radiotélescope du monde est entré en service cette année dans le sud-ouest de la Chine. Le Five-hundred-meter Aperture Spherical Radio Telescope (FAST), qui présente une ouverture sphérique d’un diamètre de 500 mètres, couvrant une surface équivalente à 30 terrains de football, est installé dans une zone rurale de la province du Guizhou, entre trois collines karstiques. Les scientifiques l’utilisent pour sonder la présence d’hydrogène dans les galaxies lointaines, déceler la présence d’étoiles à neutrons et peut-être détecter une vie intelligente extraterrestre.


12. UN OS SYNTHÉTIQUE STIMULE LA RÉGÉNÉRESCENCE OSSEUSE

Un os synthétique

Un os synthétique   Photo : Adam E. Jakus

Des chercheurs américains ont mis au point une imprimante 3D qui fabrique des os synthétiques composés d’un biomatériau malléable et résistant stimulant la régénérescence osseuse. Cette percée permet d’espérer la création d’implants et de prothèses bon marché pour traiter un ensemble de blessures osseuses et dentaires, mais aussi pour la chirurgie plastique.

À la différence des autres greffes osseuses synthétiques existantes, ce nouveau matériau est à la fois élastique et très solide. Il peut aisément et rapidement être mis en place dans un bloc opératoire.


13. UNE TÊTE TRANSPLANTÉE

Photo : iStock/Jeff J Mitchell

Le neurochirurgien italien Sergio Canavero a annoncé avoir supervisé la greffe de la tête d’un singe sur le corps d’un autre singe. Cette opération a été réalisée avec la collaboration du Dr XiaoPing Ren Ren, de l’Université de Harbin, en Chine. Les expérimentateurs ont laissé vivre le singe greffé une vingtaine d’heures avant de le débrancher. À ce jour, ces expériences sur des souris ont été répétées des centaines de fois avec de bons résultats, explique le Dr Canavero.

Ce n’est pas la première fois qu’une greffe semblable est réalisée. En 1970, le neurochirurgien américain Robert White en avait effectué une, mais le primate, paralysé, n’avait survécu que quelques jours. Le Dr Canavero se dit prêt à passer aux choses sérieuses et à expérimenter la méthode sur des humains. Il a déjà un volontaire, Valery Spiridonov, un Russe qui souffre d’une maladie dégénérative.


14. UN SEUL EXODE AFRICAIN AURAIT PEUPLÉ LA PLANÈTE

Photo : iStock

Nos ancêtres ont-ils quitté leur berceau africain en une seule grande vague migratoire? C’est ce que tendent à montrer trois analyses génétiques publiées cette année.

L’homme moderne aurait ainsi quitté l’Afrique il y a de 60 000 à 80 000 ans pour coloniser le reste du globe. Ces résultats contredisent d’autres études qui laissaient entendre que l’Asie du Sud-Est et l’Australie auraient été peuplées lors d’une migration distincte.


15. UNE ENZYME AU RÔLE CRUCIAL POUR LE CONTRÔLE DU SUCRE ET DE L’OBÉSITÉ

Photo : iStock

Une équipe québécoise a découvert une enzyme qui pourrait contribuer à la lutte contre l’obésité et le diabète. Le glycérol-3-phosphate-phosphatase (G3PP), dont on ignorait l’existence dans les cellules des mammifères, a pour rôle d’éliminer les effets liés à un excès de sucre.

Les travaux des chercheurs, dirigés par Marc Prentki et Murthy Madiraju, du CRCHUM, ont démontré que cette enzyme régule l’utilisation du glucose et des lipides dans les organes.

À partir de cette découverte, les chercheurs veulent créer « de petites molécules capables d’activer l’enzyme G3PP ».

La réussite de l’expérience, qui devra être testée sur des animaux, ouvrira la porte à la création de nouveaux traitements pour les personnes qui souffrent de diabète ou d’obésité.


16. AU PLUS PRÈS DE JUPITER

Photo : NASA

Cinq ans après son lancement et un périple d’environ 3 milliards de kilomètres, la sonde Juno de la NASA s’est placée en orbite autour de Jupiter pour une mission qui vise à percer les mystères de la plus grande planète du système solaire.

Les images en haute définition prises par une caméra « JunoCam » révèlent des tempêtes et des systèmes météorologiques jamais observés auparavant. Des images en infrarouge des deux régions polaires ont également été transmises, lesquelles révèlent des zones de chaleur méconnues.

http://ici.radio-canada.ca/

L’une des plus vieilles copies d’un texte de l’ancien testament révélée


L’imagerie numérique en 3D promet à de très belles découvertes du passé. C’est vraiment extraordinaire ce que cette technologie parvient à faire avec des vieux manuscrits qu’on croyait ne jamais lire à cause de leur mauvais état
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L’une des plus vieilles copies d’un texte de l’ancien testament révélée

 

Le manuscrit, qui ne pourra jamais être ouvert... (Photo Gali Tibbon, AFP)

Le manuscrit, qui ne pourra jamais être ouvert vu son mauvais état, a été mis au jour en 1970 lors de travaux d’excavation à la synagogue d’Ein Gedi en Israël, près de la rive occidentale de la Mer Morte. Toute la structure principale du document était brûlée et écrasée.

PHOTO GALI TIBBON, AFP

 

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
WASHINGTON

Une nouvelle technique d’imagerie numérique en 3D a révélé le contenu d’une très ancienne version d’un texte de l’ancien testament, datant d’au moins quinze siècles et qui est trop endommagée et fragile pour être déroulée.

Cette technologie ouvre ainsi une nouvelle fenêtre sur le passé et ses secrets.

Une équipe de recherche américano-israélienne a pu déterminer que ce document, fait de peau d’animal, était une version du Lévitique, le troisième des cinq livres de Moïse, la Torah, dont il contient les deux premiers chapitres.

Leur découverte est publiée mercredi dans la revue scientifique américaine Science Advances.

Ces chercheurs ont pu produire virtuellement une image du document entièrement déroulé, montrant un texte de 35 lignes dans chaque colonne, dont 18 étaient préservées et 17 ont été reconstituées.

Le manuscrit, qui ne pourra jamais être ouvert vu son mauvais état, a été mis au jour en 1970 lors de travaux d’excavation à la synagogue d’Ein Gedi en Israël, près de la rive occidentale de la Mer Morte.

Toute la structure principale du document était brûlée et écrasée et continuait à se désintégrer chaque fois qu’on y touchait, expliquent les chercheurs.

En lisant le manuscrit d’Ein-Gedi, «nous avons été frappés par le fait que certains passages sont identiques dans le moindre détail calligraphique et l’organisation des sections au texte Massorétique, qui fait autorité au sein du judaïsme», a expliqué, lors d’une conférence de presse téléphonique, Michael Segal, directeur de la faculté de Philosophie et de Religion à l’Université hébraïque de Jérusalem.

Mais ce document «ne nous indique pas comment était le texte original», a-t-il précisé.

L’expert souligne que cette version des deux chapitres du troisième livre du Lévitique d’Ein-Gedi «représente le texte biblique le plus complet et le plus significatif de l’antiquité mis au jour» depuis la découverte des manuscrits de la mer Morte.

«Manuscrits uniques et fascinants»

Le Massorétique est un document médiéval qui était utilisé par les Juifs en Europe et cette découverte «nous indique que les Juifs l’utilisaient également avant cela sur la terre d’Israël», a noté Emanuel Tov, professeur à l’Université hébraïque à Jérusalem, co-auteur de la découverte.

Pour pouvoir lire à l’intérieur du manuscrit, ces scientifiques ont utilisé une tomographie numérique avancée, un scanner en 3D, qui a pu détecter les traces de métal contenu dans l’encre et la texture du document.

«Nous avons été très surpris de la qualité de ces images», a souligné le professeur Segal.

«La plus grande partie du texte est lisible ou tout au moins presque aussi lisible que ceux des manuscrits préservés de la Mer Morte», a-t-il ajouté.

Ces manuscrits sont constitués de plusieurs parchemins et fragments de papyrus pour la plupart en hébreu, mais aussi en grec et en araméen découverts entre 1947 et 1956 près de Qumran en Cisjordanie.

La plupart n’ont pas été déchiffrés et ces chercheurs espèrent que cette nouvelle technique d’imagerie va permettre de dévoiler leurs secrets.

«Ces travaux ouvrent une nouvelle fenêtre nous permettant de remonter dans le temps en lisant des documents dont on pensait qu’ils étaient perdus vu leur mauvais état de conservation», a expliqué Brent Seales, professeur de sciences informatiques à l’université du Kentucky, un des principaux auteurs de ces travaux.

«Il existe tellement d’autres manuscrits uniques et fascinants qui pourraient ainsi livrer leurs secrets», a-t-il souligné, citant notamment les papyrus carbonisés d’Herculanum, lors d’une éruption du Vésuve au premier siècle.

Ces documents ont été retrouvés dans une villa qui aurait appartenu au beau-père de Jules César.

Cette technologie pourrait aussi avoir des applications en médecine légale et dans le secteur du renseignement, selon ces scientifiques.

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Les fantômes de l’épave du Mary Rose réincarnés grâce à la technologie


Si nous aimons vraiment l’archéologie, cette épave est vraiment intéressante, car en allant sur un lien, il est possible de voir en 3D des ossements, des objets qui ont été trouvés dans cette épave …
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Les fantômes de l’épave du Mary Rose réincarnés grâce à la technologie

 

Crâne d'un membre de l'équipage du Mary Rose, un navire de guerre du XVIe siècle, exposé au Mary Rose Museum à Portsmouth, le 7 mai 2013 (c) Afp

Crâne d’un membre de l’équipage du Mary Rose, un navire de guerre du XVIe siècle, exposé au Mary Rose Museum à Portsmouth, le 7 mai 2013 (c) Afp

Par Sciences et Avenir avec AFP

Des chercheurs britanniques souhaitent solliciter des scientifiques du monde entier pour reconstituer des squelettes de l’épave du Mary Rose, enseveli pendant plusieurs siècles dans les fonds sous-marins.

EXCAVATION. Le Mary Rose Trust et les Universités de Swansea et Oxford, qui pilotent le projet, ont déjà photographié une dizaine de crânes sous tous leurs angles, selon une technologie innovante de traitement d’images appelée photogrammétrie, qui permet de reconstituer ces ossements en 3D. Les modèles 3D de ces restes, retrouvés dans l’épave coulée en 1545 au large de Portsmouth (sud de l’Angleterre), sont mis à disposition des chercheurs sous la forme d’un catalogue en ligne accessible à l’adresse virtualtudors.org.

Le grand public n’a lui accès qu’à un échantillon de ces reconstructions.

« La mise en ligne de ces ressources va permettre à des scientifiques dumonde entier de prendre part au projet en étudiant les reconstructions 3D », explique, sur le site internet du projet, Catherine Fletcher, professeure à l’université de Swansea.

 Plus de 10.000 ossements ont été retrouvés, mais seuls 92 squelettes ont été reconstitués jusqu’ici. Un cuisinier, un charpentier, ainsi que des officiers et des archers ont été identifiés. Les chercheurs travaillent encore à reconstituer les squelettes de membres importants de l’équipage, dont le capitaine. Vaisseau amiral du roi d’Angleterre Henry VIII aux débuts de la Royal Navy, le Mary Rose, après 34 années de service passé à combattre la flotte française, a sombré lors de la bataille du Solent dans des circonstances mystérieuses. Près de 500 hommes ont perdu la vie dans ce naufrage, qui s’est déroulé sous les yeux du roi lui-même. Une trentaine d’hommes seulement ont survécu. Une partie du bateau s’était alors ensevelie dans la vase, le reste disparaissant, sous l’effet de l’érosion. L’épave avait été retrouvée quatre siècles plus tard, en 1971, et avait finalement été remontée à la surface en 1982, lors d’une opération spectaculaire filmée par les télévisions.

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