Les changements climatiques menacent d’extinction 30 000 espèces


À cause des activités humaines qui ne cessent d’augmenter, des animaux et des plantes sauvages ne cesse de s’ajouter sur la liste rouge des espèces en danger d’extinction. Ne rien faire, cela empira, mais agir, on peut renverser la situation du moins pour certaines espèces
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Les changements climatiques menacent d’extinction 30 000 espèces


Les changements climatiques menacent d’extinction 30 000 espècesPhoto: iStock

Déjà confrontée à de multiples menaces, animaux et plantes sauvages doivent composer avec les changements climatiques, a averti mardi l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) lors de la mise à jour de sa Liste rouge des espèces menacées, appelant à «agir rapidement».

L’UICN a ajouté 1840 nouvelles espèces menacées d’extinction à sa Liste rouge, ce qui porte le chiffre total à 30 178, selon un communiqué publié en pleine négociations de l’ONU sur le climat à la COP25 à Madrid.

«Les changement climatiques s’ajoutent aux multiples menaces auxquelles font face les espèces et nous devons agir rapidement et de manière décisive pour juguler la crise», a averti Grethel Aguilar, directrice générale par intérim de l’UICN, dans un communiqué.

Dans un rapport sans précédent, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a listé en mai les principaux facteurs de la chute brutale de la biodiversité. Ils tiennent aux changements d’utilisation des terres (dont l’agriculture), à la surexploitation (chasse et pêche), aux changements climatiques, à la pollution et aux espèces invasives, avec en toile de fond la croissance démographique (11,4 milliards d’habitants attendus en 2100) et la hausse de la consommation par habitant, à l’heure où les classes moyennes des pays émergents adoptent les modes de consommation des pays riches.

«La mise à jour (de la Liste rouge) révèle l’impact toujours croissant des activités humaines sur la vie sauvage», constate Jane Smart, qui dirige le groupe de conservation de la biodiversité à l’UICN.

«L’année prochaine sera critique pour le futur de la planète», avec la tenue du congrès mondial de l’UICN à Marseille, une COP15 biodiversité en Chine pour fixer des objectifs de protection de la nature pour la prochaine décennie et la présentation des nouveaux plans des États pour lutter contre le réchauffement climatique d’ici la COP26 en Écosse.

L’UICN pointe du doigt l’impact du changement climatique pour les poissons de rivières en Australie, dont 37% sont menacés d’extinction.

Sur ce pourcentage, «au moins 58% sont directement impactés par le changement climatique».

L’UICN révèle aussi que près de 25% des espèces d’eucalyptus dans le monde sont menacées.

Petite lueur d’espoir, l’UICN met en avant dix espèces, huit d’oiseaux — dont une était considérée comme disparue dans la nature — et deux de poissons d’eau douce, pour lesquelles la situation s’est améliorée.

«Nous pouvons renverser la tendance» avec des efforts de protection, assure Jane Smart.

Plus de 112 000 espèces sont recensées dans la Liste rouge, à différents niveaux de préoccupation.

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Les requins victimes de la musique des vidéos


Je trouve ce que n’est pas bête comme conclusion. Si des films peuvent avoir un impact sur notre opinion positive ou négative sur les animaux, alors pourquoi pas la musique de fond d’un film ou un documentaire. Les dents de la mer et sa musique n’a t’il pas été une des causes de cette peur des requins ? Si les documentaires prennent aussi une musique menaçante alors comment rendre l’opinion publique favorable pour la protection des requins ?
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Les requins victimes de la musique des vidéos


Marie-Céline Ray
Journaliste


Des images de requins sur la musique des Dents de la mer… Voilà comment renforcer l’image négative dont pâtissent ces animaux dans l’opinion publique.

Et cela continue : les fonds musicaux illustrant les documentaires seraient mal choisis, affirmait une étude de 2017, et renforceraient la mauvaise réputation de ces Sélaciens

En 1975, Les Dents de la mer montrait un requin qui terrorisait un groupe d’étudiants sur une île au large des côtes du Massachusetts. La musique du film, devenue célèbre, avait été composée par John Williams. Encore aujourd’hui, les requins n’ont pas une bonne image dans l’opinion publique, probablement à cause de la peur des attaques. Cette crainte instinctive est renforcée par la médiatisation de ces événements qui restent assez rares.

Mais aussi menaçants qu’ils paraissent, les requins ont besoin d’être protégés. Environ 100 millions de requins sont tués chaque année, ce qui est supérieur à leur taux de renouvellement. Conséquence : leurs populations déclinent. Le risque d’extinction est plus important pour les poissons chondrichtyens comme les requins et les raies que pour la plupart des autres vertébrés. Un quart des espèces de poissons chondrichtyens sont menacées à cause de la surpêche et la dégradation de leur habitat. Or les scientifiques ont aussi besoin du soutien de l’opinion publique pour mener à bien leurs efforts de conservation.

Contrairement aux films hollywoodiens, les documentaires sur les requins devraient rester objectifs en montrant la réalité de leur habitat naturel. Mais ces reportages utilisent-ils une musique appropriée ? Dans une étude parue dans Plos One, des chercheurs ont voulu savoir si la musique des documentaires sur les requins pouvait influencer l’opinion publique.

La musique de fond influence l’opinion du public sur les requins

Pour connaître l’effet de la musique des documentaires, les chercheurs de l’université de Californie San Diego à la Jolla ont recruté 2.181 personnes. Ces volontaires devaient regarder une vidéo d’une minute de la BBC, provenant de la série Blue Planet, qui montrait des requins qui nageaient innocemment. Certains ont regardé la vidéo avec la musique du documentaire (Sharks, une musique plutôt inquiétante), d’autres avec une musique plus apaisante (le thème principal de la série Blue Planet) et d’autres encore, dans le silence.

Les personnes qui ont regardé la vidéo avec sa musique originale inquiétante avaient plus d’attitudes négatives vis-à-vis des requins que celles qui la regardaient avec une musique apaisante ou sans. Ces attitudes négatives n’étaient pas seulement dues au thème musical mais à la combinaison de la musique avec la vidéo (il n’y avait pas d’effet du son sans les images). La musique de fond pourrait donc susciter de la peur chez les téléspectateurs.

Le problème est que cette opinion négative du public peut avoir un impact sur les efforts de conservation, comme l’explique Elizabeth Keenan, co-auteure de l’étude qui affirme dans Forbes : 

« Une opinion publique négative et la peur des requins continuent d’entraver les efforts de conservation. »

Conclusion : les réalisateurs de reportages sur les requins devraient éviter les musiques anxiogènes pour la survie de ces animaux.

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Les plantes disparaissent à un rythme plus alarmant que les animaux


On parle beaucoup de d’extinction d’animaux, moins des plantes. Pourtant, il y a plus de plantes qui disparaissent dans le monde que d’animaux. C’est dramatique, car les plantes sont liés aux animaux. Il semble que ce soient surtout les plantes vivaces et certains arbres et buissons qui sont le plus touché. La majorité des plantes disparues viennent des régions tropicales et des petite iles. On ne doute pas que ce soit l’activité humaine qui en est la grande cause, que ce soit par l’agriculture, barrage, urbanisation, déforestation ….
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Les plantes disparaissent à un rythme plus alarmant que les animaux


Photo: iStock

Renaud Manuguerra-Gagné

Depuis 1900, trois espèces de plantes disparaissent chaque année. C’est le double des disparitions qu’on remarque chez les animaux et c’est 500 fois plus rapide que ce que l’on observerait si la nature en était la seule responsable.

Selon de nombreux scientifiques, la Terre se trouve actuellement au début d’une sixième extinction de masse. Un récent rapport de l’ONU a d’ailleurs montré que plus d’un million d’espèces risquent de disparaître d’ici le prochain siècle à cause de l’activité humaine.

Jusqu’à maintenant, la majeure partie de l’attention et des efforts de conservation a été dirigée vers les animaux, comme les mammifères ou les oiseaux. Or, une nouvelle étude, parue dans la revue Nature Ecology & Evolution, montre que le nombre de plantes à avoir disparu de la surface de la Terre au cours des 250 dernières années est deux fois plus élevé que ce qu’on a constaté du côté des animaux (Nouvelle fenêtre).

Puisque les plantes sont à la base de nombreux écosystèmes, cette découverte pourrait avoir des conséquences importantes pour plusieurs autres espèces animales qui les utilisent comme source de nourriture ou comme habitation.

Les îles et les régions tropicales particulièrement touchées

Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont ratissé large, passant en revue des études scientifiques, des bases de données d’organismes internationaux ainsi que des archives de musée. De toutes les espèces de plantes cataloguées depuis 1753, environ 571 ont maintenant disparu de la surface de la Terre.

Carte du monde montrant le nombre d’espèces de plantes disparues depuis 1750. Carte du nombre d’espèces de plantes disparues depuis 1753. Photo : Nature Ecology & Evolution

Bien que ce chiffre soit quatre fois plus élevé que ce qu’on retrouve actuellement sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature, les chercheurs croient que leur premier bilan sous-estime largement l’ampleur du problème.

Ces derniers soulignent que les données actuelles restent limitées et que de l’information supplémentaire provenant de plusieurs régions à travers le monde permettrait d’avoir un portrait plus global de la situation.

Ces résultats ont quand même montré que les plantes touchées avaient des origines génétiques ou évolutives assez variées, ce qui signifie que ces extinctions ne sont pas nécessairement liées à des caractéristiques biologiques.

Malgré tout, les chercheurs ont relevé que des plantes vivaces comme certains arbres ou buissons étaient les plus touchés par ces disparitions. De plus, leurs données indiquent que certains endroits sont plus concernés que d’autres, et que la majorité des plantes disparues provenait de régions tropicales ou de petites îles.

De toutes les régions étudiées, c’est dans l’archipel d’Hawaï que l’on a retrouvé le plus d’espèces éteintes, avec 79 plantes aujourd’hui disparues. Le triste palmarès concerne aussi l’Afrique du Sud, avec 37 espèces, ainsi que des régions comportant des biodiversités uniques, comme Madagascar, l’Australie, l’Inde et le Brésil.

Dans ces régions, la principale cause d’extinction est attribuable aux activités humaines, comme l’agriculture, l’urbanisation, la déforestation ou la construction de barrages.

Des espèces en fin de vie

Une partie de la difficulté de faire un bilan des espèces disparues vient du fait qu’il faut plusieurs années pour confirmer qu’une variété de plantes s’est éteinte. Pour les chercheurs, parcourir le monde entier à la recherche des derniers survivants d’une espèce est souvent impossible.

À cela, il faut aussi ajouter qu’il existe plusieurs espèces surnommées « mortes-vivantes », c’est-à-dire que leurs derniers représentants n’ont plus aucune chance de reproduction et sont condamnés à disparaître au cours des prochaines années.

De plus, puisque la communauté scientifique découvre plusieurs milliers de nouvelles espèces chaque année, il est probable que plusieurs espèces se seront éteintes avant même qu’on ne les découvre et ne puissent jamais faire partie de ce recensement.

Heureusement, il arrive que des espèces considérées comme éteintes soient redécouvertes par la suite, lorsque des populations inconnues sont répertoriées pour la première fois. Ces espèces ne sont toutefois pas nécessairement hors de danger, et leur faible nombre leur occasionne un risque élevé de disparaître de nouveau.

Pour les chercheurs, ce type de recensement est essentiel pour faciliter le travail de conservation, en déterminant non seulement les espèces les plus à risques, mais aussi les lieux où la biodiversité a été fragilisée par les activités humaines.

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Un million d’es­pèces sont en voie d’ex­tinc­tion à cause de l’hu­ma­nité


C’est un vrai désastre que nous sommes en grande partie responsables. Pensez-y ! 1 million d’animaux et de plantes vont disparaitre. Il parait qu’il n’est pas trop tard pour agir, à la condition que de bouger maintenant et de façon planétaire.
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Un million d’es­pèces sont en voie d’ex­tinc­tion à cause de l’hu­ma­nité

 

par  Mathilda Caron

Selon un rapport de 1800 pages publié ce 6 mai 2019 par la Plate­forme inter­gou­ver­ne­men­tale sur la biodi­ver­sité et les services écosys­té­miques (IPBES), un million d’es­pèces animales et végé­tales sont mena­cées d’ex­tinc­tion au cours des prochaines décen­nies.

Élaboré durant ces trois dernières années par 145 experts issus de 50 pays, il s’agit du premier rapport inter­gou­ver­ne­men­tal de cette enver­gure, rapporte BBC News.

Pour les auteurs du rapport, la réponse mondiale est insuf­fi­sante face à cette menace inédite.

« La nature décline globa­le­ment à un rythme sans précé­dent dans l’his­toire humaine – et le taux d’ex­tinc­tion des espèces s’ac­cé­lère, provoquant dès à présent des effets graves sur les popu­la­tions humaines du monde entier. »

Le rapport nous dit pour­tant qu’il n’est pas trop tard pour agir, « mais seule­ment si nous commençons à le faire main­te­nant à tous les niveaux, du local au mondial », explique Robert Watson, le président de l’IPBES.

Depuis 1970, la popu­la­tion a doublé et l’éco­no­mie mondiale a été multi­pliée par quatre. Entre 1980 et 2000, 100 millions d’hec­tares de forêts tropi­cales ont disparu et les villes se sont consi­dé­ra­ble­ment déve­lop­pées. Toutes ces acti­vi­tés humaines ont des consé­quences drama­tiques pour le vivant.

 

Source : BBC News

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Les bourdons seraient en voie de disparition imminente au Canada


42 des 850 espèces d’abeilles sont des bourdons au Canada et de ces 42 % beaucoup sont en baisse et cela cause un gros problème de pollinisation. Des abeilles ont des préférences et les plantes convoitées par les bourdons sont négligés. Le changement climatique y est pour quelques choses, mais aussi la perte d’habitat, l’agriculture ….
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Les bourdons seraient en voie de disparition imminente au Canada

 

In this July 8, 2015 photo a bumblebee gathers nectar on a wildflower in Appleton, Maine. Maine scientists say the state needs to take a broad census of its bumblebees to ensure the security of its beloved blueberry and cranberry crops, and the state is enlisting its residents to make it possible. (AP Photo/Robert F. Bukaty)

Un bourdon butine. Photo: Associated Press / Robert F. Bukaty

Radio-Canada

Le bourdon américain serait en voie de « disparition imminente » au Canada et cela pourrait avoir des effets néfastes sur plusieurs écosystèmes, prévient une équipe de chercheurs de l’Université York à Toronto.

La classification de disparition imminente est considérée comme la plus élevée avant que soit déclarée l’extinction définitive.

Environ 42 des 850 espèces d’abeilles au Canada sont des bourdons – des pollinisateurs importants pour la culture, notamment les pommes, les tomates, les bleuets et les légumineuses, ainsi que les arbres, les arbustes et les fleurs sauvages.

Le professeur Laurence Packer de l’Université York souligne que bon nombre des 42 espèces de bourdons présentent des baisses substantielles de population.

« Ce déclin d’importants pollinisateurs va avoir des impacts en amont sur tout l’écosystème », a déclaré Packer.

À mesure que le nombre d’espèces de bourdons diminue, les plantes sont pollinisées d’une manière différente.

M. Packer explique que les abeilles ont des préférences particulières. Ainsi, lorsque certaines espèces sont perdues, les fleurs qu’elles préfèrent sont moins pollinisées.

Les conclusions des chercheurs de l’Université York sont détaillées dans une nouvelle étude publiée dans le Journal of Insect Conservation, le 17 avril dernier.

Les chercheurs ont constaté que la zone d’occurrence du bourdon américain avait diminué d’environ 70 % et que son abondance relative avait diminué de 89 % de 2007 à 2016, comparativement à la période comprise entre 1907 et 2006.

L’étude classe le risque d’extinction du bourdon américain à un niveau plus élevé que la dernière évaluation d’un comité consultatif fédéral, selon laquelle l’espèce faisait l’objet d’une préoccupation spéciale en matière d’extinction, plutôt que d’un risque imminent.

« Nous avons examiné les données historiques sur une période de 100 ans et les avons comparées aux 10 dernières années. Nous avons constaté une diminution de près de 89 % de l’abondance par rapport aux autres abeilles. C’est vraiment préoccupant », explique Victoria MacPhail, une collègue de M. Packer.

Elle cite comme explications possibles les changements climatiques et la perte d’habitats naturels causés par le développement de l’agriculture.

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Virus


Nous sommes les ennemis des espèces qui vivent sur cette Terre. Nous avons atteint un stade que nous voulons tout contrôler alors que tout nous échappe. Nous agissions de la même manière qu’un virus.
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Virus

 

 

 

Nous torturons et tuons 2 milliards d’animaux sensibles chaque semaine
Nous massacrons et asphyxions 1 milliard d’animaux marins toutes les 3 heures.
Quelle autre espèce peut rivaliser en la matière ?
Nous sommes en train d’écrire l’histoire sur des êtres innocents. et nous sommes maintenant confrontés à la 6 ème extinction de masse dans l’histoire cosmologique.
Si n’importe quel autre organisme faisait cela, un biologiste l’appellerait  VIRUS.

Philip Wollen

Romeo, dernière grenouille de son espèce, désespère de trouver sa Juliette


Dommage qu’il n’y a pas de site de rencontre pour grenouille célibataire et en danger d’extinction. Cette grenouille, qui vit dans un musée en Bolivie, aurait besoin d’une partenaire pour assurée une descendance, sinon, cette espèce disparaîtra à jamais du moins dans ce pays.
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Romeo, dernière grenouille de son espèce, désespère de trouver sa Juliette

 

La grenouille Romeo.

La grenouille Romeo Photo : Matias Careaga / Global Wildlife Conservation

Romeo, un petit amphibien bolivien célibataire et sans enfant qui avait lancé un vibrant appel pour trouver une partenaire, faute de quoi son espèce risque de s’éteindre, n’a toujours pas trouvé chaussure à son pied, a annoncé une scientifique.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Il devient urgent de trouver d’autres individus de son espèce et d’éviter l’extinction », a déclaré mercredi à l’AFP Teresa Camacho Badani, du Muséum d’histoire naturelle de Cochabamba, en Bolivie.

Cette grenouille aquatique de Sehuencas, qui vit depuis une dizaine d’années au Muséum et a une espérance de vie d’une quinzaine d’années, est la dernière connue de son espèce.

En février, pour la Saint-Valentin, ses gardiens avaient décidé de passer à la vitesse supérieure pour tenter de lui trouver sa moitié : un partenariat avec le site de rencontres Match.com a été mis en place.

L’établissement et le Global Wildlife Conservation se sont associés au premier site de rencontres mondial en vue d’une collecte de fonds.

Quelque 25 000 $ ont été récoltés, soit bien au-delà de l’objectif initial de 15 000 $, selon Mme Camacho.

La collecte doit permettre de lancer l’exploration de cours d’eau boliviens pour tenter de trouver une femelle de son espèce, y compris encore au stade de têtard.

En cas d’échec, Romeo connaîtra le même sort que le célèbre « George le solitaire », dernière tortue Chelonoidis abigdoni, morte aux Galapagos en 2012, sans descendant.

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Un mur entre les États-Unis et le Mexique menacerait la biodiversité


« Le mur serait un crime contre la biodiversité » Paul Ehrlich. Avec le mur entre les États-Unis et le Mexique feront beaucoup de tort aux animaux et seront menacés d’extinction à cause de cette limitation. Les frontières existent pour l’humain et non pour les animaux. Une chose que Donald Trump devrait penser !
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Un mur entre les États-Unis et le Mexique menacerait la biodiversité

 

Un ocelot dans la nuit.

L’ocelot pourrait disparaître des États-Unis si un mur frontalier continu était construit. Photo : iStock

 

La survie de plus de 1000 espèces animales serait sérieusement menacée si le mur voulu par le président Donald Trump était construit tout le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, ont averti des scientifiques.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Le loup du Mexique, le mouflon d’Amérique et l’antilope de Sonora verraient par exemple leurs populations scindées par ce mur, ont expliqué plus de 2700 chercheurs dans une lettre publiée dans le journal BioScience.

Les jaguars et les ocelots, qui n’ont qu’une très faible population en territoire américain, seraient menacés d’extinction.

« La construction de clôtures et de murs au cours de la dernière décennie et les efforts déployés par l’administration Trump pour ériger un mur frontalier continu menacent certaines des régions les plus diverses, biologiquement, du continent », préviennent les scientifiques.

« Les sections du mur déjà construites réduisent la superficie, la qualité et la connectivité des habitats végétaux et animaux, et compromettent plus d’un siècle d’investissements binationaux dans la conservation », ajoutent-ils, déplorant que « l’attention politique et médiatique […] sous-estime ou dénature souvent le tort causé à la biodiversité ».

Quand les populations d’animaux sont fragmentées, il est plus difficile pour eux de trouver de la nourriture, de l’eau et des partenaires pour s’accoupler, et font donc face à des risques plus élevés d’extinction.

Une soixantaine d’espèces présentes dans cette région frontalière sont déjà « listées comme étant en danger critique d’extinction, en voie de disparition ou vulnérables par l’Union internationale pour la conservation de la nature », selon les scientifiques.

Le mur serait « un crime contre la biodiversité », assène par ailleurs dans un communiqué un coauteur de la lettre, Paul Ehrlich, professeur à l’Université de Stanford.

Les chercheurs appellent les autorités américaines à identifier les espèces vulnérables et à concevoir des barrières qui permettent aux animaux de passer autant que possible d’un côté et de l’autre.

Une loi adoptée en 2005 aux États-Unis donne au département de la Sécurité intérieure le droit de lever des protections telles que la Loi sur les espèces en danger (Endangered Species Acts) s’il juge qu’elles peuvent ralentir la construction du mur.

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Nous ne sommes pas les premiers à dérégler le climat de la Terre


Bien sûr que la Terre à déjà vécu d’autres changements climatiques. Quand les végétaux et animaux sont apparus, les choses ont commencé à changer, même de tout petits vers marins et terrestres on participer ce changement qui a pris des millions d’années. Aujourd’hui, nous sommes face à un nouveau changement climatique, à la différence que nous avons accéléré les causes et il sera difficile en peu de temps, de limiter les dégâts.
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Nous ne sommes pas les premiers à dérégler le climat de la Terre

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Vers marins

Certains fonds océaniques sont toujours remués et perturbés par des vers marins.

FILIP MEYSMAN

L’homme est en grande partie responsable du réchauffement climatique actuel et de la 6ème extinction massive d’espèces qui en résulte. Néanmoins, ce n’est pas la première fois dans son histoire que la Terre y est confrontée.

Publiée dans Nature, une étude réalisée par l’université de Bruxelles et de Leeds vient de mettre en avant les causes d’un réchauffement climatique apparu lors de l’ère géologique du Cambrien (-541 à -485,4 millions d’années).

« Cet ancien réchauffement a un mécanisme similaire à celui d’aujourd’hui. Ils sont tous les deux provoqués par une augmentation de la combustion de la matière organique «  témoigne Sebastiaan Van De Velde, auteur principal de l’étude.

Les végétaux, puis les animaux

Les cyanobactéries, premières algues apparues sur Terre, ont contribué à la grande oxygénation de la planète. Elles produisent de l’oxygène qui remplace petit à petit le dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. Pour un changement radical des différentes formes de vie terrestre.

Grâce à la présence d’oxygène,  nombre d’animaux apparaissent sur la planète bleue au début de l’ère du Cambrien (541 millions d’années). C’est l’explosion cambrienne : une époque de grande diversification et d’apparition soudaine de nombreuses espèces animales et végétales, qui se déroule sur plusieurs millions d’années. Les petits vers marins seraient apparus à ce moment là.

« Il y a plusieurs discussions, mais nous pensons qu’à la fin de l’explosion cambrienne (520-525 millions d’années), ces petits vers étaient omniprésents sur l’ensemble des fonds marins du globe… bien que des recherches soient nécessaires pour en être sûr » avance prudemment le chercheur.

L’impact dévastateur de minuscules mouvements

« Avant l’introduction de ces animaux, il n’y avait aucun animal dans le sol marin » explique Sebastiaan Van De Velde.

La matière organique s’est déposée au fond des océans et s’est accumulée. Sans qu’aucun mouvement ne vienne perturber leur dépôt.

“À la suite de l’explosion cambrienne, ces animaux ont remué toutes ces couches organiques.”

Ensuite, le processus est le même que les vers de nos jardins. Ils fragmentent et décomposent la matière organique présente dans le sol. Ce mécanisme consomme de l’oxygène… tout en relâchant du CO2. Au Cambrien, les océans et l’atmosphère se sont appauvris en oxygène et enrichis en dioxyde de carbone. À l’échelle planétaire, l’ensemble de ces petits mouvements a augmenté l’effet de serre et provoqué un réchauffement climatique. Des événements d’extinction liés à un épuisement de l’oxygène dans l’océan ont ensuite été récurrents dans l’ère du Cambrien moyen (environ 510 millions d’années).

 

« Pour le moment, il y a beaucoup d’incertitude sur ces animaux » expose le scientifique. 

Effectivement, il n’est pas facile de retrouver des fossiles d’espèces invertébrés. Néanmoins, certains ont laissé des traces de leur passages : d’anciens tunnels dans les sous-sols témoignent de leur présence.

“Globalement, ils devaient être comparables aux vers et mollusques que nous avons aujourd’hui. Ils bougeaient seulement de 1 à 3 cm dans le plancher océanique, donc leur taille devait être de l’ordre du millimètre ».

Des différences avec le réchauffement climatique actuel

L’espèce humaine n’est pas la première responsable d’un changement climatique majeur sur notre planète, même si des différences sont notables.

“Pour le réchauffement climatique du Cambrien, nos modèles mathématiques suggèrent qu’il y ait eu une augmentation de la concentration en CO2 de 1000 ppm (1000 particules de CO2 pour un million de particules atmosphériques), ce qui correspond à environ 5°C de réchauffement climatique, mais étalés sur des millions d’années” analyse Sebastiaan Van De Velde.

“Aujourd’hui, on essaye de limiter le réchauffement en dessous de 2°C, mais sur un temps beaucoup plus court de quelques siècles. Le système terrestre a donc beaucoup moins de temps pour s’adapter.”

Le réchauffement climatique du Cambrien a eu des conséquences durant plusieurs millions d’années. Pourtant malgré son impact majeur, il n’était pas aussi intense et rapide que celui que nous vivons actuellement.

 

https://www.sciencesetavenir.fr/

 

Cette ancienne vache avait un visage de “bouledogue”


Les scientifiques ont étudié la vache Niata qui a existé en Argentine, que même Charles Darwin a décrit en 1845. La particularité de cette vache était la forme de son crâne qui ressemblait un peu au chien Bouledogue. Auparavant, on croyait que c’était une maladie qui affecte la croissance des os. Alors qu’aujourd’hui avec l’ADN et la technologie, assure que ces vaches n’étaient pas anormales, mais bien une race bien distincte.
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Cette ancienne vache avait un visage de “bouledogue”

 

vache Niata

Crédits : Journal Proceedings of the Zoological Society of London

par Brice Louvet

Des chercheurs ont récemment effectué la première analyse de l’anatomie et de la génétique de la vache Niata, afin de déterminer si la mâchoire et le crâne raccourcis de l’animal affectaient sa capacité à manger et à respirer, contribuant ainsi à l’extinction de la race.

La vache « au nez retroussé », connue sous le nom de Niata, est une race de bovins domestiquée désormais éteinte en Amérique du Sud. Son profil raccourci et large, unique chez les vaches, rappelait plus un bouledogue qu’un bovin : Niata avait un visage largement aplati et une sous-occlusion significative, tout comme les races de chiens contemporains tels que les carlins, les bouledogues et les boxers. Le naturaliste Charles Darwin avait décrit l’espèce en 1845, après les avoir vues pour la première fois en Argentine. Bien que leur forme de tête bizarre ait suscité beaucoup de discussions dans les décennies qui ont suivi, leur biologie n’était en revanche pas bien comprise.

Ces formes de crâne chez le chien ont été associées à de graves problèmes de santé. Les chercheurs se sont ainsi demandé si les crânes extrêmement aplatis des vaches Niata avaient entraîné des problèmes similaires.

« De nombreux changements apportés par la domestication ne sont pas nécessairement avantageux », note le co-auteur de l’étude, Marcelo Sánchez-Villagra, professeur agrégé à l’Université de Zurich (Suisse).

Les chercheurs ont pour cette étude examiné des squelettes de vaches Niata dans des collections de musées, s’appuyant sur des méthodes qui n’étaient pas disponibles pour les naturalistes du 19e siècle, comme l’imagerie non invasive et l’analyse ADN. Ils ont également étudié la fonction du crâne à l’aide de la biomécanique, une approche inspirée de l’ingénierie qui examine la structure mécanique et la fonction des systèmes biologiques.

Comparaisons morphologiques d’un crâne ancien “classique” et de celui d’une vache Niata. Crédits : K. Veitschegger / Tímea Bodogán

Des recherches antérieures ont suggéré que la forme aplatie du crâne de Niata était causée par une maladie appelée chondrodysplasie, qui affecte la croissance des os et du cartilage et produit des membres et des visages raccourcis. Mais quand les chercheurs ont examiné les squelettes de Niata, ils ont constaté que les pattes des vaches n’étaient pas courtes par rapport à leur taille. Les preuves génétiques ont indiqué aux chercheurs qu’il s’agissait donc d’une véritable race. Leurs crânes raccourcis n’étaient pas le résultat d’une maladie, mais bien un trait persistant qui les distinguait des autres races.

Par ailleurs, les vaches ne semblaient pas souffrir de troubles respiratoires comme certains types de chiens au museau court. L’imagerie par rayons X a en effet révélé que la forme de la tête n’affectait pas les orifices nasaux. Les modèles informatiques numériques des mâchoires en mouvements ont également montré que le crâne de ces anciennes vaches subissait moins de tensions pendant la mastication que les autres espèces.

Il est donc « peu probable que la forme du crâne si particulier de cette espèce soit à l’origine de son extinction », notent les chercheurs.

Niata a disparu de l’Argentine à une époque où l’élevage bovin prenait de l’ampleur.

« Il est probable que les races les plus ésotériques aient été abandonnées au profit d’une “race optimale”, poursuivent-ils. Cela signifie que moins de races ont été exploitées et que beaucoup ont disparu ».

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue Scientific Reports.

Source

https://sciencepost.fr/