STM | CONTRAVENTION « Énorme manque de jugement »


Il y a des jours qu’on se demande ou est la civilité dans ce monde. Comment peut-on laisser une femme avec un jeune enfant au bord de la rue tard le soir, alors qu’elle avait payé en trop son billet pour l’autobus de ville. Les agents ont vraiment manqué de tact et ont été d’une impolitesse vraiment ignoble C’est sûr qu’il y a des règlements mais il faut aussi faire preuve de jugement ..
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STM | CONTRAVENTION « Énorme manque de jugement »

Pauline Tantost a reçu une amende de 219 $ parce qu’elle n’avait pas la monnaie exacte pour payer son trajet dans un autobus de la STM. Elle déplore que les autobus de la STM n’acceptent pas les paiments en monnaie papier.

 

 

MARIE-PIER GAGNÉ

JOURNAL DE MONTRÉAL,

Politiciens et citoyens s’entendent pour dire que les employés de la STM ont mal réagi

Pauline Tantost, cette femme qui a été expulsée d’un autobus de la STM en pleine nuit avec son bébé parce qu’elle n’avait pas la monnaie exacte, a reçu de très nombreux appuis hier.

Depuis que le Journal a publié son histoire, hier, Mme Tantost a reçu des offres de simples inconnus qui sont prêts à payer sa contravention de 219 $ en entier. Des politiciens ont aussi accusé la STM «d’un manque de jugement», tandis qu’un expert en contestation de contraventions a offert de la défendre gratuitement.

«Ça fait du bien de savoir que les gens sont derrière moi et que je ne suis pas la seule à trouver qu’il y a eu de l’abus», a réagi la jeune femme.

L’histoire de cette jeune mère de 24 ans remonte à vendredi dernier vers 22 heures. Après avoir passé cinq heures avec son fils de deux ans à l’urgence de l’Hôpital Montréal pour enfants, Mme Tantost ne souhaite qu’une chose: rentrer chez elle.

Elle monte dans l’autobus 108 en direction de Verdun. Comme elle n’a pas l’habitude d’utiliser les services de la STM, elle ignore les tarifs et s’en informe auprès du chauffeur. Celui-ci lui répond qu’elle doit payer 3 $ et que c’est gratuit pour l’enfant.

Comme elle n’a qu’un billet de 5 $, elle le tend au chauffeur qui lui aurait répondu sèchement qu’il n’accepte pas les billets, seulement la monnaie exacte. La jeune mère de 24 ans tente alors d’expliquer sa situation.

«Je lui ai dit que je n’avais pas de change et que je ne voulais pas qu’il me rende ma monnaie. J’ai mon bébé dans les bras, je lui dis que j’ai passé cinq heures à l’hôpital, qu’il est tard…Rien à faire, il ne bronche pas», raconte-t-elle.

Vérification faite auprès de la STM, les boîtes de perception acceptent seulement la monnaie.

Prévenue par le chauffeur

Comme le véhicule roulait déjà et ne sachant trop quoi faire, Pauline Tantost décide de s’installer derrière le chauffeur pour lui montrer qu’elle n’avait pas l’intention de ne pas payer son passage. Le chauffeur lui précise alors que s’il y a une inspection, elle risque une contravention.

«Comme de fait, une voiture patrouille de la STM se présente au feu rouge. Deux inspecteurs entrent dans le bus et nous demandent de sortir nos billets. Je me sentais mal, je sors de l’autobus. Je pleure, je suis fatiguée», confie la jeune femme qui tente à nouveau de s’expliquer auprès des agents.

«Je veux juste rentrer chez moi», les a-t-elle implorés.

Les inspecteurs lui ont plutôt remis une contravention de 219 $ en précisant à la passagère qu’elle n’avait qu’à la contester. L’un d’eux lui aurait même déclaré:

«Si vous appelez, un des agents va venir et ça lui fera quatre heures d’overtime. Les deux agents se sont alors mis à rire», rapporte-t-elle.

Seule au coin d’une rue

Les agents de surveillance de la STM ont pris congé vers 22 heures 25, laissant la jeune mère au coin d’une rue, son bébé dans les bras.

«Je leur ai demandé: je fais comment pour rentrer? Ils m’ont dit d’attendre le prochain bus et de montrer ma contravention comme preuve de paiement.»

Pauline Tantost a choisi de marcher jusqu’à chez elle, son enfant dans les bras. Elle a porté plainte auprès de la société de transport.

Réactions politiques

La situation de Pauline Tanstot a fait réagir les candidats à la mairie.

«Cette dame n’aurait jamais dû avoir d’amende, c’est ridicule, exprime le responsable des dossiers de transport de l’équipe Coderre, Philippe Schnobb. Elle avait l’argent pour payer son entrée, ce n’était quand même pas un vol. Elle voulait même faire un don en ne demandant pas sa monnaie.»

Le candidat Marcel Côté a lui aussi invoqué un «manque de jugement» de la part de la société de transport.

Frais d’avocats payés

Découragé, le président de SOS Ticket, Alfredo Munoz, a de son côté offert à Pauline Tantost de payer de sa poche les frais d’avocat pour contester l’amende.

«On a affaire ici à un très grand manque de jugement, affirme-t-il. Je veux aider cette dame. Je suis prêt à tout payer, elle ne déboursera rien. Je vais me battre avec elle, on va aller en Cour. Il faut absolument qu’elle se défende.»

Mme Tantost s’est dite touchée par le geste.

«Ça m’enlève un très grand poids, assure-t-elle. Je n’avais pas le temps ni les moyens de contester la contravention.»

Ancien policier, M. Munoz mentionne avoir été souvent confronté à des situations semblables.

«Parfois, on n’a pas le choix de donner des amendes, explique-t-il. Par contre, il faut user du gros bon sens. Je n’ai jamais laissé une femme au bord de la route à cette heure-là. Je la ramenais toujours chez elle, avec l’autopatrouille. C’est la moindre des choses.»

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«SPOTTED STM» Souriez, vous êtes photographié!


Ce n’est pas juste les écoles qui font usage des spotted, le métro de Montréal aussi … et il semble que nous soyons loin de l’origine de ce projet. Les gens préfèrent sous l’anonymat rire des autres. Je crois que cette mode ne devrait pas être sur le web, car c’est la grande porte pour l’intimidation
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«SPOTTED STM» Souriez, vous êtes photographié!

 

PHOTO CYNTHIA LAFLAMME / AGENCE QMI

EWAN SAUVES / AGENCE QMI

Usagers du métro de Montréal, méfiance : sans le savoir, vous pourriez être en ce moment même la risée du Web sur le réseau social Facebook.

Plus de 26 000 mentions «J’aime», des centaines de messages envoyés quotidiennement, des commentaires par milliers : il n’y a pas de doute, le phénomène «Spotted» s’est emparé de la Société de transport de Montréal (STM).

Véritable succès sur Facebook, Spotted: STM invite les personnes se déplaçant par métro et par autobus à transmettre, incognito, un mot d’amour à celui ou celle qui a fait battre leur cœur, l’instant d’un regard.

Pourtant, la page semble avoir changé de vocation. Depuis quelques semaines, on y retrouve des photos par dizaines, mettant en vedette les utilisateurs du métro dans des situations cocasses. Sur de nombreuses images, il est même possible de voir le visage de la personne.

«Quand on publie des photos, il faut nécessairement avoir l’autorisation des personnes, a indiqué Pierre Trudel, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et expert en droit des technologies de l’information. La seule exception est s’il s’agit d’un évènement d’intérêt public, par exemple un accident ou une manifestation, puisque les gens s’attendent à être vus.»

M. Trudel a rappelé l’affaire du photographe Gilbert Duclos qui, en 1988, avait pris le cliché d’une jeune femme publiée dans la revue Vice-Versa. Dix ans plus tard, la Cour suprême du Canada avait tranché : il est illégal de faire paraître l’image de quelqu’un sans son consentement.

Selon le professeur de droit, les usagers qui se retrouvent sans le vouloir sur la Toile ont la possibilité de se rendre devant les tribunaux. «C’est un risque possible.»

Intimidation virtuelle

Le journal 24 h est entré en contact avec l’administrateur de la page Spotted: STM. Celui-ci, qui a préféré garder l’anonymat, a admis qu’il s’agit d’un sujet délicat.

«Des milliers d’internautes regardent ces photos, alors je dois faire attention à ce que je publie, a-t-il expliqué. Quand je tombe sur une photo qui expose la face d’une personne, je me sens obligé de la censurer.»

Tous les portraits sont envoyés par des internautes, a-t-il précisé, mais il se réserve le droit de mettre en ligne ceux qui sont «intéressants» et non «insultants».

Pour le patrouilleur du net et l’expert des réseaux sociaux, Dominic Arpin, cette page Facebook peut facilement mener à l’intimidation, un fléau 2.0 de plus en plus grandissant.

«Ça se fait en plus dans l’anonymat le plus total, donc il n’y a pas de conséquences, a déploré Dominic Arpin. C’est un des travers des médias sociaux et ça prend cette tournure-là à cause de la nature humaine, qui est propice à ridiculiser les plus faibles.»

La STM a réagi, en expliquant simplement qu’elle n’était pas responsable de défendre les droits civils de ses clients.

«Le réseau du métro est un lieu public où il y a plein de monde et c’est la responsabilité de chacun de s’assurer de faire respecter ses droits», a mentionné la porte-parole de la STM, Isabelle Tremblay.

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MÉTRO | DRAME ÉVITÉ : Une autre femme chute entre 2 wagons


Le téléphone intelligent, c’est bien pratique, mais encore faut-il s’en servir en toute sécurité. On sait qu’en voiture c’est a proscrire mais aussi a pied surtout quand on s’engage sur la rue, ou dans l’embarquement du métro. Cette femme a été chanceuse d’être aperçue a temps
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MÉTRO | DRAME ÉVITÉ : Une autre femme chute entre 2 wagons

CAPTURE D’ÉCRAN / TVA NOUVELLES

Le 22 mai dernier, à la station Plamondon, sur la ligne orange, une femme d’une trentaine d’années s’est retrouvée sur les rails du métro.CLAUDIA NÉRON / AGENCE QMI

À peine un mois après le décès de la jeune Audrey-Anne Dumont qui est tombée entre deux voitures du métro à la station Monk le 19 avril dernier dans un moment d’inattention, un autre accident similaire s’est produit.

Le 22 mai dernier, à la station Plamondon sur la ligne orange, une femme d’une trentaine d’années s’est retrouvée sur les rails du métro. Distraite par son téléphone intelligent, elle a chuté dans l’espace entre deux wagons qu’elle a dû confondre avec une porte.

Cette dernière a toutefois été sauvée in extremis grâce à la vigilance d’une des passagères du métro.

«J’étais assise dans le métro, je regardais par la fenêtre et tout à coup, j’ai vu une main passer à côté de moi. Je me suis levée et j’ai vu une femme d’une trentaine d’années qui était tombée entre les 2 wagons sur les rails», raconte un témoin de l’évènement, Isabelle.

Rapidement, prise de panique, elle a alerté les autres passagers en criant et actionné le frein d’urgence pour empêcher la rame de redémarrer et de rouler sur la femme.

«Tout le monde entendait crier la dame, c’était vraiment pas un cri ordinaire, j’ai jamais entendu un cri comme ça. C’était un cri de désespoir, un cri de quelqu’un qui ne veut pas mourir», nous dit-elle.

Ça s’est passé en pleine heure de pointe, soit vers 17h35. Un arrêt de service de 47 minutes s’en est suivi sur la ligne orange, entre les stations Lionel-Groulx et Côte-Vertu. La dame a été transportée à l’hôpital par mesure de précaution, selon la Société de transport de Montréal.


 

La STM refuse de commenter

La STM nous indique qu’une enquête interne a eu lieu sur cet incident et que celle-ci est maintenant terminée.

Ses porte-parole refusent toutefois de commenter plus longuement l’incident «parce que les circonstances sont trop similaires à celles ayant mené au décès d’Audrey-Anne Dumont» et que ce dossier est toujours sous enquête du coroner.

Après que les parents d’Audrey-Anne Dumont aient rendu public son décès dans le métro, le président de la STM, Michel Labrecque avait affirmé que les chutes sur la voie étaient des cas «extrêmement rares» dans le métro de Montréal.

Une affirmation que réfute l’avocat de la famille Dumont, Me Marc Bellemare qui réclame une enquête publique sur la sécurité dans le métro. En tout, trois chutes accidentelles sur les rails ont été portées à son attention au cours des dernières semaines, dont 2 mortelles. Les évènements se sont produits entre le mois d’octobre 2012 et la fin mai 2013. Une enquête publique permettrait, selon lui, de trouver des solutions pour améliorer la sécurité des usagers du métro.

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Les chauffeurs d’autobus remerciés par les élèves


Je lève mon chapeau aux élèves qui sont quand même des adolescents .. ont exprimer leur gratitude par des gestes concrets .. Ce petit geste est grandiose dans la journée d’une personne … et cela a surement ensoleillé ce jour-là bien des visages
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Les chauffeurs d’autobus remerciés par les élèves

 

Les chauffeurs d'autobus remerciés par les élèves

Crédit photo : archives Agence QMI

Par Laurent Dionne | Agence QMI

Quelques dizaines d’élèves de l’école secondaire Mary Mountont égayé la journée de plusieurs chauffeurs d’autobus de laSociété de transport de Montréal (STM) vendredi, en leur distribuant du chocolat chaud et des roses pour leur exprimer leur gratitude.

Brandissant leurs pancartes chaque fois qu’un autobus arrivait devant la station de métro Villa-Maria, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, les jeunes étaient accompagnés d’étudiants en musique de leur école.

«Nous avons décidé d’organiser cet événement pour démontrer notre gratitude envers les chauffeurs d’autobus. Plusieurs d’entre nous prennent l’autobus chaque jour pour venir à l’école, alors nous avons voulu remercier les chauffeurs», explique Hanna Hyapoola, une des élèves de l’école Mary Mount.

L’initiative semble avoir porté ses fruits, puisque tous les chauffeurs affichaient un sourire en recevant leur rose au son de la musique des élèves.

«C’est sûr que ça fait du bien. Disons que c’est assez rare qu’on se fasse remercier», a avoué Olivier, chauffeur à la STM.

C’est d’ailleurs ce qu’a pu remarquer le directeur de l’école Mary Mount.

«Il y a deux employés de la STM qui discutaient ensemble et un a dit à l’autre qu’en 24 ans de travail, c’est la première fois qu’il voyait quelque chose du genre», a relaté Craig Olenik.

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