Le Saviez-Vous ► 17 aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer


Bien que souvent les aliments provenant de Chine peuvent être moins chers, il se peut que leurs qualités ne soient pas conformes aux normes de la santé, sans compter que certains aliments ont déjà été reconnus comme des contrefaçons
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17 aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

17 aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Par : Jad Therapeute Publié le : 23 mai 2017

La Chine est le premier exportateur mondial des produits alimentaires. Ce pays utilise des méthodes et des techniques innovatrices pour mettre ces produits sur les marchés mondiaux le plus vite possible et à moindre coût. Sans surprise, plusieurs aliments en subissent les conséquences. Voici une liste d’aliments chinois contenant des substances dangereuses que nous devons éviter.

Selon l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), en 2015, la Chine a représenté 14 % des exportations mondiales, devant les Etats-Unis 9 % et l’Allemagne 8 %. En 2009, Food & Water Watch une association à but non lucratif, a déclaré que 70 % des jus de pomme consommés aux États-Unis proviennent de Chine. Mais malheureusement ces aliments importés ne respectent pas les règlements et les lois relatifs à la consommation et à l’alimentation.

La liste des aliments dangereux importés de Chine à éviter

1 – Le jus de pomme 

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

En 2011, le Dr. Mehmet Oz a indiqué que les jus de pomme provenant de la Chine contenaient une quantité très élevée d’arsenic. Une autre recherche publiée par le magazine Consumer Reports, a montré que 10% des jus de pomme échantillonnés dépassaient les niveaux d’arsenic équivalents aux normes. L’arsenic trouvé dans les produits n’était pas organique, au contraire il était toxique et dangereux.

2 – Le sel industriel

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La Chine est le plus grand fabricant de sel au monde. Des études ont montré que ce sel industriel est impropre à la consommation et contient 90% de substances nocives.

3 – La morue et le Tilapia 

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Ces deux types de poisons sont élevés spécialement en Chine. Ils nagent dans leurs déchets et avalent tout au passage (produits chimiques, pesticides, déchets…)

4 – Le poulet

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C’est le pays le plus connu par la grippe aviaire et les maladies reliées aux poules, pourtant il exporte des grandes quantités au monde et spécialement aux États-Unis.

5 – L’ail

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Les champs d’ail en Chine sont pulvérisés avec des produits chimiques très dangereux et qui laissent un arrière-goût désagréable. 

6 – Les champignons 

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Des agents de chloration, du chlorure de calcium anhydre, du sulfite de sodium et d’autres conservateurs dangereux sont utilisés dans la pulvérisation des champignons.

7 – Les pois verts

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Le quotidien China Daily a signalé qu’en 2010 des pois artificiels fabriqués dans deux usines de la province de Hunan ont été retrouvés.

8 – Le poivre 

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Le fameux poivre noir de Chine n’est parfois que de la boue et de la farine que les vendeurs essayent de commercialiser.

9 – Les nouilles de patates douces

aliments fabriqués en Chine que vous ne devez jamais consommer

Plusieurs usines dans la province de Guangdong ont produit de grandes quantités de fausses nouilles. Elles étaient composées de maïs avec des colorants industriels et de la paraffine.

10 – La sauce soja

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L’Organisation Mondiale de la Santé révèle que ce produit est classé comme cancérigène. La sauce soja contient du 4-méthylimidazole (effet cancérogène chez les souris et les rats).

11 – Les perles de Tapioca

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En 2012, des chercheurs de l’hôpital universitaire Aachen en Allemagne ont trouvé des biphényles polychlorés dans les perles de Tapioca. Ces produits sont connus pour causer le cancer (peut causer le cancer chez les animaux), affecter le système immunitaire, le système nerveux et le système endocrinien.

12 – Le tofu

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Ce produit d’origine chinoise est issu du caillage du lait de soja. Pour une fermentation rapide, les fabricants utilisent des excréments et du sulfate de fer.

13 – Le gingembre

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Une enquête lancée en 2013 a montré que le pesticide Aldicarb, approuvé pour être utilisé uniquement sur le coton, les arachides, les roses et les patates douces, était également utilisé pour le gingembre. Les agriculteurs l’appliquaient trois à six fois au-dessus du niveau recommandé.

14 – Ginseng

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Des pesticides classés comme «extrêmement dangereux» par l’Organisation Mondiale de la Santé, ont été utilisés sur du ginseng dans neuf villes en Chine.

15 – Les aliments en conserve

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En 2014, des pêches en conserve provenant de la Chine ont été testées. Elles  contenaient deux fois de plus la quantité de plomb autorisée. Dans la même année, le Service de recherche économique du ministère de l’Agriculture des États-Unis a constaté que les fermes pisciculteurs et les transformateurs de produits sont situés à proximité des zones industrialisées où le sol, l’air et l’eau sont contaminés.

16 – Les épinards surgelés

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En 2002, les responsables de la sécurité et de la santé au Japon ont constaté des niveaux élevés de pesticides dans les épinards congelés.

17 – Les crevettes

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Pour assurer la survie des crevettes, des agriculteurs utilisaient des antibiotiques et des produits chimiques non autorisés. 30 échantillons de crevettes achetés en Chine ont été envoyés à un laboratoire de l’Institut pour l’Environnement et la Santé Humaine de la Texas Tech University. Résultat : Des antibiotiques (L’énrofloxacine, le chloramphenicol et la nitrofuranzone) interdits aux États-Unis et dans d’autres pays pour leur effet cancérigène ont été utilisés dans l’élevage des crevettes.

http://www.santeplusmag.com/

Un autre cas de pseudo-science


Vous savez les traitements bizarres qu’on promet une guérison a des maladies comme la sclérose en plaques, cancer, fibromyalgie, diète miracle, aliments guérisseurs et autres, qui n’ont aucune efficacité ont pourtant des malades qui vont devenir victimes d’une pseudo-science, coûte des millions de dollars pour prouver leur inutilité. Soyons un peu plus crédule face à ses mensonges
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Un autre cas de pseudo-science

 

BILLET – Des patients atteints de sclérose en plaques tombent dans le panneau d’un autre traitement fantaisiste, sous prétexte qu’en fait, ils ne souffriraient pas de la sclérose en plaques, mais d’une forme chronique de la maladie de Lyme.

Un texte de Yanick Villedieu, animateur, Les années lumière

Et voilà! C’est reparti pour un tour. Après avoir cru dur comme fer au traitement Zamboni, des patients atteints de sclérose en plaques optent pour un traitement fantaisiste : une combinaison d’antibiotiques donnés pendant de nombreux mois est administrée sur la foi de tests de dépistage offerts aux États-Unis – des tests qui ne sont pas reconnus par les CDC américains, les Centers for Disease Control.

D’autres patients tombent d’ailleurs dans le même panneau, notamment des personnes souffrant de fibromyalgie, le bien connu mais mal compris syndrome de fatigue chronique.

Quant au traitement lui-même, il n’a pas montré d’efficacité dans des études bien faites.

Une histoire « qui ne tient pas debout »

Le neurologue Marc Girard, spécialiste de la sclérose en plaques au Centre hospitalier de l’Université de Montréal, dénonce cette situation dans la dernière édition du bulletin de la Fédération des médecins spécialistes du Québec. Pour lui, cette histoire ne tient tout simplement pas debout.

« Les données scientifiques factuelles ne soutiennent pas […] l’existence d’une forme chronique de la maladie de Lyme », écrit-il.

De façon plus directe, il dit que nous sommes devant « un exemple de pseudo-science ». Il rappelle aussi que, l’an passé, le microbiologiste-infectiologue Karl Weiss avait dénoncé ces mêmes tests et traitements, en disant de la maladie de Lyme qu’elle était devenue « le nouveau bastion de l’antiscience ».

Dans son article, le Dr Girard, bien sûr, ne nie pas l’existence ni l’importance grandissante de la maladie de Lyme. Il ne nie pas non plus les souffrances ressenties par des patients souvent désespérés de n’être pas guéris, ou seulement soulagés, par ce que peut leur offrir la médecine scientifique. Mais il rappelle, Code de déontologie des médecins à l’appui, que les médecins se doivent de proposer seulement des examens ou des traitements « répondant à des critères scientifiquement reconnus » – ce qui n’est évidemment pas le cas ici.

Le parallèle avec le controversé traitement Zamboni de la sclérose en plaques est fort juste. On se souvient que le Dr Zamboni prétendait la guérir en débouchant les veines qui assurent le retour du sang provenant du cerveau. Selon lui, la maladie serait due au blocage partiel de ces veines.

Pour s’en débarrasser, il suffirait de rétablir un flux sanguin normal en dilatant lesdites veines par une simple angioplastie, ce qu’il appelait la « thérapie par libération ». Cette approche, pour le moins non orthodoxe, a été montrée non efficace par une étude pancanadienne qui a coûté quelque 5,5 millions de dollars, et dont les résultats ont été annoncés à la mi-mars.

Faudra-t-il refaire le même genre d’exercice avec cette histoire de maladie de Lyme chronique? Dépenser d’autres millions de dollars pour montrer que la pseudo-science n’a pas sa place en médecine? J’espère bien que non.

Comme je le disais dans cette chronique quand on a montré que le traitement Zamboni n’avait ni valeur ni efficacité, les règles de la recherche clinique doivent prévaloir pour éviter les dérapages – surtout face aux médias sociaux qui peuvent faire croire n’importe quoi et vendre n’importe quel faux miracle aux patients.

Un certain Donald Trump nous a habitués, en mots et en actions, aux fausses nouvelles. Il nous faut aussi nous habituer – hélas! – aux fausses nouvelles scientifiques. Ou plutôt, nous habituer à les combattre, puisqu’elles redressent et redresseront toujours la tête.

http://ici.radio-canada.ca

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Les aires marines protégées atténuent les effets du changement climatique


Probablement que nous ne pouvons rien pour les changements climatiques, cependant, il est primordial d’agir pour protéger si ont peu au moins atténuer ou ralentir ces changements, si ce n’est pas pour nous, faisons-le pour nos enfants et petits enfants.
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Les aires marines protégées atténuent les effets du changement climatique

 

Les groupes de protection de l'environnement cherchent à... (ARCHIVES PC)

 

Les groupes de protection de l’environnement cherchent à étendre ces sanctuaires marins à au moins 10% de la superficie totale des océans d’ici 2020.

JEAN-LOUIS SANTINI, CÉLINE SERRAT
Agence France-Presse
Chicago et Paris

Les aires marines protégées peuvent contribuer à atténuer l’impact du changement climatique en aidant les écosystèmes et les populations à s’adapter aux effets les plus néfastes du réchauffement, conclut une équipe scientifique internationale.

Selon cette recherche – une synthèse de plus de 140 études -, publiée lundi dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), ces réserves naturelles peuvent minimiser l’acidification des océans, la montée du niveaux des eaux océaniques, la diminution de l’oxygène et l’intensité accrue des tempêtes et autres phénomènes météorologiques extrêmes ainsi qu’un bouleversement des espèces animales.

Ces aires protégées peuvent aussi accroître et préserver les capacités des océans à stocker le dioxyde de carbone (CO2) provenant des activités humaines, surtout dans les régions côtières où se trouvent des mangroves, des herbiers marins, des vasières ou des marais salants.

Ces écosystèmes stockent le carbone organique avec la photosynthèse.

En agissant comme un puits de carbone, les océans jouent un rôle clé dans la régulation du climat terrestre, soulignent ces chercheurs.

Actuellement, seulement 3,5% de la superficie des mers et océans sont protégées dont 1,6% de toute forme d’exploitation.

Bienfaits plus grands

Les groupes de protection de l’environnement cherchent à étendre ces sanctuaires marins à au moins 10% de la superficie totale des océans d’ici 2020, tandis que les délégués de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) se sont accordés lors de leur Congrès mondial en 2016, sur la nécessité d’étendre ces aires sanctuarisées à au moins 30% des océans d’ici 2030.

«De nombreuses études montrent que des réserves marines bien gérées peuvent protéger la faune et la flore sauvage et préserver des activités de pêche productives», relève le professeur Callum Roberts, un biologiste du département de l’environnement de l’Université d’York au Royaume Uni qui a mené cette recherche.

«Mais nous voulions aussi explorer ce corps de recherches dans la perspective du changement climatique et voir si ces bienfaits pourraient aussi contribuer à améliorer les choses ou à minimiser ses impacts», explique-t-il.

«Et nous avons rapidement vu que ces sanctuaires procuraient des effets protecteurs importants pour les écosystèmes et les populations contre l’impact du changement climatique rapide», ajoute le professeur Roberts.

De précédentes recherches ont montré que ces réserves marines peuvent promouvoir un rétablissement rapide des espèces sur-exploitées et des habitats dégradés tout en préservant les écosystèmes.

Ces bienfaits sont plus grands dans des réserves marines établies de longue date, bien gérées et offrant une protection totale contre des activités humaines comme la pêche et l’exploitation pétrolière et minière, soulignent ces scientifiques.

Stratégie peu coûteuse 

La capacité de ces sanctuaires marins à offrir de solides amortisseurs aux effets du changement climatique dépend probablement de ces caractéristiques, font-ils valoir.

Cela conforte l’argument selon lequel les Nations Unies devraient étendre leur objectif d’étendue des zones protégées des océans de 10 à 30%, ce qui nécessitera de nombreux autres sanctuaires marins et des zones protégées au-delà des juridictions nationales.

«Notre analyse montre que ces réserves marines représentent une stratégie low-tech et peu coûteuse d’adaptation au changement climatique et procurent de multiples autres bienfaits à l’échelle locale et mondiale tout en améliorant les perspectives pour l’environnement et les populations à  l’avenir», souligne Beth O’Leary, un chercheur à l’Université d’York.

«Ces aires marines protégées pourraient faire partie des engagements nationaux et internationaux d’atténuation du changement climatique», fait valoir Philippe Cury, un biologiste marin de l’Institut français de recherche pour le développement, un des co-auteurs de ces travaux.

Cette recherche sera l’objet d’une présentation à la conférence de l’ONU sur les océans qui s’ouvre lundi à New York.

http://www.lapresse.ca/

Cette intelligence artificielle génère des portraits à partir de croquis (et le résultat est parfois effrayant)


Pour que cette intelligence artificielle puisse donner le bon portrait à partir de croquis, mieux vaut savoir dessiner
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Cette intelligence artificielle génère des portraits à partir de croquis (et le résultat est parfois effrayant)

 

intelligence art

Certains ont peur qu’elle nous remplace, d’autres espèrent qu’elle va révolutionner le monde et nous faciliter la vie. Mais si l’intelligence artificielle est partout, c’est là où on ne l’attend pas qu’elle est toujours la plus surprenante.

Dernier exemple en date: le site « fotogenerator », qui permet de transformer une esquisse en un portrait, souvent bizarroïde. Celui-ci a été mis au point par la radio néerlendaise NPO le 30 mai dernier, rapporte DutchNews. Depuis, il est devenu très populaire: entre le 5 et le 7 juin, 250.000 images ont été générées.

Comment ça marche? La radio a utilisé Tensorflow, un outil gratuit mis en place par Google pour apprendre à une machine en la « nourrissant » d’exemples, précise The Verge. Ils ont alors donné à ce réseau de neurones artificiels 200 photos de Lara Rense, une journaliste de la radio. Résultat: l’intelligence artificielle essaye de créer un visage basé sur le visage de la présentatrice à partir des quelques traits tracés à l’écran.

portrait

Alors évidemment, quand le croquis est très joli et ressemble comme deux gouttes d’eau à la présentatrice, le résultat est bluffant. Par contre, quand on part de rien, c’est un peu plus compliqué, voire terrifiant. Ci-dessous, les expérimentations de la rédaction (n’hésitez pas à nous envoyer les vôtres).

croquis robot

intelligence art

portrait intelligent

croquis effrayants

portraits croquis laids

Ce n’est pas la première fois que cette technologie est utilisée pour réaliser des choses bizarres, rappelle The Verge. A l’instar de ce site qui permet de transformer n’importe quoi en une photo de chat. Ou de bouts de chats, c’est selon.

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http://quebec.huffingtonpost.ca

Se nourrir du manque de sommeil


Le manque de sommeil chronique pourrait être responsable des maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson, de l’Alzheimer … Ne pas dormir suffisamment pendant une longue période dérègle la façon que le cerveau fait le ménage du cerveau
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Se nourrir du manque de sommeil

 

Photo : iStock

Selon des chercheurs, le manque de sommeil chronique active anormalement des cellules immunitaires qui sont amenées à « manger » certaines composantes du cerveau. Cela pourrait avoir des répercussions sur plusieurs maladies neurodégénératives.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Nous avons de plus en plus tendance à négliger notre sommeil. On a calculé qu’un humain passe approximativement le tiers de sa vie à dormir, une énorme « perte de temps » pour les hyperactifs modernes que nous sommes.

Le sommeil est pourtant très important pour le fonctionnement du cerveau et, quand on le néglige, il peut se passer des choses surprenantes, sur le plan biologique, dans notre tête.

Ménage nocturne

Le sommeil est le moment pendant lequel notre cerveau fait le ménage de tous les déchets qui s’accumulent, avec l’utilisation normale de nos neurones. C’est aussi le moment où les connexions du cerveau, les synapses, sont renforcées et restructurées lors de la formation de la mémoire.

Deux types de cellules aident à ce nettoyage : les astrocytes et les microglies. Les astrocytes sont des cellules multitâches dont l’un des rôles est de renforcer les connexions importantes et d’éliminer les connexions inutiles.

Les microglies, de leur côté, sont des cellules immunitaires dont le rôle est de protéger le cerveau. Une de leurs tâches est de le nettoyer en phagocytant (c’est-à-dire en ingérant une particule pour la détruire) les cellules mortes ou endommagées à la fin de la journée.

Le but de tout ce ménage est de garder des connexions fortes et efficaces en éliminant les neurones qui ne fonctionnent plus et en favorisant le maintien de ceux qui remplissent bien leur rôle. Et le sommeil est la période au cours de laquelle ces cellules accomplissent leurs fonctions.

Quand le cerveau fait des heures supplémentaires

Les chercheurs ont voulu vérifier ce qu’il arrive avec ce processus lors d’un manque de sommeil chronique. Pour ce faire, ils ont travaillé avec quatre groupes d’animaux : des souris qui avaient bénéficié de 6 à 8 h de sommeil par jour, d’autres qui étaient réveillées par surprise périodiquement, d’autres encore qu’on gardait réveillées 8 h de plus que les autres et, finalement, certaines qui ont été maintenues éveillées pendant 5 jours.

La première constatation, publiée dans le Journal of Neuroscience, est que plus on empêche les animaux de dormir, plus les astrocytes commencent à s’attaquer aux synapses pour y phagocyter des déchets ou des neurones endommagés. Le processus survient naturellement dans 5 % des synapses chez les animaux qui ont « fait leur nuit ».

Par contre, lorsqu’on regarde ce phénomène chez les animaux en manque de sommeil, les chercheurs ont remarqué que 8 % de toutes les synapses étaient traitées ainsi. Chez les animaux qui ne dorment pas, ce nombre passe à 13 %. À court terme, cette phagocytose n’est pas nécessairement néfaste. En éliminant les débris et les cellules usées, les astrocytes protègent probablement les connexions utiles.

Ce qui inquiète un peu plus les chercheurs, c’est ce qui arrive du côté des microglies. Elles aussi sont activées par le manque de sommeil et se mettent à s’attaquer aux débris entre les neurones. Contrairement aux astrocytes, les microglies sont des cellules immunitaires et maintenir de telles cellules dans un état actif sur le long terme peut avoir des conséquences néfastes.

On sait, par exemple, que ces cellules sont anormalement actives dans des maladies comme le Parkinson, l’Alzheimer ou autres maladies neurodégénératives. Plusieurs études ont montré que le manque de sommeil chronique a une influence sur différents types de démences.

Les travaux de ces chercheurs soulèvent plusieurs interrogations sur l’importance du sommeil. Qu’arrivera-t-il au cerveau si le changement dans le comportement de certaines de ces cellules se poursuit sur une échelle de plusieurs années? Nul doute que la nuit portera conseil aux chercheurs pour répondre à cette question.

http://ici.radio-canada.ca/

Un oisillon du temps des dinosaures retrouvé fossilisé dans de l’ambre


Une belle découverte d’un oisillon de quelques jours qui a connu une fin de vie en étant emprisonné dans l’ambre au temps des dinosaures et maintenant refait surface à notre époque, son corps est assez bien conservé ainsi que sa couleur
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Un oisillon du temps des dinosaures retrouvé fossilisé dans de l’ambre

 

Repéré par Juliette Mitoyen

Repéré sur National Geographic

Le fossile du volatile, vieux de 99 millions d’années, est l’un des mieux conservés jamais découverts dans une ambre.

Non, il ne s’agit pas d’un remake du Jurassic Park de Spielberg mais bel et bien d’une trouvaille d’une équipe de chercheurs de l’université chinoise de géosciences de Pékin: un petit oiseau piégé dans de l’ambre depuis près de 100 millions d’années, comme l’explique National Geographic.

Découvert dans la Hukawng Valley en Birmanie, le morceau de résine ne mesurait que 7 centimètres. Dans la revue Gondwana Research, les scientifiques affirment que l’animal retrouvé appartenait à la classe des enantiornithes, des oiseaux ayant vécu au Crétacé et disparus en même temps que les dinosaures, il y a 65 millions d’années. Pour Lida Xing, paléontologue et directrice du groupe de recherche, cette découverte fut une «énorme surprise».

Avec près de la moitié du corps visible à l’œil nu, la résine a particulièrement bien conservé l’oisillon, dont on peut apercevoir les ailes, une patte pourvue de serres ainsi que la tête. Son observation apporte aux scientifiques des éléments essentiels pour comprendre le mode de vie de cette espèce éteinte et sa différence par rapport à nos oiseaux contemporains.

Une future vedette

En observant le plumage de l’animal –dont les couleurs ont elles-aussi été conservées–, les chercheurs ont présumé que l’oisillon n’avait que quelques jours lorsqu’il a été fait prisonnier de l’ambre. Selon l’équipe de Linda Xing, l’ossature de l’animal prouve que les bébés énantiornithes avaient la possibilité de voler, ce qui les rendaient très indépendants vis-à-vis de leurs parents, contrairement aux oisillons actuels. Peut-être trop indépendant d’ailleurs, puisque ce jeune spécimen n’a pas survécu plus de quelques jours.

Une grande variété d’espèces de plantes et d’animaux ayant vécu au Crétacé sont régulièrement découvertes dans de l’ambre par les scientifiques. En décembre dernier, il s’agissait de la queue d’un dinosaure, pourvue de plumes, qui avait été exhumée par l’équipe de Lisa Xing. Une trouvaille qui avait permi d’étayer la thèse selon laquelle les dinosaures étaient probablement recouverts de plumes.

L’oisillon, baptisé «Belone», devrait bientôt voyager jusqu’à Shanghaï pour devenir la vedette de l’exposition du Muséum d’Histoire naturelle de la ville.

http://www.slate.fr