Sous-alimentation et obésité, les deux visages de la malnutrition


Que ce soit dans les pays en développement ou industrialisé, il y a ceux qui ne peuvent manger à leur faim ou ceux qui se nourrissent mal. Il est plus facile d’acheter de la malbouffe et malheureusement cela est souvent moins chers, mais les conséquences sont importantes.
Nuage


Sous-alimentation et obésité, les deux visages de la malnutrition

Un médecin avec un stéthoscope écoute le coeur d'un jeune garçon.

Le double fardeau de la malnutrition pèse sur plus d’un tiers des pays à revenu faible ou moyen.

PHOTO : ISTOCK

Agence France-Presse

Ne pas manger assez, mais aussi manger mal : de plus en plus de pays à faible et moyen revenu doivent faire face en même temps à la sous-alimentation et à l’obésité, s’alarme un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié lundi.

Ce double fardeau de la malnutrition pèse sur plus d’un tiers des pays à revenu faible ou moyen (48 sur 126), alerte ce rapport en quatre volets publié dans la revue médicale britannique The Lancet.

Son constat recoupe celui d’un autre rapport publié en octobre par l’UNICEF, et qui ne portait que sur les enfants.

Nous faisons face à une nouvelle réalité en matière de nutrition. Il n’est plus pertinent d’associer pays pauvres avec sous-nutrition et pays riches avec obésité. Francesco Branca, auteur principal du rapport de l’OMS

Ce changement est lié à la transition alimentaire rapide que connaissent ces pays. Tandis qu’une partie de leur population n’a toujours pas accès à un nombre de calories suffisant, une autre frange n’a plus ce problème, mais son alimentation n’est pas de bonne qualité.

Cette transition est si rapide qu’un même individu peut connaître les deux problèmes au cours de sa vie, ce qui accroît d’autant plus les effets négatifs sur sa santé, avec notamment des risques accrus de maladies cardiovasculaires, note l’OMS.

Plus de deux milliards d’adultes et d’enfants

Selon des chiffres cités par le rapport, 2,3 milliards d’enfants et d’adultes dans le monde sont en surpoids ou obèses, et plus de 150 millions d’enfants ont un retard de croissance dû à leur alimentation.

En outre, les mauvais régimes alimentaires sont responsables d’une mort d’adulte sur cinq (22 %) dans le monde.

Toutes les formes de malnutrition ont un dénominateur commun : des systèmes alimentaires qui échouent à fournir à tout le monde une alimentation saine, sûre, durable et à un prix abordable. Dr Branca, directeur du département Nutrition pour la santé et le développement de l’OMS

Les auteurs du rapport pointent les mutations qu’a connues le système alimentaire mondial. Partout sur la planète, on a désormais plus facilement accès aux aliments et boissons très transformés, riches en sucres, en graisses ou en sel.

En cause, la disparition progressive des endroits où on vend des aliments frais, l’augmentation des supermarchés et le contrôle de la chaîne alimentaire par des multinationales dans de nombreux pays, avance l’un des auteurs, le Pr Barry Popkin, de l’Université de Caroline du Nord (États-Unis).

Cela se combine avec une baisse de l’activité physique dans les pays en développement, due à l’amélioration du niveau de vie.

Selon le rapport, ce double fardeau de la malnutrition concerne jusqu’à 35 % des ménages dans certains pays, avec des niveaux particulièrement élevés en Azerbaïdjan, au Guatemala, en Égypte, aux Comores ou à Sao Tomé-et-Principe.

Et parfois, un même enfant peut être à la fois obèse et en retard de croissance, en raison d’une alimentation trop riche en calories, mais pauvre en nutriments. C’est par exemple le cas de la restauration rapide.

Infléchir cette tendance nécessitera des changements sociétaux majeurs, conclut le rapport, qui prône de nouvelles politiques alimentaires ayant pour but principal une alimentation saine.

https://ici.radio-canada.ca/

Cette vidéo virale sur les aliments « artificiels » contient plusieurs faussetés


    J’ai vu cette vidéo de First Media sur Facebook, mais comme je doutais de certains points, je l’ai vue qu’en partie. En fait, la majorité des points énoncés sont faux ou douteux du moins au Canada. First Media n’est pas à sa première vidéo douteuse, ce qui compte pour cette compagnie, c’est d’avoir beaucoup d’abonnées et faire des vidéos virales qu’elles soient vraies ou fausses. Dans le cas, ici, la plupart des aliments, font référence à des scandales alimentaires en Chine ou en Inde. De plus, bien que la vidéo soit produite aux États-Unis, les sources viennent surtout de l’Asie.
    Nuage


    Cette vidéo virale sur les aliments « artificiels » contient plusieurs faussetés


    C'est une capture d'écran d'une vidéo sur Facebook.

    Cette vidéo fait 16 affirmations sur la nourriture. La plupart sont fausses ou douteuses. Photo: Capture d’écran – Facebook

    Bouchra Ouatik

    Jeff Yates

    Une vidéo partagée près de 3 millions de fois sur Facebook montre 16 façons de vérifier la qualité des aliments que l’on mange. Cependant, la plupart de ces démonstrations sont trompeuses et ne s’appliquent pas à la nourriture vendue au Canada.

    La vidéo intitulée «  Is your food fake or real?  » (« Est-ce que votre nourriture est artificielle ou naturelle? ») est produite par la compagnie de contenu viral First Media. On y voit une femme effectuer diverses expériences sur des aliments. Le texte affiché dans la vidéo explique que ces expériences permettraient de savoir si nos aliments contiennent des produits dangereux pour la santé ou encore s’ils sont modifiés pour nous berner.

    Cette vidéo est trompeuse. La majorité des éléments présentés font référence à des scandales alimentaires survenus en Inde ou en Chine. D’autres éléments sont réels, mais ne sont pas dangereux pour la santé. Finalement, certaines affirmations sont carrément erronées.

    1. Le fromage qui ne brûle pas est-il « chimique »?

    Nous voyons une tranche de fromage en tranches au-dessus d'une flamme. Le fromage brûle.Selon la vidéo, le fait que le fromage en tranches brûle nous indique qu’il est artificiel. En réalité, beaucoup d’autres fromages brûlent aussi. Photo : Capture d’écran – Facebook

    Non, le fait que le fromage en tranches brûle n’indique pas qu’il est artificiel.

    Le premier segment de la vidéo montre une femme qui tente de faire fondre deux tranches de fromages avec un briquet. Le fromage jaune « artificiel » brûle, alors que le fromage « naturel » fond, selon les auteurs de la vidéo.

    Cette idée a été souvent démentie depuis plusieurs années. Il est vrai que le fromage jaune en tranches ne fond pas lorsqu’on l’expose à une flamme nue, en raison de la présence d’émulsifiants qui servent à lui donner une texture homogène. Cette démonstration est devenue tellement virale que l’entreprise Kraft a elle-même produit une vidéo (en anglais)(Nouvelle fenêtre) pour expliquer pourquoi son fromage en tranches ne fond pas au contact de la chaleur directe.

    D’ailleurs, comme cette vidéo le démontre (Nouvelle fenêtre), la plupart des fromages ne fondent pas au contact d’une flamme nue. Cela n’indique aucunement s’ils sont « naturels » ou non.

    2. Le riz contient-il des particules de plastique?

    Il y a du riz dans une poêle. Certains grains semblent fondre comme du plastique. La vidéo affirme qu’il y a du plastique dans le riz, alors que cette histoire ne tient pas la route. Photo : Capture d’écran – Facebook

    Non, le plastique coûte beaucoup plus cher que le riz.

    La vidéo affirme que le riz contient parfois des particules de plastique « pour augmenter les profits des producteurs ». On y voit une personne faire chauffer du riz dans une poêle. Certains grains deviennent alors transparents, alors que d’autres restent opaques. On sous-entend que les grains transparents sont en fait du plastique.

    C’est une autre rumeur qui fait régulièrement les manchettes en Asie et en Afrique. Le site de vérifications de rumeurs Snopes a analysé tous ces cas (Nouvelle fenêtre) et en a conclu qu’aucun n’est fondé.

    Il n’y a jamais eu de signalement de riz contenant du plastique au Canada.

    De plus, l’idée qu’on ajouterait du plastique au riz pour augmenter les profits « n’a aucun sens », selon le chimiste Joe Schwarcz, directeur de l’Organisation pour la science et la société à l’Université McGill, qui précise que le plastique est plus cher que le riz.

Ce serait plus logique de trafiquer le plastique en y ajoutant du riz! Joe Schwarcz, chimiste et directeur de l’Organisation pour la science et la société à l’Université McGill

En effet, en avril 2019, le prix du riz se fixait à 413 $ US la tonne métrique(Nouvelle fenêtre). Le plastique se vendait entre 0,46 $ US et 0,61 $ US la livre(Nouvelle fenêtre), soit entre 1014,12 $ US et 1344,81 $ US la tonne métrique, au cours du même mois, donc deux à trois fois plus cher que le riz.

3. Y a-t-il des morceaux de roches dans la purée pour bébés?

Une femme fait passer un aimant sur de la nourriture pour enfants.La vidéo affirme qu’il y a des roches dans la nourriture pour enfants. Il s’agit de fer, un nutriment essentiel. Photo : Capture d’écran – Facebook

Non, il s’agit de fer, un nutriment essentiel pour la santé.

La vidéo montre ensuite une personne glisser un aimant sur un sac en plastique transparent rempli de purée pour bébés. L’aimant attire des granules noires qui, selon la vidéo, seraient de la poussière de roches présentée par le fabricant comme étant du calcium.

Selon Joe Schwarcz, le carbonate de calcium est un supplément alimentaire courant et sans danger et il est invisible dans les aliments. En fait, la substance noire attirée par l’aimant – et présentée comme étant des morceaux de roche – serait plutôt du fer.

Le fer est très souvent ajouté aux aliments, car 2 milliards de personnes sur la planète souffrent d’anémie due à une carence en fer. Joe Schwarcz, chimiste et directeur de l’Organisation pour la science et la société à l’Université McGill

Le chimiste ajoute qu’il n’y a rien d’anormal à pouvoir isoler le fer dans les aliments avec un aimant.

« C’est une démonstration courante faite dans les cours de chimie à travers le monde », dit-il.

Le magazine Scientific American(Nouvelle fenêtre) propose justement cette expérience à réaliser à la maison avec un aimant et des céréales enrichies en fer.

Questionnée à ce sujet par Radio-Canada, l’entreprise qui a diffusé ce vidéo confond d’ailleurs le fer et le calcium en répondant par courriel :

« L’industrie alimentaire ajoute du calcium pour fortifier certains aliments en ajoutant des particules de fer comme supplément dans certains aliments pour bébés. »

4. Est-ce que les suppléments alimentaires synthétiques fondent, mais pas les suppléments naturels?

Il y a des pilules sur un plateau dans un four. Certaines ont fondu alors que d'autres sont intactes.La vidéo affirme que des suppléments naturels ne brûlent pas, alors que les suppléments artificiels brûlent. Photo : Capture d’écran – Facebook

Non, les vitamines synthétiques et naturelles ont la même structure moléculaire

Dans la vidéo, une personne place une dizaine de comprimés au four. Certains fondent et brûlent, alors que d’autres restent intacts. On explique que les suppléments artificiels brûlent, alors que les suppléments naturels ne brûlent pas.

On ignore la composition des comprimés utilisés dans la vidéo, mais on constate que les gélules fondent en premier tandis que les comprimés à base de poudre fondent plus lentement.

La porte-parole de l’entreprise First Media, Maria Gonima, nous a renvoyés à des sites de santé holistique pour appuyer l’affirmation voulant que les suppléments « naturels » soient supérieurs aux suppléments « synthétiques ». Le chimiste Joe Schwarcz rejette cette affirmation puisque chaque supplément, dit-il, a la même structure moléculaire qu’il soit d’origine naturelle ou synthétique.

La présomption que les vitamines naturelles se comportent différemment des vitamines synthétiques est ridicule. De la vitamine C, c’est de la vitamine C, qu’elle soit créée dans une orange ou qu’elle soit créée en laboratoire. Joe Schwarcz, chimiste et directeur de l’Organisation pour la science et la société à l’Université McGill

5. Est-ce que la viande contient de la colle?

Il y a un steak tranché dans lequel il y a ce qui semble être un filament de gras. La vidéo affirme que les filaments dans ce steak sont en fait de la colle. C’est très peu probable. Photo : Capture d’écran – Facebook

C’est possible, mais c’est une substance sans danger.

La vidéo montre une femme qui tranche un morceau de viande encore saignant. On voit à l’intérieur des filaments blancs qui, selon l’image, ne seraient pas du gras, mais plutôt de la colle, qui servirait à relier des restants de viande.

Comme l’explique le chimiste Joe Schwarcz sur son site Internet(Nouvelle fenêtre), la viande transformée peut contenir une forme de colle d’origine naturelle. Celle-ci est composée d’enzymes qui portent le nom de transglutaminase, et elle est couramment utilisée pour améliorer la texture d’aliments d’origine animale, tels que des saucisses ou des bâtonnets de goberge.

La transglutaminase se retrouve naturellement dans le corps humain et elle aide à la coagulation du sang.

Toutefois, cette enzyme rend la texture de la viande homogène et ne fait pas apparaître de filaments blancs. Ce que l’on voit dans la vidéo pourrait donc simplement être du gras, des tendons ou des ligaments, naturellement présents dans la viande.

6. La crème glacée contient-elle du détergent à lessive?

C'est une boule de crème glacée où on voit des bulles.La vidéo affirme que la crème glacée contient du détergent à lessive, et qu’on peut le détecter en l’arrosant de jus de citron. Photo : Capture d’écran – Facebook

Non, mais cette situation pourrait s’être produite en Inde.

La vidéo montre une femme qui verse du jus de citron sur deux bols de crème glacée. Dans un cas, des bulles se forment sur la crème glacée, et dans l’autre cas, la crème glacée fond simplement.

La vidéo prétend que les bulles se forment, car la crème glacée contiendrait du détergent à lessive utilisé pour « éclaircir » la crème glacée et la rendre « plus brillante ». En 2018, un article du site India Today(Nouvelle fenêtre) rapportait que du détergent pouvait se retrouver dans la crème glacée en Inde, mais rien n’indique que cela se soit déjà produit ici. En réponse aux questions de Radio-Canada, l’entreprise First Media nous a également renvoyés à des sites Internet en Inde.

Selon Joe Schwarcz, il est possible que les auteurs de la vidéo se soient inspirés d’une expérience souvent réalisée dans les cours de chimie au secondaire : utiliser du carbonate de sodium, qui se retrouve dans les détergents, pour produire cet effet. Cette substance basique produit une réaction chimique avec l’acide du jus de citron.

7. Le lait est-il dilué avec de l’eau de riz?

Il y a deux verres de lait, un bleu et un blanc. On affirme que le bleu contient de l'eau de riz.La vidéo affirme qu’on peut savoir si son lait contient de l’eau de riz en y ajoutant des algues. Photo : Capture d’écran – Facebook

Probablement pas. La vidéo ne fournit pas suffisamment d’informations à ce sujet.

La vidéo montre une femme qui remue deux verres de lait remplis d’algues. Le texte explique que si le lait est dilué avec de l’eau de riz, il devient bleu au contact des algues.

Le chimiste Joe Schwarcz indique qu’il est difficile de vérifier cette affirmation, car on ignore quel type d’algues sont utilisées.

« Je ne vois aucune explication chimique qui pourrait expliquer cela », dit-il.

Cependant, il ajoute que le lait de vache n’est pas censé être dilué avec quoi que ce soit, mais que l’eau de riz n’est aucunement dangereuse à la consommation.

8. Les patates douces sont-elles recouvertes de colorant rouge?

Une femme frotte la patate douce avec une boule de coton trempée dans de l'huile. On voit un résidu sur le coton.La vidéo affirme que du colorant est utilisé sur les patates douces. Photo : Capture d’écran – Facebook

C’est possible, mais c’est rare et sans danger.

Selon la vidéo, des patates douces flétries seraient teintes avec du colorant rouge pour leur donner meilleure apparence. La vidéo montre comment enlever le colorant en frottant un coton imbibé d’eau et d’huile sur la pelure.

Joe Schwarcz indique qu’il est possible que du colorant alimentaire — une substance comestible — puisse être utilisé sur des patates douces, mais selon lui, cela est rare.

Le Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (Food and Drug Administration) autorise(Nouvelle fenêtre)en effet l’utilisation de colorant rouge sur les patates douces dont la pelure est naturellement rouge, à condition que le colorant soit comestible, qu’il ne serve pas à camoufler une mauvaise qualité du légume, et que cela soit indiqué sur l’emballage.

Le fait que ces éléments soient possibles ne signifie pas que c’est un problème. C’est ça le problème avec ces démonstrations. Joe Schwarcz, chimiste et directeur de l’Organisation pour la science et la société à l’Université McGill

9. Le café qui flotte contient-il des impuretés?

Il y a deux verres de café, un où le café flotte et l'autre non.La vidéo affirme que si le café ne flotte pas, c’est qu’il contient des impuretés. Photo : Capture d’écran – Facebook

Probablement pas. Il flotte ou non selon la taille de la mouture et son taux d’humidité.

La vidéo montre une femme qui dilue du café moulu dans deux verres d’eau. Dans un cas, le café flotte, dans l’autre, il se met à couler au fond du verre.

Joe Schwarcz explique que bien des facteurs peuvent expliquer cela.

« Certains cafés flottent et d’autres coulent, et cela dépend de leur teneur en eau, dit-il. Quand vous moulez le café, la taille des particules va déterminer si ça flotte ou non. »

Cette question est aussi régulièrement soulevée dans les forums de discussion (Nouvelle fenêtre) d’amateurs de café, qui mentionnent d’autres facteurs tels que l’intensité de la torréfaction ou encore si le café est fraîchement moulu ou non.

L’entreprise First Media affirme que les allégations d’impuretés dans le café sont tirées du livre Real Food, Fake Food, de l’auteur Larry Olmsted, qui mentionne que certaines recherches ont démontré la présence d’impuretés dans le café. Des chercheurs brésiliens(Nouvelle fenêtre) ont effectivement trouvé que le café moulu pouvait contenir des fragments de brindilles ou des produits céréaliers, mais les conclusions de cette étude s’appliquent uniquement au café vendu au Brésil.

10. Le sel de table contient-il de la craie?

Il y a deux verres d'eau salée. L'eau dans le verre de gauche est trouble.La vidéo affirme à tort que le sel de table contient de la craie. Photo : Capture d’écran – Facebook

Non, il contient du silicate de calcium, une substance comestible qui sert à le protéger de l’humidité.

Selon la vidéo, si on tente de dissoudre du sel dans l’eau et que celle-ci devient trouble, cela signifie que le sel contiendrait de la craie. En réponse à Radio-Canada, l’entreprise nous renvoie vers des sites indiens qui expliquent comment vérifier la présence de craie dans le sel.

Il s’agirait plutôt de silicate de calcium, selon Joe Schwarcz. Cette substance, sans risques pour la santé, est habituellement ajoutée au sel de table pour empêcher que les cristaux de sel ne s’agglutinent à cause de l’humidité.

« Les silicates ne sont pas très solubles dans l’eau », indique Joe Schwarcz.

[Le silicate de calcium] est un additif légal et sécuritaire et plusieurs sels en contiennent. Joe Schwarcz, chimiste et directeur de l’Organisation pour la science et la société à l’Université McGill

D’autres types de sel, comme le sel de mer, ne contiennent généralement pas de silicates de calcium.

Par ailleurs, en Chine en 2015 (Nouvelle fenêtre), du sel industriel avait été vendu comme du sel de table, mais aucun cas semblable n’a été répertorié au Canada.

11. Les pois cassés sont-ils recouverts de colorant?

Il s'agit d'un bol d'eau bouillante contenant des pois cassés. La vidéo affirme que les pois cassés sont enduits de colorant. Photo : Capture d’écran – Facebook

Probablement pas. Une situation similaire s’est déjà produite en Chine, mais avec une autre variété de pois que celle dans la vidéo.

Selon la vidéo, il suffit de faire bouillir les pois cassés pour voir s’ils ont été enduits de colorant. On affirme que les vieux pois sont souvent teints pour qu’ils aient l’air plus frais.

Cette histoire semble avoir une parcelle de vérité, mais pas au Canada. En mars 2010, le China Daily (Nouvelle fenêtre) faisait état d’une fraude alimentaire du genre dans la province chinoise du Hunan. Les autorités avaient découvert une usine de pois verts trafiqués. On réhydratait de vieux pois verts et des fèves de soja, puis on y ajoutait un colorant vert et un agent de conservation, le métabisulfite de sodium. Toujours selon le China Daily, cette usine produisait 1000 kg de ces pois trafiqués par jour.

Il y a par contre une confusion dans cette vidéo. Les pois cassés sont en fait des pois verts déshydratés, alors que la fraude dont fait état le China Daily met en cause des pois réhydratés. Dans ce cas, on tentait de faire passer des pois déshydratés pour des pois frais.

Questionnée par Radio-Canada, l’entreprise First Media nous renvoie notamment à un reportage d’une chaîne de télévision régionale en Inde, NTV Telugu, qui explique comment des pois cassés peuvent être teints pour leur donner l’apparence de pois verts frais.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) n’a jamais émis d’avertissement pour des fraudes semblables.

12. Les épices qui ne brûlent pas contiennent-elles des impuretés?

Il y a deux cuillères d'épices, une en feu et l'autre non.La vidéo affirme que les épices pures brûlent, alors que les épices qui contiennent des impuretés ne brûlent pas. Photo : Capture d’écran – Facebook

Non, toutes les épices brûlent sauf si elles sont humides.

La vidéo montre une femme qui fait brûler deux cuillères d’épices avec une flamme. Celles qui sont identifiées comme étant des épices « pures » semblent brûler plus rapidement que les autres.

Le chimiste Joe Schwarcz indique que certains facteurs, comme la taille des particules et le taux d’humidité, peuvent expliquer pourquoi certaines épices brûlent ou pas. Il ajoute que n’importe quelle matière organique réduite en poudre brûle facilement.

13. Le miel est-il dilué avec de l’eau?

Il y a deux bougies, une éteinte, l'autre allumée.La vidéo affirme à tort que le miel contient de l’eau, et qu’on peut le vérifier à l’aide d’une bougie. Photo : Capture d’écran – Facebook

Non, il se peut que le miel contienne des impuretés, mais il est peu probable qu’il y ait de l’eau.

Selon la vidéo, on peut déterminer si son miel a été dilué avec de l’eau à l’aide d’une chandelle. On enduit celle-ci de miel et, s’il est dilué, la flamme s’éteindra. S’il est pur, la chandelle continuera de brûler.

Il existe en effet de la fraude alimentaire dans le monde du miel. Radio-Canada rapportait en janvier 2019 que 23 % des produits du miel importés et testés par l’ACIA contenaient des additifs.

Selon l’ancien vice-président de la Fédération des apiculteurs du Québec, Steve Martineau, du miel dilué avec de l’eau éteindrait probablement une chandelle. Par contre, il ne voit pas pourquoi quelqu’un mettrait de l’eau dans son miel.

« Il est plutôt invraisemblable de retrouver de l’eau dans du miel puisque cela provoquerait une fermentation du produit », indique-t-il.

Plus probable, selon lui, est l’ajout de sirop ou d’eau sucrée pour allonger le produit. Dans ce cas, le test ne fonctionnerait pas, puisque le sucre est combustible.

« Si l’eau sucrée est ajoutée pour augmenter le volume de miel, ce test ne permettra pas de le déterminer, puisque le sirop utilisé pour simuler le miel n’éteint pas la flamme, même à une concentration de 100 % », explique-t-il.

14. Le thé pur tache moins que le thé impur?

Il s'agit de thé dans un filtre à café.La vidéo affirme à tort que le thé pur tache moins que le thé impur. Photo : Capture d’écran – Facebook

Non, tous les thés tachent.

On voit une femme placer le contenu de deux sachets de thé dans des filtres à café, puis asperger le tout d’eau froide. Dans un cas, le thé tache instantanément le filtre, mais dans l’autre cas, le filtre reste blanc. Selon la vidéo, le thé qui tache serait impur.

C’est une des affirmations les plus absurdes de la vidéo, selon Joe Schwarcz.

Tous les thés tachent! Si vous regardez une tasse de thé, vous y verrez des taches. Joe Schwarcz, chimiste et directeur de l’Organisation pour la science et la société à l’Université McGill

S’il est vrai que certains thés peuvent tacher plus que d’autres, c’est en raison de leur concentration en tanins, qui varient d’une variété à l’autre. Les tanins se retrouvent naturellement dans le thé, mais aussi dans le vin, à qui ils donnent sa couleur.

15. Le beurre contient-il de l’huile?

On voit que le beurre s'est séparé en deux substances.La vidéo affirme qu’on peut savoir si son beurre contient de l’huile en y ajoutant du sucre. Photo : Capture d’écran – Facebook

C’est possible, mais cela est survenu en Inde.

La vidéo montre que si l’on mélange du sucre avec du beurre fondu et que le mélange devient rose, c’est qu’il contient de l’huile.

La compagnie First Media a indiqué à Radio-Canada que ce segment de la vidéo fait référence à la présence de margarine, qui est à base d’huile végétale, dans le ghee, un beurre clarifié très utilisé en Inde. L’entreprise cite en référence un article du Times of India(Nouvelle fenêtre) qui explique comment vérifier la présence d’huile végétale dans le ghee, en utilisant du sucre.

16. Les légumes sont-ils recouverts de cire?

C'est un poivron trempé dans de l'eau.La vidéo explique que certains aliments peuvent être enduits de cire. Photo : Capture d’écran – Facebook

Oui, mais cette cire est comestible.

La vidéo montre comment retirer la cire qui recouvre des poivrons en trempant ceux-ci dans l’eau chaude.

Les fruits et légumes peuvent effectivement être recouverts de cire pour les protéger durant le transport et l’entreposage, mais l’usage de cette substance est approuvé par les autorités, et la cire est souvent d’origine végétale.

« Ce n’est pas une situation inhabituelle. Les pommes, les oranges et les citrons sont souvent recouverts de cire et c’est pour empêcher l’eau de s’évaporer », mentionne Joe Schwarcz.

On peut effectivement retirer la cire en plongeant l’aliment dans l’eau chaude, mais le chimiste croit qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter.

On sous-entend qu’il y a un problème avec cette cire et que ce serait toxique. Cela n’est tout simplement pas vrai. Joe Schwarcz, chimiste et directeur de l’Organisation pour la science et la société à l’Université McGill

L’ACIA exige que les producteurs(Nouvelle fenêtre) indiquent la composition de l’enduit de cire sur les fruits et légumes si ces enduits contiennent des substances allergènes.

Du contenu de « divertissement », répond la compagnie

La compagnie First Media répond que sa vidéo « ne prétend pas que tous les produits alimentaires » sont concernés par ces allégations ni que cela s’applique à tous les manufacturiers du secteur alimentaire.

Une porte-parole de la compagnie souligne aussi que, bien que la vidéo ait été produite à Los Angeles, leurs sources d’informations proviennent principalement du sud de l’Asie.

La porte-parole de la compagnie ajoute que la vidéo ne fait aucune recommandation en matière de santé ou de nutrition, et que ce contenu est produit à des fins « d’information et de divertissement ».

Qui est First Media?

L’entreprise First Media gère plusieurs pages Facebook et une chaîne télévisée liées à la santé, à l’alimentation, à la famille et aux conseils de beauté. Elle affirme avoir plus de 100 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux et générer chaque mois 1,5 milliard de visionnements sur ses vidéos. Sa vidéo la plus populaire a été vue plus de 446 millions de fois.

First Media n’en est pas à son premier contenu douteux. En 2017, l’entreprise a publié une vidéo sur Facebook qui affirmait que l’on peut réparer une assiette en porcelaine cassée en la trempant dans du lait. La vidéo a cumulé 330 millions de visionnements.

Une autre, publiée en 2018, affirme qu’en recouvrant une briquette de charbon de beurre d’arachide, puis en la congelant, on peut la transformer en cristal. Celle-ci a été vue 441 millions de fois.

Faut-il avoir peur de ce que l’on mange?

En conclusion, le chimiste Joe Schwarcz considère que ces vidéos sont créées dans le but de devenir virales et qu’elles suscitent inutilement de la peur.

Ils essaient d’horrifier le public avec cela. Joe Schwarcz, chimiste et directeur de l’Organisation pour la science et la société à l’Université McGill

Le scientifique souligne toutefois que cette vidéo peut aider à prendre conscience que l’on mange beaucoup d’aliments transformés. Même si ceux-ci sont propres à la consommation, Joe Schwarcz croit que l’on a tout avantage à privilégier les aliments frais.

https://ici.radio-canada.ca

Le Saviez-Vous ► 7 conseils pratiques pour se débarrasser d’une arête de poisson qui est coincée dans votre gorge


Je me souviens quand papa nous amenait à la pêche, nous mangions du poissons frais, mais souvent, j’avais des problèmes avec les petites arêtes. Quoi faire pour enlever ce petit problème qui peut devenir très génant. En tout cas, ne surtout pas faire comme une Chinoise qui a avalé une cuillère.
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7 conseils pratiques pour se débarrasser d’une arête de poisson qui est coincée dans votre gorge

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Les poissons d’eau douce comme la truite, le saumon et la perche sont parmi les poissons les plus savoureux et un vrai régal.

Mais ces poissons sont parmi les pires en ce qui concerne les arêtes minuscules qui peuvent rester coincées dans votre gorge.

Quand une arête est coincée dans leur gorge pour la première fois, certaines personnes ont tendance à paniquer, mais il est important de rester calme et d’essayer ces astuces pour s’en débarrasser.

1. Toussez

Quand quelque chose reste coincé dans la gorge, le corps réagit instinctivement en toussant. Essayez ceci quelques fois d’abord pour voir si vous pouvez déloger l’arête.

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2. Huile d’olive

Si la première astuce n’a pas fonctionné, vous voudrez peut-être prendre quelques gorgées d’huile d’olive. Elle agit comme un lubrifiant et peut donc aider à déloger l’arête de poisson ennuyeuse.

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3. Guimauves

Cela peut sembler étrange, mais cela fonctionne vraiment.

Assurez-vous d’en manger un assez petit pour l’avaler, puis avalez-le entier. L’adhésivité de la guimauve peut aider à emporter l’arête de poisson avec elle.

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4. Utilisez du vinaigre

Mélangez le vinaigre avec de l’eau et gargarisez quelques fois avant d’avaler. Le vinaigre peut aider à dissoudre l’arête du poisson.

Cela peut prendre un certain temps, alors, soyez patient et cela peut déloger l’arête.

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5. Du pain dans de l’eau tiède

Cela fonctionne de la même manière que la méthode de la guimauve. Prenez un morceau de pain et trempez-le dans de l’eau ou du lait chaud. Ensuite, enroulez-le en une boule assez petite pour l’avaler en entier.

L’adhésivité du pain vous permettra, nous l’espérons, de faire disparaitre l’arête du poisson en l’avalant.

6. Du riz

Public Domain Pictures

Prenez juste une cuillerée de riz – qui pourrait entrainer l’arête logée dans votre gorge vers votre estomac.

Mais soyez prudent et assurez-vous que le riz est tendre et assez mou pour être ingéré sans devoir le mâcher.

7. Du sel et de l’eau

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Ajoutez une petite quantité de sel dans un verre d’eau et buvez le mélange afin de vous aider à vous débarrasser de cette arête de poisson dans votre œsophage.

Cela pourrait également aider à prévenir l’infection s’il y a une blessure causée par les tissus percés.

Demandez de l’aide médicale

Si l’arête de poisson cause des problèmes respiratoires, vous devez vous rendre immédiatement au service d’urgence le plus proche. S’il ne s’agit pas d’une urgence, vous pouvez quand même prendre rendez-vous avec votre médecin qu’il enlève l’arête.

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Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation


Même si l’étude des liens sur la mauvaise alimentation et les décès n’est pas établi avec autant de certitude que la cigarette, il semble quand même clair qu’une mauvaise alimentation comporte des gros risques sur la santé cardiovasculaire ainsi que le diabète.
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Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation

 

Selon l'étude, les boissons sucrées, la viande transformée... (PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS)

Selon l’étude, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS

 

Agence France-Presse
Paris

Un décès sur cinq dans le monde en 2017, soit 11 millions, était lié à une mauvaise alimentation, avec une surconsommation de sel, de sucre ou de viande et des apports insuffisants en céréales complètes et en fruits, selon une étude parue jeudi.

La quasi-totalité de ces décès a été provoquée par des maladies cardiovasculaires, et le reste par des cancers et le diabète de type 2, souvent associé à l’obésité et aux modes de vie (sédentarité, alimentation déséquilibrée), selon cette étude publiée dans The Lancet.

En janvier, la revue médicale avait publié une première étude réalisée par les mêmes scientifiques. 

Elle préconisait de diviser par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et de doubler celle des fruits, des légumes et des noix pour aboutir à un régime bon pour la santé et pour l’environnement.

L’étude publiée jeudi porte sur 195 pays. Selon ses conclusions, les principales carences dans l’alimentation mondiale concernent les noix et les graines, le lait et les céréales complètes. À l’inverse, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

« Cette étude montre ce que nous sommes nombreux à penser depuis des années : une mauvaise alimentation est responsable de davantage de morts qu’aucun autre facteur de risque au monde », a affirmé l’un des auteurs, Christopher Murray.

Il dirige l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé (IHME, Université de Washington), organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

L’étude met en évidence de grosses disparités selon les pays. Ceux avec les plus importants taux de décès liés à une mauvaise alimentation sont l’Ouzbékistan et l’Afghanistan.

À l’inverse, ceux où cette proportion est la plus faible sont Israël, la France, l’Espagne et le Japon.

Les auteurs reconnaissent toutefois des limites à leur étude. Parmi elles, le fait que le lien entre l’alimentation et les décès ne peut être établi avec autant de certitude que dans le cas d’autres facteurs de risques, par exemple le tabac.

https://www.lapresse.ca

Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux


 

Les compléments alimentaires qu’on donne aux enfants, et que certains adolescents prennent pour améliorer leurs capacités n’est pas sans risques. Surtout, qu’une alimentation équilibrée permet au cerveau de bien travailler.
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Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux

On en use et en abuse, pour renforcer la mémoire, améliorer la concentration ou encore prévenir l’apparition de troubles cognitifs. Les oméga-3, la caféine, le ginkgo biloba et autres compléments alimentaires censés stimuler le cerveau s’avèrent cependant inutiles, et même potentiellement dangereux, d’après une étude réalisée par 60 millions de consommateurs, qui incite à la prudence.

La « très grande majorité » des compléments alimentaires destinés à améliorer la performance de notre cerveau ou à enrayer le déclin cognitif « se révèle sans intérêt, voire dangereuse », estime le magazine 60 Millions de consommateurs.

Les oméga-3 (acides gras polyinsaturés) comme le DHAet l’EPA contenus par beaucoup d’entre eux sont certes « indispensables au bon développement cérébral » et à son entretien, mais les besoins peuvent être largement couverts par une alimentation équilibrée, contenant du poisson gras, des huiles végétales et des fruits secs, souligne la revue.

Dans le cadre d’un hors-série consacré au cerveau, le magazine édité par l’Institut national de la consommation (INC) a analysé deux marques de lait pour bébé et huit compléments alimentairesc iblant les enfants, les adolescents, les adultes et les seniors.

Surdosage, additifs, vertus douteuses : la prudence est de rigueur

60 Millions de consommateurs met notamment en garde contre la vitamine D contenue dans certains compléments destinés aux enfants, qui peut « induire un surdosage » si ces derniers ont par ailleurs reçu cette même vitamine pendant l’hiver « comme cela est recommandé ». La revue attire aussi l’attention sur la quantité de fructose ou de sel trop importante incluse dans certains produits, ainsi que sur certains additifs ayant un effet laxatif.

Quant à la caféine, présente dans des comprimés utilisés par certains étudiants pour améliorer leurs capacités, elle « stimule la vigilance et masque l’envie de dormir », mais empêche aussi « le bon fonctionnement du processus de mémorisation » et peut entraîner « en cas de surdosage, céphalées, anxiété, nausées et troubles du rythme cardiaque ».

Des vertus indémontrées

Concernant les gélules qui prétendent entretenir les fonctions cognitives, le magazine observe, comme pour les oméga-3, que « certes, la phénylalanine et la tyrosine (…) sont des acides aminés indispensables aux fonctions cognitives. Mais les apports quotidiens recommandés peuvent être pourvus par une alimentation équilibrée ».

Et le ginkgo biloba mis en avant par plusieurs marques est inutile (« les vertus de cette plante chinoise sur les capacités cognitives n’ont pas été démontrées ») voire dangereux pour les personnes suivant un traitement anticoagulant, car il pourrait inhiber leurs effets

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les sels de déneigement représentent un danger pour la planète


En fin de semaine, en traversant la rue, j’ai glissé, mais heureusement, j’ai pu garder tant bien que mal l’équilibre. En temps que piéton, je préfère que les trottoirs et rues soient sécuritaire, mais pas au détriment de l’environnement. Il serait temps de trouver d’autres solutions, c’est tout ce qui entourent les routes et trottoirs qui occasionnant des problèmes qui nous touchent tout autant.
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Pourquoi les sels de déneigement représentent un danger pour la planète

 

saleuses-Utah

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Avec les chutes de neige et le verglas qui s’installe, les conditions pour les automobilistes et les piétons deviennent évidemment difficiles. Depuis longtemps, les sels de déneigement sont utilisés, mais ils représentent malheureusement une source de pollution durable des écosystèmes.

Une consommation en hausse

À ce jour, cette solution de déneigement est la plus utilisée, mais reste également la plus économique. En effet, la tonne de chlorure fixée à une centaine d’euros environ ne constitue pas vraiment une barrière financière, d’autant plus lorsqu’il s’agit de réduire les accidents de la route et d’éviter un trop grand impact sur les activités économiques d’une région.

Il faut savoir que la consommation augmente constamment, si bien que la quantité de sels d’épandage a largement dépassé celle du sel utilisé dans l’alimentation ! Rien qu’en France chaque année, ce sont entre 750 000 et 1,5 million de tonnes de sels qui sont déversés sur les routes et trottoirs.

Un impact écologique néfaste

Si les sels de déneigement font certes baisser la température à laquelle l’eau se transforme en verglas, ceux-ci causent des dégâts considérables au niveau de la faune, de la flore mais également en ce qui concerne les sols. Une étude américaine publiée en janvier 2018 faisait état d’une situation préoccupante aux États-Unis : la salinité de 37 % des zones froides et humides du nord-est du pays est directement due au sel répandu sur les routes.

De plus, les eaux souterraines sont elles aussi menacées (nappes phréatiques, lacs) et affichent souvent une concentration de sodium pouvant représenter un danger, notamment pour les personnes souffrant de pression artérielle. Il faut également savoir que le sel “brûle” la végétation en bordure des voies, et que la croissance des arbres au printemps s’en trouve impactée. Par ailleurs, la composition chimique – voire biologique – des milieux aquatiques peut être modifiée, ce qui peut nuire à la faune locale par un manque d’oxygène. Quant aux sols, ceux-ci souffrent de “sécheresse physiologique”, drainés de leurs oligo-éléments en buvant l’eau salée.

Face à cette dégradation des écosystèmes d’eau douce, la Science estime qu’il devient urgent de développer de nouvelles stratégies et de tester différentes initiatives.

Sources : Notre Planète InfoConsoglobe

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Quels sont les 10 aliments industriels à éviter ?


Il y a tellement d’aliments qui sont vendu qui cachent des additif, sucre, gras etc … Et ce n’est pas ce que nous devons privilégier. Il est important de faire de bons choix pour une meilleure alimentation et pour notre santé
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Quels sont les 10 aliments industriels à éviter ?

 

Crédits : Pixabay

par Yohan Demeure

Il y a quelques semaines, le magazine 60 millions de consommateurs publiait un hors-série consacré aux « aliments qui nous empoisonnent » omniprésents dans les produits industriels. Entre sucres, gras, additifs ou encore pesticides, il est possible de répertorier une dizaine de produits à éviter.

Le ketchup contiendrait plus d’une vingtaine de grammes de sucre pour 100 grammes de sauce. Il s’agit tout de même de l’équivalent de trois morceaux de sucre ! Les nouilles déshydratées en sachet sont quant à elles truffées d’additifs tels que des arômes, du glutamate et autres exhausteurs de goût. Les mélanges contiendraient seulement 1 % de végétaux !

La charcuterie serait également à bannir, car contenant des nitrates, souvent de synthèse. Également, il s’agit d’aliments très gras (45 g de graisse pour 100 g au total). Aussi, les yaourts aux fruits sont élaborés avec de nombreux additifs tels que des colorants, des épaississants, des correcteurs d’acidité, etc.

Les bouillons cubes sont des concentrés de sel et additifs dont des exhausteurs de goût tels que le glutamate monosodique ou encore le guanylate disodique. À peine la moitié d’un cube couvrirait déjà 20 % de l’apport maximal en sel recommandé par l’OMS. Ceux-ci contiennent également énormément de sucre, tout comme le cacao en poudre (parfois jusqu’à 90 %), lui aussi déconseillé.

Les aliments végétariens transformés seraient également à éviter, car ceux-ci seraient bourrés d’additifs, de matières grasses et de sucre – entre autres. Les sodas ainsi que les aliments sans sucre (ou sans gluten) sont déconseillés pour les mêmes raisons, un constat similaire pour les céréales du petit- déjeuner

http://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► 7 erreurs qui mettent vos reins en péril


Il est important de prendre soin de nos organes. Prévenir des maladies du rein en fait partie, et nous serions peut-être surpris d’apprendre que certaines choses peut endommager les reins
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7 erreurs qui mettent vos reins en péril

 

Si vos reins ne fonctionnent pas comme il faut, vos risques d’infarctus ou d’AVC risquent d’augmenter.

PAR MARISSA LALIBERTE

Danger pour les reins : Vous aimez les aliments préparés

 

La plupart des aliments préparés sont chargés sodium, ce qui, non seulement, est mauvais pour votre cœur, mais peut entraîner des problèmes aux reins. Si vous présentez des signes que vous mangez trop de sel, votre corps doit éliminer celui-ci dans l’urine ; il élimine aussi en même temps du calcium. Et si vous avez trop de calcium dans l’urine, vous risquez de faire des calculs rénaux, explique le Dr James Simon, néphrologue à la clinique Cleveland.

Le Guide alimentaire canadien recommande de ne pas dépasser 2 300 mg de sodium par jour ; or les Canadiens en consomment environ 3 400 mg quotidiennement. Lisez les étiquettes nutritionnelles sur les produits que vous achetez et vous serez surpris de voir à quel point la quantité de sodium que vous ingérez augmente rapidement.

« Les gens s’arrêtent aux glucides, aux gras et calories, et ne prennent pas la peine de lire le contenu en sodium », remarque le Dr Simon.

Dangereux pour vos reins, vous ne contrôlez pas votre hypertension

L’hypertension est mauvaise pour l’organisme tout entier, et ceci inclut les reins.

« Les reins sont essentiellement un ensemble de vaisseaux sanguins muni de drains pour évacuer l’urine, explique le Dr Simon. Si vous faites de l’hypertension dans vos gros vaisseaux sanguins, vous en faites aussi dans les plus petits. »

Une hypertension non contrôlée peut endommager les veines qui mènent aux reins et léser ces organes.

Vous fumez toujours, ce qui est mauvais pour vos reins

Si vous croyez que le cancer du poumon est la seule raison de laisser tomber la cigarette, pensez-y à deux fois. Une étude de 2012 a montré que l’arrêt du tabac pendant 16 ans ou plus diminue de 40 % le risque de carcinome à cellules rénales, la forme la plus courante de cancer du rein chez les adultes. De plus, le tabagisme peut endommager les vaisseaux sanguins et augmenter votre risque d’hypertension.

Le Dr Simon explique : « voilà une autre raison qui prouve que fumer est mauvais pour l’organisme ».

Vous ne buvez pas quand vous avez soif

Contrairement à la croyance populaire, il n’est pas nécessaire de boire huit pleins verres d’eau par jour pour que vos reins fonctionnent de façon optimale. Si vous vous contentez de quatre à six verres d’eau par jour, vos reins fonctionneront plutôt bien, dit le Dr Simon. Mais un verre ou deux ne suffit pas pour vidanger votre système et contrôler les taux de sodium, sans compter que la déshydratation fait baisser la pression artérielle.

« Les reins sont très sensibles au flux sanguin, explique le Dr Simon. La déshydratation entraîne une baisse de la pression sanguine et l’apport sanguin aux reins chute. »

On peut être un peu déshydraté de temps en temps, mais buvez suffisamment quand vous faites de l’exercice ou que vous passez du temps dehors par temps très chaud, recommande-t-il.

Vous prenez continuellement des analgésiques

Méfiez-vous : ne prenez pas trop de médicaments en vente libre pour la douleur chronique. Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), comme l’ibuprofène et l’aspirine, diminuent le flux sanguin vers les reins et entraînent des lésions, parce qu’ils ont une toxicité directe sur ces organes, explique le Dr Simon. Sans compter que les analgésiques peuvent entraîner une maladie inquiétante.

Bien sûr, prenez-en si vous faites une terrible céphalée, mais les AINS pris trop souvent augmentent les risques de problèmes rénaux, « en particulier chez les sujets qui en consomment quotidiennement pendant de longues périodes », dit le Dr Simon.

Si vous avez déjà des lésions rénales, il vous recommande d’éviter tous les AINS.

Vous croyez que les suppléments nutritionnels sont sûrs

Ce n’est pas parce qu’un produit est dit « naturel » qu’il est bon pour vous.

« De nombreuses plantes médicinales sont nocives », selon le Dr Simon.

Par exemple : l’acide aristolochique dérivé d’une plante peut entraîner des lésions rénales. Santé Canada et la FDA recommandent de ne pas utiliser de produits contenant de l’Aristolochia (aristoloche), Asarum (gingembre sauvage) ou Bragantia, parce qu’ils contiennent probablement cet acide. À l’exception des multivitamines, vérifiez toujours avec votre médecin avant de prendre toute forme de supplément, avertit le Dr Simon.

Vous prenez du poids

Il n’y a là rien de surprenant : les kilos en trop sont durs pour le corps. Le surpoids augmente le risque de diabète de type 2, qui entraîne la probabilité de maladie rénale. Les problèmes d’insuline qui accompagnent les diabètes de type 1 et de type 2 peuvent causer une inflammation et des lésions rénales, explique le Dr Simon.

« Les diabétiques doivent passer régulièrement des tests de fonction rénale et d’urine. »

Et pour ne pas devenir diabétique, commencez par ces exercices pour les personnes en surpoids.

http://selection.readersdigest.ca

Le régime alimentaire que vous suivez pourrait-il être le bon?


Les régimes alimentaires, on ne sait plus qui dit vrai, qui dit faux. Manger moins gras ou plus gras selon une étude, saler ou moins saler …. Il est clair que manger sainement est un atout, et manger des produits industrialisés est un très mauvais choix. Reste maintenant les régimes alimentaires pour maigrir ont un effet yo-yo, alors vaut mieux adapter un mode d’alimentation sain et combiné a l’exercice physique
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Le régime alimentaire que vous suivez pourrait-il être le bon?

 

GETTY IMAGES/WESTEND61

Quand il s’agit d’interpréter des preuves en matière de nutrition, il ne suffit pas de lire simplement les gros titres, car le « diable est toujours dans les détails ».

On a vu dans le monde une abondance d’« experts » fournir des conseils nutritionnels qui semblent indiscutables et fondés sur des preuves. Beaucoup d’entre nous ont suivi toutes les recommandations : diminuer les matières grasses, puis les augmenter; couper le sel, car il est néfaste, puis l’augmenter parce qu’il n’est plus un problème; un jour, les œufs sont bons pour la santé, le lendemain, ils ne le sont plus; le beurre est très mauvais, la margarine est bonne, non, le beurre est bon à nouveau; favoriser un régime avec glucides élevés, puis couper les glucides, et ainsi de suite.

Cette confusion a conduit à la fois les professionnels de la santé et les membres du grand public à faire des recommandations ou même à apporter des changements à leur propre alimentation, un mouvement de yoyo planétaire. Avec tant d’instabilité en matière de conseils nutritionnels, la profession médicale a fini par paraître indécise et parfois carrément loufoque.

Donc, nous y revoilà!

Il y a quelques semaines, une vaste et longue étude de cohorte sur la nutrition (dix-huit pays, cinq continents, 135 000 personnes, sur 7,4 ans) a été publiée dans The Lancet. Les titres extraits étaient riches d’hyperboles :

 « Les régimes à faible teneur en matières grasses pourraient vous tuer » ou encore « Une vaste étude sur les régimes montre que les glucides et non les graisses posent problème ».

Quand il s’agit d’interpréter des preuves en matière de nutrition, il ne suffit pas de lire simplement les gros titres, car le « diable est toujours dans les détails ».

Tout d’abord, une étude de cohorte de cet ordre ne peut pas déterminer la cause et l’effet, mais seulement suggérer ce qui pourrait arriver lorsque les populations consomment des quantités variables de macronutriments, c’est-à-dire des glucides, des lipides et des protéines. Les personnes soumises à l’étude ont ingéré un large éventail de macronutriments (de 45 à 75 % des calories provenant des glucides, de 10 à 20 % des protéines et de 10 à 35 % des lipides). Les chercheurs ont ensuite examiné l’association entre le pourcentage d’apport en macronutriments et les principales maladies cardiovasculaires et la mortalité en général.

On a constaté que malgré les gammes variées de macronutriments, il n’y avait aucune association entre le pourcentage de macronutriments ingérés sur 7,4 ans et le risque de développer une maladie cardiovasculaire – une cause majeure de maladie et de décès.

On a toutefois fait une association avec le taux global de mortalité. Cependant, même dans ce cas, une augmentation du nombre de décès n’a été associée qu’aux personnes ayant ingéré des glucides au pourcentage le plus élevé (environ 75 %) ou aux personnes ayant ingéré des protéines ou des matières grasses au pourcentage le plus faible (environ 10 %) parmi les gammes à l’étude.

Il est important de noter que l’augmentation du risque de décès n’était que de l’ordre de 1 à 2 % plus élevé chez les personnes se situant dans ces « extrêmes ». Même dans le cas de valeurs aberrantes, 98 à 99 % des participants n’ont pas été affectés. En d’autres termes, cette étude semble suggérer que la composition de macronutriments dans un régime donné n’est pas un facteur important pour déterminer si un régime est sain ou non.

Dans les pays développés, les hydrates de carbone comptent pour 53 %, les protéines, 12 pour cent et les matières grasses, 34 pour cent.

Quand on se penche sur la consommation de macronutriments à l’échelle planétaire, elle se compose en moyenne de glucides à 63 pour cent des calories, de protéines à 11 pour cent et de matières grasses à 26 pour cent. Dans les pays développés, les hydrates de carbone comptent pour 53 %, les protéines, 12 pour cent et les matières grasses, 34 pour cent. Donc, si cette étude du TheLancet est juste, la grande majorité d’entre nous ingèrent une « saine » composition de macronutriments.

Maintenant, mettons cette étude de cohorte en contexte, à côté d’essais par contrôle aléatoire de différents régimes – la forme la plus élevée de preuve. Beaucoup pourraient être surpris d’apprendre que seuls trois grands essais portant sur des résultats cliniques importants ont déjà été réalisés en nutrition : l’étude de Lyon de 1994 sur les maladies cardiovasculaires (Lyon Diet Heart Study) (principalement les hommes atteints de maladies cardiovasculaires), l’étude PREDIMED de 2013 (hommes et femmes sans maladie cardiovasculaire) et l’étude de 2006 de la Women’s Health Initiative (femmes sans maladie cardiovasculaire).

Les deux premiers essais ont porté sur des versions d’un régime de type méditerranéen et ont montré que les maladies cardiovasculaires mortelles et non mortelles étaient réduites d’environ 8 % sur deux ans et d’environ 1 % sur quatre ans, respectivement. La Women’s Health Initiative a constaté qu’un régime pauvre en matières grasses n’avait aucune incidence sur les maladies cardiovasculaires ou sur les résultats médicaux sur une période de huit ans.

En d’autres termes, les meilleures preuves disponibles – bien qu’elles soient de toute évidence restreintes – semblent soutenir un régime de type méditerranéen qui contient des glucides en quantité légèrement plus faible et des matières grasses en plus grande quantité que ce qui a été évalué dans l’étude du TheLancet.

Si l’on considère toutes ces études dans leur ensemble, tant qu’une personne ne mange pas d’un macronutriment à outrance, elle devrait être sur la bonne voie.

Donc, à toutes ces personnes qui tentent de nous convaincre de suivre un régime à faible ou à haute teneur en glucides, faible ou riche en matières grasses, aucune preuve solide n’étaye l’un par rapport à l’autre.

Deux mises en garde importantes s’imposent toutefois.

Premièrement, il y a évidemment des personnes qui ne mangent pas sainement, mais le plus gros problème avec la nourriture n’est pas tellement le type, mais la quantité ingérée. Deuxièmement, les preuves sur les régimes alimentaires sont également assez évidentes lorsqu’il s’agit d’un apport excessif d’aliments surtraités et contenant des sucres raffinés. Ceux-ci semblent toujours être de mauvais choix alimentaires.

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas d’ambivalence, cette fois. Si l’on s’appuie sur les preuves, beaucoup d’entre nous ont une bonne alimentation au chapitre des macronutriments.

http://quebec.huffingtonpost.ca/j

La mode du sans gluten n’est pas sans danger


C’est une bonne chose qu’il existe plus de produit sans gluten pour ceux qui souffrent de la maladie coeliaque, intolérance ou allergie au gluten, mais les autres sans avis médical devraient s’abstenir de changer cette mode sans gluten, il y a des risques de carence, des maladie cardiovasculaire.
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La mode du sans gluten n’est pas sans danger

 

Les aliments sans gluten ne seraient pas une alternative plus saine à ceux qui en contiennent. © thinkstock.

Selon une récente étude, les gens qui n’ont pas d’intolérance au gluten n’auraient aucun intérêt à s’en priver. Pire encore, cela pourrait s’avérer mauvais pour la santé et créer des carences.

Les aliments estampillés « sans gluten » ont envahi les rayons de nos supermarchés, et de plus en plus de gens se découvrent une intolérance à cette protéine contenue dans de nombreuses céréales, comme le blé, l’avoine ou l’orge. Mais selon une étude de l’Université de Hertfordshire, au Royaume-Uni, les personnes en bonne santé n’ayant pas été diagnostiquées comme étant intolérantes n’auraient aucun intérêt à arrêter le gluten.

Les chercheurs ont comparé les informations nutritionnelles de plus de 1.700 produits et ont constaté que les aliments « sans gluten » contiennent plus de sel, de sucre et de graisses saturées que les produits classiques. De plus, la consommation continue de tels aliments quand ce n’est pas une nécessité augmenterait les risques de maladies cardiovasculaires.

« Il est peu probable que les aliments sans gluten soient une alternative plus saine que les aliments ordinaires, sauf pour les personnes qui ont besoin d’un tel régime en cas de pathologie médicalement diagnostiquée », peut-on notamment lire dans le rappport.

Des produits plus coûteux

Les chercheurs ont également mis en évidence le coût que peut engendrer un tel régime. Au Royaume-Uni, les aliments sans gluten sont en moyenne 159% plus chers que les autres.

Si vous désirez tout de même vous lancer dans un régime sans gluten, vous pouvez le faire, à condition de tirer une croix sur les produits industriels. Le quinoa, la patate douce, et les fruits et légumes frais sont garantis sans gluten et bons pour la santé.

http://www.7sur7.be