Un monde moins cruel


On dit souvent que le monde est cruel, cependant, en temps que parents et tout adultes nous avons une responsabilité envers les enfants pour qu’ils rendent ce monde plus humain, plus paisible
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Un monde moins cruel

 

« Ce n’est pas notre travail de durcir nos enfants pour affronter le monde cruel et sans cœur. C’est notre travail d’élever des enfants qui feront un monde un peu moins cruel et sans cœur. »

LR Knost

Les 100 personnes les plus pauvres du monde ont un visage


À chaque année on publie le résultat des 100 plus riches de la planète, alors pourquoi pas sensibiliser les gens pour 100 plus pauvres de la terre, qui eux,  c’est plus difficile à distinguer parmi les pauvres, alors que les riches, on compte leurs agents et tous leurs avoirs. C’est pour cela que cette courte vidéo veut simplement mettre des visages aux pauvres des plus pauvres
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Les 100 personnes les plus pauvres du monde ont un visage

 

 

L’ONG américaine « Fund for Peace » a pris le contrepied des classements des plus grandes fortunes mondiales en dévoilant les 100 personnes les plus pauvres de la planète.

Le classement est presque impossible à réaliser, et il existe certainement des gens encore plus pauvres que les cent personnes présentées dans le classement de l’ONG « Fund for Peace », mais l’initiative a de quoi interpeller.

L’organisation, avec l’aide de l’agence Havas Sydney, a parodié le classement annuel des 100 plus grosses fortunes du magazine Forbes pour sensibiliser l’opinion publique à la pauvreté.

Sur le site Bottom Hundred (« les 100 derniers »), on retrouve donc le portrait des toutes ces personnes qui font partie des plus démunies sur la planète. Posant toutes devant un fond bleu, et venant des quatre coins du monde, ces gens racontent la misère dans laquelle ils vivent.

On retrouve par exemple Khan Mangok Tier, qui a fui le Soudan du Sud et qui survit aujourd’hui dans un camp de réfugiés grâce aux aides alimentaires. Ou encore Jeanette Johari, une congolaise tombée enceinte suite au viol qu’elle a subi à l’âge de 16 ans. Chassée de son village, elle a trouvé refuge dans un camp. Elle s’occupe aujourd’hui des enfants qui y vivent également, et gagne un dollar par jour

Plus qu’un classement, ce travail a surtout pour but de mettre en lumière ces histoires et ces personnes issues des guerres, ou encore des exils politiques, et de leur attribuer un visage.

http://www.7sur7.be

Le Saviez-Vous ► Les chevaux peuvent se noyer par l’anus


 

C’est curieux comme noyade, mais évitable et il semble que c’est pareil pour les vaches
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Les chevaux peuvent se noyer par l’anus

D’après le fameux rapport d’un de nos collaborateurs proctologues équidés, les chevaux n’ont pas les capacités d’obturer à temps leur sphincter* anal lors d’une chute impromptue dans l’eau, cela n’est possible que lorsque ceux-ci sont prévenus de la chute et ont le temps de s’y préparer.

En effet une béance anale propre aux équidés leur serait fatale en milieu aqueux. Béance provoquée par :

– une abolition de réflexe recto anal contracteur

– ou par une diminution et une fatigue de la contraction volontaire commandée

– ou par un absence totale de contraction de la musculature striée

Cette béance persiste lors de l’immersion ce qui provoque une noyade que l’on pourrait qualifier dans des termes scientifiques d’anale.

Des litres et des litres d’eau s’engouffrent donc dans ce misérable équidé lui faisant perdre toute possibilité de flottaison, l’entraînant irrémédiablement vers les profondeurs abyssales.

Ceci peut être évité si le cheval est conscient du fait qu’il va se retrouver dans un milieu aqueux, qu’il a le temps de se préparer psychologiquement et analement à sa chute, il va donc effectuer une fermeture hermétique de son sphincter, par une contraction volontaire de son muscle annulaire strié.

Ce type de mésaventure est fréquent chez les équidés portants des oeillères ou lors de cavalcades provoquées par une hystérie collective équidée et aboutissant à un saut dans un océan, lac, bras de rivière, piscine publique ou privée, fontaine, bol d’eau chaude etc.

Les pauvres équidés mus par cette folie n’ont pas le temps de visualiser l’étendue d’eau s’offrant devant eux, et émus et effrayés détendent au contraire leur petit muscle lisse car ils ont d’autres choses à penser à ce moment précis, et C’est à ce moment là que cette sournoise, glacée, pénétrante eau s’infiltre fatalement dans le pauvre fondement de la plus belle conquête de l’homme, provoquant ainsi sa perte dans une tragique mort peu glorieuse…

Cette bizarrerie animalière explique la grande noyade des mustangs en 1740.

« …et la grande noyade des mustangs lors de la traversée du Rio Grande en 1740 ou moult équidés périrent à cause d’une sordide noyade anale qui aurait pu être évitée… »   « Vie et mours des mustangs en Caroline du sud »

« Celui qui veut traverser à gué, prépare sa monture » proverbe catalan.

* Sphincter : muscle lisse ou strié qui assure l’occlusion d’un canal.

M-R T

http://les.anthropologues.free.fr/

Les dangers insoupçonnés du bruit


Une étude faite en Suisse démontre les côtés négatifs sur la santé causée le bruit qui nous entourent. Il semble que dépendant du bruit et de décibel, cela peut faire augmenter les risques de problème cardiovasculaire, diabète, etc.
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Les dangers insoupçonnés du bruit

 

Le risque de mourir d’un infarctus s’accroît de 4% à chaque fois que les nuisances sonores à domicile augmentent de 10 décibels. Le bruit de la circulation amplifie aussi le risque d’hypertension et d’insuffisance cardiaque. © thinkstock.

Le bruit de la circulation augmente le risque de maladies cardio-vasculaires et de diabète. C’est ce que montrent les premiers résultats de l’étude suisse SiRENE, présentés mardi.

Les résultats de cette enquête menée depuis 2014 indiquent jusqu’ici que le bruit des circulations aérienne, ferroviaire et routière en Suisse peut avoir des répercussions indésirables sur la santé. Ce sont les bruits de la route qui provoquent le plus de maladies cardio-vasculaires.Le risque de mourir d’un infarctus s’accroît de 4% à chaque fois que les nuisances sonores à domicile augmentent de 10 décibels. Le bruit de la circulation amplifie aussi le risque d’hypertension et d’insuffisance cardiaque.

Nuisances sonores nocturnes

Selon Martin Röösli, directeur de l’étude SiRENE et professeur à l’Institut tropical et de santé publique suisse, « les épisodes de bruit nocturnes, qui perturbent régulièrement le sommeil, semblent particulièrement critiques ».

Le bruit de la circulation augmente aussi les risques de diabète, selon le résultat d’une enquête effectuée auprès de 2.631 personnes dont le degré d’exposition au bruit diffère.

Selon Nicole Probst-Hensch, directrice du département Epidémiologie et santé publique, « deux mécanismes jouent un rôle dans ce phénomène. D’une part, la sécrétion chronique d’hormones de stress influence le métabolisme de l’insuline. D’autre part, on sait que le métabolisme général subit à long terme l’effet négatif des problèmes de sommeil ».

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Égypte ancienne : d’immenses hiéroglyphes vieux de plus de 5.000 ans découverts


Des archéologues ont découvert des hiéroglyphes sur des parois rocheuses qui seraient les plus grands et des plus anciens découverts jusqu’à maintenant. Ils auraient été gravés il y a environ 5.250 ans
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Égypte ancienne : d’immenses hiéroglyphes vieux de plus de 5.000 ans découverts

 

Laurent Sacco

Journaliste

 

Des archéologues ont découvert des hiéroglyphes égyptiens de grande taille gravés sur une paroi rocheuse du site de Nekheb. Ils ont plus de 5.200 ans et figurent parmi les plus anciens connus. Leur utilisation date d’avant les premières dynasties pharaoniques.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les hiéroglyphes ont plus de 5.000 ans et ont d’abord été utilisés pour des raisons artistiques et symboliques avant de composer de vraies phrases, il y a environ 4.700 ans.
  • Leur origine reste mal comprise, mais une pièce supplémentaire de ce puzzle a été trouvée sur une paroi rocheuse qui aurait été gravée il y a environ 5.250 ans, en Haute-Égypte.
  • Ces hiéroglyphes déjà connus étonnent par leurs grandes tailles. Un assemblage de quatre de ces signes dépasse les 70 cm.

Il y a environ 5.100 ans, la première dynastie égyptienne prend son essor avec l’unification des royaumes de la Haute-Égypte, au sud, et de la Basse-Égypte, au nord. Juste avant cet évènement majeur de l’antiquité, à la fin de la période dite prédynastique (-3.500 à -3.100 av. J.-C. environ), régnait en Haute-Égypte ce que les égyptologues ont appelé la dynastie 0.

Ses rois, d’avant la période pharaonique, avaient pour capitale la ville de Nekhen, plus connue sous son nom grec de Hiérakonpolis (hierakōn polis, littéralement « ville des faucons »). Située à environ 100 km au nord d’Assouan, on y adorait le dieu faucon Horus. C’est là qu’ont été découvertes des suites de signes qualifiées de pré-écriture (ou de proto-écriture) gravées sur des objets et datant de la période prédynastique.

 

L’un des sites archéologiques de fouilles proches de la ville antique de Nekheb en Égypte. © Yale University, Ministry of Antiquities

L’un des sites archéologiques de fouilles proches de la ville antique de Nekheb en Égypte. © Yale University, Ministry of Antiquities

Les hiéroglyphes égyptiens sont nés il y a 5.200 ans

Les égyptologues ont toutes les raisons de penser que les hiéroglyphes égyptiens sont nés dans la région de Hiérakonpolis, il y a environ 5.200 ans, même si leur gestation est probablement plus ancienne de quelques siècles. Leur origine n’est cependant pas très bien comprise et certains spéculent sur une influence possible de la civilisation mésopotamienne, laquelle, à la même période, invente aussi l’écriture.

Il semble établi, en revanche, qu’il ne s’agit que d’une proto-écriture pendant quelques centaines d’années. Les phrases construites, en effet, ne semblent apparaître qu’il y a 4.700 ans, sous le règne du pharaon Djoser, célèbre pour sa pyramide à degrés. Il semble que cette proto-écriture n’était pas utilisée pour l’administration d’un empire mais qu’elle avait plutôt une fonction tout d’abord magique et religieuse. Ce qui, toutefois, ne lui interdit pas de servir à commémorer une bataille ou un souverain.

 

L’égyptologue John Coleman Darnell devant les hiéroglyphes géants de Nekheb. © Yale University, Ministry of Antiquities

L’égyptologue John Coleman Darnell devant les hiéroglyphes géants de Nekheb. © Yale University, Ministry of Antiquities

Des hiéroglyphes prédynastiques de 50 cm de haut

Des données supplémentaires concernant l’essor des hiéroglyphes pendant la période prédynastique nous font défaut pour bien comprendre l’origine de l’écriture égyptienne. C’est bien pour cela qu’un récent communiqué de l’université de Yale présente un certain intérêt, même s’il n’y figure rien de révolutionnaire.

Il y est question d’une découverte inattendue faite par des membres d’une mission archéologique de cette université, près d’un village situé à environ 7 km au nord du site bien connu de la cité antique de Nekheb, entre le Nil et le désert (à 90 km au sud de Thèbes, sur la rive droite du fleuve en face de Hiérakonpolis).

 

Gros plan sur les hiéroglyphes géants de Nekheb. © Yale University

Gros plan sur les hiéroglyphes géants de Nekheb. © Yale University

Les archéologues y ont en effet découvert des inscriptions qui avaient échappé à leurs prédécesseurs sur des parois rocheuses, en particulier les hiéroglyphes parmi les plus grands et les plus anciens découverts à ce jour. Il s’agit d’une inscription contenant quatre signes écrits de droite à gauche, comme le seront par la suite les textes égyptiens, et qui auraient été gravés il y a environ 5.250 ans. On y voit un buste avec une tête de taureau suivi de deux jabirus d’Afrique dos à dos et surmontés d’un ibis chauve. Ce qui a frappé les archéologues (ces signes étaient déjà connus) est que chaque dessin est haut d’environ 50 cm et quatre forment un ensemble de plus de 70 cm.

Mais que signifiait donc cette inscription ? Selon les archéologues, l’arrangement de ces symboles est commun aux représentations égyptiennes ultérieures du cycle solaire et celle du concept de luminosité. Ils proposent qu’ils expriment la domination d’une certaine autorité sur le cosmos.

http://www.futura-sciences.com

Saviez-vous qu’une piqûre de tique, ce n’est pas banal?


On entend parler de temps à autre au Québec, de la maladie de Lyme qui est transmis par la tique qui se propage de plus en plus. Il est donc important de savoir comment s’en préserver, et d’être conscient des premiers signes de cette maladie
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Saviez-vous qu’une piqûre de tique, ce n’est pas banal?

 

Saviez-vous qu'une piqûre de tique, ce n'est pas banal?

Photo Agence QMI

Une tique, ça pique! Et certaines tiques peuvent transmettre des maladies, dont la maladie de Lyme. Ces petites bibittes vivent surtout dans les forêts, dans les herbes hautes et dans les broussailles, on ne les voit pas tout le temps! Avec la période estivale qui bat son plein, il est simple de se protéger de piqûres de tiques tout en profitant des activités que nous offre l’été!

La maladie de Lyme, au Québec? Vraiment?

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de la maladie de Lyme au Québec. Qu’en est-il vraiment? La maladie de Lyme est une infection que vous pouvez contracter par une piqûre d’une tique infectée. Lorsqu’elle pique un humain, la tique se nourrit de son sang et peut rester attachée à sa peau pendant plus d’une journée. Plus la tique infectée reste longtemps attachée à la peau, plus le risque de transmission de la maladie est élevé.

Une rougeur sur la peau qui grossit pour atteindre plus de 5 centimètres à l’endroit de la piqûre de la tique est le signe le plus courant de cette maladie. Elle apparaît entre 3 et 30 jours suivant la piqûre. Elle peut aussi être accompagnée d’autres symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires. Cette maladie se traite facilement avec des antibiotiques, mais non traitée, des complications aux articulations, au système nerveux ou au coeur peuvent survenir.

Au Québec, la maladie de Lyme est de plus en plus répandue chez les adultes et les enfants. Elle est particulièrement présente dans les régions de la Montérégie et de l’Estrie. Par contre, des tiques infectées peuvent également se trouver dans plusieurs autres régions. Il est donc important de se protéger lors de toute activité dans les hautes herbes et les forêts.

Des moyens efficaces pour prévenir la maladie de Lyme

Pour prévenir les piqûres de tiques lors des activités extérieures, il est recommandé:

· d’utiliser un chasse-moustiques;

· de demeurer dans les sentiers;

· de porter des vêtements longs de couleur claire.

Après une activité, il est important d’inspecter toutes les parties de son corps ou de celui des enfants pour vérifier si une tique est attachée à la peau. Si c’est le cas, il faut immédiatement la retirer, en utilisant une pince fine, telle une pince à sourcils, plutôt que les doigts ou les ongles, pour éviter de l’écraser. Si la tique infectée est écrasée, cela peut favoriser la transmission de la bactérie.

Pour retirer une tique de façon sécuritaire, il est important de suivre la méthode adéquate.

Pour en apprendre plus sur la maladie de Lyme, consultez le Portail santé mieux-être.

N’oublions pas les animaux de compagnie

Ils peuvent aussi se faire piquer par des tiques et être infectés par la maladie de Lyme. S’il y a des signes de la maladie, leur gravité varie et se révèle de diverses manières. Si vous repérez une tique sur votre animal, appliquez la même méthode que pour les humains: retirez-la, conservez-la et, en présence de symptômes, consultez un médecin vétérinaire.

http://fr.canoe.ca

Des filles pour «dessert», tradition bien ancrée en Thaïlande


Je suis contre la prostitution … c’est tellement abject comment les filles sont traitées pour du sexe. En Thaïlande, c’est même une tradition pour les hauts fonctionnaires d’offrir en dessert des jeunes femmes et souvent des mineures. Elles sont considérées comme des biens
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Des filles pour «dessert», tradition bien ancrée en Thaïlande

 

Tout a commencé après les révélations d'une mère... (Photo Roberto Schmidt, Agence France-Presse)

Tout a commencé après les révélations d’une mère d’une des filles forcées de participer à ces soirées qui se déroulaient dans la région de Mae Hong Son, province pauvre du nord-ouest de la Thaïlande, à la frontière avec la Birmanie.

PHOTO ROBERTO SCHMIDT, AGENCE FRANCE-PRESSE

 

SALLY MAIRS
Agence France-Presse
Bangkok

À chaque visite de hauts fonctionnaires dans la province où travaillait Boonyarit, le rituel était le même : les accueillir avec de bons petits plats, puis amener des filles en guise de «dessert».

Cette tradition – connue de tous, mais dont personne ne parle au royaume de la prostitution – implique des filles jeunes, voire mineures.

Fait exceptionnel, ces dernières semaines, elle a fait les gros titres de la presse thaïlandaise.

Tout a commencé après les révélations d’une mère d’une des filles forcées de participer à ces soirées qui se déroulaient dans la région de Mae Hong Son, province pauvre du nord-ouest de la Thaïlande, à la frontière avec la Birmanie.

Cette dernière a révélé aux médias le chantage auquel se livraient des policiers auprès de sa fille et d’autres adolescentes : si elles acceptaient d’être des «desserts», ils passeraient sous silence les preuves de leur consommation de drogue.

Forcée d’ouvrir une enquête après ces révélations, la police nationale a récemment arrêté un sergent de police local accusé d’être à la tête d’un réseau de filles mineures. Huit autres officiers de police ont été inculpés pour avoir couché avec des mineures.

«Cette tradition est répandue depuis bien longtemps», explique à l’AFP Boonyarit Nipavanit, un fonctionnaire de la région, qui rajoute que les filles sont qualifiées de «dessert».

Alors que la Thaïlande est connue dans le monde entier pour son tourisme sexuel, l’essentiel de son industrie du sexe, moins connue et moins visible, est en fait tourné vers les Thaïlandais eux-mêmes.

«Lorsque des groupes de hauts fonctionnaires viennent pour des séminaires ou des voyages d’affaires, la coutume de les accueillir avec de la nourriture, puis de « déballer des tapis », ce qui signifie leur fournir des filles», détaille-t-il.

«Parfois, nous recevions des informations sur le type de filles qu’ils aimaient… parfois, les fonctionnaires devaient préparer cinq à dix femmes pour chacun pour qu’ils puissent choisir», ajoute-t-il.

Ce dernier dit se sentir aujourd’hui libre de tout raconter puisqu’une enquête a été ouverte.

Cinq fonctionnaires de la province centrale de Nonthaburi sont également accusés d’avoir payé des adolescentes avec des fonds publics lors d’une visite officielle à Mae Hong Son.

«Corrompre les chefs»

«Depuis que cette histoire a éclaté, de nombreux responsables se sentent soulagés de ne plus avoir à faire ça», raconte Boonyarit.

Mais cette pratique est loin d’être cantonnée à Mae Hong Son.

Elle serait même très répandue dans un pays très hiérarchique, où les chefs s’attendent à être choyés par leurs subordonnés, qui espèrent ainsi faire progresser leur carrière.

«Nous n’avons pas de système de mérite dans la bureaucratie, nous devons corrompre nos chefs», estime Lakkana Punwichai, éditorialiste thaïlandaise spécialiste des problèmes sociaux.

Et puis il y a cette «culture qui ne considère pas les filles comme des êtres humains, mais comme des biens. C’est un cadeau. Comme de la nourriture ou des vêtements magnifiques – toute chose a un prix», ajoute-t-elle.

Et le poids de la hiérarchie empêche la détection. À Mae Hong Son, la police locale a d’abord essayé d’enterrer l’affaire.

«Certains responsables de la police locale lui ont proposé de trouver un compromis», explique l’avocat des deux femmes, qui sont aujourd’hui cachées et protégées par l’État thaïlandais.

De nombreuses victimes des trafics ont trop peur pour les dénoncer, surtout quand de hautes personnalités sont impliquées, estime Ronnasit Proeksayajiva de l’ONG Nvader, spécialisée dans les affaires d’exploitation sexuelle.

Dans les zones rurales comme Mae Hong Son, tout le monde se connaît et les jeunes filles impliquées sont souvent proches de ceux qui les attirent dans ces trafics.

«Parfois, c’est leur cousin, parfois c’est leur voisin. Si cette personne n’est pas arrêtée, les victimes auront toujours trop peur pour témoigner», explique Ronnasit Proeksayajiva.

En 2016, le gouvernement a sauvé et pris en charge 244 victimes de trafic sexuel quasiment toutes mineures.

Mais les experts disent que ces sauvetages ne sont que le sommet de l’iceberg et que ce sont souvent seulement les proxénètes de bas niveau qui sont punis.

http://www.lapresse.ca