La pneumonie a tué un enfant toutes les 39 secondes en 2018


    Il y a des droits qui devraient être acquis qu’on soit riche ou pauvre, des pays en voie de développement, des pays riches, c’est bien la santé, l’alimentation, se vêtir et un toit. Des pneumonies mêmes chez les enfants peuvent se soigner, mais sans traitements, les enfants en meurent et malheureusement dans certains pays, les enfants manquent cruellement de ressource
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    La pneumonie a tué un enfant toutes les 39 secondes en 2018

    La pneumonie a tué un enfant toutes les 39 secondes en 2018Photo: Getty Images

    La pneumonie, tueuse d’enfants et «épidémie oubliée». Cette maladie respiratoire, à laquelle une journée mondiale est consacrée mardi, a tué un jeune enfant toutes les 39 secondes l’an dernier dans le monde, plus que n’importe quelle autre infection, s’alarment six organisations, dont l’Unicef.

    «La pneumonie a coûté la vie à plus de 800 000 enfants de moins de cinq ans l’an dernier, soit un toutes les 39 secondes», assurent dans un communiqué l’Unicef et cinq autres organisations de santé ou de défense des enfants, dont l’ONG Save the Children ou l’Alliance pour la vaccination Gavi.

    «La plupart de ces décès touchent des enfants de moins de deux ans, dont presque 153 000 sont dans leur premier mois de vie», poursuivent ces organisations, qui lancent un appel «pour une action mondiale» contre la pneumonie.

    Une infection pulmonaire aiguë

    Cette infection respiratoire aiguë, qui affecte les poumons, peut être causée par des bactéries, des virus ou des champignons microscopiques.

    En cas de pneumonie, les alvéoles des poumons sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l’absorption d’oxygène

    Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la pneumonie est responsable de 15% du nombre total de décès d’enfants de moins de 5 ans dans le monde.

    «C’est une épidémie mondiale oubliée qui nécessite une réponse internationale urgente. Des millions d’enfants meurent par manque de vaccins, d’antibiotiques et de traitements par oxygène», estime Kevin Watkins, de Save the children.

    Selon les organisations à l’origine de cet appel, plus de la moitié des morts d’enfants dues à la pneumonie est concentrée dans cinq pays: le Nigeria (162 000), l’Inde (127 000), le Pakistan (58 000), la République démocratique du Congo (40 000) et l’Ethiopie (32 000).

    À titre de comparaison, 437 000 enfants de moins de cinq ans sont mort de maladies diarrhéiques en 2018 dans le monde et 272 000 du paludisme, selon elles.

    Ces organisations organiseront un forum mondial sur la pneumonie infantile fin janvier 2020 à Barcelone (Espagne).

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Le champignon « qui rétrécit le cerveau » trouvé en Australie


Ce n’est pas le genre de champignon qu’on espère trouver. Le Corail de feu, quel joli nom pour un champignon aussi dangereux. Juste touché le champignon peut provoquer des enflures et des dermatites. L’ingérer alors là, c’est la totale. L’estomac se met à dérailler, la fièvre, engourdissement, diarrhées et tout le tralala. Même après cela, ce n’est pas tout, la peau se détache, le cerveau rapetisse, et tout ce qui s’en suit jusqu’à la mort. Bref, mieux vaut le regarder de loin …
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Le champignon « qui rétrécit le cerveau » trouvé en Australie

Le corail de feu est le deuxième champignon le plus mortel au monde. © Ray Palmer

Le corail de feu est le deuxième champignon le plus mortel au monde. © Ray Palmer


Céline Deluzarche
Journaliste

Un des champignons les plus vénéneux du monde a été trouvé pour la première fois en Australie, dans l’État du Queensland.

Natif de Corée et du Japon, le corail de feu (Poison Fire Coral) est classé comme le deuxième champignon le plus mortel au monde par l’Encyclopedia Britannica. Plusieurs décès ont été documentés au Japon et en Corée où des personnes l’ont confondu avec un champignon médicinal.

« Le corail de feu est le seul champignon connu dont les toxines peuvent être absorbées par la peau », témoigne Matt Barett, mycologue à l’université de James Cook qui a confirmé la découverte.

Un simple contact avec ce champignon orange provoque des dermatites et des enflures.

« Lorsqu’il est absorbé, le corail de feu entraîne une série d’horribles symptômes : maux d’estomac, vomissements, diarrhées aiguës, fièvre et engourdissements. Après plusieurs heures, la peau commence à se détacher sur le visage, les mains et les pieds et le cerveau rétrécit, entraînant des difficultés à parler et à bouger. » 

Non traitée, l’intoxication aboutit à la mort par la défaillance de plusieurs organes et des nerfs cérébraux.

On ignore encore comment ce champignon a pu se retrouver en Australie, à des milliers de kilomètres de son lieu d’origine. Selon Matt Barett, il serait en réalité présent dans le Queensland depuis des milliers d’années, les spores ayant été transportées par le vent. D’autres spécimens ont d’ailleurs déjà été observés en Chine et Papouasie Nouvelle-Guinée.

« Cette découverte montre en tout cas une extension géographique considérable de l’espèce », note Matt Barett.

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Quelles sont les alternatives au plastique?


Le plastique ennemi numéro 1 de l’environnement. Si on regarde autour de nous, le plastique est partout. Que ce soient les modems, les ordinateurs, portables, télévisions, manettes, jouets, lunettes, etc… Si on peut réduire le plastique, c’est bien dans l’alimentation. Le matériau choisi doit être biodégradable et sans conséquence pour l’environnement.
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Quelles sont les alternatives au plastique?

Une fois épluchées et réduites en jus, les feuilles de cactus donnent naissance à un biopolymère presque aussi solide que du plastique classique. | Thomas Verbruggen via Unsplash

Une fois épluchées et réduites en jus, les feuilles de cactus donnent naissance à un biopolymère presque aussi solide que du plastique classique. | Thomas Verbruggen via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur Vice

Champignons, cactus et feuilles de bananier viendront à bout du plastique à usage unique.


Après avoir rendu de bons et loyaux services depuis plus d’un demi-siècle, le plastique est en passe de devenir l’ennemi public n°1. Les images de pailles en plastique dans le nez des tortues de mer, les sacs dans le ventre des animaux marins et les microplastiques devenus incontournables dans le sol, l’eau et notre corps ne jouent pas en sa faveur.

L’heure est à l’innovation pour remplacer cette matière utilisée quotidiennement par sept milliards d’individus. Le défi n’est pas simple. Il faut inventer une alternative qui possède toutes les qualités du plastique, sans son principal défaut: polluer la planète. De l’acide polylactique (PLA) en passant par les champignons et les cactus, plusieurs pistes sont explorées pour remplacer cette matière devenue omniprésente dans nos vies.

Déjà en vogue, le PLA est un polymère biodégradable. On le fabrique généralement à partir d’amidon de maïs, à la suite d’un processus de fermentation. Il possède deux atouts principaux: il provient de sources renouvelables et il est biodégradable. Mais il a le malheur de vivre à la même époque que le PET et le PS, d’autre polymères fabriqués à partir de plastique. PLA, PET et PS ne font pas bon ménage, entravant la biodégradation du premier et le recyclage des seconds lorsque le tri en amont n’a pas bien été effectué.

Cactus et champignons

Plus étonnant encore, le jus de cactus peut également se transformer en biopolymère, comme l’a démontré Sandra Pascoe Ortiz, chercheuse en biotechnologie à l’université del Valle de Atemajac au Mexique. Issu d’une culture qui pousse dans des endroits arides et qui n’a besoin ni d’engrais ni de grandes quantité d’eau pour se développer, le plastique de cactus présente aussi l’avantage de se décomposer au bout de quelques semaines. S’il n’est certes pas aussi résistant que le plastique classique, il peut déjà servir d’emballage jetable pour les produits alimentaires.

De l’autre côté du globe, on repense aussi l’utilisation de matériaux déjà existants, tels que les feuilles de bananier. Au Vietnam, en Thaïlande, aux Philippines et à Bali, des supermarchés ont commencé à emballer de nombreux produits frais dans des feuilles de bananiers qui poussent localement. Cela fait baisser les coûts d’emballage et leur empreinte carbone tout en réduisant le nombre de déchets en plastique qui terminent leur vie dans la nature.

Le clou des innovations réside peut-être chez Meadow Mushrooms, une entreprise néo-zélandaise qui a développé des emballages produits à partir de champignons pour conditionner ses propres champignons. La boucle est bouclée, shiitakes et portobello voyagent désormais en toute fraîcheur et sans trop d’humidité.

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Un mystérieux pathogène fongique inquiète les médecins canadiens



Le Candida auris est un pathogène fongique qui cible les personnes dont le système immunitaire est diminué et proviendrait du tourisme médical. Malheureusement, le moyen de propagation n’est pas encore compris Le Candida auris, pour le moment est rare, mais il est résistant à la chaleur. Les médecins craignent qu’avec les changements climatiques, il risque de devenir plus fréquent.
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Un mystérieux pathogène fongique inquiète les médecins canadiens

Une souche de Candida auris

Une souche de Candida auris

PHOTO : REUTERS / HANDOUT .

Médecins et spécialistes de partout au pays se penchent depuis près de dix ans sur un pathogène fongique partiellement résistant aux médicaments afin de déterminer son origine et d’en venir à bout.

Il s’agit du Candida auris, identifié pour la première fois en 2009 chez une patiente japonaise.

Depuis, la présence de ce pathogène a été constatée dans plusieurs pays, touchant les malades hospitalisés, principalement les patients dont le système immunitaire est affaibli, tels que les patients recevant une chimiothérapie, ceux ayant subi une chirurgie ou ceux à qui on administre des traitements par intraveineuse.

Le docteur Isaac Bogoch, de l’Hôpital général de Toronto, affirme que le Candida auris est relativement rare, mais qu’il présente toutefois des caractéristiques inquiétantes.

Le pathogène est difficilement identifiable pour certains laboratoires, son traitement est difficile lorsqu’il atteint le sang et il est souvent résistant à plusieurs médicaments antifongiques, explique-t-il.

« Avec le diagnostic tardif, cela peut souvent retarder le traitement approprié – et si nous retardons le traitement de l’infection fongique, en particulier quand il est dans le sang, les gens peuvent devenir très malades, très rapidement. », s’inquiète le Dr Bogoch.

Selon des informations partielles, les spécialistes estiment que plus d’un patient sur trois présentant une infection invasive au Candida auris décède.

Présence dans tout le pays

L’Agence de santé publique du Canada (ASPC) affirme qu’au total 20 cas ont été enregistrés au pays de 2012 à 2019, dont six au Québec et en Ontario entre 2012 et 2017, et 14 cas dans les provinces de l’Ouest entre 2014 et 2019.

Le premier cas canadien de Candida auris multirésistant a été diagnostiqué en juillet 2017 chez un voyageur de retour au pays, selon Anna Madison de l’ACSP, qui précise que certaines infections résistantes aux médicaments ont été contractées dans des hôpitaux à l’étranger.

Selon Mme Madison, cette infection provient de personnes qui font du tourisme médical à l’étranger.

Le Dr Bogoch estime de son côté qu’il v a y avoir plus de cas à l’avenir.

Les raisons de la propagation de cette infection restent inconnues pour le moment.

Résistance à la chaleur

Selon le Dr Arturo Casadevall et son équipe de la faculté de santé publique de Johns Hopkins à Baltimore, l’agent pathogène est plus résistant à la chaleur et se développe à des températures plus élevées.

Le Dr Casadevall a indiqué que le génome s’adapte à des températures plus élevées. Cette tolérance à la chaleur pourrait contribuer à son émergence en tant que maladie fongique chez l’homme.

Le Dr Casadevall et ses collègues de l’Université du Texas à Houston et du Westerdijk Fungal Biodiversity Institute à Utrecht, aux Pays-Bas, soupçonnent que le réchauffement climatique mondial pourrait contribuer à la propagation de cette infection.

Ils ont cherché un dénominateur commun pour expliquer l’apparition de Candida auris dans trois régions très différentes du monde, caractérisées par une flore et des conditions géographiques distinctes : l’Afrique du Sud, l’Amérique du Sud et l’Inde.

« Problème imminent »

« Le gros problème ici, c’est que, à mesure que la planète se réchauffe, de plus en plus de ces organismes [fongiques] qui ne constituent actuellement pas une menace peuvent s’adapter aux températures plus élevées », a déclaré le Dr Casadevall.

« C’est un problème imminent. »

Selon le Dr Tom Chiller, l’expansion de l’agriculture industrielle, les températures plus chaudes et les mutations du champignon lui-même sont des facteurs qui pourraient favoriser l’émergence de Candida auris.

Même après le traitement de l’infection, les patients peuvent continuer à porter le pathogène à des endroits comme la peau, mais sans que cela cause la maladie, selon les spécialistes.

Ces patients peuvent aussi transmettre le pathogène à d’autres patients.

Pour cette raison, les spécialistes de la santé publique préconisent des mesures telles que l’hygiène des mains, le port de gants ou encore le placement des patients atteints de Candida auris dans une chambre individuelle. 

Avec les informations de CBC

https://ici.radio-canada.ca/

Des taches après le soleil? C’est peut-être à cause du «champignon de l’été»


L’été, la plage, le soleil tout pour rendre les journées agréables. Cependant, un champion peut infecter la peau : il est connu sous le pityriasis versicolor ou plus simplement : champignon d’été. Heureusement, cette infection n’est pas contagieuse et n’est pas dangereuse, par contre les traitements dépendant de l’infection.

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Des taches après le soleil? C’est peut-être à cause du «champignon de l’été»


Sur une peau bronzée le champignon crée des taches blanches et sur peau claires des taches

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Marion Durand

Sur une peau bronzée le champignon crée des taches blanches et sur peau claires des taches rosées. Pityriasis versicolor ou champignon de l’été. Une infection dont on ne parle pas souvent.

SANTÉ – Si chaque été vous remarquez des petites taches apparaître sur le haut de votre corps (bras–torse–coup–dos), c’est peut-être le signe que vous avez le Pityriasis versicolor, aussi appelé le “champignon de l’été”. Même si le nom peut en effrayer plus d’un, cette mycose bénigne est due à une levure (un champignon unicellulaire) que l’on retrouve dans les couches superficielles de la peau.

Le “champignon de l’été” n’est pas une maladie contagieuse mais une infection,

“On la contracte très facilement, sur toutes les plages du monde”, explique Catherine Oliveres-Ghouti, dermatologue interrogée par Le HuffPost, “que ce soit à la Baule ou à Bangkok”, s’en amuse t-elle.

Ce champignon, beaucoup plus actif l’été que l’hiver prolifère grâce à la transpiration et au PH acide de notre corps, “les champignons et la levure raffolent des milieux acides”, révèle le docteure Oliveres-Ghouti, aussi membre du conseil syndical des dermatologues.

Exemple de Pityriasis versicolor sur peau

DOCTEUR CATHERINE OLIVERES-GHOUTIExemple de Pityriasis versicolor sur peau claire

Pour lutter contre, il faut avoir recours aux antifongiques locaux (médicaments capables de traiter les mycoses…). Souvent présentés sous formes de gel moussant, ces médicaments devront être appliqués sur tout le corps.

Le sulfure de sélénium, à la fois antifongique et antiséborrhéique, peut également être utilisé.

“Je préconise à mes patients d’acheter en pharmacie le Ketoderm” (un antifongique), conseille la dermatologue.

Pour les personnes avec la peau blanche, les taches disparaissent très rapidement, pour celles avec la peau plus foncée, il faudra attendre de bronzer à nouveau par-dessus. 

Le Pityriasis versicolor récidivant

En général les récidives chez le même patient sont fréquentes, jusqu’à 90 % dans les 2 ans après la première infection. Environ 10 %, récidivent sur le long terme,

“Certaines personnes font ça depuis 10-15 ans et dès que les beaux jours arrivent les tâches réapparaissent”, précise la dermatologue

“Dans ces cas là, un traitement plus long est à prévoir”.

Certains médecins prescrivent un traitement d’entretien avec une ou deux applications par semaine pendant plusieurs mois, d’autres préfèrent un traitement préventif qui consiste à reprendre le traitement local avant ou au début de la saison estivale.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

La griffure de chat, à ne pas négliger


Bien que généralement, une griffure de chat est sans conséquences, il est mieux de prendre certaines précautions et de consulter si nécessaire.

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La griffure de chat, à ne pas négliger


Joey Thebeau/Shutterstock.com

Un chat, c’est doux, c’est mignon… Mais ses griffures ne sont pas à prendre à la légère et peuvent parfois transmettre des maladies infectieuses. Une consultation médicale peut donc s’avérer nécessaire.

Commençons par une statistique parlante : un tiers des personnes griffées par un chat développent une infection. En effet, ces félins portent de nombreux germes, sources possibles de pathologies graves telles que la bien nommée « maladie des griffes du chat » et la pasteurellose, toutes deux dues à des bactéries. Ou encore la sporotrichose – rencontrée principalement dans les régions tropicales ou subtropicales – due à un champignon.

Pour prévenir ces affections, mieux vaut prendre les devants. Après un contact avec un chat, lavez-vous systématiquement les mains à l’eau et au savon. Brossez régulièrement votre chat, traitez-le avec un produit antiparasitaire pour éliminer les puces. N’oubliez pas également de lui couper les griffes.

Si malgré tout vous deviez être griffé, nettoyez les lésions avec de l’eau savonneuse, puis rincez-les soigneusement. Désinfectez et vérifiez que votre vaccination contre le tétanos est à jour.

Dois-je consulter ?

« Vous devez immédiatement demander un avis médical si la griffure de chat se trouve au niveau de l’œil », répond l’Assurance-maladie.

Et surtout surveillez bien la plaie. Une rougeur cutanée, une pustule ou un nodule au niveau de la lésion, une traînée rouge inflammatoire qui s’étend sur la peau, un ou plusieurs ganglions, à proximité de la zone griffée doivent vous pousser à consulter. Tout comme la survenue d’une fièvre, même modérée, d’une fatigue ou d’une perte d’appétit.

  • Source : http://www.ameli.fr, consulté le 18 juin 2019

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

https://destinationsante.com/

La banane, espèce en voie d’extinction


Il existe plus de 1 000 variétés de banane, mais c’est la Cavendish est la plus consommée au monde. Malheureusement, avec les méthodes actuelles, elle serait en danger de disparaître à cause de maladie.
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La banane, espèce en voie d’extinction

Adieu, jolie Cavendish. | Mike Dorner via Unsplash

Adieu, jolie Cavendish. | Mike Dorner via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur HuffPost

Adeptes de la crêpe Nutella-banane, prenez garde. La banane telle que nous la connaissons est sur le point de disparaître et c’est de notre faute.

C’est le premier fruit consommé au monde, et comme il pousse rarement des bananiers dans les campagnes françaises, on l’importe (en masse). Côte d’Ivoire, Équateur, Costa Rica, Inde, Philippines… Ça fait beaucoup de bananes dans le monde. A priori, pas de quoi s’inquiéter. Sauf que toutes ces bananes sont en fait une seule et même banane. Elle s’appelle la Cavendish et si cette variété disparaît, ce sont toutes les bananes de notre consommation qui s’en vont avec elle.

Une seule variété importée

La Cavendish n’est pas la seule banane au monde. En tout, il existe plus de 1.000 variétés. Mais celle qu’on importe dans tous les pays occidentaux, c’est elle –et à l’échelle globale, elle représente tout de même près de la moitié de la production. Qu’elle soit bio ou pas, sa composition génétique ne change pas. Pire, puisqu’elle a trois chromosomes, elle ne peut pas s’adapter génétiquement aux modifications de son environnement telles que les épidémies. Autrement dit, si une banane Cavendish a une maladie, toute l’espèce dans les plantations du monde entier se retrouve menacée. Et c’est précisément ce qui est en train de se passer.

Deux fléaux pèsent sur cette variété. Le premier, la cercosporiose noire, est une maladie provoquée par un champignon, qui réduit les rendements de 30 à 50%. Le deuxième est plus grave: il s’agit d’une mutation d’un champignon qui avait déjà exterminé toutes les bananes de nos grands-parents, les bananes Gros Michel, dans les années 1950. La fusariose, elle, détruit complètement les plants de banane en quelques mois, et empêche de replanter quoi que ce soit pendant des décennies. Pour l’instant cantonnée aux pays asiatiques, il suffit qu’elle atteigne les Caraïbes et l’Amérique latine pour que la Cavendish soit condamnée.

Des épidémies, il y en a toujours eues, la preuve avec la Famine de la pomme de terre en Irlande au XIXe siècle. Néanmoins, celles-ci préoccupent encore plus les agronomes, qui ont constaté que le risque d’infection avait augmenté de 44% depuis les années 1960. En cause: l’augmentation des températures qui forment des conditions d’humidité plus propices au développement du champignon.

Impasse de la banane

L’uniformité des bananes Cavendish a fait son succès: toutes mûrissaient, répondaient aux pesticides, évoluaient de la même façon. C’est maintenant dans sa diversité génétique que réside la rédemption de la banane.

Une des solutions ne fait pas l’unanimité. Si les outils actuels du génie génétique sont suffisamment puissants pour déceler quel gène est affecté par l’une ou l’autre des maladies et par quoi le remplacer, qui veut d’une super-banane transgénique? Il y a bien sûr des techniques de plus en plus développées, en particulier l’édition du génome (ou CRISPR) qui introduit de nouveaux caractères végétaux en réécrivant directement le code génétique des plantes. Mais le débat d’opinion fait obstacle.

La culture étagée (plusieurs cultures en même temps) couplée à une rotation des cultures (plusieurs culture qui se suivent) pourrait aussi améliorer la résistance des bananes à plus long terme que les OGM.

Pour être sauvée, la banane devra dans tous les cas sortir d’une monoculture intensive. Et pour cela, il nous faudra accepter qu’un fruit qui vient de l’autre côté de la planète coûte un peu plus d’un euro le kilo.

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Pour trouver de l’or, suivez ce champignon !


Le Fusarium oxysporum est un champignon qui existe partout dans le monde, Il est a l’origine de certaines maladies comme sur la tomate, banane et melon. Les scientifiques ont découvert que ce champignon d’extraire l’or des roches et s’orner sur son mycélium et cela pourrait être utile pour les zones d’exploitation, et même récupérer l’or des vieux appareils électroniques.
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Pour trouver de l’or, suivez ce champignon !


Céline Deluzarche
Journaliste

Des chercheurs australiens ont découvert une espèce de champignon capable de dissoudre l’or des roches et de l’accumuler sous forme de nanopépites dans son mycélium. Ce champignon pourrait être à l’origine de la répartition de l’or sur Terre et permettre l’identification des meilleures zones de prospection.

Fusarium oxysporum est un champignon tellurique très répandu dans les sols du monde entier, qui produit un mycélium rose en forme de fleur. Jusqu’à présent, il était surtout connu comme pathogène, à l’origine de la fusariose, une maladie qui cause des ravages dans l’agriculture, notamment sur la tomate, la banane ou le melon — même si des variétés résistantes ont permis de faire quasiment disparaitre la maladie en France.

Des chercheurs du Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO) viennent aujourd’hui de lui découvrir une nouvelle faculté nettement plus positive : chercheur d’or. Une étude parue le 23 mai dans la revue Nature Communications montre en effet que le champignon est capable d’accumuler l’or dans son mycélium sous forme de minuscules « pépites ».

Fusarium oxsporum accumule l’or dans son son mycélium rose sous forme de minuscules « pépites » jaunes. © CSIRO

Fusarium oxsporum accumule l’or dans son son mycélium rose sous forme de minuscules « pépites » jaunes. © CSIRO

L’or, un métal inerte peu enclin à réagir avec des micro-organismes

On sait depuis longtemps que les champignons telluriques jouent un rôle prépondérant dans la dégradation et le recyclage de matières organiques (feuilles, déchets…), ainsi que dans le cycle de certains métaux comme l’aluminium, le fer, le manganèse ou le calcium.

« Mais l’or étant le métal le plus inerte, nous avons été très surpris de constater que le champignon pouvait avoir une interaction avec lui », atteste Tsing Bohu, le principal auteur de l’étude.

Le métal jaune est en effet très résistant à l’oxydation chimique. Pour le solubiliser, il faut à la fois un oxydant et un ligand ayant une forte affinité avec les ions or comme le cyanure, que l’on utilise à l’heure actuelle pour extraire l’or du minerai.

Les chercheurs ont analysé différents échantillons de sol issus d’une zone appelée « Triangle d’or » dans la mine de Boddington, en Australie. Dans ce gisement, l’or est présent sous forme de nanoparticules mais, dans certains endroits, sa concentration est beaucoup plus élevée. Ils ont alors remarqué que ces échantillons correspondaient à ceux où Fusarium oxysporum (plus spécifiquement la souche TA_pink 1) était présent. Ils ont alors mené des tests en laboratoire et se sont aperçus que le champignon était capable de dissoudre les particules d’or dans la roche, puis de les précipiter autour de son mycélium.

« Ce processus pourrait contribuer à la répartition de l’or et d’autres éléments à la surface de la Terre », assure Tsing Bohu

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Fusarium oxysporum dissout l’or colloïdal des roches en ions or, ces derniers réagissant ensuite avec un ligand produit par le champignon. Le complexe formé est alors précipité sous forme de nanoparticules dans le mycélium. © Tsing Bohu et al, Nature Communications, 2019

Fusarium oxysporum dissout l’or colloïdal des roches en ions or, ces derniers réagissant ensuite avec un ligand produit par le champignon. Le complexe formé est alors précipité sous forme de nanoparticules dans le mycélium. © Tsing Bohu et al, Nature Communications, 2019

    Fusarium oxysporum n’étant pas exactement l’oncle Picsou, on ne sait pas pourquoi il collecte ainsi l’or dans son mycélium. Les chercheurs pensent que cela pourrait lui conférer un avantage biologique, les champignons recouverts de nanoparticules d’or semblant être plus gros et se répandre plus rapidement que les autres.

    De nouveaux moyens originaux de prospecter l’or

    Il n’est pas question ici de récupérer les nanopépites dans le mycélium, la quantité d’or étant négligeable.

    « Mais les champignons pourraient être utilisés en combinaison avec les autres outils d’exploration pour aider l’industrie aurifère à cibler des zones de prospection d’une manière moins impactante et plus rentable que le forage », espère Tsing Bohu.

    Le champignon pourrait également servir à récupérer l’or des déchets, notamment dans les vieux appareils électroniques.

    Les chercheurs du CSIRO multiplient les idées pour traquer l’or en Australie, deuxième producteur au monde. En 2013, ils avaient déjà montré que les eucalyptus pouvaient concentrer l’or puisé vialeurs racines dans leurs feuilles. Ils avaient ainsi calculé qu’une bague pourrait être fabriquée à partir des feuilles de 500 gros arbres poussant sur un gisement riche en or. Ils se sont également intéressés aux termites et aux fourmis, qui stockent de petites particuliers d’or dans leur terrier

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Fusarium oxysporum est un champignon tellurique très présent dans les sols du monde entier.

  • Des chercheurs australiens ont découvert qu’il était capable de dissoudre l’or des roches et de le précipiter en nanoparticules dans son mycélium.

  • Il pourrait ainsi être un moyen pour identifier les moyen pour identifier les meilleures zones de prospection.

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L’additif E171 occasionnerait bien un déséquilibre de la flore intestinale


Les additifs alimentaires ne sont pas tous sans conséquences. L’additif E171 qui se retrouve dans les pâtisseries, confiseries, médicaments, et même le dentifrice, modifie la flore intestinale dont plusieurs symptômes d’inflammation du côlon.
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L’additif E171 occasionnerait bien un déséquilibre de la flore intestinale


par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

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Des chercheurs australiens se sont intéressés à la consommation de l’additif alimentaire E171. Selon eux, il existe de forts risques de déséquilibre de la flore intestinale, ce qui pourrait favoriser

Le déséquilibre de la flore intestinale

Selon l’Inserm, la flore intestinale (ou microbiote) représente l’ensemble des micro-organismes principalement localisés dans l’intestin grêle et le côlon. Cette quantité astronomique (1012 à 1014) de bactéries, virus, parasites, et champignons non pathogènes représente un poids total d’environ 2 kg, soit 2 à 10 fois plus que le nombre de cellules qui constituent notre organisme.

Connue pour jouer un rôle dans les fonctions digestive, métabolique, immunitaire et neurologique, la flore intestinale peut faire l’objet d’un déséquilibre. Or, ce dernier peut être causé par la manière de s’alimenter ainsi que les produits consommés. Cette situation peut alors favoriser l’apparition de maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI) telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.

Une des bactéries présentes dans notre microbiote : Escherichia coli
Crédits : Flickr/NIAID

Qu’est-ce que l’additif E171 ?

L’additif alimentaire connu sous le nom de E171 n’est autre que le dioxyde de titane, dont la formule est formule TiO2. Servant d’agent blanchissant, cet additif est présent sous forme de nanoparticules dans de nombreux produits alimentaires (pâtisseries, confiseries) mais également cosmétiques (médicaments, dentifrices).

Des chercheurs de l’Université de Sydney (Australie) s’y sont intéressés dans une étude parue dans la revue Frontiers in Nutrition le 14 mai 2019. La question suivante a été posée : peut-il modifier notre flore intestinale ? Ils ont ajouté du dioxyde de titane dans l’eau servant à abreuver des souris. Ainsi, des effets ont été observés sur leur microbiote intestinal. Si la composition de la flore n’a pas été impactée, ce n’est pas le cas de l’activité des bactéries !

Des risques pour la santé

Les scientifiques ont noté l’apparition d’une activité modifiée des bactéries in vivo,synonyme de changements au niveau de certaines de leurs fonctions. Ainsi, cela représente donc la preuve d’une interaction entre le dioxyde de titane et les bactéries intestinales. Il faut également savoir qu’in vitro, ces mêmes bactéries généraiente des biofilms indésirables dont la présence a été prouvée dans des cas de cancer colorectal.

L’additif E171 modifie l’équilibre de l’environnement intestinal. En effet, les chercheurs ont observé une réduction de l’expression du gène jouant un rôle dans la fabrication de mucine. Il s’agit d’une molécule indispensable au mucus intestinal. L’étude a donc permis de faire le lien entre l’additif en question et de nombreux symptômes d’inflammation du côlon. Rappelons qu’il y a quelques semaines, le dioxyde de titane a fait l’objet d’une interdiction en France, qui prendra effet dès 2020.

Sources : Science DailyMedical News Today

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi ne jamais manger la partie « saine » d’un morceau de pain moisi ?


Quand j’étais petite, le pain n’avait pas le temps de moisir. Aujourd’hui, je préfère le mettre au congélateur et prendre selon mes besoins tranche par tranche. Si une partie du pain est moisi, il n’est pas conseillé de couper ce qui est apparent et manger le reste.
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Pourquoi ne jamais manger la partie « saine » d’un morceau de pain moisi ?


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Les humains mangent du pain depuis des milliers d’années. On pense que la fabrication du pain remonte à l’Égypte ancienne, vers 300 av. J.-C., lorsque les grains étaient broyés à l’aide de roches.

C’est un aliment de base de la plupart des repas et certains jours peuvent faire partie de chaque repas que nous mangeons.

Il n’y a rien de plus décevant que de planifier un délicieux sandwich et de constater que la moisissure a commencé à envahir votre pain.

Ce que la plupart d’entre nous font, c’est couper la partie moisie en pensant que le reste du pain est bon. Mais après avoir appris ceci, je ne le referai plus jamais.

Voici ce qui se passe si vous mangez la partie « saine » du pain moisi.

Selon Tech Insider, manger du pain moisi peut être dangereux pour votre corps et peut vous rendre extrêmement malade.

« La moisissure est une sorte de champignon. Comme un champignon, il possède un grand nombre de racines appelées hyphes qui s’étendent sous la surface visible. Par conséquent, tout le morceau de pain est criblé de moisissure « , selon Tech Insider.

Manger une autre tranche de pain qui ne présente aucun signe de moisissure est également dangereux parce que la moisissure libère des spores dans l’air qui peuvent infecter le pain entier.

Certaines moisissures sont plus dangereuses que d’autres

Il convient de noter que les moisissures ne sont pas toutes dangereuses. Nous mangeons de la moisissure dans d’autres aliments comme le fromage et la sauce soja, mais certaines des moisissures qui poussent sur le pain peuvent être dangereuses.

« Si vous en mangez continuellement, vous pouvez avoir des symptômes d’empoisonnement tels que des vomissements, des douleurs à l’estomac et des lésions rénales. Mais c’est extrêmement rare », selon le médecin-chef Johan Tham.

Johan insiste cependant que pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli, manger de la moisissure peut être « extrêmement dangereux ».

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Pour en savoir plus sur les dangers potentiels de la consommation de pain moisi, visionnez la vidéo ci-dessous et n’oubliez pas de partager cette information importante avec vos amis.

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