Le bonheur


Quand on comprend que le bonheur est une attitude, un état d’âme du moment, et donc ne peut rester comme un objet précieux, cependant, il revient quand nous sommes disposés à le recevoir
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Le bonheur

 

“Le bonheur n’est pas un objet à posséder, c’est une qualité de pensée, un état d’âme.”

Daphné du Maurier

Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce qui arriverait si un trou noir s’approchait de notre système solaire ?


La NASA cherche un moyen pour éviter une collision possible avec des astéroïde dévastateurs qui pourraient un jour frapper la Terre. Alors qu’un trou noir, si un jour cela arriverait, il serait impossible d’éviter un tel désastre. Il parait même qu’un trou noir un gros roupillon dans une galaxie voisine, espérons qu’il ne se réveillera pas sitôt
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Qu’est-ce qui arriverait si un trou noir s’approchait de notre système solaire ?

Dans le cerveau des personnes atteintes de troubles anxieux


Les personnes ayant des troubles anxieux et des troubles de l’humeur serait identifiable avec l’activité cérébrale. Grâce à ces recherches, il est possible de trouver de nouveaux traitements ou d’améliorer ceux qui sont déjà utilisés
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Dans le cerveau des personnes atteintes de troubles anxieux

 

Environ 3 millions de Canadiens (11,6 %) âgés de 18 ans et plus ont déclaré être atteints d’un trouble anxieux ou de l’humeur. Photo : iStock

Il existe une dérégulation du circuit neuronal de la peur chez les personnes atteintes de troubles anxieux, ont découvert des chercheurs québécois qui espèrent que cette nouvelle connaissance permettra de mieux cibler les traitements et peut-être d’en créer d’autres.

Un texte d’Alain Labelle

L’humain compose avec l’émotion de la peur de façon régulière, mais cette régularité devient problématique pour les personnes anxieuses.

Par exemple, si l’on se fait mordre par un chien, on peut développer une peur envers cet animal, ce qui fait référence à l’apprentissage de la peur conditionnée. Avec le temps, si on est exposé à différentes situations où il y a un chien et qu’il n’y a aucune conséquence négative, il est fort possible que notre cerveau forme un nouvel apprentissage de sécurité et que notre peur des chiens diminue, ce qui fait référence à l’extinction. Marie-France Marin, chercheuse

La science connaît le rôle de diverses régions cérébrales impliquées dans l’apprentissage de la peur et son extinction.

La chercheuse Marie-France Marin et ses collègues de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal ont voulu préciser ces connaissances et savoir si ces personnes possédaient des réseaux d’activations cérébrales précis et des caractéristiques psychophysiologiques différentes.

Pour y arriver, ils ont soumis des individus d’un groupe d’anxieux et d’un groupe contrôle à une situation engendrant un conditionnement de peur, suivie par une période d’extinction.

Les participants ont ainsi été exposés à un protocole de conditionnement de la peur et d’extinction au cours duquel des mesures psychophysiologiques et de neuro-imagerie ont été prises.

Le saviez-vous?

Environ 3 millions de Canadiens (11,6 %) âgés de 18 ans et plus ont déclaré être atteints d’un trouble anxieux ou de l’humeur en 2013.

Des différences claires

Les résultats de cette étude publiée dans le JAMA Psychiatry montrent que :

  • les circuits de peur sont dérégulés chez les personnes atteintes de troubles anxieux;
  • l’amygdale cérébrale joue un rôle important pour apprendre une association de peur, alors qu’une partie du cortex préfrontal (vmPFC) joue un rôle central dans l’apprentissage de l’extinction de la peur.

Dans ces travaux, une activation plus faible du cortex préfrontal (vmPFC) a été observée chez les participants atteints de troubles anxieux lors du rappel d’extinction de la peur. Cette hypoactivité est associée à la sévérité des symptômes d’anxiété que les individus rapportent ainsi qu’au nombre de troubles anxieux coexistant.

En outre, plus un individu est symptomatique, moins cette région sera active au moment de rappeler la mémoire de sécurité.

L’hypoactivation de cette même région avait d’ailleurs été bien documentée chez les individus ayant un trouble de stress post-traumatique. Marie-France Marin, chercheuse

« Il semble donc qu’il s’agisse là d’une signature qui s’applique à plusieurs psychopathologies qui sont caractérisées par des niveaux élevés de peur et une faible régulation émotionnelle », explique la chercheuse.

Il est donc établi que plus le trouble anxieux est sévère, soit par le nombre de diagnostics ou par la sévérité des symptômes que l’individu rapporte, moins le vmPFC est actif.

De plus, cette même région est connectée différemment au reste du circuit de la peur chez les individus atteints de troubles anxieux comparativement aux autres.

http://ici.radio-canada.ca

Les baleines sont de retour à New York (et cela ne doit rien au hasard)


Après 100 ans d’absence, les baleines reviennent à New-York avant de prendre la route vers le sud. C’est grâce à la qualité de l’eau qui maintenant est idéal pour l’alimentation de ces cétacés. Le seul hic, c’est qu’avec tout le trafic des bateaux, le danger est très présent pour les baleines .. Espérons qu’il y aura des compromis pour les protéger
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Les baleines sont de retour à New York (et cela ne doit rien au hasard)

 

Repéré par Robin Panfili

Repéré sur Popular Science

Le retour de ces cétacés est le signe d’une amélioration de la qualité des eaux dans la région, mais il n’est pas sans risque.

Dans les eaux de New York, c’est un spectacle que l’on n’avait pas vu depuis longtemps. Très longtemps, même, puisque la dernière fois que des baleines ont été aperçues, c’était il y a plus d’un siècle, rappelle Popular Science.

Depuis 2011 et jusqu’à aujourd’hui, des baleines à bosse ont donc repris leur quartiers dans la région de New York afin de se nourrir, avant de migrer vers les eaux plus chaudes du Sud pour la saison de la reproduction. L’une d’entre elles, Gotham de son surnom, a même été aperçue dans l’Hudson, en plein cœur de la ville, en novembre 2016.

Aujourd’hui, les baleines à bosse sont donc de retour de manière durable. Et en nombre suffisamment conséquent pour que des entreprises lancent des croisières touristiques d’observation des cétacés. Mais quelles donc sont les raisons de ce retour?

Une bonne et une mauvaise nouvelle

D’abord, la qualité de l’eau. À New York, les efforts de nettoiement et d’assainissement qui ont été entrepris ces dernières années ont aidé à l’apparition d’une abondance de poissons qui semble avoir convaincu les cétacés de revenir dans la région plutôt que de nager dans les eaux du Massachusetts et du Maine, plus au Nord.

Paul Sierswerda, le président de l’association Gotham Whale, qui scrute la vie marine et propose des croisières dans les environs de la ville de New York, précise à PopSci:

«Grâce à l’amélioration de la qualité de l’eau, les algues et le zooplancton se sont multipliés, ce qui a permis de nourrir correctement le menhaden [des petits poissons dont les baleines à bosse sont particulièrement friandes, ndlr] qui est revenu dans la région à des niveaux que les pêcheurs disent n’avoir jamais vu de leur vivant.»

Mais si tout cela sonne avant tout comme une bonne nouvelle, le phénomène cache une autre réalité, plus inquiétante, rappelait Le Monde en 2016. Car en revenant nager à New York, les baleines à bosse s’exposent à des dangers. En effet, la zone observe non seulement un trafic dense de bateaux et d’embarquations, ce qui n’est pas sans risques pour les cétacés, mais également des endroits où la profondeur vient à manquer. Pour les New-yorkais, comme pour les baleines, il est donc désormais temps de réapprendre à cohabiter.

http://www.slate.fr

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Un poisson avec des «jambes» découvert par un plongeur français


Un poisson qui a des jambes ? Il semble que cela soit possible, enfin, c’est probablement des filaments qui l’aident à inspecter le sol pour trouver sa nourriture. Attention, ce poisson serait venimeux
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Un poisson avec des «jambes» découvert par un plongeur français

 

 

Décidément, la nature ne finira jamais de nous surprendre. Après le poisson sans visage d’Australie, voici… le poisson avec des jambes, au large de l’Indonésie. C’est Eric Benhalassa, un plongeur français, qui a filmé cet étrange spécimen qui se déplace sur le fond de l’océan avec deux petits membres qui ressemblent à des jambes.

Un spécimen très mystérieux

Trois jours après la diffusion de cette vidéo par le National Geographic, les scientifiques restent divisés sur l’identité de cet étrange poisson. Quand certains pensent à un poisson-chat, d’autres voient plutôt un poisson-pierre. Pour d’autres experts encore, cela pourrait être une espèce tout à fait nouvelle.

Là où les scientifiques tombent d’accord, c’est pour dire que ce poisson est extrêmement dangereux. Les espèces citées ci-dessus appartiennent à aux plus venimeuses de la classe des poissons. Quant à ces mystérieuses « pattes », il semblerait qu’il s’agisse de petits filaments qui permettent à ce poisson d’inspecter le sol à la recherche nourriture.

Les poissons venimeux, auxquels semble appartenir le « poisson qui marche » sont assez méconnus des scientifiques, puisqu’ils sont difficiles à observer. Ils passent en effet le plus clair de leur temps dissimulés dans le sable, à l’affut d’éventuelles proies.

http://www.ladepeche.fr/

Homo sapiens prend un coup de vieux


Alors qu’on croyait avoir écrit la lignée humaine, il semble qu’il faut réécrire les livres d’histoire pour reculer la présence d’Homo Sapiens en Afrique. En effet, au Maroc, une découverte de tailles de restes humains et d’outils qui dateraient de 315 000 ans.
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Homo sapiens prend un coup de vieux

 

Photo : Musée d’histoire naturelle de Londres

Des outils et des restes fossilisés de cinq Homo sapiens datant de 315 000 ans, mis au jour au Maroc, font reculer de 100 000 ans le moment de l’apparition de notre espèce.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Un texte d’Alain Labelle

C’est un véritable tremblement de terre qui secoue aujourd’hui le monde de l’anthropologie. Non seulement cette découverte fait reculer notre entrée en scène sur la surface de la Terre, mais elle montre aussi que des changements dans notre biologie et nos comportements sont apparus dans tout le continent africain, et pas seulement en Afrique de l’Est.

Cette découverte représente la racine même de notre espèce, l’Homo sapiens le plus vieux jamais trouvé en Afrique ou ailleurs. Jean-Jacques Hublin, Institut Max Planck de Leipzig

Les fossiles, notamment une face humaine et une mandibule, ont été découverts lors de fouilles réalisées en 2004 sur le site de Jbel Irhoud dans le nord-ouest du Maroc.

Une mandibule découverte au Maroc.

Une mandibule découverte au Maroc.   Photo : (Jean-Jacques Hublin/MPI-EVA

L’équipe d’anthropologues menée par le Français Jean-Jacques Hublin a été très surprise de constater que le visage d’un de ces premiers Homo sapiens ressemblait à celui « de quelqu’un que l’on pourrait rencontrer dans le métro ».

Toutefois, sa boîte crânienne était encore assez différente de celle de l’homme actuel.

Les fossiles des premiers Homo sapiens trouvés au Maroc (à gauche) affichent une forme de crâne plus allongée que celle des humains modernes (à droite).   Photo : NHM Londres

Il reste encore une longue évolution avant d’arriver à une morphologie moderne. Jean-Jacques Hublin

Ce site est bien connu des paléontologues. Déjà, en 1968, il a livré le fossile d’un jeune Homo sapiens, appelé d’Irhoud 3, dont l’âge est initialement estimé à 40 000 ans, puis à 160 000 ans.

Le Pr Hublin doutait de la véracité de cette datation. Il a donc entrepris de nouvelles fouilles en 2004.

Des restes appartenant à au moins cinq individus – trois adultes, un adolescent et un enfant – ont été mis au jour.

La datation des fossiles a été obtenue au moyen de la thermoluminescence, une technique très connue et utilisée depuis les années 80.

Reconstruction faciale réalisée à partir des fragments d'un crâne d’Homo sapiens trouvé à Jebel Irhoud, au Maroc.

Reconstruction faciale réalisée à partir des fragments d’un crâne d’Homo sapiens trouvé à Jebel Irhoud, au Maroc.   Photo : Hublin/Ben-Ncer/Bailey

Des Homo sapiens en Afrique de l’Ouest

Les hommes de Jebel Irhoud détrônent Omo I et Omo II, découverts à Omo Kibish en Éthiopie et datant d’environ 195 000 ans. Également en Éthiopie, trois crânes fossilisés datant d’environ 160 000 ans avaient été découverts près du village de Herto, en pays Afar.

Toutes ces découvertes réalisées dans la même région laissaient à penser que tous les hommes actuels descendaient d’une population qui vivait en Afrique de l’Est.

Or, cette théorie est mise à mal par les découvertes de Jebel Irhoud.

En outre, des outils trouvés sur le site avec nos ancêtres – des éclats et surtout des pointes retouchées – sont typiques de la grande étape de la Préhistoire africaine.

On a déjà retrouvé ce type d’outils, également datés de 300 000 ans, un peu partout en Afrique sans savoir qui avait pu les fabriquer. Daniel Richter, Institut Max Planck deLeipzig

Les présents travaux permettent d’associer la présence des outils à celle de l’Homo sapiens.

Très certainement avant 300 000 ans, avant Jebel Irhoud, une dispersion des ancêtres de notre espèce sur l’ensemble du continent africain avait déjà eu lieu. Toute l’Afrique a participé au processus. Daniel Richter

Un buisson, pas un arbre généalogique

De nombreux groupes très différents ont donc coexisté, non seulement dans des régions éloignées les unes des autres, mais peut-être également dans des régions proches.

Ainsi, de nombreux groupes d’Homo sapiens archaïques, mais également d’autres espèces humaines comme l’Homo erectus, les néandertaliens, les denisoviens et peut être les Homo naledi auraient coexisté.

Il y a donc eu pendant longtemps plusieurs espèces d’hommes à travers le monde, qui se sont croisées, ont cohabité, échangé des gènes… Antoine Balzeau paléoanthropologue

Ces récentes découvertes remettent en question la vision linéaire de l’évolution humaine « avec une succession d’espèces qui viennent les unes au bout des autres », conclut Jean-Jacques Hublin.

Elles sont l’objet de deux études publiées dans la revue Nature.

http://ici.radio-canada.ca