Faire le bien


Cela va avec ma mentalité, peu importe le bien que l’on fait ce qui compte, c’est de partager ce bien pour avoir un effet d’actions en chaine. Je pense que lors des catastrophes, tout ce qui suit pour s’entraider est un des plus beaux exemples. C’est ce qui s’est produit suite aux inondations au sud du Québec. C’est un véritable raz marée de bénévoles qui ont prêté main forte, pendant et aussi après que les eaux se sont retirées
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Faire le bien

 

 

Faites le bien, par petits bouts, là où vous êtes, car ce sont tous ces petits bouts de bien, une fois assemblés, qui transforment le monde.

Desmond Tutu

Vous ne traverserez plus jamais au rouge grâce à cette vidéo


Il y a des campagnes de sensibilisation qui sont plus frappantes que d’autres et laisse une réflexion sur notre manière d’agir. En France, une vidéo, montrant des gens traversés la rue sans faire attention aux feux de signalisation. À mon avis, c’est une vidéo très bien réussie
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Vous ne traverserez plus jamais au rouge grâce à cette vidéo

 

 

Le 22 mars dernier, l’agence Serviceplan a organisé à Paris une opération terrain inédite visant à sensibiliser aux dangers des imprudences piétonnes qui engendrent plus de 4500 victimes par an en Ile-de-France. Mission accomplie.

Leurs réactions sont diverses. Certains sont bouleversés, d’autres lèvent les bras pour se protéger. Les expressions valent parfois plus qu’un long discours…

« Ne prenez pas le risque de voir la mort en face »

Le concept est simple: piéger des piétons indisciplinés qui traversent au feu rouge. Surpris par un bruit sidérant de freinage d’urgence, ils pensent que leur dernière heure est arrivée. Et quatre caméras ont été placées au carrefour afin de saisir au vif leurs réactions. Photographiés en flagrant délit d’imprudence, les visages effrayés de ces piétons sont projetés sur un grand panneau d’affichage numérique:

« Ne prenez pas le risque de voir la mort en face » en légende.

Selon Le Parisien, ce clip a largement atteint son objectif pour la Driea (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Equipement et de l’Aménagement d’Ile de France) qui a même reçu des demandes d’interviews de médias chinois.

http://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► 7 choses surprenantes sur l’aboiement du chien


Les chiens parlent avec leurs jappements, grognements et hurlements, combinés avec le langage du corps, ils passent leurs messages. Malheureusement, des gens qui veulent faire taire le toutou choisissent des moyens drastiques alors qu’ils peuvent entraîner leur chien à ne pas japper pour n’importe quoi
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7 choses surprenantes sur l’aboiement du chien

 

L’aboiement du chien est un moyen pour le meilleur ami de l’homme de se faire comprendre de ses congénères, de son maître, ou des autres animaux.

Aboyer n’est pas le seul moyen que les chiens ont pour s’exprimer. Ils ont également un langage corporel constitué de postures et mimiques qui veulent en dire autant et qu’il est important de savoir décrypter.

Par ailleurs, le chien ne fait pas qu’aboyer ; il peut aussi grogner, glapir, faire « kaï-kaï », gémir, hurler, ou même faire une sorte d’éternuement.

Les chiens aboient pour toutes sortes de raisons

Bien qu’ils soient descendants directs du loup, les chiens n’aboient pas pour les mêmes raisons que leurs ancêtres.

Si les loups aboyaient soit pour alerter la meute, soit pour menacer un ennemi, les chiens aboient pour manifester toutes sortes d’émotions, besoins ou envies (vouloir se promener, être nourri, manifester sa joie, montrer qu’il est là…).Cela provient du fait que l’homme a sélectionné les individus qui « parlaient » le plus au cours de l’évolution du chien domestique. En effet, plus le chien était « vocal », mieux il protégeait les humains qui avaient besoin de lui.

D’autres animaux peuvent aboyer

Il n’y a pas que le chien qui sait aboyer, il y a aussi le chien… de prairie, le renard, le singe, le cerf, l’otarie. Plus surprenant encore, on vient d’apprendre que le piranha aboie pour menacer ses ennemis !

Ouaf ouaf, Woof woof…

A chaque pays sa façon de retransmettre l’aboiement du chien. Si en France on a plutôt tendance à utiliser le « Ouaf ouaf », les pays anglophones utilisent le « Woof woof ».

En Albanie, on utilise plutôt le « Ham ham », en Irelande, le « amh amh », à Bali le « Kong kong », en Corée du sud le « Meong meong » et au Japon le « Wan wan ».

Les types d’aboiement

Un chien aboie pour prévenir : il s’agit d’un grognement d’abord calme qui devient de plus en plus fort et menaçant pour finir en aboiement.

Le chien fait office d’alarme en aboyant quand il détecte un son dont il ne peut pas déterminer la source.

Le chien aboie également par plaisir, pendant qu’il joue avec son maître par exemple. Ne l’oublions pas, un chien aboie aussi quand il a besoin de quelque chose (avoir de la nourriture, sortir…).

Enfin, il existe aussi des chiens qui aboient sur commande !

Comment empêcher l’aboiement du chien ?

Pour faire cesser l’aboiement du chien qu’il trouve gênant, l’homme a eu recours à toutes sortes de méthodes dont certaines très controversées.

Parmi celles-là, les psychotropes, la chirurgie pour rendre les cordes vocales inopérantes, ou encore l’utilisation de colliers à impulsions électriques, à ultrasons ou à spray.

La méthode la plus efficace (et inoffensive !) est le contre-conditionnement. Il s’agit de distraire le chien quand il se met à aboyer, en faisant un bruit surprenant par exemple (secouer une bouteille remplie de graviers…).

Le chien qui chante

Le chien Basenji est connu comme « le chien qui n’aboie pas » : en effet, il chante ! Ses vocalises parfois très aigües rappellent les chants tyrols. 

Le chien qui aboie le plus fort

Le Guinness Book des records a enregistré l’aboiement le plus fort. Il fait 108 décibels et sort de la gueule de Daz, un Berger allemand blanc. Pour point de comparaison, sachez qu’un train qui passe devant vous dégage 110 décibels, et qu’à partir de 130 décibels, votre ouïe peut-être endommagée !

https://wamiz.com/

Un étrange poisson sans visage pêché dans les abysses, au large de l’Australie


Il reste encore des endroits inexplorés sur Terre, et les abysses font partie de ces mystères. Les chercheurs ont redécouvert un poisson sans visage dans les abysses de l’océan. Malheureusement, même ou la noirceur règne au profond des océans, la pollution s’y trouve. Trouver un reste de bateau est une chose, mais des pots de peinture, des tuyaux de PCV, c’est inacceptable
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Un étrange poisson sans visage pêché dans les abysses, au large de l’Australie

 

Xavier Demeersman

Journaliste

 

Quelle drôle de créature ! Ce poisson qui semble n’avoir ni yeux, ni bouche ni branchies a été remonté des abysses au large de l’Australie. Il s’agit en réalité d’une redécouverte, plus de 140 ans après sa première rencontre avec l’Homme. Les scientifiques qui sondent, depuis le 15 mai, cet habitat inexploré ont déjà recensé de nombreuses espèces inconnues jusqu’ici. Et aussi beaucoup de déchets.

Sur Terre, de nombreux territoires demeurent encore inexplorés. C’est le cas en particulier des abysses, lesquels représentent tout de même la moitié des fonds océaniques. Là, de mystérieuses créatures comme ce poisson sans visage bravent les conditions extrêmes telles que l’absence de lumière, des températures glaciales et une pression énorme.

Mesurant 40 cm, ce poisson qui pourrait faire penser à un bébé Alien de la saga éponyme est en réalité une redécouverte. La première et dernière fois que l’espèce humaine l’a croisé dans les eaux au large de l’Australie, c’était il y a presque 144 ans, en 1873, lors de l’expédition pionnière du Challenger conduite alors par des Britanniques. Les premières analyses génétiques ont en effet révélé qu’il s’agit d’un Typhlonus nasus ou « brosme sans tête ». Même si cet animal étrange est rarement rencontré, il est plutôt répandu dans les fonds océaniques, de la mer d’Oman au Japon, en passant par l’Indonésie et Hawaï, rapporte le site Mashable.

À la tête de la campagne d’exploration Sampling the Abyss à laquelle participent 27 scientifiques pour une expédition d’un mois (du 15 mai au 16 juin) entre le nord de la Tasmanie et le Queensland, Tim O’Hara, s’est chargé de présenter présente « ce petit poisson extraordinaire ». 

« La bouche est en fait située sous l’animal, aussi quand vous le regardez de côté, vous ne voyez aucun œil, ni nez, ni branchies, ni bouche. Il a l’air de deux extrémités arrière d’un poisson… », a-t-il rapporté au quotidien The Gardian.

Ce poisson sans yeux a été redécouvert au large de l’Australie. © Museums Victoria, CSIRO

Ce poisson sans yeux a été redécouvert au large de l’Australie. © Museums Victoria, CSIRO

Plein de nouvelles espèces… et des déchets

En l’espace de deux semaines, les explorateurs ont déjà fait de nombreuses découvertes. Certes, peut-être pas aussi « spectaculaires » que ce poisson mais tout aussi précieuse pour les chercheurs.

« Les experts m’ont dit qu’environ un tiers de tous les spécimens qui arrivent à bord sont totalement nouvelles pour la science, […]. Il y a beaucoup de puces de mer, des vers, des crabes et d’autres choses que personne n’avait jamais vues auparavant. »

Mais ils n’ont pas trouvé que cela… Loin d’être des havres de tranquillité, les abysses regorgent de nos déchets. C’est tout aussi extraordinaire que ce poisson, souligne le chercheur du musée Victoria au Guardian,

« il y a même des restes de vieux navire à vapeur… Nous avons vu des tuyaux de PVC et des pots de peinture. C’est tout de même incroyable. Nous sommes au milieu de nulle part et le fond de l’océan est empli de déchets dont certains sont vieux de 200 an

http://www.futura-sciences.com

Climat: Pittsburgh se fait symbole de la résistance anti-Trump


Beaucoup ont été déçus du retrait des États-Unis de se retirer de l’accord de Paris. Cependant, le président des États-Unis, ne parle pas au nom de tous les américains. Le maire de Pittsburgh a ouvertement affirmé son désaccord et veut que la ville suive malgré tout l’accord de Paris
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Climat: Pittsburgh se fait symbole de la résistance anti-Trump

«Les États-Unis rejoignent la Syrie, le Nicaragua et... (Photo Darrell Sapp, AP/Pittsburgh Post-Gazette)

«Les États-Unis rejoignent la Syrie, le Nicaragua et la Russie, en décidant de ne pas participer à l’accord mondial de Paris. C’est maintenant aux villes de prendre les rênes» de l’économie verte, a écrit le maire de Pittsburgh Bill Peduto.

PHOTO DARRELL SAPP, AP/PITTSBURGH POST-GAZETTE

Agence France-Presse

Le maire de la ville de Pittsburgh, érigée jeudi par Donald Trump en exemple de sa politique de «l’Amérique d’abord» pour justifier son retrait de l’accord sur le climat, a taclé le président américain, se tournant résolument vers Paris plutôt que Washington.

En l’espace de quelques minutes après sa salve de tweets, le maire Bill Peduto est devenu la coqueluche des réseaux sociaux et le symbole de la résistance politique au niveau local contre la décision choc de Donald Trump.

Ce dernier a annoncé la sortie des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, générant une onde de choc et une appréhension mondiales quant à l’avenir du texte signé fin 2015 par 195 pays, dont l’Amérique de Barack Obama.

«Les États-Unis rejoignent la Syrie, le Nicaragua et la Russie, en décidant de ne pas participer à l’accord mondial de Paris. C’est maintenant aux villes de prendre les rênes» de l’économie verte, a d’abord écrit Bill Peduto.

«J’ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris», avait assuré, quelques minutes plus tôt, le président américain depuis les jardins de la Maison-Blanche, ajoutant qu’il ne voulait «rien qui puisse se mettre en travers de notre chemin» pour redresser l’économie américaine.

Avant d’insister: «Il est temps de mettre Youngstown, dans l’Ohio, Detroit, dans le Michigan et Pittsburgh, en Pennsylvanie, qui comptent parmi les meilleurs endroits de ce pays, devant Paris, en France».

Ce faisant, le milliardaire républicain a fait l’amalgame entre d’anciennes villes industrielles laissées pour compte, comme Detroit, et d’autres comme Pittsburgh qui connaissent une fulgurante renaissance post-industrielle avec des centres urbains qui se sont totalement métamorphosés ces dernières années.

«En tant que maire de Pittsburgh, je peux vous assurer que nous suivrons les directives de l’accord de Paris pour nos administrés, notre économie et notre avenir», a encore balayé Bill Peduto.

L’édile a ainsi tenu à différencier sa ville de l’est américain de celles de l’Amérique profonde qui ont massivement propulsé l’homme d’affaires à la Maison-Blanche.

«Faits: Hillary Clinton a reçu 80% des votes à Pittsburgh», a ajouté le maire. «Pittsburgh se tient (debout) avec le monde et suivra l’accord de Paris», a-t-il martelé.

http://www.lapresse.ca

Nous ne serons pas resté anonyme bien longtemps


L’anonymat est devenu presqu’impossible si on utilise Internet. Que ce soit pour la sécurité publique, on peut le comprendre jusqu’à un certain degré, mais pour nous analyser pour de la publicité ciblée, cela dérange fortement, sans compter que si nous utilisons le GPS de Google par exemple, il comptabilise tous nos déplacements.
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Nous ne serons pas resté anonyme bien longtemps

 

Anonymous | Ibai via Flickr CC License by

Anonymous | Ibai via Flickr CC License by

Repéré par Mathilde Dumazet

Repéré sur BBC

L’essor des villes a donné son sens à la notion d’anonymat, avec internet, elle risque de devenir obsolète.

L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde sort en 1886. À la même époque, les capitales européennes commencent à se développer et deviennent des métropoles. Or, dans les petites villes, tout le monde se connaissait; mais, à la fin du XIXe siècle, les tueurs en série peuvent se perdre dans les foules urbaines sans être immédiatement démasqués.

«L’anonymat, “le fait de ne pas avoir de nom” en grec ancien, est une expérience unique de la psychologie humaine», écrit Bryan Lufkin pour la rubrique Future de la BBC, «c’est l’idée que nous avons tous plusieurs identités et que, dans certaines circonstances, on peut tout éteindre et se déplacer en toute discrétion».

Mais cela ne fonctionne désormais que lorsque l’on voyage, se déconnecte et que l’on se retrouve dans un environnement complètement étranger.

Un droit à l’anonymat?

Les différents chercheurs interrogés par le journaliste mettent en avant la nécessité pour chaque individu de conserver une part d’anonymat. Un droit qui peut s’inscrire dans la continuité du droit à la déconnexion. Chacun aurait le droit d’avoir son M. Hyde intérieur, pas pour faire le mal, mais pour «exprimer des idées sans avoir peur d’être jugé».

Le professeur de droit et d’éthique Peter Swire –qui a participé à la commission sur le renseignement et les technologies de la communication sous Obama– précise même que «nous avons besoin de garder un espace privé où nos rêves les plus enfouis et nos fantasmes les plus sombres sont cachés des autres».

Mais l’anonymat a «son côté sombre», explique le journaliste de la BBC.

En particulier sur les questions de sécurité, de harcèlement et de terrorisme. L’article cite un sondage du Pew Research Center de 2015 qui montrait que 56% des Américains étaient partagés entre la protection de la vie privée et les exigences de sécurité. En France, ce n’est pas un dilemme: dans un sondage de 2015 réalisé pour le JDD, 74% des personnes interrogées considéraient que l’anonymat sur internet représente un «danger pour la société».

Est-on blasé de l’anonymat?

La plupart des personnes interrogées s’insurgent tout de même que leurs données personnelles soient collectées, notamment pour la publicité ciblée. C’est ce que Paul Ohm, professeur de droit, appelle la différence entre «l’anonymat intentionnel et l’anonymat inférentiel». On est d’accord pour que les autres aient accès à ce que l’on veut bien montrer, mais on préfère que Google ne sache pas trop ce qu’il y a dans notre historique de recherche.

À moins de ne jamais utiliser d’ordinateur ou de téléphone portable, l’anonymat complet semble ainsi impossible désormais (à quelques exceptions près).

«Ce n’est pas une bonne période pour devenir espion», explique Peter Swire.

Et c’est précisément cette fatalité qui nous rend «blasé» de l’anonymat. Beaucoup d’internautes ne prennent même plus la peine de lire les conditions d’utilisation des sites et applications en matière de confidentialité des données.

Le seul conseil qu’il reste à donner aux internautes (mais aussi aux services de renseignement), vient de Peter Swire:

«n’ajoutez pas de commentaires, même dans un texto ou dans un mail, qui vous dérangeraient s’ils étaient imprimés en première page d’un journal»… ou d’un site d’information.

http://www.slate.fr/

Grande Barrière de corail: l’impact du blanchissement plus grave que prévu


Les scientifiques savaient le La grande barrière de corail en Australie souffrirais du blanchissement, mais présentement, la réalité est pire que prévu. C’est tout un écosystème qui est en péril causé par le réchauffement climatique, l’agriculture, le développement économique, des étoiles de mer ainsi qu’un cyclone qui s’est abattu dans cette région
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Grande Barrière de corail: l’impact du blanchissement plus grave que prévu

 

Le blanchissement des coraux est un phénomène de... (PHOTO AFP)

Le blanchissement des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau.

PHOTO AFP

Agence France-Presse
Sydney

La Grande Barrière australienne a en fait beaucoup plus souffert que ce que l’on craignait de deux épisodes consécutifs de blanchissement de ses coraux, ont averti lundi des scientifiques.

La hausse des températures de l’eau en mars et avril, induite par le réchauffement climatique, a généré en 2016 le pire épisode de blanchissement de coraux jamais connu par le récif de 2300 kilomètres, inscrit en 1981 au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les premières estimations aériennes et sous-marines avaient laissé penser que 22% des coraux situés en eaux de surface avaient été détruits en 2016. Mais cette estimation a été révisée à 29%. Et la situation risque de s’aggraver avec l’épisode de blanchissement actuellement en cours.

«Nous sommes très préoccupés par ce que cela signifie pour la Grande Barrière de corail elle-même, et ce que cela signifie pour les populations et les secteurs économiques qui en dépendent», a déclaré Russell Reichelt, président de l’Autorité gouvernementale de conservation de la Grande Barrière.

«La quantité de coraux qui ont péri lors du blanchissement de 2016 est en hausse par rapport à notre estimation initiale et, actuellement, bien que les rapports soient en cours de finalisation, nous nous attendons à voir un recul supplémentaire de la couverture coralienne à la fin 2017.»

Le blanchissement des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.

Les récifs peuvent s’en remettre si l’eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.

L’épisode de blanchissement en cours est le quatrième après ceux de 1998, 2002 et 2016.

Le blanchissement concerne également des coraux vivant dans des zones plus profondes qui ne sont pas évaluées par les plongeurs.

La zone la plus touchée est un secteur au nord de la localité touristique de Port Douglas, où 70% des coraux des eaux de surface ont péri.

Les régions de Cairns et Townsille, également très touristiques, sont parmi les plus touchées par l’épisode de blanchissement actuel. Mais des secteurs plus au sud ont visiblement échappé au pire.

La Grande Barrière est aussi menacée par les ruissellements agricoles, le développement économique et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer qui détruisent les coraux.

Elle a également souffert du passage, en mars, du cyclone Debbie qui était passé sur la partie sud de la Grande Barrière.

http://www.lapresse.ca/