A quoi sert


La vie n’est pas toujours facile et souvent injuste. Garder la tête haute et croire qu’un jour le soleil brillera aussi pour nous, il ne faut jamais baisser les bras et garder cet espoir que cette lumière viendra chasser les moments sombres
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A quoi sert

 

A quoi sert la lumière du soleil, si on a les yeux fermés.

Proverbe arabe

Un gigantesque visiteur fait une surprise aux touristes


Cette scène a été filmée à Elephant Sands , un terrain de camping dans le nord du Botswana. Juste à l’extérieur d’Elephant Sands se trouve un trou d’eau « naturel » où les éléphants aiment venir se désaltérer, on peut ainsi observer ces animaux majestueux à seulement quelques pas. Cette fois-ci, c’est un éléphant qui vient observer les touristes
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Un gigantesque visiteur fait une surprise aux touristes

Le Saviez-Vous ► Cet imposant oiseau est l’un des plus gros au monde


C’est un oiseau imposant et un excellent prédateur. Il vit au Mexique et une bonne partie de l’Amérique du Sud. À voir ses serres mieux vaut ne pas avoir affaire à lui
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Cet imposant oiseau est l’un des plus gros au monde

 

Facebook/Sun Gazing

Les oiseaux sont parmi les espèces les plus cool du règne animal. Ils constituent un bien meilleur rappel des temps préhistoriques que les fossiles. On peut apprendre énormément sur notre passé grâce aux oiseaux.

Vous en avez déjà vu d’assez étranges ou exotiques ici, disposant d’incroyables qualités leur permettant de se démarquer de leurs camarades à plumes. Mais parmi les oiseaux de proie, aucun n’est aussi redoutable que la harpie féroce.

Ces imposantes créatures sont véritablement impressionnantes, et elles font les choses de manière un peu… différente par rapport au reste des oiseaux. Quand vous découvrirez ce qui les différencie des autres volatiles, vous serez ébloui, et peut-être un peu intimidé !

La harpie féroce est le plus grand et le plus puissant des aigles, et elle peut atteindre une longueur supérieure à 1 mètre. !

 

Leur envergure peut atteindre un record de 2,3 mètres. Imaginez-vous la sensation produite par le fait de voir une créature d’une telle envergure voler dans votre direction ? La plupart des gens prendraient leurs jambes à leur cou !

 

Facebook/Sun Gazing

Et leurs serres sont longues d’environ 7 à 10 cm, ce qui est la taille des griffes d’un grizzly. Oui oui, d’un grizzly ! Ce qui nous amène à poser la question : dans un combat opposant une harpie féroce et un grizzly, qui l’emporterait ? Heureusement, on ne le saura jamais.

 

Facebook/Sun Gazing

Et ne vous y trompez pas, elle utilise ces serres pour chasser et démembrer des primates. Ce qui peut rendre un peu nerveux quand on prend en compte la ressemblance qui existe entre les primates et les humains. Ces énormes serres peuvent stopper n’importe quel primate dans sa course.

 

Facebook/Sun Gazing

http://bridoz.com/

Québécois recherché pour avoir volé un orteil humain dans un bar


Un vol, c’est un vol, mais l’utilisation de l’orteil est vraiment glauque. Franchement, il y a des traditions qui devraient se perdre
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Québécois recherché pour avoir volé un orteil humain dans un bar

 

HuffPost Canada  |  Par Michelle Butterfield

  • (Photo: Downtown Hotel/Facebook)

Le Downtown Hotel, un bar situé à Dawson City au Yukon, a connu de meilleures semaines…

Dans cet établissement servant des cocktails assez atypiques, il manque un orteil. Un orteil très spécial, momifié et indispensable pour la confection d’une boisson alcoolisée nommée le «Sourtoe Cocktail».

D’après le Vacouver Sun, l’orteil manque à l’appel depuis samedi soir.

«On est furieux», a affirmé Terry Lee, le «Toe Captain» du Downtown Hotel.

Cette tradition de servir un orteil momifié dans un cocktail a débuté en 1973 après qu’un doigt de pied ait été retrouvé dans un récipient contenant de l’alcool. L’invention du fameux «Sourtoe Cocktail Club» a ainsi été créée.

 

D’après le site du Downtown Hotel, l’orteil était à l’origine inséré uniquement dans des verres à bière contenant du champagne. Les règles ont par la suite été modifiées au cours des dernières décennies et on peut maintenant retrouver ce bout de corps humain dans toutes les consommations souhaitées.

Toutefois, une règle n’a pas changé au fil des années : vous devez toucher l’orteil avec vos lèvres en buvant votre consommation.

sour toe
(Photo: Lindsay Anderson/ Dana VanVeller)

Le bout de pied manquant fait partie des rares dons que le bar conservait, raconte la gérante de l’établissement à CBC News, Geri Coulbourne. L’orteil en question était un nouveau don qu’il venait tout juste de recueillir.

D’après le communiqué diffusé par l’hôtel, le suspect au cœur de ce vol serait un Québécois qui aurait obtenu un certificat de Sourtoe Cocktail. Les personnes gérant le bar ont donc en leur possession le nom du coupable.

Cet article est une traduction de l’anglais et il a été publié dans sa version originale sur le HuffPost Canada.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Une bibliothèque vieille de 200 ans, retrouvée intacte à Bouillon, en Belgique


Le propriétaire de cette bibliothèque avait quitté Bruxelles pour s’établir en Belgique en 1789 laissant tout derrière lui. Les livres sont demeuré intacts malgré les quelques siècles qui sont écoulés et il y avait même un atlas imprimé en 1575
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Une bibliothèque vieille de 200 ans, retrouvée intacte à Bouillon, en Belgique

Photo de la bibliothèque de Bouillon, qui recèle 182 ouvrages exceptionnels des 18e et 19e siècles.

  • Par Claire Conruyt

Rien n’a bougé dans ce cabinet de travail découvert par un expert d’une salle de ventes à Bruxelles. Outre le mobilier, en excellent état, il contient une collection de plus de 180 livres rares des 18e et 19e siècles. Un ensemble dispersé aux enchères ce mardi 20 juin.

«Il est extrêmement rare de tomber sur une telle bibliothèque authentique. C’est comme si j’avais été catapulté au 18e siècle dans une machine à remonter le temps. Les livres sont tous parfaitement conservés et semblent tout droit sortis de l’imprimerie de l’époque, dans leur couverture en papier d’origine», affirme Henri Godts, interrogé par le site belge Le Vif.

Cet expert d’une salle de ventes à Bruxelles a fait l’extraordinaire découverte d’une bibliothèque bicentenaire. Elle appartenait à un intellectuel français qui s’était réfugié à Bouillon, ville francophone de Belgique, située en Région wallonne dans la province de Luxembourg, pour fuir la Révolution de 1789 dont il ne supportait pas les excès. La bibliothèque a été découverte à l’endroit exact où son propriétaire l’avait laissé. Les proches survivants de ce dernier sont allés à la rencontre de Henri Godts et lui ont appris l’existence de ce véritable trésor.

Un des premiers atlas modernes

 

Atlas d'Abraham Ortelius. Capture d'écran Twitter

Les 182 ouvrages, parfaitement conservés et datant des 18e et 19e siècles, ont pour thématique principale les pays étrangers, leurs habitants et leur culture exotique. Mais l’objet le plus exceptionnel abrité par la bibliothèque est sans doute l’atlas de l’Anversois Abraham Ortelius, un des plus grands cartographes du 16e siècle et contemporain du géographe Mercator. Cette pièce, considérée comme le premier atlas moderne, date de 1575 et ne fut imprimée qu’à une centaine d’exemplaires à l’époque.

«Lorsque j’ai ouvert pour la première fois la porte de cette bibliothèque, j’ai été extrêmement surpris par l’authenticité et l’ambiance 18e qui y régnait. Il m’a fallu deux jours pour pouvoir en dresser l’inventaire complet. J’ai tenu chacun de ces livres en mains en veillant à procéder minutieusement pour éviter de les endommager», confie l’expert.

La valeur de la carte est estimée entre 40.000 et 45.000 euros. Quant à la bibliothèque, elle sera proposée aux enchères entre 30.000 et 45.000 euros par la salle de ventes Henri Godts, à Bruxelles, ce 20 juin

http://www.lefigaro.fr/

Ne plus rire des gros


Avez-vous déjà remarqué quand on veut faire une satire sur la paresse, l’inaction, le mangeur d’aliments gras, on met des personnes obèses en scène. Il y a beaucoup de préjugés face au surpoids. Cela devient de la discrimination, qui n’aide en rien ces personnes. Cette discrimination se poursuit même pour la recherche d’emploi, face au médecin, etc. Ce texte est long, mais cela vaut la peine de le lire jusqu’au bout, pour changer notre attitude face à l’obésité
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Ne plus rire des gros

 

Fainéants. Pas intelligents. Sans volonté. Laids. Les obèses... (photo masterfile)

Fainéants. Pas intelligents. Sans volonté. Laids. Les obèses sont victimes de préjugés qui leur font mal.

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MARIE ALLARD
La Presse

Fainéants. Pas intelligents. Sans volonté. Laids. Les obèses sont victimes de préjugés qui leur font mal. Cette grossophobie est l’une des dernières discriminations tolérées ouvertement. Quand cessera-t-on de confondre lutte contre l’obésité et lutte contre les obèses?

À bas la grossophobie

«Même si je m’injecte du gâteau, il faut quand même que tu me traites comme un humain», dit Gabrielle Lisa Collard.

La jeune femme, qui ne s’injecte évidemment pas de gâteau, n’en peut plus que les gros (un terme qu’elle utilise) soient jugés. Stigmatisés. Considérés comme des citoyens de seconde zone.

«Les gens pensent que les gros sont moins intelligents, sales, lents», regrette la vive Montréalaise, auteure du blogue taille plus Dix octobre.

À Paris, Daria Marx se décrit aussi comme «une femme grosse» et «une militante féministe et anti-grossophobie». Grosso quoi? «

La grossophobie regroupe l’ensemble des discriminations faites aux personnes grosses», explique-t-elle.

Étymologiquement, la grossophobie est la peur des gros. Et la crainte d’être contaminé par «l’épidémie d’obésité» dénoncée par l’Organisation mondiale de la santé.

«Dans les sociétés occidentales postindustrielles, il existe une vision hyper individualiste qui valorise l’idée qu’une personne peut être en plein contrôle de son existence», avance Audrey Rousseau, candidate au doctorat en sociologie à l’Université d’Ottawa.

Le gros, supposé sans volonté, est incompatible avec le culte de la performance. Donc, indésirable. On confond lutte contre l’obésité et lutte contre les obèses.

Hausse de la discrimination

En 1995-1996, 7 % des adultes américains rapportaient avoir été victimes de discrimination liée au poids. En 2004-2006, ce taux avait grimpé à 12 %, selon le Yale Rudd Center for Food Policy & Obesity.

La discrimination en raison du poids «a maintenant une prévalence semblable à la discrimination raciale aux États-Unis», d’après une étude parue en 2010 dans l’American Journal of Public Health.

«Aujourd’hui, plus personne ne pense à faire une blague sur la couleur de la peau, l’orientation sexuelle ou la religion, mais on continue à faire des blagues sur les gros et les grosses», constate Julie Noreau, une ex-obèse.

Elle-même a souvent entendu des gens imiter le «Bip! Bip! Bip!» d’un camion qui recule quand elle faisait un pas en arrière.

«Pourquoi c’est accepté?», demande-t-elle.

«Vu que c’est de « notre faute » si on est gros, c’est encore fair game dans l’esprit des gens, croit Gabrielle Lisa Collard. Le commun des mortels pense qu’un gros est forcément responsable de son poids. Soit de l’avoir pris, soit de ne pas être capable de le perdre. Ce n’est pas si simple que ça. Mais les gens ne le savent pas. Ils ne savent pas que les régimes ne fonctionnent pas. Des gros, comme des gens pas gros, pensent comme ça. Ils se sentent super coupables s’ils perdent du poids et le regagnent. Pourtant, ça arrive dans 95 % des cas.»

À force de régimes, le métabolisme s’ajuste à la baisse et brûle de moins en moins de calories. C’est un cercle vicieux, méconnu des gens qui ont toujours été minces.

«Les préjugés envers les personnes en surpoids sont tellement internalisés qu’on ne se rend parfois pas compte qu’on en a, observe Andrée-Ann Dufour Bouchard, chef de projet chez ÉquiLibre, un organisme qui vient en aide aux personnes préoccupées par leur poids. Ça touche tout le monde: les jeunes, les adultes, les professionnels de la santé, les obèses eux-mêmes. C’est omniprésent.»

Et ça s’apprend tôt. À 11 mois, les bébés préfèrent regarder des photos de gens obèses plutôt que de poids normal. Mais dès 2 ans et 8 mois, c’est le contraire, selon une étude parue dans le Journal of Experimental Child Psychology en 2016. C’est corrélé aux préjugés anti-gros des mères: plus elles en ont, plus les enfants détournent le regard des obèses.

Effets négatifs

Et si les commentaires désagréables et les regards désobligeants aidaient les gros à enfin maigrir?

«Au contraire, c’est bien documenté que la stigmatisation est associée à plein d’impacts négatifs sur la santé physique et mentale», dit Andrée-Ann Dufour Bouchard.

Dépression, honte, arrêt du sport, isolement, régimes draconiens et troubles du comportement alimentaire s’ensuivent.

«Si la stigmatisation poussait les gens à « se prendre en mains », il y aurait moins de personnes en surpoids, fait valoir la nutritionniste d’ÉquiLibre. Ça n’a pas fonctionné du tout.»

En effet: le taux d’obésité est passé de 14 % à 18,2 % chez les adultes entre 2003 et 2013-2014, selon l’Institut de la statistique du Québec.

La solution? Mieux informer et éduquer.

«Il faut aussi arrêter de penser qu’être gros et être en santé, c’est mutuellement exclusif, martèle Gabrielle Lisa Collard. Tu peux être les deux.»

 Elle-même dit bien manger et faire du sport régulièrement.

«Non, j’suis pas faible, écrit-elle sur son blogue. T’essaieras pour le fun de faire 30 minutes de vinyasa yoga par jour avec l’équivalent en poids de Vin Diesel accroché à ton cul.»

Même constat chez Julie Noreau, qui a perdu du poids mais ne correspond pas «aux standards habituels» de minceur.

«Est-ce que je m’entraîne? Est-ce que je mange bien? Est-ce que je fais attention à moi? Oui, dit-elle. C’est ça, être en forme. Être en forme, ce n’est pas un chiffre sur une balance.»

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Étymologiquement, la grossophobie est la peur des gros. Et la crainte d’être contaminé par «l’épidémie d’obésité» dénoncée par l’Organisation mondiale de la santé.

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Lourdes conséquences

La discrimination basée sur le poids touche plusieurs sphères de la vie des personnes obèses. Quelques exemples.

Travail

Les femmes obèses rapportent huit fois plus souvent que les femmes de poids normal avoir été discriminées à l’embauche en raison de leur apparence physique, selon le 9e Baromètre du Défenseur des droits de la France et de l’Organisation internationale du travail, paru en 2016. Les hommes obèses? Trois fois plus souvent. Même pour être bénévole, il faut combattre les préjugés. Julie Noreau, une enseignante, s’est fait demander son poids quand elle a voulu se joindre à un organisme qui aide les enfants.

«Les responsables m’ont dit qu’ils cherchaient des personnes qui avaient de bonnes habitudes de vie, se souvient-elle. Ça m’avait complètement démolie.»

Santé

Près de 70 % des femmes en surpoids ou obèses ont vécu de la stigmatisation de la part de médecins, selon une étude citée par le Rudd Center for Food Policy & Obesity de l’Université Yale.

«Tu consultes parce que tu as mal à une épaule et tu te fais dire de perdre 40 livres, illustre Gabrielle Lisa Collard. Le reste de tes problèmes de santé est complètement ignoré.»

Sur le blogue Dix octobre, une jeune femme ronde raconte avoir consulté à 12 ans pour des douleurs à la jambe gauche. Par deux fois, un médecin lui a dit de faire de l’exercice et de perdre du poids. Diagnostic final? Elle avait une tumeur cancéreuse. C’est vrai, l’obésité – surtout viscérale – augmente le risque de développer plusieurs problèmes de santé. Mais il ne faut pas occulter le reste. Ni pousser les obèses à fuir les médecins.

Chirurgie bariatrique

Un obèse qui consulte un médecin pour une bronchite ou une otite peut se faire conseiller une… intervention chirurgicale bariatrique pour maigrir.

«La pression est folle, dit Gabrielle Lisa Collard. Je me suis fait offrir une chirurgie bariatrique plein de fois, même si je n’ai pas de problèmes de santé ni de mobilité. J’ai l’impression que dans 50 ans, collectivement, on ne va pas être super fiers d’avoir coupé des morceaux d’estomac aux gens au lieu de les encourager à s’aimer assez pour aller faire une marche, manger une poire et être heureux. Réduire la surface d’une personne, ça ne traite pas l’intérieur.»

Image

«Les photos utilisées pour illustrer des statistiques sur l’obésité, c’est toujours quelqu’un assis sur un divan ou mangeant un gros hamburger», dénonce Andrée-Ann Dufour Bouchard, de l’organisme ÉquiLibre.

L’image donnée des personnes en surpoids est rarement positive.

«La représentation des gros, c’est quelqu’un qui passe à travers une chaise, qui fait des bruits de pets ou qui braille dans un gâteau, regrette Gabrielle Lisa Collard. Forcément, t’es gros, t’es sale et tu manges du poulet frit dans un seau.»

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PHOTO FOURNIE PAR L’ÉDITEUR

Gabrielle n’est pas née grosse

Septembre 2016. Dans une auberge de jeunesse de Paris, Gabrielle Deydier dort nue, une serviette autour du ventre. À deux heures du matin, une Américaine tire le rideau de son lit-cabine et pointe son téléphone sur elle, lampe de poche allumée.

«Biggie sur YouTube! hurle-t-elle. Biggie, biggie, biggie

La direction de l’auberge a mis l’Américaine dehors et surclassé Gabrielle Deydier, qui pèse 150 kg, dans une chambre individuelle. L’anecdote, suintant la haine, est racontée dans l’introduction d’On ne naît pas grosse, le livre qu’elle fait paraître le 15 juin aux Éditions Goutte d’Or.

On ne naît pas femme, on le devient, selon la thèse de Simone de Beauvoir. Les inégalités entre les hommes et les femmes sont culturellement construites, pas naturelles. De même, les gros ne naissent pas inférieurs, écrit Gabrielle Deydier, qui s’est lancée dans une double investigation, à la fois sur le rapport de la société avec la femme grosse et sur l’origine de sa propre obésité. Une enquête fouillée et troublante.

Erreur médicale

À 17 ans, Gabrielle Deydier pesait 65 kg. Sa mère la jugeant grosse, elle s’est rendue chez un nutritionniste endocrinologue, qui lui a diagnostiqué une maladie des glandes surrénales. Il lui a prescrit des hormones, des médicaments, un régime hypocalorique, des coupe-faim et des boissons diurétiques. Des furoncles sont apparus sur son visage. Le régime strict l’a poussée à vider les placards la nuit. Peu après Noël, la jeune Française pesait 120 kg et s’isolait. Son poids avait doublé en moins d’un an.

Ce n’est qu’à presque 24 ans que Gabrielle Deydier apprendra qu’elle ne souffre pas d’une maladie des glandes surrénales, mais d’ovaires micropolykystiques. Il lui faudra attendre bien plus longtemps avant d’avouer qu’elle alterne des phases de jeûne prolongé avec de l’hyperphagie, alors qu’elle absorbe de grandes quantités de nourriture sans se faire vomir.

«À aucun moment, je ne veux qu’on croie que je glorifie l’obésité, dit Gabrielle Deydier, jointe par téléphone à Paris. Mais il faut accepter les gens.»

Ce n’est pas toujours le cas. Les jeunes obèses en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis sont payés 18 % de moins que les personnes de poids normal, selon l’étude Fat Doesn’t Pay, citée par l’auteure.

«Plusieurs fois, en entretien d’embauche, on m’a dit que je ne correspondais pas à l’image de dynamisme de l’entreprise. Les gens n’ont pas de filtre quand ils s’adressent aux gros. Et comme les personnes grosses ne se plaignent pas…»

Femmes sous bistouri

Plutôt que de se plaindre, les obèses subissent des interventions chirurgicales bariatriques, sans suivi suffisant. Cela revient à coudre les lèvres d’une personne qui n’arrive pas à arrêter de fumer, selon Gabrielle Deydier.

«Sur 10 personnes qui se font opérer, 8 sont des femmes, observe-t-elle. Alors que la proportion d’hommes et de femmes chez les obèses est quasiment équivalente.»

L’obésité ne fait qu’amplifier «les complexes que ressentent, en fait, presque toutes les femmes», analyse l’auteure.

Elle souhaite qu’on éduque les gens.

 «Comme on fait des campagnes contre le racisme, il faut expliquer que ce n’est pas en s’en prenant au petit gros dans la classe, au travail ou dans le métro qu’on va régler quoi que ce soit», fait-elle valoir.

«L’obésité, c’est une maladie qui peut avoir des conséquences dramatiques, convient Gabrielle Deydier. Mais est-ce que lutter contre l’obésité, c’est lutter contre les obèses? Il se trouve que moi, ma maladie se voit. Est-ce une raison pour que je ne sois pas socialisée?»

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On ne naît pas grosse. Gabrielle Deydier. Éditions Goutte d’Or.

Les croyances erronées à propos de l’obésité font mal, en contribuant à la stigmatisation des personnes en surpoids.

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Cinq mythes à combattre

Les croyances erronées à propos de l’obésité font mal, en contribuant à la stigmatisation des personnes en surpoids. Voici cinq mythes déconstruits par Jean-Philippe Chaput, professeur-chercheur en pédiatrie à l’Université d’Ottawa et au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario.

Manger trop et ne pas bouger assez, voilà les causes de l’obésité

«L’obésité est une problématique vraiment complexe», dit Jean-Philippe Chaput.

De nombreux autres facteurs peuvent expliquer l’excès de poids: le manque de sommeil, le stress, les perturbateurs endocriniens, les troubles alimentaires, les médicaments, etc.

«Au congrès du Réseau canadien en obésité, à Banff en avril, des gens obèses ont dit avoir vécu beaucoup de problèmes de santé mentale, d’abus et de discrimination», illustre le chercheur.

Dans ces circonstances, trop manger et être inactif peuvent être des symptômes d’autres maux, plutôt que des causes.

Les gros ne sont pas en santé, les minces le sont

«On met trop l’accent sur le poids, qui est un indicateur de la santé parmi d’autres, note M. Chaput. Bien manger, bien dormir, gérer notre stress, bouger, réduire le temps passé devant un écran, ne pas fumer : tout cela fait en sorte qu’on est en bonne santé, sans égard à notre poids.»

«On pense que tous les obèses sont malades, mais environ un tiers des gens obèses sont en bonne santé, affirme le chercheur. Et environ un tiers des gens minces sont en mauvaise santé et devraient changer leurs comportements. Comme on se base toujours sur l’indice de masse corporelle (IMC), on surtraite les gens obèses et on sous-traite des gens minces. Le meilleur poids, c’est celui qu’on a avec les meilleures habitudes de vie possible.»

Les obèses sont paresseux

«Il y a une épidémie d’inactivité physique au Canada, rappelle M. Chaput. Tout le monde ne bouge pas assez, autant les minces que les personnes en surplus de poids.»

À peine 10 % des jeunes Canadiens font une heure d’activité physique d’intensité moyenne à vigoureuse par jour, comme recommandé.

Seuls de 15 % à 20 % des adultes font les 30 minutes par jour d’activité d’intensité moyenne à vigoureuse suggérées.

«Il n’y a pas de grosses différences selon le poids corporel», souligne M. Chaput.

La santé de bien des Canadiens – pas seulement des obèses – est menacée par cette inactivité.

Les régimes fonctionnent

«À peu près 95 % des gens qui font une diète reprennent le poids perdu», affirme M. Chaput. Ceux qui réussissent à maintenir leur perte de poids pendant cinq ans «se pèsent tous les jours, bougent 90 minutes par jour et restreignent leur alimentation au maximum», décrit le chercheur.

Perdre du poids à long terme est difficile, parce que le métabolisme diminue après un régime. Au repos, le corps brûle moins de calories qu’avant. Quant aux cellules graisseuses, elles envoient plus de signaux de faim au cerveau.

«C’est pour ça qu’il n’y a présentement pas de bon traitement pour l’obésité, souligne M. Chaput. Même avec la chirurgie bariatrique, on voit des regains de poids. Le meilleur traitement, c’est la prévention.»

La perte de poids n’a pas d’effets indésirables

Une importante perte de poids peut causer une rémission du diabète, soulager les articulations, améliorer l’estime de soi, etc.

«Mais ça entraîne aussi des effets secondaires», indique M. Chaput.

L’appétit augmente, le métabolisme diminue et la tendance vers l’hypoglycémie s’accentue. Des taux plus élevés de polluants organiques persistants se retrouvent dans le sang.

«On voit aussi beaucoup de dépressions chez les gens qui ont eu des chirurgies bariatriques», ajoute le chercheur.

Maigrir n’est pas une solution magique.

http://www.lapresse.ca

Aspirine, somnifère ou anti-inflammatoire : des médicaments dangereux pour les chats


Tout comme pour les enfants, mieux vaut que les médicaments ne soient pas à la porter des animaux. Il n’est pas judicieux d’essayer de soigner un animal avec des médicaments fait pour l’être humain. D’abord, ils n’ont pas le même métabolisme et ils peuvent en mourir
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Aspirine, somnifère ou anti-inflammatoire : des médicaments dangereux pour les chats

 

Le paracétamol est le le médicament le plus dangereux pour le chat.

Le paracétamol est le le médicament le plus dangereux pour le chat.

© VYACHESLAV OSELEDKO / AFP

Virginie Montmartin

Journaliste

Certains médicaments qui sont destinés à l’homme sont dangereux pour le chat. Doses trop fortes, effets secondaires aggravés… votre compagnon risque gros !

DANGEREUX. Ce qui marche pour notre santé n’est pas forcément bon… pour celle de nos chats ! En effet, leur métabolisme n’est pas le même que le nôtre, les doses ingérées ainsi que les effets sur leur corps seront très différents. Certaines molécules peuvent les rendre malades, voire même les tuer. Malheureusement, les médicaments les plus dangereux pour notre chat sont aussi les plus courants dans notre pharmacie !

À éviter : paracétamol, aspirine et ibuprofène

Les médicaments les plus dangereux sont les anti-inflammatoires les plus courants pour l’homme. Ainsi, le paracétamol (Dafalgan®, Doliprane®…) est mortel pour le chat. En effet, alors que l’être humain a une enzyme du foie qui dégrade le paracétamol ingéré, celle-ci est absente chez le chat ! Le médicament s’accumulant, il détruit les cellules du foie du félin et endommage le transport de l’oxygène dans le corps, tuant l’animal rapidement. Tout aussi grave, l’ibuprofène et l’aspirine provoquent chez le chat des ulcères gastriques ainsi qu’une insuffisance rénale. Ces effets secondaires sont identiques chez l’homme sauf qu’ils apparaissent à des doses beaucoup plus faibles pour notre animal de compagnie.

D’autres médicaments sont moins dangereux que les anti-inflammatoires mais restent des produits à risque. Ce sont en premier lieu les somnifères et les médicaments contre l’anxiété, qui sont de plus en plus courants. Ces substances ont des effets beaucoup plus forts sur notre chat que ceux prévus sur notre corps. Par exemple, si du Xanax® est ingéré par votre compagnon, il va somnoler et avoir le pas hésitant. À l’opposé, Effexor®, un antidépresseur, rendra votre chat très agité et pourra même le faire trembler.

Que faut-il faire en cas d’ingestion ?

Avant tout chose, ne pas laisser de comprimés sur la table de nuit ou celle de la cuisine car le chat risque de les avaler à la place de son maître. Mieux vaut les mettre dans une boîte à pharmacie fermée à clé et hors de portée de votre animal de compagnie (et du même coup, des enfants !). Si votre chat a ingéré l’un de vos comprimés, il faut contacter directement un vétérinaire en lui communiquant la molécule et la dose absorbée : il vous conseillera le traitement à administrer.

Dans le cas où votre chat est malade et que vous n’avez pas la possibilité de consulter un vétérinaire rapidement, il vaut mieux effectuer quelques gestes simples au lieu lui de donner un médicament.

D’après le Dr Mugneret, vétérinaire au Centre hospitalier de Fregis, « Si votre chat a de la fièvre ou un coup de chaleur, il ne faut jamais lui donner de médicament. Mieux vaut le refroidir en lui mouillant les pattes et en lui donnant régulièrement à boire. »

Simple mais efficace ! 

https://www.sciencesetavenir.fr/