Il y a plus triste


La vie et l’espérance ne vont pas l’un sans l’autre.
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Il y a plus triste

 

 


Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c’est la raison de vivre. Plus triste que de perdre ses biens, c’est de perdre son espérance.

Paul Claudel

Le Saviez-Vous ► L’animal le plus braconné au monde est…


L’animal le plus braconné n’est pas l’éléphant ou le rhinocéros. Curieusement, c’est un animal vivant exclusivement en Asie et en Afrique. Il est apprécié pour sa viande et pour la médecine traditionnelle chinoise. Il est vraiment malheureux que le braconnage existe sans tenir compte du risque de la disparition sur la surface de la terre d’un animal.
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L’animal le plus braconné au monde est…

 

pangolin

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Crédits : David Brossard/Flickr

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Connaissez-vous ce petit animal sauvage à écailles qui vit exclusivement en Asie et en Afrique ? On l’appelle pangolin et c’est l’animal le plus braconné au monde avec 100 000 individus tués chaque année.

Qui veut la peau des pangolins ? Les écailles et la viande de cet animal insectivore sont très prisées, notamment en Asie. Non seulement sa chair est appréciée pour son goût, mais en plus ses écailles en kératine auraient de nombreuses vertus thérapeutiques et aphrodisiaques selon la médecine traditionnelle chinoise.

Une espèce désormais protégée

La situation des 8 espèces de pangolins étant particulièrement alarmante, tous les pays du monde ont décidé d’interdire la chasse de cet animal et sa vente et l’ont même qualifié d’espèce protégée. Grand amateur de fourmis et de termites, la disparition du pangolin serait une catastrophe écologique. Les insectes proliféreraient dans les régions concernées et tout l’écosystème se verrait bouleversé.

Malheureusement, ces mesures ne suffisent pas à arrêter le braconnage du pangolin. La demande est très forte du côté des Asiatiques, ce qui encourage les braconniers à en tuer illégalement des milliers chaque année. Animal très vulnérable, le pangolin (qui peut peser jusqu’à 35 kilos tout de même) se roule en boule dès qu’il sent poindre un danger. Les braconniers n’ont donc pas à fournir beaucoup d’efforts pour les attraper et les mettre dans leurs sacs.

Quand on sait qu’un pangolin peut être vendu 1750 euros à un restaurant pour être cuisiné, qu’un kilo de viande ou de peau de pangolin coûte jusqu’à 300 dollars et qu’un kilo d’écailles peut se vendre 3000 dollars, on comprend pourquoi le commerce illégal de cet animal marche fort.

Un soutien de choix

Afin de sensibiliser les Asiatiques au drame que vivent les pangolins depuis de nombreuses années et pour lutter contre leur extinction programmée, des personnalités se mobilisent.

Jackie Chan, star incontestée du kung-fu, s’est engagé pour la cause des pangolins en tournant un clip pour l’ONG WildAid qui vient en aide aux animaux sauvages. Dans ce clip, il devient professeur de kung-fu, une discipline qu’il enseigne à 3 pangolins. Le slogan qu’il clame et qui a pour objectif d’éclairer les consciences est :

« Le massacre s’arrête quand on arrête d’acheter ».

https://animalaxy.fr/

L’attaque de Christchurch : un message codé pour radicaliser les internautes


L’attaque de Christchurch, en Nouvelle-Zélande a été très bien planifiée. Le but est de semer le doute à un public visé pour les amener à se radicaliser. La vidéo postée en direct sur Facebook ressemblait à un jeu de tir en ligne. C’est pour cette raison que Facebook a mis plus de temps à éliminer la vidéo. En captant des jeunes sur les réseaux sociaux qui pourraient être radicalisés sont ensuite envoyer a à un manifeste de théories raciste et néonazies. Ce manifeste a deux buts, les premières pages manipule les journalistes pour être plus visible et choquer une bonne partie de la population et l’autre partie abordé les jeunes sur les réseaux sociaux pour les amener à leurs rangs. Il semble que ce soit la même tactique pendant l’attentat terroriste en Norvège, en 2011.
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L’attaque de Christchurch : un message codé pour radicaliser les internautes

 

Une foule est escortée par des policiers.

Des policiers escortent des témoins de la tuerie de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Photo: Associated Press / Mark Baker

Jeff Yates

L’attaque de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a fait 49 morts. Soigneusement mise en scène, elle s’inscrit dans un plan de communication issu des pires coins sombres du web.

Le but est de capter l’attention de la population en lui offrant un spectacle impossible à ignorer, puis pousser une partie de celle-ci à se radicaliser. L’attaque occupe en quelque sorte la même fonction que le mème dans la discussion en ligne : choquer, semer le doute, puis rediriger l’auditoire vers des espaces de radicalisation.

Ouvrez n’importe quel forum néonazi en ligne, et vous verrez des mèmes. Ce sont des images, souvent choquantes, parfois mêmes violentes, qui ont pour but de faire réagir. L’objectif est d’agir comme pôle d’attraction pour attirer les gens qui seraient mûrs à se radicaliser et leur offrir une porte d’entrée dans ce côté sombre du web.

La vaste majorité des gens qui voient ces mèmes les trouveront dégoutants et rejetteront le message qu’ils contiennent. Toutefois, ils ne sont pas l’auditoire visé. La cible est plutôt les internautes, pour la plupart des jeunes, qui se diront, « hmmmmm », et qui décideront d’aller voir plus loin. C’est à eux qu’on parle. Le mème en tant que tel n’est qu’une annonce publicitaire pour jeunes en voie de radicalisation.

« Si t’aimes ceci, fais tes recherches sur Google et YouTube. J’aurais d’autre matériel à te suggérer », en est le non-dit.

Ainsi débute la spirale de la radicalisation. D’une image grinçante à l’humour noir à l’endoctrinement néonazi en quelques clics.

L’attaque dans deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, était un mème. L’objectif était identique : provoquer des réactions violentes sur le web dans le but de trouver d’autres cibles à radicaliser.

Comme le faisait remarquer Charlie Warzel, du New York Times (Nouvelle fenêtre), l’attaque elle-même a été soigneusement mise en scène pour faire plaisir à un auditoire jeune et natif au web. Filmées à l’aide d’une caméra GoPro, les images ressemblaient en tous points à un jeu de tir en ligne. Le tueur allégué a diffusé son attaque en direct sur Facebook pour maximiser la viralité de son acte. La chanson qui jouait dans son auto alors qu’il se rendait au lieu du drame figure elle-même dans le lexique des mèmes de cette mouvance extrémiste. Il a même mentionné le nom d’un populaire YouTubeur avant de passer à l’acte.

Comme je l’ai dit, il connaissait son auditoire.

Puis il y a ce fameux manifeste publié sur le web par le tueur allégué, un brûlot de 73 pages contenant toutes sortes de théories racistes et néonazies. Le véritable objectif de la tuerie, c’était de capter l’attention de l’auditoire cible, puis de l’envoyer vers ce document. L’auteur présumé a même pris soin de publier des liens vers ce manifeste dans une publication sur le forum 8chan, où il invitait les autres utilisateurs à suivre sur Facebook l’attaque qui allait survenir. Tout cela a été soigneusement calculé.

Le manifeste lui-même occupe deux fonctions : manipuler les journalistes pour qu’ils lui donnent de la visibilité, puis radicaliser les jeunes qui s’y intéresseront.

La première section d’une vingtaine de pages, écrite sous forme d’auto-interview, vise directement les journalistes. Bourrée de propos incendiaires, choquants et contradictoires, elle est taillée sur mesure pour que les médias en reprennent des passages pour tenter d’expliquer les motivations du tueur. L’auteur mentionne par exemple des personnalités de la droite américaine et le droit du port d’armes aux États-Unis. Le but est que les journalistes reprennent sans broncher ces affirmations, enrageant une bonne partie de la population qui décrie le supposé parti pris des médias. Là, encore, c’est mission accomplie.

L’auteur sait très bien que les journalistes, sous pression et n’ayant pas le temps d’aller plus loin alors que la nouvelle éclate, n’iront pas scruter le reste du document. S’ensuit donc un message de 50 pages adressé à son véritable auditoire. Cette portion du manifeste est ouvertement un appel à la violence et au terrorisme. Il nomme directement des personnes à assassiner et des organisations à attaquer. On a vu ce genre de tactique pendant l’attentat terroriste en Norvège, en 2011. Le tueur avait publié un manifeste, devenu un texte vénéré dans certains cercles radicaux.

L’essentiel de ce manifeste m’est personnellement très familier. Dans le cadre d’enquêtes, j’ai dû parcourir les forums néonazis et extrémistes sur le web. Les arguments avancés dans ce texte sont repris presque mot pour mot dans des publications que les néonazis se partagent pour tenter de séduire et de radicaliser d’autres jeunes. Ils parfont leurs arguments, puis s’invitent à aller les publier dans les sections de commentaires des médias, ou à les diffuser sur les réseaux sociaux.

Le but est de graduellement semer le doute chez un lectorat pas encore radicalisé. Les radicalisateurs adoptent un ton calme, d’apparence rationnel.

« Nous ne faisons que poser des questions », arguent-ils en public.

Ils veulent qu’une partie de l’auditoire se mette à se poser les mêmes questions, puis qu’elle parte sur le web à la recherche de réponses à ces questions. Trop souvent, ces réponses se retrouvent, elles aussi, sur ces mêmes forums de radicalisation.

Le tueur allégué semble une créature née sur le web. Il en connaît les rouages. Il sait comment l’information circule, comment il est facile de manipuler les médias pour qu’ils étalent sa propagande. C’est une stratégie de communication bien connue d’une certaine mouvance extrémiste dans les racoins sombres du web.

Malheureusement, ça continue de fonctionner.

https://ici.radio-canada.ca

Une nouvelle manière de mesurer les signes vitaux chez les animaux


C’est une belle avancée pour prendre les signes vitaux des animaux sans pour autant les  »connecté » avec des électrodes. Ils utiles une puce près de l’animal qui enregistre des ondes sonores du rythme cardiaque et respiratoire.
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Une nouvelle manière de mesurer les signes vitaux chez les animaux

 

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Des chercheurs américains ont réussi à mesurer les signes vitaux de petits animaux sans leur placer des électrodes sur le corps. Le stress de la pose et du port de ces électrodes introduit une distorsion importante dans nombre d’études médicales.

« Notre système peut révolutionner le suivi des signes vitaux en laboratoire ou dans leur habitat naturel », expliquaient les auteurs, des biologistes de l’Université Cornell dans l’État de New York, dans la revue Science Advances à la mi-février.

La technique consiste à placer près de l’animal une puce qui enregistre les ondes‎ sonores qu’il émet. Certaines fréquences de ces ondes correspondent aux rythmes cardiaque et respiratoire.

Les puces ont tout d’abord été testées sur un rat de laboratoire endormi dont les signes vitaux étaient aussi surveillés par des électrodes traditionnelles reliées par des files à un appareil de mesure. Les résultats étant bons, les puces ont ensuite été utilisées pour un cobaye éveillé, une tortue, un hamster, un perroquet et un poisson combattant (betta). Les résultats étaient bons pour la respiration et les battements du coeur de toutes les espèces, sauf le poisson, où seuls les battements cardiaques ont « probablement » pu être mesurés avec la puce sans fil, selon les chercheurs.

Le stress des animaux de laboratoire est une source de soucis pour plusieurs chercheurs, qui doivent en tenir compte pour interpréter leurs résultats. Les électrodes compliquent aussi l’étude des petits animaux dans leur habitat naturel.

De plus, la fourrure et les écailles compliquent la mesure des signes vitaux par les électrodes‎. Un gel est parfois appliqué dans ces cas, ce qui introduit une distorsion supplémentaire. Certains biologistes mettent les électrodes sur des muqueuses comme la bouche, mais leur conductivité électrique est variable et le stress est encore plus grand. Certains animaux doivent être anesthésiés avant d’être branchés tellement ils sont nerveux.

La mesure sans électrode pourrait éventuellement migrer vers l’homme, une transition compliquée par l’extrême précision‎ et fiabilité nécessaire dans la surveillance et le diagnostic des patients. Quelques avancées apparaissent toutefois : cette semaine dans la revue Pediatrics, des chercheurs américains décrivent un système sans fil, mais avec des électrodes des signes vitaux des bébés, ce qui facilite leurs liens avec leurs parents.

https://www.lapresse.ca/

Les jeunes du monde entier dans la rue pour interpeller leurs gouvernants sur le climat


Même si cela dérange des politiciens, je trouve encourageant que des jeunes se lèvent pour protester de l’inaction face aux changements climatique. Cela à commencé par une jeune étudiante suédoise Greta Thumberg. Depuis d’autres jeunes on emboîter le pas. Aujourd’hui, ce sont 123 pays que sont rassembler des jeunes pendant une journée d’école pour la grève du climat. On dit qu’on ne peut pas changer le monde, pourtant Greta Thumber réussit à rallier des milliers de jeunes dans différentes villes du monde pour crier d’une même voix d’agir pour leur avenir
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Les jeunes du monde entier dans la rue pour interpeller leurs gouvernants sur le climat

 

Les jeunes du monde entier dans la rue pour interpeller leurs gouvernants sur le climat

Photo: AFP

«Vous détruisez notre avenir!» De l’Australie à l’Europe en passant par l’Ouganda, des dizaines de milliers de jeunes du monde entier ont séché l’école vendredi pour demander à leurs dirigeants d’agir vraiment contre le dérèglement du climat.

«Agir maintenant ou nager», lisait-on sur une pancarte, à Wellington, la capitale néo-zélandaise, où des centaines de lycéens et étudiants ont lancé la journée.

À Christchurch aussi, des jeunes gens défilaient quand la ville a été frappée par des fusillades dans deux mosquées, contraignant la police à boucler le centre-ville.

«123 pays!» a tweeté la jeune Suédoise Greta Thunberg, une des icônes du mouvement avec sa grève hebdomadaire de l’école.

«Nous faisons grève pour dire à nos gouvernements de faire leurs devoirs et de nous montrer des preuves!» explique l’appel publié sur Facebook.

Des preuves que le monde prend les mesures nécessaires pour limiter le réchauffement à +2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, comme prévu par l’Accord de Paris. Des rendez-vous étaient donnés dans plus de 2 000 lieux, selon le site du mouvement, FridaysforFuture, avec l’Italie, la France et l’Allemagne en tête de peloton.

Vendredi, Greta Thunberg relayait sur Twitter des images de cortèges au Japon, à Helsinki, Venise, Luxembourg ou, plus modeste, au Vanuatu. A Bangkok et Hong Kong, des milliers de jeunes ont aussi défilé.

«Si vous n’agissez pas comme des adultes, nous le ferons», scandaient-ils.

«Mes yeux souffrent de la pollution», a expliqué Shagun Kumari, 13 ans, à Delhi (environ 200 participants). «Je veux un air qui n’affecte pas mes poumons».

À Sydney, Charles Rickwood, 18 ans, pointait le danger couru par la Grande Barrière de corail.

«Si la tendance se poursuit, on va avoir une hausse d’1 ou 2°C dans l’océan, cela deviendra insoutenable».

Quelque 500 jeunes Mauriciens ont défilé à Port Louis, scandant «la planète chauffe, la jeunesse se lève».

À Varsovie, c’est au ministère de l’Energie qu’a fini la marche d’environ 2 000 jeunes protestataires. A Bratislava, ils étaient un millier. De nombreuses villes allemandes étaient concernées, avec des milliers de participants notamment à Berlin et Munich.

«Les vautours du profit détruisent notre Terre», «Grand-père, c’est quoi un bonhomme de neige?», «Je crois plus aux licornes qu’en la volonté des politiciens», disaient les panneaux allemands.

Idem à Londres, avec plusieurs milliers de jeunes massés devant le palais de Buckingham après un passage par Downing street.

À Paris, une centaine de jeunes ont bloqué pendant trois heures l’entrée du siège de la Société Générale, dénonçant ses financements de projets nocifs.

En Ouganda, à Kampala, de nombreux élèves ont fait la grève de l’école pour manifester, décrivant la recrudescence des glissements de terrain et crues soudaines dans le pays.

«Les températures ont grimpé, impossible de se concentrer en classe», dit Warlda Mirembe, 16 ans, venue avec son père, fermier et commerçant.«Ma prise de conscience date de l’inondation de l’école après des pluies diluviennes. J’aime mon pays, on l’appelle la perle de l’Afrique, mais on est en train de le détruire».

«Les leaders d’aujourd’hui vont vieillir et mourir, et laisser derrière eux un monde en ruines», dénonce Sadrach Mirere, étudiante, qui coordonne les Fridays For Future Uganda.

Greta Thunberg s’est fait connaître en brandissant seule tous les vendredis une pancarte «grève de l’école pour le climat» devant le Parlement de Stockholm. Peu à peu, l’action a fait tache d’huile dans plusieurs pays, des milliers de jeunes gens descendant dans la rue, en Belgique ou en Allemagne.

Vendredi matin, Greta, qui a été proposée pour le Nobel de la paix 2019, était de retour devant le Parlement suédois avec plusieurs centaines de jeunes grévistes à ses côtés.

«Nous venons de naître au monde, cette crise nous allons devoir vivre avec, et nos enfants et nos petits-enfants et les générations futures. Nous ne l’accepterons pas», a-t-elle prévenu.

L’initiative n’est pourtant pas du goût de certains politiques, tel le ministre australien de l’Education Dan Tehan.

«Ce n’est pas quelque chose que nous devrions encourager», a-t-il dit à la radio.

«Les manifestations hors des horaires de cours ont aussi du sens», a estimé le ministre allemand de l’Economie Peter Altmaier.

Les grévistes ont en revanche reçu des soutiens, comme celui de la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.

«Ne sous-estimez pas le pouvoir de votre voix», a dit la travailliste de 38 ans à des étudiants cette semaine au Parlement.

Plusieurs maires de l’alliance C40 des grandes villes pour le climat, comme Paris et Milan, ont aussi exprimé leurs encouragements.

La communauté internationale s’est engagée à garder le monde sous 2°C, mais les émissions de gaz à effet de serre, issues d’abord des énergies fossiles, continuent à grimper, plaçant la planète sur une trajectoire de plus de 3°C porteuse d’impacts majeurs. La mobilisation de la jeunesse s’inscrit dans un mouvement citoyen plus large, incluant des actions de désobéissance civile, un boom des recours en justice et des manifestations, comme celles prévues partout en France samedi.

https://journalmetro.com/

Une immense barrière de corail vient d’être décou­verte au large de l’Ita­lie


La mer, a encore des choses étonnantes. En Italie, ils ont trouvé une barrière de corail dans une profondeur dont l’éclairage est moyen, et pourrait avoir une dizaine de km.
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Une immense barrière de corail vient d’être décou­verte au large de l’Ita­lie

Crédits : Univer­sità di Bari

par  Laura Boudoux

Dans la mer Adria­tique, la première barrière de corail italienne vient d’être obser­vée par des cher­cheurs.

Cet écosys­tème sous-marin a été observé sur deux kilo­mètres et demi, au large de Mono­poli, dans les Pouilles. Il s’agit du tout premier récif coral­lien méso­pho­tique – c’est-à-dire situé à une profon­deur moyen­ne­ment éclai­rée, trouvé ailleurs en Médi­ter­ra­née –, rapporte Il Tempo. Il pour­rait s’étendre sur des dizaines de kilo­mètres.

Les cher­cheurs ont fait part de leur décou­verte dans une étude publiée sur Nature, le 5 mars 2019, expliquant que ce genre de récif se trouve habi­tuel­le­ment « à des profon­deurs allant de 30/40 mètres jusqu’à 200 mètres ». « Ils sont très rares, car ils réus­sissent à survivre et gran­dir malgré le manque de lumière. Au début des années 1990, j’ai travaillé comme biolo­giste marin aux Maldives. Jamais je n’au­rais imaginé trou­ver un récif coral­lien, 30 ans plus tard, à deux pas de chez moi », plai­sante le profes­seur Giuseppe Corriero, direc­teur du dépar­te­ment de biolo­gie de l’uni­ver­sité de Bari Aldo Moro.

Le récif des Pouilles se trouve entre 35 et 50 mètres de profon­deur et pour­rait s’étendre sur des dizaines de kilo­mètres, le long de la côte italienne. Si la plupart des récifs coral­liens ont moins de 10 000 ans et occupent moins de 0,1 % des océans de la planète, ils hébergent 25 % des espèces marines, des pois­sons aux éponges en passant par les mollusques. Victimes du réchauf­fe­ment clima­tique et de la pollu­tion des mers, ils se déve­loppent tout de même encore assez rapi­de­ment pour compen­ser la montée du niveau de la mer. Mais pour combien de temps ?

Sources : Il Tempo / The Guar­dian

https://www.ulyces.co/

Désinformation sur les vaccins : la médecin en chef du Canada sonne l’alarme


La rougeole avait été éradiquée en 1998 au Canada, alors qu’avant le vaccin dans les années 1960, de 300 milles à 400 milles enfants étaient atteint de la rougeole. Malheureusement, à cause de la désinformation, qu’une étude truquée en 1998 affirmait que l’autisme avait un rapport avec le vaccin ROR. Truquer, parce qu’ils se sont basés sur 12 enfants. Ce qui n’est vraiment pas représentatif, dans l’ensemble, des enfants vaccinés. De toute façon, dans un autre billet, il semblerait qu’il y ait plus de risque d’avoir un enfant autisme s’il n’était pas vacciné.
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Désinformation sur les vaccins : la médecin en chef du Canada sonne l’alarme

 

Gros plan sur le bras d'un bébé vacciné par un pédiatre.

Au cours des prochaines semaines, Theresa Tam entend lutter contre la désinformation à propos de la vaccination. Photo: Getty Images / Sean Gallup

Radio-Canada

La réticence de certains parents à faire vacciner leurs enfants préoccupe au plus haut point l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, Theresa Tam, qui veut sensibiliser la population à la résurgence de maladies contagieuses.

Dans un communiqué publié mardi, la Dre Tam se dit « très inquiète de la réapparition au Canada et ailleurs dans le monde de certaines maladies évitables par la vaccination, en particulier de maladies aussi graves et contagieuses que la rougeole ».

« Le décès d’un enfant dû à la rougeole, ne serait-ce qu’un seul, est quelque chose d’inacceptable », déplore la médecin, spécialiste des maladies infectieuses pédiatriques.

Se gardant de critiquer les parents, qui veulent « tous […] protéger leurs enfants », elle déplore la désinformation ciblant les parents, véhiculée notamment sur les médias sociaux.

À une époque où, grâce à la vaccination, nous ne sommes plus touchés par ces maladies dangereuses, voilà que certains parents ont plus d’inquiétude sur la prévention que sur la maladie. Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada

Elle appelle les professionnels de la santé à « prendre le temps nécessaire pour répondre aux questions des parents inquiets » et les aider « à distinguer le vrai du faux ».

La Dre Tam encourage du même souffle les parents « à poser des questions et à chercher des sources d’information fiables et crédibles ».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a inscrit l’hésitation à se faire vacciner sur sa liste des 10 menaces à la santé mondiale en 2019.

Selon l’OMS, la vaccination prévient de 2 à 3 millions de morts par année. L’Organisation estime qu’elle pourrait sauver la vie de 1,5 million de personnes supplémentaires si elle était davantage répandue.

Retour de la rougeole au Canada

Selon l’Agence de la santé publique du Canada, entre 300 000 et 400 000 Canadiens contractaient la rougeole chaque année avant l’apparition de la vaccination contre cette maladie infectieuse, dans les années 1960.

La rougeole avait été éradiquée au Canada en 1998.

Le dernier rapport hebdomadaire de l’Agence de la santé publique du Canada, au 23 février dernier, faisait cependant état de 19 cas apparus depuis le début de l’année, majoritairement en Colombie-Britannique.

La vaccination n’est pas obligatoire au pays, mais deux provinces – l’Ontario et le Nouveau-Brunswick – exigent une preuve de vaccination pour les jeunes qui fréquentent l’école, indique la coalition Immunisation Canada.

En janvier dernier, plus de 500 élèves d’Ottawa ont été suspendus parce que leur carnet de vaccination n’était pas à jour.

La méfiance à l’égard des vaccins découle d’une étude établissant un lien entre le vaccin et l’autisme, publiée par la revue The Lancet en 1998 et décriée par la communauté scientifique.

La revue scientifique a fait son mea culpa des années plus tard, reconnaissant qu’elle n’aurait jamais dû publier cette étude à la méthodologie douteuse menée sur à peine 12 enfants. En 2011, le British Medical Journal avait dénoncé un « trucage élaboré ».

De multiples études, dont une menée par des chercheurs de l’Université McGill et publiée en 2004, puis une autre, réalisée plus récemment par des chercheurs danois, ont montré au fil des ans qu’il n’y avait aucun lien entre le vaccin ROR et l’autisme.

https://ici.radio-canada.ca/