Réfléchir


C’est tellement facile de juger les gens ou les évènements, alors que si nous cherchons un peu, il est probable que notre jugement soit différent.
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Réfléchir c’est difficile, c’est pourquoi la plupart des gens jugent

Carl G. Jung

Le Saviez-Vous ► Le plus petit oiseau du monde fait la taille… d’une abeille !


On connait le colibri, mais pas le colibri d’Elena aussi appelé colibri-abeille à cause de sa très petite taille. Sa taille de 5 cm et son poids de 1,8 grammes, qui fait de lui, le plus petit oiseau du monde.
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Le plus petit oiseau du monde fait la taille… d’une abeille !

 

colibri abeille

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Crédits : gailhampshire/Flickr

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Appelé colibri d’Elena, ou colibri-abeille, cet oiseau, avec sa taille de 5 cm et son poids de 1,8 grammes, a la particularité d’être le plus petit du monde. Et pour cause, il fait littéralement la taille d’un insecte ! 

Il vit exclusivement à Cuba

Même si de nombreux colibris sont visibles dès que les beaux jours arrivent, prêts à se délecter du nectar des fleurs, n’espérez pas apercevoir un colibri-abeille. En effet, ce petit animal vit exclusivement à Cuba, dans les bois, les marécages ou encore les jardins. Il nécessite un environnement dense en végétation pour évoluer.

Ce qui surprend le plus avec cet oiseau-mouche, c’est sa taille. Eh oui, le mâle est si petit qu’il se dispute parfois la nourriture avec… des insectes ! Pour faire fuir ses adversaires, le colibri-abeille redouble d’ingéniosité. Il use de son agilité à voler (ou plutôt à bourdonner) et de son incroyable capacité à battre ses ailes 200 fois par seconde pour intimider ses ennemis.

Il se reproduit au printemps

Comme la plupart des oiseaux, le colibri-abeille se reproduit de mars à juin. Pour cela, les mâles se réunissent en groupes et chantent la même mélodie, encore et encore, afin d’attirer les femelles. Une fois la reproduction achevée, les couples se séparent immédiatement.

Puis la femelle construit le nid qui accueillera les oeufs de la taille d’un pois (pas plus de un ou deux en général). Ensuite, elle les couve durant 21 jours. À leur éclosion, les petits oisillons ne sont pas prêts à voler. Ce n’est qu’à l’âge de 18 jours qu’ils quittent le nid.

https://animalaxy.fr/

Le désherbant Roundup jugé cancérigène, Bayer chute en Bourse


Le désherbant Roundup de Bayer vendu par Monsanto viens de dégringoler lors d’un procès pour une cause d’un cancer sur un utilisateur de ce produit. Le procès Hardeman, tant qu’à lui pourrait durer deux semaines .. C’est un procès test pour savoir s’il est mieux de régler à l’amiable ou d’aller au procès pour des causes similaires
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Le désherbant Roundup jugé cancérigène, Bayer chute en Bourse

 

CORALIE FEBVRE AVEC JULIE CHARPENTRAT À SAN FRANCISCO
Agence France-Presse
Francfort

L’allemand Bayer a dégringolé en Bourse mercredi après un nouveau revers judiciaire, un jury américain ayant jugé cancérigène le désherbant Roundup de sa filiale Monsanto, déjà visé cet été par une lourde condamnation dans une procédure comparable.

Le géant de la chimie et de la pharmacie, dont le titre a fini en chute de 9,61 % à 63 euros à la Bourse de Francfort, s’est dit « déçu » de cette nouvelle décision défavorable, tout en maintenant que « la science confirme que les désherbants au glyphosate ne causent pas le cancer ».

Bayer a repris à son compte la défense de Monsanto depuis qu’il a réalisé en juin le plus grand pari de son histoire en rachetant le spécialiste américain des produits phytosanitaires et des semences OGM pour 63 milliards de dollars, misant sur le rôle croissant de la chimie pour nourrir la planète.

Mais l’inventeur allemand de l’aspirine a hérité du même coup d’une avalanche de procédures judiciaires et faisait face fin février à quelque 11 200 requêtes aux seuls États-Unis portant sur la toxicité de l’herbicide au glyphosate pour ses utilisateurs.

« Quand vous commencez à additionner les chiffres, ce n’est pas joli du tout », observe auprès de l’AFP Chris Beauchamp, analyste de la société de courtage IG, pour qui les bénéfices du groupe risquent d’être « violemment affectés dans les prochaines années » par les frais de justice.

Deux étapes

Or mardi, dans la première audience fédérale de l’année sur ce dossier, un jury américain a estimé que le Roundup avait été « un facteur substantiel » du cancer du septuagénaire Edwin Hardeman, clôturant ainsi la première phase de ce procès ouvert le 25 février. 

À la demande de Bayer, les débats ont été organisés en deux phases : l’une « scientifique » consacrée à la responsabilité du Roundup dans la maladie et une deuxième devant aborder une éventuelle responsabilité du groupe.

La secrétaire d’État française à la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, a vu dans cette décision « une victoire majeure de la France sur la scène européenne ».

« Nous nous sommes battus pour faire en sorte que le glyphosate ne soit pas réautorisé pour 15 ans, comme la Commission européenne et beaucoup d’autres pays membres le proposaient », a-t-elle plaidé sur RTL mercredi.

« Nous sommes confiants sur le fait que (la phase 2) démontrera que Monsanto s’est comporté de façon adéquate et que l’entreprise ne doit pas être considérée comme responsable » du lymphome non hodgkinien (LNH) de M. Hardeman, qui a attaqué le géant agrochimique en 2016, affirme Bayer dans son communiqué.

La deuxième phase du procès-le premier au niveau fédéral-commencera mercredi et devra cette fois répondre aux questions suivantes : Monsanto connaissait-il les risques ? Les a-t-il cachés ? Si oui, quels sont les dommages et intérêts qu’il doit payer ?

Le groupe avait été condamné cet été à verser 289 millions de dollars à Dewayne « Lee » Johnson, père de deux petits garçons et atteint d’un LNH en phase terminale, estimant non seulement que le Roundup en était la cause, mais que Monsanto avait agi avec malveillance en dissimulant les risques de ses produits au glyphosate.

Cette somme avait ensuite été réduite à 78,5 millions de dollars par une juge tandis que Bayer a parallèlement fait appel du fond du verdict.

Bataille d’études

Le procès Hardeman, qui pourrait durer encore environ deux semaines, est en outre ce qu’on appelle en droit américain un « procès test » pour des centaines d’autres similaires. Son issue doit servir de baromètre pour les procès regroupés avec lui.

Concrètement, il permet aux différentes parties de déterminer s’il vaut mieux signer un accord amiable hors tribunaux pour solder les poursuites, comme cela se fait souvent aux États-Unis.

Le retraité, qui vit au nord de San Francisco, avait expliqué à la barre avoir vaporisé du Roundup pendant plus de 25 ans pour éliminer de sa propriété une plante très urticante, le sumac vénéneux. Et « pas mal de fois », le désherbant s’est retrouvé en contact avec sa peau, avait-il ajouté.

Pendant la première phase du procès, les deux parties se sont opposées à coups d’études scientifiques complexes et d’experts passant parfois des heures à la barre. 

Pour l’essentiel, accusation comme défense se sont accusées mutuellement de présenter des études biaisées, incomplètes et non significatives.

Contrairement à l’agence fédérale américaine de protection de l’environnement (EPA), le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé depuis 2015 le glyphosate comme « cancérigène probable », mais pas les agences européennes Efsa (sécurité des aliments) et Echa (produits chimiques).

 

https://www.lapresse.ca/inter

Après 130 ans de mystère, Jack l’Éventreur enfin identifié?


Ce n’est pas une certitude à 100 %, mais un Polonais avait été un des suspects d’être Jack l’Éventreur au moment des investigations de l’époque. Aujourd’hui, les scientifiques ont trouvé l’ADN sur le foulard d’une des victimes de cet homme.
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Après 130 ans de mystère, Jack l’Éventreur enfin identifié?

 

© getty.

Qui se cache derrière Jack l’Éventreur? Cette question, le Royaume-Uni et le monde entier se la posent depuis 1888 et les horribles crimes commis par le tueur en série. Deux scientifiques anglais ont peut-être trouvé la réponse grâce à des analyses ADN.

Aaron Kosminski © afp.

Rumeurs et hypothèses durant des décennies et un mystère élucidé après 130 ans? Peut-être. Les éléments révélés par deux scientifiques anglais et rapportés par la revue Journal of Forensic Sciences ne permettent pas encore d’identifier formellement Jack l’Éventreur, mais tendent à confirmer une piste déjà explorée.

Grâce à des analyses ADN menées à partir d’une écharpe ensanglantée retrouvée à proximité d’une victime, les chercheurs ont permis de déceler son potentiel propriétaire, un certain Aaron Kosminski, un coiffeur polonais âgé de 23 ans au moment des faits et qui souffrait de problèmes psychologiques. Décédé à 53 ans, il avait terminé sa vie dans un asile, interné après avoir attaqué sa soeur à l’aide d’un couteau.

« Pas une certitude à 100% »

Rapidement considéré comme le principal suspect, les preuves contre lui sont toujours restées insuffisantes. Le travail d’investigation opéré par les deux scientifiques n’est pas non plus à considérer comme une preuve accablante.

« Ce n’est pas une certitude à 100% », assurent-ils avant de préciser que l’objectif initial était surtout d’observer si le traitement ADN pouvait donner des résultats satisfaisants après plus d’un siècle. 

L’échantillon de l’époque a finalement pu être comparé avec des descendants vivants d’Aaron Kosminski. 

Jack l’Éventreur a semé l’horreur en 1888 dans le quartier londonien de Whitechapel s’attaquant principalement à des prostituées. Cinq crimes commis dans les environs à cette période sont imputables au célèbre tueur en série en raison des similitudes constatées.

https://www.7sur7.be/

Plus de 1100 dauphins échoués sur la côte atlantique française depuis janvier


Plus de 1 100 dauphins échoués sur des côtes françaises de l’Atlantique causé par les filets de pêche. Les dauphins se nourrissent des mêmes poissons qui sont pêchés par les chalutiers. Depuis décembre dernier, ces bateaux de pêche sont dotés de répulsifs sonores. Cependant, cela ne semble pas suffisant ..
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Plus de 1100 dauphins échoués sur la côte atlantique française depuis janvier

 

Le phénomène n'est pas nouveau et varie selon... (PHOTO FRED TANNEAU, ARCHIVES AFP)

Le phénomène n’est pas nouveau et varie selon les années, mais depuis 2017 il s’est accentué, chaque année battant le record de la précédente, faisant craindre pour la préservation de l’espèce dans la zone.

PHOTO FRED TANNEAU, ARCHIVES AFP

Agence France-Presse
Nantes

 

Plus de 1100 dauphins ont été retrouvés échoués sur la côte atlantique depuis le début de l’année, majoritairement victimes des filets de pêche qui les prennent au piège, a annoncé mercredi l’Observatoire spécialisé Pelagis, qui alerte sur le maintien de l’espèce dans la zone.

« Le dernier chiffre consolidé était à 1100 individus au lundi 18 mars. Les départements les plus concernés sont la Vendée, la Charente-Maritime puis la Gironde », a déclaré à l’AFP Willy Dabin, chercheur à l’observatoire spécialisé dans les mammifères et oiseaux marins.

Parmi les dauphins, 90 % portent des traces de captures accidentelles dues aux filets de pêche dans lesquels ils se retrouvent prisonniers jusqu’à l’asphyxie, lorsqu’ils chassent le bar et le merlu, également ciblés par les pêcheurs, a-t-il indiqué. 

Depuis le 1er décembre 2018, des « pingers » – des répulsifs sonores – équipent pourtant les chaluts pélagiques français opérant dans le golfe de Gascogne, un dispositif qui « permet de limiter de plus de moitié les captures accidentelles de dauphins », selon le Comité national des pêches et des élevages marins.

« La capture zéro n’est pas visée, car dès lors qu’on exploite le milieu, il y a des dommages collatéraux, mais il faut rester dans des mesures beaucoup plus raisonnables qu’aujourd’hui », a souligné M. Dabin.

Le phénomène n’est pas nouveau et varie selon les années, mais depuis 2017 il s’est accentué, chaque année battant le record de la précédente, faisant craindre pour la préservation de l’espèce dans la zone, selon l’Observatoire.

Les dauphins échoués sont majoritairement de « jeunes adultes des deux sexes, en voie de se reproduire » et « en terme démographique c’est un effondrement qui est problématique », a ajouté M. Dabin.

Mais les causes des captures par des navires de pêche ne sont pas clairement identifiées.

« Il est ainsi prioritaire de renforcer les travaux d’expertise avec les partenaires scientifiques associés afin d’identifier les différentes flottilles françaises ou étrangères impliquées, et de poursuivre la mise en place de mesures de prévention », ont déclaré les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture dans un communiqué commun, le 6 mars. 

Les deux ministères travaillent notamment à l’élaboration d’un plan d’action pour la protection des cétacés sauvages visant à réduire ces captures accidentelles.

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Comment vivrait un chien sur Mars ?


Personnellement, si les humains réussissent un jour a mettre le pied sur Mars, j’espère qu’ils ne feront pas subir les inconvénients aux animaux. Car jusqu’à maintenant, les résultats sur la santé des séjours prolongés dans l’espace chez les humains donnent beaucoup de problème à résoudre
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Comment vivrait un chien sur Mars ?

 

Un chien sur Mars

Grâce à des illustrations, la NASA imagine la venue irréaliste de chiens sur la planète Mars. 

La NASA a récemment publié des illustrations colorées et rêveuses illustrant un avenir imaginaire dans lequel des êtres humains ont réussi à pénétrer dans d’autres mondes avec des chiens ! Un astronaute aux cheveux bouclés flotte dans une station spatiale lunaire, avec la lune en toile de fond. Un explorateur installe une caméra sur un trépied pour photographier la Terre au loin. Et une astronaute se tient sur les dunes de Mars, les mains dans les poches de sa combinaison, un chien à ses côtés.

 

Comment vivrait un chien sur Mars ?

Une première, car de base, les missions de la NASA sur la Lune et sur Mars n’incluent pas les chiens. 

Pourtant, les chiens sont bel et bien allés dans l’espace.

Des chiens utilisés comme cobayes

Dans les années 1950 et 1960, l’Union soviétique a attaché des chiens dans des capsules avant de les propulser dans le ciel. ils servaient de cobayes pour tester les systèmes de lancement avant les humains.

 Les ingénieurs ont « formé » les chiens. Ils les ont vêtu de combinaisons spatiales, les ont gardé dans de petites boîtes pendant des jours et les ont soumis à des simulateurs de lancement de roquettes.

 Le premier chien qui est réellement allé dans l’espace est Laika, une chienne de trois ans, en 1957. Sa capsule parvint à se mettre en orbite et y resta environ cinq mois,faisant le tour du globe, avant de replonger dans l’atmosphère de la Terre. Mais Laika n’apas survécu. Un retour en toute sécurité n’a jamais fait partie du plan . La capsule a été conçue pour manquer d’oxygène en une semaine… Elle est morte peu de temps après, probablement à cause des températures extrêmes dans la capsule surchauffée.

Au fil du temps, d’autres chiens ont gravité autour de la Terre et sont revenus vivants. Finalement, les humains aussi. 

Mais l’affiche de la NASA suggère que, contrairement aux chiens soviétiques, un chien sur Mars ne serait pas un animal de laboratoire, mais un précieux compagnon lors de ce voyage vers un pays lointain. 

https://wamiz.com/

Plaidoyer pour interdire des produits homéopathiques présentés comme des substituts aux vaccins


Je ne suis pas une adepte de l’homéopathie, ce que j’ai essayé n’a pas eu d’effet escompté. Cependant, je respecte ce qui y voit des solutions naturelles qui leur font du bien, mais de là a prétendre qu’un produit homéopathique peut remplacer un vaccin pour protéger des maladies infectieuses, c’est vraiment exagéré et des trop gros risques pour les enfants.
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Plaidoyer pour interdire des produits homéopathiques présentés comme des substituts aux vaccins

 

Des flacons de produits homéopathiques

Plus de 8500 traitements homéopathiques sont approuvés par Santé Canada. Photo: Associated Press / Josh Reynolds

 

Radio-Canada

La récente mise en garde de Santé Canada selon laquelle les remèdes homéopathiques ne sont pas une solution de rechange aux vaccins ne va pas assez loin, affirment des professionnels de la santé au moment où le pays connaît une résurgence de la rougeole.

Au début du mois, Santé Canada a dit s’inquiéter de fausses allégations faites dans la commercialisation de produits homéopathiques connus sous le nom de nosodes, présentés comme substituts aux vaccins traditionnels pour prévenir les maladies infectieuses.

Le gouvernement fédéral enquête d’ailleurs sur des rapports selon lesquels certains homéopathes et naturopathes de la Colombie-Britannique ont fait la promotion de vaccins qu’ils disent naturels en vantant leurs supposées vertus préventives, même si aucune preuve scientifique n’étaie ces informations.

Les nosodes sont des préparations biologiques dérivées d’un élément de maladie ou de tissus pathologiques.

« Les nosodes ne sont pas approuvés par Santé Canada comme remplacement des vaccins et ne l’ont jamais été. Rien ne prouve leur efficacité dans la prévention ou le traitement des maladies infectieuses », a précisé Santé Canada dans un avis émis au début du mois.

Aucun produit homéopathique ne devrait être promu comme solution de rechange aux vaccins, car il n’existe aucun substitut aux vaccins. Extrait d’un avis de Santé Canada émis le 6 mars 2019

L’avis ajoutait que les enfants qui ont reçu des nosodes au lieu de vaccins « risquent de développer des maladies infantiles graves et potentiellement mortelles, comme la rougeole, les oreillons, la rubéole, la poliomyélite et la coqueluche ».

Le ministère a émis cet avis dans la foulée de l’éclosion de nouveaux cas de rougeole – une maladie qui avait été éradiquée il y a plus de 20 ans – au Canada, essentiellement en Colombie-Britannique.

Santé Canada oblige les fabricants de nosodes à indiquer sur l’étiquette de leurs produits qu’ils ne sont « ni un vaccin ni une solution de rechange à la vaccination », que leur efficacité « n’a pas été prouvée pour la prévention d’une infection » et que leur utilisation est déconseillée pour les enfants.

Des produits pourtant autorisés par Santé Canada

Il reste que Santé Canada a approuvé la mise en vente des nosodes à titre de produits de santé naturels, dont l’approbation est soumise à des critères beaucoup moins stricts.

« Il est absurde que ces produits soient homologués par Santé Canada », déplore le directeur de la division des maladies infectieuses de l’Université McMaster à Hamilton, le Dr Mark Loeb, qui a mené une étude comparative entre les vaccins, les nosodes et des placebos.

Les résultats, publiés dans la revue Vaccine en novembre dernier, n’ont révélé « absolument aucune réponse anticorps » aux remèdes homéopathiques ou aux placebos, comparativement à « une réponse robuste au vaccin », a mentionné le Dr Loeb, en entrevue au réseau CBC.

Santé Canada doit cesser d’homologuer les nosodes homéopathiques et non se contenter d’avertir les gens contre les risques qu’ils posent, argue-t-il.

Même si Santé Canada interdit la promotion des remèdes homéopathiques comme solutions de rechange aux vaccins, le fait qu’il les autorise est nuisible, renchérit Timothy Caulfield, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit et politiques de la santé à l’Université de l’Alberta. C’est d’autant plus vrai, affirme le chercheur, que les vaccins font l’objet d’une importante campagne de désinformation.

« C’est ce genre de gage de légitimité qui peut être utilisé par ceux qui commercialisent l’homéopathie », souligne-t-il.

Une campagne antivaccination qui inquiète

L’hésitation d’un nombre grandissant de parents à l’égard des vaccins accroît le besoin d’une réglementation plus stricte à l’endroit de produits de santé non éprouvés, soutient M. Caulfield.

La semaine dernière, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, Theresa Tam, a fait part de sa vive inquiétude face à la réapparition de la rougeole et d’autres maladies graves et contagieuses évitables par la vaccination.

Elle déplorait notamment la désinformation sur la vaccination ciblant les parents qu’elle constate dans les médias sociaux.

L’Agence de la santé publique du Canada note que les collectivités ont besoin d’un taux de vaccination de 95 % pour être adéquatement protégées contre la rougeole.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’une des pires menaces à la santé mondiale cette année est l’hésitation à se faire vacciner.

Avec les informations de Nicole Ireland, de CBC News

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