Porter la peine de l’autre


On ne peut résoudre les problèmes des autres, souvent nous ne sommes pas outillés pour les aidés. Sauf que si aidons a supporter les jours gris, cela donne un élan pour sortir de cette brume.
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Porter la peine de l’autre

 


Nul ne peut porter la peine de l’autre, mais marcher à ses côtés est toujours possible.

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Votre chien ou votre chat vous mangerait-il si vous mouriez ?


C’est glauque comme question !! Mourir sans que personne le sache alors qu’un ou des chiens ou chats sont encore présents. Qui va les nourrir ? Servirons-nous de repas si des animaux domestiques ne peuvent pas sortir d’eux-mêmes ?
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Votre chien ou votre chat vous mangerait-il si vous mouriez ?

 

 

par Clara Zerbib, journaliste animalière

 

C’est une question terrible que se posent (ou pas) de nombreux propriétaires d’animaux : si vous veniez à mourir subitement, seul dans votre appartement, votre chien ou votre chat vous mangerait-il pour survivre ?

Le chien, meilleur ami de l’Homme… vraiment ?

On dit souvent que le chien est le meilleur ami de l’Homme. Mais aussi que c’est l’être le plus fidèle qui soit. Entièrement dévoué à son maître, il vit pour le satisfaire. Si l’on se fie à cette description plutôt élogieuse, il apparaît peu probable qu’un chien puisse dévorer son humain adoré. Il devrait normalement préférer mourir de faim, la vie n’ayant de toute façon plus aucun sens sans son maître.

En réalité, ça ne se passe pas vraiment comme ça… Même s’il existe de nombreuses histoires de chiens qui se sont laissés mourir de chagrin après le décès de leur humain, sur le moment c’est tout de même l’instinct de survie qui prime. En effet, les chiens descendent des loups et, malgré leur domestication, ils ont gardé certains instincts de leurs ancêtres sauvages.

Ainsi, si votre chien se retrouve enfermé dans votre maison avec pour seule source de nourriture votre cadavre, il semble évident qu’il n’hésitera pas un seul instant. Mais seulement au bout de plusieurs jours, quand la faim le tiraillera vraiment…

Plusieurs jours… ou pas !

… Enfin, c’est ce qu’on aimerait croire. En réalité, dans 24% des cas il s’est écoulé moins d’une journée avant que les chiens ne commencent à manger leur propriétaire. Parfois même ils avaient accès à leur nourriture habituelleMais comment l’expliquer ?

Il s’agit en fait probablement d’une façon pour eux d’extérioriser leur stress provoqué par ce décès soudain de leur propriétaire. La panique qui les gagne les pousse à tenter de faire réagir leur maître en le poussant, en le léchant puis en le mordant. Or, la morsure peut stimuler la faim.

Pour preuve, 73% des cas impliquaient des morsures au visage contre 15% à l’abdomen. Pourtant, c’est la poitrine et l’abdomen que les loups ont tendance à manger en premier. En effet, c’est là que se trouvent les organes les plus riches en nutriments.

Quels sont les chiens concernés ?

La plupart des cas documentés de chiens qui ont dévoré une partie du corps de leur propriétaire sont des chiens de chasse ou de travail. Il s’agit généralement de chiens de moyenne ou de grande taille. En effet, le plus petit chien à avoir adopté ce comportement était un Beagle.

Par ailleurs, dans trois cas où les propriétaires ont été mangés par leurs chiens jusqu’à être décapités, il s’agissait de Bergers Allemands.

À noter que les chiens craintifs, sujets à l’anxiété de séparation, peuvent être plus enclins à adopter ce type de comportement.

Et le chat ? 

Si vous mourez inopinément dans votre maison et que votre chat a la possibilité de sortir, il y a de fortes chances pour qu’il retourne à l’état sauvage. Ou tout du moins qu’il tente de chasser des proies pour se nourrir (rongeurs, oiseaux…). Et il n’attendra pas d’être affamé pour ça ! Au contraire, nos amis félins comprennent vite ce qu’il se passe. Ils savent immédiatement que, vous mort, leur seule issue est de s’en aller.

Et qu’en est-il si votre chat est coincé dans l’appartement avec votre dépouille ? Eh bien, tout comme le ferait un chien, il y a de grandes chances pour qu’il finisse par vous manger. Dans ce cas, les félins ont tendance à commencer par dévorer les parties molles, notamment le nez et les lèvres.

Source

https://animalaxy.fr/

Vieilles de 22 millions d’années, les dents d’une ancienne espèce de singe retrouvées


Un simple morceau de dentition vieux de 22 millions d’années semble être un lien pour comprendre l’évolution des singes. Les paléontologues avaient déjà d’une dent fossile de 19 millions d’années et une autre de 25 millions d’années. Ces nouvelles dents fossiles viennent combler ce trou de quelques millions d’années.
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Vieilles de 22 millions d’années, les dents d’une ancienne espèce de singe retrouvées

 

Alophia metios, ancien singe, Kenya

Une mâchoire fossile de l’ancien singe de l’Ancien Monde récemment découvert, appelée Alophia metios.

JOHN KAPPELMAN.

 

Une équipe de paléontologues annonce avoir déterré les dents fossilisées d’une ancienne espèce de singe inconnue de la science. Une découverte qui permet de combler un important fossé évolutif.

Les dents ont été découvertes dans les badlands, au nord-ouest du Kenya. D’après les premières analyses, elles seraient vieilles d’environ 22 millions d’années, et appartenaient à un individu représentant une toute nouvelle espèce de singes, désormais baptisée Alophia metios. Une découverte importante qui promet d’éclairer un peu plus l’origine et l’évolution des singes de l’Ancien Monde (cercopithécidés). Cette grande famille de primates comprend aujourd’hui 138 espèces originaires d’Afrique et d’Asie, telles que les babouins et les macaques.

Fossé évolutif

Depuis de nombreuses années, les paléontologues doivent en effet faire face à un important fossé évolutif. Ces derniers disposaient en effet jusqu’à présent d’une dent fossile vieille de 19 millions d’années, découverte en Ouganda, et d’une autre datant de 25 millions d’années, retrouvée en Tanzanie. Cette nouvelle découverte vient donc s’insérer entre les deux, permettant d’évaluer l’évolution du régime alimentaire de ces anciens primates.

« Pour un groupe aussi performant que les singes d’Afrique et d’Asie, nous aurions pu penser que les scientifiques avaient déjà compris leur histoire évolutive, explique John Kappelman, de l’Université du Texas à Austin, et principal auteur de l’étude. Bien que la dent isolée de Tanzanie soit importante pour documenter l’apparition des singes, les 6 millions d’années suivantes d’existence de ce groupe n’étaient jusqu’alors qu’une page blanche. Ce nouveau singe révèle de manière importante ce qu’il s’est passé au cours de cette évolution ».

A. Metios mangeait des aliments durs

Si le Kenya est aujourd’hui très aride, l’environnement était très différent il y a 22 millions d’années, car tapissé de forêts verdoyantes. Se côtoyaient des signes bien sûr, mais aussi d’anciens reptiles, et des éléphants primitifs. L’analyse des quelques dents retrouvées suggère par ailleurs qu’A. Metios mangeait probablement des aliments durs, tels que des fruits, des graines et des noix. Ce ne serait alors que plus tard que les singes de l’Ancien Monde ont commencé à manger plus d’aliments mous, tels que des feuilles.

Le succès des singes de l’Ancien Monde (138 espèces, on le rappelle) semble en effet étroitement lié à leur dentition unique. Ils étaient capables de consommer un large éventail d’aliments rencontrés dans les divers environnements d’Afrique et d’Asie.

« Vous pouvez penser à la molaire de singe moderne comme à un robot culinaire capable de trancher, de couper en dés, de hacher et d’écraser toutes sortes d’aliments », notent les chercheurs.

Reste à savoir quand et comment cette dentition unique a évolué. Pour l’heure, nous n’avons pas la réponse.

Source

https://sciencepost.fr

Première greffe d’organe d’une donneuse séropositive aux États-Unis


Il y a une pénurie des dons d’organes a bien des endroits. Les personnes VIH morts peuvent donner leurs organes a des séropositifs, mais jusqu’à maintenant, les vivants non. Cela viens de changer aux États-Unis. Enfin, progressivement ! Une personne atteint du VIH peut donner un rein de son vivant à une personne qui est aussi atteint du VIH
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Première greffe d’organe d’une donneuse séropositive aux États-Unis

 

Première greffe d’organe d’une donneuse séropositive aux États-Unis

Photo: AFPNina Martinez, entourée de médecins.

Le rein d’une femme porteuse du VIH a été greffé à une autre personne séropositive à Baltimore aux États-Unis cette semaine, une première mondiale selon les médecins, qui pourrait aider à combler la pénurie d’organes.

Nina Martinez, 35 ans, a donné un rein à une personne non identifiée par les médecins de l’hôpital Johns Hopkins de Baltimore. L’opération a eu lieu lundi et l’annonce a été faite jeudi.

«Je me sens bien», a expliqué la jeune femme tout sourire, en apparente bonne forme, lors d’une conférence de presse à l’hôpital. «Cela fait du bien d’avoir des bonnes nouvelles, car il y a beaucoup de problèmes insolubles avec le VIH».

Quant au receveur anonyme, il ou elle «se porte à merveille», selon Christine Durand, professeure à l’Ecole de médecine de Johns Hopkins.

Depuis une loi fédérale promulguée en 2013 par Barack Obama, les organes prélevés sur des personnes séropositives décédées pouvaient être greffées sur des receveurs séropositifs – qui pouvaient bien sûr aussi recevoir des organes de personnes séronégatives, comme n’importe quel autre patient sur la liste d’attente.

Mais les personnes ayant le VIH, en bonne santé, ne pouvaient pas faire don de leurs reins pour un proche ou un anonyme. Les médecins craignaient qu’avec un seul rein, le VIH et les médicaments antirétroviraux n’affaiblissent trop le rein restant du donneur.

Mais une grande étude conduite par les chercheurs les a convaincus que le risque était quasi nul, et l’hôpital a reçu l’autorisation en 2016 de réaliser la première greffe de «vivant à vivant».

Initialement, Nina Martinez, qui vit à Atlanta, voulait donner son rein à un ami, mais après la mort de celui-ci, et inspirée par un épisode de la série Grey’s Anatomy, elle a contacté l’hôpital pour se porter candidate.

«Je savais qu’ils m’attendaient», a expliqué Nina Martinez.

«Les portes sont désormais ouvertes pour que les gens qui vivent avec le VIH deviennent des donneurs de rein», a dit Dorry Segev, le chirurgien qui a prélevé le rein de Nina.

«Il y a 30 ans, la maladie était une sentence de mort. Mais désormais, une personne avec le VIH peut sauver une vie», s’est-il réjoui.

Comme ailleurs, les États-Unis souffrent d’une pénurie de reins, avec 100 000 personnes environ inscrites sur la liste d’attente, selon l’Organ Procurement and Transplantation Network.

La médecin Christine Durand estime qu’environ 10 000 personnes séropositives sont en dialyse, au dernier stade de l’insuffisance rénale.

Ces personnes pourraient donc désormais recevoir des reins de personnes porteurs du VIH, ce qui bénéficiera à l’ensemble des gens sur la liste d’attente.

Les conditions sont d’être en bonne santé, et d’avoir le virus sous contrôle, ont dit les médecins.

Avec les médicaments antirétroviraux actuels, c’est le cas pour de nombreux patients, sans effet secondaire en général.

Nina Martinez se prépare d’ailleurs à courir un marathon cet automne.

«À tous ceux qui envisagent de se lancer, je veux dire que c’est faisable. Je viens de vous montrer comment, et j’ai hâte de voir qui sera le suivant», a dit la coureuse.

Combien de temps faudra-t-il avant que ces greffes se généralisent, dans d’autres hôpitaux et en dehors des États-Unis?

Comme toute innovation médicale, et les greffes en particulier, le développement sera progressif, a dit le chirurgien Dorry Segev.

«Les gens seront très prudents sur la sélection des donneurs, jusqu’à ce qu’un certain nombre de greffes aient eu lieu».

Le docteur a du reste déjà eu des coups de fils de personnes porteuses du VIH candidates à un don de rein.

 

https://journalmetro.com/

Ils prévoient une expédition en Antarctique pour tenter de prouver que la Terre est plate


J’ai presque de la peine pour les platistes. D’autres  personnes croient que la Terre est plate et veut aller en Antarctique pour le prouver. Il explique que l’Antarctique est un immense mur de glace de plusieurs mètres d’épaisseur pour éviter qu’on arrive au bord. Donc, il veut trouver le trou pour le prouver. Hum !! Avec les changements climatiques, si cela est le cas, cette ceinture de glace risque de disparaitre .. Que va-il arriver ? On va tomber dans l’espace ?
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Ils prévoient une expédition en Antarctique pour tenter de prouver que la Terre est plate

 

Céline Deluzarche

Journaliste

 

Les supporters de la Terre plate ont trouvé une nouvelle idée qui pourrait attester selon eux « de façon irréfutable » leur théorie : faire le tour de l’Antarctique et mesurer la circonférence du fameux « mur de glace » censé l’entourer.

« Si nous atteignons la côte de l’Antarctique et qu’on navigue tout autour, nous pourrons mesurer sa longueur et prouver qu’il s’agit des bords extérieurs de la Terre. »

Voilà le projet de Jay Decasby, un des plus fervents supporters de la Terre plate et qui multiplie les vidéos sur YouTube pour « expliquer » les tenants et aboutissants de sa thèse.

Selon lui, le périmètre de la Terre serait de plus de 96.000 kilomètres, et non 24.000 kilomètres, comme l’estiment les données officielles. Ces dernières sont en réalité assez variables : l’institut polaire français Paul-Émile Victor cite une distance de 24.000 kilomètres mais de récentes observations de la Nasa avancent le chiffre de 53.610 kilomètres en incluant les glaciers et les icebergs. D’après la Flat Earth Society (à laquelle n’appartient pas Jay Decasby), l’organisation américaine fondée en 1956 et principale structure de la théorie de la Terre plate, le périmètre de la Terre est en réalité de 125.500 kilomètres.

Selon la théorie de la Terre plate, la Terre est entourée de l’Antarctique, un mur de glace de plus de 125.000 kilomètres de long. © Capture écran YouTube de la chaîne de Jay Decasby

Selon la théorie de la Terre plate, la Terre est entourée de l’Antarctique, un mur de glace de plus de 125.000 kilomètres de long. © Capture écran YouTube de la chaîne de Jay Decasby

Un immense mur de glace de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur

Selon les partisans de la Terre plate, il faut se représenter la planète comme une sorte de boule à neige avec un immense dôme contenant les étoiles, la Lune et le Soleil. L’Antarctique ceinture tout le tour du dôme, avec un immense mur de glace de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur qui fait qu’on ne tombe pas quand on arrive au bord.

« En 1773, James Cook a parcouru plus de 96.000 kilomètres en longeant l’Atlantique mais n’a jamais trouvé le moindre passage ou trou dans le mur de glace », atteste Jay Decasby au magazine Forbes.

Et si personne n’a réitéré l’expérience, c’est la faute d’un complot de l’ONU : le Traité sur l’Antarctique en 1961 qui réglemente les expéditions privées sur le continent n’a d’autre but que d’entraver les investigations susceptibles de réfuter l’héliocentrisme.

« On a interdit tous les équipements motorisés sur glace pour nous compliquer la tâche », se plaint Jay Decasby.

 

L’expédition vise à longer le mur de glace pour « prouver » que la Terre est plate. © Capture écran YouTube de la chaîne de Jay Decasby

L’expédition vise à longer le mur de glace pour « prouver » que la Terre est plate. © Capture écran YouTube de la chaîne de Jay Decasby

    Les traversées de l’Antarctique ? Pas fiables

    Pas moins de 16 expéditions scientifiques ont pourtant déjà traversé l’Antarctique, depuis celles d’Amundsen et Robert Falcon Scott en 2011 jusqu’aux deux derniers exploits de l’Américain Colin O’Brady et du Britannique Louis Rudd, arrivés tous deux à trois jours d’intervalle de leur expédition en solo en décembre 2018. Soit 1.600 kilomètres depuis le campement d’Union Glacier (mer de Weddel au Nord) jusqu’à la barrière de Ross sur l’océan Pacifique au Sud. Autant de « preuves » balayées par les supporteurs de la Terre Plate :

    « La seule information qu’a reçue le public, ce sont les selfies des explorateurs et les cordonnées GPS qu’eux seuls ont pu fournir », met en doute Jay Decasby.

    Bref, rien d’irréfutable selon lui (précisons ici que rien que l’utilisation du GPS suppose que la Terre est ronde, sans quoi il suffirait de trois satellites pour couvrir la totalité de la surface de la planète).

    Près d’un Français sur 10 n’est pas sûr que la Terre est ronde

    Si de nombreux médias ont fait le rapprochement avec la croisière prévue en 2020 par Robbie Davidson, organisateur des Conférences internationales de la Terre Plate (Feic), ce dernier assure que son projet n’a rien à voir.

    « Il s’agit pour l’instant d’une simple croisière avec des conférences portant sur la Terre plate », insiste le réalisateur.

  • Lui-même affirme de pas croire à la théorie, bien que le site de la Feic affirme le contraire.
  • En mars 2018, un Américain « platiste » avait lui tenté de prouver sa théorie en construisant sa propre fusée dans laquelle il avait décollé. Il était monté à 570 mètres d’altitude avant de retomber et de se blesser. Aux États-Unis, plus de 12 millions de personnes adhéreraient à la théorie. En France, ils sont 9 % à croire « possible que la Terre soit plate et non pas ronde comme on nous le dit depuis l’école », selon une étude Ifop.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Un Youtubeur veut organiser une expédition en Antarctique pour prouver que la Terre est plate.

  • La théorie prévoit qu’un mur de glace de près de 100.000 kilomètres entoure la Terre, alors que le périmètre officiel est deux à quatre fois moindre.

  • En France comme aux États-Unis, de nombreuses personnes restent encore sceptiques sur la forme ronde de la Terre.

https://www.futura-sciences.com/

Un adolescent atteint de schizophrénie après avoir été griffé par son chat


Bartonella henselae est une bactérie responsable d’une infection dont l’hôte est le chat. Généralement, elle provoque des infections cutanées. Mais un cas rare s’est produit aux États-Unis, après qu’un jeune garçon s’est fait mordre et griffer par ses chatons. Il a changé de comportement du jour au lendemain. Il a été diagnostiqué schizophrène, sauf qu’aucun traitement ne semblait l’aider jusqu’au jour ou les médecins ont fait une liaison avec les chats. Il s’agissait d’une schizophrénie infectiueuse qui heureusement se guérit. Même si ce type d’affection est rare, il ne faut pas prendre à la légère les griffures et morsures.
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Un adolescent atteint de schizophrénie après avoir été griffé par son chat

Chat menaçant

Des scientifiques américains ont fait état d’un nouveau cas de schizophrénie après avoir examiné un adolescent de 14 ans. Le jeune garçon avait été griffé par son chat… 

 Aux Etats-Unis, les chercheurs américains ont fait face à un nouveau cas clinique, détaillé dans la revue Journal of Central Nervous System Disease. Le comportement d’un adolescent de 14 ans, a changé du jour au lendemain. Tout cela à cause d’une bactérie nommée  Bartonella, la bactérie des chatons. Les docteurs l’ont diagnostiqué 18 mois après les premiers symptômes.

Le jeune garçon a commencé à avoir des pulsions suicidaires, il pensait être « le fils du diable ». Il devenait complètement confus et tomba dans la dépression. À l’hôpital, les docteurs lui ont vite diagnostiqué une schizophrénie. Après la prescription d’antipsychotiques, il n’avait plus ces pulsions. En revanche, il souffrait toujours de psychoses.

18 mois d’incompréhension 

L’adolescent rentre à la maison, mais son cas s’aggrave. Cette fois-ci, il pense qu’un de ses chats tente de le tuer. De nouveaux symptômes font leur apparition: hallucinations visuelles, auditives et tactiles, fatigue extrême, migraines, crises de panique. Durant 18 mois, les chercheurs vont tenter d’améliorer son état, en vain. Plusieurs traitements lui ont été préscrits, sans succès.

Ce n’est qu’en janvier 2017, que les médecins découvrent qu’il souffre d’une , due à la bactérie Bartonella henselae. Cette bactérie est aussi appelée la bactérie du chaton et le jeune garçon avait plusieurs félins.

Selon l’étude, il « avait subi des morsures et des égratignures de chat peu avant l’apparition de la maladie ».

Cette bactérie, transmise de cette manière, peut provoquer des infections.

Le Dr Guillaume Fond, psychiatre aux Hôpitaux de Marseille et responsable au Centre expert schizophrénie et dépression résistante a qualifié la maladie de l’adolescent de « cas clinique édifiant », au site Pourquoi docteur ?. 

« Il montre que les médecins doivent systématiquement penser à cette piste en cas de nouveau cas de schizophrénie, ce qui est encore trop peu exploré à ce jour ». 

En 2017, deux ans après le début des symptômes, les psychoses du jeune garçon ont disparu.

Qu’est ce que vous risquez avec la Bartonellose ?

La Bartonellose est une bactérie responsable d’une infection connu des propriétaires de chat, la maladie des griffes du chat. Présent dans sa salive, elle est également sur sa peau et ses griffes. Généralement, la maladie se déclare suite à des effractions cutanées, et provoque une infection locale qui se traite aux antibiotiques.

Ce que ce journal scientifique révèle en publiant ce cas, c’est une forme rare de la maladie, qui entraîne des conséquences secondaires neuro-psychique importantes. Il semblerait que le traitement ait suffit à faire disparaître les symptômes, mais cela montre comment la biologie et la psychologie peuvent être liées dans des conditions que l’on pensait impossible. Cela reste des cas difficile à étudier, car rares et complexes.

Ainsi, gardez à l’esprit que vous ne risquez pas tant les effets psychologiques, que les effets dus à l’infection, en premier danger ! Nettoyez et désinfectez la moindre griffure de chat, et pensez à consulter une clinique de la main en cas de morsure.

Dr Stéphane Tardif

Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

https://wamiz.com/

Les bactéries voyagent dans les airs pour partager leurs gènes


Les chercheurs ont peut-être trouvé une cause probable des bactéries résistants aux antibiotiques. En plus de voyager via les animaux et les humains, ils seraient capables voyager par eux-mêmes par la voie des airs. Ils partagent ainsi leur ADN
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Les bactéries voyagent dans les airs pour partager leurs gènes

 

Nathalie Mayer
Journaliste

En travaillant sur des bactéries qui semblaient isolées du reste du monde, des chercheurs ont fait une découverte étonnante. Celles-ci semblent avoir trouvé un moyen de rester en contact et d’échanger des gènes avec des semblables vivants à des milliers de kilomètres. Peut-être par voie aérienne.

Les bactéries aiment à se laisser transporter par des animaux ou par des êtres humains. Mais, selon une étude publiée par des chercheurs de l’université de Rutgers (États-Unis), elles seraient également capables de parcourir toutes seules, plusieurs milliers de kilomètres. En se laissant simplement porter par les airs.

Rappelons que pour se défendre de l’attaque de virus, les bactéries ont développé un système ingénieux. Elles volent à l’assaillant un morceau d’ADN qu’elles intègrent à leur propre génome afin de pouvoir le reconnaître plus tard. Des informations qui sont stockées dans des régions appelées régions CRISPR, et qui se transmettent de génération en génération. De quoi aider les scientifiques à suivre l’évolution des bactéries.

Pour vérifier leur hypothèse de l’existence d’une sorte de pont aérien formé par des bactéries, les chercheurs de l’université de Rutgers souhaitent, à l'aide de drones, par exemple, prélever de l’air à différentes altitudes et partout dans le monde afin d’identifier les bactéries qui pourraient s’y trouver. © ki-kieh, Fotolia, CC0 Creative Commons

Pour vérifier leur hypothèse de l’existence d’une sorte de pont aérien formé par des bactéries, les chercheurs de l’université de Rutgers souhaitent, à l’aide de drones, par exemple, prélever de l’air à différentes altitudes et partout dans le monde afin d’identifier les bactéries qui pourraient s’y trouver. © ki-kieh, Fotolia, CC0 Creative Commons

Des ADN identiques à des milliers de kilomètres

Et c’est en étudiant des bactéries de même espèce, mais vivant dans des sources thermales séparées par des milliers de kilomètres que les chercheurs ont été surpris. Ils s’attendaient notamment à observer des antécédents d’infections virales indépendantes.

« Nous avons constaté qu’il y avait entre elles des morceaux d’ADN viral identiques et stockés dans le même ordre », note Konstantin Severinov, professeur en biologie moléculaire et biochimie.

L’explication que les chercheurs avancent est la suivante. Les bactéries voyageraient dans les airs et pourraient ainsi échanger leur ADN. Une idée qui pourrait notamment éclairer les études sur les bactéries partageant des gènes de résistance aux antibiotiques.

https://www.futura-sciences.com/