Le Saviez-Vous ► Origine du Loup-garou


Le loup-garou est une légende à beaucoup d’histoires qui date depuis longtemps. Ce fut une croyance assez fort au Moyen-âge mêler à la magie et au diable. Il y a aussi la maladie, ou par des drogues, des gens se croit être des loup-garou amenant des meurtres, et même du cannibalisme. Mais on ne peut pas passer à côté des enfants-loups. Eux, ils ont vraiment existé étant élevés par des loups.
Nuage


Origine du Loup-garou

Méconnu et craint, le loup a pendant longtemps terrorisé nos ancêtres, et notamment au Moyen Âge. Quand ce loup devenait un homme loup, baptisé loup-garou, l’effroi redoublait. Des légendes concernant des hommes qui se transforment en loups sont connues dès l’Antiquité.

Le terme même de « lycanthropie » vient du nom d’un roi grec, Lycaon, souverain d’Arcadie, transformé par Zeus en loup parce qu’il avait osé servir, lors d’un banquet, de la chair humaine.

Ce que le vampire est à la Transylvanie, le loup-garou l’est à l’Europe du Nord et de l’Ouest.

Des dizaines d’hommes ont été condamnés parce qu’ils avaient été reconnus comme loups-garous par leurs contemporains.

Mais, quelles sont les origines de cette croyance toujours d’actualité dans certains pays ? Le loup-garou n’est-il qu’un mythe ?

Les origines du mythe du loup-garou

Beaucoup de récits liés au loup-garou prennent leurs racines dans la réalité. La difficulté est surtout de faire la part entre les faits réels et les affabulations.

Histoire et légende se mêlent étroitement.

Le mythe du loup-garou est fort ancien et commun à de nombreux peuples. Déjà au Ve siècle avant notre ère, Hérodote relate que les Grecs qui s’établirent sur les bords de la mer Noire considéraient les habitants de ces contrées comme des magiciens capables de se métamorphoser en loups.

Lithographie de la Légende rustique de George Sand

Lithographie de la Légende rustique de George Sand, 1858, ( Paris, bibli.des Arts décoratifs). © dinosoria.com

Les Romains attribuaient, eux aussi, ces métamorphoses à la magie.

A partir du XVe siècle, le mythe se transforma en superstition religieuse. On fit état de philtres et d’onguents magiques ainsi que de pactes avec le Diable.

La rigueur des hivers à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne , la crainte du loup, encore très présent dans les forêts d’Europe au XVe et au XVIe siècle, peuvent expliquer l’ »épidémie » de loups-garous qui se produit à cette époque.

La peur du loup-garou

La peur du loup-garou (Bois gravé de L. Cranach, XVIe siècle).(DP)

Mais, la conviction qu’un homme peut se métamorphoser en un animal prédateur n’est pas propre au monde occidental.

L’homme-tigre, l’homme-léopard ou l’homme-crocodile jouent un rôle analogue dans les légendes indiennes ou africaines.

Dans la mythologie scandinave, des êtres humains, pour chasser, prenaient l’aspect d’un ours. L’origine du mythe vient d’ailleurs peut-être de la mythologie nordique, avec ses dieux, qui se métamorphosent en ours ou en loup.

La lycanthropie

Un homme ne peut en aucun cas se transformer en loup, pas plus qu’en tout autre animal. Par contre, certains malades se croient capables d’une telle métamorphose.

Le terme lycanthropie désigne en psychanalyse une affection dans laquelle le patient s’imagine être un loup.

Ce n’est qu’une hallucination car le malade ne présente bien sûr aucune métamorphose. Mais cette maladie explique les aveux dans certains procès.

La peur du loup-garou

Un loup-garou dévore un homme (Image du bestiaire médiéval). (DP)

La croyance dans la lycanthropie peut également tirer son origine d’une maladie génétique qui se manifeste par une pilosité faciale excessive.

Un cas classique de cette affection est celui de Petrus Gonsalvus, dont l’apparence hirsute lui valut le surnom d’ »Homme-loup de Bavière ».

Sa fille hérita de la maladie et un portrait la montrant avec un visage couvert de poils fut offert au roi de Bohême.

Il est à préciser que le père comme la fille se comportaient tout à fait normalement


Le Petit Chaperon rouge et le Grand Méchant Loup

Le Petit Chaperon rouge et le Grand Méchant Loup. Cette fable enfantine traduit en fait l’inquiétude des hommes face au loup (Gravure de Gustave Doré pour les Contes de Perrault).(DP)

Les psychoses de lycanthropie peuvent aussi être dues à l’absorption de certaines drogues. Ainsi, un soldat américain se prit pour un loup-garou après avoir absorbé du LSD et de la strychnine alors qu’il se trouvait dans une forêt en Allemagne.

Certaines affaires de loups-garous sont liées à l’absorption de végétaux aux propriétés psychotropes.

Enfin, on connaît aujourd’hui une maladie dite « paranoïa zooanthropique » où des hommes se prenant pour des animaux, cherchent à boire du sang ou à manger de la chair crue.

Gilles Garnier, un loup-garou cannibale

Au XVIe siècle, une véritable psychose règne dans les campagnes. Des procès sont organisés et de nombreuses personnes sont ainsi exécutées car accusées de se transformer en loup. Mais, dans la plupart de ces procès, il y a effectivement des meurtres à caractère cannibale de commis.

A l’époque, nul ne doute de l’existence des loups-garous dans lesquels on voit la manifestation du diable.

Loup-garou

Un loup-garou (Image populaire parue dans la presse sud-africaine)

L’un des plus célèbres procès se déroule en Franche-Comté en 1574. On y juge Gilles Garnier, accusé d’avoir tué plusieurs personnes, dont des enfants, et de les avoir dévorées après s’être transformé en loup.

C’est par un pacte passé avec le diable que Garnier aurait acquis la capacité de se transformer en loup.
Lors du procès, l’accusé lui-même a avoué avoir utilisé un onguent magique pour enduire son corps avant d’attaquer ses victimes.

Les « loups-garous » étaient assimilés aux sorcières et condamnés au bûcher.

Lycaon, le roi mythique

Lycaon, le roi mythique, changé en loup par Zeus (Gravure du XVIe siècle).(DP)

En un peu plus de 100 ans, on a enregistré, seulement en France, 30 000 procès de loups-garous. Les minutes ont été conservées dans les archives locales.

Toujours au XVIe siècle, un certain Jacques Rollet fut arrêté après le meurtre de plusieurs enfants.

C’était un simple d’esprit pratiquant le cannibalisme. Il est certain que Rollet se prenait pour un loup. Il fut condamné à mort mais finalement on l’enferma dans un asile d’aliénés.

Les loups-garous modernes

A notre époque, la lycanthropie ne fait plus l’objet de superstitions religieuses. Cette maladie est connue et aucun esprit sensé ne peut encore croire à de telles affabulations.

Il n’en reste pas moins que de temps à autre des loups-garous sèment la terreur.

A Singapour, en 1957, une série d’agressions mystérieuses posa une énigme aux autorités anglaises.

On murmurait que des loups-garous s’attaquaient aux pensionnaires d’un foyer d’infirmières. Une nuit, l’une d’entre elles, se réveilla et vit « une horrible face bestiale, aux cheveux plantés si bas sur le front qu’ils atteignaient la racine du nez et dont la bouche laissait dépasser des crocs acérés ».

Ce mystère ne fut jamais éclairci. Cependant, nul doute qu’à force de se « monter la tête », l’une d’entre elles a fait un cauchemar.

En 1975, un jeune anglais de 17 ans, se croyait sur le point de se transformer en loup-garou. Pour mettre un terme à ses souffrances morales, il se plongea un couteau dans le cœur.

Cette triste histoire montre que le mythe du loup-garou a toujours de l’emprise sur les esprits faibles ou malades.

Un loup qui hurle dans la nuit résonne comme un appel à la vie sauvage. Cela évoque aussi une certaine nostalgie de la nature.

Loup qui hurle

Un loup hurle au crépuscule. © dinosoria.com

L’homme, qui grâce à des pouvoirs magiques, se transforme en loup, en acquiert les capacités : puissance, rapidité, agilité, ruse, férocité …

Les enfants-loups

Si le mythe du loup-garou n’est qu’une légende, par contre, plusieurs cas d’enfants élevés par des loups se sont effectivement produits.

La plupart des cas d’enfants-loups modernes ont été répertoriés aux Indes. La surpopulation et l’extrême pauvreté en sont les causes.

Le cas le plus célèbre est celui des enfants de Midnapore. Ce sont deux fillettes, découvertes en 1920, dans la tanière d’une louve.

Emmenée à l’orphelinat de Midnapore, la plus jeune décéda rapidement, sans avoir réussi à marcher, ni à parler.

La seconde survit 9 ans à sa capture et apprit péniblement à se tenir debout et à prononcer quelques mots.

L'enfant-loup

L’enfant-loup, Mowgli, est un mythe éternel (Illustration du Livre de la Jungle de Rudyard Kipling)

En 1976, un enfant d’environ 8 ans, toujours aux Indes, fut trouvé alors qu’il jouait avec des louveteaux.

Hirsute, sale et avec des ongles aussi longs que des griffes, il fut confié aux Missionnaires de la Charité au nord de New Delhi.

Il y resta jusqu’à sa mort, en 1985.

Le plus surprenant dans ces tragiques histoires d’abandon d’enfants est la capacité des louves à élever des petits d’une autre espèce et surtout des petits d’homme comme nous l’a si bien conté sur grand écran Walt Disney dans le Livre de la Jungle, histoire adaptée du roman de Rudyard Kipling.

C’est probablement la plus grande énigme liée aux histoires de loups-garous.

Références

La peur des loups-garous, Editions Larousse 2003
L’Inexpliqué, éditions Robert Laffont
Inexpliqué, p.722 à 725 ; 750 à 753

https://www.dinosoria.com/

Un adolescent atteint de schizophrénie après avoir été griffé par son chat


Bartonella henselae est une bactérie responsable d’une infection dont l’hôte est le chat. Généralement, elle provoque des infections cutanées. Mais un cas rare s’est produit aux États-Unis, après qu’un jeune garçon s’est fait mordre et griffer par ses chatons. Il a changé de comportement du jour au lendemain. Il a été diagnostiqué schizophrène, sauf qu’aucun traitement ne semblait l’aider jusqu’au jour ou les médecins ont fait une liaison avec les chats. Il s’agissait d’une schizophrénie infectiueuse qui heureusement se guérit. Même si ce type d’affection est rare, il ne faut pas prendre à la légère les griffures et morsures.
Nuage

Un adolescent atteint de schizophrénie après avoir été griffé par son chat

Chat menaçant

Des scientifiques américains ont fait état d’un nouveau cas de schizophrénie après avoir examiné un adolescent de 14 ans. Le jeune garçon avait été griffé par son chat… 

 Aux Etats-Unis, les chercheurs américains ont fait face à un nouveau cas clinique, détaillé dans la revue Journal of Central Nervous System Disease. Le comportement d’un adolescent de 14 ans, a changé du jour au lendemain. Tout cela à cause d’une bactérie nommée  Bartonella, la bactérie des chatons. Les docteurs l’ont diagnostiqué 18 mois après les premiers symptômes.

Le jeune garçon a commencé à avoir des pulsions suicidaires, il pensait être « le fils du diable ». Il devenait complètement confus et tomba dans la dépression. À l’hôpital, les docteurs lui ont vite diagnostiqué une schizophrénie. Après la prescription d’antipsychotiques, il n’avait plus ces pulsions. En revanche, il souffrait toujours de psychoses.

18 mois d’incompréhension 

L’adolescent rentre à la maison, mais son cas s’aggrave. Cette fois-ci, il pense qu’un de ses chats tente de le tuer. De nouveaux symptômes font leur apparition: hallucinations visuelles, auditives et tactiles, fatigue extrême, migraines, crises de panique. Durant 18 mois, les chercheurs vont tenter d’améliorer son état, en vain. Plusieurs traitements lui ont été préscrits, sans succès.

Ce n’est qu’en janvier 2017, que les médecins découvrent qu’il souffre d’une , due à la bactérie Bartonella henselae. Cette bactérie est aussi appelée la bactérie du chaton et le jeune garçon avait plusieurs félins.

Selon l’étude, il « avait subi des morsures et des égratignures de chat peu avant l’apparition de la maladie ».

Cette bactérie, transmise de cette manière, peut provoquer des infections.

Le Dr Guillaume Fond, psychiatre aux Hôpitaux de Marseille et responsable au Centre expert schizophrénie et dépression résistante a qualifié la maladie de l’adolescent de « cas clinique édifiant », au site Pourquoi docteur ?. 

« Il montre que les médecins doivent systématiquement penser à cette piste en cas de nouveau cas de schizophrénie, ce qui est encore trop peu exploré à ce jour ». 

En 2017, deux ans après le début des symptômes, les psychoses du jeune garçon ont disparu.

Qu’est ce que vous risquez avec la Bartonellose ?

La Bartonellose est une bactérie responsable d’une infection connu des propriétaires de chat, la maladie des griffes du chat. Présent dans sa salive, elle est également sur sa peau et ses griffes. Généralement, la maladie se déclare suite à des effractions cutanées, et provoque une infection locale qui se traite aux antibiotiques.

Ce que ce journal scientifique révèle en publiant ce cas, c’est une forme rare de la maladie, qui entraîne des conséquences secondaires neuro-psychique importantes. Il semblerait que le traitement ait suffit à faire disparaître les symptômes, mais cela montre comment la biologie et la psychologie peuvent être liées dans des conditions que l’on pensait impossible. Cela reste des cas difficile à étudier, car rares et complexes.

Ainsi, gardez à l’esprit que vous ne risquez pas tant les effets psychologiques, que les effets dus à l’infection, en premier danger ! Nettoyez et désinfectez la moindre griffure de chat, et pensez à consulter une clinique de la main en cas de morsure.

Dr Stéphane Tardif

Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

https://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► 7 effets du cannabis que vous ignorez peut-être


Je comprends que le gouvernement canadien veut diminuer le marché noir du cannabis, et qu’il soit de meilleur qualité, cependant, le légalisé est vraiment une bonne chose ? Il y a tellement d’effets négatifs à fumer un joint ou le consommer dans la nourriture, qu’il me semble irréfléchi de le rendre légal
Nuage

 

7 effets du cannabis que vous ignorez peut-être

Effets à court terme

SHUTTERSTOCKPROFESSIONAL

Avec les changements proposés à la législation du cannabis au Canada, les gens sont nombreux à se poser des questions au sujet des effets et des risques potentiels pour la santé.

TIRÉ DE L’ÉDITION NOUVELLES

Bien que le cannabis entraine souvent des effets relaxants et euphorisants, il peut également causer des effets désagréables, inattendus et néfastes sur le cerveau et l’organisme. Voici certaines données en matière de santé relativement à la consommation du cannabis qui vous aideront à y voir plus clair.

1. Effets à court terme

L’usage occasionnel du cannabis peut entrainer de la confusion, de la fatigue, des pertes de mémoire et de l’anxiété. Parmi les effets à court terme sur l’organisme, on retrouve une baisse de la pression artérielle, ce qui peut provoquer des évanouissements; une accélération de la fréquence cardiaque, ce qui peut être dangereux pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques, et des dommages aux vaisseaux sanguins causés par l’inhalation de la fumée.

2. Votre cerveau

Votre cerveau

TATIANA SHEPELEVA / SHUTTERSTOCK

Les effets néfastes à long terme du cannabis se font sentir graduellement lors d’une consommation régulière et surtout fréquente, c’est-à-dire quotidienne, et peuvent affecter la mémoire, la concentration, l’intelligence (QI) ainsi que la capacité de réfléchir et de prendre des décisions.

3. Votre corps

Certains des effets à long terme de la consommation du cannabis sur l’organisme sont semblables aux effets du tabagisme, et comprennent un risque accru de bronchite, d’infections pulmonaires, de toux chronique et d’accumulation de mucus dans la gorge.

4. Santé mentale

Chez certaines personnes, la consommation de cannabis augmente les risques de voir apparaître une maladie mentale comme la psychose ou la schizophrénie, surtout chez les gens qui ont des antécédents personnels ou familiaux de maladie mentale. La consommation fréquente de cannabis peut également être associée à une incidence accrue de suicide, de dépression et de troubles anxieux.

5. Affaiblissement des facultés

Bien que la plupart des gens estiment qu’ils peuvent conduire sans danger quelques heures après avoir consommé du cannabis, l’affaiblissement des facultés peut durer beaucoup plus longtemps. Le cannabis peut affecter votre capacité de conduire un véhicule de façon sécuritaire ou de prendre part à des activités de haute vitesse comme le vélo et le ski. Car le cannabis peut affecter votre coordination, votre vitesse de réaction, votre capacité de concentration et de prise de décisions, et votre capacité d’évaluer les distances. La combinaison du cannabis et de l’alcool augmente grandement l’affaiblissement des facultés et les risques d’accident.

6. Sécurité

N’oubliez pas que les dangers pour la santé sont plus importants lorsque vous consommez du cannabis obtenu de façon illégale. Comme le cannabis illégal contient du THC dont la puissance est souvent inconnue, vous risquez de consommer un produit qui est beaucoup plus fort que prévu, ce qui pourrait augmenter ou prolonger certains effets comme la confusion ou l’anxiété. De plus, le cannabis illégal pourrait avoir été traité avec des pesticides qui sont nocifs pour la santé.

7. Dépendance

Dépendance

PHOTOGRAPHEE.EU / SHUTTERSTOCK

Contrairement à la croyance populaire, il est possible de développer une dépendance au cannabis. Les recherches ont démontré que le THC du cannabis entraine une augmentation des niveaux de dopamine, cette substance chimique dans le cerveau associée à la notion du plaisir, ce qui incite les gens à continuer de consommer. En fait, l’on estime que 9 % des gens qui consomment du cannabis développeront une dépendance envers la drogue – un pourcentage qui augmente avec la consommation quotidienne et chez les gens qui ont commencé à consommer à l’adolescence.

http://selection.readersdigest.ca

Légalisation du pot: pas avant l’âge de 21 ans, plaident les psychiatres


Le Canada s’apprête à légaliser le cannabis pour contrôler le THC ainsi que contré le réseau criminel qui vendent les drogues. Mais que seront les conséquences sur les consommateurs et surtout sur les adolescents et jeunes adultes ? Le cerveau et les troubles mentaux risquent d’augmenter considérablement d’après un grand nombre de psychiatres
Nuage

 

Légalisation du pot: pas avant l’âge de 21 ans, plaident les psychiatres

 

L'Association des médecins psychiatres du Québec estime que... (Photo Pablo Sanhueza, archives Reuters)

L’Association des médecins psychiatres du Québec estime que le projet de loi fédéral sur la légalisation de la marijuana est « inacceptable dans sa forme actuelle ».

PHOTO PABLO SANHUEZA, ARCHIVES REUTERS

 

MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse

Sur la base de leur expérience, les psychiatres québécois réclament aux gouvernements de ne pas autoriser la consommation de cannabis avant l’âge de 21 ans et de ne pas permettre sa culture à domicile. Voici les 10 requêtes, regroupées par thèmes, que leur association rendra publiques ce matin, pour réduire ce qu’elle qualifie d’« énormes risques ».

GARE AUX CERVEAUX IMMATURES

« Le projet de loi fédéral est inacceptable dans sa forme actuelle. On lutte contre le tabac, les boissons énergisantes et le décrochage, mais on est prêt à offrir aux jeunes quelque chose qui peut abîmer leur cerveau ! », dénonce en entrevue la Dre Karine Igartua, présidente de l’Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ).

Avant l’âge de 25 ans, le cerveau est encore en plein développement, renchérit sa consoeur, la Dre Amal Abdel-Baki. En l’inondant de cannabis à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, on perturbe son processus de maturation. Surtout lorsque le cannabis est très concentré en THC (sa substance psychoactive).

« Avec l’imagerie cérébrale, on peut souvent voir les lésions causées au cerveau par le THC », dit la Dre Abdel-Baki.

Dans la vie courante, cela se traduit par des problèmes de mémoire, d’attention et de traitement de l’information – qui peuvent tous contribuer à l’échec scolaire.

« On a l’impression que la société se trouve cool de légaliser et qu’on ne veut pas voir que la vie de certains jeunes pourrait basculer. Pour protéger les générations à venir, on propose un compromis – 21 ans – entre ce que la science nous dit sur le cerveau et le désir de réduire les méfaits liés au marché noir. » – La Dre Karine Igartua

À QUI S’ADRESSENT LES DEMANDES DES PSYCHIATRES ?

Au gouvernement du Canada, pour qu’il corrige le projet de loi déposé en avril avant de le faire adopter.

Au gouvernement du Québec, qui pourrait à défaut se montrer plus strict que le fédéral.

  • DE 9 À 15 %: Proportion d’utilisateurs précoces (ayant commencé avant 16 ans) devenus dépendants1
  • 2 %: Proportion d’utilisateurs quotidiens de cannabis parmi les Québécois de 15 à 17 ans1
  • 5 %: Proportion d’utilisateurs quotidiens parmi les Québécois de 18 à 24 ans1

TROP DE PSYCHOSES

D’après certains chercheurs, ce n’était pas le cannabis qui rendait schizophrène, mais plutôt la schizophrénie qui poussait à en consommer, pour s’automédicamenter. En 2016, une étude publiée dans JAMA Psychiatry a toutefois montré que la marijuana augmente bel et bien le risque de psychose. Car plus on en fume fréquemment, plus on augmente le risque de rechute après sa première hospitalisation.

Fumer trop jeune peut aussi précipiter de deux à trois ans le déclenchement de la maladie. Fumer de la marijuana ne rendra pas un jeune schizophrène s’il n’a pas de prédisposition génétique, nuance la Dre Igartua.

« Mais puisque les gens ne savent pas s’ils ont une telle prédisposition, à moins d’avoir des cas dans leur famille, c’est comme jouer à la roulette russe. Il n’y a pas de test de dépistage. »

40 %: Hausse du risque de trouble psychotique chez ceux qui ont consommé du cannabis au cours de leur vie1

79 %: Proportion de psychiatres québécois convaincus que la légalisation du cannabis nuira au fonctionnement et au rétablissement de leurs patients2

PAS À LA MAISON

Le projet de loi fédéral permet de cultiver quatre plants de marijuana chez soi. Puisqu’on ne peut cacher des plantes dans un placard, c’est trop risqué pour l’AMPQ, qui veut qu’on interdise une telle culture à des fins non médicales.

« Il ne faut pas que ce soit accessible aux enfants », justifie la Dre Igartua, peu importe qu’ils habitent sur place ou soient en visite.

« Jeunes, on est tous allés voler une once de fort dans les bouteilles de nos parents. L’adolescent qui voit quatre plants à domicile n’aura qu’à aller se chercher une couple de feuilles. Ça ne se remarquera pas. » – La Dre Karine Igartua

SONNER L’ALARME

« Je donne des conférences dans les écoles secondaires et les jeunes comprennent que si le gouvernement légalise, c’est que c’est sans danger », rapporte la Dre Abdel-Baki, qui préside l’Association québécoise des programmes pour premiers épisodes psychotiques et qui a vu plusieurs patients sombrer dans la paranoïa.

Pour l’AMPQ, il faudra donc lancer des campagnes pour faire connaître les risques et les signes de dérive. L’association propose de passer aussi par les parents et par l’école.

« On aimerait que ce soit fait systématiquement dès le début du cursus secondaire, précise la Dre Igartua. En 4e ou 5e secondaire, il est trop tard ; ils ont déjà commencé. »

NE PAS VISER LES PROFITS

La Société des alcools accorde des rabais et des points pour fidéliser ses clients. Ce serait « un non-sens » pour les psychiatres. La distribution du cannabis ne devra être soumise à « aucune logique de profit ou de croissance des activités de vente », plaide la Dre Igartua. « Dans les points de vente, les employés devraient être formés et récompensés pour dépister les problèmes et référer, non pas pour vendre le plus possible. »

La publicité et les emballages attrayants doivent aussi être interdits.

FINANCER LE SYSTÈME DE SANTÉ

Le nombre de Québécois hospitalisés pour soigner des troubles mentaux ou du comportement causés par le cannabis a quadruplé entre 2004 et 2014. Comme le ministre québécois de la Santé, les psychiatres craignent que leur nombre augmente encore avec la légalisation. Et que cela coûte une fortune.

« Les troubles psychotiques sont généralement chroniques et nécessitent des soins très intensifs. Une hospitalisation peut durer de trois à quatre semaines. Il faut prévoir les ressources », souligne la Dre Igartua.

En avril, la ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, a accusé les Québécois de crier au loup.

72 %: Proportion de psychiatres convaincus que la légalisation du cannabis entraînera une augmentation des besoins de services psychiatriques et psychosociaux2

Sources :

1. Énoncé de position de l’AMPQ sur la légalisation du cannabis à des fins récréatives

2. Sondage interne fait en mai par l’AMPQ et auquel ont répondu 27 % des 1150 membres

http://www.lapresse.ca

Le pot, « facteur de risque de psychose », conclut une étude


Le mieux, c’est de ne jamais toucher a cette cochonnerie ….
Nuage

 

Le pot, « facteur de risque de psychose », conclut une étude

 

L'étude a montré que chez les adeptes de... (PHOTO KENZO TRIBOUILLARD, ARCHIVES AFP)

L’étude a montré que chez les adeptes de cannabis qui continuent fréquemment avec du pot très fort après un épisode de psychose, le risque de rechute est 2,7 fois plus élevé que pour les fumeurs de pot qui écrasent.

PHOTO KENZO TRIBOUILLARD, ARCHIVES AFP

MATHIEU PERREAULT
La Presse

La marijuana augmente bel et bien le risque de psychose, selon une nouvelle étude britannique, la première à établir un lien de cause à effet à ce sujet. Bonne nouvelle, les amateurs de pot qui écrasent pour de bon après un premier séjour à l’aile psychotique peuvent ainsi réduire substantiellement leur risque de rechute.

« On savait que la consommation de marijuana était liée à la psychose, mais on n’était pas sûr s’il n’y avait pas une cause unique à ces deux phénomènes », explique Sagnik Bhattacharyya, psychiatre au King’s College de Londres, qui est l’auteur principal de l’étude publiée la semaine dernière dans la revue JAMA Psychiatry.

« Certains critiques des études précédentes sur le sujet avançaient l’hypothèse que des gènes augmentent à la fois la propension à se laisser tenter par le cannabis et le risque de psychose, ou alors que le pot est un type d’automédication pour les débuts d’une psychose. Comme on ne peut pas demander à un groupe de fumer du pot et à un autre de s’abstenir, il faut faire une expérience « en nature », avec les aléas de la vie des patients que l’on suit. Nous pensons avoir établi hors de tout doute que le cannabis était un facteur de risque de psychose. »

Les chercheurs britanniques ont suivi pendant deux ans 260 patients hospitalisés pour une première psychose. De ce nombre, 40 % n’avaient jamais fumé de cannabis et 25 % étaient des fumeurs réguliers. Ils ont publié en août, dans une autre revue, Lancet Psychiatry, le risque de rechute en fonction de la fréquence et de la puissance du cannabis fumé. L’étude de JAMA Psychiatry portait sur une période de suivi de six mois de 220 patients, où le risque de rechute a été analysé plus en détail pour établir un lien de cause à effet.

Risque de rechute chez les adeptes

« Chez un patient qui arrête de fumer après une psychose, puis recommence, puis arrête encore, à plusieurs reprises, le risque de rechute augmente de 13 % dans les périodes suivant l’utilisation de cannabis », dit le Dr Bhattacharyya.

 L’étude d’août a montré que chez les adeptes de cannabis qui continuent fréquemment avec du pot très fort, le risque de rechute est 2,7 fois plus élevé que pour les fumeurs de pot qui écrasent. Cela se compare à un risque de rechute 3,3 fois plus élevé quand les patients cessent de prendre leurs médicaments antipsychotiques.

Quelle est la prochaine étape ?

« Les utilisateurs de pot qui font des psychoses n’arrêtent pas si souvent que ça, dit le Dr Bhattacharyya. Il faut donc viser une réduction de la fréquence ou de la puissance. Nous voulons aussi voir si une partie du problème tient à une interaction entre le cannabis et les antipsychotiques. Si c’est le cas, on pourrait essayer de contrer cette interaction avec un deuxième médicament. »

_________________________

Quelques chiffres

30 % : Risque de rechute, au cours des deux années suivant un premier épisode, chez les psychotiques qui n’ont jamais fumé de cannabis

24 % : Risque de rechute, au cours des deux années suivant un premier épisode, chez les psychotiques qui fumaient auparavant du cannabis mais qui n’en ont plus fumé par la suite

40 % : Risque de rechute, au cours des deux années suivant un premier épisode, chez les psychotiques qui fumaient auparavant du cannabis et qui ont continué à fumer du cannabis de manière intermittente (moins d’une fois par mois) par la suite

44 % : Risque de rechute, au cours des deux années suivant un premier épisode, chez les psychotiques qui fumaient auparavant du cannabis et qui ont continué à fumer du cannabis sous forme de  à faible taux de THC

54 % : Risque de rechute, au cours des deux années suivant un premier épisode, chez les psychotiques qui fumaient auparavant du cannabis et qui ont continué à fumer du cannabis à fort taux de THC au moins une fois par mois

58 % : Risque de rechute, au cours des deux années suivant un premier épisode, chez les psychotiques qui fumaient auparavant du cannabis et qui ont continué à fumer du cannabis à fort taux de THC au moins une fois par jour

69 % : Risque de rechute, au cours des deux années suivant un premier épisode, chez les psychotiques qui cessent de prendre leurs médicaments antipsychotiques

Source : Lancet Psychiatry

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 5 génies historiques qui ont souffert d’une maladie mentale.


Les maladies mentales peuvent toucher tout le monde, même les talentueux, les intelligents. Aujourd’hui, bien des maladies sont reconnues et peuvent avoir certains traitements, mais cela n’a pas toujours été le cas. Malgré des personnes connues ont du avancée avec leur maladie et ont montrés de grandes oeuvres en absence de traitements efficaces pour rendre leur vie en générale plus vivable
Nuage

 

5 génies historiques qui ont souffert d’une maladie mentale.

Parmi ceux qui souffrent de trouble bipolaire ou de schizophrénie sont des écrivains éminents, poètes, peintres et musiciens. Bien sûr, dans les moments où il n’y avait pas de médicaments pour ces maladies et tous ont été considérés comme des «imbéciles», un diagnostic précis était impossible. Cependant, nous pouvons être à peu près sûrs que les personnes souffrant de troubles mentaux ont formé la base de la culture moderne.

1. Edgar Allan Poe

Poe a été un pionnier de l’horreur et de la criminalité. Il a écrit des horreurs sombres avec des éléments de fantaisie. Ses œuvres «La chute de la maison Usher” et “Le Coeur Révélateur” sont considérées comme des classiques de l’horreur gothique. L’écrivain a subi de nombreux troubles et de l’anxiété; il avait peur de l’obscurité, subit une perte de mélancolie et de la mémoire et avait aussi une manie de la persécution et des hallucinations graves.

Élevé sans mère, il a appris à lire sur les pierres tombales du cimetière, tandis que ses conditions médicales préexistantes sont intensifiées en raison d’une dépendance à l’opium et la mort de sa jeune femme. Les tentatives ultérieures de mariage ont échoué et les amis qui ont été témoins de son alcoolisme et toxicomanie l’ont admis dans un hôpital psychiatrique, où il est mort après cinq ans.

2. Friedrich Nietzsche

Son point de vue et la philosophie a causé beaucoup de controverse. Le concept d’un homme surnaturel, le scepticisme moral et le nihilisme sont connus à ce jour. Tout le monde, même s’ils ne l’ont pas lu, au moins connaît le titre “Ainsi parlait Zarathoustra.” Il était maniaco-dépressif, était atteint de psychose et était un mégalomane. Il se considérait comme une unité exceptionnelle, ce qui lui a souvent conduit à tomber dans la dépression nerveuse.

Il criait de façon incontrôlable et sautait sans raison. Au cours des séjours dans un hôpital psychiatrique, il a formé son travail. À la fin de sa vie, sa condition s’est détériorée à un point qu’il était seulement en mesure de faire des phrases simples.

3. Ernest Hemingway

Cet éminent écrivain est l’auteur du contenu intemporel, dans lequel il a créé le personnage d’un guerrier exceptionnel, luttant contre les adversités impossibles à la toute fin. Un écrivain avec un prix Nobel, sportif, pêcheur et soldat, il est victime d’une grave dépression, d’anxiété et de manie de la persécution. La seule méthode connue de la lutte contre la maladie mentale était à l’époque des chocs électriques. L’auteur a subi une perte de mémoire, causée par les chocs électriques, et une tentative de suicide, parce qu’il s’était dit qu’il ne pouvait pas survivre plus longtemps. Sa famille a essayé de l’arrêter, mais après la session d’électrochocs suivante, il se suicida avec son fusil de chasse favori.

4. Franz Kafka

Son travail inspire encore beaucoup de gens aujourd’hui. Des millions d’esprits à travers le monde ont été enchantés par ses cauchemars surréalistes, des situations de non-sens et de confusion. Sa littérature est née en raison de sa propre situation de vie et le manque d’acceptation pour son travail par sa famille. Kafka a souffert de névrose, d’anxiété, d’autres troubles mentaux et de la tuberculose. Ces maladies l’ont détruit mentalement et physiquement.

5. Virginia Woolf

Elle est considérée comme la personne la plus influente et talentueuse du XXe siècle. Ses essais d’avant-garde sur le rôle des femmes ou de la politique ont eu un impact énorme sur la société dans son temps. Malgré de nombreux succès, elle a souffert de dépression sévère. Elle a souffert d’hallucinations – pensant que les oiseaux chantent en grec. Elle avait des pensées suicidaires depuis le début de son enfance. Sa jeunesse a eu une énorme influence sur sa vie plus tard, en particulier parce qu’elle a été molestée. Elle détestait le contact physique avec les autres, même le moindre contact ou une poignée de main. Après la mort de sa mère, et plus tard son père, elle a fait beaucoup de tentatives de suicide infructueuses. Au début de la Seconde Guerre mondiale, elle a perdu sa maison à des raids et son mari a été presque tué. Cela a conduit à une rechute grave de sa dépression et au suicide. Elle a écrit dans une lettre qu’elle ne voulait pas continuer à gâcher la vie de son mari.

http://www.estpositive.fr/

Vol 4U9525: pourquoi entraîner dans la mort des dizaines d’inconnus?


Des questions se posent sur la cause de l’décrassement d’avion qui semble que le co-pilote aurait lui-même fait le geste de non-retour en détruisant l’avion avec ses passagers. Le terrorisme ? Il ne semble pas d’indice dans ce sens, dans d’autres médias, on parle qu’il était suivi en psychiatrie et que le médecin l’aurait déclaré et qu’il aurait même été en arrêt de travail, alors comment se fait-il qu’il était aux commandes d’un Airbus ? Serait-ce des troubles de personnalité, de psychose ? Pour le moment en tout cas, ce ne sont que des hypothèses
Nuage

 

Vol 4U9525: pourquoi entraîner dans la mort des dizaines d’inconnus?

 

Qu'est-ce qui a bien pu pousser un pilote... (PHOTO EMMANUEL FOUDROT, REUTERS)

Qu’est-ce qui a bien pu pousser un pilote en début de carrière à entraîner 149 personnes dans la mort?

PHOTO EMMANUEL FOUDROT, REUTERS

MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse

Qu’est-ce qui a bien pu pousser un pilote en début de carrière à entraîner 149 personnes dans la mort? Vengeance, dépression, psychose? À ce stade, aucune hypothèse n’est totalement écartée, mais une chose est certaine: le geste d’Andreas Lubitz trahit un «dysfonctionnement majeur» et «contient énormément de rage», disent les experts en santé mentale. Voici leurs pistes.

SUICIDE ÉLARGI

Lorsqu’une personne se suicide et tue ses proches pour leur épargner une vie qu’elle voit en noir – et la souffrance liée à sa disparition -, on parle parfois de «suicide altruiste». Elle peut aussi agir par colère, par exemple parce qu’elle refuse qu’un ex-conjoint lui survive et connaisse le bonheur, illustre le Dr Gilles Chamberland, directeur des services professionnels à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal.

«Mais amener avec soi autant d’étrangers avec qui on n’a aucun lien, il n’y a pas de raison logique de faire ça, affirme le psychiatre. Dans ce cas-ci, ça ressemble plus à l’homicide de 150 personnes.»

TROUBLE DE PERSONNALITÉ

«Il n’est pas impossible que le pilote ait eu des volontés de mort liées à des événements ou des gens de sa vie et soit centré sur lui, narcissique au point de faire fi des autres», estime toutefois Alain Mercier, psychologue au programme des troubles anxieux et de l’humeur de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Il est quand même peu probable qu’il ait agi par pur sadisme.

«Les vrais psychopathes antisociaux peuvent prendre plaisir à voir les autres souffrir, à faire parler d’eux – un peu comme Magnotta -, mais ils ne sacrifieront pas leur vie pour ça», précise le Dr Chamberland.

TUERIE DE MASSE

À la manière des tueurs de masse, qui retournent leur arme contre eux après leur carnage, Andreas Lubitz a peut-être décidé de se venger de quelque chose, quitte à en mourir. Des écoles, des bureaux et des centres commerciaux ont été le théâtre de pareilles fusillades, sans que leurs auteurs invoquent de causes politiques.

«Ces personnes se voient comme des justicières, par un raisonnement qui semble cohérent à leurs yeux», expose Alain Mercier.

PSYCHOSE

Autre possibilité: un épisode psychotique.

«Le pilote pourrait avoir vécu une perte de contact avec la réalité et, dans un délire, s’être donné pour mission d’éliminer des gens en s’éliminant lui-même», avance le psychologue.

ATTENTAT-SUICIDE

Comme les pilotes qui ont percuté le World Trade Center en 2001 ou comme les kamikazes qui se font exploser en public, Lubitz pourrait avoir eu des motivations terroristes. Hier, les enquêteurs n’avaient toutefois recueilli aucun indice permettant de le croire.

http://www.lapresse.ca/

Dix maladies du futur : "Docteur, j’ai mal à mes implants"


La technologie ne cesse de progresser autant dans les loisirs, que dans le travail et en médecine, mais ou cela va t-il nous mener. Déjà, npus voyons les problèmes de santé liés à cette technologie, mais dans quelques années certains prévoit des nouveaux maux causés directement vers ces innovations
Nuage

 

Dix maladies du futur : « Docteur, j’ai mal à mes implants »

 

A vivre dans un monde (et un corps) toujours connecté, interfacé, nanostructuré… il va nous arriver des embrouilles. C’est en substance ce que dit le site io9, qui a recensé les pathologies du futur. Ça fait froid dans le dos.

Les nouveaux virus qui mutent et apparaissent ne sont pas les seules afflictions qui nous menacent. La profusion de technologies et leur interaction de plus en plus étroite avec l’espèce humaine pourraient mener au développement de nouvelles maladies.

Et elles sont bien plus effrayantes que cette angoisse diffuse créée par le numérique, connue sous l’acronyme anglais de Fear of Missing (ou Fomo), qui se caractérise par la peur de manquer quelque chose.

Surtitré « We come from the future » (« Nous venons du futur ») le site américain io9 annonce la couleur. Il a listé les nécroses, psychoses et autres pathologies pas très roses, où le probable le dispute au grotesque. Autant d’annonces de cauchemars à venir sur lesquels Courrier international est récemment allé jeter un œil. Revue de détail de ces maladies (presque toutes) imaginaires par le journaliste George Dvorky.

1. L’addiction à la réalité virtuelle ou comment se passer d’un monde « bigger than life » où tous les rêves semblent possibles. Une pathologie déjà annoncée par le désormais célèbre syndrome d’addiction à Internet.

2. Trouble dissociatif de la réalité. A force d’abuser de la réalité virtuelle, si crédible et si réaliste, les utilisateurs pourraient finir par ne plus distinguer le monde réel de la matrice.

3. Dysphorie de l’identité. C’est bien beau de confier à Internet, à des algorithmes, à des assistants numériques, des informations, des tâches et des décisions personnelles. Mais il va devenir de plus en plus compliqué de savoir qui ou quoi l’on est, quelle part du cloud est la nôtre. Et de s’en contenter.

4. Trouble de l’intégration après cryogénisation. Ou le syndrome d’Hibernatus. Quand on saura congeler nos corps, et surtout les réveiller dans un autre siècle ou millénaire, dans une société futuriste, comment pourrons-nous nous adapter ? Le monde que l’on aura connu, ses règles, son langage, auront disparu. Ceux qui se réveilleront seront des naufragés, étrangers en terre inconnue. Pour nous aider à nous adapter, nos bienfaiteurs du futur nous feront-ils rejoindre une classe d’adaptation ?

5. Infection cybernétique généralisée. Nous n’avons aucune idée de la façon dont notre corps va réagir aux implants cybernétiques, et aux problèmes inédits que ceux-ci pourront engendrer, avance le journaliste : des allergies, des inflammations, de la douleur, peut-être… Voire un rejet pur et simple de ces appendices synthétiques. Ils pourraient aussi provoquer des « courts-circuits » dans le fonctionnement normal du corps. Ou même, en se dégradant, conduire à des intoxications ou des infections sans précédent.

6. Choc nanotoxique.

« Les nanotechnologies ont le pouvoir de récrire n’importe quel aspect de la condition humaine, pour le meilleur ou le pire. Et les scientifiques s’inquiètent des effets des nanoparticules dans notre environnement », avertit io9.

Comment cela se passera-t-il quand ils seront injectés directement dans notre organisme ? S’ils sont mal conçus, les nanobots ne risquent-ils pas de se tromper dans la dose de principe actif à injecter. Ils pourraient aussi conduire à un choc anaphylactique, cette réaction allergique violente pouvant entraîner la mort.

7. Psychose de l’hyperconnaissance. Tout savoir sur tout. Un vrai cauchemar qui pourrait devenir réalité dans nos cerveaux dopés aux implants cybernétiques et alimentés par un flux continu d’informations. Mais sommes-nous vraiment faits pour gérer une telle situation ? Ou du moins notre psyché le permet-elle ? Rien n’est moins sûr. Il est possible que cette surdose de connaissances provoque des comportements antisociaux, des crises d’angoisse, des crises existentielles allant jusqu’à la psychose.

8. Phobie des robots. A force d’en voir partout, certains humains pourraient développer une véritable aversion des robots. Et même une peur qui pourrait se muer en un genre de racisme au fur et à mesure que les robots feront partie intégrante de la société, occupant nos emplois et singeant nos comportements.

9. Onanisme irrépressible. La puce sexuelle arrive, annonce io9, et avec elle, la capacité d’activer le plaisir à la demande. D’ailleurs, les chercheurs testent déjà des machines à bonheur en stimulant des régions précises du cerveau. Bien sûr, cela semble paradisiaque, mais nombre d’entre nous risquent de ne plus savoir mettre l’interrupteur sur off.

10. L’ennui d’une vie trop longue. Certains chercheurs prétendent que l’on vivra de plus en plus vieux, de mieux en mieux. Et que nous finirons peut-être par devenir immortels. Mais si c’est vrai, n’allons-nous par finir par nous lasser de l’existence et trouver la vie extrêmement ennuyeuse ?

http://www.courrierinternational.com/

Maladie mentale : une variété puissante de cannabis augmenterait le risque


Avec la légalisation des drogues, on peut penser que de nouvelles variétés vont apparaitre sur les tablettes, les habitudes des consommateurs risquent de changer et les risques seront d’autant plus grand de voir apparaitre des maladies mentales dû aux drogues
Nuage

 

Maladie mentale : une variété puissante de cannabis augmenterait le risque

 

La Skunk, une variété de cannabis avec un fort taux de THC développée durant les années 1970 aux États-Unis. ©  SIPANY/SIPA

La Skunk, une variété de cannabis avec un fort taux de THC développée durant les années 1970 aux États-Unis. © SIPANY/SIPA

Les personnes consommant quotidiennement de la « skunk », une variété de cannabis, seraient cinq fois plus susceptibles de développer une maladie mentale, selon une étude.

« SKUNK ». La consommation fréquente d’une variété puissante de cannabis, comme la « skunk », augmente fortement les risques de développer une maladie mentale, selon une étude publiée par The Lancet. Les personnes consommant de la « skunk » (une variété de cannabis avec une forte capacité psychotrope) tous les jours sont cinq fois plus susceptibles de développer une maladie mentale, selon cette étude réalisée dans le sud de Londres pendant six ans auprès de 370 personnes saines et de 410 patients atteints pour la première fois d’un trouble psychotique.

Le risque de psychose dépend de la fréquence d’utilisation et de la puissance du cannabis »

 

La probabilité de développer une maladie mentale tombe à trois fois plus en cas de consommation seulement le week-end et à deux fois plus pour une consommation réduite à moins d’une fois par semaine (voir schéma ci-dessous). En revanche, l’étude n’a pas trouvé de lien entre la consommation de haschich (variété moins puissante de cannabis) et le développement d’une maladie mentale.

« Les résultats montrent que le risque de psychose chez les consommateurs de cannabis dépend de la fréquence d’utilisation et de la puissance du cannabis », a mis en avant le docteur Marta Di Forti, principal auteur de l’étude. « L’utilisation de haschich n’a pas été associée à un risque accru de psychose ».

© Marta Di Forti / The Lancet

Le haschich contient moins de THC (tétrahydrocannabinol, la molécule à l’origine des effets psychotropes du cannabis) que la « skunk ».

« Nos résultats montrent l’importance de sensibiliser le public au risque associé à l’utilisation de cannabis à forte puissance, en particulier à un moment où ces variétés sont de plus en plus disponibles », jugent les auteurs de l’étude. »La tendance mondiale à la libéralisation de l’utilisation du cannabis rend en outre urgent le développement de l’éducation des jeunes sur les risques du cannabis à forte puissance », concluent-ils.

LÉGALISATION. L’Uruguay est devenu en 2014 le premier pays au monde à légaliser la production et la vente de cannabis tandis que quatre États américains ont réglementé son usage à des fins récréatives. Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée en Europe (73,6 millions des 15-64 ans l’ont expérimenté dans leur vie, soit 21,7% des Européens adultes), selon le dernier rapport de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT).

Lise Loumé avec afp

http://www.sciencesetavenir.fr/

Quels sont les effets du cannabis sur le cerveau des adolescents?


Personnellement, je ne comprends pas vraiment pourquoi qu’on veut légaliser le cannabis, ce besoin d’avoir quelque chose d’artificiel pour vivre m’apparait aberrant, mais bon. Malheureusement, légal ou pas, les adolescents sont plus à risque de prendre cette substance alors que leur cerveau est en pleine maturation
Nuage

 

Quels sont les effets du cannabis sur le cerveau des adolescents?

 

 

Photo :  iStockphoto

Un texte de Danny Lemieux de Découverte

Les adolescents canadiens sont parmi les plus grands consommateurs de cannabis au monde. Le cannabis est-il une drogue douce comme on le prétend souvent? Son image inoffensive est-elle scientifiquement exacte?

L’adolescence est souvent associée à une période de sensations fortes. L’univers des drogues intrigue. Facilement accessible, le joint de cannabis dérègle les perceptions et procure un plaisir sensoriel.

Chez l’adulte, l’impact durable sur la santé est habituellement négligeable, mais qu’en est-il pour l’adolescent? Au-delà des sensations passagères, le cannabis est une drogue complexe, dont les effets à long terme sont difficiles à isoler. Malgré les nombreuses études publiées, il subsiste encore des zones d’ombre. Didier Jutras-Aswad, psychiatre à l’Université de Montréal, a revu 120 études scientifiques sur le cannabis et ses effets sur le cerveau des adolescents.

Premier constat : fumer avant l’âge de 15 ans pose de plus grands risques

« L’adolescence est vraiment une période critique sur le plan de la maturation cérébrale. » — Didier Jutras-Aswad, psychiatre

Cette période s’avère « un moment où le raffinement de la communication entre les différentes zones du cerveau va finalement se développer, se raffiner, et c’est une période où, quand on vient altérer le développement normal du cerveau, il peut y avoir des conséquences à plus long terme », ajoute M. Jutras-Aswad.

Adolescence rime souvent avec insouciance. Dans ce contexte, il est normal que psychose, névrose et schizophrénie soient des mots qui ne font pas partie du vocabulaire. Difficile de dire avec certitude si le cannabis cause la maladie mentale, mais il agit certainement comme facteur déclencheur d’une maladie latente. La psychose, comme la schizophrénie, touche environ 1 % de la population.

Chez l’adolescent qui consomme régulièrement, dans l’ensemble, le risque de psychose ou de schizophrénie est multiplié par quatre ou cinq.

Dans ses publicités de prévention, le gouvernement canadien soutient que « la marijuana est en moyenne de 300 % à 400 % plus forte qu’elle l’était il y a 30 ans ».

Il faut toutefois mettre ces risques en perspective. Au Québec, près de 50 % des finissants au secondaire avouent avoir consommé du cannabis au cours de la dernière année. Aussi, 80 % des jeunes consommateurs de cannabis cesseront de consommer avant la fin de leur adolescence.

Par contre, un jeune sur 10 développera une dépendance. Et c’est principalement lui qui court le plus de risques.

Deuxième constat : les adolescents ne sont pas tous égaux face à la dépendance

« On est en train de s’apercevoir sur le plan scientifique de la portée de l’effet de cette substance-là, particulièrement chez les individus qui sont vulnérables autant sur le plan génétique que sur le plan psychologique. » — Didier Jutras-Aswad, psychiatre

En effet, les prédispositions génétiques combinées à certains facteurs comme l’anxiété multiplient par huit ou neuf le risque de dépendance. Au quotidien, des indices concrets peuvent trahir une certaine vulnérabilité.

Une question de molécules

Comment le cannabis laisse-t-il son empreinte sur le cerveau? Le grand responsable, c’est le THC. Cette molécule parvient à modifier le fonctionnement du système endocannabinoïdes, un ensemble de neurotransmetteurs, de récepteurs et d’enzymes responsables en partie de la maturation cérébrale.

Naturellement produits par le cerveau, les endocannabinoïdes sont présents dans des zones associées à l’apprentissage, la motivation et la prise de décision.

La structure moléculaire du THC ressemble à celle des endocannabinoïdes. Cette ressemblance lui permet de se lier à certains récepteurs présents à la surface des neurones. Ainsi trompés, les neurones sont incapables de réguler leurs messages.

La dose et la fréquence à partir de laquelle le cannabis modifie le cerveau des ados vulnérables restent floues, voire inconnues.

L’émission Découverte présente dimanche à 18 h 30 un reportage complet sur le cannadis et l’adolescence sur ICI Radio-Canada Télé.

Quels effets à long terme?

Le THC altère le cerveau. Mais les conséquences sont-elles irréversibles pour autant? Selon le pédiatre Richard Bélanger, la question mérite d’être posée.

« On n’a pas encore la capacité scientifique de déterminer d’une manière exacte les conséquences des changements [du THC sur le cerveau]. » — Richard Bélanger, pédiatre

« On a de plus en plus d’évidences que, en effet, il y a des changements structurels et fonctionnels du cannabis au niveau cérébral, mais les conséquences exactes, je ne suis pas si sûr qu’on a assez d’information pour le dire d’une manière aussi certaine », ajoute M. Bélanger.

Didier Jutras-Aswad est du même avis. Puisque le cerveau est une machine complexe, il croit qu’il ne faut pas sous-estimer sa capacité d’adaptation.

Moins de 10 % des fumeurs de cannabis courent un risque réel pour leur santé. Dans ce sens, plusieurs s’entendent pour dire que rien ne sert de diaboliser le cannabis.

D’autres effets insoupçonnés

L’usage répété du cannabis a déjà été associé à plusieurs problèmes de santé tels que les dépendances, l’initiation et le maintien du tabagisme, certaines maladies mentales (la dépression, les troubles anxieux et la psychose). Il est également admis que les jeunes consommateurs s’exposent également à un développement cérébral altéré, à des troubles cognitifs au long cours et à des performances scolaires moindres.

En outre, la fumée du cannabis contient plus de substances cancérigènes que celle du tabac.

Tout cela ne semble pas effrayer le jeune consommateur de cannabis. Par contre, plusieurs semblent craindre les répercussions du cannabis sur leur santé sexuelle. En voici des exemples :

Chez les filles 

  • Apparition de montées laiteuses (galactorrhée)

Chez les garçons

 

  • Suppression de la testostérone
  • Baisse des performances sexuelles et de la libido
  • Développement des seins (gynécomastie)

http://ici.radio-canada.ca/