Le Saviez-Vous ► Pour nommer des éléments de l’espace, les scientifiques suivent tout un tas de règles bizarres


Trouver des noms comme par exemple à Neptune et ses lunes, n’est pas une mince affaire. Il plus facile de comprendre comment ils choisissent les noms des tempêtes tropicales, des ouragans, des typhons et des cyclones que les découvertes autour de Jupiter. En astronomie, il y a des règles très stricts avant de donner un nom aux nouvelles découvertes.
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Pour nommer des éléments de l’espace, les scientifiques suivent tout un tas de règles bizarres

 

Le ciel | Stocksnap via Pixabay License by

Le ciel | Stocksnap via Pixabay License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Avec la découverte de plusieurs lunes autour de Jupiter, les astronomes font appel aux idées du public. Néanmoins, à chaque fois qu’il faut trouver des noms, il y a des règles selon la planète ou l’élément spatial à suivre rigoureusement.

Repéré sur Washington Post

L’été dernier, cinq nouvelles lunes ont été découvertes dans l’orbite de Jupiter. Comme à chaque fois qu’il y a une découverte de ce genre, il faut les nommer. Le 21 février 2019, la Carnegie Institution for Science, une organisation américaine qui finance et mène des recherches scientifiques, a proposé au public de trouver un nom à ces lunes. L’occasion de découvrir quelques règles en la matière décrétées par l’Union astronomique internationale (UAI), raconte le Washington Post.

Pour ses lunes, il faut donc choisir un nom d’un personnage mythologique qui a été l’amant de Zeus ou Jupiter (le même dieu selon la mythologie grecque ou romaine), qui doit faire au maximum seize lettres. Il ne peut être celui d’une personne vivante connue ou être similaire à d’autres astres spatiaux, comme des lunes ou des astéroïdes. Et si la lune est prograde (elle tourne dans le même sens que la rotation de Jupiter) le nom doit finir par un «a». Si elle est rétrograde (elle tourne dans l’autre sens), le nom doit finir par un «e».

Ainsi va la difficile vie de nommeur d’élément spatial, il faut suivre tout un tas de règles un peu bizarres décrétées par l’UAI. Ainsi, si vous voulez nommer un relief de Titan, le satellite de Saturne, il faut que les noms proviennent des univers du Seigneur des Anneaux et de la Terre du Milieu de Tolkien, ou de celui de Dune de Frank Herbert, écrit le Washington Post. Et pour Io, la lune volcanique de Jupiter (encore une), il faut qu’il y ait un nom en rapport avec le feu, les volcans ou l’Enfer de Dante.

C’est lorsque des sondes spatiales ou d’autres appareils de recherches renvoient les premières images d’un nouveau corps céleste que l’équipe derrière cette découverte propose des catégories et des thèmes pour les nommer. Quand les thèmes sont décidés, tout le monde peut proposer un nom. Les nouvelles suggestions sont examinées par un groupe de travail, qui les approuvent et les publient dans la «Gazetteer of Planetary Nomenclature». Par exemple, une minuscule lune de Neptune découverte avec le télescope spatial Hubble fut appelée Hippocampe, car ces animaux sont ceux qui conduisent le char de Neptune dans un ancien mythe.

Avoir des thèmes est important car cela «minimise les chances que quelqu’un veuille attribuer le même nom à deux entités différentes sur deux corps spatiaux, car les thèmes seront différents pour chacun, indique un scientifique au quotidien américain. Cela relie également les choses. Si vous connaissez votre mythologie… Vous pouvez immédiatement dire sur quel corps il se trouve et quel type de caractéristiques il a».

http://www.slate.fr/

Pour contrer l’Alzheimer, on joue à Super Mario


Ce n’est pas parce que l’on vieillit qu’on ne peut rien contre le vieillissement du cerveau. En effet, plusieurs tests dans différents domaines montrent que le cerveau peut s’adapter et améliorer les fonctions cognitives.
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Pour contrer l’Alzheimer, on joue à Super Mario

 

JEAN-BENOIT LEGAULT
La Presse Canadienne
Montréal

Les personnes âgées qui veulent améliorer leur mémoire et leur attention devraient commencer à jouer à Super Mario.

Il ne reste simplement qu’à les convaincre de s’asseoir devant la console.

« On sait que les activités stimulantes cognitivement ont un effet sur notre cerveau et on a observé qu’on est moins à risque d’Alzheimer si on a une vie qui est stimulante intellectuellement, a expliqué la docteure Sylvie Belleville, la directrice scientifique du Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. La mémoire est plus en santé quand on vieillit. »

La docteure Belleville et son équipe ont voulu savoir si les jeux vidéo et la réalité virtuelle pourraient être exploités pour améliorer la qualité de vie des personnes vieillissantes.

Des études précédentes avaient décelé des différences au niveau cérébral chez les jeunes qui étaient de grands amateurs de jeux comme Super Mario, Angry Birds ou Call of Duty. Une facette demeurait toutefois nébuleuse : est-ce que ces jeunes développaient ces différences en jouant, ou bien étaient-ils attirés par ces jeux parce qu’ils possédaient déjà ces différences ?

La docteure Belleville a donc recruté des personnes âgées qui ont été divisées aléatoirement en trois groupes : un groupe qui jouait aux jeux vidéo, un groupe qui apprenait le piano par logiciel et un troisième groupe qui ne faisait rien – et c’est là que ça s’est compliqué.

« On a eu beaucoup, beaucoup de mal à intéresser les personnes âgées à Super Mario. Ça a été très difficile. On a perdu plusieurs de nos participants. Ils voulaient tous aller en musique, a dit Mme Belleville. Mais ce n’est pas la technologie, parce que l’enseignement était aussi fait par un logiciel. C’est parce que la musique, ça les intéressait, mais les jeux vidéo, ils n’ont aucun intérêt pour ça ! »

Éventuellement, on a demandé à des personnes âgées de 55 à 75 ans qui ne jouaient pas du tout aux jeux vidéo d’y jouer 30 minutes par jour, cinq jours par semaine, pendant six mois. Super Mario a été choisi, car c’est un jeu qui demande beaucoup d’exploration spatiale, dans lequel les gens se baladent dans différents univers.

Les chercheurs ont constaté une amélioration de la mémoire et de l’attention des personnes âgées qui ont joué à ce jeu. Ils ont aussi mesuré un agrandissement de l’hippocampe – une région du cerveau étroitement impliquée dans la mémoire, la mémoire spatiale et l’exploration spatiale – et une augmentation d’une région du cerveau associée au contrôle et à l’attention visuelle.

L’effet observé chez le groupe de la musique était davantage au niveau auditif.

« J’ai été très surprise, mais j’ai aussi été ravie, parce que ça montre bien la plasticité cérébrale dans le vieillissement, a réagi la docteure Belleville, qui enseigne aussi au département de psychologie de l’Université de Montréal. C’est certain que jouer à ce type de jeu a un effet sur le cerveau, même quand on est plus âgés. Et c’est intéressant parce que ça montre que c’est quand même un effet assez spécifique. On n’a pas un effet global sur tout le cerveau. »

« On pense que […] des activités cognitivement stimulantes […] créent des réseaux, ça façonne notre cerveau, et ça fait en sorte que quand arrive une maladie, ou quand arrive le vieillissement normal, on a plus de réserves pour combattre, on est capable de recruter des régions différentes, a-t-elle ajouté. On a un cerveau plus actif, plus plastique, qui fait en sorte que les changements dans notre cerveau auront moins d’impact sur notre comportement. La maladie d’Alzheimer est peut-être là, mais elle n’a pas autant d’effet. »

La docteure Belleville et son équipe ont également mis à l’essai un jeu plus « sérieux » qui avait été développé spécifiquement pour entraîner le multitâches, une des capacités qui diminue avec l’âge. Le multitâches, rappelle-t-elle, est important puisqu’on l’utilise constamment, par exemple quand on se balade dans la rue en même temps qu’on cherche notre carte de transport en commun.

« On a obtenu des résultats incroyables autant chez les personnes âgées que chez les personnes à risque d’Alzheimer, a dit Mme Belleville. Ils augmentent leur attention divisée, ils sont plus flexibles dans leur capacité à allouer leur attention et ils augmentent l’activation d’une région du lobe frontal impliquée dans le multitâches. »

Les chercheurs ont enfin exploité la puissance de la réalité virtuelle pour mesurer la cognition d’une manière « plus proche de la vraie vie ». Ils ont ainsi créé une boutique dans laquelle le sujet doit faire des achats, ou encore une balade en voiture pendant laquelle il doit donner des instructions au conducteur. Ils ont constaté que c’est un bon reflet des capacités de mémoire, bien plus que les listes de mots aléatoires qu’on demande habituellement aux gens de mémoriser et de régurgiter.

« Il y a beaucoup de potentialité au niveau thérapeutique, a assuré la docteure Belleville. On développe des programmes que les personnes âgées peuvent utiliser pour prévenir le déclin des fonctions cognitives. Notre espoir est que si on prévient le déclin cognitif, peut-être qu’on pourrait prévenir l’impact de la maladie l’Alzheimer dans la vie des personnes. »

https://www.lapresse.ca/

"Les enfants peuvent être rassurés, Momo est morte"


Il parait que l’art ne se discute pas … Enfin, à chacun ses goûts ! Pour ceux qui essaient de rassurer des jeunes qui ont peur, ils pourront leur dire que Momo n’existe plus. Elle ne peut pas du tout faire de mal. À mon avis, par contre, il est important d’inculquer aux enfants, de ne pas donner des informations personnelles sur le Web et de ne pas croire, n’importe quoi. Ce genre de chose ressemble aux chaines de lettres quand nous étions petits, qui prédisaient malheurs si on ne copiait et n’envoyait pas 7 lettres identiques.
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« Les enfants peuvent être rassurés, Momo est morte »

 

Par: Deborah Laurent

L’artiste à l’origine de la sculpture qui a inspiré le challenge MoMo a annoncé avoir détruit son oeuvre. MoMo a été créée par un sculpteur japonais Keisuke Aiso.

La sculpture originale est intitulée Mother Bird et était exposée depuis 2016 dans une galerie à Tokyo. Le visage effrayant a inspiré le MoMo challenge qui invite les enfants et adolescents à réaliser des défis dangereux. Comme se scarifier ou attenter à ses jours.

Le visage terrifiant de MoMo apparaît dans des dessins animés sur YouTube. Le sculpteur en a eu marre de la mauvaise réputation de sa création: il a décidé de la démolir.

« Les enfants peuvent être rassurés. Momo est morte », a-t-il déclaré au journal The Sun. « Elle n’existe pas et la malédiction a disparu. »

https://www.7sur7.be/

Les statues de l’île de Pâques touchées par une maladie


Les statues de l’ile de Pâques sont en train de périr. Ils font face à des nouveaux défies. Telle que l’érosion, la montée des eaux et maintenant le lichen qui recouvre 70 % les statues.
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Les statues de l’île de Pâques touchées par une maladie

 

L’île de Pâques © ap.

Jeanne Poma.

70% des célèbres statues en pierre de l’île de Pâques sont recouvertes de points blancs. Selon l’archéologue Sonia Haoa, il s’agirait de lichens, qui pourrait avoir une action très néfaste sur les statues.

© ap.

L’île de Pâques ou Rapa Nui, une île située au Sud-Est de l’océan Pacifique, est l’une des îles inhabitées les plus isolées au monde. Elle est connue pour ses statues monumentales, qui pèsent plusieurs tonnes et dont l’origine n’a jamais été expliquée.

Ces statues sont menacées par l’érosion, la montée du niveau des mers et par les lichens. Les scientifiques n’hésitent pas à faire un rapprochement avec la lèpre pour désigner les points blancs qui apparaissent depuis quelques temps sur les statues. La chercheuse Tahira Edmunds prédit une déformation des statues d’ici un siècle. Les lichens agissent en effet sur la dureté de la pierre ses traits si caractéristiques.

Besoin de financements et de produits chimiques

L’archéologue Sonia Haoa veut se montrer rassurante. Les statues peuvent être sauvées si elles sont nettoyées méticuleusement et recouvertes d’une couche de produits qui limitront l’humidité. Ainsi, l’eau ne s’infiltrera plus dans la roche poreuse.

« Vous ne pouvez pas arrêter l’impact du temps, mais vous pouvez ralentir le processus », dit-elle. « Ainsi, plus de générations pourront en profiter ».

L’opération coûterait néanmoins 440 millions d’euros, d’après les estimations des experts. Un appel a été lancé vers tous les pays qui ont envoyé des explorateurs au fil des siècles.

Des « ambassadeurs »

Une statue se trouve actuellement au British Museum, à Londres. Le bourgmestre de l’île de Pâques a souhaité qu’elle reste là et serve ainsi « d’ambassadeur », contre rémunération.

https://www.7sur7.be/

Cette start-up controversée effectuait des transfusions de “sang jeune” !


Drôle de coïncidence, justement dan une série télévisée que j’ai regardé cette semaine, il était justement question de transfusion de sang pris chez de jeunes adolescents. En tout cas, il y en a qui cherche la fontaine de jouvence, même si la science n’a pas prouvé le côté bénéfique à ce genre de procédé.
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Cette start-up controversée effectuait des transfusions de “sang jeune” !

 

Crédits : Flickr/ makelessnoise

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Aux États-Unis, les croyances populaires ont la peau dure ! De prétendus tests effectués sur des souris ont été suffisants pour certaines personnes désirant lutter contre le vieillissement. Celles-ci n’ont pas hésité à se faire transfuser du sang de personnes plus jeunes contre des milliers de dollars !

La FDA a réagi

Depuis 2017, la start-up connue sous le nom d’Ambrosia vend des transfusions de sang d’adolescents pour 8 000 dollars le litre et 12 000 dollars les deux litres. Cette société a attiré en plus de deux ans environ 600 patients, en expliquant à ces derniers qu’il s’agissait d’un essai clinique visant à déterminer si la manipulation entraînait des modifications du sang des receveurs.

Comme Amboisia l’indique sur son site, les activités de transfusion de sang jeune ont été stoppées après la décision prise par la Food and Drug Administration(FDA), comme le relate un communiqué publié le 19 février 2019. L’organisation a même formulé une mise en garde à destination de la population contre cette pratique. Rappelons tout de même que la société Ambosia était active dans cinq grandes villes américaines.

Pourquoi une telle décision ?

La mesure prise par la FDA est totalement compréhensible. En effet, Ambrosia n’a pas de lien avec un quelconque groupe de contrôle, et ne semble pas avoir d’employés ou d’investisseurs, ni même d’adresse ! De plus, la société avait été créée par un certain Jesse Karmazin, diplômé en médecine mais n’ayant jamais acquis le droit de pratiquer et ayant déclaré avoir mené sa propre étude. Le fait est qu’aucun résultat justifiant de ces prétendues recherches n’a jamais été publié.

«Nos préoccupations concernant les traitements plasmatiques chez les jeunes donneurs sont exacerbées par le fait qu’il n’existe aucune preuve clinique convaincante de son efficacité, ni aucune information sur le dosage approprié pour traiter les affections pour lesquelles ce type de produit a été annoncé », pouvait-on lire dans le communiqué de la FDA.

La FDA a donc affirmé qu’aucun effet bénéfique de la transfusion de sang jeune chez l’être humain n’a jamais été cliniquement prouvé par la Science, bien que des tentatives aient déjà eu lieu. Par ailleurs, les tests effectués par Ambrosia n’ont pas été rigoureux. La pratique pourrait même s’avérer dangereuse. En effet, la transfusion d’importants volumes de plasma comporte des risques d’infection, d’allergies ou encore de problèmes respiratoires. De plus, la transfusion de sang jeune ne permet de lutter ni contre le vieillissement, ni contre le cancer ou encore la maladie d’Alzheimer.

Sources : Business InsiderLe MondeSiècle Digital

https://sciencepost.fr/

Des chercheurs stupéfaits par la découverte de jumeaux “semi-identiques”


On connaît les jumeaux identiques qu’une seule ovule est fécondé par un spermatozoïde, ou les faux jumeaux appelé aussi fraternels que deux ovules sont fécondés. Il y a encore plus rare les jumeaux sesquizygotiques dont une seule ovule est fécondé par deux spermatozoïdes.
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Des chercheurs stupéfaits par la découverte de jumeaux “semi-identiques”

 

ovule spermatozoïdes

Deux spermatozoïdes fertilisant un ovule. Crédits : QUT

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Un frère et une sœur nés en Australie en 2014 constituent le deuxième cas connu de jumeaux “semi-identiques” jamais découvert. C’est également le premier identifié pendant la grossesse. Les détails de l’étude sont rapportés dans le New England Journal of Medicine.

Ils ne sont ni identiques, ni fraternels. Ils se placent entre les deux, en quelque sorte. Une échographie à six semaines de la mère, âgée de 28 ans, avait dans un premier temps suggéré que les jumeaux étaient identiques. Il y avait en effet sur les images un placenta partagé. C’est devenu un peu plus étrange plus tard, lorsque la maman est revenue faire une écho.

« Nous avons alors découvert que l’un des jumeaux était un garçon, et l’autre une fille, explique le docteur Michael Gabbett, de la Queensland University of Technology, en Australie. À ce moment-là, nous avons effectué des tests génétiques ».

Un ovule, deux spermatozoïdes

Les jumeaux sont normalement identiques ou fraternels. Dans le premier cas, un ovule est fécondé par un spermatozoïde, mais ce qui en résulte se scinde en deux, donnant naissance à deux bébés au matériel génétique identique. Dans le cas de jumeaux fraternels, deux ovules sont fécondés, chacun par un spermatozoïde différent. Les deux enfants partagent alors la même grossesse, mais ne sont pas plus proches sur le plan génétique que des frères et sœurs nés de mêmes parents à des époques distinctes.

Ici, la situation est très inhabituelle. Les jumeaux sont dits “sesquizygotiques”. On retrouve un ovule fécondé par deux spermatozoïdes. En résultent trois ensembles de chromosomes, un de la mère et deux du père. L’œuf fécondé semble avoir également divisé les trois ensembles de chromosomes en groupes de cellules qui se sont ensuite scindés en deux, créant ainsi les jumeaux.

« Certaines des cellules contiennent les chromosomes du premier spermatozoïde, tandis que les cellules restantes contiennent des chromosomes du deuxième spermatozoïde, de sorte que les jumeaux ne partagent qu’une proportion du même ADN paternel ».

Plus précisément, le test de cellules prélevées dans leurs sacs respectifs de liquide amniotique a montré que, si l’ADN maternel de chaque enfant était identique à 100 %, seulement 78 % de l’ADN paternel correspondait.

ovule spermatozoïdes

Deux spermatozoïdes fertilisant un ovule. Crédits : QUT

Premier cas détecté pendant la grossesse

Le premier cas de jumeaux sesquizygotiques avait été signalé aux États-Unis en 2007. Après la naissance, l’un d’entre eux avait été identifié avec des organes génitaux ambigus. À la recherche de chromosomes mixtes, les médecins avaient alors découvert que le garçon et la fille étaient identiques du côté de leur mère, mais partageaient environ la moitié de leur ADN paternel. C’est la même chose ici, à la différence que les médecins ont enregistré ce cas pendant la grossesse, et non après la naissance.

Source

https://sciencepost.fr/