Le mensonge


Mentir pour se justifier, mentir pour de faux prétextes est désespérant surtout quand cela devient une habitude.
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Le mensonge

 

Le problème avec le mensonge, c’est que si on vous croit, vous méprisez l’autre. Si on ne vous croit pas, vous vous méprisez.

Robert McLiam Wilson

Le Saviez-vous ►Les oiseaux sont les animaux les plus fidèles en amour


Parmi les animaux, les oiseaux seraient les plus fidèles, certains le sont pour toutes la vie, d’autres le temps que les petits soient autonomes, d’autres ont une belle excuse pour leur infidélité, en se trompant de partenaire. Ce qui est important pour eux, c’est la sécurité de leurs petits qui se fait beaucoup mieux à deux.
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Les oiseaux sont les animaux les plus fidèles en amour

 

Scrays Jays sont parmi les rares animaux qui restent monogames

Les geais sont parmi les rares animaux qui restent monogames (Photo: Creative Commons)

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Cela peut sembler étonnant, mais les oiseaux sont les animaux les plus monogames du règne animal. En effet, lorsqu’ils s’associent à un ou une partenaire, c’est généralement pour la vie. Ainsi, plus de 90% des espèces d’oiseaux seraient fidèles en amour, contre moins de 10% chez les mammifères. Explications !

Pour les oiseaux, la vie à deux, c’est mieux

Le cygne est l’exemple le plus célèbre d’animal fidèle qui soit. Et pour cause, il ne tombe amoureux qu’une seule fois dans sa vie. Et si son âme soeur meurt avant lui, il se laisse alors bien souvent mourir de chagrin. Mais ce couple idéal n’est pas une exception dans le monde des oiseaux.

En effet, de nombreuses espèces d’oiseaux s’unissent pour un temps relativement long. En ce sens, les femelles, tout comme les mâles, se montrent bien plus difficiles que les autres animaux lorsqu’il s’agit de choisir leur partenaire potentiel. Et pour cause, mieux vaut ne pas se tromper !

cygnes

Crédits : iStock

Mais comment expliquer que les couples restent ensemble après l’accouplement ? En réalité, les oiseaux ont compris qu’il était plus facile d’élever des petits à deux. Et pour cause, contrairement aux mammifères, les oisillons n’ont pas besoin de téter leur mère. Ainsi, ce sont leurs parents qui doivent aller leur chercher de la nourriture tout en continuant à couver les oeufs ou tout en veillant à ce que les petits restent en sécurité dans le nid.

Or, pour accomplir ces deux tâches à la fois, il est essentiel d’être deux. Sans la présence du père, les oisillons auraient plus de risques de se faire dévorer par un prédateur ou de tomber du nid. Leurs chances de survie seraient alors minimes. Pour assurer la survie de l’espèce, les couples d’oiseaux doivent donc rester soudés.

Unis pour la vie, vraiment ? 

Chez les mammifères, les mâles s’accouplent avec une ou plusieurs partenaires lors de la saison de reproduction. Puis ils se séparent immédiatement, laissant les femelles se charger seules de la mise au monde et de l’éducation des petits. Ce n’est pas le cas chez les oiseaux car, comme nous l’avons vu, les petits ne pourraient pas survivre si les deux parents n’unissaient pas leurs forces.

Toutefois, attention, cela ne signifie pas que les couples d’oiseaux restent ensemble pour la vie. Hormis quelques espèces, comme le cygne, le manchot ou encore la cigogne, la plupart des oiseaux se séparent au bout d’une année ou d’une saison. En effet, une fois que le mâle a joué son rôle de père auprès de ses petits, il quitte le nid.

oiseaux couple

Crédits : ddimitrova/Pixabay

De plus, l’infidélité existe aussi chez les oiseaux. Il n’est pas rare que les mâles ou les femelles aillent voir ailleurs, notamment lorsque les territoires sont relativement proches les uns des autres. Ainsi, vous l’aurez compris, il est important de différencier la monogamie sociale, qui permet aux oiseaux de rester ensemble le temps que les oisillons soient suffisamment autonomes, de la monogamie sexuelle. En effet, il arrive que les oiseaux se trompent mutuellement, donnant même parfois lieu à la naissance d’oisillons dont le père biologique n’est pas celui qui s’en occupe.

En d’autres termes, les oiseaux socialement monogames ne sont pas toujours fidèles sexuellement. Cependant, ils se soucient de leur partenaire et de leur descendance.

Source

https://animalaxy.fr//

L’ar­mée indienne dit avoir décou­vert des traces du Yeti


C’est bizarre, on prétend avoir trouvé des empreintes et quelques fois des photos floues et pourtant personne n’a pu prouver que le yéti existe. Il me semble que depuis le temps qu’on en parle, on devrait avoir des preuves plus tangibles .. en attendant, les empreintes seraient celle d’un ours brun.
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L’ar­mée indienne dit avoir décou­vert des traces du Yeti

 

Crédits : ADG PI – INDIAN ARMY/Twit­ter

par  Laura Boudoux

Lundi 29 avril, l’ar­mée indienne a fait une annonce de taille sur son compte Twit­ter : ils auraient décou­vert des traces du Yeti, photos à l’ap­pui. 

« Pour la première fois au monde, une équipe d’al­pi­nistes de l’ar­mée indienne a loca­lisé les mysté­rieuses empreintes du mythique Yeti, mesu­rant 81 × 38 centi­mètres, près du camp de base de Makalu, le 9 avril 2019 », fait savoir l’ar­mée. D’après l’or­ga­ni­sa­tion, « cet homme de neige insai­sis­sable n’avait été aperçu par le passé qu’au parc natio­nal de Makalu-Barun, au Népal ».

Rapi­de­ment moquée par des inter­nautes très scep­tiques, l’ar­mée indienne ne s’est pas lais­sée atteindre par les critiques. Elle a ainsi affirmé que les « preuves » de l’exis­tence du Yeti avaient été photo­gra­phiées et « remises à des experts en la matière » afin d’ef­fec­tuer des recherches scien­ti­fiques, rapporte le Times of India.

Crédits : ADG PI – INDIAN ARMY/Twit­ter

« Nous avons pensé qu’il était prudent de rendre public ces décou­vertes, afin de stimu­ler l’ap­pé­tence scien­ti­fique et de ravi­ver l’in­té­rêt autour du Yeti », justi­fie l’ar­mée indienne.

Le mythe d’une créa­ture terri­fiante occu­pant les montagnes de l’Hi­ma­laya existe depuis les années 1920, et de nombreuses expé­di­tions ont cher­ché à prou­ver l’exis­tence de ce monstre légen­dai­re… sans succès.

En 2013, un scien­ti­fique britan­nique a ainsi prouvé que les empreintes soi-disant étranges retrou­vées dans la zone appar­te­naient en fait à une sous-espèce d’ours bruns. La théo­rie a ensuite été confir­mée par un groupe d’ex­perts inter­na­tio­naux, après analyse des traces dans la neige, en 2017.

Sources : Twit­ter / BBC / Times of India

https://www.ulyces.co/

Ce perroquet a survécu à une fusillade, une morsure de serpent et un kidnap­ping


Pauvre perroquet, il a reçu une balle au niveau du bec qui l’a rendu aveugle a été placé dans un zoo au Brésil, mais il a aussi été mordu sévèrement par un serpent non-venimeux pour ensuite être enlevé et abandonné. Il est retourné au zoo en espérant qu’il pourrait enfin vivre en paix.
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Ce perroquet a survécu à une fusillade, une morsure de serpent et un kidnap­ping

 

Crédits : The Guar­dian

par  Laura Boudoux

L’Ama­zone à front bleu a retrouvé le calme et la séré­nité de son foyer, au Brésil. Freddy Krue­ger le perroquet – du nom du person­nage de film d’hor­reur – est ainsi retourné dans son zoo, après de nombreuses aven­tures.

En quatre ans, l’oi­seau a ainsi reçu une balle en plein visage, a été mordu par un serpent, et volé par une bande de malfrats, le 16 avril 2019, rapporte le Guar­dian. Les mésa­ven­tures de Freddy ont débuté en 2015, lorsqu’il a été griè­ve­ment blessé lors d’une fusillade oppo­sant la police à son proprié­taire, membre d’un gang. Touché au niveau du bec, le perroquet aveugle et défi­guré avait alors été placé dans le zoo de la ville de Casca­vel.

Soigné et choyé par le person­nel de l’éta­blis­se­ment, Freddy le perroquet n’en avait pas fini de ses péri­pé­ties. Début avril 2019, il a ainsi été mordu au niveau de la patte par un serpent, heureu­se­ment non-veni­meux. L’oi­seau a beau­coup saigné mais s’en est fina­le­ment sorti… pour être dérobé par une bande de voleurs quelques jours plus tard.

Trois hommes armés ont en effet fait irrup­tion dans le zoo de Casca­vel, avant de repar­tir avec deux perroquets et une bouteille de gaz. Deux jours plus tard, Freddy pouvait retrou­ver sa maison, les employés du zoo l’ayant décou­vert au pied d’un pin, à côté de sa cage. D’après eux, le perroquet a certai­ne­ment mordu ses assaillants, qui l’ont sans doute aban­donné à cause de ses défor­ma­tions physiques. 

« Je n’ar­rive pas à savoir si Freddy a la poisse ou s’il a beau­coup de chance », se demande avec humour Ilair Dettoni, le vété­ri­naire du zoo.

L’autre perroquet et la bouteille de gaz sont toujours portés dispa­rus.

Sources : The Guar­dian

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Si un astéroïde se dirige vers la Terre, quelles sont les options?


Si un astéroïde venait trop près de la terre, s’il est vu à temps, il pourrait avoir une évacuation dans une zone donnée, à la condition que l’astéroïde ne soit pas trop gros. Si par contre il est très gros, comment protéger la terre ? Faire comme le film Armageddon ? Il semble, que c’est une très mauvaise idée.
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Si un astéroïde se dirige vers la Terre, quelles sont les options?

 

HANDOUT . / REUTERS

C’est le scénario potentiellement catastrophique, et entièrement imaginaire, sur lequel des experts planchent cette semaine.

  • Ivan Couronne

Exercice: un télescope vient de détecter un astéroïde de 100 à 300 mètres de diamètre filant à 14 kilomètres par seconde, à 57 millions de km de la Terre. Les astronomes estiment à 1% le risque qu’il se fracasse sur la Terre le 29 avril 2027. Que faire?

C’est le scénario potentiellement catastrophique, et entièrement imaginaire, sur lequel près de 300 astronomes, scientifiques, ingénieurs et experts des situations d’urgence planchent cette semaine dans la banlieue de Washington, lors du quatrième exercice international du genre depuis 2013.

« Ce n’est pas Hollywood », a dit Jim Bridenstine, administrateur de la NASA, en ouvrant les travaux de la sixième Conférence internationale de défense planétaire, sur le campus de l’université du Maryland à College Park.

Les pays représentés: Italie, Allemagne, France, Russie, Israël, Chine…

L’idée que la Terre doive se défendre contre un astéroïde se heurtait autrefois à ce que les experts appellent le « facteur gloussement ». Mais, le 15 février 2013, un météore a contribué à mettre fin aux ricanements.

Ce jour-là, un astéroïde de 20 mètres est apparu de nulle part et a explosé en entrant dans l’atmosphère, 23 kilomètres au-dessus de la ville russe de Tcheliabinsk. Les habitants ont ressenti la chaleur de l’explosion à 60 km à la ronde. Les vitres de milliers de bâtiments ont explosé. Un millier de personnes ont été blessées par des éclats.

La météorite avait laissé sa trace après son passage dans le ciel de

ULLSTEIN BILD DTL. VIA GETTY IMAGESLa météorite avait laissé sa trace après son passage dans le ciel de Tcheliabinsk.

« L’aspect positif de Tcheliabinsk est qu’il a déclenché une prise de conscience du grand public et des décideurs publics », dit à l’AFP Detlef Koschny, co-directeur du bureau de défense planétaire de l’Agence spatiale européenne (ESA), représentée par une dizaine de personnes à la conférence.

Combien?

Seuls les astéroïdes dont l’orbite les rapprochera à moins de 50 millions de kilomètres de la Terre nous intéressent. Les astronomes en découvrent tous les jours: plus de 700 déjà cette année, avec un total catalogué de 20 001, a annoncé Lindley Johnson, du bureau de coordination de la défense planétaire à la NASA, créé en 2016.

Parmi les plus risqués, on trouve par exemple un rocher baptisé 2000SG344: 50 mètres environ de diamètre, avec une chance sur 2096 qu’il s’écrase sur Terre d’ici 100 ans, selon l’ESA.

La plupart sont plus petits, mais 942 font plus d’un kilomètre, estime l’astronome Alan Harris, qui a informé l’auditoire que quelques gros astéroïdes se cachaient encore probablement dans le ciel: « La plupart sont garés derrière le Soleil ».

Ce sont principalement des télescopes américains, dans l’Arizona et à Hawaï, qui les détectent.

L’ESA a installé un télescope en Espagne et en prévoit d’autres au Chili et en Sicile. De nombreux astronomes réclament un télescope dans l’espace puisque, depuis la Terre, on ne peut pas voir les objets se trouvant de l’autre côté du Soleil.

Dévier l’astéroïde

L’exercice de cette semaine vise à simuler comment le monde répondrait à la menace. Il faudrait d’abord pointer des télescopes vers l’objet pour calculer précisément sa vitesse et sa trajectoire, les observations initiales étant grossières.

Ensuite, le choix est binaire: dévier l’objet, ou évacuer.

S’il fait moins de 50 mètres, le consensus international est d’évacuer la région susceptible d’être frappée.

Selon Detlef Koschny, deux semaines avant l’impact, on peut prédire le pays touché. Quelques jours avant, la précision est de quelques centaines de kilomètres.

Pour les plus gros objets, l’idée n’est pas d’envoyer une bombe atomique comme dans le film « Armageddon » car cela pourrait créer des morceaux tout aussi dangereux. L’idée consisterait à lancer un appareil vers l’astéroïde pour le dévier… comme une autotamponneuse cosmique.

La NASA testera l’idée sur un vrai astéroïde de 150 mètres, en 2022, avec la mission DART.

Reste le problème politique, dit Romana Kofler, du bureau des affaires spatiales de l’ONU: « Quelle serait l’autorité décisionnaire? »

« Le consensus a été jusqu’à présent de ne pas répondre à cette question », a-t-elle expliqué.

En tout état de cause, le Conseil de sécurité de l’ONU serait saisi mais cela laisse entière la question de savoir si les pays riches financeraient une mission s’ils n’étaient pas eux-mêmes dans la ligne de mire de 2000SG344, ou d’un autre caillou céleste.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des plantes OGM favorisent la propagation de virus mutés


Oh la la ! On joue avec la génétique, est on risque de trouver des obstacles encore plus grand et plus difficile à résoudre. C’est ce qui est arrive avec le manioc qui est au prise avec un virus. Après avoir modifié pour le rendre résistant à ce virus, ils ont plutôt renforcie le virus en question. Alors que les aliments sont déjà sur une corde raide, il ne faudrait surtout pas empirer la situation
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Des plantes OGM favorisent la propagation de virus mutés

 

Nathalie Mayer
Journaliste

L’édition génomique est aujourd’hui largement employée dans de nombreux domaines de la science. Grâce à elle, les chercheurs opèrent des modifications génétiques ciblées. Mais une équipe vient de découvrir que, dans certains cas, la technique pouvait avoir des conséquences fâcheuses.

Le manioc est l’aliment principal de plus de 500 millions de personnes. Et il peut être durement touché par une maladie connue sous le nom de virus de la mosaïque. Dans les cas les plus graves, ce virus entraîne une perte de production allant jusqu’à 90 %. Voilà qui explique pourquoi des chercheurs ont souhaité produire, par édition génomique, des plants de manioc capables de recombiner l’ADN du virus de la mosaïque. De quoi les rendre résistants à la maladie.

Pour cela, ils ont fait appel au système CRISPR-Cas9, un système connu depuis 2012 et déjà largement employé dans différents domaines. Dans la nature, les bactéries l’utilisent aussi pour combattre les virus. Mais, dans ce cas, les chercheurs ont obtenu des résultats inattendus.

Globalement, le virus de la mosaïque est responsable de la perte annuelle de 20 % des récoltes de manioc dans le monde. À droite, des plants sains. À gauche, des plants malades. © Hervé Vanderschuren, ETH Zurich

Globalement, le virus de la mosaïque est responsable de la perte annuelle de 20 % des récoltes de manioc dans le monde. À droite, des plants sains. À gauche, des plants malades. © Hervé Vanderschuren, ETH Zurich

Des précautions à prendre à l’avenir

Les plants de manioc n’ont pas développé de résistance au virus de la mosaïque comme attendu. Pire : 

« Notre intervention a créé une pression sur les virus qui les a encouragés à évoluer plus rapidement et leur a fourni aussi les moyens de le faire. Nous avons vu apparaître en laboratoire, un virus mutant résistant à notre procédé », explique Devang Mehta, chercheur à l’université de l’Alberta (Canada).

Les chercheurs estiment que CRISPR-Cas9 ne pose pas ce genre de problème dans la plupart des autres applications agroalimentaires. Mais ils encouragent tout de même ceux qui travaillent avec, à mener à l’avenir des tests en laboratoire afin de détecter d’éventuelles mutations virales avant de lancer des essais de terrain.

https://www.futura-sciences.com/

Trump franchit le cap des 10 000 déclarations «fausses ou trompeuses»


Des vérificateurs traquent tous les mensonges de Donald Trump, il est qualifié de Pinocchio sans fin avec ces 1o mille déclarations fausses ou trompeuses. Il y a peut-être un record Guinness qui l’attend ?
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Trump franchit le cap des 10 000 déclarations «fausses ou trompeuses»

 

Agence France-Presse
Washington

Après un peu plus de 800 jours au pouvoir, le président Trump vient de franchir un cap : celui des 10 000 déclarations «fausses ou trompeuses», selon le décompte du Washington Post.

Le projet, mené par l’équipe de vérificateurs de faits du quotidien, devait initialement porter sur les 100 premiers jours de sa présidence mais s’est poursuivi au-delà.

C’est lors de ses rallyes «Make America Great Again» que Donald Trump prend le plus de libertés avec la réalité et les faits : 22% de ses affirmations fausses ou trompeuses ont été prononcées dans ce contexte.

Autre élément notable : le milliardaire républicain a tendance à répéter d’innombrables fois la même formule erronée.

Depuis qu’il arrivé à la Maison-Blanche, en janvier 2017, il a ainsi récolté 21 «Pinocchios sans fin», décernés par le quotidien suivant des critères stricts : la fausse affirmation doit avoir reçu trois ou quatre Pinocchios et avoir été répétée au moins 20 fois.

Donald Trump, qui qualifie régulièrement les journalistes de «Fake News» et d’«ennemis du peuple», a récemment expliqué ce qu’il pensait du processus de vérification des faits :

«Les soi-disant fact-checkers font partie des gens les plus malhonnêtes au sein des médias».

https://www.lapresse.ca/

Apprendre


On s’inquiète pour des tas de choses ou pour des personnes. Le hic, c’est qu’on ne peut pas prendre des décisions que pour nous. Bien sûr, nous pouvons conseiller, mais pas agir à la place des autres.
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Apprendre

 

Je dois apprendre à ne pas porter ce qui ne m’appartient pas

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Histoire : la naissance de la chimie


Avant la chimie, il y avait l’alchimie. Même s’il n’y a pas de différence entre un chimiste et un alchimiste, leurs études est quelque peu différente. C’est surtout à Antoine de Lavoisier que la chimie a pris son élan.
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Histoire : la naissance de la chimie

 

Tableau L’alchimiste par David Teniers le Jeune, vers 1650. Mauritshuis, Cabinet royal de peintures, La Haye, Pays-Bas. © Wikimedia Commons, domaine public

Isabelle Bernier
Historienne

Quelle différence y a-t-il entre un chimiste et un alchimiste avant le XVIIIe siècle ? Aucune, car ces deux termes désignent en fait la même activité jusqu’aux années 1730.

La chimie se développe ensuite parallèlement à l’alchimie : elle abandonne la recherche de la « pierre philosophale » et se tourne vers la matière et ses composants, en utilisant une démarche scientifique basée sur l’expérimentation et la logique.

L’alchimie constitue une pratique de recherche qui a pour but de percer les secrets de la matière. L’un de ses objectifs est la découverte de l’hypothétique « pierre philosophale » : elle permettrait la transmutation des métaux, c’est-à-dire leur transformation de métaux « vils » (plomb) en métaux « nobles » (argent ou or) et elle entrerait dans la préparation de l’élixir « de longue vie » (la recherche de la vie éternelle).

Avant la chimie, l’alchimie

La pratique de l’alchimie est accompagnée, à partir de la Renaissance, de spéculations philosophiques et spirituelles. Elle connaît son âge d’or au XVIIe siècle : certains souverains européens n’hésitent pas à subventionner des alchimistes, dans l’espoir secret de renflouer leurs caisses au cas où une transmutation aboutirait… Des centaines de traités d’alchimie sont édités, des alchimistes deviennent professeurs de médecine (en Allemagne, Hollande, Angleterre…). Les académies des sciences les accueillent désormais, notamment celle de Paris créée en 1666 ; cependant Colbert interdit aux académiciens de disserter sur la « pierre philosophale ».

La théorie du phlogistique

C’est une théorie alchimique qui explique la combustion en postulant qu’il existe un élément « flamme » dans les corps combustibles. L’idée se rattache à l’antique principe grec des quatre éléments (eau, air, terre et feu). Des philosophes tels Aristote pensent que chaque constituant de la matière est un assemblage de ces quatre éléments fondamentaux. Avant Antoine de Lavoisier, on suppose que la chaleur est constituée d’un fluide nommé « phlogistique » (du grec phlogistos : inflammable), associé au feu. La perte de masse résultant d’une combustion est alors attribuée au départ du phlogistique : la masse qui part, c’est de la chaleur !

Lavoisier, le père fondateur de la chimie moderne

Antoine de Lavoisier (1743-1794) est le grand chimiste français du XVIIIe siècle. Il débute véritablement des recherches sur le concept de combustion en 1772, avec l’aide scientifique et technique de son épouse Marie-Anne Paulze. Il ne cherche pas à discréditer l’alchimie, il estime juste qu’elle a fait son temps. Pour lui, la combustion est causée par la présence d’air « déphlogistiqué » (nommé ainsi par le savant anglais Joseph Priestley en 1774) qu’il baptise oxygène en 1779. Il souligne l’importance de la précision dans ses expériences, en se dotant d’un matériel de plus en plus perfectionné.

Matériel de chimie utilisé par Lavoisier ; dessin de madame Lavoisier, planche IV dans le Traité élémentaire de chimie de Lavoisier, tome 2, Paris, 1789. Bibliothèque nationale de France, Réserve des livres rares. © gallica.bnf.fr/BnF

Matériel de chimie utilisé par Lavoisier ; dessin de madame Lavoisier, planche IV dans le Traité élémentaire de chimie de Lavoisier, tome 2, Paris, 1789. Bibliothèque nationale de France, Réserve des livres rares. © gallica.bnf.fr/BnF

Moment déterminant dans l’histoire de la chimie : Lavoisier énonce le concept de l’élément comme substance qui ne peut être décomposée par aucune méthode connue d’analyse chimique. Il prouve que l’eau n’est pas un élément mais qu’elle est composée de deux éléments chimiques (oxygène et hydrogène). Il met en évidence la notion de gaz et démontre que l’air que nous respirons est un mélange de plusieurs gaz : il nomme l’oxygène, l’hydrogène, l’azote et les intègre à sa nomenclature. Ces découvertes anéantissent le principe traditionnel des quatre éléments.

Lavoisier introduit la théorie de la conservation des masses dans le changement d’état de la matière : lors une réaction chimique, la masse totale des produits et des réactifs reste identique du début à la fin de la réaction.

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » !

L’utilisation de la balance qu’il souhaitait plus précise qu’une balance d’orfèvre, permet à Lavoisier de prouver sa théorie.

Représentation du grand gazomètre de Lavoisier, planche VIII dans le Traité élémentaire de chimie de 1789. BnF. © gallica.bnf.fr/BnF

Représentation du grand gazomètre de Lavoisier, planche VIII dans le Traité élémentaire de chimie de 1789. BnF. © gallica.bnf.fr/BnF

À la fin du XVIIIe siècle, sont reconnus trente-trois éléments sur les quatre-vingt-douze détectables dans la nature. Les premiers sont identifiés suivant leur particularité : ainsi l’hydrogène est à la base de l’eau (« hydro ») et l’azote signifie « privé de vie » ; l’oxygène est nommé à tort « générateur d’acide » par Lavoisier. Il publie une Méthode de nomenclature chimique en 1787 et un Traité élémentaire de chimie en 1789, considéré comme le premier manuel de chimie moderne.

Page de présentation du Traité élémentaire de chimie paru en 1789. BnF. © gallica.bnf.fr/BnF

Page de présentation du Traité élémentaire de chimie paru en 1789. BnF. © gallica.bnf.fr/BnF

Premières applications concrètes de la chimie dès la fin du XVIIIe siècle

L’industrie textile et notamment les manufactures de toiles de coton imprimées (appelées « indiennes »), vont se tourner vers la chimie afin d’améliorer la technique d’impression des tissus et leur coloration. Des travaux fondateurs sont initiés entre les années 1770 et 1790 : le Suédois Scheele (1742-1786) sur l’oxygène, le chlore, les acides ; Lavoisier sur l’oxygène, la composition de l’eau, la formation des acides ; Berthollet (1748-1822) sur les propriétés décolorantes du chlore et l’invention de l’eau de Javel ; Charpentier de Cossigny (1736-1809) sur la fabrication de l’indigo ; Chaptal (1756-1832) sur la teinture en rouge et le blanchiment des tissus ; Leblanc (1742-1806) sur la préparation de la soude et l’invention du Procédé Leblanc. Concernant le traitement et la teinture des tissus, il faut bien avouer que l’élaboration de produits plus ou moins performants, parfois issus de manipulations fortuites, révèlent encore les multiples tâtonnements de la chimie appliquée à l’industrie textile, à la fin du XVIIIe siècle.

À savoir

Antoine de Lavoisier est guillotiné le 8 mai 1794 en tant qu’ancien fermier général ; son épouse réussit à rassembler ses travaux et ses papiers personnels qui sont aujourd’hui conservés aux Archives nationales. En 1789, paraît la revue Annales de chimie dont le premier éditeur est Lavoisier ; elle est toujours publiée (en ligne) en 2019.

https://www.futura-sciences.com/s

Il y a 1 500 ans, cet homme a mangé un serpent venimeux. Mais pourquoi ?


Nos excréments peuvent donner une foule d’information sur notre santé et sur notre alimentation. L’étude des coprolithes (des excréments) a permis de savoir qu’une personne a pu manger à la période préhistorique. Un cas en particulier laisse les scientifiques perplexes. La personne aurait mangé un crotale entier et cru. Pourquoi un serpent venimeux ? Un rite, une cérémonie ou un défi du genre comme on voit aujourd’hui sur les réseaux sociaux ?
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Il y a 1 500 ans, cet homme a mangé un serpent venimeux. Mais pourquoi ?

 

 

Ce croc de serpent, provenant probablement d’un Crotale diamantin de l’Ouest ou d’un mocassin à tête cuivrée, a été conservé dans un coprolite préhistorique.

PHOTOGRAPHIE DE ELANOR SONDERMAN

De Erin Blakemore

Ce mystère est-il la preuve d’un ancien rituel ou d’un défi préhistorique ?

Analyser les coprolithes – les restes de défections humaines – est un travail sale et pour le moins odorant. Mais de temps en temps, cela révèle des choses vraiment surprenantes.

Dans le cas d’un nouvel article paru dans le Journal of Archaeological Science, la surprise a pris la forme du croc d’un serpent venimeux, digéré par une personne avant d’être rejeté dans une grotte sous-marine dans l’actuel Texas il y a environ 1 500 ans.

L’archéologue Elanor Sonderman, qui a découvert le croc dans le cadre de ses études supérieures à la Texas A & M University, n’était pourtant pas à la recherche de cette aiguille dans une botte de foin de selles préhistoriques. Elle souhaitait en savoir plus sur les peuples autochtones qui s’abritaient dans le Conejo Shelter, situé dans les canyonlands de Pecos inférieur au Texas, et l’utilisaient comme latrines. L’abri est devenu le théâtre de fouilles archéologiques dans les années 1960, avant qu’un projet de barrage n’inonde la région.

Les grottes alentours abritaient de  nombreux artefacts antiques remarquablement préservés, notamment des sandales et des paniers tissés à partir de fibres végétales.

« C’est la merde », déclare Tim Riley, expert en coprolite et conservateur du Prehistoric Museum de l’Université d’Utah State University, qui n’a pas pris part à la recherche. 

Les coprolites, [explique Riley,] contiennent une mine d’informations : ils peuvent en dire plus sur la santé de la personne qui les a produits, et les restes de nourriture sont des preuves directes de ce que mangeaient les peuples anciens.

La présence de pollen dans le coprolite de Conejo Shelter indique que la personne consommait des plantes succulentes comme des fleurs de yucca. La dite personne avait également mangé ce qui semble être un petit rongeur qui n’avait été ni dépecé ni cuisiné, ce qui était courant pour les habitants des Pecos inférieurs à l’époque.

Les écailles, les os et les crocs d’un serpent venimeux que l’on trouve dans l’échantillon sont cependant le sujet de plus nombreuses interrogations.

« Presque tout le reste du coprolite était assez commun pour cette région », déclare Sonderman. « Mais [la présence du] croc était si bizarre que nous savions que nous devions explorer ce qui pouvait se cacher là-dessous. »

Le centre creux du croc a aidé l’équipe à classer le serpent malchanceux dans la famille Viperidae – probablement un Crotale diamantin de l’Ouest ou mocassin à tête cuivrée, qui sont tous deux communs dans la région. Il n’y avait pas de marques d’omble sur les écailles, ce qui laisse à penser qu’il a été consommé cru. Et le nombre d’écailles suggère que l’animal a été mangé en entier.

Mais pourquoi ? Il est impossible de remonter dans le temps. Les chercheurs ont donc fouillé dans l’histoire et les mythologies d’autres cultures de la région afin de trouver des indices. Ils ont découvert que les serpents étaient rarement consommés, sauf en cas de stress alimentaire. Même à ce moment-là, ils étaient généralement préparés et cuits sans os, sans tête ni crocs. Et même si des restes de serpents ont été trouvés dans d’autres coprolithes de Conejo Shelter, aucun d’entre eux ne semble provenir d’une espèce venimeuse.

L’art rupestre de la région à cette période présente des motifs ressemblant à des serpents, et ceux-ci semblent jouer un rôle important comme gardiens des royaumes surnaturels dans les rituels chamaniques d’autres cultures de la Méso-Amérique et du Sud-Ouest américain. Carolyn E. Boyd, experte reconnue dans l’art rupestre des Pecos inférieurs, laisse entendre que cet art pourrait représenter des visions communes à ceux qui ont consommé du peyotl et d’autres substances psychotropes.

Alors, est-ce là la preuve d’un rituel chamanique ? Bien que l’équipe de recherche de Sonderman suppose que le serpent ait été mangé dans « un but distinctement cérémoniel ou rituel », il n’y a aucun moyen de l’affirmer avec certitude. 

« Je ne voudrais pas que quiconque dise : « Nous avons là un culte du serpent dans lequel les gens consomment des serpents de manière rituelle » », explique Sonderman. « Ce n’est pas ce que nous essayons de dire. Ce n’est qu’un exemple. »

Ce que le croc suggère, dit-elle, c’est qu’il n’était pas rare de manger des serpents venimeux, mais, compte tenu de son caractère unique, il aurait pu être consommé à une occasion spéciale. Ou pas. Peut-être que c’était juste un défi ou une préférence alimentaire très dangereuse.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

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