Se taire est une chose, mais se taire au bon moment, c’est plus compliqué, du moins pour certaines personnes
Nuage
Se taire
« Il est très facile de se taire, mais il est très difficile de savoir se taire. »
Louis Dumur
Se taire est une chose, mais se taire au bon moment, c’est plus compliqué, du moins pour certaines personnes
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Se taire
« Il est très facile de se taire, mais il est très difficile de savoir se taire. »
Louis Dumur
Ne vous inquiétez pas si vous avez une idée, puis vous franchissez une porte et vous avez oublié. Ce n’est pas l’Alzheimer qui vous guette. C’est normal, car le cerveau analyse et compile les informations importantes à long terme. Franchir une porte, c’est comme une frontière qui engendre donc souvent des pertes de mémoire, car il engendre d’autres informations au changement d’environnement.
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Vous avez tous été confrontés à ce phénomène étonnant mais surtout énervant : pénétrer dans une pièce pour y chercher un objet et ne plus savoir le but de votre démarche.
La fréquence de cette situation est loin d’être marginale et concerne tous les individus (même ceux qui prétendent avoir une mémoire infaillible !). Ces oublis répétés inquiètent souvent car dans l’esprit de certaines personnes, ils sont associés à des maladies neuronales comme Alzheimer.
Pourtant une étude réalisée par Gabriel Radvansky en 2011 a mis en évidence que ces pertes de mémoire occasionnelles ne sont pas forcément les signes précurseurs d’une maladie neurodégénérative. Bien au contraire, ces trous de mémoire passagers seraient liés à un fonctionnement normal du cerveau induit par le franchissement d’une porte. Ce phénomène porte même le nom de « doorway effect ». Une découverte étonnante mais prouvée scientifiquement
Pour mener à bien son projet de recherche, ce professeur en psychologie de l’Université de l’Indiana a mis en place une expérience très astucieuse. Il a convié 55 étudiants à participer à un test. Munis d’un casque de réalité virtuelle, les 55 sujets étaient invités à aller chercher un objet précis présent dans une pièce annexe. Ce déplacement nécessitait de franchir une porte. Le même exercice a ensuite été répété par les volontaires mais cette fois l’objet était localisé dans le même espace.
Les conclusions de cette étude ont été édifiantes. Le franchissement d’une porte (même virtuelle) induit 2 à 3 fois plus de pertes de mémoire. Pour valider les résultats de cette étude, l’expérience a été réalisée également dans un environnement bien réel et les conclusions sont identiques.
Le cerveau reçoit, analyse, stocke et élimine constamment des données d’importance plus ou moins grande et utiles à plus ou moins long terme. Selon Gabriel Radvansky, le passage d’une porte ferait office de frontière. Le seuil d’entrée empêche une personne de mémoriser des souvenirs même proches. En éliminant certaines informations considérées comme peu importantes, le cerveau peut ainsi enregistrer d’autres éléments susceptibles d’être utiles pour s’adapter à son nouvel environnement découvert en ouvrant la porte.
Cette découverte peut sembler anecdotique pourtant son intérêt dans le monde du travail est indéniable. Imaginez le nombre d’heures perdues pour les salariés qui ont oublié l’objet de leur visite dès le franchissement de la porte du bureau de leurs collègues.
Quand ce n’est pas ton heure, alors même des accidents aussi atroce, ne vient pas à bout faire mourir une personne. Cet ouvrier a une chance inouï de ne pas avoir de traumatismes crâniens.
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par Laura Boudoux
En Inde, un ouvrier de 21 ans a miraculeusement survécu à un impressionnant accident du travail. Le 10 avril 2019, alors qu’il se trouvait sur un site de construction en chantier, Sanjay Bahe est tombé et son crâne a été transpercé par une longue tige de fer, rapporte CNN. Transporté aux urgences, il a rapidement été transféré vers un service spécialisé, à Nagpur, dans l’État de Maharashtra.
« Il était en état de choc lorsqu’il a été admis aux urgences. L’opération a duré 90 minutes », témoigne le Dr Pramod Giri, le neurochirurgien qui a sauvé Sanjay Bahe.
La tige était entrée dans la région temporale droite du cerveau, et elle est ressortie par le lobe frontal gauche, manquant ainsi de quelques millimètres un canal sanguin important. Six docteurs ont participé à la procédure, et Sanjay Bahe s’est finalement réveillé quelques heures après la fin de l’opération, sans aucun traumatisme crânien.
L’ouvrier devrait sortir de l’hôpital à la fin de la semaine, pour profiter de sa survie « miraculeuse ».
« Le patient se porte bien et nous prenons soin de prévenir toute méningite », précise Pramod Giri.
Il s’agit en effet de l’une des complications les plus fréquentes « qui puissent arriver dans ce genre de cas ».
Source : CNN
Hier, je mettais des gants blancs pour expliquer mon malaise devant les millions de donations pour reconstruire Notre-Dame de Paris. J’étais mal à l’aise devant cette générosité pour un immeuble alors qu’il y a tellement de misère dans le monde, la famine, la pauvreté, la planète entière a besoin qu’on agisse pour l’environnement et les animaux en voie de disparition pour sauver l’écosystème. Où sont les priorités ? Moralement, peut-on vraiment reconstruire une cathédrale pour l’histoire, pour le symbole qu’elle représente ?
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par Coline Mionnet, rédactrice scientifique
Moins de 48 heures après l’incendie qui a ravagé la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris, plus d’un milliard d’euros de dons ont déjà été promis à la Fondation éponyme ou à la Fondation du Patrimoine, selon Stéphane Bern.
De grandes fortunes françaises se sont déjà empressées de voler au secours de l’un des monuments emblématiques de France. Un engouement qui amène certaines associations à se poser des questions et à élever la voix.
Des associations qui se questionnent sur les priorités
D’après le site agoravox, “la niche fiscale sur le mécénat coûte plus de 900 millions d’euros par an à l’Etat. Un chiffre multiplié par 10 en 15 ans (…)”.
En effet, ces dons relèvent de la niche fiscale du mécénat, ouvrant droit à une déduction d’impôt de 60%. Une partie du don serait financé par la collectivité publique et donc par les impôts des particuliers.
La famille Bettencourt (L’Oréal) a donné 200 millions d’euros, tout comme la famille Arnault (LVMH). La famille Pinault (Artemis, Kering) a quant à elle annoncé aujourd’hui qu’elle renonce à la déduction fiscale de son don de 100 millions d’euros.
Les collectivités parisiennes se mobilisent également pour Notre-Dame. La mairie de Paris débloque 50 millions d’euros et la région Île-de-France, 10 millionsd’euros. Probablement assez pour construire des logements pour tous les sans-abris de France.
En pleine crise des gilets jaunes, la reconstruction de ce monument historique, aussi importante soit-elle, doit-elle être une priorité absolue ? La Fondation Abbé Pierre est l’une des premières associations à remercier le geste tout en s’insurgeant poliment.
Elle a posté ce tweet hier, le 16 avril :
“400 millions pour #NotreDame, merci @KeringGroup @TotalPress @LVMH pour votre générosité : nous sommes très attachés au lieu des funérailles de l’abbé Pierre. Mais nous sommes également très attachés à son combat. Si vous pouviez abonder 1% pour les démunis, nous serions comblés.”
— FondationAbbéPierre (@Abbe_Pierre) 16 avril 2019
D’après le dernier et 24ème rapport sur l’état du mal logement en France publié en février dernier par la Fondation, 4 millions de personnes sont mal logées ou sans domicile et 12 millions de personnes connaissent une situation fragilisée par la crise du logement.
Crédits : Fondation Abbé Pierre – Ministère de la Cohésion des Territoires
Quand on voit que les dépenses publiques liées au logement n’ont cessé de diminuer depuis 2010, on comprend que des associations comme la Fondation Abbé Pierre puissent se demander quelles sont les priorités pour la France et sa population aujourd’hui. Reconstruire un monument historique dans les 5 prochaines années c’est optimiste, mais agir avec autant de rapidité et de force pour les plus démunis et l’environnement serait héroïque.
La lettre ouverte de l’association Wings of the Ocean
Nous vous avions déjà parlé de cette association dédiée à la collecte de déchets plastiques en mer et sur les côtes dans un article publié en février dernier. Elle est présidée par Julien Wosnitza, qui a écrit une lettre ouverte à François Pinault et Bernard Arnault ce 16 avril. Il demande aux milliardaires une enveloppe de 100 millions d’euros “pour déployer 35 bateaux à chaque embouchure de fleuve et payer les salaires des marins qui effectueront cette dépollution.” Dix fleuves sont concernés : deux en Afrique et huit en Asie.
L’association a mis au point un système utilisant des chaluts de surface Thomsea, fabriqués en France, tractés par des petits bateaux à voile.
Pour Julien, pas de doute sur les priorités. Si on veut sauver l’humanité, il faut sauver les océans. Et ça commence par nettoyer les embouchures de fleuves, les plages et les océans, mais aussi et surtout éduquer les populations sur les conséquences du plastique et de la pollution aquatique.
Crédits : Wings of the Ocean – Thomsea
[Lettre Ouverte à François Pinault et Bernard Arnault]
“Suite à l’incendie qui a emporté la charpente de Notre-Dame de Paris, drame National qui aura ému aussi bien les français que la communauté internationale, vous avez décidé dans un acte d’une générosité rare, d’octroyer respectivement 100 et 200 millions d’Euros pour financer la reconstruction de cet édifice séculaire.
Nous vous remercions de cet acte de générosité, et sommes sûrs que la cathédrale pourra être rénovée dans les meilleures conditions grâce à votre donation, mais aussi et surtout grâce à la passion des ouvriers qui effectueront cette rénovation.
C’est aussi un tour de force que vous réalisez là, en étant capable de financer le bien commun, ici représenté par la cathédrale Notre-Dame de Paris.
J’aimerais vous proposer de financer (de sauver) un autre bien commun, bien plus visité chaque année que la cathédrale de Paris, et dont nous dépendons tous : les océans.
Aujourd’hui nos océans sont infestés de plastiques. 800.000 Tonnes de déchets sont envoyés chaque année dans nos océans par seulement 10 fleuves, 2 en Afrique et 8 en Asie.
La bonne nouvelle c’est qu’ensemble, les associations de dépollution océanique et les grands mécènes, nous pouvons endiguer très fortement ce phénomène.
L’association que je préside a mis au point un système que nous pouvons déployer directement aux embouchures de ces fleuves, en utilisant des chaluts de surface Thomsea (fabriqués en France) tractés par des petits bateaux.
Toute la technologie est existante, il ne nous manque que les financements pour déployer une flotte de bateaux ramasseurs de déchets aux embouchures de ces fleuves.
Nous estimons qu’il nous faudrait 100 millions d’Euros pour déployer 35 bateaux à chaque embouchure de fleuve et payer les salaires des marins qui effectueront cette dépollution.
Au vu de votre générosité et de votre intérêt pour la sauvegarde du patrimoine mondial, je ne saurais douter de votre intérêt à sauvegarder les océans.
Nous nous ferions un plaisir de vous en expliquer les détails et d’envisager un déploiement rapide d’une telle flotte.
Bien Cordialement,
Julien Wosnitza
Fondateur, Wings of the Ocean”
Sources : Wings of the Ocean, Ouest France
.Un éboueur en Chine gagne 300 euros par mois, soit 452,51 Dollar canadien, il a vendu sa maison vit avec sa femme dans une petite maison et ils se nourrissent que de nouilles tous les jours. Pourquoi ? Il veut donner la chance à 37 enfants d’avoir un avenir meilleur en permettant qu’ils puissent aller à l’école. Même avec un petit salaire, cela change le monde pour ces enfants
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Capture d’écran. © YouTube
Zhao Yongjiu, éboueur chinois de 58 ans, est d’une générosité énorme. Gagnant moins de 300 euros par mois, il reverse un tiers de ses revenus depuis plus de trente ans pour scolariser une trentaine d’enfants.
Cet homme a le goût du sacrifice. Zhao Yongjiu se souvient d’où il vient et surtout de la générosité des villageois et la charité de son père étant plus jeune:
« J’étais comme ces enfants, je n’avais pas assez de nourriture et je me sentais impuissant. Je veux les aider à changer leur destinée », explique-t-il au média local OMG Taiwan.
Depuis trente ans, ce Chinois qui gagne exactement 270 euros mensuels, n’a pas acheté de vêtements neufs, vit avec sa femme dans une petite maison et se nourrit de nouilles tous les jours.
25.000 euros (37 707,84 Dollar canadien)
L’éboueur de Shenyang offre un tiers de son salaire (90 euros) à au moins 37 enfants d’une région reculée de Chine pour leur permettre d’avoir une éducation et d’aller à l’école. Il aurait fait don de près de 25.000 euros en 360 mois.
Sa famille et son épouse ont eu du mal à comprendre ce choix surtout au moment où l’homme de 58 ans a décidé de revendre la maison familiale. Mais pour comprendre son geste, il a emmené sa femme rencontrer les enfants qu’il aide dans un village de montagne. Depuis ce jour, plus aucune question n’entoure son choix de vie.
Je crois qu’un des choses qui fait le plus peur en vieillissant est le déclin de la mémoire. Il semble qu’on puisse garder notre mémoire en santé. Pour ce faire, il faut continuer à stimuler notre cerveau, garder des lieus sociaux et l’exercice physique ..
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Jean-Benoit Legault La Presse Canadienne
MONTRÉAL — Les femmes instruites, sociables et qui pratiquent des activités stimulantes cognitivement sont plus susceptibles que n’importe qui d’autre de vieillir avec une mémoire en santé, ont constaté des chercheurs de l’Université de l’Alberta.
Règle générale, les gens âgés de 55 à 75 ans et dont la mémoire était en bon état avaient aussi un rythme cardiaque plus lent et s’adonnaient à des activités susceptibles de stimuler leur cerveau, comme l’informatique ou l’apprentissage d’une nouvelle langue.
À l’inverse, ceux chez qui la mémoire déclinait participaient à moins d’activités stimulantes cognitivement, avaient un rythme cardiaque plus élevé et étaient moins actifs socialement.
L’auteure principale de l’étude, Peggy McFall, a expliqué dans un communiqué qu’il pourrait être possible d’utiliser ces facteurs pour «améliorer le sort des aînés», aussi bien pour favoriser un vieillissement sain de la mémoire que pour prévenir ou ralentir un éventuel déclin.
«C’est une étude d’ampleur, estime le docteur Benjamin Boller, qui enseigne au département de psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils (les auteurs) nous mettent en évidence des choses qui étaient connues, mais qui n’étaient pas connues en lien avec les capacités de mémoire épisodique.»
La mémoire épisodique, explique-t-il, est l’une des mesures les plus sensibles pour pouvoir diagnostiquer la maladie d’Alzheimer de manière précoce.
«C’est particulièrement intéressant de regarder la cognition au niveau de la mémoire parce qu’on sait que dans la maladie d’Alzheimer, c’est une des fonctions cognitives qui va le plus rapidement décliner, poursuit le docteur Boller. Dans les stades avant la maladie (…) on sait déjà qu’il y a un impact cognitif. Ça va être cette mémoire, donc la mémoire épisodique, qui va décliner quelques années avant le diagnostic, bien avant les symptômes associés à la démence.»
La méthode «nouvelle» utilisée par les chercheurs permet de tracer des liens entre les facteurs modifiables et la mémoire épisodique, précise-t-il. Notamment, les sujets ont été divisés en deux groupes: un groupe d’âge adulte (55 ans et plus) et autre formé de personnes de plus de 75 ans.
«Ça peut être très intéressant au niveau clinique de savoir quelle prévention on peut avoir en fonction d’une classe d’âge différente, ajoute le chercheur. Mais il faut faire attention, parce que dans le vieillissement, il y a beaucoup d’hétérogénéité.»
Les sujets de 55 à 75 ans ont cette particularité qu’ils devront traverser l’étape de la retraite, rappelle le docteur Boller. Il est alors essentiel de poursuivre ses activités physiques et intellectuelles, de développer des liens sociaux, autrement le risque de déclin cognitif commence à grimper, dit-il.
«Il n’y a pas seulement l’idée qu’on part avec un bagage différent en naissant, et que certains résistent mieux que d’autres, explique-t-il. Il y a le fait de construire sa propre réserve tout au long de sa vie, et il n’y a pas d’âge pour commencer à apprendre. L’idée, c’est ça: on continue à s’intéresser, on ne change pas, on continue avec des habitudes de vie saines.»
Qu’est que fait un casoar aux États-Unis ? C’est un oiseau que l’on retrouve en Australie et il est l’oiseau le plus dangereux du monde. Un particulier avait des oiseaux exotiques sur son terrain, dont des casoars et comme tout animal qui devrait vivre en liberté dans son environnement, l’instinct fini par prendre le dessus.
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© ap.
Un habitant de l’Etat américain de Floride, qui élevait un casoar sur sa propriété, a été tué par son grand oiseau, ont rapporté les médias locaux.
© afp.
Marvin Hajos, 75 ans, détenait différents animaux exotiques dans l’enceinte de sa maison du comté d’Alachua, a précisé dimanche la chaîne WCJB. Il se trouvait vendredi près de ses oiseaux quand il a chuté de façon accidentelle. L’un de ses deux casoars l’a alors attaqué, lui infligeant une blessure mortelle.
Pris en charge par les secours, le septuagénaire est décédé à l’hôpital.
Un oiseau très dangereux
Oiseau coureur proche de l’autruche ou de l’émeu, le casoar est considéré être « l’oiseau le plus dangereux du monde » par le zoo de San Diego. Le bipède, originaire de Nouvelle-Guinée, est en effet doté de longues griffes tranchantes et peut sauter jusqu’à deux mètres de haut. La femelle peut atteindre 76 kilos, le mâle 55. Le casoar parvient à atteindre 50 km/h en vitesse de pointe.