Ruminer le passé rend trop souvent triste, voir que le négatif, n’aide en rien pour être heureux
Nuage
Heureux
Il est difficile d’être heureux quand tu refuses de laisser aller toutes les choses qui te rendent triste
Inconnu
Ruminer le passé rend trop souvent triste, voir que le négatif, n’aide en rien pour être heureux
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Heureux
Il est difficile d’être heureux quand tu refuses de laisser aller toutes les choses qui te rendent triste
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Quand une personne de notre entourage est atteinte de troubles bipolaires, cela peut être difficile à gérer à cause de son comportement tantôt euphorique, tantôt dépressif.
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Mama-Belle-and-the-kids/Shutterstock.com
En chiffres. Les troubles bipolaires touchent 1,2% de la population. Ils se situent 6erang parmi des maladies génératrices de handicap. Dans 10 à 15% des cas, ils conduisent le patient au suicide !
C’est quoi un trouble bipolaire ? Anciennement appelée maladie maniaco-dépressive, il s’agit d’une maladie mentale sévère. Elle se caractérise par une alternance exagérée de périodes dépressives et d’excitation. Entre ces deux phases, la personne retrouve un état normal. On estime que pour 30% des patients, l’apparition de leur maladie remonte à l’adolescence.
Quels sont les symptômes ? Comme évoqué précédemment, les troubles bipolaires se décomposent en deux phases. La phase d’excitation est caractérisée par une hyperactivité, une euphorie, une volubilité mais aussi des troubles de l’appétit, une réduction du besoin de sommeil, une irritabilité…
La phase dépressive est au contraire marquée par une grande tristesse, des idées suicidaires, une perte d’énergie et de l’estime de soi, des difficultés de concentration, un sentiment de culpabilité…
Des causes mal définies. Les causes du trouble bipolaire ne sont pas complètements connues. C’est une maladie multifactorielle. Un facteur génétique d’abord : le risque est 10 fois plus élevé si l’un des 2 parents est lui-même bipolaire.
Des facteurs biologiques ensuite : plusieurs études ont montré des anomalies des médiateurs chimiques au niveau du cerveau des patients. En effet, une diminution du taux de noradrénaline et de sérotonine est observée dans la dépression, alors que dans la manie, les taux de noradrénaline sont élevés…
Une prise en charge complexe.
« Les traitements sont divers », note la Fédération pour la recherche sur le cerveau. « Mais le principal est le traitement par le lithium (un sel qui a la propriété de stabiliser l’humeur) ou les thymorégulateurs pour combattre l’état dépressif. Ces traitements diminuent la fréquence et l’intensité des troubles mais nécessitent une surveillance biologique constante. Un traitement par électrochocs peut aussi être proposé lorsque les médicaments ont échoué, avec un effet régulateur de l’humeur. Enfin, une psychothérapie de soutien est très utile. »
Les recherches pour détecter les cancers précoces et non-évasifs vont suivre la piste de l’odorat des chiens qui eux peuvent à 97 % détecté le cancer. Ils vont essayer de trouver les composants chimiques qui provoquent l’odeur particulière du cancer que les chiens peuvent détecter.
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Le beagle est l’un des chiens au sens de l’odorat le plus développé. © Nick115, Pixabay License
Nathalie Mayer
Journaliste
Vers une nouvelle méthode de diagnostic
Forts de ces résultats, les chercheurs espèrent maintenant mettre au point une nouvelle méthode de dépistage des cancers précoce et non invasive, en mettant directement des chiens à contribution ou bien, en se basant sur ces travaux pour déterminer les composés que les chiens sont capables de discriminer pour rendre leur verdict.
Au mois de novembre prochain, BioScentDx prévoit d’ailleurs de lancer une étude sur le cancer du sein. Les participantes seront amenées à fournir des échantillons sur lesquels des chiens seront entraînés. En parallèle, les chercheurs tenteront d’identifier — en les soumettant à l’odorat pointu des chiens — les composants chimiques ou les substances responsables de l’odeur apparemment caractéristique d’un cancer.
Il y a plus de 90 000 professeurs de yoga canadien et américain qui sont certifiés et ce nombre est en constante croissance. Par manque de supervision, il y a beaucoup d’abus. Certains professeurs ne respectent pas les limites physiques de leurs élèves, d’autres sont de vrais escrocs, d’autres encore profite pour légitimée des attouchements sexuels envers les femmes. Car c’est surtout des femmes qui sont victimes de ces soi-disant yogis. Ces personne agissent comme les sectes en jouant sur les sentiments et la vulnérabilité
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PHOTOMONTAGE LA PRESSE
MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse
Méconnaissance de l’anatomie, blessures plus fréquentes, enseignements parfois farfelus, inconduites sexuelles… L’engouement pour le yoga a fait exploser le nombre de studios à Montréal, mais ils ne sont pas tous sûrs, affirment des professeurs. Qui adorent la pratique et ses bienfaits, mais sont néanmoins inquiets pour le grand public.
Une expansion anarchique
Le jour où son ex-voisine – et élève occasionnelle – a atterri aux urgences, le professeur de yoga Julien Gagnon voyait se concrétiser ses pires craintes.
« Une prof de yoga lui avait dit de se faire un lavement au sel pour se purifier. Alors, elle l’a fait et s’est ouvert l’oesophage sur toute la longueur », rapporte l’étudiant en kinésiologie, propriétaire d’un autre studio, Asana Performance, destiné aux athlètes.
Julien Gagnon
« On présente toujours le côté « Calinours » du yoga, où tout est toujours beau. Mais il y a un revers à la médaille », dit-il.
Le futur kinésiologue n’est pas le seul à s’inquiéter. Plusieurs yogis d’expérience ne reconnaissent plus leur milieu, qui a connu une expansion fulgurante.
La formation d’aspirants professeurs de yoga n’est ni surveillée ni réglementée. Le contenu des cours non plus.
« On se retrouve avec plein de gens extrêmement sous-qualifiés qui prennent soin du corps des autres », s’inquiète Julien Gagnon, qui est danseur de formation.
Il suffit de 200 heures – dont 30 sur l’anatomie – pour obtenir une certification, dit-il.
« On s’en fiche, des heures ! Il faudrait que la formation se compte en années ! »
La Presse a publié une enquête au sujet d’un ex-culturiste, qui a formé des professeurs de yoga pendant 10 ans dans le Plateau Mont-Royal. Aujourd’hui, plusieurs ex-élèves soutiennent avoir été exploitées psychologiquement, financièrement ou sexuellement pendant leur formation.
« C’est le symptôme spectaculaire de quelque chose de plus généralisé [le manque d’éthique et de surveillance], qui explique que quelqu’un comme ça ait pu travailler aussi longtemps sans être dérangé », affirme Marie-Daphné Roy, fondatrice du centre Yoga Bhavana, dans le quartier Villeray.
Acrobaties et blessures
Problèmes d’articulations, de dos, de tendons…
« Chaque année, de 20 à 30 personnes me consultent parce qu’elles se sont blessées au yoga, rapporte Julien Gagnon. La récupération peut prendre plusieurs mois. »
Comme n’importe quels autres sportifs – encore plus sujets aux accidents -, certains s’étaient fait mal par excès de zèle. Mais plusieurs autres avaient été mal conseillés, estime-t-il.
Deux novices ont été poussées à renverser leur corps sur leurs épaules, écrasées par cette lourde charge. Par la suite, la première « ne pouvait même plus tenir une pomme ou une orange », raconte M. Gagnon. La seconde s’était présentée au cours avec des hernies discales aux cervicales : « Cette posture aurait pu la laisser paralysée ! »
Les gens veulent parfois « entrer » dans des postures sans tenir compte de leurs limites, de leur colonne vertébrale, parce qu’on leur a promis que ça débloquerait leurs « chakras » et qu’ils « atteindraient l’extase », déplore le futur kinésiologue.
« Certains sont totalement ensorcelés. On a mis la religion de côté, alors ils cherchent de nouvelles valeurs. Mais on joue avec eux quand on se prend pour des gourous. C’est manquer d’éthique. »
La femme à l’oesophage déchiré par un lavement faisait partie d’une formation suivie chaque année par une centaine d’autres aspirants professeurs, précise Julien Gagnon.
« Trop de gens sont des cobayes ! Qu’est-ce qui va se passer dans 10 ans si tu compresses tes hanches, ton dos à répétition ? On ne le sait pas…
« Non seulement on peut endommager nos disques, mais on peut aussi endommager nos organes, car on est souvent en train de les projeter vers le bas. À la longue, ça peut finir par créer plus d’incontinence chez les femmes et plus de hernies chez les hommes », prédit-il.
De 2001 à 2014, le taux de blessures de yoga traitées dans les urgences a pratiquement doublé aux États-Unis, et a été multiplié par 8 chez les 65 ans et plus – bien qu’elles restent globalement rares, à 17 par 100 000 participants. Il s’agissait d’entorses et de foulures dans environ la moitié des cas.
« Il semble y avoir un potentiel manque d’éducation adéquate, même pour les instructeurs certifiés », avancent les chercheurs ayant analysé ces données1.
« Référés par des psychologues »
L’écrivain et professeur de yoga torontois Matthew Remski a déjà subi des ajustements brutaux « dans lesquels [sa] cuisse ou [son] épaule était poussée, déchirée ou manipulée, comme s’il s’agissait de dompter une sculpture en métal indisciplinée », écrit-il sur son site internet.
Son professeur était pourtant « hautement qualifié » – comme l’étaient les profs de plusieurs autres des quelque 200 yogis blessés qu’il a interrogés dans le cadre d’une enquête.
À l’origine, le yoga était une pratique spirituelle et la douleur était vue positivement, comme un signe de transformation, explique Matthew Remski. Mais aujourd’hui, c’est tout le contraire : on promet de soigner son corps grâce au yoga.
« Le yoga a plusieurs bienfaits prouvés scientifiquement », indique un guide publié en 2017 par l’École de médecine de l’Université Harvard.
Les impacts positifs énumérés concernent entre autres : l’endurance, la souplesse, l’équilibre, le sommeil, les systèmes immunitaire et nerveux, la mémoire et l’attention, la dépression et l’anxiété, le stress, la fatigue, la douleur et la consommation d’alcool ou de cigarettes…
« Les gens sont de plus en plus nombreux à s’initier au yoga dans l’espoir de soigner des blessures ou parce qu’ils ont été référés par des psychologues », constate Marie-Daphné Roy, qui enseigne le yoga depuis 20 ans et est aussi massothérapeute.
« C’est super ! Mais les professeurs de yoga ne sont pas forcément formés pour aider des blessés ou des gens en dépression. Ils peuvent parfois aider, mais certains pourraient tout aussi bien aggraver la situation sans s’en rendre compte… » – Marie-Daphné Roy, massothérapeute et professeure de yoga
Au fil de sa carrière, elle a observé toutes sortes de petits dérapages :
« Ils surviennent quand des gens immatures se retrouvent en position de pouvoir, sans que personne ne leur ait jamais enseigné que des responsabilités viennent avec la relation prof-élève », ajoute Mme Roy.
« En yoga, on sent notre corps, on se sent connecté, et c’est facile de conclure que le professeur est la cause de ce bien-être jamais ressenti auparavant. Ça crée une grande fidélité. »
Un prof a eu des relations amoureuses avec au moins trois élèves, raconte Mme Roy. D’autres ont rendu des élèves dépendants, sans même chercher consciemment à le faire, précise-t-elle.
« La quête de mieux se connaître, d’être bien dans son corps, on peut vite transformer ça en dépendance. Le prof peut encourager les inscriptions de façon constante. Ça finit par avoir un impact sur le portefeuille. »
Que faire ?
Dans la foulée du mouvement #moiaussi, la plus grande association de professeurs de yoga en Amérique du Nord, Yoga Alliance, a ajouté sur son site une section intitulée « Ressources sur l’inconduite sexuelle », où l’on trouve sa politique sur le sujet.
« Mais c’est juste un guide, ça ne donne aucun recours au public », souligne Marie-Daphné Roy.
Elle suggère d’imposer un plancher de 10 ans d’expérience pour pouvoir entraîner les aspirants professeurs de yoga. Et qu’une instance quelconque sélectionne et encadre ces formateurs chevronnés.
Pour Matthew Remski, il est encore plus urgent de s’attaquer au « culte de la personnalité » dont bénéficient certains professeurs vedettes. « Les blessures les plus dommageables viennent de relations profs-élèves dysfonctionnelles », affirme l’écrivain, qui vient tout juste de publier un livre sur la dynamique sectaire dans le milieu du yoga.
C’est ce qui permet à quelques-uns d’imposer des « comportements abusifs » et des « méthodes discutables », estime-t-il.
Quelque 90 400 professeurs de yoga américains ou canadiens sont actuellement certifiés par la Yoga Alliance. Leur nombre augmente de plusieurs milliers chaque année.
Le nombre d’Américains qui pratiquent le yoga a atteint 36,7 millions en 2016. Une hausse de 80 % en quatre ans et de 817 % en 15 ans.
1. « Yoga-Related Injuries in the United States From 2001 to 2014 », Orthopaedic Journal of Sports Medicine
Ce qu’en pense la Canadian Yoga Alliance
« Nous sommes fortement en accord [avec les conclusions de l’étude américaine sur les blessures en yoga] pour dire que les normes nationales doivent être plus strictes au sujet de la sécurité », nous a indiqué par courriel la Canadian Yoga Alliance (CYA), qui regroupe près de 2000 professeurs de yoga canadiens.
« Certaines associations enregistrent des écoles n’ayant pas ou peu de critères de sélection de professeurs, ce qui produit des profs sans expérience ni formation préalable en yoga. Les problèmes commencent quand ils vont ensuite enseigner. Un marché de professeurs de yoga inexpérimentés provoque des blessures. »
Les écoles membres de la CYA doivent pour leur part sélectionner leurs professeurs en fonction de critères obligatoires, sous peine d’être radiées.
« Comme dans d’autres professions, il y a des pommes pourries », ajoute l’organisme dans son courriel. « Nous avons peut-être reçu trois ou quatre plaintes concernant des professeurs de yoga en près de deux décennies. Mais aucune plainte de nature sexuelle ni une seule demande d’assurance pour dommages corporels. »
Comment le piège se referme
Aux États-Unis, depuis 2012, plusieurs élèves ont accusé trois superstars du yoga de les avoir exploitées sexuellement. D’autres allégations concernent le fondateur d’Ashtanga Yoga, Pattabhi Jois (1916-2009). À partir de 2016, le professeur de yoga torontois Matthew Remski a commencé à recueillir les témoignages de certaines des femmes agressées par Jois, pour éventuellement en publier 16. Il raconte le tout dans un nouveau livre, qui permet de comprendre comment le piège se referme : Practice and All Is Coming – Abuse, Cult Dynamics, and Healing in Yoga and Beyond(« Entraîne-toi et tout suivra : abus, dynamique sectaire et guérison dans le yoga et au-delà »). Nous avons lu son ouvrage et l’avons interviewé. Compte rendu (adapté par souci de concision).
Qui peut devenir prisonnier d’un groupe de yoga toxique ?
Cela n’a rien à voir avec la personnalité de l’individu. Les désirs d’appartenance ou de trouver un sens sont très humains. Tout le monde passe par des périodes de vulnérabilité, vit des deuils, une séparation, la maladie… C’est ce qui nous rend plus vulnérables devant les promesses d’un groupe.
« Personne ne s’enrôle dans une secte, on retarde le moment de quitter une organisation qui nous a trahis », m’a dit une des victimes de Pattabhi Jois [son ancien maître, célèbre fondateur d’Ashtanga Yoga].
Pourquoi ne pas fuir dès les premiers signes inquiétants ?
La personne sent bien qu’il se passe quelque chose de mal, mais les autres membres la conditionnent à ignorer l’abus. Ils le dépeignent comme quelque chose de bénéfique spirituellement et peuvent même se montrer jaloux.
La prémisse voulant que le leader soit un maître spirituel favorise le déni. On répète à la victime qu’elle doit continuer à pratiquer le yoga pour comprendre ses gestes, qu’elle manque de courage si elle veut partir.
C’est une forme de « toilettage social ». Pattabhi Jois a pu commettre des crimes pendant des décennies parce que ses élèves disaient aux femmes que ses attouchements n’étaient « pas sexuels ».
Pourquoi ne pas fuir après une grave agression ?
Si une personne se fait fracturer la jambe, on ne la tiendra pas responsable de ne pas se mettre à courir pour fuir son agresseur. L’attaque a anéanti ses capacités.
Les relations abusives érodent tout autant la faculté d’agir. Maintenir une personne dans les émotions et l’isolement l’empêche d’exercer sa pensée critique.
La victime devient émotivement et financièrement dépendante de la structure. Ce qu’elle vit dans le groupe la reprogramme petit à petit et désorganise ses stratégies d’attachement.
Le maître est vu comme un père. Et, comme les enfants battus, la victime se sent obligée d’aller chercher des soins auprès de lui, même s’il lui fait du mal et si elle veut fuir.
Ces réflexes contradictoires la paralysent. Quand elle a peur, son esprit peut même s’éteindre, elle peut s’absenter d’elle-même. C’est une façon de survivre. Mais cet engourdissement peut être interprété à tort comme une expérience spirituelle.
Est-il possible d’intenter des poursuites ?
Il est difficile de prouver l’absence de consentement dans ce genre de situations, parce que la loi ne tient pas compte du fait que des gens semblent consentir, alors qu’ils sont en fait victimes d’une influence indue.
Les défenseurs de Pattabhi Jois disent que les femmes consentaient à être touchées puisqu’elles retournaient le voir. Mais c’est un « consentement » problématique, dans la mesure où la réponse à un traumatisme peut être de geler, de figer ou de chercher à apprivoiser [l’agresseur].
En réalité, il y a un contact sexuel non désiré puisqu’il y a un déséquilibre de pouvoir.
Quelles croyances sont nuisibles ?
Des maîtres de la croissance personnelle martèlent qu’avoir une « mentalité de victime » trahit un manque de caractère, qu’être « victime » est débilitant.
Le terme doit être déstigmatisé. Il a aussi un sens purement juridique, qui sert à désigner une personne contre laquelle un crime a été commis. Prétendre que l’impact du crime ne tient qu’à l’attitude de la victime est injuste et faux. Le crime est traumatisant, il a un impact sur le corps. Le trauma n’est pas une « mentalité ».
Reconnaître qu’il y a eu tromperie permet de replacer la responsabilité là où elle réside vraiment. Personne ne devrait être blâmé pour avoir été berné.
Pourquoi avoir écrit un livre sur le sujet ?
Pour réduire le risque que des gens entrent dans un groupe en souhaitant guérir ou être guidés et vivent tout autre chose. Connaître la dynamique des groupes toxiques – l’idéalisation, le transfert – nous rend moins vulnérables.
En donnant une voix aux femmes qui ont été victimes de Pattabhi Jois, j’espère aider des gens à reconnaître leur propre expérience. Un certain modèle de professeurs masculins et charismatiques suscite encore la fascination, ce qui peut conduire à la domination.
Toute l’industrie du yoga est aux prises avec un problème envahissant : l’absence de réglementation et de responsabilité.
Quatre cas de suspects
Des attouchements en plein cours
Des vedettes comme Sting, Madonna et Gwyneth Paltrow étaient fans de Pattabhi Jois, fondateur de la méthode de yoga Ashtanga, qu’il enseignait aux États-Unis et en Inde.
PHOTO WIKIMEDIA COMMONS
Des vedettes comme Sting, Madonna et Gwyneth Paltrow étaient fans de Pattabhi Jois, fondateur de la méthode de yoga Ashtanga, qu’il enseignait aux États-Unis et en Inde.
« Des femmes rapportent que [devant tous les autres élèves], il tâtait leur poitrine, se frottait sur elles en bougeant et les pénétrait de façon digitale, sous prétexte d' »ajuster » leur posture », écrit Matthew Remski dans un article publié dans The Walrus, après deux ans d’enquête.
Jois a d’abord été dénoncé sur Facebook – huit ans après sa mort – en 2017. Mais des vidéos corroborent en partie ce que les victimes rapportent.
Pénétrées à travers leurs vêtements
Manouso Manos a pénétré avec ses doigts des Américaines à travers leurs vêtements ou touché leur poitrine, sous prétexte d’« ajuster » leur posture.
PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET
Il y a quelques jours, un prof vedette d’une très populaire branche de yoga a été radié… trois décennies après les premières plaintes le concernant. Le fondateur de l’école lui avait d’abord donné « une deuxième chance », ce qui avait provoqué la démission de professeurs indignés. Manouso Manos – qui a donné un atelier à Montréal en juillet – a pénétré avec ses doigts des Américaines à travers leurs vêtements ou touché leur poitrine, sous prétexte d’« ajuster » leur posture.
Leurs témoignages sont convaincants « hors de tout doute raisonnable », précise le rapport d’enquête indépendante mis en ligne la semaine dernière sur le site de l’association américaine de yoga Iyengar (IYNAUS).
Millionnaire en fuite
Bikram Choudhury – devenu millionnaire en popularisant la pratique du yoga dans des pièces surchauffées – a fui la Californie pour l’Asie lorsqu’un jury l’a condamné à verser 6,5 millions à une ex-employée.
PHOTO PIOTR REDLINSKI, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
Bikram Choudhury – devenu millionnaire en popularisant la pratique du yoga dans des pièces surchauffées – a fui la Californie pour l’Asie lorsqu’un jury l’a condamné à verser 6,5 millions à une ex-employée. Elle avait été témoin et victime de ses agissements « graves, continus et offensants » à l’égard des femmes et des minorités. Plusieurs autres femmes le poursuivent pour harcèlement ou agression.
« Je les ai trouvées dans les déchets et leur ai donné vie », a-t-il dit en entrevue avec HBO, en 2016. « Pourquoi devrais-je harceler ? Les gens dépensent 1 million pour une goutte de mon sperme. »
Massages à plusieurs mains
Une autre superstar du yoga, John Friend, a eu des relations sexuelles avec des employées. Et lancé un groupe de « sorcières », qui se dénudaient pour lui donner des massages à plusieurs mains.
PHOTO JON HYDE, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
Une autre superstar du yoga, John Friend, a eu des relations sexuelles avec des employées. Et lancé un groupe de « sorcières », qui se dénudaient pour lui donner des massages à plusieurs mains. Le scandale a été rapporté par de grands médias en 2012, après la diffusion de documents sur un site anonyme et la cueillette de témoignages. Une femme a dit au site Daily Beast que leur premier « rituel » avait eu lieu lors d’un séjour à Montréal, en 2008. Disant s’absenter pour « réfléchir » et suivre une thérapie, John Friend a quitté son entreprise, Anusara, pour en lancer ensuite une autre, Sridaiva.
Ce n’est vraiment pas surprenant. Les rideaux d’hôpitaux sont là pour un peu d’intimité, mais ils ne sont lavés aussi souvent que la literie, ni désinfectés comme les lits après chaque patient. C’est un problème qu’il faut prendre au sérieux. Car les bactéries trouvé sur ces rideaux sont très résistantes aux antibiotiques
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HBSS VIA GETTY IMAGES
Les malades en sont pourtant entourés.
Les rideaux qui séparent les lits des malades dans de nombreux hôpitaux sont censés protéger leur intimité, mais ils pourraient bien menacer leur santé : ils sont souvent porteurs de bactéries résistantes qui peuvent ensuite contaminer les patients, selon une étude publiée vendredi.
Un total de 1500 prélèvements a été réalisé sur ce genre de rideaux pour cette étude, et des bactéries multirésistantes ont été détectées dans plus d’un cas sur cinq. Fréquemment, les patients étaient porteurs de la même bactérie que celle détectée sur leur rideau.
« Ces agents pathogènes peuvent survivre sur ces rideaux et, potentiellement, se transférer sur d’autres surfaces et sur les patients. Dans la mesure où ces rideaux sont utilisés partout, c’est un problème mondial », a affirmé l’une des auteurs de l’étude, Lona Mody, docteur et chercheuse à l’université du Michigan.
Les résultats de cette étude, qui doit être prochainement publiée dans une revue médicale, doivent être présentés dans le cadre du Congrès européen de microbiologie clinique et maladies infectieuses, qui a lieu de samedi à mardi à Amsterdam.
L’étude a porté sur six centres de soins infirmiers du Michigan. Au total, les chercheurs ont recueilli 1500 échantillons sur des rideaux de 625 chambres, d’abord lors de l’admission des patients puis périodiquement, jusqu’à six mois plus tard s’il s’agissait d’un séjour prolongé.
Les prélèvements ont été réalisés sur le bord des rideaux, là où ils sont le plus fréquemment touchés.Résultat : 22 % de ces échantillons étaient positifs à des bactéries multirésistantes.
SILVERSTOCK VIA GETTY IMAGES
Dans le détail, près de 14 % étaient contaminés à des entérocoques résistant à la vancomycine, plus de 6 % à des bactéries à Gram négatif résistantes, et près de 5 % à un staphylocoque doré résistant à la méticilline, autant de bactéries potentiellement mortelles.
Dans près de 16 % des cas, les patients étaient porteurs de la même bactérie que le rideau de leur chambre. Et à chaque fois que des patients étaient porteurs d’entérocoques résistant à la vancomycine et de staphylocoques dorés résistant à la méticilline, leur rideau l’était aussi.
Selon l’étude, les bactéries sont probablement passées du patient au rideau, mais l’inverse est « certainement possible », a affirmé la Dr Mody à l’AFP.
Elle juge que d’autres études sont nécessaires pour déterminer si ces rideaux sont effectivement une source de contamination bactérienne pour les patients.
« On réalise de plus en plus que l’environnement hospitalier joue un rôle important dans la transmission de pathogènes », a-t-elle ajouté. « Les rideaux sont souvent touchés avec des mains sales et sont difficiles à désinfecter ».
« Les pratiques varient d’un hôpital à l’autre, mais souvent, ces rideaux sont changés tous les six mois ou lorsqu’ils sont visiblement sales », a-t-elle ajouté.
J’ai connu une femme qui avait le coeur inversé, mais cette dame par contre, elle avait le coeur à la bonne place et pas les autres organes. Elle a pu quand même vivre une vie normale, et même avoir des enfants sans pourtant que son médecin se doute de sa malformation rare
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Crédits : Rose Marie Bentley
par Servan Le Janne
Rose Marie Bentley a eu une vie normale. Si elle n’avait décidé de donner son corps à la science, ses proches ignoreraient encore aujourd’hui qu’elle a vécu près d’un siècle avec une malformation extrêmement rare.
Après sa mort à l’âge de 99 ans, en octobre 2017, Cam Walker l’a auscultée à l’université d’Oregon, près de chez elle.
« Je savais que quelque chose clochait mais il nous a fallu un moment avant d’observer son anatomie », a-t-il confié à EurekAlert.
Puis, le 1er avril 2019, le médecin et ses collègues ont rendu leur conclusion : la plupart de ses organes vitaux étaient à la mauvaise place.
Cette mère de trois enfants était atteinte d’une « lévocardie avec situs inversus », qui se traduisait par une inversion de l’emplacement des organes dans la poitrine et l’abdomen. Seul le cœur était au bon endroit
Or, « normalement, on peut vivre avec un situs inversus si tous les organes sont déplacés, y compris le cœur », explique Walker. « Mais quand ce dernier reste à gauche, les vaisseaux sanguins doivent changer leur orientation, ce qui entraîne en général de gros problèmes de santé. »
Par conséquent, seules 5 à 13 % des personnes nées avec la malformation dépassent l’âge de 5 ans.
Credits : Lynn Kitagawa (OHSU)
Rose Marie Bentley a quant à elle vécu sans problème, en dehors d’une arthrose. Trois organes on dû lui être retirés de son vivant, mais les médecins n’ont constaté qu’un déplacement de l’appendice. Ce n’est qu’après son décès que Walker et ses collègues ont remarqué que la partie supérieure de son estomac était sortie du diaphragme, une anomalie généralement appelée hernie hiatale.
Si elle l’avait su, Bentley « aurait trouvé ça trop cool de pouvoir apprendre quelque chose à la science et d’être différente », a déclaré sa fille, Louise Allee.
Source : Eurekalert
Des abeilles appelés abeilles de sueur ont été retiré vivantes dans l’oeil d’une femme taïwanaise. Ces abeilles aiment le sel qui se retrouve dans la sueur et elles se sont nourrit grâce aux canaux lacrymaux..
Nuage
Par: Deborah Laurent
C’est un cas unique selon les médecins qui ont ôté les insectes vivants de l’oeil d’une jeune femme de 29 ans.
Une jeune femme taïwanaise de 29 ans s’est présentée chez le médecin la semaine passée en se plaignant de douleurs oculaires. Les docteurs qui l’ont examinée ont découvert que quatre abeilles vivaient sous sa paupière et se nourrissaient dans ses canaux lacrymaux.
C’est la première fois qu’un tel cas est signalé. La jeune femme devrait se remettre complètement de son aventure, notamment parce qu’elle ne s’est pas trop frotté les yeux, ce qui aurait pu provoquer une inflammation supplémentaire.
La jeune femme a confié aux médias locaux qu’elle avait l’impression d’avoir une poussière ou du sable dans l’oeil en permanence. Elle a bien tenté de rincer ses yeux mais sans succès. Au fur et à mesure de la journée, elle a ressenti des douleurs aiguës et ses yeux pleuraient.
A l’hôpital, les abeilles étaient vivantes lorsqu’on les a ôtées de son oeil. Il s’agissait d’abeilles de sueur, attirées par le sel et la sueur humaine. Elles sont minuscules et se déplacent en nombre.