Différences entre la jeunesse et la vieillesse


On a tendance quand on est parent, grand-parents de voir un avenir pour nos enfants, sans savoir si cela se concrétisera. alors quand on était petit, on rêvait et on croyait que tout sera facile
Nuage

 

Différences entre la jeunesse et la vieillesse

 

Il me semble que cela peut être une des différences entre la jeunesse et la vieillesse: quand on est jeune, on invente différents avenirs pour soi-même; quand on est vieux, on invente différents passés pour les autres.

Julian Barnes

Le Saviez-Vous ► Les piqueurs de sorcières


Au temps de la chasse aux sorcières, c’est surtout des femmes qui ont été accusées de sorcelleries. N’importe qui pouvaient accuser, que ce soit un simple d’esprit, un enfant ou tout autre personne. Quand un mari voulait se débarrasser d’une femme, quand une femme était trop indépendante, c’était facile de l’accuser d’être une sorcière. Sans compter que tous les maux comme la maladie, les épidémies, les morts d’enfants, la sécheresse pouvait être une preuve. Et il y avait la torture pour faire avouer de leur soi-disant crime.
Nuage

 

Les piqueurs de sorcières

 

 

RACONTÉ  PAR MARINE GASC

On le sait, la sorcellerie peut prendre différentes formes, mais le plus souvent la sorcière n’est qu’une femme.

 

Aux XVI et XVIIème siècles, à l’heure de la chasse aux sorcières, une femme qui rit parfois un peu fort, qui refuse le mariage ou qui a une sexualité qualifiée comme hors norme est une sorcière. Une épouse volage ou une maîtresse enceinte peut aussi être qualifiée de sorcière pour s’en débarrasser rapidement et surtout : durablement. Mais alors, comment ça se passe lorsqu’une femme est suspectée de sorcellerie ?

QU’EST-CE QU’UNE SORCIÈRE ?

Sans parler de sortilège, de baguette magique et de philtre d’amour, une sorcière est une femme qui ne répond généralement ni à un mari, ni à un prêtre, ni à la médecine traditionnelle. Elle profite de cette liberté illégitime pour causer du tort aux autres, faute d’avoir des enfants à élever et un mari à nourrir et combler, elles volent, elles « guérissent » et on soupçonne certaines de tuer et dévorer des enfants (les leurs ou non), lors du sabbat. Rare sont les femmes accusées de sorcellerie qui sont mariées, ou alors, ce sont les pires. Elles s’échappent la nuit, à l’insu des époux endormis, à l’aide d’un balais coincé entre les jambes (tu le vois le symbole phallique? Et le rejet des tâches domestiques qui leurs incombent ?) ! Pour quoi faire ? Peu importe, elles ne répondent pas aux normes, elles subsistent sans époux, c’est forcément la volonté du diable et il faut s’en débarrasser au plus vite. (je vous recommande ce livre)

LE SIMULACRE DE PROCÈS

La première femme en France à avoir été condamnée pour sorcellerie est Jeanne de Brigue, une parisienne avec des dons de voyance et de guérison, elle est brulée vive en aout 1391 sur Saint-Honoré.

Pour condamner une femme, il suffit d’affirmer être le témoin de divers dommages causés par la sorcière… Une mauvaise récolte, un enfant mort en bas âge, la maladie… Peu importe. S’il y a plusieurs témoins, c’est encore mieux et les enfants sont nombreux à participer aux procès. C’est d’autant plus facile de leur faire dire ce que les juges souhaitent entendre. Même les fous et les simples d’esprit peuvent témoigner. Ensuite, l’accusée est entendue, elle raconte sa version des faits. Mais difficile de convaincre un auditoire qui vous considère coupable et font tout pour recevoir des aveux…

TORTURE PSYCHOLOGIQUE ET ÉPREUVE DE L’EAU

Entre 1645 et 1647, un chasseur de sorcières mandaté par le Parlement Anglais, nommé Hopkins donne quelques recommandations pour pousser les sorcières à avouer : il les prive de sommeil. Longtemps. Impossible de retrouver une trace de sang ou de contrainte physique. Les femmes deviennent juste folles. Ensuite, il les plonge dans l’eau pour voir si elles coulent (elles sont alors innocentes) ou si elles flottent. Lorsque l’eau rejette les femmes, c’est qu’elles ont renoncé au baptême, ce sont donc d’affreuses sorcières… Par gain de temps et vengeance populaire, les habitants organisent d’eux même, sans avoir recours à la justice, l’épreuve de l’eau pour les accusées de sorcellerie. Après lui avoir attaché les pieds et les mains, paf, dans un baquet d’eau ou une rivière. Si elle coule, elle est innocente mais c’est trop tard, elle est morte. Si elle flotte, on la laisse dans l’eau jusqu’à ce qu’elle finisse par mourir. Les autorités finissent par interdire cette pratique qui échappe au contrôle de la justice…

Pour les accusées encore vivantes, il reste maintenant à trouver le recoin du corps dans lequel le diable s’est faufilé…

LES PIQUEURS DE SORCIÈRE

Un grain de beauté un peu foncé ? Une cicatrice ? Une mèche de cheveux blancs ? Une zone insensible sur le corps ? Il n’y a aucun doute, c’est le chemin qu’à emprunter le diable pour prendre possession du corps de la sorcière, le stigma diaboli ! Il est d’autant plus facile de trouver des zones du corps abîmées sur une vieille dame que sur une jouvencelle et ça tombe bien car il est plus facile de mettre sur le droit chemin du mariage une jeune fille qu’une vieille dame. Si un homme se bonifie avec le temps, les tempes grisonnantes lui vont à ravir, au contraire, une femme devient une vilaine sorcière. En 1460, une sorcière nommée Yolande est brûlée vive. Le piqueur de sorcière, lui ayant rasé la tête, découvre qu’une partie de son crane est dépigmenté, le diable s’y est faufilé !

LES DERNIERS TOURMENTS DES SORCIÈRES

Lorsque les piqueurs parviennent à trouver une marque, par la suite les juges ordonnent généralement la torture, ce qui réussit fréquemment à leur faire avouer n’importe quoi.

Et les juges mettent les moyens… Torture par le feu, classique. Estrapade, un peu plus complexe, le bourreau encorde les bras de la victime et les hissent jusqu’à ce que la malheureuse sorcière soit à plusieurs mètres du sol. Puis on lâche la corde jusqu’à ce que le corps retombe à quelques centimètres du sol, sans jamais toucher terre, et on remonte. Et on recommence. Au bout de plusieurs fois, les épaules se disloquent, provoquant des douleurs insupportables. Lorsque les juges sont zélés, il arrive qu’ils décident d’installer un bûcher au pied de la poulie… Face à ce comportement qualifié « d’excessif », le pouvoir public est intervenu plusieurs fois pour modérer la torture, l’idée ce n’est quand même pas de mourir avant le bûcher final ! Parce que c’est bien ce qu’on attend, la mort par le feu ! En réalité, de nombreuses sorcières étaient étranglées quelques secondes avant le bûcher… On n’est pas des monstres hein…

LE PRIX D’UN PROCÈS

Si les raisons pour incriminer les femmes sont nombreuses, il existe bien un seul moyen de calmer les bourreaux. Le pognon. Lorsqu’on accuse quelqu’un de sorcellerie, il faut payer. Cher. Et le reste de la ville doit aussi payer une contribution financière supplémentaire. Dès le début du procès, les biens de la sorcières sont confisqués pour couvrir les frais du procès mais rares sont les femmes indépendantes qui roulent sur l’or alors ce sont les habitants et le seigneur local qui déboursent… C’est ainsi que de nombreuses femmes ont pu être épargnées… Le mouvement de chasse aux sorcières ralentit vers la fin des années 1680, avec l’avancée des connaissances, les malades meurent moins, les enfants aussi et on  croit de moins en moins aux esprits démoniaques qui propagent le mal autour d’eux. Même l’Eglise prend du recul et le pouvoir central met en place l’obligation de faire appel lorsque la sentence est la peine de mort. Mais en ce qui concerne les procès clandestins, c’est autre chose. Les dernières victimes, accusées de sorcellerie, ont été brûlées au XIXème siècle en France. Notamment à Bournel en 1826 et à Vic en Bigorre en 1856

Aujourd’hui, on a trouvé d’autres sanctions pour punir les femmes…

http://www.racontemoilhistoire.com/

Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !


Ce n’est pas vraiment ce que je m’attendais comme son, mais bon, je ne suis pas une sismologue. Par contre, c’est intéressant de savoir que la technologie est capable d’entendre les secousses sismiques même à faible intensité sur la planète Mars
Nuage

 

Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !

 

Xavier Demeersman
Journaliste

Arrivé en novembre 2018, InSight a enregistré son premier tremblement de Mars. C’est le premier séisme mesuré sur une autre planète que la Terre et la Lune.

Le sismomètre français Seis (Seismic Experiment for Interior Structure) qui équipe InSight a enregistré son premier séisme martien. Il s’est produit le 6 avril dernier, lors de la 128e journée sur Mars de l’atterrisseur. 

« Jusqu’à présent, nous avons recueilli des bruits de fond, mais ce premier évènement inaugure officiellement un nouveau domaine : la sismologie martienne ! », s’est réjoui Bruce Banerdt, du JPL et chercheur principal de la mission.

L’évènement du 6 avril désigné Sol 128 apparaît en effet être le premier à provenir des entrailles de la Planète rouge, à la différence de trois autres activités sismiques, de plus faible magnitude encore, enregistrées les 14 mars, 10 et 11 avril. Bien que les chercheurs n’aient pas encore réussi à déterminer leur origine exacte, ces mouvements inclinent à penser qu’ils aient été provoqués par le vent en surface.

Écoutez les tremblements de Mars. Outre l’évènement du 6 avril, on peut percevoir de micro-évènements créés par les alizés martiennes ou même par les mouvements d’InSight. © Nasa, JPL-Caltech

Un premier séisme qui ressemble à ceux détectés sur la Lune

Le premier tremblement de Mars était de faible intensité, comparable à un petit frémissement perdu parmi des milliers d’autres sur notre Terre, planète infiniment plus bruyante. D’ailleurs, il n’y aurait peut-être pas été détecté. Il ressemble aux petits séismes enregistrés sur la Lune par les cinq sismomètres déposés par les missions Apollo. Mais cela veut-il dire pour autant que notre voisine, planète deux fois plus petite que la nôtre, résonne d’une activité sismique plus similaire à celle de notre satellite naturel que celle de notre planète ? Il est bien sûr encore trop tôt pour se prononcer, les « écoutes » ne faisant que commencer.

Les causes de ce petit évènement peuvent être des fractures provoquées par le stress de la croûte martienne qui se contracte en se refroidissant, à l’instar de la Lune. Cependant, les chercheurs n’excluent pas non plus que la chute d’une météorite soit à l’origine de cette onde sismique. Les analyses sont toujours en cours.

En tout cas, même si ce premier séisme martien est modeste, pour les géophysiciens, qui par l’intermédiaire de ce sismométre très sensible ont enfin une oreille posée sur le sol martien, c’est déjà énorme.

« C’est très excitant d’avoir enfin la preuve que Mars est toujours active sur le plan sismique » a salué Philippe Lognonné, qui dirige l’équipe Seis à l’IPGP, l’Institut de physique du globe de Paris, et qui rappelle combien l’attente était longue.

https://www.futura-sciences.com

Les bourdons seraient en voie de disparition imminente au Canada


42 des 850 espèces d’abeilles sont des bourdons au Canada et de ces 42 % beaucoup sont en baisse et cela cause un gros problème de pollinisation. Des abeilles ont des préférences et les plantes convoitées par les bourdons sont négligés. Le changement climatique y est pour quelques choses, mais aussi la perte d’habitat, l’agriculture ….
Nuage

 

Les bourdons seraient en voie de disparition imminente au Canada

 

In this July 8, 2015 photo a bumblebee gathers nectar on a wildflower in Appleton, Maine. Maine scientists say the state needs to take a broad census of its bumblebees to ensure the security of its beloved blueberry and cranberry crops, and the state is enlisting its residents to make it possible. (AP Photo/Robert F. Bukaty)

Un bourdon butine. Photo: Associated Press / Robert F. Bukaty

Radio-Canada

Le bourdon américain serait en voie de « disparition imminente » au Canada et cela pourrait avoir des effets néfastes sur plusieurs écosystèmes, prévient une équipe de chercheurs de l’Université York à Toronto.

La classification de disparition imminente est considérée comme la plus élevée avant que soit déclarée l’extinction définitive.

Environ 42 des 850 espèces d’abeilles au Canada sont des bourdons – des pollinisateurs importants pour la culture, notamment les pommes, les tomates, les bleuets et les légumineuses, ainsi que les arbres, les arbustes et les fleurs sauvages.

Le professeur Laurence Packer de l’Université York souligne que bon nombre des 42 espèces de bourdons présentent des baisses substantielles de population.

« Ce déclin d’importants pollinisateurs va avoir des impacts en amont sur tout l’écosystème », a déclaré Packer.

À mesure que le nombre d’espèces de bourdons diminue, les plantes sont pollinisées d’une manière différente.

M. Packer explique que les abeilles ont des préférences particulières. Ainsi, lorsque certaines espèces sont perdues, les fleurs qu’elles préfèrent sont moins pollinisées.

Les conclusions des chercheurs de l’Université York sont détaillées dans une nouvelle étude publiée dans le Journal of Insect Conservation, le 17 avril dernier.

Les chercheurs ont constaté que la zone d’occurrence du bourdon américain avait diminué d’environ 70 % et que son abondance relative avait diminué de 89 % de 2007 à 2016, comparativement à la période comprise entre 1907 et 2006.

L’étude classe le risque d’extinction du bourdon américain à un niveau plus élevé que la dernière évaluation d’un comité consultatif fédéral, selon laquelle l’espèce faisait l’objet d’une préoccupation spéciale en matière d’extinction, plutôt que d’un risque imminent.

« Nous avons examiné les données historiques sur une période de 100 ans et les avons comparées aux 10 dernières années. Nous avons constaté une diminution de près de 89 % de l’abondance par rapport aux autres abeilles. C’est vraiment préoccupant », explique Victoria MacPhail, une collègue de M. Packer.

Elle cite comme explications possibles les changements climatiques et la perte d’habitats naturels causés par le développement de l’agriculture.

https://ici.radio-canada.ca/

Comme Dick Rivers, mourir le jour de son anniversaire est un phénomène fréquent qui intrigue


Un rocker français, mort de cancer. Il semble que cela ne soit pas si rare que cela, de mourir le jour de son anniversaire peut importe de la cause du décès.
Nuage

 

Comme Dick Rivers, mourir le jour de son anniversaire est un phénomène fréquent qui intrigue

 

Comme Dick Rivers, mourir le jour de son anniversaire est un phénomène fréquent qui

ARNAL VIA GETTY IMAGES

Depuis des décennies, les chercheurs tentent de comprendre si l’on meurt plus souvent le jour de son anniversaire et pourquoi.

  • Par Grégory Rozières, HuffPost France

Triste jour pour le rock français. Ce mercredi 24 avril, le chanteur Dick Rivers est mort des suites d’un cancer. Hasard du calendrier, Hervé Forneri (de son vrai nom) aurait fêté ses 74 ans ce 24 avril.

Un hasard qui n’en est pas totalement un. En effet, nous avons plus souvent tendance à mourir le jour de notre anniversaire. Il y a même des exemples célèbres: Raphaël, Ingrid Bergman, William Shakespeare… Une statistique si étrange qu’elle perturbe les scientifiques depuis des décennies.

Certaines hypothèses affirment que c’est parce que l’on aurait parfois tendance à retarder la mort en attendant de célébrer ce jour particulier. D’autres estiment qu’on aurait un « blues de l’anniversaire », qui pourrait nous déprimer et nous pousser au suicide. Certains pensent aussi que c’est la célébration en elle-même qui tue. Et d’autres théories plaident pour une simple erreur statistique.

Pendant des années, plusieurs études ont montré des résultats contradictoires. Il faut dire qu’elles étaient parfois réalisées sur un nombre trop restreint de personnes, ou avec des biais importants. Mais depuis quelques années, la littérature a évolué. Voilà ce que l’on sait sur ce mystérieux phénomène.

Une hausse bien réelle et isolée

En 2012, une étude, l’une des premières à analyser une population de manière globale sur cette question, montrait que le risque de mourir le jour de son anniversaire était 14% plus élevé que pour chacun des 364 autres jours de l’année.

Pour arriver à ce résultat, les auteurs avaient analysé la mort de plus de 2 millions de Suisses, entre 1969 et 2008. Des résultats similaires que l’on prenne en compte les hommes ou les femmes. En dehors de ce pic, aucune hausse ou baisse n’est visible les autres jours de l’année.

Mais ces résultats avaient été accueillis avec un peu de scepticisme par certains, comme le statisticien David Spiegelhalter. Interrogé à l’époque par la BBC, il estimait que ces chiffres pouvaient être simplement liés aux données utilisées. Après tout, cette hausse ne représente que 900 morts environ, cela pourrait donc être dû à une erreur dans les registres nationaux. Soit car la date de naissance est inconnue (comme pour Shakespeare, d’ailleurs), soit par pure maladresse.

Sauf que depuis, d’autres études ont trouvé des résultats similaires. L’une d’elles, publiée en 2014, a notamment analyséun échantillon bien plus élevé: 25 millions de décès aux États-Unis, de 1998 à 2011. Résultat: les gens meurent 6,7% plus que prévu le jour de leur anniversaire.

Cette étude américaine est intéressante du fait de la taille de l’échantillon, mais aussi de vérifications faites sur la date de l’anniversaire. Ainsi, il y a plus de risques de mourir le jour de son anniversaire si celui-ci a lieu un week-end (car les risques de mourir un week-end sont plus importants). Le risque diminue également avec l’âge (25% pour les 20-29 ans contre moins de 5% pour les plus de 80 ans).

La principale limite de cette étude, c’est qu’elle n’étudie pas les causes de décès, à l’inverse des travaux suisses. Dans l’étude de 2012, les chercheurs notaient que les morts de suites de maladies cardiovasculaires augmentaient de 18,2%. Chez les femmes, les problèmes cérébrovasculaires étaient également en hausse de 21,5%. Chez les hommes, ce sont les morts par suicide (35%) et par accident (28,5%) qui avaient plus de chances d’arriver le jour de l’anniversaire.

Il y avait également une hausse des morts pour cause de cancer (comme c’est le cas pour Dick Rivers). Mais une étudede 2014, qui a analysé plus de 3 millions de décès liés au cancer en Allemagne n’a trouvé aucun lien significatif.

Des causes très différentes

Une autre étude, publiée en 2016, a elle analysé cette question des causes de mortalité le jour de l’anniversaire. Les chercheurs ont ici étudié les décès au Japon de 1974 à 2014. Cela représente deux millions de morts. Ils ont notamment analysé six causes de décès extérieures les plus répandues.

Une hausse a été identifiée à chaque fois. Le suicide augmente de 50% le jour de l’anniversaire. Mais il y a également une hausse pour les accidents de la route ainsi que ceux de la vie quotidienne (chute, étouffement, noyade). Encore une fois, la hausse est uniquement présente le jour de l’anniversaire. Ni avant, ni après.

Pour les auteurs, cela montre que les différentes théories, présentées au début d’article, ne sont peut-être pas contradictoires. Ainsi, selon eux, la hausse de suicides peut s’expliquer par un « blues de l’anniversaire ».

Une intuition renforcée par le fait que les personnes célibataires « ont 55% plus de probabilité de choisir de mourir le jour de leur anniversaire, alors que les individus mariés ont 45% de chance de mourir ce jour, comparé aux autres dates », explique l’étude.

Mais ce blues ne peut pas expliquer la hausse importante des décès par accident de la route les jours d’anniversaires chez les vingtenaires et trentenaires. Ou encore la hausse des accidents de la vie courante chez les personnes âgées. Deux augmentations qui seraient liées aux célébrations le jour de l’anniversaire: association alcool et conduite chez les jeunes, activités et sorties peu habituelles pour les plus âgés.

Les chercheurs espèrent que ces travaux permettront de mieux prévenir ces risques de décès supplémentaires.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

 

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le blob mémorise sans cerveau en absorbant des substances


Le blob est une créature bien bizarre, il est un organisme unicellulaire, il possède un système nerveux, mais pas de cerveau. Pourtant, il est capable de mémoriser et d’apprendre comment s’acclimater à un changement d’environnement. Cependant, il apprend seulement quand il est en fusion avec un autre blob.
Nuage

 

Le blob mémorise sans cerveau en absorbant des substances

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Une cellule unique. Pas de cerveau. Le blob est un organisme singulier dont on a peine à croire qu’il est capable de mémoriser des informations. Pourtant des chercheurs montrent aujourd’hui qu’il y parvient en absorbant des substances présentes dans son environnement.

En anglais, le terme « blob » désigne une zone sans forme, un peu floue. Et pour les scientifiques, le blob est un organisme unicellulaire. De manière plus sérieuse, ils l’appellent Physarum polycephalum. Il est dépourvu de système nerveux. Mais le blob n’en est pas moins complexe. Les chercheurs le savent au moins depuis qu’ils ont découvert en 2016 que cet étrange organisme est capable d’apprendre et d’échanger des connaissances.

Comment ? La question demeurait sans réponse. Mais une observation faite par une équipe du Centre de recherches sur la cognition animale de l’université Paul Sabatier de Toulouse (France) apporte aujourd’hui une idée. Les blobs, en effet, n’échangent de l’information entre eux que lorsque leurs réseaux veineux fusionnent.

Des concentrations dix fois supérieures

Pour percer à jour le mécanisme d’apprentissage mis en œuvre, les chercheurs ont entraîné leurs blobs à évoluer dans des environnements salés. Six jours pour les habituer à la présence du sel, une substance normalement aversive pour ces sortes de moisissures visqueuses. Et lorsque les scientifiques ont analysé la concentration en sel au sein de ces blobs, ils ont découvert qu’elle était dix fois supérieure à celle mesurée dans des blobs témoins. Il n’aura ensuite fallu que deux jours dans un environnement neutre pour que les blobs excrètent ce sel et perdent ainsi la « mémoire » de cet apprentissage.

Ici, la fusion des réseaux veineux de deux blobs qui permet à l’un de transférer de l’information à l’autre. © David Villa, CNRS Photothèque

Ici, la fusion des réseaux veineux de deux blobs qui permet à l’un de transférer de l’information à l’autre. © David Villa, CNRS Photothèque

La substance aversive comme support de la « mémoire »

Pour confirmer le lien pressenti entre concentration en sel dans l’organisme et « mémoire » de l’apprentissage, les chercheurs ont ensuite injecté du sel directement dans les blobs. Ils ont pu observer que, deux heures plus tard seulement, ces derniers se comportaient alors comme les blobs qui avaient subi précédemment un apprentissage de six jours dans l’eau salée.

Par ailleurs, les chercheurs ont observé que lorsque les blobs entrent dans un état de dormance – c’est le cas lorsque les conditions environnementales se détériorent -, ils gardent la « mémoire », même un mois plus tard. Car pendant la phase de dormance, ils stockent le sel qu’ils ont absorbé pendant la phase d’apprentissage.

Ainsi, c’est peut-être bien la substance aversive elle-même qui constitue le support de la « mémoire » du blob. Reste à déterminer maintenant si le blob est capable de « mémoriser » plusieurs substances en même temps. Et dans quelle mesure il peut alors s’y habituer.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le blob est dépourvu de cerveau.
  • Pourtant, il est capable de mémoriser des informations.
  • Et des chercheurs expliquent aujourd’hui comment les blobs procèdent : en absorbant des substances.

https://www.futura-sciences.com/

L’intelligence artificielle pour mieux se préparer aux inondations


Avec les inondations que nous avons encore cette année, l’intelligence artificielle pourrait devenir un outil pour mieux gérer les situations et donner des informations importantes pour ne plus construire ou c’est inondable.
Nuage

 

L’intelligence artificielle pour mieux se préparer aux inondations

 

Un homme marche dans l'eau

Un homme marche dans une rue inondée à Rigaud, au Québec. Photo: La Presse canadienne / Graham Hughes

Radio-Canada

Pour aider à mieux gérer des catastrophes comme les inondations, des chercheurs se tournent vers l’intelligence artificielle, car cet outil excelle dans la gestion des situations impliquant une grande quantité de variables, ce qui est le cas des catastrophes naturelles.

L’intelligence artificielle est appelée à prendre une plus grande place dans la gestion des épisodes d’inondation, les algorithmes étant capables de faire émerger des tendances à partir de données fournies par des satellites ou encore des cartes, a expliqué le journaliste scientifique Manuguerra-Gagné à RDI Matin lundi.

À terme, ils seront en mesure de prévoir avec précision le niveau d’eau qui sera atteint selon les quartiers, par exemple. Ils pourront contribuer à mieux identifier les zones constructibles afin d’éviter de construire des maisons sur des terrains à risque.

https://ici.radio-canada.ca/