L’ar­mée indienne dit avoir décou­vert des traces du Yeti


C’est bizarre, on prétend avoir trouvé des empreintes et quelques fois des photos floues et pourtant personne n’a pu prouver que le yéti existe. Il me semble que depuis le temps qu’on en parle, on devrait avoir des preuves plus tangibles .. en attendant, les empreintes seraient celle d’un ours brun.
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L’ar­mée indienne dit avoir décou­vert des traces du Yeti

 

Crédits : ADG PI – INDIAN ARMY/Twit­ter

par  Laura Boudoux

Lundi 29 avril, l’ar­mée indienne a fait une annonce de taille sur son compte Twit­ter : ils auraient décou­vert des traces du Yeti, photos à l’ap­pui. 

« Pour la première fois au monde, une équipe d’al­pi­nistes de l’ar­mée indienne a loca­lisé les mysté­rieuses empreintes du mythique Yeti, mesu­rant 81 × 38 centi­mètres, près du camp de base de Makalu, le 9 avril 2019 », fait savoir l’ar­mée. D’après l’or­ga­ni­sa­tion, « cet homme de neige insai­sis­sable n’avait été aperçu par le passé qu’au parc natio­nal de Makalu-Barun, au Népal ».

Rapi­de­ment moquée par des inter­nautes très scep­tiques, l’ar­mée indienne ne s’est pas lais­sée atteindre par les critiques. Elle a ainsi affirmé que les « preuves » de l’exis­tence du Yeti avaient été photo­gra­phiées et « remises à des experts en la matière » afin d’ef­fec­tuer des recherches scien­ti­fiques, rapporte le Times of India.

Crédits : ADG PI – INDIAN ARMY/Twit­ter

« Nous avons pensé qu’il était prudent de rendre public ces décou­vertes, afin de stimu­ler l’ap­pé­tence scien­ti­fique et de ravi­ver l’in­té­rêt autour du Yeti », justi­fie l’ar­mée indienne.

Le mythe d’une créa­ture terri­fiante occu­pant les montagnes de l’Hi­ma­laya existe depuis les années 1920, et de nombreuses expé­di­tions ont cher­ché à prou­ver l’exis­tence de ce monstre légen­dai­re… sans succès.

En 2013, un scien­ti­fique britan­nique a ainsi prouvé que les empreintes soi-disant étranges retrou­vées dans la zone appar­te­naient en fait à une sous-espèce d’ours bruns. La théo­rie a ensuite été confir­mée par un groupe d’ex­perts inter­na­tio­naux, après analyse des traces dans la neige, en 2017.

Sources : Twit­ter / BBC / Times of India

https://www.ulyces.co/

Yéti : l’abominable homme des neiges serait un ours


En 2014, on commençait à y voir plus clairement pour l’animal légendaire qu’on appelle yéti, bigfoot ou encore le Sasquatch on sait que c’est un ours, un ours polaire … et peut-être un ours brun, ce qui est confirmer aujourd’hui, une espèce d’ours qui aurait été séparer par les autres et aurait donc évoluer indépendamment
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Yéti : l’abominable homme des neiges serait un ours

 

Marie-Céline Jacquier
Journaliste

Depuis des siècles, la légende du yéti perdure au Népal et au Tibet, avec des témoignages et des récits transmis de génération en génération. Une nouvelle analyse ADN de huit échantillons provenant de supposés yétis montre qu’il s’agirait en fait d’ours asiatiques.

Le yéti, cette créature qui habiterait dans les hautes montagnes de l’Asie, est-il un mythe ou une réalité ? Une étude de l’université d’État de New York, à Buffalo (États-Unis), apporte de nouvelles informations sur cette légende. Elle se base sur l’analyse de neuf échantillons de musées et collections privées supposés appartenir à des yétis : os, dent, peau, poils, fèces provenant de l’Himalaya et du plateau tibétain. Ces échantillons ont été fournis par la production qui avait réalisé un film sur le yéti en 2016, Yeti or Not.

D’après les résultats de l’étude génétique, un échantillon venait d’un chien et les huit autres d’ours noirs asiatiques, d’ours bruns de l’Himalaya ou d’ours bruns tibétains.

Charlotte Lindqvist, auteur de ces travaux, a expliqué dans un communiqué : « Nos résultats suggèrent fortement que les fondements biologiques de la légende du yéti peuvent être trouvés chez les ours locaux, et notre étude démontre que la génétique devrait être capable de démêler d’autres mystères similaires ».

L’ours brun de l’Himalaya isolé par une glaciation

Cette recherche apporte aussi des informations sur l’histoire évolutive des ours d’Asie, dont certains, comme les ours bruns de l’Himalaya, sont actuellement menacés. Les scientifiques ont séquencé l’ADN mitochondrial de 23 ours asiatiques, y compris celui des supposés yétis, et l’ont comparé à celui d’autres ours dans le monde.

L’analyse a montré que les ours bruns de l’Himalaya appartiennent à une lignée qui a divergé tôt par rapport aux autres ours bruns, il y a 650.000 ans environ, au cours d’une glaciation. La croissance des glaciers a dû séparer les ours de l’Himalaya des autres, ce qui expliquerait qu’ils aient évolué indépendamment.

POUR EN SAVOIR PLUS

Bigfoot : génétiquement, le yéti serait un ours

 

Article d’Andrea Haug paru le 6 juillet 2014

Des chercheurs ont analysé une série d’échantillons de poils d’animaux attribués au yéti en provenance de plusieurs pays où la légende perdure. Résultat : une fois écartés les fibres de verre et les restes de vaches, de ratons laveurs ou même d’êtres humains, il reste deuxgénomes qui ressemblent à celui d’un ours polaire… fossile.

L’abominable homme des neiges, l’autre nom donné au yéti, pourrait être un ours. C’est ce que concluent des chercheurs dans une sérieuse étude parue dans le journal Proceedings of The Royal Society B. Habitant de l’Himalaya, ce mystérieux animal résiderait aussi — ou alors serait-ce des cousins — dans d’autres régions du monde sous le nom de Bigfoot en Amérique du Nord et d’Almasty ou de Kaptar dans le Caucase. Les témoignages abondent un peu partout sur la planète, mais laissent les scientifiques de marbre : ce primate humanoïde énigmatique reste considéré comme un être légendaire devant le manque flagrant de preuve matérielle incontestable.

 

Partout dans le monde, des légendes décrivent un être mi-homme mi-animal, couvert de poils hirsutes, marchant sur deux jambes et mesurant entre 1,50 et 3,75 m. Son nom varie selon les localités : yéti au Népal et au Tibet, Mande barung en Inde, Bigfoot aux États-Unis, Sasquatch au Canada, Almasty ou Kaptar dans le Caucase, Yowie en Australie, Mapinguari au Brésil, Sajarang gigi en Indonésie ou encore Basajaun au Pays basque. © Wanida.w, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Partout dans le monde, des légendes décrivent un être mi-homme mi-animal, couvert de poils hirsutes, marchant sur deux jambes et mesurant entre 1,50 et 3,75 m. Son nom varie selon les localités : yéti au Népal et au Tibet, Mande barung en Inde, Bigfoot aux États-Unis, Sasquatch au Canada, Almasty ou Kaptar dans le Caucase, Yowie en Australie, Mapinguari au Brésil, Sajarang gigi en Indonésie ou encore Basajaun au Pays basque. © Wanida.w, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Depuis 2012, Bryan Sykes, généticien à l’université d’Oxford au Royaume-Uni, et ses collègues se sont lancés dans l’analyse des échantillons de poils et de cheveux en provenance de différents pays du Globe. Les résultats confirment ce que nous avions annoncé en octobre 2013 : le génome du yéti serait celui d’un ours polaire.

Parmi les 57 échantillons issus de musées et de collections privées, deux présentent une séquence génétique qui correspond « à 100 % à l’ADN d’un fossile d’ours polaire (Ursus maritimus) âgé de plus de 40.000 ans, mais pas avec des spécimens modernes de cette espèce », concluent-ils.

Or, l’un de ces deux échantillons proviendrait d’un animal du Ladakh, en Inde, qui se serait montré particulièrement agressif et qui aurait été abattu par un chasseur expérimenté, il y a 40 ans. L’autre spécimen à qui appartiendraient les poils serait originaire d’une forêt de bambous, à 3.500 m d’altitude, dans une région du Bhoutan réputée pour être le nid d’un Migyhur, la version bhoutanaise du yéti.

Le yéti, ours rocheux tibétain, logerait notamment sur l'Everest, montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et le Tibet. Le naturaliste britannique B. H. Hodgson est le premier Européen à faire référence explicitement à la créature dans son récit Rencontre avec le yéti, paru en 1832 dans le Journal de la société asiatique du Bengale. © R. Hyland, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Le yéti, ours rocheux tibétain, logerait notamment sur l’Everest, montagne située dans la chaîne de l’Himalaya, à la frontière entre le Népal et le Tibet. Le naturaliste britannique B. H. Hodgson est le premier Européen à faire référence explicitement à la créature dans son récit Rencontre avec le yéti, paru en 1832 dans le Journal de la société asiatique du Bengale. © R. Hyland, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Il n’y aurait pas un, mais des yétis

Pour les auteurs de l’article scientifique, les deux échantillons pourraient appartenir à une espèce d’ours inconnue jusqu’alors ou bien à un ours polaire qui aurait un pelage brun, ou encore à une espèce hybride d’ours polaire (Ursus maritimus) et d’ours brun (Ursus arctos).

En prenant cette dernière hypothèse, les deux spécimens, bouthanais et indien, pourraient être les descendants d’une « souche apparue au tout début de la différenciation entre l’ours brun et l’ours polaire », supposent les chercheurs.

Si elle était répandue et que le comportement agressif observé sur l’animal indien était représentatif de l’espèce, ce nouveau mammifère expliquerait la persistance de la légende du yéti. Avant toute conclusion, les chercheurs souhaitent poursuivre leurs investigations.

Qu’en est-il des 55 autres échantillons ? Après avoir écarté ceux qui n’étaient pas de la matière organique animale — l’un d’eux était composé de fibres de verre —, l’équipe en a expertisé 34 autres. Vaches, chevaux, ratons laveurs, humains, cerfs, coyotes et même un tapir de Malaisie : les espèces à qui on a fait jouer le rôle de l’animal mystère étaient variées. Mais aucun des échantillons n’a révélé une nouvelle espèce de primate bipède.

Ce résultat ne découragera pas les « pro-yéti » ou plutôt les « pro-Bigfoot », affirme le psychologue Rhettman Mullis, co-auteur de l’article scientifique… et qui en est un lui-même

Convaincu de la réalité de cet être communément connu sous le nom de ou de Bigfoot aux États-Unis et qu’il dit avoir croisé de nombreuses fois, il est aussi responsable du site Bigfootology consacré au phénomène Bigfoot. Pour lui, certes, le yéti décrit dans l’Himalaya est un ours mais l’étude ne démontre pas que Bigfoot n’existe pas…

http://www.futura-sciences.com/

À la recherche de preuves de l’existence du Sasquatch


Que ce soit l’Yéti, Bigfoot ou autres créatures légendaires, aucune preuve, du moins jusqu’à ce jour n’a été faite scientifiquement d’après les multiples échantillons qu’on aurait trouvés. Cependant, les scientifiques ont quand même fait des découvertes intéressantes sur des ours qui auraient existé dans l’Himalaya. Dans un avenir plus ou approché, peut-être qu’un jour, ils auront une piste sérieuse … Enfin, j’en doute
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À la recherche de preuves de l’existence du Sasquatch

 

En 2007, un chasseur de la Pennsylvanie a... (Photo archives Associated Press)

En 2007, un chasseur de la Pennsylvanie a rendu public une image de ce que certains croient être un Sasquatch ou un Big Foot.

Photo archives Associated Press

Maria Cheng
Associated Press
Londres

Des tests d’ADN taillent en pièces la légende du Sasquatch, du Bigfoot, du Yéti et des autres créatures mythiques du genre.

Des scientifiques ont analysé une trentaine d’échantillons de poils provenant supposément du Bigfoot et d’autres humanoïdes légendaires comme le Yéti de l’Himalaya. Ils ont découvert que les poils appartenaient à des créatures moins mystérieuses comme des ours, des loups, des vaches et des ratons laveurs.

En 2012, des chercheurs de l’université Oxford et du Musée de zoologie de Lausanne ont lancé un appel demandant aux musées, aux scientifiques et aux passionnés du Bigfoot de fournir les échantillons qu’ils croyaient provenir de la créature, qui ressemblerait à un grand singe.

Les travaux ont été menés par le professeur Bryan Sykes, de l’université Oxford. Il s’agit de la première recherche scientifique validée par des pairs au sujet du Sasquatch, du Yéti et des autres «primates anormaux».

M. Sykes et ses collègues ont analysé 36 échantillons de poils provenant du Bhoutan, de l’Inde, de l’Indonésie, du Népal, de la Russie et des États-Unis en utilisant le séquençage de l’ADN. Ils ont découvert que tous les échantillons correspondaient à l’ADN d’animaux déjà connus. La plupart provenaient d’ours, mais il y avait aussi des poils de tapir de Malaisie, de cheval, de porc-épic, de cerf, de mouton et… d’humain.

M. Sykes souligne que même si les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve de l’existence de créatures liées au Sasquatch, cela ne constitue pas une preuve qu’elles n’existent pas.

«Le fait qu’aucun de ces échantillons ne soit lié à (un Yéti) ne signifie pas que le prochain ne le sera pas», a-t-il souligné.

L’étude a été publiée en ligne mercredi par le journal scientifique Proceedings of the Royal Society B.

Les scientifiques ont trouvé deux échantillons d’anciens ours polaires dans les montagnes de l’Himalaya, dont on ne connaissait pas la présence à cet endroit jusqu’à maintenant. Cette découverte laisse croire qu’il pourrait y avoir une nouvelle espèce d’ours ou des espèces hybrides dans cette région, a indiqué M. Sykes.

D’autres soulignent que pour prouver l’existence d’une créature mythique, il faudrait plus que de simples échantillons de poils.

«Je voudrais avoir une preuve visuelle ou physique, comme une partie de corps, en plus des preuves d’ADN», a affirmé Todd Disotell, professeur d’anthropologie à l’université de New York.

Il prévient les amateurs du Sasquatch de ne pas tirer de conclusions hâtives quand ils trouvent des choses étranges dans la forêt.

«Tous les mammifères dans la forêt laissent des poils et des excréments, et c’est ce que nous avons trouvé», a-t-il dit. «Mais nous n’avons pas trouvé la créature comme telle.»

Certains experts soulignent que si le Sasquatch existait vraiment, il y aurait beaucoup plus de traces de sa présence que quelques poils ici et là.

«Ceux qui croient au Yéti, au Bigfoot et au monstre du Loch Ness ont besoin d’un enseignement de base sur le sexe», a affirmé par courriel Stuart Pimm, écologiste à l’université Duke.

«Chaque Yéti a deux parents, quatre grands-parents et ainsi de suite. Il devrait donc y avoir des troupeaux de Yétis. Où se cachent-ils?»

http://www.lapresse.ca

L’abominable ours des neiges


L’abominable ours des neiges ou le yéti serait probablement confondu avec un ours .. Enfin peu importe, il me semble qu’à notre époque, ce genre de légende ne devrait plus existé avec tous les moyens pour actuels que nous avons
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L’abominable ours des neiges

 

Le dessin d'un yéti 

Photo :  iStockphoto

Le yéti, ou l’abominable homme des neiges, appartient au folklore de la région himalayenne comme le Big Foot ou le Sasquatch en Amérique du Nord.

Depuis des dizaines d’années, des aventuriers se rendent dans l’Himalaya afin de recueillir des preuves de son existence, en vain.

La raison serait fort simple : il n’existerait pas!

Un chercheur britannique de l’Université d’Oxford affirme que la bête asiatique pourrait être le résultat d’un croisement entre un ours polaire et un ours brun.

Le généticien Bryan Sykes a soumis à des tests ADN une série d’échantillons de poils qui appartiendraient à la créature, qui habiterait dans l’Himalaya.

« Nous avons trouvé une correspondance génétique totale entre deux échantillons provenant de l’Himalaya et un ancêtre de l’ours polaire. »— Bryan Sykes

Les tests ADN de deux animaux non identifiés provenant de la région du Ladakh en Inde et du Bhoutan correspondent à 100 % avec un échantillon prélevé sur la mâchoire d’un ours polaire trouvée sur l’archipel norvégien de Svalbard où il a vécu à une période remontant à au moins 40 000 ans et jusqu’à 120 000 ans.

« C’est un résultat passionnant et complètement inattendu, qui a été une surprise pour nous tous. »— Bryan Sykes

Ce résultat laisse à penser qu’une sous-espèce d’ours brun vivrait dans l’Himalaya et descendrait de l’ancêtre de l’ours polaire. Il pourrait aussi s’agir d’une hybridation plus récente entre l’ours brun et le descendant de l’ours polaire ancestral, ajoute le chercheur.

Cette hybridation pourrait expliquer pourquoi son comportement est différent des ours classiques, comme le rapportent des témoins, et serait peut-être la source du mystère et de la légende.

Les mêmes théories pourraient aussi expliquer les observations mystérieuses réalisées en Amérique du Nord.

Le saviez-vous?

  • Le mythe du yéti, souvent décrit comme une bête mi-homme, mi-singe, a été nourri par des photographies d’empreintes géantes dans la neige, prises par l’alpiniste britannique Eric Shipton lors de son expédition dans l’Everest en 1951.
  • L’alpiniste Reinhold Messner, qui a gravi à de nombreuses reprises des sommets de l’Himalaya et qui a cru en 1986 avoir aperçu la bête, avait conclu en 1998 dans son livre Ma quête du yéti que l’animal n’existait que dans l’imagination des gens qui le confondent avec l’ours brun de l’Himalaya.

http://www.radio-canada.ca

Découverte de «preuves irréfutables» sur la présence du yéti


Depuis le temps que des savants cherchent la preuve que le yéti existe vraiment, il est quand même curieux qu’avec toute la technologie ils n’ont pas encore trouvé physiquement cet animal. Enfin s’ils le trouve et qu’il existe vraiment qu’il ne soit pas une bête de laboratoire … A moins que ce soit un coup publicitaire …
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Découverte de «preuves irréfutables» sur la présence du yéti

La région de Kemerovo cherche à développer le tourisme et  organise régulièrement des évènements autour du légendaire yéti,  notamment des expéditions médiatisées.

La région de Kemerovo cherche à développer le tourisme et organise régulièrement des évènements autour du légendaire yéti, notamment des expéditions médiatisées.

Photo: AFP

Agence France-Presse
Moscou

Une délégation internationale de scientifiques a collecté des «preuves irréfutables» de l’existence du yéti dans la région russe de Kemerovo, en Sibérie, a annoncé l’administration régionale sur son site internet.

«Lors d’une expédition dans la grotte Azasskaïa, les participants ont collecté des preuves irréfutables démontrant que "l’homme des neiges" vit dans la (contrée de la) Choria montagneuse», explique le communiqué publié dimanche soir, sur la base des découvertes de chercheurs russe, américain, canadien, suédois et estonien.

«Des empreintes de l’homme des neiges, son antre supposé et différents marqueurs avec lesquels le yéti démarque son territoire ont été trouvés. Dans l’une des empreintes découvertes, le scientifique russe Anatoli Fokine a trouvé des poils appartenant potentiellement au yéti», selon la même source.

La région de Kemerovo souligne dès lors que ces trouvailles prouvent «à 95% que l’homme des neiges vit «sur son territoire» et qu’elles seront «étudiées dans un laboratoire scientifique».

À ce titre, les chercheurs de l’expédition ont milité pour la création à l’Université d’État de Kemerovo d’un centre d’étude du yéti, reprenant une proposition de l’administration régionale formulée en mars, mais qui avait été rejetée alors par la faculté.

«Ces études feront en sorte que la société et les médias prendront plus au sérieux ce qui concerne (le yéti). Les données (du centre d’étude) pourront être utiles aux biologistes, aux médecins et à d’autres scientifiques», relève encore le communiqué de l’administration régionale.

Le vice-gouverneur de Kemerovo, Dmitri Islamov relève lui que l’important n’est pas «l’existence» du yéti dans la région, mais que les touristes venant en Choria montagneuse –dans la chaîne de l’Altaï– profitent «du caractère unique de la nature dans la région».

La région de Kemerovo cherche à développer le tourisme et organise régulièrement des évènements autour du légendaire yéti, notamment des expéditions médiatisées. L’ancien champion du monde de boxe poids lourds WBA, le géant russe Nikolaï Valuev, a participé à l’une d’entre elles en septembre.

http://www.cyberpresse.ca/