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On s’inquiète pour des tas de choses ou pour des personnes. Le hic, c’est qu’on ne peut pas prendre des décisions que pour nous. Bien sûr, nous pouvons conseiller, mais pas agir à la place des autres.
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Je dois apprendre à ne pas porter ce qui ne m’appartient pas

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Le Saviez-Vous ► Histoire : la naissance de la chimie


Avant la chimie, il y avait l’alchimie. Même s’il n’y a pas de différence entre un chimiste et un alchimiste, leurs études est quelque peu différente. C’est surtout à Antoine de Lavoisier que la chimie a pris son élan.
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Histoire : la naissance de la chimie

 

Tableau L’alchimiste par David Teniers le Jeune, vers 1650. Mauritshuis, Cabinet royal de peintures, La Haye, Pays-Bas. © Wikimedia Commons, domaine public

Isabelle Bernier
Historienne

Quelle différence y a-t-il entre un chimiste et un alchimiste avant le XVIIIe siècle ? Aucune, car ces deux termes désignent en fait la même activité jusqu’aux années 1730.

La chimie se développe ensuite parallèlement à l’alchimie : elle abandonne la recherche de la « pierre philosophale » et se tourne vers la matière et ses composants, en utilisant une démarche scientifique basée sur l’expérimentation et la logique.

L’alchimie constitue une pratique de recherche qui a pour but de percer les secrets de la matière. L’un de ses objectifs est la découverte de l’hypothétique « pierre philosophale » : elle permettrait la transmutation des métaux, c’est-à-dire leur transformation de métaux « vils » (plomb) en métaux « nobles » (argent ou or) et elle entrerait dans la préparation de l’élixir « de longue vie » (la recherche de la vie éternelle).

Avant la chimie, l’alchimie

La pratique de l’alchimie est accompagnée, à partir de la Renaissance, de spéculations philosophiques et spirituelles. Elle connaît son âge d’or au XVIIe siècle : certains souverains européens n’hésitent pas à subventionner des alchimistes, dans l’espoir secret de renflouer leurs caisses au cas où une transmutation aboutirait… Des centaines de traités d’alchimie sont édités, des alchimistes deviennent professeurs de médecine (en Allemagne, Hollande, Angleterre…). Les académies des sciences les accueillent désormais, notamment celle de Paris créée en 1666 ; cependant Colbert interdit aux académiciens de disserter sur la « pierre philosophale ».

La théorie du phlogistique

C’est une théorie alchimique qui explique la combustion en postulant qu’il existe un élément « flamme » dans les corps combustibles. L’idée se rattache à l’antique principe grec des quatre éléments (eau, air, terre et feu). Des philosophes tels Aristote pensent que chaque constituant de la matière est un assemblage de ces quatre éléments fondamentaux. Avant Antoine de Lavoisier, on suppose que la chaleur est constituée d’un fluide nommé « phlogistique » (du grec phlogistos : inflammable), associé au feu. La perte de masse résultant d’une combustion est alors attribuée au départ du phlogistique : la masse qui part, c’est de la chaleur !

Lavoisier, le père fondateur de la chimie moderne

Antoine de Lavoisier (1743-1794) est le grand chimiste français du XVIIIe siècle. Il débute véritablement des recherches sur le concept de combustion en 1772, avec l’aide scientifique et technique de son épouse Marie-Anne Paulze. Il ne cherche pas à discréditer l’alchimie, il estime juste qu’elle a fait son temps. Pour lui, la combustion est causée par la présence d’air « déphlogistiqué » (nommé ainsi par le savant anglais Joseph Priestley en 1774) qu’il baptise oxygène en 1779. Il souligne l’importance de la précision dans ses expériences, en se dotant d’un matériel de plus en plus perfectionné.

Matériel de chimie utilisé par Lavoisier ; dessin de madame Lavoisier, planche IV dans le Traité élémentaire de chimie de Lavoisier, tome 2, Paris, 1789. Bibliothèque nationale de France, Réserve des livres rares. © gallica.bnf.fr/BnF

Matériel de chimie utilisé par Lavoisier ; dessin de madame Lavoisier, planche IV dans le Traité élémentaire de chimie de Lavoisier, tome 2, Paris, 1789. Bibliothèque nationale de France, Réserve des livres rares. © gallica.bnf.fr/BnF

Moment déterminant dans l’histoire de la chimie : Lavoisier énonce le concept de l’élément comme substance qui ne peut être décomposée par aucune méthode connue d’analyse chimique. Il prouve que l’eau n’est pas un élément mais qu’elle est composée de deux éléments chimiques (oxygène et hydrogène). Il met en évidence la notion de gaz et démontre que l’air que nous respirons est un mélange de plusieurs gaz : il nomme l’oxygène, l’hydrogène, l’azote et les intègre à sa nomenclature. Ces découvertes anéantissent le principe traditionnel des quatre éléments.

Lavoisier introduit la théorie de la conservation des masses dans le changement d’état de la matière : lors une réaction chimique, la masse totale des produits et des réactifs reste identique du début à la fin de la réaction.

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » !

L’utilisation de la balance qu’il souhaitait plus précise qu’une balance d’orfèvre, permet à Lavoisier de prouver sa théorie.

Représentation du grand gazomètre de Lavoisier, planche VIII dans le Traité élémentaire de chimie de 1789. BnF. © gallica.bnf.fr/BnF

Représentation du grand gazomètre de Lavoisier, planche VIII dans le Traité élémentaire de chimie de 1789. BnF. © gallica.bnf.fr/BnF

À la fin du XVIIIe siècle, sont reconnus trente-trois éléments sur les quatre-vingt-douze détectables dans la nature. Les premiers sont identifiés suivant leur particularité : ainsi l’hydrogène est à la base de l’eau (« hydro ») et l’azote signifie « privé de vie » ; l’oxygène est nommé à tort « générateur d’acide » par Lavoisier. Il publie une Méthode de nomenclature chimique en 1787 et un Traité élémentaire de chimie en 1789, considéré comme le premier manuel de chimie moderne.

Page de présentation du Traité élémentaire de chimie paru en 1789. BnF. © gallica.bnf.fr/BnF

Page de présentation du Traité élémentaire de chimie paru en 1789. BnF. © gallica.bnf.fr/BnF

Premières applications concrètes de la chimie dès la fin du XVIIIe siècle

L’industrie textile et notamment les manufactures de toiles de coton imprimées (appelées « indiennes »), vont se tourner vers la chimie afin d’améliorer la technique d’impression des tissus et leur coloration. Des travaux fondateurs sont initiés entre les années 1770 et 1790 : le Suédois Scheele (1742-1786) sur l’oxygène, le chlore, les acides ; Lavoisier sur l’oxygène, la composition de l’eau, la formation des acides ; Berthollet (1748-1822) sur les propriétés décolorantes du chlore et l’invention de l’eau de Javel ; Charpentier de Cossigny (1736-1809) sur la fabrication de l’indigo ; Chaptal (1756-1832) sur la teinture en rouge et le blanchiment des tissus ; Leblanc (1742-1806) sur la préparation de la soude et l’invention du Procédé Leblanc. Concernant le traitement et la teinture des tissus, il faut bien avouer que l’élaboration de produits plus ou moins performants, parfois issus de manipulations fortuites, révèlent encore les multiples tâtonnements de la chimie appliquée à l’industrie textile, à la fin du XVIIIe siècle.

À savoir

Antoine de Lavoisier est guillotiné le 8 mai 1794 en tant qu’ancien fermier général ; son épouse réussit à rassembler ses travaux et ses papiers personnels qui sont aujourd’hui conservés aux Archives nationales. En 1789, paraît la revue Annales de chimie dont le premier éditeur est Lavoisier ; elle est toujours publiée (en ligne) en 2019.

https://www.futura-sciences.com/s

Il y a 1 500 ans, cet homme a mangé un serpent venimeux. Mais pourquoi ?


Nos excréments peuvent donner une foule d’information sur notre santé et sur notre alimentation. L’étude des coprolithes (des excréments) a permis de savoir qu’une personne a pu manger à la période préhistorique. Un cas en particulier laisse les scientifiques perplexes. La personne aurait mangé un crotale entier et cru. Pourquoi un serpent venimeux ? Un rite, une cérémonie ou un défi du genre comme on voit aujourd’hui sur les réseaux sociaux ?
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Il y a 1 500 ans, cet homme a mangé un serpent venimeux. Mais pourquoi ?

 

 

Ce croc de serpent, provenant probablement d’un Crotale diamantin de l’Ouest ou d’un mocassin à tête cuivrée, a été conservé dans un coprolite préhistorique.

PHOTOGRAPHIE DE ELANOR SONDERMAN

De Erin Blakemore

Ce mystère est-il la preuve d’un ancien rituel ou d’un défi préhistorique ?

Analyser les coprolithes – les restes de défections humaines – est un travail sale et pour le moins odorant. Mais de temps en temps, cela révèle des choses vraiment surprenantes.

Dans le cas d’un nouvel article paru dans le Journal of Archaeological Science, la surprise a pris la forme du croc d’un serpent venimeux, digéré par une personne avant d’être rejeté dans une grotte sous-marine dans l’actuel Texas il y a environ 1 500 ans.

L’archéologue Elanor Sonderman, qui a découvert le croc dans le cadre de ses études supérieures à la Texas A & M University, n’était pourtant pas à la recherche de cette aiguille dans une botte de foin de selles préhistoriques. Elle souhaitait en savoir plus sur les peuples autochtones qui s’abritaient dans le Conejo Shelter, situé dans les canyonlands de Pecos inférieur au Texas, et l’utilisaient comme latrines. L’abri est devenu le théâtre de fouilles archéologiques dans les années 1960, avant qu’un projet de barrage n’inonde la région.

Les grottes alentours abritaient de  nombreux artefacts antiques remarquablement préservés, notamment des sandales et des paniers tissés à partir de fibres végétales.

« C’est la merde », déclare Tim Riley, expert en coprolite et conservateur du Prehistoric Museum de l’Université d’Utah State University, qui n’a pas pris part à la recherche. 

Les coprolites, [explique Riley,] contiennent une mine d’informations : ils peuvent en dire plus sur la santé de la personne qui les a produits, et les restes de nourriture sont des preuves directes de ce que mangeaient les peuples anciens.

La présence de pollen dans le coprolite de Conejo Shelter indique que la personne consommait des plantes succulentes comme des fleurs de yucca. La dite personne avait également mangé ce qui semble être un petit rongeur qui n’avait été ni dépecé ni cuisiné, ce qui était courant pour les habitants des Pecos inférieurs à l’époque.

Les écailles, les os et les crocs d’un serpent venimeux que l’on trouve dans l’échantillon sont cependant le sujet de plus nombreuses interrogations.

« Presque tout le reste du coprolite était assez commun pour cette région », déclare Sonderman. « Mais [la présence du] croc était si bizarre que nous savions que nous devions explorer ce qui pouvait se cacher là-dessous. »

Le centre creux du croc a aidé l’équipe à classer le serpent malchanceux dans la famille Viperidae – probablement un Crotale diamantin de l’Ouest ou mocassin à tête cuivrée, qui sont tous deux communs dans la région. Il n’y avait pas de marques d’omble sur les écailles, ce qui laisse à penser qu’il a été consommé cru. Et le nombre d’écailles suggère que l’animal a été mangé en entier.

Mais pourquoi ? Il est impossible de remonter dans le temps. Les chercheurs ont donc fouillé dans l’histoire et les mythologies d’autres cultures de la région afin de trouver des indices. Ils ont découvert que les serpents étaient rarement consommés, sauf en cas de stress alimentaire. Même à ce moment-là, ils étaient généralement préparés et cuits sans os, sans tête ni crocs. Et même si des restes de serpents ont été trouvés dans d’autres coprolithes de Conejo Shelter, aucun d’entre eux ne semble provenir d’une espèce venimeuse.

L’art rupestre de la région à cette période présente des motifs ressemblant à des serpents, et ceux-ci semblent jouer un rôle important comme gardiens des royaumes surnaturels dans les rituels chamaniques d’autres cultures de la Méso-Amérique et du Sud-Ouest américain. Carolyn E. Boyd, experte reconnue dans l’art rupestre des Pecos inférieurs, laisse entendre que cet art pourrait représenter des visions communes à ceux qui ont consommé du peyotl et d’autres substances psychotropes.

Alors, est-ce là la preuve d’un rituel chamanique ? Bien que l’équipe de recherche de Sonderman suppose que le serpent ait été mangé dans « un but distinctement cérémoniel ou rituel », il n’y a aucun moyen de l’affirmer avec certitude. 

« Je ne voudrais pas que quiconque dise : « Nous avons là un culte du serpent dans lequel les gens consomment des serpents de manière rituelle » », explique Sonderman. « Ce n’est pas ce que nous essayons de dire. Ce n’est qu’un exemple. »

Ce que le croc suggère, dit-elle, c’est qu’il n’était pas rare de manger des serpents venimeux, mais, compte tenu de son caractère unique, il aurait pu être consommé à une occasion spéciale. Ou pas. Peut-être que c’était juste un défi ou une préférence alimentaire très dangereuse.

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

https://www.nationalgeographic.fr/

Les États-Unis confrontés à la violence renouvelée des suprématistes blancs


Internet et les réseaux sociaux ont certes de bons côtés, mais aussi de très mauvais côtés. Il semble en effet que cela aide à faire renaitre plus fort la suprématie blanche. Ce sont des personnes arriérés et ils ne sont pas des êtres humains, mais des bêtes et encore, c’est d’insulter les animaux, mille excuses ! Il est temps d’évoluer ! En seulement un an, il y a plus de violences de l’extrême droite que les attaques djihadistes. On chiale après des émigrés, les qualifiant d’extrémistes, mais qui sont vraiment ceux qui font des actes terroristes aux États-Unis?
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Les États-Unis confrontés à la violence renouvelée des suprématistes blancs

 

Photo prise lors d'une vigile pour les victimes de la fusillade de Poway, en Californie.

SANDY HUFFAKER VIA GETTY IMAGES

Photo prise lors d’une vigile pour les victimes de la fusillade de Poway, en Californie.

Dernière attaque en date, un tireur a ouvert le feu samedi dans une synagogue

 

  • Charlotte Plantive

  • Agence France-Presse

Les suprématistes blancs représentent une menace croissante aux États-Unis où, nourris par une rhétorique raciste et antisémite facilement accessible sur internet, ils passent de plus en plus souvent à l’acte.

Dernière attaque en date, un tireur a ouvert le feu samedi dans une synagogue californienne, tuant une fidèle et faisant trois blessés. Si son fusil d’assaut ne s’était pas enrayé, le bilan aurait probablement été beaucoup plus lourd.

Son auteur, arrêté peu après, est un jeune Américain de 19 ans, John Earnest, inconnu jusque là des services de police. Une lettre à son nom, louant les attaques contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande (15 mars, 50 morts) et une synagogue de Pittsburgh (27 octobre 2018, 11 morts), a été mise en ligne peu avant la fusillade.

« C’est plus qu’une tirade haineuse », a relevé Rita Katz, directrice de SITE, un organisme qui surveille les mouvances extrémistes. « C’est un produit de l’idéologie du nationalisme blanc, qui utilise un jargon, des arguments et des références à internet bien spécifiques. »

« Cela prouve à nouveau à quel point cette rhétorique d’extrême droite est dangereuse et inspire la violence », a-t-elle ajouté dans une série de tweets.

De fait, l’observatoire des groupes extrémistes, Southern Poverty Law Center, recense 81 personnes tuées aux États-Unis depuis 2014 par des « individus influencés par la droite radicale » et assure que l’année 2018 a été « la plus meurtrière » avec une quarantaine de victimes.

Les juifs ont payé le prix fort des dernières attaques, mais cette haine vise aussi les Noirs, les musulmans, les immigrés, les femmes, les homosexuels, l’Etat fédéral… Dans son manifeste, John Earnest assure d’ailleurs qu’il a essayé d’incendier une mosquée à la fin du mois de mars.

«Théories du complot»

Au sein de l’extrême droite blanche, « il y a beaucoup de mouvances, de factions », relève pour l’AFP Daryl Johnson, spécialiste des violences extrémistes de la société de conseils DT Analytics. Au sein du Ku Klux Klan, note-t-il, « il y a des anti-juifs et des anti-Noirs ».

Mais quelle que soit leur cible de prédilection, ces groupuscules partagent une même peur de l’immigration et du multiculturalisme, accusés de diluer une identité blanche fantasmée.

Ces idées ne sont pas nouvelles aux États-Unis, où le médecin eugéniste Madison Grant a publié dès 1916 « Le Déclin de la grande race », mais comme dans le reste du monde occidental, elles ont repris de la vigueur grâce à internet.

Des forums de discussion comme GAB, Stormfront ou 8chan, ont permis le développement d’un corpus idéologique dans lequel les vieux stéréotypes antisémites jouent un rôle central.

« Il y a beaucoup de théories conspirationnistes qui lient les Juifs à la finance, aux médias, à Hollywood », souligne Daryl Johnson.

L’auteur de la tuerie de Pittsburgh avait fait la synthèse entre ces obsessions, en s’en prenant à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux à une association juive d’aide aux migrants HIAS.

 « HIAS aime amener des envahisseurs pour tuer les nôtres. Je ne peux pas rester assis et voir les miens se faire massacrer, j’y vais », écrivait-il juste avant l’attaque.

«Identité blanche»

Au-delà d’internet, le président Donald Trump a été accusé d’avoir encouragé les discours radicaux en reprenant à son compte l’idée d’une « invasion » de migrants et en refusant de condamner les manifestations d’extrême droite à Charlottesville en août 2017.

Dans un manifeste publié sur internet, l’auteur des attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande qualifie d’ailleurs le milliardaire républicain de « symbole de l’identité blanche renouvelée ».

Le président Trump a condamné samedi « avec force les maux de l’antisémitisme et de la haine ». Il a également « promis de faire la lumière sur beaucoup de choses qui se produisent dans ce pays », sans en dire plus.

La veille, le directeur de la police fédérale, Christopher Wray, avait assuré que ses services étaient « très actifs » face à la menace posée par les suprémacistes blancs.

« L’an dernier, nous avons procédé à davantage d’arrestations liées à du terrorisme intérieur » qu’au « terrorisme international », avait-il ajouté.

En 2017 et 2018, selon le centre d’analyse New America, les violences d’extrême droite ont fait plus de victimes aux États-Unis que les attaques djihadistes.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

L’Aus­tra­lie va tuer deux millions de chats avec des saucisses de kangou­rou empoi­son­nées


Je comprends le gros problème qu’à l’Australie avec une estimation de 6 millions de chats sauvages qui sont une espèce animale invasive. À chaque fois qu’une espèce s’introduit volontairement ou non dans ce pays, c’est un désastre monumental. Il devrait avoir une autre solution moins radicale avec la stérilisation des chats beaucoup moins cruel.
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L’Aus­tra­lie va tuer deux millions de chats avec des saucisses de kangou­rou empoi­son­nées

 

par  Nicolas Prouillac

Les terribles saucisses empoi­son­nées

L’Aus­tra­lie a un plan machia­vé­lique pour se débar­ras­ser des chats sauvages qui font une héca­tombe dans les rangs de sa faune native.

À héca­tombe, héca­tombe et demi : le gouver­ne­ment austra­lien prévoit de larguer des saucisses empoi­son­nées au-dessus des zones où sévissent les matous, pour en éradiquer au moins deux millions, rappor­tait CBS Newsle 26 avril.

Il faut d’abord savoir que plus de 80 % de la faune austra­lienne ne se retrouve nulle part ailleurs dans le monde. Et on ne parle pas seule­ment des kangou­rous et des koalas, car de très nombreuses espèces de rongeurs s’y épanouissent depuis des millé­naires. Hélas, depuis deux siècles et l’ar­ri­vée des colons britan­niques, ces petits animaux tombent comme des mouches sous les crocs de leurs chats, dont on estime aujourd’­hui qu’ils sont entre deux et six millions à vivre dans la nature sauvage.

Ceci étant dit, la réponse au problème du gouver­ne­ment austra­lien n’a pas peur de la radi­ca­lité. Il s’est ainsi juré d’éra­diquer deux millions de chats sauvages du pays d’ici 2020, à grand renfort de largages de saucisses empoi­son­nées. Les chats sont censés mourir un quart d’heure après inges­tion de la saucisse. Les saucisses mortelles sont faites de viande de kangou­rou, de graisse de volaille, d’herbes, d’épices et d’un poison appelé 1080, létal pour les animaux.

« Il faut qu’elles soient bonnes », a expliqué Shane Morse au New York Times. « Ce sera leur dernier repas. »

Natu­rel­le­ment, les défen­seurs des animaux austra­liens sont scan­da­li­sés par le projet, qu’ils quali­fient d’ « horri­ble­ment cruel ». Mais les largages auront bien lieu.

Source : CBS News

https://www.ulyces.co/

La sieste empêche-t-elle de dormir la nuit?


La sieste chez un adulte n’est pas nécessaire si nous dormons suffisamment la nuit. Cependant, elle peut devenir utile quand la nuit est moins bonne, pour recharger nos batteries. Les spécialistes sont tous d’accord pour un maximum de 30 minutes. De plus, le moment de faire la sieste est après diner.
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La sieste empêche-t-elle de dormir la nuit?

 

La sieste, oui, mais pas n’importe comment. | Anthony Mapp via Unsplash

La sieste, oui, mais pas n’importe comment. | Anthony Mapp via Unsplash

Alexandra Hansen et Lionel Cavicchioli

Examinons si la bonne réputation de la sieste est méritée.

Il n’est pas rare, durant la journée, de ressentir le besoin de s’allonger un peu sans raison particulière, même si la matinée n’a pas été particulièrement chargée ou si la nuit précédente a été bonne. Mais la sieste ruine-t-elle vraiment la qualité de la nuit qui lui succède, comme on peut le lire parfois?

Selon quatre des personnes expertes du sujet sur les cinq que nous avons interrogées, la sieste ne vous empêchera pas de dormir sur vos deux oreilles une fois la nuit venue.

Kathleen Maddison, spécialiste du sommeil

 

Sentir que l’on somnole peut, dans certains cas, être considéré comme un indice de l’existence de troubles du sommeil ou d’un problème de santé. Cependant, pour de nombreuses personnes les siestes peuvent avoir un rôle bénéfique. Elles réduisent en effet la sensation de somnolence et augmentent la vigilance. Elles améliorent aussi les performances dans divers domaines: temps de réaction, coordination, raisonnement logique, consolidation de la mémoire, reconnaissance des symboles, régulation de l’humeur et des émotions.

Il existe aussi des preuves suggérant que chez certaines personnes, les siestes diminuent la tension artérielle. Quelques mises en garde sont néanmoins de rigueur: pour commencer, si vous faites la sieste parce que vous avez besoins de récupérer de nuits de sommeil de mauvaise qualité, il faut en premier lieu s’attaquer aux causes. Afin de réduire le risque d’inertie de sommeil (lorsqu’on se réveille encore plus fatigué), la durée de la sieste doit être comprise entre 10 et 30 minutes. Il faut aussi éviter de se reposer tard dans la journée, car cela peut accroître la durée d’endormissement, au moment du coucher.

Michelle Olaithe, psychologue

 

Les siestes peuvent être très bénéfiques et, en partie, compenser les pertes de sommeil engendrées par le travail, les enfants ou les nuits endiablées. De courtes siestes peuvent améliorer la vigilance, l’humeur et la mémoire. Lorsque vous faites la sieste, optez pour une durée d’environ 10 à 30 minutes, cela vous empêchera d’atteindre la phase de sommeil profond et n’interférera pas avec vos routines de sommeil nocturne. Il est essentiel de veiller à préserver des nuits de sommeil de durée adéquate (ce qui signifie, pour la plupart des adultes, 7 à 9 heures de sommeil par cycle de 24 heures): elles permettent de conserver des fonctions immunitaires et cérébrales optimales, réduisant de ce fait les risques d’accidents de voiture ainsi que les risques de voir se développer toute une variété de problèmes de santé chroniques.

Le sommeil semble être de meilleure qualité pendant la nuit, ne laissez donc pas vos siestes interférer avec votre repos nocturne. Par ailleurs, une fatigue diurne excessive peut être l’indice d’un problème de sommeil ou de santé sous-jacent. En cas de doute, consultez votre médecin.

Faire la sieste est une pratique bien établie dans de nombreuses parties du monde: en vous allongeant, vous rejoignez 51% de nos semblables qui, ailleurs sur la planète, apprécient de piquer un petit roupillon diurne

Raymond Matthews, spécialiste du sommeil

 

Si une personne se pose la question de faire une sieste, la réponse adéquate la plupart du temps est: «Oui, va faire une sieste.» Les adultes n’envisagent généralement de dormir qu’en cas de fatigue, or le meilleur remède à la fatigue est… le sommeil. Faire une sieste implique deux conséquences. Tout d’abord, un roupillon diminue le besoin de sommeil. C’est une bonne chose si vous devez rester éveillé après votre sieste, mais cela peut être problématique si elle est trop proche de votre heure habituelle de coucher.

«Même une micro-sieste a le pouvoir de vous rendre la capacité de donner le meilleur de vous-même.»

Raymond Matthews, spécialiste du sommeil

Ensuite, si le temps de repos s’étend trop, vous pouvez vous réveiller groggy. Cette horrible sensation porte un nom: l’inertie de sommeil. Si vous avez besoin d’être performant dans la foulée immédiate du réveil, limitez-vous à 30 minutes. Même une micro-sieste a le pouvoir de vous rendre la capacité de donner le meilleur de vous-même. Toutefois, si vous ne ressentez aucune fatigue ou si vous ne remarquez pas de déficience cognitive, inutile de vous reposer. Les siestes ne sont pas essentielles à la vie quotidienne des adultes.

Shona Halson, physiologiste

 

De nombreuses personnes manquent de sommeil. Or une réduction chronique de la durée d’assoupissement se traduit par une diminution du bien-être physique et mental. Des recherches ont révélé que la privation de sommeil est associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’obésité, de pertes de mémoire, d’anxiété et de dépression.

Recourir à la sieste pour compléter sa quantité de sommeil peut être un moyen efficace d’augmenter sa durée totale de sommeil sur 24 heures. Les avantages apportés par cette pratique sur l’amélioration de la performance, de l’efficacité, de l’humeur et de la vigilance ont été prouvés, et il s’agit d’un moyen de réduire la fatigue et les accidents. Idéalement, les siestes ne devraient pas être faites trop tard dans la journée ou durer trop longtemps, car elles peuvent nuire à la capacité d’endormissement le soir, ainsi qu’à la qualité du sommeil qui suit. Par ailleurs, si vous dormez suffisamment la nuit, vous n’aurez probablement pas besoin de vous reposer pendant la journée.

Jennifer Zaslona, spécialiste du sommeil

 

En tant qu’adultes, si nous dormons suffisamment et régulièrement la nuit, il ne devrait pas être nécessaire de faire des siestes pendant la journée. Se reposer régulièrement pendant plus d’une heure pourrait même avoir un impact négatif sur la santé. Néanmoins, les siestes peuvent parfois se révéler très utiles, surtout si vous êtes malade, si vous avez manqué de sommeil ou s’il a été de mauvaise qualité.

«Nous avons parfois sommeil après le déjeuner, surtout si nous n’avons pas assez dormi.» Jennifer Zaslona, spécialiste du sommeil

Ces situations sont plus susceptibles de concerner des personnes âgées ou des personnes qui travaillent à des heures irrégulières. Dans ces cas précis, de courtes siestes aideront à augmenter la vigilance. En début d’après-midi, notre horloge interne fait que notre vigilance est légèrement moins bonne. C’est la raison pour laquelle nous avons parfois sommeil après le déjeuner, surtout si nous n’avons pas assez dormi. C’est le bon moment pour essayer de faire une sieste, si on le souhaite. Il est important d’écouter son corps: si vous avez sommeil, c’est généralement parce que vous avez besoin de dormir davantage.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

http://www.slate.fr/

Comment lutter contre les déchets générés par les marathons?


Cela m’a toujours étonné que des évènements sportifs pussent amener les gens à faire moins attention à l’environnement. Le plastique est sur utilisé ainsi que les moyens pour se rendent en tant que spectateurs ou même en temps que sportifs. Sans compter que beaucoup vont faire un choix de malbouffe …
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Comment lutter contre les déchets générés par les marathons? 

 

En 2018, la pollution atmosphérique a chuté de 89% au cours du dernier marathon de Londres, en raison de la fermeture de routes. | Pietro Rampazzo via Unsplash

En 2018, la pollution atmosphérique a chuté de 89% au cours du dernier marathon de Londres, en raison de la fermeture de routes. | Pietro Rampazzo via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Repéré sur BBC

Épreuve sportive par excellence, les marathons sont aussi des événements terriblement néfastes pour l’environnement, générant à chaque édition plusieurs tonnes de déchets plastiques. 

Chaque année, plusieurs centaines de marathons sont courus à travers le monde. Et chaque année, les déchets s’accumulent sur le passage des participant·es, notamment des bouteilles d’eau en plastique jetées par les runners. Pour lutter contre cette pollution, de plus en plus de courses mettent en place des mesures afin de réduire leur impact environnemental, à l’image du marathon de Londres, dont la trente-neuvième édition aura lieu dimanche 28 avril 2019.

«Nous essayons de montrer la voie, déclare Hugh Brasner, directeur du marathon de Londres. Cette année, nous avons mis en place toute une série d’initiatives qui, à notre avis, entraîneront d’énormes changements de comportement dans l’avenir.»

Parmi ces mesures figurent entre autres l’envoi des consignes de courses par mail plutôt que sur papier, l’utilisation de gobelets recyclables sur certains points de ravitaillement et la distribution à 700 volontaires de ceintures d’hydratation, un genre de bananes dans lesquelles on glisse une ou plusieurs bouteilles d’eau, pour que des participant·es puissent tester cette méthode plus écologique: plus de bouteille entamée pour quelques gorgées puis jetées à quelques mètres des ravitaillements.

Une chute de 89% de la pollution de l’air

Pour Andrea Collins, chercheuse à l’université de Cardiff spécialisée dans l’impact des grands événements sur l’environnement, «la façon dont les gens se déplacent pour assister à un événement est l’un des principaux facteurs contribuant à l’importance de l’empreinte environnementale».

Utiliser les transports en commun ou le covoiturage est donc un bon moyen de réduire l’empreinte de ce type d’événement.

Andrea Collins assure toutefois que, dès lors qu’elles sont organisées de manière durable, ces grandes réunions sportives peuvent avoir un effet positif pour l’environnement

«Ces événements très médiatisés nous sensibilisent aux impacts environnementaux. Cela peut inspirer la population ou d’autres grandes courses, qui étudieront ce qui a été mis en place au marathon de Londres, pour voir ce qui fonctionne.»

Une étude de King’s College London avait également révélé que la pollution de l’air dans la capitale britannique a chuté de 89% au cours du dernier marathon de Londres en raison de la fermeture de routes.

L’équipe du marathon de Nantes, prévu lui aussi ce dimanche 28 avril 2019, entend également respecter l’environnement et sensibiliser le plus grand nombre.L’an dernier, l’organisation de l’évènement avait ainsi recyclé plus de 30 mètres cubes de déchets, sur les 80 récoltés.

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