Changement


Il faut un début à tout, et pour commencer, il faut avoir l’idée et afin de le concrétiser. Même si, cela ne fonctionne pas comme on le voudrait, cela nous aide à avancer
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Changement

 

 

Aucun changement n’arrive, s’il n’y a pas d’abord quelqu’un pour le rêver.

Riikka Pulkkinen

Le Saviez-Vous ► Vous avez sûrement lu un de ces livres les plus censurés au monde


Il existe beaucoup de livres à travers le monde. Des auteurs laissent aller leur plume pour raconter des faits politiques, religieuses, sataniques, magies, sexualité, bref le choix des sujets sont vastes. Pourtant, certains de ces livres ont été critiqués, et même censurés
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Vous avez sûrement lu un de ces livres les plus censurés au monde

 

par Marine

Propos satanistes, contenu sexuellement explicite, idées politiques, racisme, etc. La censure est aussi vieille que la diffusion de livres, et les arguments invoqués pour stopper la diffusion de certains ne manquent pas. La démocratisation de la lecture et de la vente de livres aura permis d’atteindre un public toujours plus large. Mais celui-ci est parfois peu réceptif aux idées qui sont véhiculées – à tort ou à raison. Voici donc la liste (non exhaustive) de 10 livres qui font partie de ceux ayant le plus été victimes de ce type de critiques.

La Bible 

Chacun pouvait s’y attendre, mieux vaut donc ne pas faire durer le suspense plus longtemps. Avant sa traduction en langue vernaculaire et son impression en 1455, seules les élites religieuses avaient le droit de lire – et par conséquent d’interpréter les messages sacrés de cet ouvrage. Maintenant un des titres plus vendus au monde, La Bible est toujours autant controversée en raison de la violence de certains propos, voire de racisme.

Cinquante nuances de Grey, E.L. James (2011) 

Autre temps, autres mœurs, changement d’ambiance ! L’un des best-sellers de ces dernières années n’a pas échappé aux critiques. Si nombreux sont ceux qui déplorent la pauvre qualité de l’écriture de l’auteure, les aventures d’Anastasia Steele et de Christian Grey ont avant tout été bannies de certaines librairies en raison d’un contenu jugé « semi-pornographique ».

Lolita, Vladimir Nabokov (1955) 

Repris au cinéma par Stanley Kubrick, ce qui est considéré comme le chef-d’œuvre de Nabokov est aussi son œuvre la plus controversée. Les raisons ? Évocation de relations incestueuses et pédophiles. À ce titre, l’Angleterre, l’Argentine ou encore la France interdiront sa publication pendant un temps

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lolita nabokov kubrick

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La figure de Lolita mise en scène par Stanely Kubrick. Crédits : Wikimedia Commons

La saga Harry Potter, J.K. Rowling (1997)

Fait plus surprenant, l’œuvre de la célèbre romancière anglaise a aussi été condamnée par la censure. Des chrétiens extrémistes y voyaient en effet un étalage de propos contraires à ceux de la Bible (elle-même censurée, rappelons-le) sur la famille. D’autre part, les livres ont été accusés d’encourager la pratique de la sorcellerie. Ils ont à ce titre été retirés de certaines classes et bibliothèques au Canada.

L’Appel de la forêt, Jack London (1903)

Autre incontournable de la littérature jeunesse, les événements qui y sont relatés sont pourtant bien ancrés dans le réel avec l’histoire d’un chien qui revient peu à peu à la Nature. C’est justement ce qui a dérangé les fascistes yougoslaves, italiens et allemands aux alentours des années 1930. L’œuvre est selon eux une vitrine cachée du socialisme, et encourage à tourner de dos à la Civilisation.

American Psycho, Brett Easton Ellis (1991)

Figurant parmi les maîtres du roman noir, l’auteur a acquis une renommée internationale grâce à son livre. Toutefois les évocations sans filtre du viol, du meurtre et du cannibalisme – entre autres – ne passent pas auprès du grand public. De même, la réalisatrice Mary Harron rencontrera néanmoins le succès avec son film éponyme, mettant en scène Christan Bale.

Les versets sataniques, Salman Rushdie (1988)

Comme on peut le constater, tout est dans le titre. Interdit de publication dans pas moins de cinq pays, des libraires qui le mettent en vente seront même victimes d’attaques à la bombe et de dégradations diverses.

livre lecture censure

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Crédits : Wikimedia Commons / Mutant669

Manifeste du parti communiste, Karl Marx (1848)

Essai jugé comme politiquement inacceptable et hautement subversif dans de nombreux pays, sa diffusion a souvent créé nombre de polémiques et interdictions. En Turquie, il a même été censuré pendant 165 ans !

Des souris et des hommes, John Steinbeck (1934)

Pourtant au programme dans de nombreux établissements scolaires et universitaires, les romans de Steinbeck sont également vivement critiqués. Pour celui-ci, c’est particulièrement la vulgarité, et la violence de certains passages et qui ont été vivement reprochés. Il fait partie des livres les plus souvent sujets à controverse aux États-Unis.

L’attrape-coeur, J.D. Salinger (1951)

La violence, la vulgarité et le contenu sexuel en font un des livres les plus critiqués au monde, et a fortiori un des plus censurés. Ce livre est aussi connu pour avoir une sombre réputation, qui veut que beaucoup de tueurs l’aient lu un jour – dont l’assassin de John Lennon, retrouvé avec un exemplaire en poche après son crime.

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La tortue géante la plus menacée du monde perd sa dernière femelle


Une espèce de tortue est probablement en train de s’éteindre en Chine par la mort d’une femelle. Il resterait deux autres tortues de cette espèce au Viêtnam, sauf qu’on croit que ce sont deux mâles
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La tortue géante la plus menacée du monde perd sa dernière femelle

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Le zoo de la ville de Suzhou, en Chine, vient d’annoncer le décès de sa femelle tortue appartenant à une espèce en danger critique d’extinction. Il ne reste que trois spécimens dans le monde. Probablement que des mâles.

La tortue à carapace géante du Yangtze (Rafetus swinhoei) est considérée comme la tortue la plus menacée au monde. Il y a quelques jours encore, il ne restait que quatre individus. Cette population est malheureusement tombée à trois ce samedi. La (probable) dernière femelle connue de l’espèce est en effet décédée à l’âge honorable de 90 ans dans un zoo de Suzhou, en Chine, rapporte la BBC. Une tragédie qui pousse encore un peu plus l’espèce au bord de l’extinction.

La cause du décès indéterminée

Une tentative d’insémination artificielle avait été tentée avec un mâle quelques heures avant sa mort. Infructueuse, encore une fois, en partie à cause du pénis endommagé de ce dernier. Malgré tout, la procédure semble s’être déroulée sans encombre. Les causes de ce décès restent donc encore floues et l’enquête suit son cours. Le mâle, âgé d’environ 100 ans, devra donc faire son deuil, désormais seul dans son enclos du zoo chinois de Suzhou.

Les deux dernières tortues R. swinhoei connues dans le monde évoluent dans des étangs séparés au Vietnam. Leurs genres sont inconnus, mais les chercheurs sont quasiment sûrs qu’il s’agit de deux mâles. Si tel est effectivement le cas, cette espèce autrefois répandue dans les eaux douces de Chine et du Vietnam aura disparu dans quelques années, tout au plus. La grande majorité de ses effectifs ont été décimés par les problèmes de braconnage et de pertes d’habitats.

Le déclin alarmant des tortues d’eau douce

Nous y sommes tristement habitués.

Selon un rapport publié en 2018 par la Zoological Society of London, les tortues terrestres représentent en effet 29 des 100 reptiles les plus menacés au monde, « bien qu’elles ne représentent que 3,3 % de la richesse en espèces de reptiles », peut-on lire.

Outre la tortue géante du Yangtze, sont également particulièrement concernées la tortue angonoka (Astrochelys yniphora), endémique de Madagascar, et la tortue chinoise à trois bandes (Cuora trifasciata), dont la propriété est devenue un symbole d’investissement financier et de statut en Chine.

tortues

Cuora trifasciata
Crédits : Wikimedia Commons / Torsten Blanck

On rappelle que les tortues terrestres et d’eau douce jouent un rôle écologique vital dans leurs environnements naturels. Ces reptiles participent en effet à façonner les rivières et les cours d’eau, dispersent les graines et champignons, et n’hésitent pas nettoyer les eaux en “s’occupant” des animaux morts.

https://sciencepost.fr/

Un premier cœur imprimé en 3D avec des tissus humains


C’est une grande avancée en cardiologie et en transplantation cardiaque. Présentement, il est possible d’imprimer en 3D des coeurs artificiels. Maintenant, ils ont réussit à partir de cellules humaines de créer un coeur vascularisé. Bon, il est petit comme une cerise et n’est donc pas près pour une transplantation chez un humain. On croit qu’avec le temps, ils vont réussir à faire un coeur normale près à intégrer un patient et donc le rejet sera probablement nul.
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Un premier cœur imprimé en 3D avec des tissus humains

 

Un prototype de coeur en impression 3D de la taille d’un coeur de lapin. Crédits : Jack Guez

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de chercheurs de l’Université de Tel Aviv annonce avoir imprimé en 3D un petit cœur en utilisant des tissus humains. Une avancée majeure qui, un jour, pourrait bien rendre le don d’organes obsolète.

Il faudra encore patienter quelques années avant de pouvoir imprimer et greffer des cœurs humains, mais une étape cruciale vient franchie. Le professeur Tal Dvir, de l’Université de Tel Aviv (Israël), vient en effet d’annoncer qu’il a pu développer un premier cœur avec ses vaisseaux sanguins, à partir de cellules provenant d’un patient. La taille de l’organe ne dépasse pas celle d’une cerise, mais la technique promet de pouvoir, un jour, traiter de nombreuses maladies cardiovasculaires grâce à des cœurs imprimés et greffés directement aux patients. Le tout sans risques de rejets.

« C’est la première fois qu’on imprime un cœur dans son intégralité avec ses cellules et ses vaisseaux sanguins, explique le professeur Tal Dvir. C’est aussi la première fois qu’on utilise de la matière et des cellules provenant du patient ».

Une structure biocompatible

Des structures cardiaques avaient déjà été développées il y a quelques années. Une équipe de l’ETH Zurich avait alors créé un cœur artificiel imprimé en 3D, en utilisant non pas des tissus humains, mais un matériau artificiel et flexible. Cette fois-ci, les chercheurs ont eu l’idée de produire – à partir de cellules prélevées sur le tissu du patient – un hydrogel permettant de façonner des patchs cardiaques vascularisés parfaitement compatibles avec le receveur.

Ces patchs vascularisés, une fois transplantés, servent d’échafaudages, soutenant mécaniquement les cellules et favorisant leur réorganisation en un tissu fonctionnel.

« Lorsque la pleine intégration à l’hôte commence, les biomatériaux se dégradent progressivement, laissant un espace vital fonctionnel qui régénère le cœur », peut-on lire dans l’étude.

Traiter les patients en attente d’une greffe

Jusqu’à présent, les transplantations cardiaques étaient l’une des seules options permettant de soulager les maladies cardiovasculaires les plus graves. Malheureusement les donneurs manquent, et les risques de rejets sont nombreux.

Ce “cœur”, ici développé, est de son côté parfaitement « biocompatible avec le patient et ne provoquera pas de réponse immunitaire », peut-on lire.

À ce stade, les cœurs produits sont de la taille de ceux de petits animaux, mais leur format pourra être augmenté au cours de ces prochaines années, pour finalement parvenir à celle d’un cœur humain.

La greffe sur des patients humains n’est donc pas pour demain. Peut-être « dans une dizaine d’années », estiment les chercheurs.

En attendant, des premiers cœurs imprimés pourront être greffés sur des animaux d’ici quelques mois.

« Je ne veux pas donner de calendrier pour les essais sur l’Homme, concède Tal Dvir. Ce que je peux imaginer, c’est que dans 10 ans il y aura des imprimantes 3D dans les hôpitaux, que ces imprimantes imprimeront des organes pour les patients, et qu’ils commenceront probablement à le faire avec des organes plus simples que le cœur ».

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Le secteur privé allonge les millions pour reconstruire Notre-Dame


Je trouve cela génial cet élan de générosité pour aider la France à reconstruire Notre-Dame de Paris, mais ce qui m’agace un peu, c’est de voir autant de personnes et d’organismes se lever pour apporter leur aide envers un monument qui certes est important par son symbole et son histoire, alors que la famine avance un peu partout dans le monde .. On s’entend que je suis peiné et je suis tout coeur avec les Français, car c’est un drame qui touche chacun d,entre eux, cependant, je ne peux m’empêcher de faire une réflexion sur la misère humaine, l’environnement et les animaux en danger ..
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Le secteur privé allonge les millions pour reconstruire Notre-Dame

 

L'incendie de Notre-Dame-de-Paris est l'un des pires sinistres... (PHOTO  AFP)

 

L’incendie de Notre-Dame-de-Paris est l’un des pires sinistres ayant touché le patrimoine historique français depuis la Seconde Guerre mondiale.

PHOTO AFP

PIERRE DONADIEU
Agence France-Presse
Paris

 

Les dons promis par plusieurs grandes fortunes et entreprises pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dévastée la veille par le feu, tournait mardi soir autour des 700 millions d’euros, auxquels doivent être ajoutés plusieurs engagements corporatifs.

Les trois plus grandes fortunes françaises ont donné à elles seules un demi-milliard d’euros pour la reconstruction de Notre-Dame.

La première place du podium est partagée entre les familles Arnault et Bettencourt.

Avec le numéro un mondial du luxe LVMH, la première a annoncé un «don» de 200 millions d’euros et a proposé que l’entreprise mette à disposition ses «équipes créatives, architecturales, financières» pour aider au travail de reconstruction et de collecte de fonds.

Les Bettencourt ont annoncé quant à eux deux dons de 100 millions d’euros, l’un via l’Oréal et l’autre via leur fondation.

À la troisième place, la famille d’industriels Pinault, qui possède le groupe Kering, a annoncé débloquer 100 millions d’euros via sa société d’investissement Artemis.

Via son holding familial, le géant français de l’affichage publicitaire JCDecaux a promis 20 millions d’euros. La société assure également une «visibilité nationale et internationale» aux appels à la souscription grâce à ses emplacements publicitaires.

«Très touchés» par l’incendie, Martin et Olivier Bouygues ont annoncé se mobiliser «à titre personnel» avec un don de 10 millions d’euros via leur holding familial, SCDM.

Le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, qui contrôle la société d’investissement Fimalac, a lui aussi débloqué 10 millions d’euros, «pour la restauration de la flèche, symbole de la cathédrale», tombée dans l’incendie de lundi.

Des dons d’entreprises françaises

Le PDG du groupe Total Patrick Pouyanné a annoncé sur Twitter que le groupe, qui se présente comme le «premier mécène de la Fondation du patrimoine», allait faire un «don spécial» de 100 millions d’euros.

Les banques ont aussi mis la main à la poche : BNP Paribas a annoncé débloquer 20 millions d’euros, le groupe BPCE et la Société Générale ont promis chacun 10 millions d’euros et Crédit Agricole, via sa fondation, a annoncé un don de 5 millions d’euros pour les mesures de sauvegarde d’urgence.

L’assureur Axa France a suivi le mouvement de générosité lancé ces dernières heures, en «mobilisant dès maintenant une enveloppe de 10 millions d’euros» en signe de «solidarité». Le groupe souhaite par ailleurs travailler «en faveur d’une meilleure prévention et gestion des risques». Axa France est l’assureur de deux des entreprises présentes sur le chantier de Notre-Dame au moment de l’incendie.

La PDG de la Française des jeux, Stéphane Pallez, a annoncé que le groupe allait affecter «quelque 2 millions d’euros» du Loto de Pâques, pour l’édifice, «une estimation moyenne» de la part qui revient à l’entreprise sur le gros lot de 10 millions mis en jeu samedi.

Le géant informatique français Capgemini s’est dit «solidaire de l’effort national» et a annoncé verser un million d’euros. 

Vinci, Michelin et Air Liquide ont également annoncé souhaiter participer au financement, mais sans indiquer pour l’heure de montant.

Le patronat a également réagi : le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) a appelé les entrepreneurs à participer à la collecte lancée par la Fondation du patrimoine, tandis que la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) «se tient à la disposition des pouvoirs publics pour mobiliser son réseau national d’artisans». 

Transport aérien gratuit

Groupama a annoncé offrir 1300 chênes qu’il prélèvera dans ses forêts normandes, «pour respecter le travail des Compagnons de l’époque», pour la «reconstruction de la charpente» de la cathédrale.

Saint-Gobain mettra «à disposition son expertise en matière de rénovation et de matériaux, notamment en matière de restauration de vitraux» dont certains ont explosé.

Air France assurera «le transport gratuit de tous les acteurs officiels qui participeront à la reconstruction». La compagnie aérienne mettra en place un système de collecte auprès de ses clients.

Électricité de France (EDF) propose de son côté d’apporter son expertise aux services de l’État, notamment dans «les réseaux électriques de secours et la sécurisation des chantiers électriques».

Le violoniste André Rieu a de son côté annoncé faire don de 700 tonnes d’acier, utilisées en éléments de décor reproduisant le château de Schönbrunn, en Autriche, à l’occasion du spectacle Une nuit romantique à Vienne, «afin d’aider à ériger l’échafaudage en vue de la restauration de la belle Notre-Dame».

Des dons de l’étranger

Par un tweet matinal aux États-Unis, Tim Cook, le patron d’Apple, a assuré que la firme à la pomme allait «donner pour les efforts de reconstruction afin d’aider à restaurer le précieux héritage de Notre-Dame», sans préciser de somme.

La milliardaire brésilienne Lily Safra et la fondation au nom de son mari Edmond Safra, banquier syro-brésilien décédé en 1999, ont pour leur part annoncé un don de 10 millions d’euros.

L’université catholique Notre-Dame-du-Lac, dans l’Indiana, a annoncé un don de 100 000 dollars pour «une église dont l’architecture gothique exquise a élevé vers Dieu les esprits et les coeurs pendant des siècles», selon son président.

La ville hongroise de Szeged a annoncé faire un don de 10 000 euros, s’estimant redevable à Paris. En 1879, la capitale française avait aidé à la reconstruction de cette ville du sud du pays, dévastée par une inondation.

En Côte d’Ivoire, c’est le roi de Krindjabo, capitale du royaume de Sanwi dans le sud-est du pays, qui a promis un «don» pour la reconstruction, sans préciser de montant. Un prince de son royaume avait été baptisé dans la cathédrale dans les années 1700.

https://www.lapresse.ca/

Collision mortelle : le dangereux voyage de retour des oiseaux migrateurs


À cette époque de l’année, c’est le temps de la migration des oiseaux. Revenir au Canada, depuis les États-Unis, du Mexique, et même de l’Amérique du Sud comporte beaucoup de risques. Il y a l’énergie pour un tel périple, les prédateurs à éviter, les conditions météorologiques et aussi les collisions. On parle d’environs 25 millions d’oiseaux meurent chaque année de collision avec des maisons et des édifices. Comme ces oiseaux voyagent surtout de nuit, la pollution lumineuse et les fenêtres réfléchissantes peuvent désorienter les oiseaux. Il y a des moyens pour minimiser ces morts causées par nous.
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Collision mortelle : le dangereux voyage de retour des oiseaux migrateurs

 

Un oiseau dans une main.

Chaque année, environ 25 millions d’oiseaux meurent lors de collisions avec des maisons ou des édifices. Photo: Gavin Day

Marie-France Bélanger

Environ 75 % des quelque 450 espèces d’oiseaux que l’on retrouve au pays nous quittent durant la saison froide pour mieux revenir au printemps. Mais le voyage de retour est extrêmement éprouvant, notamment en raison des risques de collisions.

Ils seront 5 milliards à battre leurs petites ailes pour revenir au Canada en partance surtout des États-Unis, mais aussi du Mexique et même de l’Amérique du Sud.

« La migration, c’est probablement la période du cycle annuel où le taux de mortalité est le plus élevé. Il y a beaucoup de risques », explique Jean-François Giroux, professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM et spécialiste des oiseaux migrateurs.

On croit que de 30 % à 40 % des spécimens ne survivraient pas au voyage, mais nous ne disposons pas de chiffres précis. Les conditions météo, les risques de prédation, le niveau d’énergie requise ainsi que les collisions figurent parmi les principaux dangers associés au périple.

Au Canada seulement, selon une étude publiée en 2013(Nouvelle fenêtre), environ 25 millions d’oiseaux meurent chaque année lors de collisions avec des maisons ou des édifices.

un oiseau est sur un poteau. On voit au loin des immeubles d'une ville en arrière-plan.

Un bruant des prés sur un poteau, près d’une zone urbaine Photo : Eduardo Matoud

Une nouvelle étude

Des chercheurs ont voulu mieux comprendre le phénomène en utilisant des dizaines de milliers de cas de collisions à Chicago et Cleveland, deux villes situées dans le corridor de migration des oiseaux, de 1978 à 2017. Ils viennent de publier leurs résultats (Nouvelle fenêtre) dans la revue Proceedings of the Royal Society.

Toutes les données concernent les passereaux, une famille d’oiseaux qui regroupe un grand nombre d’espèces bien connues comme les hirondelles, les mésanges, les geais, les grives et les bruants, pour ne nommer que celles-là.

Les cris de contact en vol : un danger?

Pourquoi certaines espèces entrent davantage en collision avec les immeubles comparativement à d’autres? C’est la question que se sont posée les scientifiques, dont Andrew W. Jones, conservateur au département d’ornithologie au Musée d’histoire naturelle de Cleveland et cosignataire de l’étude qui vient de paraître.

Lui et ses collègues ont observé que les espèces qui produisent des cris de contact en vol lors de la migration ont beaucoup plus de risques d’être victimes de collision.

Trois cris de contact en vol : ceux de grives, de pinsons et d’hirondelles, respectivement

Les cris de contact en vol seraient une façon de communiquer pour les oiseaux. Mais ce comportement est encore mal compris par les scientifiques, qui manquent de données à ce sujet. Comme la plupart des passereaux voyagent de nuit et se reposent le jour, ces cris passent souvent inaperçus d’autant qu’ils peuvent être produits à des altitudes pouvant aller jusqu’à 3 kilomètres.

Or, le problème, c’est que la migration de nuit et les cris de contact en vol ne font pas bon ménage parce que les oiseaux sont attirés par la lumière des villes.

« Les cris servent entre autres à maintenir la cohésion des groupes en migration pendant la nuit. Le problème, c’est qu’avec les cris, certains individus qui sont éblouis, qui sont désorientés par la lumière, vont attirer leurs congénères. Alors que les oiseaux qui n’ont pas développé ces cris de contact vont se percuter aussi. Mais ils n’attireront pas le reste du groupe », explique Jean-François Giroux.

Des projets pour secourir les oiseaux migrateurs

Certaines villes ont mis en place des projets pour recueillir les oiseaux au pied des édifices dans l’espoir de mieux comprendre le phénomène des collisions et peut-être même de sauver certains individus.

En période migratoire, comme c’est le cas maintenant, le bénévole Gavin Day arpente les abords de certains édifices de Toronto au petit matin quelques fois par semaine, pour l’organisme Fatal Light Awareness Program (FLAP). Ce programme a pour objectif de protéger les oiseaux migrateurs en milieu urbain des effets de la lumière, grâce à de la sensibilisation et de la réhabilitation. En moyenne, il recueille chaque matin quelques oiseaux morts ou toujours vivants, mais fortement assommés. Il précise que les édifices les plus meurtriers sont ceux aux vitres très réfléchissantes, situés à proximité d’arbres ou de bosquets où peuvent se percher les oiseaux.

« [L’oiseau] ne sait pas que c’est une réflexion. Il s’envole à toute vitesse vers la vitre », raconte le bénévole.

On voit un oiseau dans une main.

Un pic flamboyant recueilli par le bénévole Gavin Day de l’organisme Fatal Light Awareness Program, à Toronto Photo : Gavin Day

L’organisme FLAP, qui est aussi un groupe de pression, tente de convaincre les pouvoirs publics d’adopter des mesures pour prévenir les collisions. On retrouve maintenant sur certains édifices de Toronto de petits points sur les fenêtres pour briser la réflexion. Par ailleurs, certains immeubles éteignent les lumières de leurs bureaux durant la nuit.

Le Regroupement Québec Oiseau, organisme voué à l’observation, la compréhension et la protection des oiseaux, précise que les collisions des oiseaux avec les édifices à Montréal sont anecdotiques. L’une des raisons évoquées est que la ville ne se trouve pas dans le grand corridor de migration des oiseaux comme Chigago, Cleveland ou Toronto.

Le rôle des citoyens

Selon une étude, 90 % des collisions d’oiseaux se produiraient avec nos résidences. Les experts recommandent donc aux citoyens de tirer les rideaux, de disposer les mangeoires à bonne distance de leur maison, ou même d’apposer des appliqués d’oiseaux de proie dans les fenêtres.

https://ici.radio-canada.ca/

Pepsi va utili­ser des satel­lites pour proje­ter des pubs géantes dans le ciel nocturne depuis l’es­pace


Nous sommes vraiment inondé de publicité, c’est trop intrusif. Alors qu’en plus, ils utilisent l’espace pour leurs pubs est grotesques et c’est de la pollution nocturne sans compter de la pollution de l’espace. Si au moins cela ne serait pas pour la malbouffe ..
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Pepsi va utili­ser des satel­lites pour proje­ter des pubs géantes dans le ciel nocturne depuis l’es­pace

 

Crédits : StartRo­cket/Ulyces

par  Laura Boudoux

La société russe StartRo­cket a annoncé qu’elle allait prochai­ne­ment lancer dans l’es­pace des CubeSats, c’est-à-dire des nano-satel­lites, qui servi­ront de « panneau d’af­fi­chage orbi­tal ».

En asso­cia­tion avec Pepsi, l’en­tre­prise devrait ainsi pouvoir proje­ter d’im­menses publi­ci­tés dans le ciel nocturne, à la manière de constel­la­tions arti­fi­cielles. 

« Nous croyons au poten­tiel de StartRo­cket », confirme Olga Mangova, porte-parole de PepsiCo Russie, au site Digi­tal Trends. « Les panneaux d’af­fi­chage en orbite repré­sentent une révo­lu­tion pour le marché de la commu­ni­ca­tion », estime-t-elle.

La première publi­cité orbi­tale devrait vanter les mérites d’Adre­na­line Rush, « la bois­son éner­gi­sante non-alcoo­li­sée de PepsiCo Russie, une inno­va­tion de la marque qui soutient tout ce qui est non-confor­miste », annonce Olga Mangova.

Les mini-satel­lites de StartRo­cket seront placés en orbite à 450 kilo­mètres au-dessus de la surface terrestre, où ils déploie­ront des voiles en poly­es­ter d’en­vi­ron 10 m de diamètre, pour capter et réflé­chir la lumière du soleil, créant ainsi une image pixe­li­sée visible la nuit depuis la Terre.

D’après Vladi­len Sitni­kov, le PDG de StartRo­cket, les premiers tests de lance­ment devraient avoir lieu cet été, pour une première publi­cité en orbite visible dès 2021.

Un projet « peu judi­cieux » d’après Patrick Seit­zer, profes­seur d’as­tro­no­mie à l’uni­ver­sité du Michi­gan, et spécia­liste des débris spatiaux. « L’es­pace est de plus en plus encom­bré. Il y a actuel­le­ment plus de 20 000 objets en orbite, d’après l’ar­mée de l’air améri­caine. Seule­ment moins de 10 % de ces objets sont des satel­lites actifs, le reste étant des satel­lites morts, d’an­ciens corps de fusées et des pièces de vais­seaux spatiaux », explique-t-il auprès du site Astro­nomy.

Sources : PepsiCo/Astro­nomy

https://www.ulyces.co//